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ECOLE SUPERIEURE DE GESTION D'INFORMATIQUE ET DES SIENCES

LOMÉ: BP: 13517 TÉL: (228) 22 22 50 17- 22 20 12 93/70 41 67 24


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DIRECTION ACADEMIQUE ET PEDAGOGIQUE

CANEVAS POUR LA REDACTION


D’UN RAPPORT DE FIN DE CYCLE
DE LICENCE
DOMAINE : SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

(RÉDIGÉ SUITE AU CHOIX D’UN THÈME)

(POUR CEUX QUI N’ONT PAS TROUVE DE STAGE)


La recherche vise à résoudre un problème ou à répondre à une
question en lien avec le sujet ou le thème choisi.

Ce type de rapport est un document qui dresse le bilan d’une étude


empirique menée selon une démarche scientifique et portant sur un
thème précis.

Il est une revue des écrits sur un sujet et consiste à explorer des
sources documentaires dans le but d’approfondir des connaissances. Il
est structuré de manière à faire ressortir différents aspects du
phénomène étudié ainsi que la littérature y afférente, à analyser les
effets de ce dernier puis proposer des pistes de solutions.

Par exemple, dans un rapport portant sur le thème « Covid-19 et


pérennité institutionnelle des entreprises commerciales d’import-
export », l’étudiant devra d’abord décrire le phénomène de la covid-19
et ses manifestations, ensuite analyser ses effets sur le commerce
importexport, relever les travaux de recherche existant sur le sujet et
enfin proposer des pistes de solution.

I. PLAN ET CONTENU DU RAPPORT

Devront figurer dans tout rapport de recherche les parties suivantes :

Introduction

Différents aspects du phénomène étudié

Existant en termes de recherches antérieures sur le sujet


Etat des lieux ou observations

Approches de solutions ou actions à mener

Conclusion

Bibliographie / webographie

Annexes (si nécessaire)

Chaque rapport de fin de cycle de licence sera structuré en trois (03) chapitres et
chaque chapitre comprendra chacun deux (02) sections. Le contenu sera le
suivant :
SOMMAIRE
Dédicace
Remerciements
Liste des sigles et abréviations
Liste des figures
Liste des graphiques
Liste des tableaux
Liste des annexes
INTRODUCTION GENERALE

« La libre circulation des personnes et des biens est la clé de l’intégration. Pour
réussir l’intégration, il va falloir que les gens se sentent libres de circuler. Vu les
pratiques sur disait Monsieur Soumaïla CISSE, Président de la Commission de
l’UEMOA.

L’atteinte des objectifs définis par le Traité de l’UEMOA est donc à hisser au
rang des priorités par les Etats Membres et partant, par les administrations qui
sont les composantes et les moyens d’action de ces Etats.

Force est de constater cependant que l’effectivité de la libre circulation des


personnes et des biens, en ce qu’elle doit constituer la base de la création du
marché commun, n’est pas tout à fait assurée.
Cette situation découle en grande partie de la méconnaissance par les agents
des administrations nationales et les populations de manière générale y
compris les acteurs judiciaires, des normes UEMOA relatives à la libre
circulation des personnes et des biens à cause de leur implication tardive dans
le processus d’intégration et de l’insuffisance des actions de sensibilisation sur
les droits et libertés des ressortissants, les obligations des Etats Membres et les
mécanismes de sanction des violations des normes communautaires. Ajouter à
cela la propagation des groupes terroristes dans certains pays de l’UEMOA ;
par leurs actions ces différentes groupes aujourd’hui en pleine activité entrave
et affecte cette libre circulation.

Il est important d’expliquer et/ou de rappeler aux Etats Membres, aux


populations, aux opérateurs économiques et aux acteurs judiciaires ce principe
de libre circulation, les textes du Traité qui le sous-tendent et les actions
entreprises dans ce domaine par les Organes de l’UEMOA. Ce dernier faisant
du développement et de l'intégration économiques, ses pivots d'engagement
comme défini par le Traité dans l’article 4 du traité.

Voilà qui explique le travail de vulgarisation et de sensibilisation que la


Cour de Justice est en train de mener à travers des séminaires initiés dans tous
les Etats Membres au profit des administrations nationales et des opérateurs
économiques.
Avant d’entamer le thème, il nous paraît important de faire un bref rappel
historique sur la genèse de l’UEMOA, les organes qui la composent et surtout
les objectifs qu’elle poursuit.

Chapitre 1 : Contexte général et problématique


1.1. Contexte général
Genèse

Pour manifester leur volonté de coopération monétaire avec la France et au sein de la zone franc, cinq (5) pays
de l’ancienne Afrique Occidentale Française (AOF), après leur indépendance, ont décidé, le 12 mai 1962, de
créer l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA).

Ces pays étaient : le Dahomey (Bénin), la Haute Volta (Burkina Faso), la Côte d’Ivoire, le Niger et le Sénégal :

 Le Togo a adhéré à l’Union en 1963 ;


 Le Mali qui a demandé sa réintégration à la zone franc en 1967 n’a adhéré à l’Union qu’en
1984
Avec la crise économique des années 1990 les pays membres de l’UMOA, soucieux d’approfondir leur
intégration économique, ont signé à Dakar (République du Sénégal), le 10 janvier 1994, deux (02) jours avant la
dévaluation du Franc CFA le traité instituant l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). La
force de cette Union réside dans l’usage du franc CFA comme monnaie commune.

 Le 1er août 1994 le Traité instituant l’UEMOA est entré en


vigueur après sa ratification par l’ensemble des Etats signataires ;

 Le 2 mai 1997, la Guinée Bissau a adhéré à l’Union.

Présentement Constituée de huit (8) Etats, dont cinq (5) Etats côtiers et trois (3) Etats sahéliens liés par
l’usage d’une monnaie commune, le FCFA, l’UEMOA est un espace culturel où s’expriment des
traditions communes à ses Etats membres que sont : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la
Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

L’Union s’étend sur une superficie de 3 506 126 km2 et sa population était d’environ 137 315 802 millions
d’habitants en 2021.

Le siège de l’UEMOA est à Ouagadougou au Burkina Faso.

L’actuel président de l’UEMOA est le président


Organes de l’UEMOA

Aux termes de Aux termes de l’article 16 du Traité, les organes de l’Union sont :
1 Les organes de direction

 La Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement


Elle est l'autorité suprême de l'Union. Elle définit les grandes orientations de la
politique de l’Union et tranche toutes questions n'ayant pu trouver de solution par
accord unanime du Conseil des Ministres. Elle décide également de l'adhésion
éventuelle de nouveaux membres et prend acte du retrait ou de l'exclusion des
Etats participants.

 Le Conseil des Ministres


Le Conseil des Ministres assure la mise en œuvre des orientations
générales définies par la Conférence des Chefs d’Etat et de
gouvernement. Il arrête le budget de l’Union. Les délibérations du Conseil
sont préparées par le Comité des Experts, composé de représentants des
Etats membres.
 La Commission de l’UEMOA
Elle est L’organe exécutif de l’Union. Elle a son siège à Ouagadougou, au Burkina
Faso. Elle est composée de huit (08) membres, appelés Commissaires,
ressortissants des Etats membres. Ils sont désignés par la Conférence des Chefs
d'Etat et de gouvernement, à raison d’un membre par Etat. Ses attributions sont
notamment : - La transmission à la Conférence des Chefs d’Etat et au Conseil
des Ministres des recommandations et avis jugés utiles à la préservation et au
développement de l'Union et de ses membres ;
- L’exécution du budget de l'Union ;
- L’éventuelle saisine de la Cour de justice en cas de manquement des États
membres aux obligations qui leur incombent en vertu du droit communautaire.

2 Les organes de contrôle juridictionnel


 La Cour de Justice
Elle veille à l'interprétation uniforme du droit communautaire et à son
application. Elle juge, entre autres, les manquements des Etats à leurs
obligations communautaires, et arbitre les conflits entre les Etats
membres ou entre l'Union et ses agents. La Cour de justice a son siège
au Burkina Faso.
 La Cour des Comptes
Elle contrôle les comptes des organes de l'Union et la fiabilité des données
budgétaires nécessaires à l'exercice de la surveillance multilatérale.
 Le Comité interparlementaire
Il joue un rôle consultatif et d'animation des débats sur l'intégration. Il reçoit le
rapport annuel de la Commission et s'exprime sous forme de rapports ou de
résolutions. Ce comité siège à Bamako et préfigure le parlement de l’union qui
sera chargé du contrôle démocratique des organes de l’union

3 Les organes consultatifs et consulaires

Les organes consultatifs veillent à la prise en compte des acteurs non


étatiques, du secteur privé et des populations dans la conduite des actions
des organes communautaires. Au nombre de trois (3), il s’agit de :

 La Chambre Consulaire Régionale 

lieu privilégié de dialogue entre l'UEMOA et les principaux opérateurs


économiques. Elle est chargée d’impliquer le secteur privé dans le
processus d'intégration de l'UEMOA. A son initiative ou à celle de la
Commission, elle donne des avis sur toutes questions relatives à la
réalisation des objectifs de l'Union (les législations commerciale, fiscale,
douanière et sociale, les négociations commerciales auxquelles
participent l'Union, la création et le fonctionnement de bourses de valeurs
ou de commerce, d'observatoires économiques, la politique économique
et monétaire). Son siège est à Lomé au Togo

 Conseil du travail et du dialogue social (CTDS) il a pour objectif de


réaliser l’implication effective de tous les acteurs non étatiques dans le
processus d'intégration de l'UEMOA. Il donne des avis, à son initiative ou
à celle des Etats membres, au Conseil des Ministres, la Commission, les
représentants des employeurs et les représentants des travailleurs, sur
les conséquences sociales éventuelles de toute proposition
communautaire.
 Conseil des collectivités territoriales (CCT) : il a pour objectif de
promouvoir une meilleure implication des collectivités territoriales
dans le processus d’intégration afin de relever les défis de la
mondialisation, promouvoir un système de gouvernance multi-
niveaux et prendre en compte les préoccupations des populations
dans les politiques et programmes communautaires de
développement

Institutions spécialisées autonomes


Deux institutions autonomes spécialisées sont en charge de la gestion des questions
monétaires et du financement du développement dans le cadre de l’union
monétaire et des objectifs d’intégration régionale. Ce sont :

 La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) : L’article 41 du Traité de


l’UEMOA désigne la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) comme une
institution spécialisée autonome de l'Union. En toute indépendance, la BCEAO concourt à la
réalisation des objectifs du Traité. Elle a le privilège exclusif d'émission de signes monétaires sur
le territoire des États de l'Union. Son siège est à Dakar, au Sénégal. La banque centrale a
également pour mission l’organisation et la surveillance de l’activité bancaire. Elle assiste les
Etats, notamment dans les négociations avec les institutions financières et monétaires
internationales (FMI et autres).
 La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) : aussi désigné par l’article 41 de
l’union comme institution spécialisée autonome elle a pour objectif de promouvoir le
développement équilibré des Etats membres et de favoriser l’intégration sous régionale. La
BOAD est chargée du financement du développement des Etats membres, notamment des
projets d'infrastructures de soutien au développement, d'amélioration des conditions et moyens
de production et d'établissement de nouvelles activités. Son siège est à Lomé, au Togo.

AUTRES INSTITUTIONS

La Commission bancaire : elle a été créée dans le but de « contribuer à assurer une
surveillance uniforme et plus efficace de l’activité bancaire et une intégration de l’espace bancaire dans
l’UMOA ». La Commission bancaire exerce les pouvoirs suivants : - Délivrance et retrait d’agrément des
établissements de crédit ;
- Contrôle des établissements de crédit et des systèmes financiers décentralisés ;
- Prise de mesures administratives et sanctions disciplinaires à l’encontre des établissements
assujettis ou des dirigeants responsables ;
- Nomination d’administrateurs provisoires ou de liquidateurs d’établissements de crédit.

Le Conseil Régional de l’Epargne et des Marchés Financiers (CREPMF) : il est l’autorité de


régulation du marché financier de l’UEMOA. Le CREPMF a pour prérogatives, d’œuvrer :

- À la protection de l’épargne investie en valeurs mobilières et tout autre véhicule de placement


donnant lieu à appel public à l’épargne ; - À l’information des investisseurs ;

- Au bon fonctionnement du marché financier régional.


Afin de remplir ses missions, le CREPMF :

- Réglemente le marché financier de l’UMOA en élaborant et en mettant à jour la réglementation


du marché ;

- Autorise toutes les opérations financières de levée de fonds et d’introduction en bourse ; -


Surveille les transactions à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) ;

- Habilite les structures centrales du marché et les intermédiaires commerciaux agréés (SGI,
Organismes de Placements Collectifs, Conseils en investissements boursiers) et contrôle leurs
activités ;

- Sanctionne le non-respect des règles du marché.

L’Agence UMOA-Titres (AUT) : créée par la BCEAO le 15 mars 2013, l’AUT a pour objectif d’assister les Etats
membres de l’UMOA dans l’émission et la gestion des titres de dette publique et d’œuvrer pour le développement
du marché régional des titres publics. Les principales missions de l’AUT sont les suivantes :
- Assister les Trésors nationaux dans l’élaboration et la mise en œuvre de leurs stratégies d’émission sur le
marché et coordonner les programmes d’émission des Etats membres de l’UMOA ;
- Structurer des émissions communes à plusieurs Etats membres pour le financement de projets
communautaires ;
- Assurer la gestion opérationnelle des émissions sur le marché régional et leur organisation matérielle ; -
Assister les Trésors nationaux dans leurs interventions sur le marché international, par l’organisation à leur
demande des émissions de titres (obligations en devises) pour leur compte et le suivi des échéances y relatives ;
- Promouvoir les titres de la dette publique auprès des investisseurs ;
- Prendre en concertation avec les institutions concernées de l’Union (BCEAO, CREPMF) toutes les mesures
pour un meilleur fonctionnement et un approfondissement du marché financier régional ; - Assister les Trésors
nationaux dans l’élaboration d’un cadre de gestion des risques inhérents à la gestion des titres de la dette
publique ; - Offrir aux Trésors nationaux un service de placement de leurs excédents de trésorerie.

En vue de contribuer au développement du marché et de moderniser l’environnement des émissions de titres


publics, l’AUT a entrepris de : - Mettre en place et de promouvoir le système des spécialistes en valeurs du
Trésor ;

- Dynamiser le marché secondaire des titres publics à travers la mise en place des infrastructures de
marché nécessaires (système d’information et de transaction, courbe de taux, notation financière des Etats
émetteurs, etc.) et l’élargissement de la base des investisseurs

LA CESAG

Le Centre Africain d’Etudes Supérieures en Gestion (CESAG) a été créé en 1978 dans le cadre de la
Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEAO) en application d’une décision prise par les Chefs
d’Etat à la Conférence de Bamako.

Après la dissolution de la CEAO, le Centre a été repris en 1995 par la Banque Centrale des Etats
de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), pour le compte des pays membres de l’Union Economique et
Monétaire Ouest-africaine (UEMOA). Depuis lors, le CESAG est “un établissement public
international, spécialisé en matière de formation, de recherche et de consultation, doté de la
personnalité morale, de l’autonomie financière et administrative, et ayant son siège à Dakar”, dirigé
par un Conseil d’Administration présidé par le Gouverneur de la BCEAO. Cette reprise traduit la
volonté politique de doter les pays de l’Union d’une institution de formation, de consultance et de
l’UEMOA, relatif au renforcement des capacités managériales des cadres.

LA BRVM https://ci.linkedin.com/company/bourse-r
%C3%A9gionale-des-valeurs-mobili%C3%A8res-brvm---uemoa. UEMOATITRES.ORG

La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) est une Institution Financière Spécialisée communautaire.
La BRVM est une bourse entièrement électronique commune aux huit (8) Etats de l’Union Economique et
Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), à savoir : le Bénin, le Burkina Faso, La Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le
Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Elle a démarré ses activités en septembre 1998. Elle accomplit les missions
suivantes :

 L’organisation du marché ;

 La cotation et la négociation des valeurs mobilières ;

 La publication des cours et des informations boursières ;

 La promotion et le développement du marché des valeurs mobilières.

LES OBJECTIFS DE L’UNION

Les objectifs de l’Union sont définis à l’article 4 du Traité qui dispose que « sans
préjudice des objectifs définis dans le Traité de l’UMOA, l’Union poursuit dans
les conditions établies par le présent Traité, la réalisation des objectifs ci-après :

 renforcer la compétitivité des activités économiques et


financières des Etats Membres dans le cadre d’un marché
concurrentiel et d’un environnement juridique rationalisé et harmonisé ;

 assurer la convergence des performances et des politiques


économiques des Etats Membres par l’institution d’une procédure de
surveillance multilatérale ;

 créer entre les Etats Membres un marché commun basé sur la


libre circulation des personnes, des biens, des services, des capitaux
et le droit d’établissement des personnes exerçant une activité
indépendante ou salariée ; ainsi que sur un tarif extérieur commun et
une politique commerciale commune ;
 instituer une coordination des politiques sectorielles nationales
par la mise en œuvre d’actions communes et éventuellement de
politiques communes notamment dans les domaines suivants :
ressources humaines, aménagement du territoire, transports et
télécommunications, environnement, agriculture, énergie, industrie et
mines ;
 harmoniser, dans la mesure nécessaire au bon fonctionnement
du marché commun, les législations des Etats Membres et
particulièrement le régime de la fiscalité ».

Ainsi, l’un des objectifs de l’UEMOA tels que définis par le Traité à l’article 4-
c’est la réalisation du marché commun à travers la libre circulation des
biens, des personnes, des capitaux, des services et le droit
d’établissement des personnes exerçant une activité indépendante ou
salariée ainsi que sur un tarif extérieur commun et une politique
commerciale commune.

Ce point c de l’article 4 du Traité constitue le thème central de la présente thèse


parce que le marché commun suppose la disparition progressive de toutes les
entraves susceptibles de freiner les échanges commerciaux entre les Etats
membres.
En ce sens est affirmée la libre circulation des personnes, des services et des
capitaux. Cette liberté de circulation constitue la clé de voûte du marché
commun.
1.2. Problématique

Chapitre 2 : Cadre conceptuel / Manifestations et état des lieux/ revue de la


littérature.
2.1. Cadre Conceptuel

III. I – DU PRINCIPE DE LA LIBRE CIRCULATION DES PERSONNES


ET DES BIENS DANS L’ESPACE UEMOA

L’adjectif libre est susceptible de donner lieu à confusion car parler de libre circulation des marchandises,
des personnes, des services, des capitaux ne doit pas conduire à penser qu’il s’agit de libérer les
activités de toutes contraintes légales qui les organisent.

A- LA LIBRE CIRCULATION DES PERSONNES

<<< Libre circulation de personnes » signifie le droit de tout citoyen d'un État membre d'entrer,
de circuler librement et de résider dans un autre État membre conformément aux lois du pays membre
hôte et de quitter cet Etat en conformité avec les lois et procédures relatives à la sortie de ce dernier.

Cela se traduit également par le droit de résidence, le droit d’établissement et la libre prestation de services.

1. Le droit de résidence

L’article 91 du Traité indique qu’un ressortissant d’un Etat Membre bénéficie sur l’ensemble du territoire de
l’Union, de la liberté de circulation et de résidence ; ce qui implique :

- l’abolition entre les ressortissants des Etats Membres de toutes discriminations fondées sur la
nationalité en ce qui concerne la recherche et l’exercice d’un emploi sauf les emplois à la
fonction publique ;

- le droit de se déplacer et de séjourner sur le territoire de l’ensemble des Etats Membres ;

- le droit de continuer à résider dans un Etat Membre après y avoir exercé un emploi.

2. Le droit d’établissement

L’Article 92 du Traité dispose que les ressortissants d’un Etat Membre bénéficient du droit d’établissement
dans l’ensemble du territoire de l’Union.
Cela implique l’accès aux activités non salariées et leur exercice ainsi que la constitution et la gestion
d’entreprises dans les conditions définies par la législation du pays d’établissement.

3. La libre prestation de services

L’article 93 du Traité précise que les ressortissants de chaque Etat Membre peuvent fournir des prestations
de services dans un autre Etat Membre et ce, dans les mêmes conditions que celles que cet Etat Membre
impose à ses propres ressortissants.

Voilà ce qu’on entend par la libre circulation des personnes et son fondement juridique. Qu’en est-il de la libre
circulation des biens ?

IV. B - LA LIBRE CIRCULATION DES BIENS

Le principe de la libre circulation des biens est l’un des piliers de la réalisation du marché commun. Il concerne
aussi bien les marchandises que les capitaux.

1. La libre circulation des marchandises

C’est le Paragraphe 2 de la section III du Traité, consacré au marché commun qui traite de la libre circulation
des marchandises.

Le principe de la libre circulation des marchandises signifie que les commerçants peuvent importer dans leur
pays tout produit provenant d’un autre pays de l’Union à condition qu’il y ait été légalement produit et
commercialisé et qu’aucune raison impérieuse tirée par exemple de la protection de la santé ou de
l’environnement ne s’oppose à son importation dans le pays de consommation.

2. La libre circulation des capitaux

L’article 96 du Traité dispose que « les restrictions aux mouvements, à l’intérieur de l’Union, des capitaux
appartenant à des personnes résidant dans les Etats Membres, sont interdites ».

Cela signifie qu’en principe l’argent doit circuler librement au sein de l’espace UEMOA.

La libre circulation des capitaux a des liens étroits avec le droit d’établissement et la libre prestation de
services car, l’un est souvent le préalable de l’autre.
Toutefois, il faut noter que le Traité ne définit pas la notion de ‘’capital’’. Le Dictionnaire Larousse le définit
comme étant « un ensemble de moyens financiers et techniques dont dispose une entreprise industrielle et
commerciale et qui peuvent générer d’autres richesses ».

Mais c’est surtout la jurisprudence, notamment celle de la Cour de Justice des Communautés Européennes
(CJCE) à travers un arrêt en date du 31 janvier 1984 – affaire Luisi et Carbonne- qui précise la notion de
capitaux au sens du droit communautaire. Selon cette décision de la Cour Européenne, les capitaux sont définis
comme étant « des opérations financières tendant au placement ou à l’investissement du montant en cause et
non la rémunération d’un service ».

2.2. Manifestations / Aspects du phénomène étudié/ Etat des lieux

Chapitre 3 : Insuffisances observées et approches de solutions / Actions à mener


3.1. Insuffisances observées
La corruption
Les raquettes
Sociologiques
Sécuritaire
Mouvement des capitaux

3.2. Approches de solutions ou actions à mener


CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
NB : Les insuffisances observées ou problèmes identifiés doivent être relatés et adressés
Dans les moindres détails et les approches de solutions bien explicitées.

II. CONSEILS POUR LA REDACTION

A - Caractère de la rédaction

La rédaction doit être strictement personnelle,


La recopie pure et simple de documents, brochures publicitaires ou
commerciales voire de documents techniques est à proscrire
absolument.
La référence exacte de chaque source documentaire doit être citée.

B - L'expression
La rédaction doit avant tout être correcte,
La rédaction doit être claire, naturelle, vivante et sans technicité excessive,
Il faudra adopter un style sobre
Exposez vos raisonnements et nuancez vos affirmations
Il conviendra de veiller à ne pas construire de phrases trop longues.

C - La ponctuation

Il faudra s'efforcer de faire bon usage de la ponctuation afin de faciliter la lecture


du rapport.

D - Défauts à éviter

Le remplissage trop systématique dont on abuse pour faire du volume,


Une technicité excessive. Tous les termes techniques et sigles ou
abréviations devront être expliqués,
Les fautes d'orthographe et les incorrections grammaticales.

V. FORMAT DU TEXTE

1) Choix de la police de caractères : il est conseillé d’utiliser une police


standard et facile à lire. Exemple : Arial ou Times New Roman.

2) Taille de la police : 12.

3) Paragraphe : il est bien de laisser un interligne de 1,5 et non « simple »


car cela facilite la lecture.

4) Les titres doivent être mis en valeur de façon identique tout au long du
rapport et sans fantaisie et en gardant la même police (taille 16 par
exemple). On peut faire le choix de caractères gras, d’une taille de police
plus grande et de souligner. Par convention, les titres sont précédés de
chiffres romains.

5) Les sous-titres doivent eux aussi être présentés de façon cohérente. On


choisit en général une taille de police plus petite que le titre (taille 14 par
exemple). Les différentes sous-parties sont précédées de lettres.

6) L’ensemble des textes du document doivent être justifiés.

NB : Le rapport doit être imprimé en recto uniquement. Le rapport fera 25


pages au minimum sans les annexes.
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT REPUBLIQUE TOGOLAISE
SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
Travail-Liberté-Patrie
(MESR)

ECOLESUPERIEURE DE GESTION D’INFORMATIQUE ET DES SCIENCES

RAPPORT DE FIN DE CYCLE


DE LICENCE
PROFESSIONNELLE
Domaine: Sciences Economiques et de Gestion
Mention: Gestion
Spécialité: (Management International / )
Transport Logistique etc…

THEME

(EN LETTRES CAPITALES ET EN GRAS


)

Rédigé par: Supervisé par:


(Nom, Prénoms) (Nom, Prénoms)
(Qualité ou titre)

(Page decouverturedu rapportà soumettrepour évaluation)


(A imprimer en couleur sur papier cartonné blanc
)

Mois et Année
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT REPUBLIQUE TOGOLAISE

SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE Travail-Liberté-Patrie

(MESR)

ECOLE SUPERIEURE DE GESTION D’INFORMATIQUE ET DES SCIENCES

RAPPORT DE FIN DE CYCLE DE


LICENCE
PROFESSIONNELLE
Domaine : Sciences Economiques et de Gestion
Mention : Gestion

Spécialité : (Management International / Transport Logistique etc…)

THEME

(EN LETTRES CAPITALES ET EN GRAS)

Rédigé par : Supervisé par :

(Nom, Prénoms) (Nom, Prénoms)


(Qualité ou titre)
(Page de garde du rapport à soumettre pour évaluation)
(A imprimer en couleur sur papier simple)

Mois et Année

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