Meïssane Kamli, Noémie Akoun, Dashviny Tilapakala, Artur

Angebaud, Armand Chandon et Antoine Plantin

LA FRANCE Sources : Wikipédia, Le Monde, Marianne, Journal des Maires,

LES ÉLECTIONS PRESIDENTIELLES

ET LE

NAUFRAGE CIVIQUE
UN RECORD D’ABSTENTIONNISMES

En France, l'abstention
est influencée par
un sentiment de non-
représentation
politique, sur quatre
points : la
méfiance de la
population française
par rapport aux
politiques en raison du
nombre croissant de
scandales et d'affaires
financières.
Source : 21 avril 2017, actu.fr

Les français et l’abstention

La participation électorale est
l'une des traits caractéristiques les plus
représentatives bonne santé d'une
démocratique. Pourtant, comme dans bien
d'autres pays européens, en France, elle ne
cesse de s'affaiblir depuis unevingtaine
d'années. Malgré que l’élection présidentielle
de l'année 2007 fasse exception et que la
politisation de l'élection s’est traduite par une
participation record qui a été replacée sur le
devant de la scène, une abstention récurrente a
marqué le paysage électoral français toutes ces
drernières
années. Considérée comme l'un des
symptômes les plus marquants de la crise de la
représentation politique, elle touche affecte les
segments de la société et tous les types
d'élection.
Les Français restent dans l'ensemble attachés
aux institutions politiques et aux rouges de la
démocratie représentative. Mais ils sont critiques
à leur égard, moins confiants et plus sceptiques
quant à leur efficacité. Pour 79% d'entre eux, ils
votent régulièrement l'élection pour assurer le
bon fonctionnement de la démocratie, 62%
disent qu'ils se montrent aussi pour défendre
leurs revendications.
Voter, un devoir !
Le devoir de voter nest pas une remise en
cause, mais il obéit à un impératif moral et
social moins fort que par le passé. Dans climat
de relative désinstitutionnalisation de la
politique, de plus grande individualisation
des choix et des convictions personnelles,
le droit de ne pas voter acquiert une
certain légitimité.
Les prochaines élections
Bien que les élections présidentielle ont lieu en
2022, certains français ne comptent pas voter.
Mais pourquoi?
Ces derniers, ne votent pas que pour les
élections présidentielles mais aussi pour les
régionales ou encore les départementales.
Et bien la plupart des français habitent soit à
l’étranger, dans un pays qui n’est pas français
et ne peuvent donc pas voter.
Les autres, quant à eux pense que voter « ne
changera rien » En effet, 55% aux municipales
de 2020, 66% aux départementales et
régionales, le vrai premier parti de France sous
Emmanuel Macron, c’est l’abstention, et même
pour l’élection présidentielle, ils devraient être
nombreux à ne pas voter.
Selon un sondage pour RTL, publié début
décembre, 70% des électeurs déclarent, leur
intention d’aller voter les 10 et 24 avril pour les
présidentielles 2022.
Cependant, avec 30% d’abstention, cette
élection pourrait connaître le taux le plus élevé
jamais enregistré pour une présidentielle.
Témoignages personnes s’étant abstenus
de voter au élections présidentielles de
2017
Témoignage1 :
« Aujourd’hui âgée de 18 ans, me rendre aux
urnes cette année aurait été une première pour
moi, mais malheureusement je ne compte pas y
aller, ou, dans le meilleur des cas, voter blanc,
car nous avons la chance d’avoir ce droit et
qu’il faut en profiter. Pourquoi cette décision ?
Car j’ai l’impression que chaque candidat nous
ment ouvertement, sans aucune gène, en
faisant des promesses pharaoniques qu’ils ne
tiendront jamais.
Notre société tourne en rond, ces politiciens ne
sont avides que de pouvoir et d’argent. Ils ne
sont plus des humains mais des robots
impitoyables, sans aucune valeur. Je ne veux
pas faire mon choix par élimination et faire
partie des personnes qui auront élu un certain
président qui, quoi qu’il advienne, ne me
conviendra pas et ne méritera pas mon vote.
Ma décision a été définitivement prise après
“Le Grand Débat” diffusé sur TF1, où j’ai eu
l’impression de voir des vautours se battre pour
un morceau de viande. Mon beau pays n’est
pas un morceau de viande et je refuse de voter
pour un vautour. »
Cédric P., auditeur de 32 ans, Champigny-sur-
Marne : « Notre démocratie est à bout de
souffle »
Sources : Wikipedia, le Monde, Le Journal Des Maires
Source : 28/01/2020, ladepeche.fr
Témoignage 2 :
« Aucun des candidats “principaux” ne m’attire
et les petits candidats sont tellement peu
représentés dans les médias qu’il faut aller
chercher l’information par soi-même pour, au
final, ne pas se sentir beaucoup plus proche
d’eux. J’ai 23 ans et j’ai voté pour la première
fois il y a cinq ans.
Ayant eu des cours d’éducation civique au
secondaire, je me souviens encore de nos écrits
sur : “Le vote, un droit ou un devoir ?” et mes
cours de droit m’ont également démontré
l’importance du vote. Cependant, à force de
crier “antisystème” à toutes les sauces, à force
de voir les casseroles de chaque candidat, à
force de voir les gens s’étriper, voire s’insulter,
par médias interposés (candidats ou électeurs),
je commence à “perdre la foi”.
Je fais sûrement partie des gens désabusés.
Ceux qui n’y croient plus. Je pense aussi que
c’est le contexte mondial qui fait que je n’ai plus
beaucoup d’espoir pour la démocratie en
général. On risque d’avoir notre propre Trump
au pouvoir. On risque de se déchirer
entre Français. On risque de s’appauvrir. On
risque de finir déçus (et encore plus qu’avant).
Et ça me fait me sentir mal. J’aimerais pouvoir
bouger les choses, voire me présenter moi-
même aux élections si cela ne paraissait pas
aussi compliqué avec les 500 signatures.
Mais non. Je n’arrive pas à apprécier ces
élections. Et qu’importent le résultat et mon
vote (ou non), je finirai amère. »
Victoria F., 18 ans, en année d’échange aux
Etats-Unis : « Je ne reconnais plus mon pays »