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A- Le nom de famille
II//Le changement purement volontaire pendant très longtemps, ça n’était pas possible. Le
1er assouplissement est à l’article 61 du code civil « toute personne qui justifie d’un intérêt
légitime peut changer de nom ». Motif légitime = relever le nom, procédure de francisation.
Pour changer de nom, un décret en conseil d’Etat est indispensable, et cette décision est publié
au journal officiel. Les citoyens peuvent contester ce changement et faire opposition. Loi du 2
mars 2022, plus restreinte mais plus souple, introduit une nouvelle procédure de changement
art 61-3, il n’y a plus besoin de passer par le Conseil d’état. Sur simple déclaration à
l’officier d’état civil de son lieu de résidence, on peut prendre un autre nom qui aurait été
possible à la naissance.
-L’indisponibilité du nom : le droit au nom est un droit extrapatrimonial, car on ne peut pas le
céder. Mais si notre nom est devenue une marque, alors on peut le céder, car certains utilisent
leur noms en l’associant à une activité. Exemple de l’arrêt Bordas de 1985. Mais il arrive
qu’une personne utilise un nom qui n’est pas le sien, par exemple avec les noms de scène ou
de plume. On peut protéger son nom si quelqu’un qui fait usage de ce nom me porte
préjudice, et demander une réparation si il exploite ma notoriété ou si j’exploite celle d’autrui.
B- Les prénoms
L’attribution initiale des prénoms : A la base, on attribuait les noms connu de l’histoire
ancienne et les noms des saints des calendrier en 1993, désormais la règles est fixé à
l’article 57 alinéa 3 nous dit que « les prénoms de l’enfant sont choisis par le père et
la mère ». Ils ont le droit de choisir librement, même dans certains cas s’il n’y a pas de
liens de filiation (accouchement sous X). Il n’a pas de limite au nombre de prénoms. A
l’article 67, si l’officier d’état civil dit que le prénom porte atteinte à l’intérêt de
l’enfant, il en informe le juge des affaires familiale. Tout les prénoms inscrit dans le
registre de l’état civil, alors on peut tous les utiliser au quotidien.
Le nom d’usage : c’est un nom dont on use mais qui n’est pas a l’état civil et donc ne
peut pas être transmis a sa descendance. Depuis la loi du 2 mars 2022, il y a de
nouvelles règles dans le code civil, comme l’article 311-24. Un enfant peut porter
comme nom d’usage au quotidien un nom des parents qui n’a pas été transmis à la
naissance. Madame martin qui épouse monsieur Dupont reste madame martin, mais
elle peut porter a titre d’usage le nom de son époux, c’est-à-dire Dupont. Cette
particularité concerne principalement les époux. En cas de séparation des époux, une
femme peut continuer d’utiliser le nom de son ancien mari, meme si en théorie elle
n’a pas le droit, mais il est prévu dans les règles du divorce (art 264 du code civil),
mais ce nom n'est pas transmissible aux enfants de la femme (avec un autre mari).
Le pseudonyme : art 433 du Code Pénal « est puni de 6 mois de prison de prendre un
nom ou un accessoire du nom qui n’est pas dans notre acte d’état civil » dans un acte
public ou un acte administratif destiné à l’autorité publique. A contrario dans d’autres
contextes, on peu conclue un contrat sous un pseudonyme.
La particule et le trait d’union : aujourd’hui, on accolé deux noms sans tirets, mais s’il
y en a un, ça veut dire qu’il est inclus dans le nom de famille d’origine.
Le titre de noblesse : il n’y a plus de caste « noble », mais il y a encore des titres de
noblesse en circulation. C’est soumis à l’acte d’investiture du service de la
chancellerie, donc aux règles de transmission de la famille (par primogéniture ou par
les hommes).
2) Le sexe
En général, quand quelqu’un veulent changer de sexe, c’est parce qu’il se sente mal et pense
qu’il ne correspondent pas à leur sexe biologique et se considère du sexe opposé. Au début
des années 80, les tribunaux s’y opposent au nom de l’immutabilité et de l’indisponibilité de
l’état des personnes. Mais ce principe est de moins en moins vrai, et la France a été condamné
par la CEDH sous prétexte que c’est une violation au principe du droit au respect de la vie
privée, meme si la CEDH ne peut pas modifier elle-même la loi. Donc la France en
maintenant ce principe, risquai encore de multiples condamnations, donc on a changé la règle
pour accepter le changement de sexe à l’état civil (c’est d’abord la jurisprudence qui l’a
admis). Mais a quelles conditions doit-on admettre ce changement ? Faut il avoir subit une
opération ? C’est la première condition reconnue par la Cour de Cassation, après une
constatation médicale du syndrome de transsexualité + opération. Par une loi de 2016, l’article
61-5 pose comme condition de monter par une réunion suffisante de faits qu’elle ne
correspond au sexe dans lesquelles elle est reconnue. Conditions actuelles : il faut se
présenter sous un autre sexe et être connu sous celui ci, mais il n’y a pas de conditions
médicales ou physiologiques. Il n’y a plus besoin d’avoir un syndrome de transsexualisme ni
d’avoir une opération de modification physique des organes génitaux.
3) Le domicile
B- La détermination du domicile
On distingue le domicile de la résidence (secondaires). Art 102 du Code civil. Du point de
vue, les SDF doivent avoir quand même un domicile (règles à l’alinéa 2) : pour elles, on
prévoit une élection de domicile, c’est-à-dire un lieu ou on est censé pouvoir les joindre.
IV. La nationalité
Ce n’est pas un élément obligatoire de l’état civil, pas nécessaire à l’indentification de la
personne, mais important car elle définit l’appartenance juridique et politique d’une personne
à un état. L’art 15 de la DDHC prévoit que tout individu a une nationalité et est libre d’en
changer. Quelqu’un sans nationalité est apatride. On distingue la résidence légale dans un
pays et en avoir la nationalité.
En droit français, on ne peut pas déchoir quelqu’un de sa nationalité s’il n’a que la nationalité
française, sauf pour les gens qui ont déjà la nationalité. Ce n’est pas le cas du Nicaragua, qui
expulse ses citoyens et leur enlèvent la nationalité.
« jus sanguini » // « jus soli » : aux USA, le droit du sol est utilisé donc l’enfant acquiert la
nationalité de son lieu de naissance // en France, la nationalité s’acquiert si un ou les deux
parents ont la nationalité du pays. Traditionnellement en Allemagne, on acquérait la
nationalité allemande uniquement avec le droit du sang. Naturalisation : on a la nationalité si
on passe un certain temps dans le pays. La nationalité permet d’acquérir certains droits
politiques dont le droit de vote.