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DROIT DE LA FAMILLE

27/01/2022

Pas de ref directe à la famille ds le CC. Pas de dispositions du CC, ni dans la jurisprudence qui
définissent la famille.

Le droit positif ne définit pas la famille. On dégage une def de celle-ci uniquement grâce à la doctrine
et qui vont la dégager apde la loi et des décisions de justice.

Les textes juridiques traitent de liens et non de famille.

Famille : ens de liens et de relations qui unissent les I. Ces liens et relations, peuvent être des liens de
couples ou de parenté.

Ds le CC il y a bcp de règles qui régissent les liens et les relations familiaux.

La relation = ens des compot qui se manifestent sur ce lien. Relation parent/enfant = autorité
parentale.

Pas de def => avantage :

 la def précise entrainerait des difficulté pr le droit à s’adapter aux ev en matière de compot par
rapport à la famille. J’en 50s, la famille était tradi, mariée. Puis apdes 60s, il y a eu l’acceptation du
divorce, puis des familles non mariées puis apde 2000, il y a eu les famille monoparentale, les
parents de mêmes sexe etc.
Il y aurait dû avoir une modif de la def à chaque ev => + ajustable et souple.

 Bcp de discipline s’intéresse à la famille qui n’ont pas ttes la même def : économie, politique,
sociologie etc. Le droit traite de ts les champs de la S => met en av l’un ou l’autre pan.

Beaucoup de code traitent de la famille. JAF est le juge qui a la compétence pr une gde partie des
questions en matière familiale (couple surtt). Si la question est sur l’état des personne => juge
judiciaire.

Code de l’action sociale et des familles : règle pr la famille du pdv de l’action pbq. Le code de la santé
pbq traite de questions relatives aux corps humains.

On parle de la famille dans le CC apde 55 et suivants mais surtt apdes articles 143 et suivants j’en
414.

Reflet des différentes manières de concevoir la famille.


DROIT DE LA FAMILLE

LE COUPLE
Intro :

Dans le CC, il y a des règles qui traitent certaines formes de couples : pacs, concubinage et mariage.

L’enfant n’est pas une condition d’existence du couple. Le mariage, le pacs et le concubinage sont
des formes de couple qui imposent un obligation une commu de vie. La commu de vie est un objet
dans le contrat de mariage, de pacs ou au sein du concubinage.

Le couple est composé de deux personnes => dualité.

La commu de vie = traditionnellement, c’est une commu de toit, table, lit. La jurisprudence admet
qu’il y est commu de vie même s’il n’y a pas cohabitation.

Le mariage = forme de couple qui fait l’objet du + gd nbre de dispositions dans le CC => art 143 à 149
(Le pacs => art 515-1 et suivants ; et concubinage => 1 art, 515-8) parce que c’était la seul forme de
couple reconnus depuis 1804 jusqu’en 1970 pr le concubinage et 1999 pour le pacs.

Ds l’histoire, le mariage a dominé acde la tradition judéo-chrétienne.

Le couple en droit = mariage, pacs, concubinage. Le pacs et le mariage = actes juridique => conclu
d’un contrat, expression de consentement explicite.

Concubinage = fait juridique : si non pacsé, ni marié.

Lien d’alliance-conjugalité pour le mariage (art 143). Pas de lien d’alliance pr le pacs (art 515-1) et
concubinage (art 515-8). Le P&C ne pourront pas produire certaine conseq juridique. Ex/ obligation
et devoir de secours dans le mariage qu’on ne retrouve pas ds le pacs.

En droit, le mot conjoint est strictement réservé aux mariés. Le mariage créé un lien d’alliance.

Def du mariage en droit dégagé par la doctrine qui a posé pb pr le mariage des personnes de même
sexe. Ds le CC, rien n’empêchait le mariage homosexuel.

Le mariage = union (acte) juridique solennel d’un couple de même ou sexe différent, source d’un lien
d’alliance qui produit des effets réglés par des dispositions législatives d’ordre public.

Pcpe de liberté matrimoniale = consacré au niveau supra législatif. Liberté de se marier ou de ne pas
se marier. Consacrée dans les textes internationaux. Cette liberté est issue du bloc constitutionnel, le
CC considère que derrière cette liberté, il y a notamment la liberté de se marier. (Décision du 22 juin
2012) . Art 12 de la CEDH, art 9 de la charte des droits fdmtx. C’est cependant par l’art 8 de la CEDH
qui est plus concret qu’il y a eu des évolutions dans les considérations sur le mariage, le changement
de sexe etc.

Auj l’arg de la liberté matrimonial => + pr le consentement au mariage, le changement de sexe etc. Et
pour la liberté de ne pas se marier. Ds certain contrat il y avait des clauses de célibats => contraire à
la liberté matrimoniale.

Le mariage peut être précédé de fiançailles : en droit il y a eu la question du régime juridique des
fiançailles. Les fiançailles sont un simple fait juridique, aucune obligation de se marier plus tard.

C’est un fait juridique parce que le droit va répondre à certaines questions qui se posent : liberté
matrimoniale qui nous laisse libre de ne pas conclure le mariage jusqu’au consentement officiel. Dans
DROIT DE LA FAMILLE

les faits, il peut y avoir des cadeaux qui seront restitués si rupture des fiançailles sauf pour les
cadeaux d’usage.

Ne pas abuser de la liberté car cet abus peut être sanctionné : la rupture fautive et abusive => prise
en charge d’un certain nbre de frais.

Thème 1 – Le mariage (1/4) – La formation du mariage

Acte juridique solennel qui suppose de remplir des conditions qui si elles ne sont pas respectée, il
peut y avoir des sanctions.

I. Les conditions de la célébration du mariage


Art 143 et suivants du CC : obstacles au mariage si elles ne sont pas remplies. On peut les appeler les
‘empêchements du mariage’.

A. Les conditions de fond

=> traitent du fond de la situation

1. Conditions relatives à la situations perso des époux

Loi du 17 mai 2013 : indifférence à la différence de sexe (art 143 du CC)

Question de l’âge nubile = âge pour se marier. Ne pas confondre l’âge nubile avec l’âge civile qui
différence la majorité de la minorité.

Depuis 2006, l’âge nubile est le même que l’âge civil soit 18 ans (art 144).

Av 2006, le mariage était possible dès 15 ans pour les femmes et 18 ans pour les hommes.

L’âge pr la majorité civile c’est quand l’être humain devient ‘responsable’ ; l’âge nubile c’est apde de
la maturité de l’être humain.

Exceptions = dispense d’âge, pr pvr se marier av d’avoir 18 ans (art 145 du CC) : autorisation de se
marier en étant mineur. Il faut solliciter le proc de la Rep et justifier de motifs graves qui va les
apprécier.

Question de la capacité d’exercice juridique des époux qui est nécessaire pour se marier. Ceux qui
n’ont la pleine et entière capacité => mineurs et majeurs protégés.

a. Les mineurs

Pas de mariage sensé se produire car il n’est pas majeur et n’a donc pas atteint l’âge nubile. Il peut y
avoir une dispense d’âge, pb du mariage du mineur : il faut l’autorisation des parents (art 148 et
suivants). Si deux parents il faut requérir l’autorisation des deux mais l’opp de l’un des deux ne fait
pas obstacle. Si il n’y a qu’un parents

Pour le mineur émancipé => même autorisation d’autorisation que le mineur non émancipé (art 413-
6)
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Il faut aussi évidemment le consentement des mineurs.

b. Les majeurs protégés 

Bcp de questions dans 70s ; les dispositions en matière de liberté matrimoniale ont été relevées dans
les années 2000 car il fallait que les majeurs protégés demandent l’accord des organes de protection
=> obstacles au mariage.

23 mars 2019, loi qui modifient les art 458 et 460 disant qu’il n’est plus nécessaire d’obtenir une
autorisation quelconque pr pouvoir se marier. Nécessité d’informer du projet de mariage (art 460).

Assouplissement important des règles suite a des recours des atteintes trop fortes à la liberté
matrimoniales des majeurs protégés.

2. Conditions relatives à la situation familiale

a. Condition d’interdiction de la bigamie

Art 147 du CC : interdit de conclure un mariage tant que l’un des époux est lié à un tiers par un autre
mariage.

Gain de la tradition monogame, judéo-chrétienne => tradition de l’AR.

Condition qui n’a pas d’enjeu dans le droit fr, l’OEC doit s’assurer qu’il n’y a pas plsrs mariage à l’actif
d’un des époux.

b. Condition d’interdiction de l’inceste

Art 161 et suivants du CC :

Inceste = pec du schéma familial par ligne direct (différente de la ligne collatéral => frr et sœur),
degré. L’inceste est prohibé en ligne directe quel que soit le degré que ce soit par parenté ou par
alliance. Pour les collatéraux c’est interdit jusqu’au troisième degré.

Exception : art 164 du CC. Ne peuvent être envisagé que dans certains cas. Pas d’exceptions pr se
marier en ligne directe de parenté ou en ligne collatéral de deuxième degré => inceste absolue.

Les exceptions sont tolérées dans une ligne directe par alliance ou dans une ligne collatéral avec les
oncle/tante. Il faut une autorisation du PDR. Pour l’exception en ligne directe par alliance il faut que
la pers qui a créé l’alliance soit mort.

Jurisprudence : si durée de mariage incestueux en ligne directe par alliance est très long => art 8 de la
CEDH.

3. Le consentement des époux

Art 146 du CC. Indispensable au mariage. Ce qui compte c’est la parole et le consentement pour un
acte juridique. De par la tradition canonique, le consentement est extrêmement important.

Il doit être réel, sérieux et intègre.


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a. Consentement réel

Il doit exister  la consentement d’une pers qui doit être apte à agir sur le plan du
discernement.

Exceptions : mariage posthume (art 171). Obj de faire bénéficier de la protection etc =>
nécessaire autorisation du PDR, des motifs graves.

b. Consentement sincère

Il doit exprimer une intention matrimonial. Il faut donner son consentement en ayant l’intention de
se soumettre à l’ens des effets du mariage. Contre les mariages frauduleux => mariage blanc.

B. Les conditions de forme

=> relatives aux démarches à faire

II. L’annulation du mariage

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