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Ministère de L’Éducation nationale, de République de cote d’ivoire

l’Enseignement technique et de la Union – discipline - travail


Formation professionnelle …………………………
…………………………

Etablissement
Année scolaire
2019 - 2020

Groupe Scolaire les Professionnel

La CEDEAO
Exposé de : cmc

 KOSSONOU KOUADIO WILFRIED


 SEKA SANNON FIDEL
 APEDO KOSSI
 KOFFI KOUAME ADINGRA CLASSE : 2er BTCB
 KOSSONOU CHARLES
 HIEN HOHO NICOLE NOM DU PROFESSEUR
 SIDIBE ABOU
Mr : KOUASSI
 KOUASSI KOFFI MEDAR
 YAO KOFFI GEREMIS
 OUATTARA SIATA
 KOUAME KOUAKOU JB

Exposé sur la CEDEAO Page 1


Sommaire

Introduction
L'historique de l'adoption du traité de 1975
I- DESCRIPTION DE LA CEDEAO
II- LE ROLE DE LA CEDEAO ET SES OBJECTIFS

A) rôle de la CEDEAO
B) les principaux objectifs de la CEDEAO
III- LES STRUCTURES DE LA CEDEAO
A) liste des états membres
B) Les institutions de la CEDEAO
1. La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement
2. Le Conseil des ministres
3. Le Parlement de la CEDEAO
4. Le Conseil économique et social
5. La Cour de justice
6. La Commission de la CEDEAO
7. La Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO
(BDIC)
8. L’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS)

Conclusion

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Introduction
A travers l'expérience des regroupements de coopération régionale, les Etats de l'Afrique de
l'Ouest ont témoigné de beaucoup de solidarité et d'esprit communautaires. Ces liens se sont ainsi peu
à peu soudés entre les Etats de l'Afrique de l'Ouest divisés depuis les indépendances par leurs
différentes expériences coloniales, les clivages linguistiques et culturels ainsi que
des systèmes juridiques et administratifs différenciés. La création de la CEDEAO vient dans la
même logique renforcer cette volonté de s'unir.
Ainsi, créée par le Traité de Lagos le 28 Mai 1975, la CEDEAO regroupe à l' origine seize Etats
à savoir : le Bénin, le Burkina Faso, le Cap Vert, la Côte d' Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée,
la Guinée Bissau, le Libéria, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, la Sierra Léone et
le Togo.
Le nombre des Etats est à présent ramené à quinze suite au retrait de la Mauritanie en 2001. Aussi
faut-il signaler que les Etats membres de la CEDEAO occupent une superficie de
5,1 millions de km 2 soit 17% de la superficie totale du continent et avec une population estimée en
2006 à 261, 13 millions d'habitants 

L'historique de l'adoption du traité de 1975


Le concept de la création d'une communauté de l'Afrique de l'Ouest remonte à 1964 et au président
libérien William Tubman qui en a lancé l'idée. Un accord a été signé entre le Libéria, la Côte d'Ivoire,
la Guinée et la Sierra Leone en février 1965, mais celui- ci n'a pas abouti. En 1972, le général Gowon
du Nigéria et le général Eyadema ont relancé ce projet, et ont rendu visite à douze pays, leur
demandant leurs contributions pour la réalisation du projet. Une réunion a été organisée
à Lomé en vue d'étudier une proposition de traité. Une réunion d’experts et de juristes
s'est tenue à Accra en janvier 1974 ainsi qu'une réunion de ministres à Monrovia en janvier 1975.
Ces deux conférences ont examiné soigneusement la proposition de traité.
Finalement, quinze pays d'Afrique de l'Ouest ont signé le traité pour une communauté économique des
Etats de l'Afrique de l'Ouest le 28 mai 1975 à Lagos. Les protocoles établissant la CEDEAO ont
été signés à Lomé au Togo le 5 novembre 1976.

I- DESCRIPTION DE LA CEDEAO
La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) est une organisation
intergouvernementale ouest-africaine créée le 28 mai 1975. C'est la principale structure destinée à
coordonner les actions des pays de l’Afrique de l'Ouest. Son but principal est de promouvoir la
coopération et l'intégration avec pour objectif de créer une union économique et monétaire ouest-
africaine. En 1990, son pouvoir est étendu au maintien de la stabilité régionale avec la création de
l'ECOMOG, groupe militaire d’intervention qui devient permanent en 1999. La CEDEAO compte
aujourd'hui 15 États membres.

II- LE ROLE DE LA CEDEAO ET SES OBJECTIFS

A) rôle de la CEDEAO
Bien qu'à la base son rôle soit purement économique, la CEDEAO s'est assez vite intéressée au
maintien de la paix. C'est en effet une condition essentielle pour qu'une union puisse se réaliser. Par
ailleurs la CEDEAO crée des infrastructures régionales en matière de transport et de
télécommunication.

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B) les principaux objectifs de la CEDEAO
La CEDEAO a plusieurs objectifs dont les principaux sont :

 Promouvoir l’intégration économique des états membres


 Renforcer la coopération et le développement des pays membres
 Elever le niveau de la population
 Harmoniser les politiques de développement dans le domaine agricole industriel et dans le
secteur des transports et des télécommunications
 Créer une monnaie commune aux états membres

III- LES STRUCTURES DE LA CEDEAO


A) liste des états membres
 Bénin  Liberia
 Burkina Faso  Mali
 Cap-Vert  Niger
 Côte d'Ivoire  Nigeria
 Gambie  Sénégal
 Ghana  Sierra Leone
 Guinée  Togo
 Guinée-Bissau

B) les institutions de la CEDEAO

La CEDEAO est composée de 8 institutions principales :

 La Conférence des Chefs d'États et du  La Commission,


gouvernement,  La Banque d'investissement et de
 Le Conseil des ministres, développement de la CEDEAO,
 Le Parlement de la Communauté,  L’Organisation Ouest-Africaine de la
 Le Conseil économique et social, santé. Parmi ces institutions,
 La Cour de justice de la Communauté,

La Commission constitue est la principale entité chargée de la mise en œuvre des politiques et mesures
adoptées par la Conférence des Chefs d’Etats et le Conseil des Ministres. Elle a été instituée en 2006
en remplacement du Secrétariat. Elle est composée de neuf commissaires issus à tour de rôle des pays
membres.
Le Siège de la CEDEAO est à Abuja, au Nigeria.
De nombreux programmes sont en cours de conception ou de mise en œuvre pour renforcer
l’intégration de cette zone qui représente un marché de 295 millions de consommateurs.

1. La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement


La Conférence des chefs d’Etat et/ou de gouvernement des Etats membres est l’institution suprême de
la CEDEAO. Elle est chargée d’assurer la direction et le contrôle général de la Communauté et de

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prendre toutes les mesures nécessaires au développement de l’organisation et la réalisation de ses
objectifs.
La Conférence, présidée par le Président en exercice désigné par les autres chefs d’Etat et de
gouvernement pour gérer les affaires de l’organisation pendant une période d’une année, détermine la
politique générale et les principales orientations de la Communauté. Elle assure le contrôle et le
fonctionnement des institutions, nomme le Secrétaire exécutif de l’institution, etc.
Le pays du président en exercice de la CEDEAO préside toutes les autres réunions statutaires
(ministérielles, experts, etc.) durant une année.

2. Le Conseil des ministres


Le Conseil des ministres de la CEDEAO est formé des ministres des Affaires étrangères des pays
membres ou de tout autre ministre désigné par un membre. Il a pour mission d’assurer le bon
fonctionnement et le développement de l’institution.
Il formule des recommandations à l’intention de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement
sur toutes les actions visant la réalisation des objectifs de la communauté, nomme les fonctionnaires
statutaires, fait des recommandations sur la nominations des commissaires aux comptes, établit le
règlement intérieur, approuve les programmes et le budget de la communauté et de ses institutions, etc.

3. Le Parlement de la CEDEAO
Le Parlement de la CEDEAO compte 115 députés qui représentent une population avoisinant 350
millions d’habitants. Les députés sont élus au suffrage universel indirect par les citoyens des Etats
membres. Ainsi, en attendant que ces députés soient élus directement, les parlementaires de la
CEDEAO sont détachés des parlements nationaux pour une période de 5 ans.
Dans ce parlement, chaque Etat a un minimum garanti de 5 sièges. Les sièges restants sont partagés
entre les pays sur la base de la population. Ainsi, le Nigeria qui concentrent plus de la moitié de la
population de la CEDEAO dispose de 35 sièges, le Ghana 8, la Côte d’Ivoire 7, le Sénégal 6, la
Gambie 5, etc.
Le parlement examine les questions relatives aux droits de l’homme et des libertés fondamentales des
citoyens, les interconnexions des réseaux énergétiques, les interconnexions des systèmes de
télécommunications, etc.
Cette chambre peut également être consultée sur tout sujet relatif aux politiques de santé, d’éducation,
la recherche scientifique et technologique, l’environnement au niveau de la région.

4. Le Conseil économique et social


Le Conseil économique et social, à l’instar du parlement de la CEDEAO, a un rôle consultatif. Il est
composé des représentants des différentes catégories d’activités économique et sociales des pays de la
CEDEAO.
Le Conseil économique et social a une fonction de proposition sur toutes les questions économiques et
sociales au sein de la Communauté.

5. La Cour de justice
La Cour de justice fait partie des institutions de la CEDEAO. C’est l’instance judiciaire de
l’organisation. Celle-ci est indépendante, dans l’exercice de ses fonctions, des Etats membres et des
institutions de la Communauté.
Dirigé par un président, l’organe judiciaire de la CEDEAO compte des juges détachés des Cours
suprêmes nationales pour occuper des postes réservés aux pays.

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La Cour veille à l’interprétation et à l’application des lois, des protocoles et des conventions de la
Communauté.
Il faut souligner que les arrêts de la Cour de Justice de la CEDEAO ont force obligatoire à l’égard des
Etats membres de la Communauté.

6. La Commission de la CEDEAO
L’exécutif de la CEDEAO est dévolu depuis 2006 à la Commission et non plus au Secrétariat exécutif.
Elle constitue la principale entité chargée de la mise en œuvre des politiques et mesures adoptées par
la Conférence des chefs d’Etat et le Conseil des ministres.
La Commission est dirigée par le Président de la Commission de la CEDEAO. Celui-ci est nommé
pour une période non renouvelable de 4 ans. Il est assisté par un vice-président et 13 commissaires.
La présidence de la Commission est actuellement assurée par Marcel Alain de Souza.

7. La Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO


(BDIC)
La Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BDIC) est une holding qui détient
des participations majoritaires dans ses deux filiales originelles : la banque régionale d’investissement
de la BDEAO (BRIC) et le Fonds régional de la CEDEAO (FRDC).
La BDIC, dont le siège est à Lomé, a pour objectif de contribuer au financement des projets publics et
privés contribuant à l’intégration et au développement de la région. Il s’agit du financement des
infrastructures (transport, énergie, télécommunications, etc.), industries, santé, éducation,
environnement, lutte contre la pauvreté, etc..

8. L’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS)


L’OOAS a été créée en 1987 et son siège est à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso.  Elle a pour objectif
d’offrir le niveau le plus élevé en matière de prestation de soins de santé aux populations de la sous-
région. Il s’agit d’un élément proactif d’intégration régionale de la santé qui permet des interventions
et des programmes à grand impact sur la région.

Conclusion
En définitive, il faut retenir que les contre-performances encaissées par la CEDEAO s'expliquent par
la somme de plusieurs déficiences institutionnelles et de certains défis politiques. Ces insuffisances
pour la plus part résultent de la dimension interétatique adoptée par le traité originel (celui de 1975).
Ainsi, cette vision interétatique s'est traduite dans le fonctionnement de l'organisation par un faible
degré d'intégration au niveau des organes de la communauté restés pendant longtemps
intergouvernementaux. Mais le principal défaut institutionnel de l'organisation demeure la question du
transfert de souveraineté. La prépondérance de l'inter-gouvernementalisme au niveau des organes
intégrés ne permet pas à l'organisation de prendre en compte des nouveaux défis politiques comme la
dimension sécuritaire de l'intégration.

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