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Exo4

Pour quelles élections le taux d’abstention est-il le plus élevé ? Justifiez avec les données chiffrées.
L’élection qui présente le taux d’abstention le plus élevé est celle qui présente le taux de participation
électorale le plus faible. Il s’agit des élections européennes avec un taux d’abstention compris entre
40 % en 1979 et 59 % en 2009, selon le Ministère de l’intérieur.
Le graphique montre que la tendance sur longue période est à l’augmentation de l’abstention, pour
l’ensemble des élections. Cependant il existe des écarts importants selon les scrutins : c’est l’élection
présidentielle qui suscite le plus l’intérêt des électeurs (le taux d’abstention ne dépasse pas 28 % -
niveau exceptionnel, en 2002, Jacques Chirac / J.M Le Pen). Par contre les élections des députés
européens et des conseillers régionaux – dont les enjeux semblent éloignés des préoccupations des
citoyens – sont marquées par une participation de plus en plus faible (près de 60 % d’abstention aux
élections européennes de 2009). Enfin on observe que les élections législatives, qui désignent les
députés à l’Assemblée Nationale, connaissent aussi une hausse de l’abstention ; en particulier depuis
que, avec le passage du septennat au quinquennat pour le mandat du président de la République, en
2002, elles ont lieu la même année que l’élection présidentielle.
2. Comparez les taux d’abstention pour les élections présidentielles de 2017 et les européennes de
2019
(50 % en France). Le taux d’abstention en 2017 aux présidentielles est de 25 % environ tandis qu’il est
de 50 % pour les
élections européennes de 2019. Cet écart de 25 points peut s’expliquer par le type d’élection, ainsi
certains scrutins sont moins mobilisateurs.

Exo 5
1 Comment expliquer la différence de participation entre les élections présidentielles et législatives ?
La participation électorale n’est pas la même à toutes les élections. Les enjeux de certaines élections
sont considérés comme plus importants et amènent les électeurs à se mobiliser. C’est le cas pour
les élections présidentielles qui sont, aux yeux des électeurs, les élections les plus importantes. En
revanche, d’autres élections peuvent être considérées comme plus secondaires par les électeurs,
ce qui va amener à davantage d’abstention. C’est le cas des élections législatives qui, ayant lieu
juste après les présidentielles, peuvent apparaître comme moins importantes comparativement aux
précédentes.

2 En quoi la perception que les électeurs ont des enjeux d’une élection peut-elle expliquer la volatilité
Entre vote et abstention ?
La volatilité électorale se définit comme les changements du comportement électoral d’une élection
à une autre. La volatilité peut alors désigner des mouvements entre les partis politiques mais aussi
entre la participation et l’abstention électorale.
Alors, selon les enjeux de l’élection, perçus par les électeurs, ceux-ci vont s’orienter soit vers la
participation soit vers l’abstention, selon qu’ils vont considérer l’élection comme fondamentale ou
secondaire
3 Pourquoi l’abstention peut-elle exprimer une opinion politique ?
En effet, l’abstention électorale peut être utilisée comme une nouvelle forme de participation
politique. Certains électeurs qui s’intéressent à la politique vont ponctuellement choisir de ne pas
voter pour exprimer leur mécontentement face à l’offre électorale. On parle d’abstentionnisme
politique ou d’abstentionnisme dans le jeu.
Exo1
Attribuez à chaque étape de l’Histoire de France la date qui lui convient.
Exo4

• 1791 : la Révolution crée la Monarchie constitutionnelle, avec un suffrage censitaire et indirect.


• 1792 : première et brève expérience de suffrage universel masculin, pour élire la Convention, par la
I re République.
• 1795 : sous le Directoire (2e période de la Ire République) retour au suffrage censitaire.
• 1799 : sous le Consulat (3e période de la Ire République), suffrage universel masculin mais limité
(scrutin indirect à 3 degrés)
• 1815 : la Restauration (retour de la monarchie après le 1 er Empire de Napoléon 1er) rétablit le suffrage
censitaire.
• 1848 : la IIe République adopte le suffrage universel masculin.
• 1913 : instauration de l’isoloir dans les bureaux de vote.
• 1944 : la IVe République établit le suffrage réellement universel avec le droit de vote accordé aux
femmes.
• 1974 : abaissement de l’âge légal du droit de vote à 18 ans.
• 1992 : droit de vote aux élections municipales pour les citoyens de l’Union Européenne.
Exercice 2
1. Le taux de participation est-il calculé par rapport à tous les électeurs potentiels ?
Non, le taux de participation désigne la part des électeurs inscrits sur les listes électorales qui sont
allés voter. Il s’agit de l’inverse du taux d’abstention qui lui désigne la part des électeurs inscrits sur
les listes électorales qui ne sont pas allés voter.
Ces deux taux sont ainsi calculés en fonction des électeurs inscrits et non des électeurs potentiels.
2. Quelle est la différence entre le vote blanc et l’abstention électorale ?
L’abstention électorale désigne les électeurs inscrits qui n’ont pas voté, on se réfère donc aux
électeurs inscrits. Tandis que le vote blanc se mesure à partir du nombre de votants, qui représentent
la participation électorale. Trois solutions s’offrent à l’électeur inscrit qui va voter : soit il vote blanc,
soit il vote nul, soit il vote pour un des candidats.
3. Quand on dit qu’un candidat a été élu avec 70 % des suffrages exprimés, cela signifie-t-il que 70 %
des électeurs inscrits ont voté pour lui ?
Non, car parmi les électeurs inscrits, tout d’abord, certains se sont abstenus. Ensuite, parmi ceux
qui ont voté, certains ont voté blanc ou nul. Donc, les 70 % s’appliquent seulement à ceux qui ont
réellement voté pour un candida

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