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B.P. 8815
KINSHASA / NGALIEMA
[i]
Epigraphe
« Le conflit du travail doit être analysé comme une crise du contrôle social
dans son déclenchement, dans son déroulement, comme dans sa conclusion »
Reynaud (1999)
[ii]
In memoriam
A mon très cher papa Falanga Borson, vos yeux sont aujourd’hui
incapables de lire ces quelques pages rédigées par votre cadette et vos
oreilles, incapables d’entendre mon cri de joie à la fin de mes études de
cycle de licence, alors que ce qui serait à l’honneur car je suis le fruit de
votre amour infini. Je t’aime et je te n’oublierai jamais papa, car tu es une
source d’inspiration pour ma vie.
[iii]
Dédicace
A mes sœurs ;
[iv]
Remerciements
Que ceux dont les noms ne sont pas cités et qui se sont dévoués
pour nous d’une manière ou d’une autre, trouve ici l’expression de notre
profonde reconnaissance.
[v]
Introduction
1. Problématique
[vi]
humains n’y manquent pas. C’est à ce titre, le regard de gestionnaire des
entreprises, nous a motivé à mettre en alerte notre attention pour
identifier la nature des conflits et leur mode de gestion au sien de cette
entreprise. Ainsi, nous nous sommes posé des questions suivantes :
2. Hypothèses de l’étude
[vii]
(politique, religieux, spirituels) ; les conflits de pouvoir ; les conflits
d’intérêts ; les conflits de compétence.
Les gestionnaires recouvreraient à la sanction des agents en
conflits ; la négociation ; l’abstention ; la conciliation (amener les
parties à une solution commune ou un accord) ; le compromis ; la
médiation ; l’arbitrage (trancher avec ou sans parti pris) ;
l’ignorance du conflit et la partialité (privilégier une partie) pour
résoudre les conflits.
3. Objectifs de l’étude
5. Méthodologie du travail
6. Délimitation du travail
7. Division du travail
8. Etudes antérieures
Notre travail n’est pas le premier à être réalisé dans le domaine des
conflits. Les études similaires ont été menées par d’autres chercheurs
dans les perspectives différentes nous en citons :
[ix]
a. Etude de Mbadu
b. Etude de Kalunda
[x]
Les agents de l'INPP réagiraient négativement de façon de
résolution au sein de leur institution.
c. Etude de Bila
Bila (2014) mené une étude sur la gestion des conflits interpersonnels au
sein de la Société Nationale d’Electricité. Sa preoccupation a tourné
autour des questions suivantes : (
[xii]
Chapitre un : Considérations conceptuelles et théoriques
Nous définissons les termes clés que nous avons utilisées tout au
long de ce travail. Cela est important car il permet à nos lecteurs de
découvrir le sens que nous donnons à chaque concept.
[xiii]
par le renforcement de leur propre intégration, soit selon tout autre
processus ; (ii) l’interdépendance des acteurs qui constitue les éléments
d’un système social. Le système social est dénommé selon Alain
Touraine, champ social dans lequel les conflits se produisent et la
coopération. Autrement dit, les conflits se produisent au sein de relations
sociales et se meuvent dans un système social. Au sein d’un champ social
conflictuel, les acteurs visent à s’approprier de biens rares (terre,
matières premières, marchés, fiscalités, recettes, pouvoir, territoire,
argent,…).
Les acteurs qui cherchent à s’approprier des biens rares peuvent être
des individus, des groupes, des collectivités, des ethnies, des tribus, des
Etats. Dans un champ social, il se produit des conflits inter-sociaux et les
conflits intrasociaux. Autrement dit, un conflit apparait lorsque la
dimension de pouvoir (la capacité de dominer les rapports sociaux à
l’intérieur d’un système social, tel que la répartition des biens sociaux
comme l’autorité, le revenu ou l’éduction sont convoités par les acteurs).
Dans un conflit, l’interaction remet en cause le système des rapports
sociaux.
Selon le rober (2000, p204), le conflit est : « le rapport de deux pouvoirs
ou principes dont les applications exigent dans un même objet de déterminations
contradictoires ou encore comme la rencontre d'éléments, de sentiments
contraires qui s'opposent ».
[xv]
Nous pouvons donc dire qu’un conflit survient entre deux entités
(individus, groupes, organisations, classes sociales, nations, etc.) à cause
d’un objet précis lorsque les buts, les actions ou les comportements de
l’une sont incompatibles avec ceux de l’autre à un moment précis et dans
un lieu précis.
Ainsi, pour cette étude le conflit est une situation dans laquelle se
trouve deux individus ou groupes d’individus qui ont des intérêts
opposés. Il peut être une confrontation vive entre deux personnes qui
implique l’expression explicite ou implicite de désaccords et ou de
désagréments au moyens de mots hostiles ou perçus comme tels
(remarques, désapprobation, critiques, reproches menaces, insultes...) et
qui entraîne un impact émotionnel négatif.
[xvi]
D’après Lassegue ( ), la gestion est la réalisation des objectifs par
intermédiaire d’autres personnes.
Dans cette section, nous exposons les théories sur la gestion des
conflits dans une organisation.
[xvii]
du travail d’une autre) (iv) méthodes et procédures de travail
lourdes, routinières, hyper - hiérarchisées.
Le dysfonctionnement concernant la fonction de coordination : (i)
absence de valorisation des efforts et des résultats obtenus, (ii)
absence d’information concertée, (iii) absence de participation aux
décisions, (iv) absence de relation efficace avec la hiérarchie.
Le dysfonctionnement concernant la fonction de contrôle : (i)
absence de suivi des résultats de l’unité, (ii) absence de suivi des
performances individuelles.
Le dysfonctionnement concernant la rareté des ressources : les
possibilités des conflits augmentent quand il y a des ressources
limitées : espace, équipement, formation, ressources humaines et
financières
Le dysfonctionnement dû à des incompatibilités d’objectifs : Les
membres d’une organisation poursuivent souvent différents
objectifs ce qui crée des possibilités de conflit (exemple : le
personnel de vente pourrait penser faire face à la compétition par
des livraisons rapides de marchandises, alors que le service de
production pourraient trouver que les productions en petites
quantités pourraient aller à l’encontre de ses efforts de réduction
des coûts,
Le dysfonctionnement dû à un manque de communication :
bureaux fermés, utilisation limitée des moyens de communication
(réunion, intranet…).
b. Sources psychologiques
[xviii]
En présence de telles sources de conflits, il est très difficile pour
l’entreprise de parvenir à une maîtrise du problème. Certaines vont
recourir à des professionnels de la santé mais elles sont très rares car ce
choix implique la reconnaissance d’un mal inavouable et surtout négatif
pour l’image de L’organisation. Ces situations se terminent
malheureusement souvent en « mise à l’écart du ou des salarié(s) ou, au
pire, en licenciement(s).
Problème Conflit
Le problème est mesurable Le conflit est non mesurable
Le problème est observable Le conflit est observable
Le problème est un écart entre une Le conflit est une opposition, un heurt,
situation existante et une situation un choc
souhaitée Le conflit éclate lorsqu’il y a
Le problème génère une insatisfaction accumulation d’insatisfactions,
Acceptable résultantes d’un ou plusieurs
problèmes non résolus.
Rationnel Emotionnel
[xix]
Trop souvent, face à un problème, nous sommes tentés de foncer
tête baissée vers des solutions afin de résoudre le problème au plus vite.
Ce gain de temps apparent conduit souvent à des méprises.
L’inconvénient est qu’en recherchant l’efficacité, nous ne travaillons qu’à
court terme, nous colmatons les brèches ouvertes par le problème sans
comprendre la nature profonde des éléments qui le composent.
Ces étapes sont en fait évidentes et reposent sur le bon sens, mais
l’urgence et le besoin immédiat de solutions nous fait souvent occulter
que le temps passé à priori à comprendre le problème nous fera gagner
un temps considérable par la suite par une résolution plus adaptée et
donc plus pérenne.
[xx]
a. Conflits constructifs ou destructifs
[xxi]
nécessaires. On parvient dans ce cas à une sorte de jeu qui peut
rapidement devenir une drogue où le conflit est banalisé mais jusqu’à un
certain point.
e. Conflits de génération
f. Conflit mimétique
Le conflit refoulé est un ancien conflit qui n’a pas trouvé de solution
définitivement acceptable pour l’une ou l’autre des deux antagonistes et
[xxii]
qui risque donc à tous moments de devenir un conflit déclaré. Potin
(2009)
i. Malentendu
[xxiii]
entourent et de notre propre expérience. Schématiquement, on peut
définir quatre grandes catégories de réactions :
a. Négation du conflit
[xxiv]
dégénérer rapidement en bagarre généralisée. Ce qui importe ce n'est pas
la solution du conflit mais le maintien de son propre pouvoir.
c. Approche non-violente
[xxv]
1.2.5. Effets positifs et négatifs des conflits dans les organisations
Le conflit constructif est celui qui a des retombées positives pour les
individus, les groupes ou l’organisation. Le conflit peut être constructif
dans les cas suivants : s’il met au jour des problèmes qui, autrement
[xxvi]
resteraient latents ; s’il pousse les parties à étudier de plus près une
décision, voire à la reconsidérer, pour vérifier que la bonne ligne de
conduite a été adoptée ; s’il augmente l’information dont disposent les
décideurs ; ou s’il stimule une créativité propice à l’amélioration du
rendement individuel, du rendement de groupe ou du rendement
organisationnel. Le gestionnaire efficace sait comment provoquer un
conflit constructif dans des situations où se satisfaire du statut quo
empêchement des changements ou une évolution qui s’imposent
(Licette, 2008)
Les conflits ont aussi des effets négatifs car ils remettent en cause le
leadership, détruisent l’unité du groupe, divisent le groupe social,
consomment les moyens, causent de pertes matérielles, financières et
humaines, érodent la confiance (climat de méfiance et mésententes),
ruinent le climat de travail, etc.
[xxvii]
Le conflit destructeur a des retombées négatives pour les individus,
les groupes ou l’organisation. Il détourne les énergies, nuit à la cohésion
du groupe, favorise les manifestations d’hostilité et, en général, crée un
environnement néfaste pour les travailleurs. On en a l’exemple lorsque
deux collègues n’arrivent pas à travailler ensemble à cause de
divergences d’ordre personnel (un conflit émotionnel destructeur) ou
lorsque le travail des membres d’un comité piétine parce qu’ils ne
parviennent pas à s’entendre sur les objectifs du groupe. (Un conflit de
fond destructeur). Des conflits destructeurs de ce type risquent de
diminuer à la fois la productivité et la satisfaction professionnelle, et
peuvent même devenir des causes d’absentéisme et de roulement accru
du personnel. Les gestionnaires doivent être à l’affût des conflits
destructeurs et y réagir promptement afin de les enrayer ou, du moins,
d’en atténuer les conséquences.
[xxviii]
ressenti. La personne qui ressent le conflit éprouve une tension
désagréable qui la pousse à agir afin de se sentir soulagée.
Pour qu’un conflit puisse se résoudre, il faut que toutes les parties
perçoivent son existence et ressentent le besoin d’agir. Lorsque le
différend s’exprime ouvertement, qu’il se traduit par des
comportements, le conflit devient manifeste. A cette phase, on peut
résoudre le conflit en éliminant ses antécédents ou en y remédiant. On
peut également le supprimer : ses manifestations disparaîtront, mais les
conditions qui l’ont suscité resteront inchangés ; il ne s’agit que d’un
traitement de surface. C’est ce qui se passe, par exemple, lorsqu’une des
deux parties décide d’oublier momentanément le désaccord qui
l’oppose à l’autre. La suppression n’est qu’une façon superficielle et
souvent temporaire de « régler » le conflit.
[xxix]
ordre. Cependant, supprimer le conflit est parfois la meilleure solution à
court terme dont dispose le gestionnaire, du moins jusqu'à ce qu’il
parvienne à en modifier les antécédents. Les conflits de fond non
résolus peuvent engendrer des problèmes émotionnels d’envergure ; ils
risquent de dégénérer en conflits émotionnels destructeurs. Par contre un
conflit vraiment résolu peut créer des conditions favorables qui
diminueront les risques de discordes ultérieures et faciliteront la
résolution de celles qui pourraient survenir. Le gestionnaire ne doit
donc jamais perdre de vue les conséquences à long terme d’un conflit.
Dans tous les conflits les acteurs indirects peuvent jouer le rôle soit
de catalyseur en accentuant le conflit notamment par un soutien
[xxxi]
matériel, humain, idéologique ou financier aux acteurs directs ou de
modérateur en l’atténuant par une pression matérielle, humaine,
idéologique ou financière sur ces mêmes acteurs. Ce rôle peut avoir un
effet maximum ou limité en fonction du moment où ces acteurs indirects
s’impliquent dans le conflit. Ceci nous amène à nous interroger sur le
moment idéal pour nous impliquer dans la gestion d’un conflit. Plus tôt
nous nous impliquons mieux nous avons de chance de pouvoir le
circonscrire.
Il n’y a pas de communauté sans conflits; les conflits sont liés à notre
existence, il est donc nécessaire de prévoir les conflits potentiels pour
mieux les éviter, et les résoudre lorsqu’ils surviendront. Voici quelques
points d’attention pour la prévention des conflits :
a. Style abstentionniste
b. Style oppressif
c. Style conciliant
d. Style coopératif
[xxxiv]
Les personnes qui utilisent le style coopératif ont tendance à posséder les
caractéristiques suivantes :
1. Recours hiérarchique
2. Arbitrage
3. Médiation
4. Négociation
[xxxvi]
procédures permettant de résoudre le conflit par un accord des parties
avant de recourir à la force. (Thierry, 2004).
[xxxvii]
s’inspire du jeu de Go et qui est d’orientation intégrative : le
désaccord n’est jamais ouvert ;
La technique des bilans : Consiste à faire établir par l’adversaire la
liste des prétentions qu’il souhaite obtenir en les traduisant
immédiatement en termes d’avantage pour lui et d’inconvénients
pour soi. Puis dans un deuxième temps, on présente des solutions
pour rééquilibrer ce bilan tout en respectant les intérêts des deux
interlocuteurs. Bien entendu, les solutions présentées alors sont les
véritables objectifs que l’on poursuivait.
La technique de quatre marches : Il s’agit d’un jeu de repli dans
lequel il évoque les solutions de manière progressive. Il s’agit de
présenter d’emblée quatre solutions et non pas deux comme c’est
souvent fait de manière caricaturale. La première solution est au-
delà de son propre seuil de rupture, elle est beaucoup trop
avantageuse pour l’autre et dramatique pour soi. C’est en fait une
solution de pure forme. La seconde solution est peu avantageuse
mais acceptable pour soi et excellente pour l’autre. La troisième est
l’inverse de la seconde, la quatrième est l’inverse de la première :
l’idéal pour soi et inacceptable pour l’autre. Ainsi donc, la
technique consiste à présenter la première solution de manière à
l’éliminer pour son coté injuste, dangereux, …puis à détruire la
solution suivante à l’aide d’arguments techniques solides et en
profitant la déstabilisation créée par la première présentation.
Enfin, il ne reste que les deux dernières solutions, la troisième
apparaissant finalement comme le compromis.
[xxxviii]
Chapitre deux : Méthodologie de l’étude
[xxxix]
2.1.2. Historique
[xl]
Figure 2.1 : Organigramme de la REGIDESO
CHEF DE CENTRE
SECRETARIAT
FACTURATION
RECOUVREMENT
Source : Bureau du secrétariat
CAISSE
[41]
2.2. Population et échantillon d’étude
La population de cette étude est finie car elle est constituée de tous
les agents de la REGIDESO/Kasangulu. Cette population s’élève à 46
agents. Cependant, nous avons enquêté auprès de tous les agents, vu le
nombre restreint de la population. De cette population, seuls, 36 sujets
nous ont remis les protocoles. Ce nombre constitue donc notre
échantillon. Ce nombre restreint d’agents considéré comme
« échantillon » comportent les mêmes caractéristiques que la population.
C’est dans ce sens que Muchielli (2007, p.24), note que « les éléments
de l'échantillon doivent avoir les mêmes caractéristiques que tous les autres
éléments de la population. Un échantillon doit être représentatif de la population
dans laquelle il a été tiré ; il doit être aussi bien choisi et bien déterminé en
fonction du poids de la population ».
[42]
Tableau 2.1 : Répartition des enquêtés selon le genre
Genre ni %
Masculin 30 83,3
Féminin 6 16,7
Total 36 100
Niveau d’études ni %
Diplômé d’Etat 6 16,7
Gradué 18 50
Licencié 12 33,3
Total 36 100
Fonction ni %
Cadre 18 50
Agent de maitrise 14 38,9
Agent d’exécution 4 11,1
Total 36 100
[43]
La lecture de ce tableau montre que 50% des agents enquêtés sont de
cadres, 38,9% sont des agents de maitrise et 11,1% sont des agents
d’exécution.
Etat civil ni %
Marié 14 38,9
Célibataire 22 61,1
Total 36 100
[44]
2.3.1. Méthode d’enquête
Pour récolter les données de cette étude, nous avons fait recours à la
technique documentaire, de questionnaire et d’entretien.
[45]
membres du personnel de la REGIDESO autour des conflits
interpersonnels dans leur entreprise. Nous avons aussi eu des entretiens
avec les agents pour expliquer l’objet, objectif et le contenu de l’enquête.
2. Technique documentaire
3. Technique de questionnaire
Selon Muchielli (1971, p.88), « le questionnaire est une suite des
propositions ayant une certaine forme et un certain ordre sur lequel on sollicite
l’avis, le jugement ou l’évaluation d’un sujet interrogé ». Quant à Pinto et
Grawitz (1969), le questionnaire est une suite de propositions ayant une
certaines forme et un certain ordre sur lesquels on sollicite l’avis du sujet.
Pour élaborer notre questionnaire, nous nous sommes basés sur les
résultats de pré-enquête et le cadre théorique. Sur ce, nous avons eu à
élaborer un questionnaire comportant trois types de questions à savoir :
les questions ouvertes, les questions fermées et les questions semi-
[46]
fermées. Les questions ouvertes sont celles qui demandent au répondant
de s’exprimer librement en complétant ses réponses dans les pointillés.
Les questions fermées sont celles qui exigent à l’enquêté de choisir parmi
les propositions de réponses. Les questions semi-fermées sont celles qui
demandent à l’enquêté de choisir une case correspondant à sa
compréhension et lui exige de produire des commentaires
supplémentaires.
a. Pré-enquête
b. Déroulement de l’enquête
[47]
2.3.3. Technique de traitement de données
[49]
Chapitre trois : Analyse, présentation et discussion des
résultats
3.1. Résultats.
Réponses ni %
La gestion des conflits est l’ensemble des stratégies mises en 17 47,2
place pour apporter des solutions en cas de désaccord
La gestion des conflits est l’art de trouver des solutions 8 22,2
d’entente aux problèmes rencontrés dans l’entreprise
La gestion des conflits est la capacité d’anticiper ou de régler 7 19,4
les conflits d’une façon efficace
La gestion des conflits est l’ensemble des techniques utilisées 5 13,9
pour résoudre des problèmes et les conflits
La gestion des conflits est la manière de procéder pour 2 5,6
résoudre un conflit
[50]
Tout en signalant l’inflation de N, les résultats de ce tableau
étalent les définitions des sujets enquêtés de ce qu’ils comprennent par
gestion des conflits. Selon eux : (i) la gestion des conflits est l’ensemble
des stratégies mises en place pour apporter des solutions en cas de
désaccord (47,2%) ; (ii) la gestion des conflits est l’art de trouver des
solutions d’entente aux problèmes rencontrés dans l’entreprise (22,2%) ;
(iii) la gestion des conflits est la capacité d’anticiper ou de régler les
conflits d’une façon efficace (19,4%) ; (iv) la gestion des conflits est
l’ensemble des techniques utilisées pour résoudre des problèmes et les
conflits (13,9%) et (v) la gestion des conflits est la manière de procéder
pour résoudre un conflit (5,6%).
Réactions ni %
Oui 26 72,2
Non 10 27,8
Total 36 100
Les données de ce tableau montrent que 26, soit 72,2% des agents
déclarent qu’ils ont été déjà témoin d’un cas ou deux ou plusieurs agents
de leur entreprise sont entrés en conflit pour un problème de travail. Par
contre 10 soit 27,8% des enquêtés ont déclaraient qu’ils n’ont jamais été
témoin d’un cas ou deux ou plusieurs agents de leur entreprise sont
entrés en conflit pour un problème de travail.
Réponses ni (26) %
Incompréhension 38,
10 5
Problème de salaire 9 34,
[51]
6
Non réalisation des tâches comme telle par les 34,
ouvriers 9 6
Complexe d’infériorité chez certaines personnes 30,
8 8
Intérêts opposés 30,
8 8
Non-respect des règlements de l’entreprise 26,
7 9
Désaccord sur les opinions 15,
4 4
Usurpation du pouvoir 15,
4 4
[52]
Conflits de comportements 12 33,3 18 50, 6 16,1
(personnalité, réactions, attitudes)
Conflits d'idéologie (politique, religieux, 12 33,3 8 22,2 16 44,4
spirituels)
Conflits d'objectifs (divergence 10 27,8 6 16 , 20 55,6
d'objectifs, de but, de vision) 7
Conflits de pouvoir 8 22,2 12 33,3 16 44,4
Conflits d'intérêts 8 22,2 10 27,8 18 50
Moyenne 14 38,2 10 25,7 12 34
Question n°4 : Pensez-vous qu’un conflit peut avoir des effets sur le
rendement des agents ?
Réactions ni %
Oui 28 77,8
Non 8 22,2
Total 36 100
Les données de ce tableau montrent que 28, soit 77,8% des agents
déclarent qu’un conflit peut avoir des effets sur le rendement des agents.
Par contre 8 soit 22,2% des enquêtés ont déclaré qu’un conflit ne peut pas
avoir des effets sur le rendement des agents.
[53]
Question n°5 : Quels sont les effets des conflits sur le rendement des
agents ?
Les résultats de ce tableau montrent que les conflits ont des effets
positifs sur le rendement des agents (91,7%). Cependant, 58,3% des
enquêtés pensent que les conflits ont des effets négatifs sur le rendement
des agents au travail.
Réponses ni %
Par le manque d’ambiance. 11 30,6
Par la manifestation d’un sentiment de mépris les uns envers
les autres. 9 25,0
Par l’attitude des agents 9 25,0
Par les insultes et langages déplacés 7 19,4
Par le manque de motivation 6 16,7
Par le faible rendement des agents 4 11,1
Par les agissements des agents 3 8,3
[54]
Question n°7: Quelles sont les stratégies utilisées pour résoudre les
conflits dans votre entreprise ?
Question n°8 : Qui est chargé souvent de gérer les conflits dans votre
entreprise ?
Réponse ni %
Chef d’agence 9 25
Conseil de discipline 9 25
Chargé des ressources humaines 8 22,2
Chef de service 7 19,4
Chef de poste 6 16,7
[55]
Ce tableau indique les agents qui sont chargés de gérer les conflits à
la REGIDESO. Il s’agit de : chef d’agence (25%), conseil de discipline
(25%), chargé des ressources humaines (22,2%), chef de service (19,4%) et
chef de poste (16,7%).
[56]
Question n°9 : Comment jugez-vous les stratégies de gestion des
conflits utilisées dans votre entreprise ?
Réactions ni %
Très efficace 18 50
Efficace 16 44,4
Assez efficace 2 5,6
Total 36 100
Les données de ce tableau montrent que 18, soit 50% des agents
déclarent que les stratégies de gestion des conflits utilisées dans leur
entreprise sont très efficaces. 16 soit 44,4% des agents déclarent que les
stratégies de gestion des conflits utilisées dans leur entreprise sont
efficaces et 2 soit 5,6% des enquêtés déclarent que les stratégies de
gestion des conflits utilisées dans leur entreprise sont assez efficaces.
Reproches ni %
Laisser-aller dans l’application des textes par les autorités 9 25
Licenciement non justifié des agents 9 25
Non-respect de la convention collective par les dirigeants
dans la résolution de conflits 8 22,2
Non prise en compte des intérêts des agents 8 22,2
Maltraitance des agents par les dirigeants 7 19,4
Complaisance dans la gestion des conflits 6 16,7
Indiscipline causée par la négligence des dirigeants 6 16,7
Mauvaise communication dans l’entreprise 4 11,1
La partialité dans le processus de gestion des conflits 4 11,1
[57]
Les résultats de ce tableau reprennent les reproches formulés aux
stratégies de gestion des conflits à la REGIDESO. selon eux, il y a :
laisser-aller dans l’application des textes par les autorités (25%),
licenciement non justifié des agents (25%), non-respect de la convention
collective par les dirigeants dans la résolution de conflits (22,2%), non
prise en compte des intérêts des agents (22,2%), maltraitance des agents
par les dirigeants (19,4%), complaisance dans la gestion des conflits
(16,7%), indiscipline causée par la négligence des dirigeants (16,7%),
mauvaise communication dans l’entreprise (11,1%) et la partialité dans
le processus de gestion des conflits (11,1%).
Suggestions ni %
Appliquer à la lettre le règlement d’ordre intérieur de
l’entreprise sans partie pris 9 25
Lutter contre le tribalisme et ne pas être complaisant dans la
prise de décision 9 25
Mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut 7 19,4
Mettre en place un bureau contentieux qui sera chapeauté par
un expert en gestion des conflits 7 19,4
Sincérité dans la résolution des conflits 6 16,7
Dicter clairement le job description à chaque agent et selon
son domaine de compétence 6 16,7
Respect des textes et lois établis par l’entreprise 5 13,9
Recruter le personnel par rapport à leur moralité 5 13,9
Faire référence au code de travail, à l’éthique et la convention
collective de l’entreprise pendant la résolution des conflits 5 13,9
Avoir l’esprit démocratique pour écouter les opinions de
toutes les deux parties en conflit 4 11,1
Etre rigoureux et faire appliquer et respecter la sanction au 4 11,1
[58]
coupable
Instaurer une bonne stratégie de communication et le travail
en équipe au sein de l’entreprise 3 8,3
[59]
3.1.2. Résultats différentiels
[60]
REGIDESO ne sont pas influencées par les niveaux d’études des
enquêtés.
[61]
3.2. Discussion des résultats
[62]
Les dirigeants de la REGIDESO identifient la présence des conflits
par les facteurs tels que : le manque d’ambiance. (30,6%), la
manifestation d’un sentiment de mépris les uns envers les autres (25%),
l’attitude des agents (25%), les insultes et langages déplacés (19,4%), le
manque de motivation (16,7%), le faible rendement des agents (11,1%) et
par les agissements des agents (8,3%). Cependant, pour résoudre ces
conflits, les dirigeants recourent à la sanction des agents en conflit
(88,9%), la réconciliation (77,8%), la négociation (50%), l’arbitrage (50%),
la médiation (44,4%), le compromis (38,9%), l’abstention (16,7%),
l’ignorance du conflit (11,1%) et la partialité (5,6%). Ces résultats
ressemblent à ceux de l’étude de Bila (2014) qui trouva que les dirigeants
de la SNEL recourent à la négociation comme stratégie de résolution des
conflits. Les résultats trouvés ont confirmé la troisième hypothèse.
[63]
Conclusion
[64]
Grace à l’enquête, l’étude est arrivée aux résultats suivants :
[65]
Les trois hypothèses de l’étude ont été confirmées
[66]
Bibliographie
Schermerhorm J.R., Hunt J.G. Osborn R.N., Billy C.D. (2006). Comportement humain et
organisation, Paris : ERPI
[67]