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Université Ibn Tofail

Faculté d’économie et de gestion


Master Management, Finance et Audit
Kénitra

Spécificités de la CEDEAO et l’opportunité pour le


Maroc
Module: Environnement des affaires

Encadré par:
Pr LAGZOULI

Présenté par:
SAFAE LAQTOB
MARZOUQ AYOUB
DADOUCHE WIDAD
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Année Universitaire 2022/2023


INTRODUCTION
Plan

Chapitre I: Création ; objectifs et principes de la CEDEAO :


I. Création de CEDEAO
II. objectif de la CEDEAO
III . Les principes fondamentaux de la CEDEAO

CHAPITRE II: STRUCTURE DE GOUVERNANCE ET LES DÉFIS DE LA CEDEAO


I / STRUCTURE DE GOUVERNANCE DE LA CEDEAO
a) Structure de gouvernance et principales institutions
b) Les institutions secondaires de la Cedeao
c)Les agences spécialisées de la Cedeao
II / Les défis et les problèmes de le groupements CEDEAO
CHAPITRE III: MAROC-CEDEAO , Les opportunité et Les enjeux des investissements
I. l'adhésion du Maroc a la cedeao:
II. Les opportunités existent entre le Maroc et la CEDEAO
III. Les enjeux et les risques des investissements
a)Les enjeux de l’adhésion
b) Concernant les défis à relever
Conclusion 2
Introduction :
A partir de 1960, de nombreux pays africains acquièrent leur indépendance mais restent largement
fragiles au plan politique, économique et militaire. Les États ouest africains qui s’inscrivent en général dans
cette dynamique vont vite percevoir la nécessité stratégique de se regrouper au sein d’une organisation
sous-régionale. C’est donc dans cette optique que sera créée la CEDEAO le 28 mai 1975 à Lagos au Nigeria .
Considérée comme l’un des piliers de la Communauté économique africaine, la CEDEAO a été créée dans le
but de promouvoir l’idéal d’autosuffisance collective de ses États membres. En tant qu’union économique,
elle vise également à créer un grand bloc commercial unique par le biais de la coopération économique.
Ce regroupement régional, lié par un accord multilatéral regroupant 15 pays ouest-africains , a accompli des
progrès notables, notamment, en matière d’harmonisation des politiques et de promotion du commerce dans
l’espace communautaire. Les récents développements économiques au sein de cette zone et les perspectives
à moyen terme révèlent la présence de réelles opportunités de diversification de la base exportatrice et de
création de valeur ajoutée.
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CHAPITRE I: Création ; objectifs et principes de la CEDEAO :
1- Création de CEDEAO :
L’idée de la création d’une communauté de l’Afrique de l’ouest remonte à 1964. Elle est lancée par le
Président du Liberia, William Tubman.  Un accord a été signé entre la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Liberia et la
Sierra Leone en février 1965, mais celui-ci n’a pas abouti. 
En avril 1972, le Général Gowon du Nigeria et le Général Eyadema du Togo ont relancé ce projet, préparé des
propositions et rendu visite à 12 pays, demandant leurs contributions, de juillet à août 1973. Une réunion a été
organisée à Lomé en vue d’étudier une proposition de traité. 
Une réunion d’experts et de juristes s’est tenue à Accra en janvier 1974 ainsi qu’une réunion de Ministres à
Monrovia en janvier 1975 ; ces deux conférences ont examiné soigneusement la proposition de traité.  Finalement
15 pays d’Afrique de l’ouest ont signé le Traité pour une Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest
(Traité de Lagos) le 28 mai 1975.

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La CEDEAO regroupe aujourd’hui 15 pays repartis en 3
grandes zones :

 Huit États francophones: Benin, Cote d’Ivoire, Mali,


Burkina Faso, Togo, Sénégal, Niger, Guinée

 Cinq pays anglophones: Nigéria, Ghana, Libéria, Sierra


Leone, Gambie

 Deux États lusophones : Cap vert, Guinée Bissau


Il faut rappeler qu’en décembre 2000, la Mauritanie
s’est retirée de la Cedeao. Le siège est situé à Abuja au
Nigeria.

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2- Objectif de la CEDEAO :

Les Objectifs de la CEDEAO sont :

Maintenir et accroître
D'élever le niveau de Renforcer les relations
la stabilité
vie de sa population entre les états membres
économique

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En définitive, ils doivent conduire les peuples de la sous-région vers 

Le développement
La Paix La prospérité
durable

La vision 2025 de la haute autorité sous régionale (chef de l'Etat) vise à : "Transformer
l'Afrique de l'Ouest en un espace sans frontières où les citoyens peuvent bénéficier
d'opportunités et utiliser les vastes ressources de la région de manière durable ".

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3- les Principes fondamentaux de la CEDEAO :

La CEDEAO est guidée par ses principes fondamentaux dans tous ses rapports avec les Etats
membres, citoyens et d’autres organismes externes. Ces principes sont consacrés par le Traité de la
Communauté, qui est aussi le document fondamental qui lie membres ensemble .
Les principes fondamentaux de la CEDEAO stipulent que :
 Égalité et interdépendance des États membres .
 Solidarité et autonomie collective .
 Coopération inter-États .
 Harmonisation des politiques et intégration des programmes .
 Non-agression entre les États membres .
 Maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité régionales .
 Règlement pacifique des différends entre les États membres .
 Respect, promotion et protection des droits de l’Homme et des peuples  .
 Transparence, justice économique et sociale . 8
CHAPITRE II: STRUCTURE DE GOUVERNANCE ET LES DÉFIS DE LA CEDEAO

I / STRUCTURE DE GOUVERNANCE DE LA CEDEAO


a) Structure de gouvernance et principales institutions
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est composée de trois grandes instances :
l’Exécutif, le Législatif et le Judiciaire.

a) L’exécutif comprend les principales institutions suivantes :


— La Conférence des chefs d’État et de gouvernement : C’est l’organe suprême de décision de la CEDEAO qui donne
les orientations générales à la bonne marche de l’organisation.
— Le Conseil des Ministres : Il fait des recommandations sur la conduite de la conférence des chefs d’État et de
gouvernement. Le ministre chargé des affaires de la CEDEAO dans le pays du Président de la Conférence devient
automatiquement le Président du Conseil des ministres.
— La Commission de la CEDEAO : Elle assure l’administration quotidienne de l’organisation. Son président est nommé
par la Conférence pour une période non renouvelable de quatre ans. Il est assisté d’un Vice-président et de 13 Commissaires.

b) L’organe législatif de la Communauté est le Parlement, qui est dirigé par un Président.

c) L’organe judiciaire de la Communauté est la Cour de Justice, qui est également dirigée par un Président.
b) Les institutions secondaires de la Cedeao

• Le Conseil Économique et Social :


Il a un rôle consultatif et est composé des représentants des différentes catégories d’activités
socioprofessionnelles des États membres.
• La Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) :
La BIDC a pour objet entre autres d’accorder des prêts et garanties pour le financement des
projets et programmes d’investissement dans les États membres.
• L’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) :
Elle a pour objectif d’offrir le niveau le plus élevé en matière de prestation de soins de santé aux
populations de la sous-région
• Le Groupe inter-gouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent et le financement
du terrorisme en Afrique de l’Ouest (GIABA).
c) Les agences spécialisées de la Cedeao
— Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (AMAO). Le siège est à Freetown en Sierra Leone
— Institution Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (IMAO). Le siège est à Accra au Ghana
— Unité de Coordination des Ressources en Eau (UCRE). Le siège est à Ouagadougou au Burkina-Faso
— Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation (ARAA). Le siège est à Lomé au Togo
— Autorité de Régulation Régionale du secteur de l’Electricité de la CEDEAO (ARREC). Le siège est à Accra au
Ghana
— Centre pour les Energies Renouvelables et l’Efficacité Energétique de la Cedeao (CEREEC). Le siège est à
Praia au Cap-Vert
— Système d’Echanges d’Energie Electrique Ouest Africain (EEEOA). Le siège est à Cotonou au Bénin
— Carte Brune de la CEDEAO. Le siège est à Lomé au Togo
— Centre de la CEDEAO pour le Développement du Genre (CCDG). Le siège est à Dakar au Sénégal
— Centre de développement de la Jeunesse et Sports de la CEDEAO (CDJSC). Le siège est à Ouagadougou au
Burkina-Faso
— L’Unité de Préparation et de Développement des Projets d’Infrastructure de la CEDEAO (UPDPD). Le siège est
à Lomé au Togo
II / ATOUTS ET BILAN DE LA CEDEAO
1 – Les potentialités de l’espace CEDEAO

La Cedeao est une vaste région aux immenses potentialités naturelles. Le sous-sol est riche en ressources
minières et en hydrocarbures La diversité climatique favorise une grande variété de sols, propices à de nombreuses
cultures agricoles.
La couverture forestière, estime à plus de 70 millions d’hectares est un véritable atout pour les activités
sylvicoles. La Cedeao dispose aussi de vastes superficies propices aux activités pastorales surtout dans les pays
sahéliens comme le Mali et le Niger.
La situation géographique de l’espace Cedeao offre de d’importantes surfaces pour la production d’énergie
photovoltaïque.
Enfin, la population de cet espace, estimée à plus de 300 millions d’habitants est un vaste réservoir de main-
d’œuvre mais aussi un grand marché de consommation
2 – Les réalisations de la CEDEAO
 La possibilité de voyager sans visa dans la CEDEAO est acquise depuis 1986 pour les ressortissants de la
communauté et le droit de résidence se pratique maintenant dans plusieurs pays.

 Médiations assez productives de la CEDEAO dans la résolution de plusieurs conflits dans la sous-région.

 Condamnation unanime et suspension de la CEDEAO des régimes anticonstitutionnels, ce qui permet de


ramener la stabilité politique et l’ordre constitutionnel.

 Intervention militaire de la CEDEAO pour la stabilisation des pays en guerre ou en crise sociopolitique

 Des résultats positifs ont été enregistrés dans le domaine des interconnexions électriques et routières.

 Les barrières douanières sont progressivement levées sur certains produits pour faciliter les échanges
commerciaux intra-communautaires.

 Application du Tarif Extérieur Commun (TEC) qui harmonise les politiques douanières de l’espace

 La création d’un chèque de voyage CEDEAO en juillet 1999 pour faciliter les opérations de commerce et de
paiement dans l’espace.
3 – Les entraves à l’intégration
Le processus d’intégration régionale est limité par le nationalisme des États membres.

Les ressources financières dont dispose la CEDEAO sont très insuffisantes car plusieurs États sont en retard de leurs
cotisations.

La diversité des monnaies entrave non seulement les échanges intra-communautaires, mais aussi le processus
d’intégration sous-régionale.

Les infrastructures de communication et de télécommunication dans la sous-région sont insuffisantes, vétustes et


inadaptées.

Faible niveau d’échanges intracommunautaires (12 – 15 %).

Les troubles sociopolitiques liés aux coups d’état, aux élections et modifications constitutionnelles anti-
démocratiques affaiblissent les efforts d’intégration de la CEDEAO.

Les tensions inter-étatiques perturbent les programmes d’intégration régionale.

La montée des mouvements terroristes (Boko Haram – Aqmi) et la criminalité transfrontalière compromettent les
III / LES DEFIS DE GROUPEMENT CEDEAO
Il en découle plusieurs activités sur les plans économique, social, humanitaire, du genre, sanitaire, politique et
sécuritaire pour l’épanouissement et le bien-être des populations.

Sur le plan sécuritaire, l’Afrique de l’Ouest fait face à des défis importants avec des attaques terroristes
meurtrières, qui touchent non seulement les pays de la ligne de front, à savoir le Mali, le Nigeria, le Burkina Faso et le
Niger, mais également les pays côtiers de la Région.

la Région s’est dotée d’un Plan d’action 2020–2024 pour éradiquer le terrorisme, dont les grands axes sont la
formation et l’équipement, le partage d‘informations et de renseignements entre les services de sécurité et le
renforcement du contrôle des armes et des produits sensibles à usage multiple.

Ce Programme porte également sur la lutte contre le financement du terrorisme, la promotion du dialogue
intercommunautaire et la réalisation d’infrastructures socio- économiques de base.
Au niveau politique, la plupart des pays de la Région ont démontré un fort ancrage de la démocratie et de la bonne
gouvernance. En effet, en dépit du contexte de crise sanitaire, 8 pays de la Région ont pu, avec l’accompagnement de
l’institution, organiser en 2020 et 2021, des élections présidentielles et/ou législatives qui, dans l’ensemble, se sont
déroulées dans des conditions acceptables. Douze des 15 pays ont des régimes démocratiques.

Cependant, la recrudescence des attaques terroristes et les crises sociopolitiques ont contribué à créer des situations
d’instabilité politique au Burkina Faso, en Guinée et au Mali avec la survenance de coups d’état militaires.
CHAPITRE III: MAROC-CEDEAO , Les opportunité et Les enjeux des
investissements
I.l'adhésion du Maroc a la cedeao:

En janvier 2017,le Maroc avait déposé une demande d’adhésion la Cedeao avec le statut d’observateur et
de membre associé. En 2017, lors du 51e sommet de la Cedeao, à Monrovia, l’organisation avait donné son accord
de principe. Mais au sommet suivant, à Abuja , l’adhésion marocaine a été soumise aux négociations d’un
comitédirigé par les chefs d’État du Togo, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Guinée et du Nigeria. Ce comité
devait alors « adopter les termes de référence et superviser l’étude approfondie des implications de l’adhésion du
Maroc ».

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Les négociations dudit comité devaient aborder trois axes majeurs : les accords commerciaux entre le royaume et les
pays de la zone, les réticences des principales économies de la Cedeao face à la compétition avec les entreprises
marocaines, ainsi que le manque de consensus au sein de l’organisation sur la question de la souveraineté marocaine sur
le Sahara MAROCAINE.

II. Les opportunités existent entre le Maroc et la CEDEAO


Le président du parlement de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Sidie Mohamed
Tunis, a affirmé que l’adhésion du Maroc à ce regroupement régional est la «meilleure chose pour nous tous».

Lors d’une rencontre avec le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, il a affirmé que les membres de la
Communauté vont «voir de manière générale comment oeuvrer vers l’adhésion à part entière du Maroc à la CEDEAO»

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Relevant que les relations entre le Maroc et cette Organisation régionale sont face à un «nouveau départ», le président du
parlement de la CEDEAO a assuré que les parlementaires ouest-africains «apportent des résultats fructueux» pour garantir que le
Maroc siège comme membre à part entière. Une intégration régionale prospère L’adhésion du Maroc à la CEDEAO serait
opportune, surtout dans un contexte où la Zone de libre-échange continentale africaine se concrétise de plus en plus. Il est à
noter que le Maroc serait parmi les dix premiers pays bénéficiaires de ce projet, avec une hausse prévue de 8% de ses revenus, et
les mesures de réduction des freins bureaucratiques.

Plusieurs produits pourraient constituer un levier de progression de la part de marché détenue par le Maroc au sein de la
CEDEAO notamment, des articles d’habillement, des engrais, des équipements pour distribution d’électricité, des produits
agroalimentaires au même titre que les véhicules automobiles, selon cette étude intitulée "Echanges commerciaux Maroc-CEDEAO
: Opportunités par pays et par produit". 

De son côté, le Maroc pourrait constituer un marché porteur pour plusieurs produits originaires de la CEDEAO, en particulier,
les produits énergétiques (pétrole et gaz), les produits alimentaires (cacao, café, graines et fruit oléagineux…), le coton, le bois
et produits de bois, les cuirs et les minéraux

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III. Les enjeux et les risques des investissements
a)Les enjeux de l’adhésion
La demande d’intégration formulée par le Royaume du Maroc
le 24 février 2017, est la suite logique d’un long processus
d’intensification des échanges économiques avec les pays de l’Afrique.
Plusieurs actes en témoignent, notamment, la signature de multiples
accords bilatéraux ou à caractère régional avec des pays
africains, l’établissement de grands projets tel que le gazoduc Nigéria-
Maroc, l’annulation par le Royaume du Maroc de la dette de certains
pays moins avancés et l’exonération totale, de leurs produits, des
droits de douane à l’entrée du marché marocain, les multiples visites
officielles du monarque marocain SM le roi Mohamed VI à plusieurs
États africains, le retour du Maroc à l’Union africaine, Le Maroc est
aujourd’hui le grand partenaire et investisseur africain dans la
CEDEAO. En effet, plusieurs sociétés marocaines de premier
plan, opérant notamment dans les secteurs bancaire, d’assurance, des
télécommunications, et de construction, ont étendu leurs activités à
plusieurs pays africains et réalisent une grande partie de leurs chiffres 20

d’affaires et de bénéfices de leurs investissements en Afrique.


B) Concernant les défis à relever.
Malgré les avancées réalisées en matière de l’amélioration de la gouvernance et de la stabilité politique
dans les pays membres de la CEDEAO, durant ces dernières années, de multiples risques et menaces planent
encore sur un grand nombre de pays.

Cette situation d’insécurité au Mali et au Nigéria, avec un impact non négligeable sur les pays voisins, est de
nature à peser négativement sur les intérêts des opérateurs marocains agissant au niveau de ce bloc économique
régional. On commence d’abord par les échanges économiques, le projet de la monnaie unique pourrait se
concrétiser par la suite si les conditions nécessaires sont réunies. La raison est qu’ils ont des bases économiques
différentes, sans parler des problèmes liés à la souveraineté de ces pays qui ne sont pas assez matures à ce
niveau. L’Union européenne, elle-même, risque un éclatement de sa zone euro selon des prévisions, alors qu’elle
est plus avancée en termes d’organisation et de puissance économique.

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Conclusion
le Maroc pourrait constituer un marché porteur pour plusieurs produits originaires de la CEDEAO, en
particulier, les produits énergétiques (pétrole et gaz), les produits alimentaires (cacao, café, graines et fruit
oléagineux…), le coton, le bois et produits de bois, les cuirs et les minéraux.

Si l’impact de la suppression des tarifs douaniers est susceptible d’impulser potentiellement les
échanges entre le Maroc et la CEDEAO, il n’en demeure pas moins vrai que ces tarifs ne constituent que la partie
apparente de l’iceberg. D’autres contraintes structurelles devraient être levées pour libérer le potentiel du
commerce entre les deux parties. Il s’agit, entre autres, des questions liées à l’insertion dans les chaînes de
valeurs régionales, à la compétitivité logistique et à l’intensité de la concurrence qui se déploie au sein des
marchés de cette zone, notamment, celle émanant de pays émergents réputés pour leur compétitivité-coût
imbattable.

Le dépassement de ces contraintes est tributaire du renforcement de la connaissance par les opérateurs
marocains, particulièrement les PME, des spécificités intrinsèques des marchés de la CEDEAO, au même titre que
l’optimisation des actions de la diplomatie économique en direction de cette zone pour assurer un
accompagnement de qualité au profit de l’offre exportable nationale. 22
WIBOGRAPHIE :

 https://www.alimenterre.org/les-enjeux-et-les-marges-de-manoeuvre-de-la-cedeao-face-
aux-defis-des-negociations-agricoles
 https://www.persee.fr/doc/recod
 https://www.acbf-pact.org/fr/what-we-do/how-we-do-it/grants/projects-regions/afrique-de-
ouest-et-centrale/nigeria/communauté
 https://fr.wikipedia.org/wiki/Communauté
 https://www.universa
 http://www.hubrural.org/Communaute-economique-des-Etats-de.htmllis.fr/encyclopedie/
communaute-economique-des-etats-de-l-afrique-de-l-ouest/

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