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INTRODUCTION GENERALE

1. PHÉNOMÈNE OBSERVE

Sur base de notre sujet << Évaluation de la performance financière d'une entreprise privée >> cas
de brasimba. Il est admis que lors de la création d'une entreprise, celle-ci doit disposer des
ressources financières nécessaires pour faire face à ses engagements. Par ailleurs, la rigueur
financière veut que les actifs fixes soient financés par les ressources stables, à savoir, les
capitaux propres et étrangers à long ou moyen terme.

Dans cette optique, les organisations se trouvent confrontées aux choix de la structure financière.
Pour exercer ses activités, Elles doivent d'abord avoir assez de moyen pour financer ses
investissements matériels. L'analyse financière va forger une opinion sur sa performance et le
risque de la firme à travers de diverses informations concernant la performance, COHENE a
précisé que « l'analyse financière constitue un ensemble des concepts, méthodes et instruments
qui permettent de formuler une appréciation relative à la situation financière d'une société, aux
risques qui l'affectent, et à la qualité de ses performances »

Nous avons observé un déséquilibre financièr de l'entreprise brasimba avec des rentabilités
variées de 2015 à 2018 respectivement de : 0,94% 3,32% -4,05% 6,13%.

Ce sont les observations que nous avons eu à faire pour l'entreprise brasimba dans ses exercices
comptables allant des années 2015 jusqu'en 2018

2. PROBLEMATIQUE

La problématique est l'art d'interroger un sujet pour en faire un ou plusieurs problèmes C'est
aussi une question qui donne au travail la structure des concepts fondamentaux et les idées
générales qui inspireront l'analyse. Dans le cadre de cette étude notre préoccupation sera de
répondre aux questions suivantes:

1) Comment se présentait la structure financière de la Brasimba pendant la période de notre


étude, est-elle performante financièrement?

2°) Quelle a été l'incidence de celle-ci sur la situation économique et financière de cette
entreprise, et qu'est-ce qui déterminerait sa performance financière?

Ce sont les questions auxquelles nous chercherons à répondre dans cette étude.
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3. HYPOTHESE DU TRAVAIL

L'hypothèse est une proposition de réponse à la question de recherche, une explication

Anticipée, une affirmation provisoire qui décrit ou explique un phénomène. Par la suite d'une
idée directrice, une tendance d'explication des faits formulés au début de la recherche et
destinées à guichet l'investigation et être abandonnées ou maintenues d'après les résultats de
l'observation.

Ainsi, celle-ci est une suite des réponses aux problèmes que suscite une étude, lesquelles
réponses seraient soumises au test de validité pour le maintien ou le refus en vue du bien-être de
l'entreprise8. Pour appréhender notre étude et répondre effectivement aux questions de
recherche, nous allons évaluer la situation financière de la Brasimba durant la période d'étude, en
portant un diagnostic sur la santé financière de ladite entreprise et en examinant son équilibre
financier, son aptitude à faire face à ses engagements à court et long terme. Ainsi que sa
performance à travers son efficacité technique et son efficience. Pour la meilleure
compréhension de nos lecteurs et aussi enfin de mieux mettre en application de la définition de
l'hypothèse qui est une ou qui sont des réponses provisoires aux questions que nous nous
sommes posés dans la question de recherche. Les hypothèses retenues sont:

H1 : La structure financière de la Brasimba serait bonne et performante

- H2 : la performance financière de la Brasimba serait déterminée par le respect du principe


d'équilibre minimum financier et par l'appréciation de certains ratios.

Ces hypothèses seront validées ou invalidées à la présentation des résultats de notre étude.
L'analyse régulière de la structure financière serait à cet effet un idéal moyen de suivre l'activité
financière de l'entreprise. A Travers l'analyse financière et la tenue régulière de la comptabilité,
l'entreprise doit faire montrer de performance qui inspire confiance.

Ces hypothèses seront validées ou invalidées à la présentation des résultats de notre étude.
L'analyse régulière de la structure financière serait à cet effet un idéal moyen de suivre l'activité
financière de l'entreprise. A travers l'analyse financière et la tenue régulière de la comptabilité,
l'entreprise doit faire montrer de performance qui inspire confiance.
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4. RAISON DU CHOIX ET INTERET DU SUJET

1.1.Raison du choix du sujet

Trois raisons majeures ont été à la base du choix de ce sujet à savoir :

1°) La curiosité scientifique de savoir si l'entreprise Brasimba a été oui ou non performante
pendant la période de notre étude et l'incidence que cette structure financière a exercée.

2°) Notre désir d'approfondir nos connaissances en gestion et en analyse financière en profitant
de l'élaboration de ce travail.

3°) Notre souhait de contribuer à la recherche des solutions visant l'amélioration de la situation
de cette entreprise.

1.2.Intérêt du sujet

a) Sur le plan de la recherche

Cette étude va enrichir la documentation qui existe à la bibliothèque inter facultaire et la


bibliothèque centrale .la gestion et l'analyse financière à laquelle des futurs chercheurs pourraient
se référer dans l'élaboration de leurs travaux de recherche.

b) Sur le plan microéconomie

Cette dissertation constitue une interpellation des dirigeants de la Brasimba dans la mesure où
elle se propose d'apprécier la gestion de leur unité de production, pendant la période de notre
étude qui va de 2015 à 2018 et de formuler des propositions visant l'amélioration de la situation.

c) Sur le plan macroéconomie

ricochet, l'amélioration de la croissance économique du pays, voir du PIB et du tous de


croissance et l'amélioration de la contribution de chaque entreprise. Un financement du budget de
l'état par le biais des impôts.

5. DELIMITATION DU SUJET

La délimitation d'un sujet d'étude est l'une des exigences de l'élaboration d'une dissertation
scientifique qui veut que celle-ci soit circonscrite dans les limites d'espace et de temps bien
définies pour ainsi éviter le risque d'un traitement superficiel du sujet c'est à -dire de ne pas rester
au niveau des générosités.

Cette étude ne fait pas exception à cette règle et se trouve délimitée comme suit :
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a) Dans l'espace

Celle -ci qui porte sur l'évolution de la performance financière d'une entreprise privée qui se situe
dans les domaines de la gestion et de l'analyse financière. Elle relève de la microéconomie
comme il s'agit d'apprécier la structure financière ainsi que la performance financière.

b) Dans le temps

L'étude de notre travail s'étend sur une période de quatre ans allant de [2015 à 2018], pour
prélever les productions réalisées à la Brasimba et les revenus perçus par cette entreprise. Pour
l'analyse de la situation financière ainsi que la mesure de la performance du champ empirique qui
est la Brasserie Simba nous avons étudié au moins quatre années.

6. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE

6. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE

6.1 .Méthodes de collecte de données

1) La méthode d'enquête et d'observation

A. Méthode d'enquête

A.1 Enquête qualitatives:

A.2 Enquête quantitatives:

B. méthode d'observation

La méthode d'observation est une méthode qui vise à atteindre la compréhension de l'autre dans
le partage d'une condition commune (Alain Touraine)

5°) La méthode descriptive

La technique descriptive concerne les procédés mises en oeuvre pour exposer les éléments
entrant dans la description d'un phénomène à côté d'une description littéraire.

6.2 Méthodes d'analyse de données

A. Méthode descriptive
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La méthode descriptive est une méthode de recherche scientifique consistant à observer et à


décrire le comportement d'un sujet sans l'influencer d'aucune façon.

Cette méthode va nous permettre de collecter les données, de décrire et de résumer des données
historiques de manière significative.

B. Méthodes Analytique

La méthode Analytique est une méthode de recherche qui émerge de la méthode scientifique
pour le diagnostic de problèmes et la génération d'hypothèses qui permettent de les résoudre.

Cette méthode va nous permettre d'analyser les nombreuses données qui ont été recueillies grâce
aux techniques que nous avons eus à réaliser.

6.2. Techniques de recherche

Elles constituent l'ensemble des moyens et des procédés qui permettent à un chercheur de
rassembler des informations originales sur un sujet donné

Pour ce qui concerne cette étude, cette, méthode nous permettra de ressortir de manière claire les
indicateurs de la performance d'une entreprise et de savoir si la structure financière utilisée par la
Brasimba la permet d'être performante.

1°) La Technique documentaire

Elle est indispensable pour tout chercheur, car elle consiste à étudier et à analyser les documents
pour arriver à déterminer les faits sur lesquels notre travail se base.

Pour ce faire, cette technique nous a permis à de réunir les informations nécessaires à la
rédaction par la consultation des différents documents spécialisés de gestion et d'analyse
financière, quelques ouvrages généraux sur les méthodes et techniques de recherche, quelques
mémoires qui sont en rapport avec notre sujet d'étude. Et ainsi que les rapports annuels de la
Brasimba se rapportant à notre période d'étude. Toutes ces informations vont nous permettre de
rédiger notre mémoire.
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2°) La technique d'interview libre

Cette technique consiste à poser des questions à une ou plusieurs personnes susceptibles de
fournir des réponses qui pourront éclairer la problématique d'un sujet.

En effet, nous avons eu à poser des questions à l'issue desquelles nous avions recueilli des
différentes informations sur les responsables des différents services de la

7. PLAN SOMMAIRE

Hormis l'introduction générale et la conclusion générale, ce présent travail comporte trois


chapitres à savoir :

 Le premier chapitre est consacré aux généralités dans lesquelles seront données
respectivement la définition des concepts clés, la notion d'entreprise, les sortes
d'entreprise, l'organisation et la gestion de l'entreprise ;
 Le deuxième chapitre porte sur le cadre théorique qui comporte les théories de l'évolution
de performance financières de l'entreprise ;
 Dans le troisième chapitre sur base des données chiffrées il sera question d'apprécier la
performance ou la gestion de la Brasimba, constat à l'issu duquel des propositions visant
l'amélioration de la situation s'était formulées.
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CHAPITRE I: GÉNÉRALITÉS SUR LES ENTREPRISES ET DÉFINITION DE


CONCEPTS

Introduction

Le présent chapitre que nous abordons comportera trois sections dont la première sera consacrée
à la notion d'entreprise, la deuxième à l'organisation, gestion et mesure de la performance de
l'entreprise et la dernière a la présentation du champ d'investigation qui est la Brasimba.

SECTION 1 : NOTION D'ENTREPRISE

1.1.DEFINITION, CARACTERISTIQUE COMMUNE

1. Définition

L'entreprise peut être définie comme une unité économique organisée qui par la combinaison des
facteurs de production, produit des biens et/ ou des services pour un marché déterminé en
poursuivant des objectifs multiples. Il ressort de cette définition que l'entreprise est aussi bien
qu'un ministère, une association sans but lucratif, qu'une entreprise publique ou privée, une
grande entreprise qu'une toute petite entreprise, etc.

2. Caractéristique commune

Malgré leurs différences, toutes les entreprises se définissent par les caractéristiques ci-dessous :

1°) Leur existence dépend, au départ de la disponibilité d'un capital (financement des activités).

2° ) Elles ont un objectif commun et général qui est la recherche du profit (leur but est lucratif) ;

3°) Elles fonctionnent toutes à l'initiative et sous la responsabilité de l'entrepreneur.

4°) Elles doivent produire des biens ou des services.

5°) L'objectif principal étant l'acquisition du profit. Elles doivent vendre ou produire (biens et
sévices) afin de dégager leur profit.

6°) La répartition de ce profit se fait sous forme de dividende, salaire, loyer, intérêt, impôt,
autofinancement.

1
CORHAY A. et MBANGALA M, Diagnostic des états financiers. Liège, ULG, 2013.P37. 16Denis KASHOBA, cours de droit des
affaires, L1 gestion, inédit, UNILU, 2018.P27.
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1.2. SORTES D'ENTREPRISES

On distingue 6 classifications des entreprises:

a) D'APRES LA PRODUCTION:

1. Les entreprises de production des biens : On distingue :

1°) Les entreprises agricoles :

Ce sont les unités économiques qui participent à la production agricole quelle que soit sa forme.
Ex : les fermes...

2°) Les entreprises de construction:

Une entreprise de construction est une entreprise de taille variable réalisant des travaux de
construction dans les domaines de bâtiment ou métallique.

Ex : SAFRICA qui réalise les travaux de construction (par exemple un pont, une route

3°) Les entreprises de transformation

Comme leur nom l'indique, les entreprises se basent essentiellement sur la production d'un
produit (output) fini à travers la modification chimique ou physique de la matière première
(input). Ex : les entreprises Brassicoles.

4°) Les entreprises extractives

Ce sont des entreprises qui s'occupent de l'extraction des métaux précieux à travers des roches
par la métallurgie ou par les autres méthodes.

2. Les entreprises de production des services

Il s'agit de :

1°) Les entreprises commerciales

La société commerciale est créée par deux ou plusieurs personnes qui conviennent, par un
contrat, d'affecter à une activité des biens en numéraire ou en nature, dans le but de partager le
bénéfice ou de profiter de l'économie qui pourra en résulter. Les associées s'engagent à

Contribuer aux pertes dans les conditions prévues par cet Acte uniforme. La société doit être
créée dans l'intérêt commun des associés »

CORHAY A. et MBANGALA M, Diagnostic des états financiers. Liège, ULG, 2013.P37. 16Denis KASHOBA, cours de droit des
affaires, L1 gestion, inédit, UNILU, 2018.P27.
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. Ex : Ets JAMBO MART...


2
2°) Les entreprises de transport

Elles se chargent des flux physiques des biens ainsi que personnes d'un endroit vers un autre,
d'une entité à une autre, d'un pays à un autre... Ex: la SNCC, MULYKAP.

3°) Les entreprises d’assurances: ce sont des entreprises qui s'occupent de la sécurité sociale.

Ex: SONAS, CNSS...

4°) Les institutions financières sont des Etablissements de Crédit auxquels l'Etat a confié une
mission d'intérêt public. Elles ne peuvent effectuer d'autres opérations de banque que celles
afférentes à leur mission, sauf à titre accessoire.

Ex: BIC, BCC, TMB...

5°) Les entreprises de communication: Ce sont des entreprises qui s'occupent de la


communication.

Ex: Vodacom, Airtel, Orange, Africell

b) D'APRES LA FORME

On distingue:

1°) Les entreprises individuelles ou unipersonnelles ou familiales:

Elles appartiennent à une seule et unique personne. Les biens de l'entreprise se confondent à ceux
du propriétaire. Il s'agit concrètement des petits commerces et des entreprises artisanales.

Ex: Kabongo Ngoy, Nazem...

2°) Les entreprises sociétaires ou entreprises pluripersonnelles:

Elles sont constituées par plusieurs personnes physique appelées actionnaires ou associes qui ont
formés les capitaux nécessaires.

Ex : toutes les Sociétés en nom collectifs, société en commandite simple, société à responsabilité
limitée, société coopérative.

c) D'ÂPRES LE REGIME:

On en distingue:
2
Denis KASHOBA, cours de droit des affaires, L1 gestion, inédit, unilu, 2018.P27

Daniel KASONGO, cours de gestion des institutions financières congolaises, L1 gestion, inédit, UNILU,
2018.P12 19Denis KASHOBA: OP.CIT.P4.
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1°) Les entreprises privées:

Ce sont des entreprises qui appartiennent exclusivement à des particuliers c'est-à-dire que le
propriétaire est une personne privée ou les actionnaires sont privées.

2°) Les entreprises publiques ou Etatiques:

Ce sont des entreprises dont les capitaux appartiennent exclusivement à l'Etat, aux collectivités.

d) D'APRES LA TAILLE

Nous avons:

1°) Les PMEA (Petites moyennes entreprises artisanales):

Une PMEA est une unité de production agricole de taille petite ou moyenne, à main d'oeuvre
essentiellement familiale, qui dispose ou pourrait disposer du potentiel de ses revenus des
activités agricoles de l'exploitation et de se développer selon une stratégie d'entreprise.

2°) Les grandes entreprises

Les grandes entreprises sont celles qui possèdent un nombre considérable de la main d'oeuvre, et
qui réalisent un chiffre d'affaire très considérable.

3°) Les entreprises multinationales:

Une firme multinationale ou une firme transnationale est une entreprise implantée dans plusieurs
pays grâce aux filiales qu'elle détient ou une partie du capital. Elle peut être une PME ou encore
une grande entreprise.

e) D'APRES LES SECTEURS D'ACTIVITE

Cette catégorie regroupe:

1°) Les entreprises du secteur primaire:

Ce sont du type d'entreprises qui s'occupe exclusivement de l'exploitation des éléments naturels.
L'activité principale de l'entreprise tourne autour des facteurs naturels de production.

Ex : agriculture, pèche, élevage...

2°) Les entreprises du secteur secondaire:

Il s'agit des entreprises industrielles. Ces entreprises s'occupent de la transformation des matières
premières en produits finis ou semi-finis.
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Ex : les entreprises minières, les entreprises brassicoles...

3°) Les entreprises du secteur tertiaire:

Dans cette classe se trouve, toutes les entreprises de prestation des services, les entreprises
commerciales ou de distribution, les entreprises de télécommunication...

Ex: les cabinets, les banques...

f) D'APRES L'UTILITE PRODUITE

Il s'agit de:

1°) L'utilité élémentaire:

Dans cette classe, se trouve les entreprises ayant des objectifs éducationnels, de garantir la
formation des futurs cadre...

Ex : les écoles, les centres de formation...

2°) L'utilité de forme :

Ce sont des entreprises industrielles qui à partir des matières premières ou consommables
donnent une forme à des produits.

3°) L'utilité de lieu :

Il s'agit des entreprises qui se déplacent d'un lieu à un autre.

Ex : les entreprises de transport des biens et des personnes, les entreprises de distribution, les
entreprises d'exportation et d'importation...

4°) L'utilité de moment :

Ce sont des entreprises dont l'existence ou l'usage est parfois occasionnelle, de courte durée.

Ex : les entreprises de spectacle, hôtel, restaurant...

1.3. IMPORTANCE SUR LE PLAN ECONOMIQUE, SOCIAL ET DES TRESORS


PUBLIC

1°) Sur le plan économique

L'entreprise est un agent économique qui a pour objectif principal la production des biens et
services qui seront à leurs tours mis sur marché à la disposition des consommateurs. Dans ce
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sens, le rôle de l'entreprise est la satisfaction des besoins du consommateur avec un but lucratif
(la main invisible).

2°) Sur le plan social

Dans cet aspect, l'entreprise est aperçue comme étant un distributeur de revenu c'est-à-dire
qu'elle verse des salaires aux personnels, des dividendes aux actionnaires des impôts à l'Etat,
construit des écoles et centres de santé.

3°) Sur le plan du trésor public

L'entreprise étant un groupement humain revêt une grande importance dans une nation. La
richesse d'un pays est tributaire de l'importance et capacité de ces entreprises.

Ainsi, elles créent et valorisent la richesse d'un pays et interviennent dans la détermination des
agrégats macroéconomique (PIB, PNB, ...) et contribuent au financement du budget de l'Etat par
le paiement de toutes sortes d'impôts auxquels elle est assujettie.

SECTION 2 : ORGANISATION, GESTION ET MESURE DE PERFORMANCE DE


L'ENTREPRISE

a. Cohérence

1°) S'agissant des objectifs stratégiques, une continuité dans les orientations est généralement
nécessaire mais une rupture dans les manières de faire est souvent indispensable pour concrétiser
ces orientations.

2°) Il ne s'agit pas seulement de dire, il faut que les choses se fassent, cela demande de toujours
remettre en question.

3°) Ne jamais oublier que la cohérence est indispensable mais est au service du sens ; et que si
l'on n'est pas capable de s'adapter, la réalité, à sa façon, l'imposera à un moment ou un autre.

objectifs stratégiques, une continuité dans les orientations est généralement nécessaire mais une
rupture dans les manières de faire est souvent indispensable pour concrétiser ces orientations.

2°) Il ne s'agit pas seulement de dire, il faut que les choses se fassent, cela demande de toujours
remettre en question.

3°) Ne jamais oublier que la cohérence est indispensable mais est au service du sens ; et que si
l'on n'est pas capable de s'adapter, la réalité, à sa façon, l'imposera à un moment ou un autre.

b. Confiance
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1°) Il n'y a pas de contribution efficace des collaborateurs sans directive dans la définition des
principaux objectifs, des cadres d'action et des modalités de contrôle.

2°) Il faut donc clairement connaitre et afficher ce que l'on vise

3°) Mais il n'y a pas d'action performante sans initiative possible, sans participation des acteurs,
sans reconnaissance qui y est associée, donc sans confiance réciproque.

c. Compétence

1°) Les situations doivent être maitrisées, les lois, réglementations et procédures respectées. Mais
chacun ne fait bien ce qu'il fait que lorsqu'il le fait comme il le sent. 2°) La compétence
managériale, c'est avant tout un comportement hiérarchique au service des collaborateurs et de
leur performance, non la compromettant.

3°) En fonction de la situation, il est indispensable de savoir laisser chaque personne concernée
contribuer à sa façon.

4°) Les retours d'expérience, les échanges de pratiques et les confrontations de points de dégager
les solutions les plus pertinentes, de toujours évaluer et s'adapter au mieux.

d. Performance

1°) La performance est le niveau des résultats obtenus au regard des objectifs fixés et des moyens
affectés. (Pour être performant il faut fixer des objectifs et des moyens, et cette performance ne
sera constatée que lorsqu'on aura atteint nos objectifs).

2°) La pertinence de la fixation des objectifs et de la définition des moyens est donc en jeu.

3°) Des objectifs insuffisamment élevés peuvent donner l'illusion d'une bonne performance.

Des objectifs trop difficiles à atteindre ou le manque de moyens appropriés peuvent faire croire à
une performance médiocre.

2. GESTION DE L'ENTREPRISE

La gestion est définie comme étant un ensemble des techniques qui s'applique dans les mêmes
conditions et qui donne les mêmes résultats.
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Dans la gestion, il est important d'avoir une administration qui est l'ensemble des règles et des
procédures établies par des situations bien prévues ainsi que des leaderships qui est la capacité
des individus de pouvoir organiser les autres.

Autrement dit, le leadership est celui qui travaille avec beaucoup de performance qui atteint un
bon résultat tout en travaillant avec les autres en ayant un esprit de créativité, de l'imagination. Il
est charismatique, coopératif et il n'impose pas ce qu'il a par contre il entretient avec les autres.

L'ingénieur français Henry Fayol, il est le premier théoricien à s'occuper de problème


d'administration et de commandement en analysant d'une manière particulière, la nature et
fonction d'administration, son ouvrage, administration l'émergence de la gestion : les théories des
organisations industrielles et générales publient en 1916, présente les cinq principes universels
sur lesquels doivent reposes l'administration et le fonctionnement d'une organisation qui sont :

1°) Prévoir et planifier : préparer de manière rationnelle l'avenir ;

2°) Organiser : allouer les ressources et fonctionnement de l'entreprise ;

3°) Commander : tirer les meilleures parties des agents de l'entreprise ;

4°) Coordonner : synchroniser l'ensemble des autres pour garantir l'efficacité 5°) Contrôler :
vérifier que tout se passe conformément au programme autrement dit, il considère qu'un dirigeant
peut obtenir des meilleures performances de son personnel par ses qualités de commandement, il
insiste sur la nécessité de faire évoluer la fonction de direction et les qualités de leadership.

Avant d'analyser la finance, il faut passer par l'administration qui est un mobile qui va nous
conduire d'avoir une bonne qualité de temps, une bonne qualité de ressources humaine et
financière. Partant de l'administration, il faudrait prévenir ce qui arrive dans le futur donc il
faudrait avoir une bonne production de chiffre d'affaire.

3. MESURE DE LA PERFORMANCE DE L'ENTREPRISE

3.1.La performance

La performance peut être définie de plusieurs manières, à cet effet, nous retrouvons plusieurs
interprétations selon les auteurs.

L'auteur KHEMAKHEM explique la notion de performance de la manière suivante : « la


performance est un mot qui n'existe pas en français classique. Il provoque beaucoup de
confusion. La Racine de ce mot est latine, mais c'est l'anglais qui lui a donné sa signification. Les
mots les plus proches de performance sont « performar » en Latin, « to perform » et «
performance » en anglais ». Le rappel de ces mots suffira à préciser le sens donné à la
performance en contrôle de gestion:
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a) Performance signifie: donner entièrement forme à quelque chose. La performance du


personnel d'une organisation consiste à donner forme et réalité au système de normes projeté et
planifier par les dirigeants.

b) To perform signifie: une tâche avec régularité, méthodes et application, l'exécuter, mener à
son accomplissement d'une manière plus convenable plus particulièrement, c'est donner effet à
une obligation, réaliser une promesse, exécuter les clauses d'un contrat ou d'une
commande .Donc, la performance c'est le fait d'atteindre d'une manière pertinente l'objectif fixé.
Autrement dit, c'est la combinaison entre l'efficacité et l'efficient. LORINO a écrit sur ce sujet «
Est performant dans l'entreprise tout ce qui contribue à améliorer le couple valeur/coût c'est-à-
dire à améliorer la création nette de valeur ». La performance de l'entreprise est fondée sur le
couple coût-valeur, dont les deux termes sont indissociables mais fondamentalement distinct. Est
performant dans l'entreprise tout ce qui contribue à améliorer le couple coût/valeur. A contrario
n'est pas forcément performance, ce qui contribue à diminuer le coût ou à augmenter la valeur,
séparément. « La performance d'un centre de productivité (atelier, unité, service, entreprise,
branche, etc.) désigne l'efficacité et la productivité dans laquelle ce centre de responsabilité a
atteint les objectifs qu'il a acceptés »

3.2. Les composantes de la performance

Nous ne pouvons pas parler de la notion de performance dans une entreprise sans pour autant
aborder les notions de l'efficacité et de l'efficience.

1. L'efficacité

Elle est relative à l'utilisation des moyens pour obtenir des résultats donnés dans le cadre des
objectifs fixés. D'une manière générique qui nous convient très largement, « C'est l'aptitude d'une
spécifique à modifier une situation de travail dont le maintien constitue un obstacle »Plus
simplement nous pouvons définir l'efficacité « comme le rapport entre le résultat atteint par un
système et les objectifs visés. De ce fait plus les résultats seront proches des Objectifs visés plus
le système sera efficace. On parlera donc le degré d'efficacité pour caractériser les performances
d'un système »D'une manière plus brève nous pouvons résumer l'efficacité dans la formule
suivante:

Efficacité = Résultat atteints/ Objectifs visés

2. L'efficience

Par efficience, on entend le rapport entre les biens ou les services produits, d'une part et les
ressources utilisées pour les produire, d'autre part. Dans une opération basée sur l'efficience, pour
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un ensemble de ressources utilisées le produit obtenu est maximum, ou encore les moyens
utilisés sont minimaux pour toute qualité et quantité donnée de produits ou de services (c'est-à-
dire que l'efficience correspond à la meilleure gestion possible des moyens, des capacités en
relation avec les résultats).

« C'est le rapport entre l'effort et moyens totaux déployés dans une activité d'une part, et l'utilité
réelle que les gens en tirent sous forme de valeur d'usage d'autre part »

Donc nous pouvons résumer l'efficience dans la formule suivante:

Efficience =Résultats atteints /Moyens mis en oeuvre

3. La pertinence

La notion de pertinence reste très subjective et difficile à mesurer. Toutefois, on pourra admettre
que la pertinence est la conformité des moyens et des actions mis en oeuvre en vue d'atteindre un
objectif donné. Autrement dit, être atteint efficacement et d'une manière efficience l'objectif fixé.

3.3.Le cadre de la performance et les principaux concepts

Dans une approche « gestionnaire » et classique, la performance contient une triple idée :

1°) C'est une action, qui implique une production réelle, donc un processus

2°) Ça peut être un succès, comme attribut de la performance, ce qui induit un jugement, donc de
la subjectivité.

Le management de la performance comprendrait alors les processus, actions et moyens


susceptibles de permettre la rentabilité. Dans une approche classique et traditionnelle, la
performance serait un indicateur de résultat, renvoyant à la notion de rentabilité du capital
investi. Le R.O.I. (return on Investment) constitue l'indicateur le plus connu. Cette approche se
focalise sur le résultat et revient sur l'enchaînement nécessaire allocation / récupération.

Ces deux notions sont également porteuses de sens ; elles représentent un éclairage libéral de la
performance qui pourrait alors être considérée comme une métaphore de l'efficacité et de
l'efficience. Le modèle présente alors une image à la fois simplifiée et pratique (pour
communiquer par exemple) et incantatoire (pour rassembler et remobiliser). Pour résumer cette
approche, un modèle global peut-être présenté, il s'agit du modèle de Gilbert (1980) qui se
décline à travers le triangle de la performance.

Source: A. Mapapa dans analyse des états financiers édité par droit Afrique .com

Le segment entre objectifs et résultats définit l'efficacité et permet de savoir si l'entreprise est
suffisamment efficace pour atteindre ses objectifs.
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Le segment entre résultats et moyens défini l'efficience et permet de savoir si l'entreprise arrive à
atteindre ses objectifs avec moins de coûts et de moyens.

Le segment entre moyens et objectifs désigne la pertinence et permet de savoir si l'entreprise s'est
munie des bons moyens pour atteindre ses objectifs.

Ce système est dit en « boucle courte » et permet une représentation simplifiée de l'approche
rationnelle en accordant une place importante aux notions de base de l'analyse classique
3
1. Les objectifs de la performance: la mesure de la performance des entreprises ne peut
constituer une fin en soi, elle vise en effet une multitude d'objectifs et de buts qui se

Regroupent comme suit:

1°) Développer les produits innovants;

2°) Récompenser les performances individuelles;

3°) Améliorer les processus de fabrication et l'ambiance de travail;

4°) Réduire les coûts de fabrication

5°) Lancer de nouveaux produits et respecter les délais de livraison;

6°) Développer la créativité du personnel

7°) Améliorer le traitement des réclamations

8°) Développer les parts de marché et fidéliser la clientèle;

9°) Renforcer et améliorer la sécurité au travail

10°) Identifier et évaluer les compétences -clés

11°) Anticiper les besoins des clients et améliorer la rentabilité;

12°) Consolider et développer les savoir -faire

SECTION 3: PRESENTATION DU CHAMP D'INVESTIGATION

Dans cette troisième section, il sera question de présenter le milieu dans lequel nous

3
BOISLANDELLE, (H.M) :« gestion des ressources humaine dans la PME », Edition Economica, Paris,1998,
P139.

LEVY-LEBOYER :«la motivation dans l'entreprise modèle et stratégie », Edition des éditions
d'organisation, paris, 2001.P28
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avons mené notre investigation, et cela toujours dans le souci d'une collaboration de notre travail.
En d'autres termes, nous allons essayer de présenter la Brasserie Simba (BRASIMBA) qui nous a
servi de cadre de champ d'investigation pour l'élaboration de notre travail.

1. HISTORIQUE DE LA BRASIMBA, FORME JURIDIQUE, CAPITAL ACTIONNAIRE

1.1. HISTORIQUE DE LA BRASIMBA

La Brasimba est une société par action à responsabilité limitée implantée en République
Démocratique du Congo dans la province du Haut-Katanga, précisément dans la ville de
Lubumbashi sise au croisement de l'avenue Ndjamena et Industrielle au numéro 120, commune
de Kampemba dont se trouve le siège social. Spécialisée dans la production et la distribution
(commercialisation) des boissons alcooliques et gazeuses. Son siège social est établi à
Lubumbashi et peut être transféré en tant autre milieu du pays (RDC), par une simple décision du
conseil d'administration. La Brasimba est représentée par un administrateur délégué général au
niveau de son siège social.

Elle est limitée comme suit :

1) A l'Est par le chemin de fer de la SNCC ;

2) A L'ouest par l'avenue Lumumba ;

3) Au sud par la Gécamines/ Direction de contrôle interne.

La création de la BRASIMBA remonte à 1921. Cette période était bien, celle qui suivit la fin de
la première guerre mondiale et qui a plongé le monde dans une forte crise économique. Les
belges et d'autres Européens installés à cette période au Katanga avaient connu d'énormes
difficultés des communications qui rendaient très aléatoires l'approvisionnement et les
irrégularités avaient été constatées dans les arrivages que ce soit à Matadi, à Boma, ou ceux
provenant de l'Afrique Australe.

Tout est parti d'un groupe des chimistes amateurs qui possédaient des vagues recettes des bières
de ménage qu'ils fabriquaient chez eux au « chaudière ». Ce groupe formé de VANDERMAN,
chef de laboratoire de l'union minière « CHAUDRO » et, ingénieur industriel et formateur du
laboratoire de bactériologie du gouvernement fut incité de procéder aux études de faisabilité de
la production d'une boisson locale plus alcoolisée à Elisabeth ville, actuellement ville de
Lubumbashi. Leurs intéressantes recherches furent patronnées et financées par un comité qui
comprenait le Dr. ALDEJMEE, Dr WALRA EVEN, S SAKIN, V. COUSIN, SCAYEN,
SARRUYS, il a suffi seulement de quelques mois pour qu'on enregistre des résultats très
satisfaisants. Le lundi 24 avril 1922 au cinéma PARTENOU la première réunion à laquelle
furent invités tous ceux qui s'intéressaient à la question. Direction financière de la Brasimba
P a g e | 19

Malheureusement, cette première réaction quoi que nécessaire ne fut pas pourtant satisfaisante
pour répondre à la demande de la population de cette partie de la province.

Secondé par le gouvernement, l'union minière et la Société de chemin de Fer du Congo se


montrent favorables à cette Idée géniale. Le groupe des chercheurs se décida après tout examen
de passer à la construction d'une brasserie pouvant alimenter la province en bières industrielles.

Le cahier des charges fut approuvé par la compagnie financière du Katanga, qui accepta de
patronner le dit projet, c'est ainsi que la brasserie d'Elisabethville fût constituée en société au
capital de 3.500.000FB, 08 décembre 1923, devant Mr SHEYVEN notaire à Bruxelles et autorisé
par TRAYOL en date du 05 Janvier 1924.

Au mois de décembre 1925, la première bière « SIMBA » fut mise en fabrication. Ce jour-là,
l'histoire nous apprend que ce fut une séance de dégustation, sous la conduite du chef de service
commercial de l'époque M.G DESTREE.

Bien qui pouvant atteindre une production maximale de 40.000 bouteilles par mois, les premières
installations étant juste insuffisantes devant une demande de plus en plus croissante, les
responsables furent amenés à agrandir les installations de la brasserie.

Cet agrandissement fut possible grâce aux nombreux appels des fonds destinés à augmenter le
capital en 1927. Ce qui a permis d'atteindre un chiffre de production d'une nouvelle brasserie qui
sera constituée et mise en marche en 1931 à Jadotville actuellement appelé ville de LIKASI dont
le capital fut porté à 14.000.000FB avec la prospérité de 1938 pour pouvoir permettre à cette
société de retrouver sa viabilité commerciale.

Malheureusement, cette situation fut passagère car à la période 1940 était éclatait la seconde
Guerre mondiale au cours de laquelle les techniciens ont connu de nombreux problèmes.Dès la
fin de la deuxième guerre mondiale en 1945, la production se révéla insuffisante devant une
demande de plus en plus accrue. Ce qui a conduit à l'Assemblée de la société de porter et
agrandir les installations.

Après l'accession du pays à l'indépendance, plus exactement le 07 Juillet 1960. La première bière
SIMBA fabriquée à Kolwezi fut lancée sur le marché à partir de 1972, à la suite de la politique
des recours à l'authenticité. La BRASIMBA fut divisée en quatre siège; LIKASI; KOLWEZI;
KAMINA et LUBUMBASHI, où se trouve la direction générale de l'entreprise.

Il est à noter que certains dépôts ont été constitués à Kalemie, KIPUSHI et à Mwene-Ditu.
Actuellement le groupe belge INTERBRENS a cédé la totalité de ses actions à une société
brassicole française appelée « GROUPE CASTEL ».

1.2. FORME JURIDIQUE ET OBJET SOCIAL


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La BRASIMBA est une société par action à responsabilité limité ; S.A.R.L en sigle. Son siège
est situé aux angles des avenues N'Djamena et industrielle, dans la commune de Kampemba,
ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga en RDC, elle est immatriculée au registre de
commerce sous le N0814 et à l'CNSS sous le N° 5/00200.avec comme but d'assurer ses
travailleurs contre les risques maladies ou professionnelles. Elle est une entreprise à caractère
industriel et commercial.

1.3. EVOLUTION

1°) 1925 Ouverture de l'usine à Elisabethville (Lubumbashi)

2°) 1931 Ouverture de l'usine à Jadoville (Likasi)

3°) 1953 lancements à Kamina « fermé après pillage »

4°) 1957 lancements à Kolwezi « fermé après pillage »

5°) 2007 Rachat de deux brasseries dans les deux Kasaï

6°) 2009 Réouverture de Kolwezi

7°) 2012 Ouverture à Béni dans le nord Kivu

1.4. MISSION ET VISION DE LA BRASIMBA

Etant une entreprise industrielle commerciale, La Brasimba a pour mission celle d'assurer une
disponibilité et une qualité constante des produits aux meilleurs prix dans le cadre d'une
distribution rapide, efficace et performante.

Elle a également comme vision d'être leader dans l'industrie et la distribution des boissons
alimentaires au Katanga dans le cadre d'une organisation moderne, efficace et performante.

2. ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE LA BRASIMBA

1.1. Organisation structurelle


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Dans toute entreprise, il est recommandé une certaine organisation, la manière dont les taches et
les responsabilités sont définies et repartie selon les compétences de chacun en vue d'une
évaluation et rendement meilleur du travail.

Nous considérons la BRASIMBA comme un système ou toutes les activités sont centrées au
siège de Lubumbashi et dont les différents services fonctionnent sous la haute responsabilité de
la direction Générale.

1.2. Organisation fonctionnelle

La BRASIMBA est dirigée par un Administrateur General (ADG) secondé par un


Administrateur Adjoint (ADGA) et elle est composée des directions qui sont :

1°) La Direction générale

2°) La Direction du siège d'exploitation

3°) La Direction financière

4°) La Direction technique

5°) La Direction commerciale

6°) La Direction administrative

7°) La Direction Générale

La direction générale constitue la haute hiérarchie de l'organisation, elle supervise et planifie


l'ordonnancement en matière première par le siège. C'est la direction qui coordonne les six
directions ou divisions de l'entreprise.

1) Le Secrétariat Général : C'est l'interlocuteur de la Brasimba vis-à-vis du partenaire étatique et


joue aussi le rôle des consultants pour les directions lors des prises des grandes décisions au sein
de l'entreprise et organise le protocole dans ce service.

2) Les cinq Directions ou Divisions

1°) La Direction financière (DF)

Gérer-en son sein les dépenses qu'engage l'entreprise à l'aide de ses différents départements de
fiscalisés, comptabilité, contrôle de gestion et Audit interne qui vient en appui.

2°) La Direction d'exploitation (DE)

Qui est la direction par laquelle transitent tous les achats via les fournisseurs agréés, c'est-à-dire,
de l'achat de matière premières (malt, sucre, maïs etc.) en passant par les matières premières
consommables (bouteilles, bouchons, étiquettes, contre étiquettes etc...)
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3°) La Direction administrative (DA)

Elle s'occupe de la gestion administrative du siège, fonctionne en étroite collaboration avec la


direction générale (DG). Elle est chargée du recrutement, de la formation et de la sélection du
personnel ; elle regorge dans son sein le service du personnel et des relations publiques.

4°) La Direction technique (DT)

Elle s'occupe de la fabrication et la production de la bière en passant par le contrôle de qualité


mais également de l'entretien de l'usine et du centre d'emballages.

5°) La Direction commerciale et marketing (DCM)

C'est la plaque tournante de l'entreprise, elle est chargée de la commercialisation des produits en
d'autres termes, elle facilite l'écoulement des produits de l'usine.

ORGANIGRAMME DE LA BRASIMBA
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CHAPITRE II: CADRE THEORIQUE

Introduction

Dans ce chapitre, nous parlerons de la notion de la structure financière, allant de sa définition,


ses objectifs, ses déterminants au rôle de la structure financière et les indicateurs de la
performance financière. En fin, nous allons parler au choix de financement entre les fonds propre
et dettes.

SECTION 1 : LES ETATS FINANCIERS ET LA GESTION FINANCIÈRE

1. BILAN

Le bilan ou le patrimoine est la traduction comptable de l'ensemble des ressources d'une


entreprise et de leur emploi. Etabli à un moment donné, il se présente techniquement sous forme
d'un tableau diptyque dont la partie de droite est appelée Passif ou ressources et la partie de
gauche Actif ou emplois. Il existe trois formes de bilan:

1) Bilan comptable et structure financière : un bilan comptable est un document comptable


synthétisant ce qui est possédé par l'entreprise, son actif et ce dont elle dispose comme ressource,
le passif. Ce bilan fait parti des états financiers d'une entreprise au même titre que le compte de
résultat et les annexes. Il est souvent comparé à la photographie du patrimoine d'une entreprise à
la clôture d'un exercice ou à des dates intermédiaires. Il est essentiellement utilisé par les tiers
(banques, clients, actionnaires, administrations), afin de connaitre la valeur de la société et de
s'assurer de sa solvabilité. Il sert également à déterminer le bénéfice imposable et peut être
exploité par un dirigeant afin de piloter des analyses internes.

structure financière du bilan est déterminée par les masses bilantaires dans un bilan simplifié
dans le syscohada ce bilan se présente comme :

Tableau 1 : Modèle simplifié d'un bilan comptable


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2°) Bilan financier: le bilan financier est un document permettant de connaitre ce que l'entreprise
possède (actif) et ce qu'elle doit (passif). Il reprend les informations fournis par un bilan
4
Source: Gérard Kakala notes de cours de comptabilité financière ISS, 2019, P17.
P a g e | 27

comptable en le ré agençant de manière à déterminer la solvabilité de l'entreprise sur le court


terme. La présentation d'un bilan comptable est définie par des imprimés spécifiques composant
la liasse fiscale. Le bilan financier est quant à lui organisé de manière à classer les comptes de
tiers par échéances en fonction du degré de liquidité de l'actif et de l'exigibilité du passif.

Il offre une grille de lecture claire permettant de connaitre la capacité qu'à une entreprise de
régler ses dettes en utilisant ses actifs. Le bilan financier est principalement destiné aux
créanciers et aux futures créancières d'une entreprise.

3°) Le bilan fonctionnel: le bilan fonctionnel est établi à partir du bilan comptable d'une
entreprise. Il en reprend les données brutes en les réorganisant de manière à mettre en avant la
structure financière de l'entreprise. Alors que le bilan comptable met l'accent sur l'actif et le
passif, le bilan fonctionnel s'appuie sur les emplois et les ressources. Il permet de calculer le fond
de roulement de l'entreprise, le besoin en fond de roulement et la trésorerie. Il est à noter que le
bilan fonctionnel est un retraitement dans lequel les emplois et les ressources sont classés par
fonction. Ce retraitement a pour finalité de comprendre d'où proviennent les ressources d'une
entreprise et de déterminer comment elles les utilisent.

Le bilan financier ou fonctionnel est le bilan comptable restructuré pour permettre d'effectuer un
diagnostic financier.

1) L'analyse fonctionnelle du bilan

Le bilan fonctionnel a pour objet de mettre en évidence l'équilibre financier de l'entreprise. Il


s'analyse en vertu de la règle d'or de l'analyse financière : un équilibre minimum doit être
respecté entre la durée d'un emploi et la durée de la ressource qui le finance. L'analyse
fonctionnelle du PCG permet d'élaborer le bilan fonctionnel qui s'établit à partir d'un bilan en
valeurs brutes, avant répartition du résultat et sans écart de conversion. Le bas du bilan est divisé
en trois parties : exploitation, hors exploitation et trésorerie.

2. STRUCTURE FINANCIERE
P a g e | 28

La structure d'une organisation est une somme totale des moyens employés pour diviser le travail
en tâches distinctes et pour ensuite assurer la coordination entre ces tâches »

Ainsi, quand on parle de la structure financière d'une entreprise, on fait allusion à l'ensemble des
ressources qui financent l'entreprise, qu'il s'agisse des capitaux propres, des dettes à long et à
court terme ou des ressources d'exploitation. Cette structure dépend principalement des
contraintes financières liées à la nature de ses activités développées et de ses stratégies prises en
matière d'investissement, exploitation et financement. toute entreprise, différents moyens de
financement lui permettent d'assurer un équilibre entre les éléments composant. Un tel équilibre
est apprécié à travers l'aptitude de l'entreprise à financer ses emplois stables par ses ressources
stables.

décision de financement est l'une des principales règles financières de l'entreprise. Avoir une
structure du capital adéquate peut améliorer la performance de l'organisation et par conséquent,
créer de la valeur. La théorie financière a identifié plusieurs objectifs pour la structure à savoir :
la pérennité de l'entreprise, l'accroissement du chiffre d'affaires ou de la part de marché et la
minimisation des coûts. Mais dans les dernières décennies, l'attention a été portée sur l'objectif le
plus fondamental à savoir la maximisation de la richesse des actionnaires et par conséquent, la
création de la valeur.

Pour réaliser alors cet objectif, il était question d'assurer une bonne prise des différentes
décisions financières au sein de l'entreprise telles que: Investir, financer et la distribution de
dividendes. Dans le cadre de la norme de financement, l'entreprise est amenée généralement à
utiliser une combinaison de ressources financières: des fonds propres à l'entreprise, des apports
en capitaux et de l'emprunt lors d'une insuffisance de couverture des dépenses d'investissement.
Elle est amenée ainsi à déterminer la structure financière optimale qui minimise le coût du
capital et maximise la valeur de l'entreprise.

Cependant, la détermination de la valeur d'entreprise n'est plus une simple addition d'éléments
juxtaposés mais elle exprime à la fois le résultat des décisions qui ont été prises et la façon dont
ce résultat est perçu par les intervenants sur le marché financier.

Cette novation dans l'estimation de la valeur de l'entreprise a mis l'accent sur le problème de la
performance de l'entreprise à Travers l'évaluation de la pertinence de la prise.
P a g e | 29

Décisions financières qu'elle doit effectuer. Ces décisions doivent concourir à l'atteinte de
l'objectif fondamental de chaque firme à savoir la maximisation de sa valeur et par conséquent, la
création de valeur. Cette création de valeur peut être déterminée, dans la théorie financière, par
plusieurs indicateurs de mesure.

plus courants sont : le rendement des actifs (ROA), le rendement des investissements (ROI), le
rendement des capitaux propres (ROE), Le bénéfice par action (BPA) et le Price earnings ratio
(PER).

Cependant, plusieurs auteurs, comme Mapapa affirment que ces indicateurs montrent une
insuffisance de mesure et offre une vision limitative. Ils voient aussi qu'aucun moyen de mesure
des performances de l'entreprise n'est exhaustif et bien corrélé avec sa valeur boursière et que ces
mesures assises sur les bénéfices s'attachent, en général, à la gestion du compte de résultat et
négligent le montant et le rythme réel des cash-flows.

pour cette raison que l'intérêt est porté à la nécessité de disposer des nouveaux instruments de
mesure permettant de comprendre le processus de création de richesse des entreprises.

s'agit bien des indicateurs de la création de valeur de marché (Market Value Added) et de la
création de valeur économique (EVA : Economic Value Added).

3. LE COMPTE DE RESULTAT ET LA RENTABILITE

a. Définition

Le compte de résultat regroupe l'ensemble des flux qui sont entrés et sortis de l'entreprise au
cours de l'exercice. C'est un document de synthèse qui permet de déterminer le résultat fiscal de
l'entreprise. Il est établi à la clôture de l'exercice.33Le compte de résultat comptabilise les
charges que l'entreprise doit supporter effectivement et les produits dont elle a bénéficié. Il ne
prend pas en compte l'opération de TVA pour lesquelles l'entreprise n'est qu'un intermédiaire
entre l'Etat et le consommateur final.
6

5
32Henry Mintzberg : Structure et dynamique des organisations. Paris, éd d'organisation, 1982,
p8
6

33 L.HONORE, gestion financière, édition NATHAN, 2001, P36.


P a g e | 30

D'après cette définition le compte de résultat comporte trois sortes de compte selon le
SYSCOHADA appelé comptes de gestions qui sont:

a) Les produits: Sont la partie des résultats des opérations qui se traduit par une entrée d'argent
dans l'entreprise lors de la vente d'une marchandise, l'entreprise reçoit le prix

payé par le client, ce paiement représente un produit. Autrement dit, sont des recettes, revenus ou
gains réalisés par la société sur la période34.

1°) Les produits d’exploitations: le principal poste des produits est le chiffre d'affaire hors taxes.
Il regroupe les produits générés par les opérations purement commerciales (achat pour revendre
sans transformation) rassemblées sous la rubrique marchandises «et les produits résultant
d'opérations industrielles (vente après transformation) rassemblés sous la rubrique « production
vendue ». Ceux-ci comprennent également.

1°) Les reprises sur provisions et les transferts de charges.

2°) Les produits résultants d'opérations faites en commun avec d'autres sociétés; quotes-parts de
résultat sur opérations faites en commun.

2) Les produits financiers: sont les intérêts provenant des placements financiers réalisés (Produits
des participations, produit d'autres VMP et créances de l'actif immobilisé, autres intérêts et
produits assimilés) et les produits provenant d'opérations financières ponctuelles (reprises sur
provisions et transferts mobilières de placement)

3) Les produits exceptionnels: il s'agit des produits qui proviennent d'opérations non répétitives
et qui ne sont pas liés directement à l'activité normale de l'entreprise.

On distingue les produits exceptionnels sur opération de gestion, sur opération en capital et les
reprises et transferts de charges.
P a g e | 31

b. Les charges

Les charges sont des diminutions d'avantages économique au cours de l'exercice sous forme de
sorties ou de diminutions d'actifs, ou de survenance de passifs qui ont pour résultat de diminuer
les capitaux propres. Autrement que par des distributions aux participants aux capitaux
propres35.

Les charges se répartissent en trois rubriques principales: a. Les charges d'exploitation

Sont constitués des dépenses ou frais se rapportant à l'exploitation normal et courante de


l'exercice. Elles comprennent notamment les consommations de marchandises, à matières

36 « Il s'agit des excédents de trésorerie temporaire dont l'entreprise veut optimiser le rendement
en l'absence d'un emploi immédiat dans l'exploitation. Par ailleurs, doivent être prise en
considération les valeurs mobilières de
7

et fourniture et les frais. Les frais représentent des donnés versées ou à verser à des tiers en
contre partie des prestations effectuées ou des services rendus par des tiers.

b. Les charges financières: elles sont de trois types.

1°) Les intérêts et charges assimilées: ces charges dépendent de la politique financière de
l'entreprise. Elles sont déterminées par la manière dont l'entreprise organise le financement de
ses structures et de son activité

2°) Les dotations : dotations aux amortissements des primes de rembourrement des obligations,
dotations aux provisions pour dépréciation des titres, pour risques et charges financières.

7
34 Christophe Thiberge, Analyse financière, paris, 2005, P9.

35 Tardait Ali, Maitrise du système comptable financier, 1 ère édition, Alger, 2009, P81.
P a g e | 32

3°) Les autres charges financières: différences négatives de charges et charges nette sur cessions
des valeurs mobilières de placement.

c. Les charges exceptionnelles: il s'agit des charges qui proviennent d'opérations non répétitives
et qui ne sont pas liées directement à l'activité normale de l'entreprise.

4. LE TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

Le Tableau des flux de trésorerie ou cash-flow statement est une technique comptable qui permet
de réconcilier les résultats de l'exercice avec la trésorerie de l'entreprise. L'objectif poursuivi est
triple:

1°) Identifier les facteurs de variation des flux de trésorerie de l'entreprise d'une période
comptable à une autre;

2°) Comprendre la politique d'investissement de l'entreprise en analysant les flux lies aux
opérations d’investissement;

3°) Comprendre la politique de financement de l'entreprise en analysant les flux liés aux
opérations de financement.

Ce faisant, le tableau des flux de trésorerie donne une vision suffisamment claire de la manière
dont les résultats se matérialisent au niveau de la trésorerie. Grâce à cette démarche, les
responsables des entreprises disposent d'un outil indispensable d'aide à la décision et pour la
compréhension des flux de trésorerie et d'aide à la décision.

Les flux sont définis comme tout mouvement engendré par une opération ayant un impact soit
immédiat soit différé sur la trésorerie. Nous entendrons par la trésorerie comptable, les rubriques
du bilan relatif aux valeurs disponible, au placement de trésorerie36 et aux dettes

Financières à court-terme. Le flux trouve son origine dans toutes les opérations liées à la gestion
de l'activité, à la politique d'investissement et la politique de financement.

Basé sur l'analyse dynamique de ces trois composantes, les tableaux de flux donnent des
informations pertinentes sur la capacité de l'entreprise à gérer de la trésorerie et sur l'utilisation
qu'elle en fait au cours d'un exercice. De par l'importance, de renseignement qu'il fournit, le
P a g e | 33

tableau de flux trésorerie est outil d'efficace de la gestion opérationnelle (cycle d'exploitation) et
d'analyse stratégique (politique d'investissement et de financement) de l'entreprise. Enfin, ce
tableau constitue un outil efficace d'aide à la décision dans la mesure ou le résultat issu de cette
analyse explique d'une part, le comportement financier de chaque produit de l'entreprise ou
segment du groupe et d'autre part donne une indication sur leurs chances de réussir ou sur le
risque de leur disparition future.

L'établissement du tableau de flux de trésorerie d'un exercice nécessite que l'on dispose des
documents historiques, c'est-à-dire les bilans des dernières années au moins du compte de
résultat de l'exercice concerné. Ce tableau (cash-flow statement) peut être établi aussi dans une
approche prévisionnelle. Dans le tableau qui suit, il est représenté un model simplifié du tableau
de flux de trésorerie adapté au référentiel comptable OHADA.

Tableau 2 : Modèle simplifié de tableau de flux de trésorerie (cash-flow statement) méthode


indirecte

SECTION 2 : LA TECHNIQUE D'ANALYSE FINANCIERE ET GESTION

3. DEFINITION ET IMPORTANCE POUR LA GESTION

2.1. Définition
P a g e | 34

L'analyse financière est une étude évaluant la situation financière d'une entreprise a un moment
définit. Elle est réalisée à partir des documents comptables et d'un ensemble des données
économiques et financières ressentes liées tend à l'entreprise qu'à son secteur d'activité. En
étudiant la politique d'investissement, la politique de financement et les richesses créées par
l'entreprise, elle permet de juger de sa rentabilité.

En faisant parler les chiffres, cette technique peut être exploitée à des différents niveaux, les
repreneurs potentiels, banquiers, salariés, collaborateurs et fournisseurs y trouvent des
informations cruciales permettant d'appréhender la solidité ou l'endettement de l'entreprise, sa
pérennité et ses performances, ou encore ses perspectives de développement.37

1.2. Importance pour la gestion

En tant qu'outil de la gestion financière, l'analyse financière est fondée sur une vision

Purement technique basée sur l'analyse ou l'interprétation des résultats portant sur la lecture des
documents comptables et financiers. Elle fournit toutes les informations nécessaires pour
préserver l'équilibre financier de l'entreprise tant à long qu'à court terme et prendre les décisions
qui influencent les valeurs de l'actif et du passif, les résultats et la valeur de l'entreprise.

L'analyse financière a pour objet de collecter et d'interpréter des informations permettant de


porter un jugement sur la situation économique et financière de l'entreprise et son évolution. Elle
consiste en un ensemble de concepts, de méthodes et d'instruments qui permettent de traiter des
informations comptables et d'autres informations de gestion afin de porter une appréciation sur
les risques présents, passés.

4. METHODE VISUELLE D'ANALYSE FINANCIERE OU METHODE DU FR

2.1.Le FR et le BFR

La méthode visuelle est basée sur l'étude du FR. 1°) Le fond de roulement net global (FRNG)

8
37 AUGUSTIN Mapapa, Op cit, P71.
P a g e | 35

- Définition: c'est l'excédent du capital permanant sur les actifs fixe, et autrement c'est l'excédent
des ressources à long terme destiné à couvrir les emplois à court terme.

Formule du FRNG = ressources stables - actif immobilisé

a. TYPES DE FONDS DE ROULEMENT

Nous distinguons quatre types de fonds de roulement:

1°) Le fonds de roulement net 2°) Le fonds de roulement propre 3°) Le fonds de roulement
étranger 4°) Le fonds de roulement brut

Ce fonds de roulement net ou financier ou permanent désigne de la partie qui existe après
financement de capitaux permanents sur les actifs fixes. Il est obtenu à partir des formules
suivantes:

 Par le haut du bilan : FRN = CP-AF


 Par le bas du bilan : FRN = AC-DCT

Avec CP : capitaux permanents ; AF : actif fixe ; AC : actif circulant et DCT : dettes à court
terme.

2°) Le Fonds de Roulement Propre

Le fonds de roulement propre est la différence entre les capitaux propres de l'entreprise et les
actifs immobilisés. Autrement dit il résulte du fonds de roulement net déduit des dettes
financières.

Formules: FRP = C Propres - Actifs immobilisés

3°) Le Fonds de Roulement Etrangers

Le fonds de roulement étranger correspond aux dettes financières de l'entreprise.

Formules: FRE = FRN-FRP

3°) Le Fonds de Roulement Brut

Le fonds de roulement brut ou économique correspond aux actifs circulants.

Formules: FRB = STOCKS + VALEURS REALISABLES + VALEURS DISPONIBLES


P a g e | 36

3. LES TROIS CAS D'EQUILIBRE

Le fond de roulement détermine trois cas d'équilibre à savoir, l'équilibre financier minimum,
l'équilibre positif et l'équilibre négatif ou déséquilibre.

Le fonds de roulement net global (FRNG) correspond au solde de la partie stable à long terme.
Lorsque les ressources sont excédentaires, le FRNG est positif ; lorsque les emplois sont plus
élevés, le FRNG est négatif. Le bilan étant par définition équilibré, on peut vérifier ce calcul par
le solde de la partie à court terme. Lorsque le FRNG est positif, il constitue un surplus de
ressources stables qui peut être utilisé pour couvrir une partie des besoins de financement liés à
l'exploitation. L'entreprise a besoin de financer son cycle d'exploitation du fait des décalages
dans le temps entre le moment où l'entreprise paie ce qu'elle achète et le moment où l'entreprise
récupère l'argent de ses ventes. Lorsque l'entreprise accorde des délais de paiement à ses clients,
elle doit avancer l'argent nécessaire pour produire afin de payer les matières premières, les
salariés et les autres charges.

SECTION 3 : NOTIONS DE RENTABILITE

3.1 DEFINITION ET SORTES


P a g e | 37

La finalité de toute entreprise réside dans la réalisation des bénéfices

1.1. Définition

La rentabilité est la capacité de l'entreprise à maintenir et à rémunérer les capitaux mis à sa


disposition de façon permanant. Toute action économique a pour objectif d'obtenir des résultats à
partir des moyens mis en oeuvre par l'entreprise. Une action est jugée rentable lorsque les
résultats réalisés sont supérieurs aux moyens, c'est-à-dire s'il y'a création d'un surplus monétaire.

La notion de rentabilité est liée à celle de bénéfices et, d'une manière générale, on peut définir la
rentabilité d'une entreprise comme son aptitude à produire un bénéfice. La rentabilité d'une
entreprise s'apprécier donc en comparant un résultat et la valeur des moyens mis en oeuvre pour
l'obtenir.

1.2. Sortes

1°) La rentabilité commerciale

Il permet d'apprécier le dynamisme et l'efficacité de l'activité commerciale c'est-à-dire


l'exploitation d'où cette autre appellation de la rentabilité d'exploitation

2°) La rentabilité économique

Elle a trait à la politique de prix de l'entreprise et la marge brute qu'elle prélève sur le prix de
revient des produits vendus. On considère généralement le ratio :

Les facteurs de la rentabilité économiques ont :

1°) le résultat (d'où de la rentabilité d'exploitation)

2°) De l'actif (plus il est important, mais la réserve

La rentabilité économique dépend de la rentabilité commerciale et de l'importance des capitaux


investis (total actif).

3°) La rentabilité financière

La rentabilité financière est le rapport entre le résultat dégagé pour l'actionnaire (le résultat net)
et l'investissement de l'actionnaire (les capitaux propres). Exprime la rentabilité pour
P a g e | 38

l'actionnaire de son investissement dans la société. Contrairement à la rentabilité économique, la


rentabilité financière dépend du niveau d'endettement, par le biais de l'effet de levier. Elle est
estimée par le taux de rémunération des capitaux investis par les propriétaires de l'entreprise.45

On considère aussi le ratio suivant


9

capitaux propres * 100

Si la rentabilité financière est supérieure à la rentabilité économique, alors nous disons que
l'entreprise bénéficie d'un effet de levier.

9
43 K. CHIHA, finance d'entreprise, op.cit., P41.

44 J-Y. EGLEM.A.PHILIPS.C.et C. RAULET, op.cit., P159.

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