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LA COMMISSION EUROPEENNE

Issu de la fonction des exécutifs. Organe essentiel de l'UE, véritable moteur "mission générale
d'initiative". Mobilise les Etats et l'opinion publique sur les objectifs de l'UE. Organe
supranational qui incarne "l'intérêt général de la communauté". A élaboré le "livre blanc" qui
énonce les mesures à appliquer pour l'achèvement du marché unique.

Elle est chargée de l'exécution des décisions et veille à la bonne application du droit de l'UE.
Droit d'initiative législative. Présente au Conseil des propositions de réglementation. Adopte
des décisions qui s'imposent aux pays membres.

Leadership remis en cause par Maastricht qui lui donne un rôle secondaire dans PESC et UEM.
Avec Amsterdam sa capacité d'initiative sera accrue avec de nouvelles politiques et avec les
accords de Schengen ses domaines d'interventions seront augmentés. Lisbonne a conforté la
place de la commission dans son monopole d'initiative et ses pouvoirs sont renforcés dans la
gouvernance économique.

La commission siège à Bruxelles une fois par semaine et chaque fois que son président ou ses
membres le jugent nécessaire et comprend un commissaire par pays membre. Jusqu'en 2004
France, Italie, Allemagne, RU et Espagne en avaient 2. En France il y en avait toujours un de
droit et un de gauche. Le conseil européen de Nice cherche à en réduire le nombre afin d'éviter
une explosion du fait de l'extension. Lisbonne voulait qu'il y ai un nombre de commissaire
correspondant à 2/3 des Etats. Abandonné en 2008.

Depuis Maastricht l'europarlement intervient en aval. Le traité de Lisbonne renforce le rôle du


parlement dans la désignation des commissaires. Le président est proposé par le Conseil
Européen et soumis au vote à la majorité au Parlement. Il a un rôle très politique. S'il n'y arrive
pas alors le processus recommence. Les commissaires sont ensuite désignés par le Conseil en
accord avec le président de la commission sur la base de suggestion des Etats. Le HRAEPS est
aussi soumis à cette approbation. C'est sur cette approbation que la Commission est nommée
par le Conseil européen. Le président de la Commission peut écarter certaines propositions de
nomination. Il faut que les commissaires soient choisis en fonction de leurs compétences
générales et de leur indépendance.

Chaque commissaire proposé fait l'objet d'une audition publique devant les commissions
compétentes du parlement. C'est un moyen pour les députés d'affirmer leur autorité face aux
Etats (qui proposent les commissaires) et face au président de la commission qui réparti les
portefeuilles. Au bout d'un processus long (3 weeks) le parlement a validé en Octobre 2014
l'équipe de Jean-Claude Juncker. Seule une slovène (Bratusek) a été refusé et le hongrois
(Navracsics) a été accepté mais ses compétences revues. En 2004 la commission de José
Manuel Barroso à été revue par le parlement.

Depuis Maastricht le mandat des commissaires est passé de 4 à 5 ans pour le calquer sur celui
des députés. Le mandat est renouvelable et non cumulable avec un national. Il peut prendre
fin en avance via une motion de censure entrainant la démission collective de la commission.
Le commissaire peut démissionner. Ils ne rendent des comptes qu'au parlement européen et
ont des immunités et privilèges.

En 1999 Jacques Santer (président Commission) a promulgué 2 codes de déontologie. Le


premier concerne le comportement des commissaires, le deuxième les relations entre
commissaires et leurs services. Ces codes font partis de la réforme de l'administration. Les
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commissaires ne doivent pas exercer d'activités pro (payé ou non), de mandat d'élu mais il peut
recevoir des titres honorifiques s'ils n'entrent pas en conflit d'intérêt, ils doivent déclarer leurs
intérêts financiers et les activités professionnelles de leur conjoint et ne doivent pas recevoir
de cadeau de plus de 150€. Aussi, depuis 1999 les ex-commissaires doivent pendant un an
après leur cessation d'activité déclaré au Comité d'ethnique tout emploi rémunéré. Les
commissaires doivent assister à toutes les réunions de la commission et les possibilités de
combiner une mission avec un congé sont contrôlées. Depuis 1999 certains privilèges ont été
supprimés par exemple certaines exonérations de TVA (vin, cigarettes…) désormais les
exemptions seront limitées au strict cadre des fonctions du commissaire. En 2011 la
commission Barroso a durci les codes de conduite en allongeant le délai de contrôle post-
exercice (18 mois). En cas de doute de conflit d'intérêt il peut y avoir une évaluation par le
comité d'éthique. Aussi il est interdit aux commissaires d'engager des proches et ne doivent
pas accepter les invitations hors diplomatie.

Les portefeuilles économiques sont les plus convoités car c'est là que les Etats ont délégués le
plus de prérogatives. Exemples : portefeuille du marché intérieur (pilote les politiques de libre
circulation des biens, services et capitaux et depuis 2014 les PME), portefeuille des affaires
économiques (veille à la réduction des déficits budgétaires  Moscovici), portefeuille de la
concurrence (très redouté des entreprises et des Etats). L'organisation de la commission permet
d'en voir les priorités (ex ; Juncker crée le commissaire de la migration). Du fait de
l'augmentation du nombre d'Etat et donc de commissaires certains portefeuilles se retrouvent
éclatés.

Le président est nommé pour 5 ans renouvelables (2 avant Maastricht). Le traité d'Amsterdam
a conforté son pouvoir en disposant que la Commission rempli sa mission en suivant les
orientations définies par le président. Nice fait de lui le véritable chef de la commission, il peut
désormais modifier la répartition des portefeuilles entre les commissaires en cours de mandat.
Il désigne les vice-présidents et le HRAEPS tandis qu'avant c'était la commission. Il peut aussi
demander à un membre de démissionner. Cependant bien qu'il y ai présidentialisation il ne
faut pas l'assimiler à un chef d'Etat. Il convoque la commission et arrête l'ordre du jour. Le
secrétaire général l'assiste pour préparer les réunions.

Jacques Delors (1985-1995) est à l'origine de l'acte unique, d'un rapport sur l'UEM en 1989. Il
a pour objectif un vrai marché intérieur, ça a été approuvé par l'acte unique.

Romano Prodi (1999-2004) n'a pas laissé à la convention sur l'Avenir de l'Europe l'exclusivité
du débat institutionnel. Il a présenté en 2002 une constitution politique pour l'Europe en
préconisant une répartition des compétences sur la subsidiarité et la proportionnalité. Il
constate que la crise irakienne est une preuve de l'incapacité d'une position commune.

Pour Barroso (2004-2014) il n'y a pas de contradiction entre atlantisme et intégration


européenne. Afin de faire face au scepticisme des populations il demande de retirer 68 projets
législatifs jugés contraire à la stratégie de Lisbonne. Il a aussi pris l'initiative d'une Fond
européen d'ajustement à la mondialisation pour aider les salariés victimes de la mondialisation.
Il a été critiqué pour son libéralisme, sa pratique institutionnelle effacée et le manque de
réactivité de sa commission dans la crise financière. Il serait le secrétaire des conseils. En Juin
2009 les 27 lui ont apporté leur soutien et l'on reconduit. Pour le parlement peu de choix, il
était le seul candidat. En 2011 il a déclaré que la Commission est le gouvernement économique
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de l'Union et que les approches intergouvernementales sont insuffisantes, il souhaite que


l'Europe devienne une fédération d'Etats-nations.

Juncker (2014-2019): première fois qu'il n'y a pas unanimité du conseil. Il a assuré qu'il ne serait
pas le valet du Conseil, il vise l'AAA social. Il a proposé un plan de 315 M sur 3 ans pour relancer
la croissance, il veut finir les négociations sur le traité transatlantique et avancer sur l'union
énergétique. Il a été confronté à une première poly crise (migrants, Grèce, terrorisme), s'est
impliqué contre la sortie de la Grèce, considère que Schengen est important pour la zone euro
et dit que le Brexit ne marque pas le début de la fin.

La commission comprend plus de 25000 agents, 80% sont dans 23 directions générales (sorte
de direction administrative de ministères) et 14 services décentralisés et 20% dans des services
de traduction. Chaque commissaire est responsable d'une ou plusieurs DG chargée de secteurs
spécifiques. Chaque commissaire est assisté d'un cabinet. Les DG préparent les propositions
législatives (deviennent officielles si acceptées par le Collège). Des organes subsidiaires sont
créés à l'initiative de la Commission. Le juge communautaire a admis cette pratique (non
prévues dans les traités) mais l'a réglementée strictement. L'organe subsidiaire ne peut avoir
un pouvoir d'appréciation mais seulement d'exécution très défini. La commission dispose de
représentation dans les membres et de délégations dans ceux en voie d'adhésion.

Elle fonctionne collégialement, elle prend les décisions à la majorité simple en vote secrets. Le
juge communautaire estime que tous les membres sont tous responsables de toutes les
décisions. Elle peut utiliser la procédure écrite, les membres reçoivent une proposition à l'écrit
et sans manifestation dans un délai prévu la proposition est adoptée. La commission peut
autoriser un ou plusieurs membre à prendre en son nom des mesures de gestions ou
d'administration clairement définies.

La commission est l'organe d'impulsion du droit. Quasi monopole des propositions. Pierre
angulaire de l'équilibre institutionnel. Participe à la formation des actes du Conseil et du
Parlement. Quand le Conseil statue sur proposition de la commission il ne peut l'amender qu'à
l'unanimité. Tant que le Conseil n'a pas statuer la commission peut modifier sa proposition. Le
droit d'initiative permet de soumettre ses propositions au Conseil et au Parlement et ainsi de
décider les sujets qui doivent être traités par les Etats et le Parlement. Un acte législatif ne peut
être adopté que sur proposition de la commission. Il y a des exceptions au monopole
d'initiative. En politique monétaire elle le partage avec BCE et Etat, pour la PESC, la sécurité, la
liberté et la justice elle le partage avec les Etats sauf dans le cas des politiques communes. Elle
exerce ce pouvoir d'initiative par des documents de travails, des mémorandums… Il lui
appartient de prendre les initiatives de la programmation annuelle et pluriannuelle de l'Union
pour parvenir à des accords. Cela est prévu dans l'accord cadre sur les relations Parlement-
Commission de 2010. Elle doit présenter un programme de travail prenant en compte les
priorités du parlement. En application du principe de discontinuité politique la commission
procède au réexamen des questions pendantes.

Le parlement, le Conseil et la commission ont signés en 2016 un accord interinstitutionnel. Ce


traité ne porte pas atteinte à l'accord de 2010. Il estime que la consultation du public et des
parties intéressées, l'évaluation ex post de la législation existante et les analyses d'impact des
nouvelles initiatives contribueront à atteindre l'objectif de mieux légiférer. Elles prévoient de
renforcer la programmation annuelle et pluriannuelle de l'UE.
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Certaines institutions peuvent solliciter une proposition de la commission, par exemple le


Conseil peut demander les études sur la réalisation des objectifs communs et des propositions.
Le parlement peut demander pour tout acte qui semble nécessaire à l'application des traités
mais la commission n'a pas obligation d'accéder à ces demandes, la CJUE dit qu'elle a un
pouvoir d'appréciation.

La commission a certaines compétences normatives générales, elle peut envoyer des directives
aux Etats en ce qui concerne les entreprises publiques ou en lien (avantages) avec l'Etat.

Le traité de Lisbonne crée un droit d'initiative citoyenne, il faut un million de citoyens venant
d'un nombre significatif d'Etat. La Commission n'a pas l'obligation de prendre en compte la
proposition.

La commission est chargée de surveiller l'application des traités. Elle peut elle-même s'informer
auprès des pays membres et des entreprises et d'engager des vérifications. Elle peut prendre
des sanctions (amendes) contre des entreprises en cas de non-respect du droit de l'UE. Elle
contrôle la transposition des normes dans le droit interne, en cas de problème elle rappelle à
l'ordre de manière informelle avant de lancer une procédure d'infraction (contraint les Etats à
agir), elle publie régulièrement l'état des transpositions.

La commission est le gendarme de la concurrence, elle interdit toute entente illicite ou aide
gouvernementale à une entreprise qui fausserait la concurrence au sein du marché unique. Les
traités définissent précisément quelles aides sont autorisées. Toute aide étatique doit être
autorisée par la Commission qui interprète l'Etat comme une notion large. Par exemple en 2003
elle refuse dans un premier temps l'aide française à Alstom puis accepte le second. Elle est
compétente pour déclarer nulles certaines conventions interentreprises. Elle peut agir avec ou
sans plainte et peut faire constater les manquements d'un Etat. Elle peut saisir la CJUE pour
faire condamner les violations de ses obligations par lors d'un recours en manquement. Ce
recours comprend deux phases. Un administrative et une contentieuse. C'est la commission
qui ouvre la procédure en demandant à l'Etat d'apporter des précisions sur le manquement. Si
la commission les juge insuffisantes elle fixe, dans un avis motivé, un délai pour que l'Etat
remédie. Quand il n'y a pas d'effet elle peut saisir la CJUE qui a dit que l'ouverture de la
procédure appartient uniquement à la commission.

Elle surveille l'évolution de la situation budgétaire et de la dette publique. Quand le déficit


public dépasse 3% PIB elle doit déclencher la procédure d'infraction pour déficit excessif. Elle
doit demander à l'Etat des mesures correctrices afin de réduire le déficit de 0.5 pt de PIB par
an. En l'absence le Conseil doit prononcer une sanction (amende). L'Etat doit constituer un
dépôt non rémunéré d'un montant max de 0.5% PIB mais peut échapper aux sanctions s'il
justifie de circonstances exceptionnelles. En 2005 les ministres des finances se sont accordés
sur assouplissement du Pacte Stabilité et Croissance Les réformes structurelles et les dépenses
liées au développement seront prises en considération afin d'atténuer virtuellement les déficits.
Cependant la question du respect du critère déficit public reste un point de division de la
commission. Le traité de Lisbonne renforce le rôle de la commission qui pourra envoyer un avis
à l'Etat dont le déficit est excessif ou pourrait le devenir. Aussi la reconnaissance de déficit se
fera sur proposition de la commission, le Conseil ne pourra l'écarter qu'à l'unanimité. Pas
besoin d'appartenir à la zone euro pour prendre cette procédure. En 2011 les sanctions ont été
facilitées pour les pays laxistes (condition de l'Allemagne pour aider la Grèce). Ces sanctions
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sont un dépôt sur un compte bloqué pouvant faire office d'amende. Il peut aussi y avoir une
procédure préventive pouvant être bloquée à la majorité simple et destinée aux Etats se
rapprochant des 3%. En 2014 la France a été placée sous surveillance (compétitivité faible) et
lui a donné en 2015 un délai de 2 ans pour baisser le déficit public. En 2015 la commission à
qu'elle tiendrait compte de la contribution au plan d'investissement de l'UE et les dépenses
liées au mirant et au terrorisme.

La commission est compétente pour contrôler l'application des clauses de sauvegardes qui
permettent au membre de suspendre temporairement leurs obligations. Elle décide si un Etat
peut ou non déroger aux règles de l'UE par exemple dans le cas de difficultés dans la balance
des paiements d'un Etat, elle ne permet les dérogations que dans des circonstances
exceptionnelles.

La commission est chargée de l'application des politiques communes. Elle met en œuvre actes
législatifs du Parlement et du Conseil. Elle gère aussi les crédits budgétaires destinés aux
interventions de l'UE.

Elle crée des comités de représentants d'Etats chargés d'assister la Commissions dans ses
compétences d'exécution. C'est la procédure de comitologie codifiée par le Conseil en 1987,
cela témoigne de la volonté des Etats d'encadrer le pouvoir de la Commission. Lisbonne a
maintenu ça en précisant que le conseil et le parlement peuvent définir par des moyens
législatifs ordinaires des contrôles de la commission.

La commission peut recevoir du Conseil et du parlement des délégations législatives, elle peut
donc prendre des lois sur des domaines précis sur des éléments non essentiels. Ces délégations
vont délimiter le contenu, les objectifs, la portée et la durée de la délégation. Elle peut être
retirée par le Parlement ou le Conseil et ne pourra entrer en vigueur que s'ils ne font pas
d'objection avant la fin du délai. Cela permet au législateur de ne pas entrer dans les détails et
de focus sur les grandes lignes.

La commission exécute le budget de l'UE en coopération avec les Etats membres sous sa
responsabilité et dans la limite des crédits alloués et conformément au principe de la bonne
gestion. Elle participe à la procédure budgétaire, est chargée de faire le bilan de l'année
écoulée. Elle élabore aussi le projet de budget en rassemblant les budgets prévisionnels de
toutes les institutions.

Elle gère les fonds structurels qui sont les principaux instruments financiers de la politique
régionale de l'UE, plus précisément trois :

- Fond européen de développement régional (FEDR): cohésion Eco et sociale entre les
régions
- Fonds Social Européen (FSE) : institué en 1957 afin d'améliorer le niveau d'emploi dans
le marché unique afin d'augmenter le niveau de vie.
- Fond de Cohésion: finance réseaux transeuropéens de transport en particuliers ceux
d'intérêts communs. Crée par Maastricht, s'adresse en particuliers aux Etats les plus en
galères dont le PIB est inférieur à 90% de la moyenne.

Elle détermine aussi les conditions de financement de la PAC, du Fond Européen Agricole pour
le Développement Rural (FEADER) et le Fond Européen Agricole de garantie (FEAGA). Le
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FAEDER finance les programme de développement rural des Etats, le FEAGA finance les
paiements directs aux agriculteurs et les mesures de régulations des marchés.

La commission gère aussi le Fonds Européen de Développement (FED) qui est le principal
instrument financier pour les coopérations UE et ACP (Afrique, Caraïbe et Pacifique). Le FED ne
fait pas partie du budget européen.

La commission gère aussi le Fonds Européen d'Ajustement à la Mondialisation. Ainsi que


ERASMUS et Leonardo Da Vinci (formation pro).

Elle a des responsabilités en relations extérieures. Elle peut faire des recommandations au
conseil pour la négociation d'accords internationaux. Elle négocie les accords sur la base d'un
mandat du Conseil. Elle authentifie les textes par signature avant la conclusion du traité.

Elle peut conclure des accords administratifs?

Pour les accords avec pays tiers ou OI la commission ou le HRAEPS qui concernent la politique
étrangère et de sécurité commune présente des recommandations au conseil qui décide de
l'ouverture des négociations et désigne, en fonction de la matière, un négociateur ou un chef
d'équipe de négociations.

A l'exception de la PESC la Commission représente l'UE à l'extérieur et dans l'ordre interne. Elle
défend les intérêts européens par exemple à l'OMC. Elle assure la liaison UE-ONU.

Elle participe, avec le conseil, à l'exercice du droit de légation.

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