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0. INTRODUCTION
0.1. Problématique

Depuis plusieurs années, l’économie congolaise dans son ensemble


a été marquée par des évènements majeurs qui n’ont pas épargnés les entreprises
quelle qu’en soit leur taille.

Alors que les grandes entreprises du secteur moderne ont été


lourdement affectées par cette situation de marasme multiforme dans les
économies mondiales, de nombreux pays prennent de plus en plus conscience de
l’importance décisive de petites et moyennes entreprises (PME en sigle) sur le
développement et la réalisation des objectifs fondamentaux de l’économie.

Selon le rapport de programme des nations unies pour le


développement, la République Démocratique du Congo est classée parmi les
pays en voie de développement c’est-à-dire que sa population vit en dessous de
standard international, les 73% de sa population vivent dans la misère, c’est
ainsi que le pays se bat pour accéder à un meilleur développement économique
et social.

En effet, après la crise financière mondiale qui a eu lieu en 2008-


2009 on a découvert l’importance de PME qui est vu surtout dans la croissance
économique et l’augmentation du nombre d’emploi crée.

Par conséquent, le soutient au PME est l’une de priorité de la


commission Européenne pour la croissance économique, la création d’emploi et
la cohésion économique et social. Le PME joue un rôle important dans
l’économie de l’Union Européenne. Outre celle-ci, elle est considérée comme un
outil important dans la réalisation de la stratégie de Lisbone.

L’importance du secteur de petites et moyennes entreprises est bien


reconnue dans le monde entier en raison de sa contribution significative à la
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réalisation des divers objectifs socio-économiques tels qu’une croissance plus


élevée d’emploi, de la production, de la promotion des exportations et la
promotion de l’entrepreneuriat.

Des études récentes montrent que les petites et moyennes


entreprises contribuent à plus de 55% du PIB et à plus de 65% de l’emploi total
dans les pays à revenu élevé. Les petites et moyennes entreprises et entreprises
informelles représente plus de 60% du PIB et plus de 70% d’emploi total dans
les pays à faible revenu, alors qu’elles contribuent à plus de 95% d’emploi total
en à environ 70% du PIB dans les pays à revenu intermédiaire.

Des études Européennes insistent sur le rôle primordial de petites et


moyennes entreprises dans le processus d’innovation. C’est ainsi que
BOSSEKO W, (2001) estime qu’aux États-Unis, 40% d’innovation des produits
proviennent des petites firmes.

En RDC, c’est au cours des années 1970 que ces activités on


enregistrés un développement très spectaculaire, leur expansion fait suite aux
désengagements des installations politiques à offrir le bien-être collectif ; la
désintégration de structure de transport public ce qui entrainant l’effondrement
les activités du secteur informel.

La baisse de moyens d’action de l’Etat, la mauvaise gestion des


entreprises publiques, qui leur état de quasi-faillite continuent à entretenir un
personnel pléthorique et mal payé, l’absence de politique d’incitation aux
investissements, ont durement affecté le marché du travail et le revenu de la
population congolaise.

En effet, pour répondre à la persistance de la crise économique


congolaise, les populations paupérisées livrées à elles-mêmes, ont appris à se
prendre en charge, en recherchant pareillement d’autres sources de revenus
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supplémentaires par l’invention d’activités indépendantes, en vue de suppléer à


l’insuffisance du revenu formel.

Suite à ces désengagements et désintégrations, quelques problèmes


clairement identifiés sont : le chômage, la précarité des salaires ce qui a pousser
des nombreuses personnes à créer des moyens de subsistances. La création de
ces PME est sans doute un signe de vitalité du peuple congolais et sa capacité de
s’adapter aux situations nouvelles et contribuent aussi largement à dégager
certaines situations de pauvreté que connait le plus entrainant le développement
rural, l’intégration économique et la consolidation de classe moyenne ainsi que
la création d’emploi.

Pourtant, sur l’étude statistique de création et de la disparition des


entreprises, on constate que les PME connaissent le taux de mortalité élevé que
les grandes entreprises.

C’est ainsi que BOSSEKO W (2001), estime que 80% des PME
nouvellement créées meurent dans cinq ans qui suivent.

En effet, en République Démocratique du Congo en général et dans


la commune de Mont-Ngafula en particulier, l’on constate dans les moindres
coins une petite entreprise par-ci, une cabine téléphonique, une boutique par-là.
Mais une fois nées, ces petites et moyennes entreprises ne croissent pas, d’autres
disparaissent aussitôt crées d’où la raison fondamentale de notre étude qui
cherche à identifier les facteurs de contre-performance de ces petites et
moyennes entreprises, et, comme gestionnaire en formation, de leurs proposés
une piste de solution pour la performance de celles-ci.

De ce fait, au cours de ce travail, nous nous proposons de répondre


aux questions suivantes :
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1. Quelles sont facteurs de contre-performance des PME dans la commune


de Mont-Ngafula ?
2. Quel est l’impact de ces PME dans cette commune ?
0.2. Hypothèses

Selon le dictionnaire français, les hypothèses sont considérées


comme des réponses provisoires aux questions posées par un chercheur.

De notre part, l’hypothèse est une proposition à partir de laquelle on


raisonne pour résoudre un problème, pour démontrer un théorème.

Cela étant, par rapport à notre problématique, nous avons formulés


les hypothèses suivantes :

1. Les PME seraient confrontées à des facteurs de contre-performance


d’ordre économique, social et administratif qui ne leurs permettent
d’atteindre leurs objectifs.
2. Les PME œuvrant dans la commune de Mont-Ngafula auraient un impact
visible comme moyen de subsistance et de lutte contre la pauvreté.

0.3. Objectifs

Eu égard de ce qui précède, notre démarche consistera à recueillir


les informations auprès des habitants de la commune de Mont-Ngafula sur les
difficultés qu’ils contractent pour la performance de leurs petites et moyennes
entreprises créées.

0.4. Choix et intérêt du sujet

Pour le chercheur en général, le gestionnaire des entreprises en


particulier, cette étude s’avère d’une importance, étant donné l’importance
constatée de PME et de leur rôle dans le développement d’un pays et le progrès
de la population afin de se prendre en charge ; nous avons voulu dans le cadre de
cette étude identifier les facteurs de contre-performances auxquelles sont
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confrontées les PME fonctionnant dans la commune de Mont-Ngafula. Ce qui


nous permettrait de proposer des pistes de solutions qui pourront permettre à ces
PME à se développer.

0.5. Méthode de recherche

Lors de l’élaboration de tout travail scientifique, il y a toujours une


méthode à suivre. Celle-ci est l’ensemble d’opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à établir les vérités qu’elle poursuit.

De ce fait, pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés
et vérifier les hypothèses de notre étude, nous avons opté pour la méthode
d’enquête appuyée par la technique documentaire et le questionnaire pour
recueillir les données.

0.6. Délimitation du sujet

Notre étude est limitée dans le temps et dans l’espace.

Du point de de vu temporel, elle couvre la période de 2020-2021.


Du point de vu spatial, la commune de Mont-Ngafula constitue le cadre
physique la présente étude.

0.7. Canevas du travail

Hormis l’introduction et la conclusion, le présent travail se


subdivise en trois chapitres reparti comme suit :

- Chapitre premier : Considérations théoriques


- Chapitre deuxième : Cadre méthodologique
- Chapitre troisième : Présentation, analyse et interprétation des résultats

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