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Sous le thème :
MOHAMED TAJER
ABDELLAH SUISS
FSJES- Meknès
Année Universitaire 2020 - 2021
Remerciement
En préambule à ce mémoire nous remerciant ALLAH qui nous aide et nous donne la
patience et le courage durant ces langues années d’étude.
Nous souhaitant adresser nos remerciements les plus sincères aux personnes qui
nous ont apporté leur aide et qui ont contribué à l’élaboration de ce mémoire ainsi
qu’à la réussite de cette formidable année universitaire.
Nous tenant à remercier sincèrement Monsieur Mohamed ZEAMARI qui est tant que
Directeurs de mémoire, a toujours montrés à l’écoute et très disponible tout au long
de la réalisation de ce mémoire, ainsi pour l’inspiration, l’aide et le temps qu’il a bien
voulu nous consacrer et sans qui ce mémoire n’aurait jamais vu le jour.
On n’oublie pas nos parents pour leur contribution, leur soutien et leur patience.
Enfin, nous adressons nos plus sincères remerciements à tous nos proches et amis,
qui nous ont toujours encouragés au cours de la réalisation de ce mémoire.
2
Sommaire
I. Définition ............................................................................................................................................. 13
I. Méthodologie de travail....................................................................................................................... 31
3
INTRODUCTION GENERAL
Bien que l’importance des PME tant au niveau social qu’au niveau économique soit
indéniable, ce type d’entreprise recevait pas toute l’attention qu’il mériterait de la part des
chercheurs en management.
La plupart des études et recherches économiques mettent l’accent sur l’importance des
PME et le fait qu’elles constituent un facteur de croissance économiques très important.
Dans toutes les économies, les petites et moyennes entreprises (PME) représentent la
plus grande part des entreprises et une part énorme en termes de création d'emploi.
Cependant, le rôle joué par des PME est contraint par un financement insuffisant et un style
management inadapté. Les gouvernements ont de plus en plus attribués des rôles économiques
principaux à de telles entreprises et à l’amélioration de leur compétitivité. Le cas marocain ne
fait pas l’exception. Plusieurs organismes ont été dédiés à l’accompagnement des PME sur
tous les plans et plusieurs programmes ont été mis en œuvre, mais les résultats attendus sont
loin d’être atteints.
En outre, les PME marocaines se trouvent face à l’incapacité de trouver des sources de
financement assez suffisantes pour le développement de leurs compétitivités surtout dans un
environnement caractérisé par l’avènement de nouveaux acteurs nationaux et internationaux
d’où la nécessité de diversifier les modes de financement afin de renforcer les investissements
et la productivité de l’entreprise.
Le choix des projets d'investissement et des modalités de leur financement doit répondre
aux exigences de la rentabilité, de la solvabilité et de l'équilibre financière. Il doit également
prendre en considération les comptes les contraintes externes liés à l'environnement
économique au niveau de développement des marchés financiers, à la disponibilité et au coût
des instruments de financement et à la considération d'ordre juridique et fiscal.
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Parmi les modalités de financement, laquelle est la plus adaptés à la
situation des PME marocaines ?
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CHAPITRE 1 : LES ROLES DE FINANCEMENT DANS
L’ACTIVITE DES PME.
Introduction
Les entreprises visent à plusieurs objectifs et parme ces objectifs on trouve les objectifs
économiques en cherchent à dégager un bénéfice pour assurer son développement est en
trouve encore des objectifs sociaux vis-à-vis de la société les entreprises doivent améliorer
leurs activités et améliorer les conditions de travail salariés pour réduire le chômage et
augmenter la productivité…
Actuellement le type des entreprises qui occupe une place importante dans notre pays
sont les petits est moyen entreprises qui constituent dans nos jours une composante essentielle
et un facteur fondamental dans la croissance et le développement économique et sociale de
notre pays en représentant plus de 95% de tissu économique selon les statistiques de la
confédération marocaines de la pme.
Il n'est pas facile de définir la PME qui se rapporte à la fois à une notion économique et
à une notion de structure, et d'organisation. Sur le plan économique, la petite entreprise
marocaine se caractérise par son incapacité à exercer une influence significative sur son
marché. Sur le plan de la structure, elle est marquée par la prépondérance de la personnalité
de l'entrepreneur « propriétaire gérant ».
Plusieurs définitions des PME ont été proposées, mais toute tentative de définition
générale a été abandonnée et une définition basée sur les données spécifiques de chaque pays /
région est préférée.
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Les critères quantitatifs : ils sont nombreux et portent sur les différents éléments
constitutifs de l'activité de l'entreprise. Il s'agit de l'effectif, du chiffre d'affaires,
de la valeur ajoutée, du capital social, de l'implantation et du marché. D'autre part,
Des critères qualitatifs : qui sont utilisés non seulement pour compléter les
premiers, mais aussi pour donner une idée précise de la PME, puisqu'ils
renseignent sur sa structure interne, son organisation et ses méthodes de gestion.
La PMI est généralement considérée comme composante des PME, il est souvent
difficile de les différencier.
Selon l'article premier de la charte, on entend par PME : « toute entreprise gérée et/ou
administrée directement par les personnes physiques qui en sont les propriétaires,
copropriétaires ou actionnaires, et qui n'est pas détenue à plus de 25% du capital ou des droits
de vote par une entreprise ou conjointement par plusieurs entreprises ne correspondant pas à
la définition de la PME ».
Les PME constituent un véritable pôle de développement dans tous les pays du monde,
Industriel ou en voie de développement. Elles jouent un rôle important dans tous les
domaines, en particulier dans la restructuration de l’économie, la lutte contre la pauvreté, son
importance sur le marché ainsi que dans l’absorption du chômage et du sous-emploi. Or, sous
la contrainte de la mondialisation, ce rôle est limité par plusieurs difficultés et problèmes que
ces PME connaissent.
1
selon la charte de 2002 : Charte de la PME/PMI DE 2002Dahir n° 1-02-188 du 12 joumada I 1423 (23 juillet
2002) B.O n°5036 du 15/09/2002
9 Synthèse : Direction de la politique économique générale « les PME au Maroc éclairage et propositions »
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2.1. Responsabilité sociale de l’entreprise :
Les PME ont une place importante dans la relation avec les grandes entreprises car elles
possèdent les potentialités nécessaires. En effet, dans la structuration et l’activité des grandes
entreprises, elles prennent le rôle de fournisseur de biens et services et de sous-traitant dû à
leur meilleure connaissance du milieu des produits et des emplois locaux. Donc la relation
entre grande entreprise et PME constitue un des éléments structurels les plus importants du
système productif. En compagnie des grandes entreprises, les PME sont capables de survivre
et de croitre, non pas en sa concurrence directe mais dans une complémentarité qui sera une
source de grande efficacité industrielle et de meilleure allocation des ressources. L’expansion
des PME est donc largement liée à une orientation des grandes entreprises, il y a des liens de
solidarité plus que de concurrence qui ne sont pas instauré entre grandes entreprises et PME.
De plus, les grandes entreprises n’arrivent pas à satisfaire tous les besoins, or les PME ont des
atouts dans certain domaine d’activité, notamment elles sont proche des clients et cela permet
un échange d’information et une meilleure adaptation au besoin. La souplesse de leur
fonctionnement leur permet aussi de personnaliser leur prestation.
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D’abord, les PME peuvent offrir une quantité considérable de biens et services au
gouvernement. De plus les PME jouent un rôle essentiel dans l’économie car leur succès a
une incidence sur la santé de l’économie et de la société à travers la création d’emploi, la
croissance économique et l’innovation. Au Canada, par exemple, elles représentent environ
43% de la valeur des achats du gouvernement et 60% de la totalité des emplois dans
l’économie.
Plusieurs études ont démontré qu’une PME ne recherche pas forcément la croissance et
se contente le plus souvent d’une certaine taille à partir de laquelle elle ne va pas ambitionner
d’accroître. Le dirigeant joue un rôle central dans une PME. Ceci constitue une spécificité
envers leur logique financière. Les fonctions de propriété et celles de décision et de contrôle
sont confondues. La politique de financement se trouve alors influencé par la difficulté de
séparer entre ces fonctions stratégiques qui sont concentrées entre les mains du même acteur
qui est le dirigeant.
Les caractéristiques des petites firmes ainsi que celles de leurs propriétaires produisent
des contraintes sur la gestion et sur les ressources financières de cette catégorie d’entreprises.
Bien que les PME puissent être différentes les unes des autres, elles partagent de nombreuses
caractéristiques qui les différencient profondément des grandes entreprises.
- Propriété multiple
Il n'est pas vraiment surprenant que les propriétaires de la PME réussissent à utiliser
leur expertise et leurs fonds pour aider ou investir dans d'autres entreprises. Si la propriété de
plusieurs entreprises a été négligée par les chercheurs, il être peut suggérer que l'unité
d'analyse dans la recherche des PME soit l'individu plutôt que l'entreprise. Un phénomène
connexe de la propriété multiple est « l'entrepreneur en série » : il démarre une entreprise, la
développe, la vend et recommence de nouveau.
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- Motivation des petites entreprises et de leurs propriétaires
- Forme juridique
La plupart des PME sont des entreprises individuelles. Du point de vue économique, la
forme juridique a peu d'importance et dépendra en grande partie des considérations fiscales
contrairement aux grandes entreprises où la capacité de recueillir des capitaux et d'autres
considérations peuvent être plus importantes.
- Productivité et rentabilité
Il y a eu un certain temps un débat sur l'efficacité relative des PME et des grandes
entreprises. La production par personne employée est généralement corrélée positivement à la
taille de l'entreprise: en général, plus l'entreprise est grande, plus la valeur ajoutée par
employé est élevée. La productivité du travail est plus élevée dans les grandes entreprises
parce qu'elles sont plus exigeantes en capital que les petites entreprises.
La rémunération des salariés des petites et moyennes entreprises est inférieure à celle
des grandes entreprises. La raison pour laquelle les gains sont inférieurs dans les petites
entreprises est généralement que la productivité du travail est plus faible par rapport aux
grandes entreprises, ce qui précède un point déjà établi ci-dessus par rapport aux
comparaisons de rentabilité.
- Risque et survie
Les petites entreprises sont particulièrement vulnérables au cours des trois premières
années suivant le démarrage de leurs activités. Cependant, avec le temps, il semble y avoir
une différence dans le rapport entre «naissance» et de «décès» régions, peut-être même entre
les pays. La croissance, voire la survie des PME sont entravées par une panoplie de
difficultés, dont la plus apparente est liée aux problèmes de financement.
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- Exportations et internationalisation
La majorité des PME sont locales dans leurs opérations et sont enracinées dans les
communautés territoriales. Les petites entreprises contribuent également indirectement aux
exportations en fournissant des biens (y compris des composants) et des services aux grands
exportateurs directs.
1.1. La flexibilité :
1.2. L'efficacité
Etant donné que les charges de structures sont plus faibles dans ce type d'entreprise.
Les PME vont obtenir par conséquent un coût de revient plus faible que celui des grandes
firmes. De ce fait elles peuvent aisément maîtriser l'ensemble des données de leur
environnement.
Les PME leur permettent de gérer les personnes de manière plus efficace et
économique: plus efficace car cela apporte généralement une grande flexibilité en termes
d'utilisation de la main-d'œuvre et de flexibilité ; plus économique car la main-d'œuvre est
généralement de qualité inférieure Et il n'y a pas de tendance à être très syndiqué, ce qui tend
à réduire les coûts de main-d’œuvre.
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2. les faiblesses des PME :
Indépendamment des faiblesses tiennent au fait que les grandes entreprises disposent
d’avantage de compétitivité et bénéficient des économies d’échelles, les PME ont à faire face
à des faiblesses spécifiques que l’on peut regrouper auteur des points suivants :
Leur financement est plus difficile (capacité d'autofinancement plus faible ; accès limité
aux marchés financiers ; coût plus élevé du crédit bancaire ; souci de préserver l'autonomie
de gestion dans les entreprises familiales, crédit inter-entreprises défavorable).
Bien qu'il y ait eu des améliorations significatives ces dernières années, les fonctions
commerciales des PME ont émergé et présentent encore des lacunes persistantes. Un certain
nombre de petites et moyennes entreprises ont une compréhension insuffisante des marchés
existants ou potentiels, des plans insuffisants pour des actions commerciales sporadiques et
des efforts trop modestes pour afficher les produits et services à vendre, mais parfois la
qualité est médiocre. Réception pertinente et après -service de vente, et une forte résistance
aux formes modernes de publicité et de médias.
Les méthodes de gestion, l'accès aux informations sur l'environnement, sont souvent
plus modestes que dans les grandes entreprises, faute de moyens et de disponibilité des
dirigeants, parfois complètement accaparés par le fonctionnement « au jour le jour ».
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I. Définition
Le financement est l'action par laquelle un organisme ou une personne privée alloue des
fonds à un tiers dans l'objectif de soutenir un projet. Il peut s'agir d'autofinancement dans le
cadre d'épargnes ou de produits bancaires destinés à assurer un capital. On peut parler de
financement pour un projet d'achat de bien immobilier, pour une création d'entreprise, mais
aussi pour tout projet associatif ou culturel nécessitant une levée de fonds. Des financements
peuvent être accordés par des particuliers, comme dans le cas de fonds de pension privés ou
de mécénat, mais aussi les entreprises et organismes spécialisés. Pour soutenir un projet, on
peut se tourner vers une banque, une société de courtage ou de crédits ou un fonds public.
L'Etat comme les banques ou les fonds publics internationaux sont susceptibles de financer
des projets spécifiques à leur domaine de compétences. Dans le cadre du financement de
projets de développement, ce sont les organismes de bourse qui jouent les intermédiaires.
Par un apport personnel d'un associé ou d'un actionnaire, soit par un emprunt
auprès d'un établissement de crédit ;
Par l'ouverture de son capital sur les marchés ;
la réception d'aides publiques pour les dépenses de recherche et développement
(R&D).
2. À quoi sert un financement ?
La somme collectée peut être utilisée au choix pour acheter une autre société, réaliser un
investissement productif ou couvrir les fonds de roulement. Le financement vient donc en
soutien d'une entreprise, en lui offrant une plus grande autonomie de gestion et en lui
permettant de développer ses affaires lorsqu’elle n'a pas la trésorerie nécessaire pour y
parvenir. Le financement entraîne par ailleurs des activités connexes, comme la couverture
des risques financiers ou l'affacturage.
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II. Le rôle de la finance des PME :
La finance joue un rôle clé dans la compétitivité et la richesse d'un pays. Grâce à des
outils de plus en plus sophistiqués, elle gère les risques et l'allocation de l'épargne. Mais la
multiplication des crises financières incite à remettre en question l'utilité sociale d'une partie
de son développement.
La finance faisait partie du bon fonctionnement d’une société, mais il faut étudier en
profondeur sa responsabilité. La finance permet aux chefs d’entreprise de prendre les bonnes
décisions concernant l’usage des fonds dans des services spécifiques. Ainsi, elle donne les
opportunités et les moyens de développement de l’entreprise. Elle assure la productivité du
capital investi. Grace au facteur financier élaboré, vous pouvez avoir une évaluation sur les
efficacités et des capacités financières d’une firme. Par conséquent, la direction peut formuler
des démarches pour le développement de l’entreprise.
La rentabilité : c’est clair que pour se développer, une entreprise doit être rentable.
Mais ce que l’on oublie souvent, c’est que pour se développer, il faut des investisseurs qui eux
ne s’intéressent qu’à la rentabilité.
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La liquidité : saviez-vous qu’un nombre considérable d’entreprise se retrouve en
redressement judiciaire suite à un problème de trésorerie. Quand les décaissements dépassent
les encaissements, c’est toute l’entreprise qui est déstabilisée. Un conseil : ayez un œil sur
votre trésorerie ou votre BFR.
N'oubliez pas que Petite-Entreprise.net est un portail d'aide dédié aux TPE et PME qui a
vocation à développer des solutions sur mesure pour accompagner les entreprises dans la
gestion de leur entreprise. Nous disposons d'un réseau de conseillers compétents et engagés
dans une démarche qualité, qui sont là pour aider les TPE et PME à faire face à l'avenir.
Conclusion
Les petites et moyennes entreprises (PME) sont primordiales pour le développement de
n’importe quel pays. L'importance des PME dans la croissance globale et la stabilité
d’économique est extrêmement cruciale pour un pays en développement comme le Maroc, où
les PME sont la partie principale des entreprises. Malgré le fait que les PME souffrent de
plusieurs handicaps, la solution du problème de financement au Maroc contribuera sûrement à
booster l'économie de ce pays.
Alors quelles sont les modalités de financement des PME marocaines les plus
importants ?
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CHAPITRE 2: LES MODALITES DE FINANCEMENT
DES PME MAROCAINES
Introduction
Le choix de ces méthodes détermine d'abord la nature des besoins de financement, qui
dépendent de l'orientation stratégique de l'entreprise, de la capacité d'endettement de sa
structure financière et de l'environnement financier dans lequel l'entreprise signe le contrat.
Fournisseur de financement. Ainsi, d'une part, les besoins de financement des petites et
moyennes entreprises sont différents. On constate que les besoins de financement sont liés à
l'investissement, au fonctionnement et à l'innovation. D'autre part, le propriétaire dirigeant
cherche à maintenir la souveraineté de l'entreprise. . Cela restreint le recours à certaines
politiques pour les grandes entreprises telles que l'augmentation de capital et le recours à la
bourse.
Dans le projet entre vos mains, nous présenterons les méthodes théoriques des PME et
leur financement dans une première partie, et mènerons des recherches empiriques dans la
seconde partie. Nous essayons d'analyser les résultats et les recommandations dans « une
enquête ».
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- Maintenir la capacité de production existante en réalisant des investissements de
remplacement (remplacement d'équipements anciens, dépréciés, usés ou obsolètes par des
équipements anciens), ces investissements sont très fréquents.
- Mise en avant sur le capital humain, qui implique des investissements humains et
sociaux, tels que les coûts de formation, les décisions de recrutement des employés et les
coûts d'amélioration des conditions de travail
À cet égard, l'entreprise utilise plus de crédits d'exploitation qu'elle n'en a actuellement
Permet des investissements financièrement équilibrés, tels que:
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- Les crédits accordés à l'entreprise sans contrepartie, à l'actif de créances d'exploitation
(ex : découvert, crédit spot.....).
Ces crédits d'exploitation financent généralement les actifs courants du bilan. Quand ce
ne sont pas La société n'a pas obtenu le financement intégral des conditions de paiement de
ses fournisseurs et de leurs créances Dans diverses situations, et dans le cas où le fonds de
roulement «FR» ne couvre pas ce déficit, en fait, si un financement est nécessaire Si le chiffre
d'affaires est inférieur à FR, l'entreprise pourra se financer sans recourir à des emprunts
bancaires ou Autres formes de financement. Les besoins de financement de fonctionnement
sont également appelés besoins en fonds de roulement "BFR = inventaire + créances
commerciales-dettes commerciales", cependant, les besoins opérationnels peuvent être
résumés comme suit :
1- Les stocks : Pour assurer son fonctionnement normal, toute entreprise doit disposer
d'un inventaire pour faire face à l'une des situations suivantes: Demande du client-inventaire
de produits finis-but de production-matière première-ou cale L'inventaire implique le coût de
l'entreprise, il est donc nécessaire de gérer ces stocks de manière efficace et raisonnable afin
de Limitez les coûts, minimisant ainsi les besoins de financement.
2- les besoins de trésorerie : L'entreprise doit faire face à des dépenses colossales,
telles que les salaires, l'entretien du matériel, les taxes, et divers frais de gestion. Le paiement
de ces frais interférera avec le fonctionnement normal des activités de l'entreprise, en
particulier les petites et moyennes entreprises.
3- la gestion de trésorerie: Par conséquent, il s'avère que cette activité entraîne une
demande d'espèces, en fonction du délai de paiement des frais de paiement et de la réception
du paiement. Enfin, il faut dire: "S'il n'y a pas de ressources financières, l'entreprise ne
produira pas et ne vendra pas. Par conséquent, l'entreprise ne peut survivre que si elle réussit à
mobiliser les ressources nécessaires pour maintenir son cycle d'exploitation et lever des fonds
pour ses opérations."
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Cependant, ces entreprises innovantes trouvent des difficultés énormes en matière de
financement, pour Allégret & Baudry (1996) « les investissements qui ne peuvent faire
l’objet d’une procédure de sécurisation en raison : de leur spécificité et ceux qui ne peuvent er
une contrepartie matérielle rapide, tendent à trouver des conditions de financement plus
difficiles. Au premier chef de ces investissements se trouvent les processus innovants».
Ces difficultés rencontrées par les entrepreneurs dans le processus d'innovation sont
principalement dues à la nature des projets innovants qui sont plus risqués et plus coûteux que
les projets ordinaires. Pour ces raisons, les banques sont prudentes et parfois peu disposées à
fournir des financements, ce qui incite sans doute les entrepreneurs à rechercher d'autres
modes de financement plus adaptés, notamment le capital-risque (Cherif, 1999).
I. Le financement interne :
Le financement interne est l'avant-garde de tout développement international.
Idéalement, le financement externe est un complément. En effet, s'il n'y a pas de financement
interne, les prêteurs externes peuvent refuser toute intervention. De plus, se tourner vers des
tiers (prêteurs, banques, pays, de tels organismes financiers, etc.) présentent des difficultés qui
peuvent être évitées dans le financement interne, comme la lourdeur de la gestion des
documents. L'existence de règles juridiques est parfois coûteuse pour les dirigeants,
notamment au travers des garanties personnelles. De plus, le financement externe ne couvre
pas tous les des Activités de l'entreprise, notamment celles qui présentent les risques les plus
élevés, comme la mise sur le marché de nouveaux produits ou la protection d'inventions ou de
nouveaux procédés. Ainsi, le financement interne reste souvent indispensable.
- Le recours au associe ;
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- Les prélèvements sur le fond de roulement ;
Par financement interne, nous entendrons donc l'ensemble des moyens de financement
qui ne proviennent ni d'un apport nouveau des associés, ni d'un endettement envers des tiers,
mais que l'entreprise trouve en elle-même.»
1. l’autofinancement :
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non décaissables, et forment une épargne qui échappe à l'impôt et à la distribution des
bénéfices. La dotation à carrière durable constitue des ressources disponibles pour le
financement du développement de l'entreprise.
L'arbitrage entre autofinancement et distribution des bénéfices et l'une des questions les
plus controversées en finance. Le renforcement des capitaux propres à travers
l'autofinancement se traduit inévitablement par la réduction de la rémunération allouée aux
actionnaires sous formes de dividendes. L'entreprise doit donc choisir entre l'utilisation de ses
bénéfices pour financer sa croissance et leur distribution aux apporteurs de capitaux.
La question de la distribution des bénéfices ne se pose pas avec la même acuité dans les
entreprises des petites tailles et dans les grandes sociétés.
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En revanche, la question de la distribution des bénéfices revêt une grande importance
dans les grandes sociétés cotées en bourse. Dans ces entreprises, la politique de dividende
peut être une source de conflits entre les actionnaires et les dirigeants. Elle peut également
générer des conflits entre les actionnaires majorités et les actionnaires minoritaires, comme
elle peut avoir un impact important sur l’image de l’entreprise et sur sa valeur.
D’un point de vue General, les dirigeants préfèrent l’autofinancement pour les qualités
qu’il présent et que nous avons exposes précédemment, alors que les actionnaires privilégient
l’obtention d’une rémunération immédiate.
2. le recours au associe :
Le recours aux deniers des associés est un procédé plus courant dans la vie de
l'entreprise. Ce recours se présente sous plusieurs formes, soit lors de la création de
l'entreprise ou lors de l'exploitation. Il prend deux formes essentielles :
L'augmentation du capital.
Les apports en compte courant associés.
2.1. l’augmentation du capital :
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nouvelles, mais se bornent à stabiliser des ressources déjà mises à la disposition de l'entreprise
(l'augmentation du capital par incorporation de réserves et par conversion de dettes).
Pour la souscription en numéraire du capital, les procédures à effectuer sont les mêmes
que les procédures de constitution du capital initial.
Les apports en nature (locaux d'exploitation, machine...) peuvent suppléer d'une façon
appréciable aux apports en numéraire réalisés dans le cadre d'un investissement. S'ils ne
permettent pas le renforcement des liquidités monétaires d'une entreprise, ils lui confèrent en
contrepartie l'avantage d'éviter des décaissements importants.
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L'allégement de la pression exercée sur la trésorerie de l'entreprise et la réduction de ses
besoins de financement immédiats.
2.2. Les apports en compte courant :
Les apports en capital des actionnaires dans les comptes courants de l’entreprise
peuvent être assimilés à des prêts qu’ils accordent à leur propre entreprise. En raison de ses
nombreux avantages juridiques, financiers ou fiscaux, c'est une source de financement
fréquemment utilisée par les PME.
Les entreprises n'accordent en pratique aux apports en comptes qu'une place limitée
dans les ressources de financement d'un investissement et les assortissent généralement d'une
garantie de blocage s'étalant sur la durée du prêt.
Généralement, les PME privilégient le financement interne pour couvrir au moins une
partie de leurs besoins en fonds de roulement ou en équipements. L'avantage de ce type de
fonds est qu'ils peuvent être protégés des malentendus et de la dépendance qui peut naître des
contacts avec d'autres organismes financiers.
En effet, ce n'est qu'ainsi qu'il sera possible de consolider le pouvoir établi au sein de
l'entreprise, permettant aux dirigeants de conserver leur autonomie de décision.
Cependant, il convient de noter que le financement interne est rarement suffisant pour
fournir des fonds pour la croissance des entreprises, et la croissance des entreprises doit se
tourner vers le financement externe ou d'autres modes de financement.
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3. Les cessions d’actif immobilisé et les cessions-bails :
3.1. Les cessions d’actif immobilisé :
En effet, la réduction des immobilisations doit être une méthode systématique, non
seulement parce qu'elle fournit de nouvelles ressources pour s'adapter et répondre aux besoins
du marché, mais aussi pour améliorer sa rentabilité économique et augmenter le taux de
rotation de l'entreprise.
Lorsque le fond de roulement d'une affaire est supérieur à ses besoins d'exploitation
(trésorerie excédentaire), l'entreprise peut en prélever certaines sommes pour réaliser des
investissements supplémentaires.
Ces retraits de fonds doivent être opérés sans préjudice de l'équilibre financier et
n'entraînent pas, notamment, un déficit de trésorerie au-delà de ce qui est raisonnable et
généralement admis à savoir 15 jours à un mois de chiffre d'affaires. Les prélèvements sur
F.D.R qui ne sont pas réalisés de manière raisonnable peuvent engendrer des difficultés
financières et commerciales et amener le banquier à exiger des mesures de redressement.
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Les entreprises résidentielles investissent en général plus qu'elles n'épargnent dans des
agents économiques qui ont besoin de financement
Au Maroc, comme dans tous les pays en développement, les entreprises manquent de
capitaux internes, qu'elles utilisent souvent pour financer des financements externes, c'est-à-
dire - ce qui signifie l'acquisition de terrains et de bâtiments nécessaires pour fonctionner et
former leurs outils.
Le capital étranger est constitué de fonds apportés par des tiers à l'entreprise disposant
de ressources financières excédentaires en contrepartie d'un engagement souvent assorti de
garanties.
Ces capitaux sont variés et hétérogènes quant à leur origine, ils comprennent
essentiellement :
Les banques proposent des emprunts bancaires qui se différencient par les durées, les
modalités de remboursement, les taux d’intérêt, les garanties, les conditions de
remboursement. Ainsi, on distingue généralement deux grandes catégories de crédits
bancaires :
Le crédit à moyen terme sert à financer différents types d'investissements. Il est qualifié
d’une durée comprise entre 2 à 7 ans, quant au crédit à long terme il est d’une durée comprise
entre 7 et 20 ans, et il sert à financer les investissements de longue durée.
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Ce type de crédit permet le financement du haut de bilan des entreprises, il est accordé à
ces dernières après une étude approfondie de la rentabilité du projet d’investissement .En
ajoutant à cela d’autres facteurs comme le niveau d’activité et la situation financière de
l’entreprise, que Adair et FHIMA (2013) ont dénommés les facteurs « endogènes », tandis
qu’ils ajoutent d’autres facteurs exogènes « tels le coût du financement et les garanties
requises par les banques, Les exigences des banques, surtout en matière de garanties,
expliquent en grande partie l’insuffisance des concours octroyés, par rapport aux besoins
exprimés ». BARNETO et GERGENIO (2009) ajoutent que l’octroi de crédit est relatif à « la
capacité de remboursement de l’entreprise et de sa capacité d’endettement. Il dépend
également du risque encouru par les prêteurs, risque évalué par les agences de rating. »
2. Le crédit-bail :
La pratique de crédit-bail au Maroc n'est pas nouvelle, elle est datée depuis 1965 par la
création de la première société de crédit-bail : Maroc Leasing, puis cette pratique commence à
s'étendre pour atteindre un nombre de 9 sociétés avec un total des bilans de 11.2 milliards de
dirhams, parmi ces sociétés on trouve à titre d'exemple :
BMCI-Leasing
Compagnie marocaine de location d'équipements "Maroc-Leasing"
DIAC-Leasing
Société générale de Leasing du Maroc "SOGELEASE Maroc"
Société Maghrébine de Crédit-bail (Leasing) "MAGHREBAIL"
T’issir Bail
Union Bail
WAFABAIL.
La particularité des sociétés de crédit-bail marocaines est qu'elles sont toutes issues
d'une banque ou d'un groupe de banques. En plus des banques, on trouve souvent des
compagnies d'assurance. Les banques et les compagnies d'assurance adhérant aux sociétés de
crédit-bail s'inscrivent incontestablement dans leur logique d'action.
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Quant à l'intérêt de l'assurance pour les sociétés de crédit-bail, c'est parce qu'elles
génèrent des ressources financières à long terme. Ces ressources sont investies dans le cadre
de réserves techniques d'assurance.
Les déductions fiscales pour les professionnels sur la taxe sur la valeur ajoutée (TVA),
l'impôt sur les sociétés (IS) et l'impôt sur le revenu (IR) favorisent le leasing. Malgré les
efforts de ces entreprises, le recours au crédit-bail comme moyen de financement de
l'investissement ne semble pas faire prendre conscience aux PME que le crédit-bail peut avoir
un effet atténuant sur les sources de financement traditionnelles.
3. le marché boursier :
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• Le caractère familial des PME qui n'acceptent pas l'ouverture du capital.
• La peur du fisc, sous prétexte que la bourse exige une transparence
financière trop exagérée.
• Le coût élevé de l'introduction en bourse : les commissions de
courtages, les coûts de publicité et de la communication financière qui
constituent une barrière de rentrée pour les PME.
4. Les micro-crédits :
Au Maroc, le système du micro-crédit semble avoir fait ses preuves. Les aides
financières des institutions nationales et internationales en faveur des associations du micro-
crédit s'expliquent par leur capacité de financer des micros- projet ou des microstructures et
aider des populations marginalisées. C'est dans cette logique le fonds Hassan II avait octroyé
un don de 100 million de DHS aux associations de micro-crédit pour les encourager à
répondre à la demande croissante de prêts. Les 13 associations agréées ont réalisé depuis leur
création des résultats très satisfaisantes et servent plus de 450000 clients actifs dont 75%de
femmes, les 5 plus grandes sont Al Amana, Zakoura et la fondation Banques Populaires, Ardi,
Fondep.
La réussite de cette formule de financement réside dans la quasi- absence des impayés :
les taux de remboursement qui s'élèvent à environ de 99% sont expliqués essentiellement par
le fait que les prêts accordés sont des prêts solidaires, c'est-à-dire qu'ils sont accordés à des
personnes qui disposent chacun d'eux d'un projet personnel et lorsqu'une personne refuse
d'honorer ses engagements de remboursement, le groupe est tenu solidairement de payer à sa
place..
29
La prédominance, des montants inférieurs ou égale à1500 dhs et augmentation des
prêts croisés (30% des bénéficiaires) montrent que les micro-crédits ne satisfont pas
les besoins et se limitent à 1'apport d'un plus social.
Les contraintes légales qui limitent la diversification de l'offre des associations du
micro-crédit telles que le financement des projets dépassants 5000 dollars, la micro
–assurance
5. Le capital risque :
Comme beaucoup des pays voisins, les sociétés du capital risque au Maroc sont
récemment constituées. Cette formule de financement n'a démarré qu'à partir de 1990, avec la
création de « AL Moussahama », ensuite elle a été suivie par un groupe de sociétés, dont
l’accélération ressentie en 1997-1998, pour une quinzaine d'entreprises disposant d'un capital
d'un des fonds de 1,75 milliard de dirhams, cela constitue une économie substantielle disposée
à investir dans le produit des entreprises marocaines..
Plusieurs sociétés d'investissement ont été créés par des banques commerciales
Marocaines, c'est le cas de la société « Capital Invest» créée en décembre 1999, de la société
« Attijari capital risque » filiale de la BCM et de « Wafa investissement» qui sont inscrites
dans le cadre de l'innovation financière et de l'adoption d'une stratégie de diversification par
leur positionnement sur divers produits et marchés.
Enfin, d'autres organismes de capital-risque ont été créés par des organismes étrangers,
comme la société de promotion et de participation à la coopération économique « Proparco »,
société financière et filiale du Fonds français de développement, habilités à exercer le capital-
risque au Maroc depuis 1992. La convention de financement a été signée en 1999. Depuis
lors, les activités de capital-risque se sont considérablement développées, comme en
témoignent :
L'intervention du capital risque dans tous les secteurs (84%) sauf ceux de l'immobilier, du
négoce et des services non liés à l'industrie.
Cependant, ce moyen de financement apparaît moins adapté à la PME en raison de
plusieurs facteurs :
L'insuffisance de l'encadrement de la PME (financier et technique) ce qui limite ses
possibilités d'accéder au capital-risque.
La concentration de ce métier à Casablanca et au financement des sociétés qui se situent
géographiquement proches.
30
6. Les lignes de crédit internationales :
Cependant, ces lignes nécessitent des critères d'éligibilité, disons en général est la taille
et le champ d'opération ....
A cet effet, l’entreprise doit faire un arbitrage pour opérer le choix de son mode de
financement, soit financer ses investissements par les ressources internes, soit par les
ressources externes, soit combiner les deux ressources selon une proportion bien choisie.
I. Méthodologie de travail
En dépit de cette multitude de source de financement, les PME marocaines recourir le
d'être plus fréquents dans le secteur bancaire, permettant à la naissance et à la croissance de
certains relations entre les banques et les PME. Donc quelle nature pour cette relation ? Et
quelles sont les difficultés que les PME trouvent en matière de financement ?
31
Tout échantillon qui remet en question la représentativité il a toujours une certaine
incertitude mais il doit être prudent lorsqu'il décide si pour mesurer tout résultat défini sur un
échantillon peut être valables pour toute la population. Ainsi notre enquête a été réalisée sur la
base d’un échantillon de 25 entreprises éparpillés sur plusieurs villes du Maroc œuvrant dans
divers secteurs : 15 PME dans le secteur industriel, 5 PME dans le secteur agricole et 5
entreprises du secteur bancaire (des agences d’Attijari Wafa Banque, BMCE, Crédit Agricole,
BMCI).
À ce propos nous voulons signaler que notre attention était d’enquêter à travers un
contact direct avec les dirigeants, mais nous nous sommes heurtés à des problèmes énormes,
parfois il nous a été difficile, voire impossible de pénétrer certaines entreprises, le
questionnaire est déposé auprès d’un responsable qui nous demande de revenir ultérieurement
ce qui rend le dialogue direct presque impossible.
Nature de besoin de
financement
8% Invistissement
24% Exploitation
68% Rénovation
32
couverture par
l'autofinancement(%)
tatalement
12%
16%
52%
20%
Plus de la moitié des entreprises interrogées génère des fonds auto-levés, couvrant
environ La moitié de ce dont elles ont besoin, 16 % des entreprises ont besoin Le taux de
couverture atteint 75 %, seulement 3 l'entreprise affirme que 100 % de son financement
provient de leurs fonds propres.
Confirmer son importance pour l'entreprise (en particulier les petites et moyennes
entreprises) et ses lacunes répondre à leurs ambitions de développement
NON
OUI
0 5 10 15 20 25
18 PME sous enquête ont refusé d'ouvrir leur capital à de nouveaux actionnaires des
difficultés financières, qui s'expliquent par les particularités que nous avons déjà évoquées la
vision d'un leader qui veut contrôler son entreprise.
non 15%
33
Le financement bancaire, le moyen le plus populaire de combler les lacunes
Autofinancé, notre échantillon confirme que 85 % des entreprises déclarent utiliser Des prêts
bancaires (sous diverses formes), dont seulement 20% pensent que les conditions sont faciles,
65% de ceux qui ne sont pas d'accord pensent que l'un des nôtres est la raison de leurs
difficultés Interviewé : « Compte tenu du taux d'intérêt réel élevé, l'information n'est pas
transparente ».
Nous avons remarqué sa forme notre crédit le plus demandé pour les échantillons est à
court terme, en raison de la différence entre le délai de recouvrement des comptes débiteurs et
payer la dette fournisseur, cette dernière incertitude pour les PME, en particulier au début de
la relation d'affaires, puis prêts à moyen terme. Objectif du prêt prudent à long terme, le
taux d'intérêt est de 14%.
100%
Assistance bancaire et garanties
80%
Garanties raisonnables
60%
Assistance bancaire
40%
20%
0%
oui non
90% des PME interrogées ont déclaré ne pas avoir bénéficié de l'accompagnement-
conseil de projet de leur banque, projet qui signalait l'absence d'un partenariat bancaire entre
leurs clients et leurs clients afin de développer leurs opérations.90% des PME interrogées ont
34
Déclaré ne pas avoir bénéficié de l'accompagnement-conseil de projet de leur banque,
projet qui signalait l'absence d'un partenariat bancaire entre leurs clients et leurs clients afin de
développer leurs opérations. Comme pour les autres véhicules financiers, 68 % d'entre nous
ont confirmé avoir choisi au moins une fois pour avoir besoin d'immobilisations.
15%
oui
non
85%
85% des personnes interrogées ont affirmé n'avoir aucune connaissance du marché
boursier spécifique aux PME, contre seulement 15% qui le savaient, ce qui indique un
manque de communication et de formation des managers pour guider les décisions à l'échelle
de l'entreprise.
cout
Pourquoi contre d'introductio12%
Capital
minimum19%
Garder le
controle69%
35
Quels bénéfices pour l'introducion
Opportunitè
criossance
externe5%
Diversification de
l'offre financière
75%
Les PME ne semblent pas intéressées par une introduction en bourse à 80%, dont 69%
l'expliquaient par une volonté de contrôler l'entreprise et de rester en sécurité avec le marché
boursier, suivi par le capital minimum requis pour introduire 19% et un coût de référencement
estimé élevé 12% concurrent.
En revanche 20% ont pensé à entrer en bourse, 75% d'entre eux l'expliquent en voulant
bénéficier d'incitations financières à la diversification et veulent se débarrasser de la position
de monopole des banques, tant qu'il y a une opportunité de se développer en dehors de leur
activité.
partenariat
CLIENTE 4
La relation entre une banque et une PME est celle d'un client plutôt que d'une relation et
tout en insistant sur le fait qu'elle ne doit pas tolérer le service d'accompagnement et de
conseil fourni à toutes les entreprises et pas seulement aux PME.
36
Forme de crédit sollicité
long
terme22%
court moyen
terme 60% terme18%
Toutes les banques prétendent avoir une case dédiée pour le crédit hors agriculture.
Toutes les banques exigent des garanties pour les PME, demandant à la BMCE de garantir la
solidarité et l'engagement de bonne foi.
Nous constatons que les prêts à court terme dominent 60% contre seulement 18% pour
les prêts à moyen terme et 22% pour les prêts à long terme.
Les PME manquent de fonds propres, ce qui contribue à accroître leur Dettes et donc
leur coût financier. Pour relever ce défi, nous vous recommandons Réinvestir les bénéfices et
les fonds auto-levés pour des projets afin de générer plus Flux de trésorerie, dispensant ainsi
des frais d'inscription à la capitalisation du compte courant Partenaires et dettes.
N'oubliez pas que les besoins des PME sont spécifiques car ils sont intrinsèquement
flexibles. Elles doivent avoir des partenaires qui sont aussi des partenaires, et les banques
professionnelles doivent ainsi coexister Parfaite intégration avec les banques traditionnelles,
37
la forme de crédit doit Applicable aux PME en termes de montages juridiques (notamment en
termes de garanties), et Il en va de même pour les procédures d'octroi, mais les banques des
PME ne doivent pas se contenter de Pour émettre des prêts, elle doit établir un avantage
concurrentiel par rapport aux autres banques En fournissant des services financiers adaptés
aux PME et en étant attentif au développement Construire des partenariats par des conseils et
un soutien financier.
La transparence des entreprises n'est pas seulement importante pour le marché boursier,
mais aussi pour la finance bancaire, car les banques doivent être plus transparentes dans la
présentation des demandes de prêt.
38
CONCLUSION
Les PME consolident la structure industrielle et renforcent l'investissement public à
travers l'investissement privé local dans de multiples secteurs. Mais ces derniers sont sous-
capitalisés. Cette situation freine la capacité de croissance, ainsi qu'une commercialisation
faible et les problèmes qu'ils rencontrent en matière de financement externe.
En effet, seule cette approche est capable de consolider les pouvoirs acquis au sein de
l'entreprise et ainsi de lui permettre de conserver une autonomie de décision.
Cependant, il faut noter que le financement interne est rarement suffisant pour financer
la croissance de l'entreprise, ce qui conduit à se tourner vers le financement externe, qui
présente même certains avantages pour le développement des PME.
39
Conclusion générale
En conclusion, l'accès au financement pour une nouvelle entreprise est compliqué, il
faut tout même beaucoup de monde pour obtenir l'argent nécessaire au fonctionnement
normal d'une entreprise. La question de l'accès au financement touche principalement les
PME, c'est pourquoi notre recherche se concentre sur la section qui aborde les questions
relatives aux PME.
Alors Il faut donc encourager les PME, cependant, le principal obstacle à son
développement reste un problème financier, soit en raison de la faiblesse de la facilité de
financement, soit en raison de la complexité des procédures à suivre pour octroyer crédit.
Malgré les efforts des agences nationales et pour préparer un environnement favorable
aux PME, l'emploi fait partie de l'État et des bailleurs de fonds tant que les PME augmentent
les aides financières, assouplissent les procédures et techniques bancaires
En ces temps agités et incertains, les frontières et la sociopolitique des entreprises, qui
ne sont pas clairement définies, sont des atouts flous et perméables. Ce qui s'est passé a
échoué, ce qui est clair et ce qui est sous le contrôle des rebelles. Il devient encore difficile
d'agir sur son environnement.
40
Annexes
Annexe 1 : QUESTIONNAIRES POUR LA PME ET LES BANQUES
Dans le cadre de la préparation d'une thèse intitulée «les modalités de financement des
PME marocaine» pour l'obtention de la licence en économie et gestion. Nous vous prions de
contribuer à l'enrichissement de cette étude tout en remplissant le questionnaire suivant, avec
notre ferme engagement d'assurer la grande confidentialité des informations fournies.
41
Annexe 2 : Questionnaire pour les banques
Partenariat
clientèle
autres
Oui
Non
42
Bibliographie
OUVRAGE
Hind EL OUAZZANI (2018) le financement des petites et moyens entreprise cas de Maroc.
page (3 ,4)
L AKHMIRI .A& BENCHEKRON.S « la fonction financière dans la PME-PMI » revue gestion
et société avril 2007, n°26 page 20.
Fadoua Anairri Saïd Radi sources de financement des petites et moyennes entreprises (PME)
et contraintes de suivi page (320 - 321- 322 -323 )
Rachid DAANOUNE Les pratiques du contrôle de gestion dans les P.M.E. : Cas
Avenue Emile HENRIOT Mémoire de fin d'étude Décembre 2008 page ( 33 - 37)
M BAKMOU Yassine-Mlle EL GHARBI Khadija Le financement des PME au Maroc 2016-
2017 page (12-13-14)
Articles et revu
Webographie
https://www.alternatives-economiques.fr/role-de-
finance/00067549#:~:text=La%20finance%20est%20l'ensemble,pays%2C%20ce%20r%C3
%B4le%20est%20essentiel
https://www.daf-mag.fr/Definitions-Glossaire/Financement-245449.htm#
https://www.petite-entreprise.net/P-3710-88-G1-la-fonction-finance-au-sein-d-une-
entreprise-enjeux-et-perspectives.html
https://fr.slideshare.net/younessjabbar/le-financement-de-pme
43
Table des matières
REMERCIEMENT......................................................................................................................................... 2
SOMMAIRE ................................................................................................................................................... 3
INTRODUCTION .................................................................................................................................................. 6
SECTION 1 : APPROCHE CONCEPTUELLE SUR PME ......................................................................................... 6
I. Définition et rôles des PME ................................................................................................................... 6
1. Définition .......................................................................................................................................................... 6
2. Les rôles et importances des PME : ................................................................................................................ 7
2.1. Responsabilité sociale de l’entreprise : ................................................................................................. 8
2.2. PME comme collaborateur des grandes entreprises : ......................................................................... 8
2.3. PME comme fournisseur du gouvernement ......................................................................................... 8
3. Les caractéristiques de la PME ....................................................................................................................... 9
II. les forces et les faiblesses des PME ..................................................................................................... 11
1. les forces des PME .......................................................................................................................................... 11
1.1. La flexibilité : ........................................................................................................................................ 11
1.2. L'efficacité ............................................................................................................................................. 11
1.3. La qualité et simplicité des relations sociales ..................................................................................... 11
2. les faiblesses des PME :.................................................................................................................................. 12
2.1. Les difficultés financières : .................................................................................................................. 12
2.2. Faiblesse dans la commercialisation : ................................................................................................. 12
2.3. Les Faiblesses de gestion ...................................................................................................................... 12
2.4. Les limites endogènes à la croissance des PME : ............................................................................... 12
SECTION 2 : LA NOTION DE FINANCEMENT POUR LES PME ET SES ROLES.................................................... 12
I. Définition ............................................................................................................................................. 13
1. D’où provient le financement ? ..................................................................................................................... 13
2. À quoi sert un financement ? ......................................................................................................................... 13
II. Le rôle de la finance des PME : .......................................................................................................... 14
CONCLUSION .................................................................................................................................................... 15
INTRODUCTION ................................................................................................................................................ 16
SECTION 1 : LES BESOINS DE FINANCEMENT DES PME .................................................................................. 16
I. les besoins lié à l’investissement : ....................................................................................................... 16
II. les besoins lié à l’exploitation : ........................................................................................................... 17
III. les besoins lié à l’innovation :......................................................................................................... 18
SECTION 2 : LES SOURCES DE FINANCEMENT DES PME ................................................................................. 19
44
I. Le financement interne : ...................................................................................................................... 19
1. l’autofinancement : ........................................................................................................................................ 20
1.1. la notion de l'autofinancement ............................................................................................................ 20
1.2. Les avantages et les limites de l’autofinancement :............................................................................ 21
1.3. autofinancement et politique de dividende : ....................................................................................... 21
2. le recours au associe : ..................................................................................................................................... 22
2.1. l’augmentation du capital : .................................................................................................................. 22
2.2. Les apports en compte courant : ......................................................................................................... 24
3. Les cessions d’actif immobilisé et les cessions-bails : .................................................................................. 25
3.1. Les cessions d’actif immobilisé : .......................................................................................................... 25
3.2. Les cessions bail: ................................................................................................................................... 25
4. Les prélèvements sur le fond de roulement (F.D.R) : .................................................................................. 25
II. Le financement externe :...................................................................................................................... 25
1. Le crédit bancaire : ........................................................................................................................................ 26
1.1. Le crédit à court terme : ...................................................................................................................... 26
1.2. Le crédit à moyen et long terme : ........................................................................................................ 26
2. Le crédit-bail : ................................................................................................................................................ 27
3. le marché boursier : ....................................................................................................................................... 28
4. Les micro-crédits :.......................................................................................................................................... 29
5. Le capital risque : ........................................................................................................................................... 30
6. Les lignes de crédit internationales : ............................................................................................................ 31
SECTION 3 : ETUDE EMPIRIQUE SUR LE FINANCEMENT PME DES ................................................................. 31
I. Méthodologie de travail....................................................................................................................... 31
II. Dépouillement et Analyse des résultats de l’enquête ........................................................................... 32
1. Questionnaire adressé aux PME ................................................................................................................... 32
2. Questionnaire adressé aux banques .............................................................................................................. 36
III. Recommandations pour optimiser le financement des PME ........................................................... 37
1. Renforcement des fonds propres des PME : ................................................................................................ 37
2. Créer une banque pour les PME : ................................................................................................................ 37
3. Dynamiser la bourse de Casablanca : ........................................................................................................... 38
4. Améliorer la transparence des PME : .......................................................................................................... 38
CONCLUSION ............................................................................................................................................... 39
ANNEXES ..................................................................................................................................................... 41
BIBLIOGRAPHIE........................................................................................................................................ 43
45