Vous êtes sur la page 1sur 46

Comment réussir son semestre de droit de la famille?

Venir en cours + manuels: conseiller par le prof ouvrage de Patrick courbe « droit de la famille » + favori ce
servir du Code civil=) il nous laisse le Code civil à l’exam mais pas de post-it dessus mais peut avoir des
marques pages sur lesquelles on peut pas écrire

Ce que le prof/chargé de TD aHend de nous=) connaitre notre cours + chargé de TD nous apprenne la
méthode: cas praIque=) 80% de chances de tomber sur un cas praIque le jour de l’exam + commentaire
d’arrêt guidés=) on fait fiche d’arrêt puis ensuite on va avoir des quest sur le sens, la valeur et la protée
NotaIon de TD: principalement galop d’essai ( le 21 mars) + devoir maison + notaIon oral + qualité de
rédacIon

Jeudi 3 mars prof pas la

Si y a un cas praIque sur la filiaIon la 1er chose qu’on doit faire c dire quel est le lien qui unie les 2 (par ex
père et fils) pour savoir comment le contester
IntroducIon

Famille=) famille pas défini dans le Code civil: lacune du Code cvil pour le prof

Mais peut-on vrmt définir ce que c la famille?


Pendant lgtps il était extrêmement facile de définir ce que c la famille= papa, maman, marié ( avec des
enfants) . Pendant lgtps, il y a eu un modele exclusive =) la famille légiIme (cad issue du mariage) modèle et
très hiérarchisé. A la tête de la famille, il y avait Pater Familias.
Avec une hiérarchie très prononcé au sein de la famille=) épouse ne peut pas exercer une profession sans
l’accord du mari… y avait une puissance paternel.

Événements de 1968=) a modifier le modele familiale


Auj’ il y a:
- la famille naturel cad issu d’un couple non marié=) papa, maman mais non marié ( peut être homosexuel
ou hétérosexuel)
- La famille recomposé=) mère, beau-père ou père et belle-mère
- Famille monoparental: habite avec seulement un des parents
- adopIon, procréaIon assisté..
Auj’ il existe pas qu’une famille mais des familles

Drot de la famille=) droit profondément encré dans la réalité économique, sociale, scien>fique et donc
très sensible aux évolu>ons d’une société. C un droit qui colle à l’actualité. Le droit de la faille admet que
les enfants naturelles peuvent avoir les mêmes droit que les enfants légiImes.

C donc un droit qui a évolué à parIr des années 1970 et qui est resté extrêmement figé de 1804 à 1966.
C la loi de 1965 qui reforme les régimes matrimoniaux=) a fait passer le verrou de l’incapacité de la femme
et 1er reforme d’ampleur depuis le code civil
Dans les années 70 on va voir tout le droit de la famille reformer grâce au juriste jean carbonnier.

En 70=) reforme de l’autorité parental: plus de puissance paternel mais on parle de puissance parentale
conjointe.
72=) reforme de la filiaIon=) met a pied d’égalité enfant légiIme et enfant naturel ( enfant naturel adultérin
été laissé sur le bord de la route, c avec la loi de 2001 que l’enfant a enfin du terrain dû au cas Mazurek ).
75=) reforme du divorce=) on peut divorcer pour autre chose que pour la faute=) 4 formes de divorces
notamment le divorce par consentement mutuel

Années 90-2000: deuxième vague de reformes


=) vague de reformes d’évoluIon car la société avait encore changé

1994=) loi sur la bioéthique qui fait rentré la PMA dans le Code civil
Page 1 sur 46
1999=) créaIon du PACS
2004=) reforme du divorce
2005=) reforme de la filiaIon
2013=) mariage pour tous ( reforme surement la + importante)
2021=) reforme sur la PMA: ouverture PMA a toutes les femmes et notamment les couples de femmes
homosexuels
A savoir=) PMA: procréaIon médicalement assisté donc c la femme qui porte et accouche de l’enfant c pas
la GPA: gestaIon pour autrui donc le recours a la mère porteuse=) GPA interdite dans le Code civil

ParIe 1: Le couple
2 catégories de couples auj’: marié ou non marié

Titre 1: Le couple marié

Le mariage n pas définit par le Code civil mais on peut déduire par des textes la def suivante:
« le mariage est un acte juridique, solennelle parmi lequel un couple hétérosexuelle ou homosexuelle
décide d’un commun accord de s'unir et d’adhérer d’un statut légal préétablit »
=) de ceHe def découle la double def du mariage:
- avant tout un contrat puisqu’elle repose sur un commun accord des deux volontés
- Une insItuIon car à la différence d’un contrat lambda les époux ne sont pas libres de donné a ce contrat
le contenu qu’ils désirent
= Il existe des différents devoirs s’imposant aux époux=) « on a glissé une insItuIon contractuelle à un
contrat insItuIonnelle ». Pendant très lgtps, le coté insItuIon prévalait ( notamment avec la religion
catholique) et au fils du temps c l’aspect contractuel qui prend le dessus. Auj’ on ce demande si un couple
ensemble peut ce deviner d’un devoir de fidélité.

Chap 1: La formaIon du marriage

SecIon 1) Les condiIons de formaIons du mariage


Sous-secIon 1) les condiIons de fonds
§1) Les condiIons de fonds du mariage selon sa naturel contractuel

Pour q’un contrat sois valablement signé il doit répondre à 4 condiIons et comme le mariage est un contrat
par principe il dit répondre à ces 4 condiIons.
Deux des condi>ons posent un probl: le consentement et la capacité présente une par>cularité en
ma>ère de mariage.
ArIcle 1128 pour les condiIons.

I) Le consentement des époux

Art 146 du Code civil « il n y a pas de mariage lorsqu’il n’y a point de consentement »
=) renvoie a 3 idées différentes:
- consentement doit être libre
- Doit être réel
- Ne doit pas être vicié

A) la nécessité d’un consentement libre

C le principe de la liberté nupIale qui est consacré par de nbrx textes: art 16-1 des déclaraIons des droits
de l’Homme….

Lorsqu’on dit qu’il existe un principe de liberté nupIale: on est libre de choisir son conjouir, de se marié et
de ne pas ce marié

1) La liberté de choisir son conjoint


Page 2 sur 46
Chacun est libre de choisir son conjoint mais cela ne veut pas dire que ce principe ne soulève pas de
difficulté.
Le principe n pas absolue=) on n libre de choisir son conjoint sauf au sein de sa famille proche c ce qu’on
appelle les causes d’empêchement du mariage, les cas d’incestes.

Le principe soulève auj’ des difficultés avec ce qu’on appelle les mariages forcés. On a aussi des illustraIons
de difficultés a appliquer ce principe au sein d’une entreprise.
Jurisprudences: C ainsi qu’une société a été sanc<onné pour avoir licencié un de ses salariés. La société avait
prévue dans son règlement intérieur que ses employés n’avaient pas le droit de ce marié entre eux. La
chambre social de la Cour de cass considère que le licenciement est abusif ( 1982).
En 1990, la chambre social de la cour de cass=) société prévoyait qu’un employer ne pouvait ce marier avec
un employeur d’une entreprise différente: l’employer dans ce cas à obtenu gain de cause pour licenciement
abusif.

2) La liberté de ce marier

est-il possible d’insérer une clause dans un contrat qui vise à interdir a une personne de ce marier (clause de
célibat) ou de ce remarier ( clause de viduité)?

Il faut disInguer: réponse différentes pour si la clause du célibat inséré dans un acte a Itre gratuit ou dans
un acte a Itre onéreux.

Titre gratuit: dona>on d’un testament


=) clause de célibat a Itre gratuit est valable selon la jurisprudence
Sauf si ceHe clause est édicter par une clause répréhensible. Ex: père qui interdit a sa fille de ce marier avec
un juif

=) clause de célibat a >tre onéreux et notamment dans un contrat de travail: le principe est qu’il est
impossible d’insérer de tels clause dans un contrat de travail.
CeRe solu<on émane de la jurisprudence dite « des hôtesses de la France ». On est dans les années 90 et air
France avait mis dans les contrats de travails des hôtesses de l’air qu’elles ne pouvaient pas ce marier=)
considéré comme licenciement abusif
Excep>on: émane de l’assemblée plénière le 17 mai 1978 c l’affaire cour saint Marthe=) enseignante
licencier d’une école catholique pour s’être marier=) principe peut être écarter lorsqu’il l’exige
impérieusement

3) La liberté de ne pas ce marié

=) renvoie a une noIon obsolète=) les fiançailles


Fiançailles: promesse de ce marier

La quest qui c lgtps poser c de savoir si les fiançailles était un acte juridique ou un fait juridique?
Si acte juridique en cas de rupture de fiançailles, on peut être tenu responsable
Si c un fait juridique alors la rupture est libre

Depuis un arrêt du 30 mai 1838 on c que les fiançailles sont un fait juridique ce qui veut dire que par
principe la rupture des fiançailles est libre. Ce n pas pour autant que la rupture des fiançailles ne génère pas
un contenIeux, plus généralement un double contenIeux: conten>eux de la répara>on et de res>tu>on.

Conten>eux de la répara>on=) se demander si la rupture des fiançailles ne pourrait abou>r a la demande


de dommage et intérêt
= Excep>on: cour de cass affirme que=) dommage et intérêt pour cas de rupture abusive.
Il faut démontrer l’existence de fiançailles et que les condiIons de la responsabilité civil sont remplies:
- prouver l’existence de fiançailles=) s’agissant de faits juridique la preuve est donc libre
- Une fois preuve apporter il faut démontrer que les condiIons de responsabilités civils sont remplis:
Page 3 sur 46
Démontrer la faute de l’auteur de la rupture donc que les circonstances sont abusives cad que la
rupture a été soudaine, imprévisible, grossière.
Ex: 2005, cour d’appel de Rouen=) fiancer qui ont réservée une salle de récep<on et on était acheter
une robe de mariage et un costume. Les costumes sont acheter et le 29 juin ils rencontrent le prête,
le mariage est prévue pour le 7 juillet. Le lendemain, le 30 juin, monsieur disparait brutalement. Il
prend le soin d’annuler les prépara<fs sans prévenir la fiancée. La cour d’appel de Rouen a retenu la
rupture abusive. Cour d’appel de paris en 57 re<ent rupture abusive a l’encontre du fiancé qui a
rompu ses fiançailles a l’instant ou se meRait en marche le cortège de la mairie.
Il faut un préjudice. On peut invoqué un préjudice économique. Il y a aussi le préjudice moral. Il faut
un lien de causalité entre les deux ( art 1240)
Il ressort de la jurisprudence que il y a une sorte de présompIon de fautes lorsque la fiancé abandonné a
un enfant ou est enceinte (cour de cass 19888).

Conten>eux de la res>tu>on=) c la somme des cadeaux: celui qui a donner peut-il reprendre?

Dans quels cas les cadeaux doivent être res<tuer?


Principe fixer par l’art 1088 du Code civil « toute donaIon faite par le mariage sera caduque si le mariage ne
s’en suit pas »
= celui qui a fait des cadeaux, il faut lui resItuer
Excep>on: concernant les présents d’usages qui peuvent être conservés par la fiancée ou le fiancé ( art
852 du CC)
Présent d’usage= tout les cadeaux fait à locaIon d’un événement où il est usage de faire des cadeaux ( ex:
cadeau d’anniv’)

Pour qu’il est présent d’usage il faut donc un usage et également que le cadeau soit d’une faible valeur par
rapport au capacité du disposant.
Arrêt de Sacha-Guitry: avait offert une rivière de diamant a sa fiancé et elle avait gagné.

Excep>on à l’excep>on: concerne les souvenirs de la famille et les bijoux de famille qui doivent être
res>tuer. Pour qu’il soit considérée ainsi il faut qu’il est un caractère familiale + faut qu’il est une grande
valeur ( arrêt la Rochefoucauld de 1941).
Les souvenirs de familles: une forte tradiIon familiale et la peut importante si le cadeau a une grande
valeur.
Spécificité pour la bague de fiançailles= ce qui ressort de ceHe jurisprudence est le principe de 8 donc
resItuIon puis débat entre bijou ou souvenir de famille. Mais en dépit du fait qu’il s’agisse d’un bijou de
famille, les décisions ont permis a la fiancé de conserver la bague de fiançailles pour les dommages et
intérêts.

B) la nécessité d’un consentement réel

Consentement des époux doit être réel cad clairement exprimer.


On a des jurisprudences sur les mariages in extremis ou il y a de vrai doute sur l’expression du
consentement. Généralement le consentement est prononcé verbalement par le oui mais peut ce faire
aussi a l’écrit. Aussi, peut ce faire par simple signe et c la qu’on retrouve la jurisprudence in extremis.

La cour de cass le 22 juin 1968 a admis validité du consentement du mariage d’une personne hospitalisé qui
avait exprimé son contentement par un baHement de paupière.
Arrêt du 31 Janvier 2006: la cour de cass admet qu’un homme semi conscient a exprimer valablement son
consentement de mariage par un râle.

Le consentement ne doit pas seulement être exprimer mais aussi doit être conscient également. Ce qui
exclut par principe le mariage d’une personne qui n’est pas douée de discernement.
En revanche, on a admis qu’on peut ce marier sous l’emprise de différentes substances a parIr du moment
ou le consentement au mariage été réel.

Page 4 sur 46
Ce qui génère plus de jurisprudence, c surtout le consentement qui doit être une chose sérieuse et cela
envoie ici a la quesIon des mariages ficIfs, simulés, blancs.

Dans quels mesures un mariage est valable lorsqu’il a était consen<t totalement ou par<ellement dans le
but d’obtenir des avantages qui sont étranger à une union matrimoniale? (on ce marie pour avoir des
avantages alors qu’à la base on ce mari par amour et pour fonder une famille)

Cours 03/02

On doit ce marier par amour, pas pour des raisons illégiIme.


Ce principe a été consacré par l’arrêt célèbre du droit de la famille qui est l’arrêt AppieHo=) arrêt du 20 nov
1963= un mariage est nul pour défaut de consentement si le résultat recherché est totalement étranger au
finalité normal du mariage.
Dans sa version moderne arrêt du 4 octobre 2003=) réaffirme le principe de l’arrêt AppieHo
C en ce fondant sur cebe jurisprudence pdtps lgtps que les magistrats on annulé ce qu’on appelle les
mariages naturalisant. Dans le langage populaire le « mariage blanc », mariage simulé qui permet a un des
époux a obtenir soit la naIonalité fr soit un Itre de séjour.

En revanche on a bcp plus de jurisprudence dans la version moderne de mariage simulé, fic>f
=) mariage à fin successorales
Ex: une jeune femme et un homme âgée. La jeune femme est pauvre, le veille homme riche=) ils se marient.
Selon les arrêts il décède assez vite. Conten<eux entre la belle mère et les enfants pour l’héritage.

Arrêt de la 1er chambre civil de 19 décembre 2021=) mère célibataire qui ce marie avec un homme vieux et
riche. Arrêt symptomaIque car homme décède au bout de 26 jours. Il décède car il a succomber au coup
que lui accéder son épouse. Les enfants du vieille homme demande la nullité du mariage et la femme se
fonde sur la liberté matrimoniale et sur la liberté de ce marier. Cour de cass=) épouse animé de lucre et de
cupidité.

Autre ex pour mariage nul pour défaut de consentement:


Arrêt du 8 décembre 2016=) homme qui ce marie avec la fille de sa concubine. Il ce marie car il a des
enfants. Il est marier avec la fille de sa concubine mais conInuer a vivre avec sa concubine. En 2011, il
décède et ces enfants demande la nullité du mariage. Ils l’obIennent car cour de cass dit qu’il avait aucune
intenIon car il c marié avec la fille de sa concubine.

C) La nécessité d’un consentement non vicié

Dans le droit commun des contrat=) art 1130 du CC = prévoit 3 vices de consentement= le dol, l’erreur et la
violence.
Les textes propres au mariage =) Art 180 du CC= prévit que le mariage peut être viciés et donc annulé pour
2 causes: l’erreur et la violence

Dol= quand l’un des deux co-contractants on été trompé par l’autre pour signé le contrat.
Ex: couple qui achète une maison à la campagne et ce rende qu’une porcherie est entrain d’être construire à
proximité. Ils ont demandée l’annulé de la vente pour dol. Il a alors été annulé.

1) L’erreur

=) 1er vice de consentement

Erreur c je me suis tromper ( pas il m’a tromper)

Historiquement seul l’erreur sur l’idenIté physique ou civile du conjoint été retenue ( 1804).
Page 5 sur 46
Auj’=) quasiment disparu.

Le CC a consacré une nouvelle forme d’erreur:


Erreur substanIel du conjoint =) épouse/époux ne remplit pas des alité substanIel au regard de nos yeux et
si on a su que notre conjoint n’avait pas c qualité au moment du mariage on ne ce serait jamais marié
Ex: stérilité du mari (en revanche l’impuissance du marié n pas considérée comme une qualité substan<el)
Il y a aussi, l’erreur sur la qualité mentale du conjoint.

Autre ex:
arrêt 13 décembre 2005=) Qualité substanIel: femme qui exerce la profession de prosItué. Elle avait un
surnom « escorte Tinder ». Elle avait dit que rien ne prouve que escorte Tinder c elle mais l’homme a
réussie a le prouvée. Elle prétendait que la preuve de prosItuIon n’était pas apporter en raison des faibles
revenues incompaIble avec son méIer. Cour de cass=) considéré qu’il y a nullité de mariage.

Sur l’erreur il y a une vrai quest qui ce pose:

L’apprécia<on de l’erreur doit ce faire in abstracto ou in concreto?


=) l’erreur invoquer doit avoir été déterminante pour lui seulement ( in concreto) ou si l’erreur doit être
invoqué, déterminante pour n’importe quel époux ( in abstracto)?

Exemple:
Ingénieur français est venu en France et une étudiante de confessions musulmans. Il c marie et l’épouse
avait juré devant dieu qu’elle était vierge. Donc, l’époux demande nullité du mariage pour qualité
substan<el.
On est ici au coeur du débat. La virginité a été une qualité substan<el mais la virginité au 21 e siècle
cons<tue t-elle une qualité substan<el in abstracto?
Arrêt de principe de la cour d’appel de Douai du 17 novembre 2008=) considéré que la virginité n pas une
qualité essenIel dans la mesure qu’elle n’a pas d’incidence sur la vie matrimoniale sans qu’apporte a ce
Itre qu’elle puises consItue une qualité substanIel pour l’époux demandeur.

2) Violence

=) 2e vice de consentement

Art 180 al 2 du CC: la violence peut également vicié le consentement du mariage si l’un des époux s’est
marié par crainte: elle peut obtenir la nullité du mariage

Ce texte a pris une nouvelle ampleur en 2006=) loi du 4 avril 2006 qui avait pour but de luHer contre les
mariages forcés. Ce texte repolit auj’ que la contrainte est un cas de violence.
=) contrainte spécifique vicié c la crainte révérencielles envers les assemblées.
Crainte révérencielles=) pression morales exercer par les parents

II) La capacité des époux

A) Le mariage d’un mineur

En principe, un mineur ne peut pas ce marier=) lier au condiIon d’âge.


Pour ce marier, il faut avoir 18 ans.

Art 148 du CC dispose que les mineurs qui veulent ce marier doivent obtenir le consentement de ces
parents.

B) Le mariage d’un majeur incapable

Il existe pls régimes de protec>on=) 3 tradi>onnelles:

Page 6 sur 46
- le plus light=) sauvegarde de jusIce: le majeur reste autonome mais ces actes restes contrôler et le
majeur peut librement ce marier.
- Passe sous la curatelle: une personne est assisté
- La plus rude=) la tutelle: mesure d’assistance, de représentaIon pour qql qui ne peut plus agir. Il est
représenter par un tuteur.

Pendant lgtps, les majeurs sous curatelle ou tuteur devaient avoir une autorisaIon de l’organe de protecIon
pour pvr ce marier.
Tout à changer avec la loi du 3 mars 2019 qui prévoit que les majeurs sous tutelle ou curatelle n’ont plus a
obtenir une autorisaIon de ce marier. Mais le majeur doit prévenir son curateur/ tuteur qui lui peut former
une opposiIon.

Depuis qql années, une nouvelle mesure a été crée en 2015=) l’habilitaIon familiale.
Il faut un consensus familiale pour être nommé comme habilité. L’habitaIon familiale peut ce faire à fin
d’assistance ou de représentaIon donc c la règle de curatelle ou de tutelle qui s’applique.

§2) Les condiIons de fonds de mariage

I) L’apItude physique des époux

3 condiIons:
- le sexe
- L’age
- La santé

A) Le sexe

1) Le mariage homosexuelle

Depuis la loi de 17 mai 2013 l’exigence d’altérité sexuelle à été supprimé.


Elle a modifié l’art 143 du CC=) le mariage peut être contracté par deux personnes de sexe différents ou de
même sexe

2) Le mariage transsexuelle

Lorsqu’une personne a changé de sexe peut-elle ce marier avec une personne de son sexe d’origine?
=) reconnue par la CEDH par un arrêt de 2002 qui consacre le sorI aux transsexuels de ce marier.
La Cour de jusIce de la communauté européennes’a admis en 2004.

En France, historiquement cela posait un problème car le mariage en France ce fait à la base du sexe qui est
transmis à l’état civil.

Arrêt de l’assemblée plénière de 1992: transsexuelles demande que leur nouveau sexe soit écrit dans leur
papier d’état civi. Ex: Alin est devenue Aline et demande ce changement.
La cour de cass a donc affirmé que les transsexuelles peuvent avoir leurs sexe et leurs prénoms modifié
dans l’état civil.

Depuis 2013 les quest ne ce posent plus car le mariage homosexuel est admis.

Loi du 18 novembre 2016: possibilité pour les transsexuelles d’avoir l’apparence (nouvelle art 61-6 du CC)

B) L’age

Il y a un âge minimum pour ce marier( 18 ans) =) art 144 du CC

Page 7 sur 46
Le changement de l’art 144 date de la loi du 2006 desIné à luHer contre les mariages forcés. Avant une
femme pouvait ce marier à 15 ans et depuis ceHe modificaIon depuis 18 ans.

Peut ce marier avant 18 ans=) il faut obtenir une dispense d’âge auprès du procureur de la république qui
peut l’accorder pour moIf grave
= art 145 du CC

Existe-il un âge maximum pour ce marier?

Non mais cela renvoie au mariage in extremis où l’absence de consentement mis en avant.

C) La santé

=) y a pas de condiIons lié à la santé mais plus encore on peut ce marier quand on est mort=) mariage
posthume

Mariage posthume=) visé à l’art 171 du CC et doit être autorisé par le président de la Rep pour moIf grave.

Pour cela, le décès doit avoir lieu alors que le défunt avait marquer d’une manière non équivoque son
intenIon matrimoniale.
Le mariage posthume ne produit que des effets limités. Donc la/le fiancé veuve va porter le nom de famille
mais n’aura aucun droit matrimoniaux. Par principe, elle n’aura pas la qualité de conjoint au moment de la
succession .
Par principe seulement, la jurisprudence ces derniers années à tendance à octroyé certains droit à la fiancé
veuve.
Ex: Arrêt du 12 nov 2020=) la fiancée veuve peut avoir une por<on du défunt=) elle a la qualité de conjointe.

II) L’apItude moral des époux

2 condiIons sociologiques qui demeurent auj dans le CC:


L’inceste et la polygamie

A) La prohibiIon de l’inceste

Art 161 du CC et suivants: pour pvr ce pareil doit pas exister un lien de parenté ou d’alliance trop proche
entre les époux
=) c ce qu’on appelle des cas d’incessantes ou empêchement de mariage dicté pour des raisons eugéniques
mais aussi les considéraIon morales qui est la réprobaIon d’inceste

1) les empêchements absolus

Il existe des cas d’inceste absolus qui ne peuvent pas donner lieu à une quelconque dispense:
- Art 161 du CC interdit les personnes de ce marié avec l’un de ces parents en ligne direct défendant
( parent, grand parents..) ou ascendant ( enfant, peIt enfant..) à l’infini.
- La prohibiIon s’applique aussi en lien d’alliance ( belle famille) lorsque le mariage a été dissous par
divorce.
- Art 162 du CC qui prohibe le mariage entre frère et sœur

2) les empêchements relaIf

L’inceste est relaIve pour des cas « moins grave »


RelaIve car il peut faire l’objet de dispense donc l’interdicIon peut être levé par le président de la Rep pour
moIf grave.

Page 8 sur 46
Cas d’inceste relaIve:
- L’art 163 du CC: les mariages entre l’oncle la nièce ou le neveu mais également entre la tente nièce/
neveu.
- L’art 164 du CC: prohibiIon peut être relevé lorsque la personne qui a crée l’alliance est décédé.
Explica<on: si épouse morte alors en fessant une demande au président de la rep peut avoir autorisa<on
pour épouser sa belle fille.

Arrêt du 4 décembre 2013=) couple ce marie en 69. En 80 Romeo et JulieHe divorcent. 3 ans plus tard,
JulieHe ce remarie avec le père de Romeo. Qqls année plus tard en 2005, le marie décède et laisse sa
succession à son fils et sa femme. En 2006, le mariage Romeo décide d’agir en nullité du mariage de son
père et son ex. La cour de cass le 4 dec 2013 valide pour cas excepIonnel le mariage entre le beau père et
sa fille. Pour fonder sa décision elle c fonder sur la durée de légalité (marié pour 23 ans). On s’appuie à l’art
8 de la CEDH du droit de respect de la vie familiale.
Arrêt du 8 dec 2016=) nouveau cas d’inceste absolue. En 2002, un homme née en 1925 épouse la fille de
son ex femme. Le mari décède en 2010 et ses enfants qui agissent en nullité du mariage en invoquant l’art
165 du CC. La cour de cass accueille la demande en nullité de mariage. Elle annule mariage seulement pck
elle considère qu’en espèce la nullité du mariage ne consItuait pas une aHeinte disproporIonné dans
l’exercice du droit au respect de la vie privée de l’épouse. Autrement dit, c pck le mariage est de courte de
durée et qu’il n’a pas donnée lieu à une descendance et que la nullité n’avait guerre d’incidence que la cour
de cass annule le mariage.

B) L’interdicIon de la polygamie

Art 147 du CC pose en France le principe d’un mariage monogamique


Il est impossible pour une personne déjà marié de contracté un 2nd mariage si le 1er n’a pas été dissous au
préalable.
La bigamie est sancIonner pénalement=) art 433-1 du Code pénal

Remarque de droit internaIonal privé: impossible de contracté un mariage bigamique en France.


En revanche la France admet qu’un mariage bigamique qui s’est valablement crée à l’étrange puissent
produire des effets en France=) la jurisprudence Zagha-mohaI ( différentes épouses du défunt a droit à sa
succession).
Affaire Zagha-mohaI= règle la successions entre les 2 épouses=) une des épouses veut pas faire 50 50 car
elle était marié bcp plus lotos avec l’homme que l’autre épouse.

Sous-secIon 2) Les condiIons de formes

§1) Les formalités antérieurs à la cérémonie

I) La producIon des pièces indispensables

Quand on veut ce marier il faut déposer un dossier administraIf que l’on remet à l’officier de l’état civil.

II) L’audiIon prénupIale

Depuis une loi du 26 nov 2003, retoucher par la loi du 4 avril 2006 l’officier du droit civil doit faire une
audiIon civile commune des futurs époux
= art 63 du CC qui vient d’être modifier par la loi du 24 aout 2021.
=) retoucher car la loi de 2003 agit surtout pour but de luHer contre les mariages ficIf et loi de 2006 pour
mariage forcé et avec la modificaIon c ficIf + forcé.
=) Il s’agit d’une part pour l’officier civile de vérifiée la relaIon de l’intenIon matrimoniale (mariage ficIf) et
l’intégrité des 2 consentements (mariage forcé)

L’office de l’état civil peut ce dispensé d’une tel audiIon lorsqu’elle est pas nécessaire=) Art 146 du CC.
Page 9 sur 46
=) texte modifié par la loi du 24 aout 2021

III) la publicaIon des bans


=) objecIf d’informer les Iers du mariage et donc de publier les bans. C une peIte affiche collée a la prote
de la mairie. CeHe publicaIon ce fait au minimale 10 jours avant le mariage. Si ceHe durée n pas écoulée
alors mariage ne peut pas être célébré.
Par exception elle peut être dispensée par le procureur pour motif grave=) Art 169 du CC

§2) Les formalités concomitantes à la cérémonie

I) La célébraIon du mariage

Cérémonie du mariage est un acte solennelle qui pour sa forma>on exige l’interven>on d’une autorité
publique. La personne compétence est l’officier de l’état civil.

1) Compétence matérielle de l’officer de l’état civil


Qui est l’officier de l’état civil compétent? Le maire adjoint ou un de ces agents et à l’étranger c le consul de
France

Le ministre du culte n’a aucun pvr pour célébrée le mariage en France. Le mariage religieux ne peux jamais
en principe en droit être précédée la cérémonie civil.

2) Compétence territoriale de l’officier de l’état

Le mariage doit être célébrée dans la commune la ou y a le domicile de l’un des époux = mairie de la
commune ou chez leur parent.

En principe, on ce marie en mairie sauf excepIon à l’art 75 alinéa 2 qui donne compétence a l’état civil de
ce transporter a un autre lieu en cas de péril éminent.

La cérémonie doit être en présen>el= art 146-1 du CC « le mariage d’un français requiert sa présence »
Le mariage par représentaIon, par procuraIon n donc pas autorisé

Arrêt du 18 mars 2020: mariage en 2004 de lui un français et elle une marocaine. Elle n pas présente au
mariage, elle est juste représenter par son père. En 2015 elle demande le divorce et lui en vise de contre-
aHaque demande la nullité du mariage sur le fondement de l’art 146-1 du CC. La cour de cass a rejeHe la
demande de nullité car la loi personnelle de la femme (Maroc) admet les mariages par représentaIon =)
cour de cass a respecter la loi marocaine

=) la loi française admet parfois la loi étrangère

La cérémonie publique=
- Le CC impose la présence de 2 à 4 témoins
- impose que les portes de la mairie soit laisser ouverte pour permeHre à n’importe qui de pvr assistée à
la cérémonie
- la cérémonie est ritualiser= le CC impose un rituel avec l’art 75 du CC=) le maire va donner les lectures
du CC relaIf des devoirs entre époux (respect, secours, assistance…)= arIcle à 215 du CC et à l’autorité
parentale (si on a des enfants)= art 371-1 du CC.
Une fois la lecture des art fait le maire va recevoir le consentement des futurs époux avant de prononcer au
nom de la loi que les parIs sont unis au nom du mariage.L’acte de mariage est établi.

II) La preuve du mariage

Page 10 sur 46
= ce fait par la producIon d’un acte de mariage qui a été dressé à l’issue du mariage ( signé par les époux +
témoins)

SecIon 2) Les sancIons des condiIons de formaIon mariage

Que ce passe-t-il si une des con7ons de mariage fait défaut?


Le droit civil prévoit 2 sancIons: possibilité de demander la nullité du mariage mais avant mm que le
mariage soit établit il y a possibilité de s’opposer au mariage

§1) La sancIon a priori: l’opposiIon au mariage

Qu’est ce que l’opposi<on au mariage?


L’acte par lequel certaine personnes avise l’officier de l’état civil de leur volonté de faire obstacle au mariage
projeté

I) Les Itulaires de l’opposiIon

Qui peut faire opposi7on au mariage?


2 catégories:
- les ascendants ( parents, grand parents…)=) catégorie a l’égard car peut faire une opposiIon pour H moIf
légaux (art 173 du CC)
- Certaines personnes peuvent faire opposiIons pour des moIfs déterminées ainsi en est-il du conjoint
divorcé pour un seul mo<f=) peut invoquer la bigamie
- Les collatéraux peuvent faire opposiIons: frère et sœur, oncle et tante, cousin et cousine =) opposiIon
pour 2 moIf: l’absence de l’autorisaIon du conseil de famille + cas de démence.
- Le ministère public (officier de l’état) peut agir=) si il soupçonne un mariage forcée ou si soupçonne un
mariage ficIf

II) Les formes de l’opposiIon

En France, l’opposiIon doit s’effectuer avant le mariage et à l’écrit=) c un acte écrit qui doit être envoyé par
voix d’huissier qui va signifier à l’officier de l’état civil qui une fois avoir reçu cela il n’a pas en droit de
refuser la célébraIon du mariage. Cela doit s’effectue avant le mariage ou il saisit le procureur de la Rep.

III) Les effets de l’opposiIon


=) oblige les futurs époux à demander la main lever de l’opposi>on qui pour la plus part du temps va
prendre la forme judiciaire. Donc, le tribunal judiciaire va pvr apprécier le bien fondé ou non de
l’opposiIon.
Ainsi, soit le moIf était valable=) une des condiIons de mariage n pas remplit et donc tant qu’il n pas
remplit le mariage ne peut pas être célébrée soit le moIf était infondée et dans ce cas la main lever de
l’opposiIon est prononcé et le Itulaire de l’opposiIon s’expose à des dommages et intérêts pour le
préjudice qu’il a fait subir aux futurs époux ( sauf les ascendants).

§2) La sancIon a posteriori: la nullité du mariage

I) les clauses de nullité


= lorsqu’une des condiIons de mariage n’a pas été remplit. Certaines clauses de nullité de mariage ne
concerne que l’époux (intérêt privé) et d’autre concerne un intérêt général. Certaines clauses de nullité sont
relaIfs et d’autres sont absolus.

Cas de nullité rela7fs: défaut d’autorisaIon (du mineur ou majeur protégé) + vise de consentement

Cas de nullités absolus: pour tout les autres cas qui ne sont pas des cas de nullité relaIfs (inceste, mariage
forcé…)

Page 11 sur 46
II) La mise en oeuvre de l’acIon en nullité

Qui peut agir en nullité?


= cela dépend de c’est quel cas
En cas de nullité absolue: pour préserver l’intérêt général, toute personne qui a un intérêt peut agir (art
184 du CC)

En cas de nullité rela7ve: les Itulaires de l’acIon sont expressément dictée par la loi:
- Qui peut agir pour défaut d’autorisa<on? La personne dont l’autorisaIon était requis et les époux
- vice de consentement: l’époux vicIme de violence ( depuis 2006 le ministère public peut aussi agir pour
cause de vise de consentement)

Pendant combien de temps la nullité peut être demander?


La prescripIon en maIère de nullité absolue est de 30 ans.
En revanche en cas de nullité relaIve, le délai est de 5 ans (défaut d’autorisaIon: art 183 du CC)

Pendant lgpts le délai de 5 ans pour agir comptait a parIr du jour de la découverte du vice.
Le législateur a changer la règle, depuis la loi de 2008 le délai est à parIr du mariage.

III) Les effets de la nullité du mariage


Ce sont des effets de n’importe quel nullité par principe, ce sont des effets rétroac>fs. On abou>t a un
effacement rétroac>f du mariage comme si le mariage n’a jamais exister.
ExcepIon: dans certains cas la nullité de mariage n’a pas déployer ces effets rétroacIvement: on parle alors
de mariage putaIf=) un mariage nul sans effet rétroacIf. On est dans un mariage putaIf quand l’un et ou
l’autre époux est de bonne fois (ex: bigamie). Mariage putaIf produit ces effets comme le divorce.
Arrêt de la 1er chambre civil de 1990 a dit qu’une épouse pouvait se prévaloir de prestaIon compensatoire,
car au moment du mariage il manquait les condiIons du mariage.
Ex: je me suis marié puis divorcé a l’étranger qui a aucun effet en France= )je me remarie en France mais tjrs
marié donc le mariage est puta<f ( elle est de bonne fois et pas moi)

Mariage puta>f: mariage dont la nullité n’a pas d’effet rétroac>f


Le mariage est nécessairement puta>f concernant les enfants=) il n pas effacé rétroacIvement ( art 202 du
CC). Un mariage produit tjrs des effets lorsque le couple est marié.

Chapitre 2: les effets du mariage

Quels sont les effets d’un mariage?

SecIon 1) les effets personnels du mariage

Art 225-1 du CC: chaque époux peut faire l’usage du nom de l’autre

§1) Les devoirs réciproques des époux

Les devoirs des époux sont pour la plupart d’entre eux consacrée aux arIcles 212 à 215 du CC.
Le devoir consacrée par le juge étant la loyauté n pas consacrée dans le CC ( fait parI des devoirs innomé).

I) le devoir de respect
1er devoir nommé: le devoir de respect=) art 212 du CC « les époux se doivent mutuellement le respect »
= devoir consacrée de manière symbolique par la loi du 4 avril 2006

Page 12 sur 46
Le droit au respect à pour objet:
- d’imposer le respect de l’autre dans son corps
- il s’agit aussi de respecte l’autre dans son esprit (chaque époux doit respecter les convicIons religieuses
de son conjoint)
- aussi respecter l’un l’autre dans son honneur et sa dignité=) ce qui vise à prohiber et les scènes
injurieuses
Les violences conjugales sensibilisé depuis des années au point que en 2006 (loi 2006) les violences
sexuelles au sien du couple on étaient pénalisés (et plus encore si le viole est constaté c une circonstance
aggravante)
- Respect de l’autre dans son esprit avec une jurisprudence équilibriste qui consacre les libertés et l’autre
ne doit pas en abusés au point de méconnaître son envie d’époux et envers sa famille.
Exemple: arrêt de 1978=) on respecte les convic<ons de l’autre a condi<on que l’autre ne soit excessif dans
son choix
- Le respect dans sa dignité=) bcp de jurisprudences

II) le devoir de fidélité

Les époux sont tenus par un devoir de fidélités qui peut s’entendre largement puisqu’il est sancIonable=)
c ce qu’on appelle l’adultère consommée. A côté de cela, on a l’adultère d’infidélité morale c les mauvaises
pensée= ex: l’épouse à une aftude provocante, une conduite immorale et cela sans entretenir avec une
rela<on charnelle avec quelqu’un.

Arrêt de la cour d’appel de paris du 13 février 1996: a sancIonner une infidélité intellectuelle=) une épouse
entretenait une relaIon affectueuse avec un évêque.

Autrefois sur le plan civil en 75, l’adultère était une cause péremptoire de divorce (ceci n’existe plus).
L’adultère est une cause de divorce soumise à l’apprécia>on des juges du fonds.

2 quesIons auj’ sont soulever avec l’adultère:


- La quesIon de l’adultère convenue =) si les époux d’un commun accords peuvent ce dispenser du devoir
de fidélité=) c ce qu’on appelle les pactes de liberté.
La cour de cass: le devoir de fidélité est un devoir public dont on peut pas ce délier. Mais, on a comme mm
des juridicIons de fonds qui au contraire considère valable les dispenses convenIonnelles du devoir de
fidélité.
Arrêt de la cour de Bordeaux du 19 nov 1996: l’infidélité repose sur une praIque usuelle du couple
Il faut que la faute rende intolérable la vie commune.
En principe, le devoir de fidélité existe mais on a des juridicIons de fonds qui dispense ce devoir de fidélité

L’adultère tardif=) commis en mort-mariage cad quand les époux sont déjà séparée de faite ou plus encore
quand une procédure de divorce est déjà en cours.
En principe, la séparaIon de faite ou mm l’introducIon au demande de divorce ne confère pas une
immunité aux époux. Autrement dit, qui conInue de lier les devoirs du mariage au devoir de fidélité.
Si il n’y a pas de l’immunité il y a de l’indulgence puisque la cours de cass elle mm a pls reprises a considéré
que l’adultère tardif ne pouvait être valablement invoquée au souIent d’une demande de divorce pour
faute. Autrement dit, ça demande des faits, par principe le devoir de fidélité existe.

III)Le devoir d’assistance


= art 212 du CC
Le devoir d’assistance est l’obligaIon d’apporter à son conjoint un appuis, un souIent psychologique, un
réconfort pour lui permeHre d’affronter les difficultés de la vie.

IV) Le devoir de communauté de vie

Art 214 du CC: le devoir de commute de vie est à la fois une communauté de vie, de lit et de toit
Les époux doivent vivre ensemble ce qui ne les dispenses pas d’avoir des résidences disInctes.

Page 13 sur 46
A l’instar du pacte de liberté, la cour de cass a tranché la quesIons de savoir si les pactes de séparaIon
étaient valable=) On ne peut pas en principe.
Par principe, les époux ne peuvent pas ce dédier d’un devoir si fondamentale et invalide le pacte de
séparaIon mais il n’y a pas de divorce pour faute lorsqu’il y a consentement.

Les 2 époux doivent-ils vivre ensemble?


La communauté de lit=) il faut vivre sous le mm toit mais aussi dormir dans le mm lit. Les époux sont tenus
d’un devoir conjugale.
Sous reverse des violences conjugales, le refus d’avoir des relaIons inImes peuvent être sancIonné.
L’excès de rapport inIme est aussi sancIonnée.

Cours 17/02

§2) les foncIons réciproques

Auj’ les époux assurent ensemble 2 taches ( qui avant été détenue par l’homme) :
- la direcIon de la famille (art 213 du CC) donc pourvoi ensemble à l’éducaIon des enfants= exerce en
commun l’autorité parentale
- Le choix de résidence de la famille = doit être choisi d’un commun accord (art 215 du CC)

SecIon 2: Les effets patrimoniaux du mariage


Quand les époux ce marie ils sont soumis à un régime matrimoniale
régime matrimoniale = ensemble des règles qui va gouverner les rapports patrimoniaux entre les époux
donc des règles de ges>on et de propriété ( est ce que je peux acheter librement un sac à un main?une
voiture? Une maison?est ce que je peux vendre seul?….)

Existe pls régimes matrimoniale mais quelqu’il soit le régime matrimoniale des époux le CC prévoit un
bloque de texte d’ordre public qui va s’appliquer a tout les époux qu’elle qu’il soit leurs régimes
matrimoniale=) c le régime primaire impéra>f

§1) le régime primaire impéraIf


= pose 3 corps de règles:
- devoir réciproque entre les époux
- Mesure qui a pour objet l’autonomie des époux
- Sauvegarde des internets familiaux

I) Le devoir réciproque
Sur le plan économique, les époux sont lier par le droit réciproque que l’on nomme le devoir d’entre aide=)
a un double visage selon que l’on ce situe en « vive mariage » ou en « mort mariage »
Le visage de ce devoir d’être en vive mariage= contribuIon ( art 214 du CC) donc les époux doivent
parIciper ensemble économiquement à la vie de la famille, l’entreIen des ménages, l’éducaIon des
enfants.
Chacun a sa façon doit parIciper à un projet de vie commun. CeHe obligaIon ne pose aucune difficulté en
« vive mariage », quand tout va bien car ils contribuent au mariage spontanément. Elle prend tout son sens
quand ça tourne vinaigre, quand y a séparaIon de faite.
Quand ça devient vraiment vinaigre, au « mort mariage » l’obligaIon de contribuIon dans la charge du
mariage va laisser sa place, va passer au 2e témoin du devoir d’entre aide=) le devoir de secours (art 212 du
CC) . On oblige le plus fortuné des 2 à aller au secours de l’autre.
( il n y a jamais de cohabitaIon entre la contribuIon de charge et le devoir de secours)

II) L’autonomie des époux


Pas pck les époux sont marié qu’ils doivent tout faire ensemble.

A) Les besoins d’autonomie dans la vie courante

1) l'autonomie ménagère
Page 14 sur 46
Art 220 pose un principe d’autonomie ménagère donc chacun d’entre eux est suscepIble de contracter des
deHes pour le ménage.=) c le corollaire du principe, la face cacher de ce droit est que chaque époux est
tenu solidairement des debes contractées par l’autre, ce ce qu’on appelle la solidarité ménagère

La Cour de cass a une interprétaIon large du texte puisque le texte ne vise que les deHes contractuelles.
La ques<on qui c’était poser est de savoir si on peut étendre ce texte a des deRes légales?
DeRe légale= ex: on est travail indépendant et donc on a des co<sa<ons obliga<ons et un homme marié ne
paye plus ses co<sa<ons Urssaf. Est- ce que Ursaff peut demander la deRe à l’épouse? La cour de cass a
admis que les deRes légales sont obligatoires dès qu’ils s’appliquent a des affaires familiale.
Pour la cour de cass le critère le plus important c le fait que la dabe est ou non une affecta>on familiale.

Est ce que la solidarité joue en cas de procédure de divorce?


La cour de cass répond que par principe oui. Mais la cour de cass va quand mm vérifier que les dépenses de
l’un qui engendre les dépenses de l’autre on une affec<on familiale.

Est-ce que la dépense a une affec<on familiale pour une dépense qui de base n’a pas d’affec<on familiale?
Madame ne paye pas ses factures de téléphone et France Telecom se retourne contre mr pour payer les
factures mais la la cours de cass a répondu en disant que il n’y a pas d’affecIon familiale dans une tel
dépenses donc mr pas besoin de payer.

Art 220 du CC prévoit que des excepIons ou il y a des cas solidarité en situaIon dangereuses pour l’autre
mais aussi la famille
Les excep>ons:
- Les dépenses manifestement excessive ( époux qui a contracté des deHes: dépenses n’a pas de
contracIon familiale ou dépense excessive)
- Les achats à tempérament (c quand on paye pls fois=) dangereux car l’acheteur ne se rend pas forcément
du montant final qu’il va payer)
- Par principe pas de solidarité pour les emprunts

Excep>on à l’excep>on:
Pour les achats de tempérament on retrouve une solidarité si l’achat de tempérament a été consenIt par
les 2.
Pour l’emprunt on retrouve la solidarité si l’emprunt porte sur une somme modeste et qu’il est nécessaire
pour les besoins de la vie courante.

2) L’autonomie bancaire
Art 221 du CC=) chaque époux est libre d’ouvrir son compte en banque et de le faire foncIonner ( donc de
faire des retraits ou des dépôts)

3) l’autonomie mobilière
Art 222 du CC=) chaque époux a le pouvoir de faire seul un acte d’administraIon ou de disposiIon sur un
bien immobilier qu’il déIent individuellement. L’acte qu’il va accomplir est alors inaHaquable à condiIon
que le Iers soit de bonne foi= cad que chacun peut gérer ou vendre un objet mobilier tel qu’un bijou, un
ordi, une télé….
Ce texte prend une coloraIon sensible quand les meubles sont des objets mobilités. Chacun peut gérée un
portefeuille d’acIon=) peut vendre à condiIon que l’immobilier ne soit pas marquer d’une trace évidente
de la propriété de l’autre.

B) Les besoins d’autonomie dans le cadre professionnel

Art 223 du CC qui prévoit d’une part que chaque époux époux peut auj’ exercé librement une profession et
d’autre part que chaque époux peut disposer librement de ses revenus à charge toute fois d’avoir contribué
à la charge du mariage.

Page 15 sur 46
Ex: homme a tromper sa femme et a acheter de bcp de choses à sa maîtresse (50 000 euros) et donc lors de
la procédure de divorce la femme contracte l’art 223 du CC pour que les revenues qu’il a dépenser à sa
maitresse reviennent à la communauté.
La Cour de cass a répondu que non le mr avait le droit car chaque époux de disposer librement de ses
revenues à chaque d’avoir contribué à la charge du mariage. En revanche, sur le terrain matrimonial
l’homme a du rendre la moi<é de ce qu’il avait dépenser.

III) La sauvegarde des intérêts familiaux


A) Mesure qui vise à assurer la protecIon de logement familiale

Art 204 du CC qui prévoit que chaque époux ne peut disposé sans l’autre que consItue le bien de la famille
et sur les meubles qui le garnissent.
C ce qu’on appelle la co-gesIon=) bien parIculier ( un époux ne peut pas donner seul le logement de la
famille (en garanIt) ).Le logement de la famille obéit à un statut très parIculier mm a la dissoluIon d’un
couple.
Cebe protec>on vise le logement de la famille, que le logement soit un bien acquis par les 2 époux ou un
logement de propriété personnelle d’un d’entre eux=) s’applique qql soit le propriétaire= devenue
logement de la famille
Lors d’un divorce le juge doit aHribuer la jouissante de bien de la famille à un des époux.

Si un bien est un bien loué = l’art 751 provint une coItularité du baille=) statut protecteur du droit privé

Le droit de la famille depuis 2003 obéit aux disposiIons de la loi dutreil qui vise à protéger le logement de la
famille de l’entrepreneur individuel. Lorsqu’il rencontre de grave difficulté économique, son logement, le
logement familiale ne peu être saisit par les Iers, même si il est criblé de deHes.

IV) Les mesures de crises


Le législateur veut protéger les interêts de la famille lorsque le couple traverse une crise.
Deux situa>ons de crises sont ici viser:
- lorsque l’un des époux par ses agissements méconnaît gravement les intérêts de la famille
- Lorsqu’il est hors d’état pour manifester sa volonté (coma, accident grave…)
Les 2 1ères mesures de crises sont visés aux art 217 et 219 du CC est le leur objet est d’étendre le pvr du
conjoint.
Art 217 du CC= vise à permeHre au conjoint d’agir seul alors qu’en principe il aurait besoin de l’accord de
l’autre
Art 219 du CC= permet au conjoint d’agir sur un bien personnel de l’autre

Art 221 du CC = texte qui vise à restreindre les pvrs de l’époux concerné dans l’hypothèse ou un époux
méconnaît fortement les intérêts de la famille.

Le JAF peut prescrire toutes les mesures urgentes


Les mesures sont:
- le blocage des comptes
- La mise sous séquestre des meubles

§2) Le régime matrimoniale


Faculté avant de ce marié de faire un contrat de mariage dans laquelle on va choisir un régime
convenIonnelle.
Si on a pas fais de contrat de mariage on est soumis a un un régime légale qui est donc le régime de la
communauté réduite aux acquêts. En substance, tout les biens acquis par les époux pendant le mariage
tombe en communauté cad que tout les biens apparIennent moiIé/moiIé.

Excep>on=) ne tombe pas en communauté: les biens qui sont propres a chacun des époux= les biens
reçue par héritage ou successions par dona>on aussi les biens acquis par les époux avant le mariage aussi
les biens propres par accessions aussi les biens à usage personnel (ex: chaussure)

Page 16 sur 46
(La cour de cass considère que que la communauté a droit a une récompense seulement pour l’achat des
matériaux et pas travaille de l’industrie)

A parIr du moment que la facture de licenciement de mariage a lieu pendant le mariage, l’indemnité est
commune.

Il y a usais la faculté de faire un contrat de mariage. Celui le plus fréquemment choisit est celui de la
sépara>on des biens.
La séparaIon de biens c un régime un peu égoïste car en principe il n y a pas de point commun, c l’inverse
de la communauté. Par principe, c chacun conserve c biens et c revenues. CeHe séparaIon peut avoir
d’autre vertu. Avant on le proposait aux professions libérales et à risques tel qu’être agriculteur=) l’idée est
de préserver le patrimoine.
En réalité la séparaIon de biens on peut en faire une sorte de communauté.

Le régime de communauté universel=) tout les biens sont communs. C plutôt un régime de fin de vie où un
époux veut donner plus a son conjoint qu’a ses enfants.

CHAPITRE 2: la dissolu>on du mariage

Il existe deux façons de meHre fin au mariage : définiIve, séparaIon de corps (à ne pas confondre à la
sépara<on de fait).

SecIon 1) Le divorce

L’histoire du divorce est calme jusqu’en 1975 : une seule possibilité de divorcer => divorce pour faute.
En 1975, la société change, le législateur réforme le divorce : avant, l’homme devait apporter une pension
alimentaire à la femme (contenIeux de la révision et de l’inexécuIon).

En juillet 1975, la réforme du divorce créer 4 formes de divorces (notamment le consentement mutuel =>
prestaIon compensatoire).
En mai 2004, une loi de modernisaIon est mise en place ; la loi du 18 novembre 2016 créer dans le paysage
juridique français le consentement mutuel extra judicaire.
Le 23 mars 2009, une loi vient réformer la procédure du contenIeux.

Sous-secIon 1 : la procédure de divorce

§1) Le choix de la procédure de divorce

TradiIonnellement, le choix d’une procédure de divorce dépend du fait que les époux sont d’accord ou non
pour divorce.
Derrière ce choix de base, depuis 2016 (entre en vigueur en 2017) s’est greffé un autre critère de choix =>
les époux veulent-ils passer devant un juge ?

A) En présence d’un accord des époux

En présence d’un accord des époux, on a deux cas de divorce dont la disIncIon est dû à l’intenIon de
l’intensité de l’accord => choix global (principe + conséquence) : divorce par consentement mutuel ; ou
par<el (que le principe mais pas les conséquences) : le divorce pour acceptaIon du principe de la rupture
du mariage.

a) Le divorce par consentement mutuel

Ce divorce est privilégié par le législateur : les époux sont d’accord sur TOUT. Par principe, les époux
vont suivre la voix d’un divorce sans juge, soit d’un consentement mutuel extra judiciaire.
Le divorce par consentement mutuel est exclu dans deux cas (art.229-1 du code civil) :
Page 17 sur 46
-en présence d’un majeur placé sous un régime de protec>on
-divorce sans juge fermé => lorsque l’enfant mineur informé par ses parents de son droit d’être
entendu par le juge demande son audiIon au juge.

Le divorce sans juge a été cri<qué car certains disent qu’il préserve l’intérêt d’un ou des enfants.

Les époux doivent être d’accord sur le principe et les conséquences, leurs accords prennent la forme d’un
acte d’avocat : il y a qu’en France qu’on décide que le divorce sans juge peut se faire en présence d’un
enfant mineur, et par acte sous seing privé => le divorce français s’exporte mal à l’étranger.
En effet cela pose un problème de circulaIon du divorce à l’étranger (ex : origine portugaise, divorce en
France, mon divorce est-il reconnu au Portugal ?) ; problème d’exécuIon (ex : un homme est russe et est
marié à une Française, il divorce et retourne en Russie, ils ont un enfant => l’enfant réside en France et voit
son père en vacances, or l’homme garde son enfant en Russie. Comment faire pour exécuter une conven<on
de manière forcée ? => problème qui devrait être résolu en août 2022 dans l’UE).
Divorce contrôlé pour qu’il soit reconnu à l’étranger (ex : Colombie => femme divorce en France et doit
divorcer en Colombie).
Les avocats confrontés à un divorce sans juge d’extranéité, redirigent leurs clients vers un divorce judiciaire.

b) Le divorce pour acceptaIon du principe de la rupture du mariage

Ce divorce correspond au divorce accepté : ce divorce est judicaire et hydrique dans le sens où les époux
sont d’accord sur le principe du divorce mais doivent s’en remebre au juge pour statuer sur la
conséquence à l’égard desquelles ils sont en désaccords (presta>ons compensatoires) => art. 233.

Cet accord peut intervenir à tout moment de la procédure, mais cet accord peut intervenir avant toutes
procédures depuis la loi de 2019 entrée en vigueur 2021.
Cet accord doit prendre la forme d’un acte d’avocat et la condiIon de délai est que l’accord devient caduc si
dans les 6 mois qui suivent les époux n’ont pas introduit d’instance en divorce.
Le juge statut sur les conséquences du divorce accepté => ar>cle 268 du code civil permet aux époux de
trouver des accords sur les conséquences du divorce.

Les avocats ont tendance a opté pour un divorce accepté en entraînant les époux à se meHre
d’accord sur les conséquences => le but est de passer devant le juge pour que le divorce soit reconnu à
l’échelle internaIonal (même s’il ressemble à un divorce à consentement mutuel).
L’accord des parIes peut intervenir à tout moment, mais il est aussi IRREVOCABLE sauf à démontrer
un vice du consentement.

B) En l’absence d’un accord des époux

a) Le divorce pour altéraIon définiIve du lien conjugal

C’est un divorce pour cause et objecIf qui repose sur une séparaIon de fait des époux pendant un certain
délai => divorce de volonté unilatérale.
Depuis 1975, ce divorce a beaucoup évolué : le divorce de rupture reposait sur un délai de 6ans et un jour
et consItuait un divorce à charge (l’époux demandeur prenait à sa charge toutes les conséquences du
divorce), et se caractérisait par une clause de dureté.

En 2004 le législateur modifie le divorce, la séparaIon de fait passe donc de 6ans à 2ans : ce dernier
supprime le divorce à charge et la clause de dureté. Le divorce pour altéraIon est un divorce comme les
autres.
La loi de 2019 a apporté une modificaIon de fond => on passe de 2ans à 1an. Le juge peut aujourd’hui
octroyer des presta<ons compensatoires au demandeur.

Lorsque le demandeur invoque un divorce d’altéraIon, quels sont les moyens de défense offert par son
conjoint ?

Page 18 sur 46
=) 1ER MODE DE DÉFENSE : nier la séparaIon de fait d’un an posé à l’art.238 du code civil.
=) 2e MODE DE DÉFENSE : demander un divorce conven7onnel (contre aRaquer) en divorce pour faute
(quiRer le foyer conjugal n’est pas cons<tu<f d’une faute sauf s’il y a recours sur le devoir d’infidélité ou de
respect).
La spécificité procédurale est que lorsque le demandeur fait une demande d’altéraIon, et que l’époux
demande un divorce convenIonnel, le demandeur peut changer le fondement de sa demande du
divorce notamment en agissant pour faute : le divorce pour faute est évité par le législateur car il brise des
familles. Lorsque l’un agit pour altéraIon et l’autre pour faute, la loi pousse le juge a apprécié la faute.

Le juge statut sur les conséquences sans avoir égard à la défense ou à la demande sur le terrain des
effets du divorce.

b) Le divorce pour faute

Définit à l’art.242 du code civil : « le divorce peut être demandé par l’un des époux lorsque des faits
cons>tu>fs d'une viola>on grave ou renouvelée des devoirs et obliga>ons du mariage sont imputables à
son conjoint et rendent intolérable le main>en de la vie commune ».
Le demandeur doit rapporter une preuve de la faute au sens de l’art.242 et par principe la preuve obéis au
droit commun.
Cependant les art.259 et suivants traitent la preuve sur le divorce pour faute : en effet, il existe des
spécificités ; les éléments de preuve ne doivent pas être obtenu par fraude ou par violence.
La plus grande spécificité en cas de divorce concerne les descendant art.259 du code civil : les descendants
ne peuvent être audiIonné sous le grief de leurs parents.

La jurisprudence a fait une interprétaIon large quant aux formes et aux personnes concernés du
témoignage => incapacité tes>moniale en maIère de divorce pour faute.

*Forme de témoignage : le juge ne peut pas audiIonner les enfants, pas de témoignage par écrit, pas de
témoignage indirect, les propos tenus par un enfant lors d’une audience pénale ne peuvent pas être repris
dans le cadre d’un divorce.

*Personne concernée : ne peuvent pas audiIonné les descendants, le conjoint de l’enfant, la concubine, et
le conjoint divorcé du descendant.

Lorsque l’épouse agit pour faute, que peut faire l’époux pour se défendre ? Selon qu’il veut rester marié ou
qu’il accepte de se divorcer :

-moyen de défense qui vise au rejet de la demande => veut rester marié, il peut nier. L’époux peut
invoquer la réconcilia>on à l’art.244 du code civil : le pardon par des éléments matériels qui invoquent une
poursuite ou reprise de la vie commune après la faute pardonnée ; par des éléments moraux => il faut
ensuite que la reprise de la vie commune témoigne réellement de la volonté de pardonner ; la demande
pour faute sera donc irrecevable et les époux resteront marié.
En maIère de régime juridique, il faut faire ATTENTION à la résurrecIon des temps anciens : si depuis le
pardon, l’homme en faute refait des nouvelles, la femme doit prouver les nouvelles fautes, la femme peut
invoquer les nouvelles fautes et les tords anciens pardonner au sou<ent de sa demande.

L’homme peut invoquer l’excuse à l’art.245 du code civil : la faute de l’homme a été causé mais en
conséquence d’une faute de la femme.
Dans ces cas, les époux resteront mariés.
-moyen de défense qui vise au prononcé de divorce => la demande reconven>onnelle pour faute : l’un
agit pour faute et l’autre va aussi agir pour faute (le juge prononce le divorce aux torts exclusifs de la femme
OU aux torts exclusifs de l’homme OU aux torts partagés).
Il est aussi possible que le défendeur effectue une demande reconven>onnelle en demande
d’altéra>on : en vertu de l’art.246, lorsque l’un agit par faute et l’autre par altéraIon ; le juge apprécie
d’abord la faute. Dans l’autre cas, le juge peut prononcer le jugement d’altéraIon si l’épouse a un dossier
vide.
Page 19 sur 46
Les conséquences du divorce pour faute proviennent de la loi de 2004 : le législateur s’est demandé s’il est
nécessaire de conserver le divorce pour faute ; or il a été maintenu à la condiIon de déconnecter les effets
du divorce et la faute => diminué les staIsIques de divorce pour faute (environ 6% devenu un divorce
marginal).

§2) Les modalités de la procédure choisie

A) Les disposi>ons générales

Qui s’appliquent quelques soit la forme de divorce : l’acIon en divorce est personnelle, elle apparIent
qu’aux époux => acIon raHachée à la personne/ au Itulaire. Lorsque l’un des époux décède en
procédure de divorce, le mariage est dissous par décès et non pas par divorce.

S’agissant des procédures contenIeuses, le juge compétent est le JAF : l’art.1078 du code de procédure
civile précise quel JAF sur le plan territorial. Le JAF est compétent, mais quel JAF ? Par principe ce JAF est
celui dans lequel les époux ont résidence habituelle ; s’ils ont une résidence disIncte, le JAF compétent est
celui du lieu où réside l’époux avec les enfants mineurs. S’il n’y a pas de résidence commune, le juge
compétent est celui où réside le défendeur.

B) Le divorce au consentement mutuel

a) Le divorce par consentement mutuel extrajudiciaire

ACTES SOUS SEING PRIVÉ


Quelle est le procès à suivre sans juge ? =) La première phase est celle de négocia>on entre les époux et
d’élabora>on d’un consul (rapprochement d’un avocat + trouver un accord sur les conséquences du divorce
=> avocat rédige un projet de conven7on de divorce). Lorsque les époux sont propriétaires d’un bien
immobilier, ils vont aussi se rapprocher d’un notaire qui va élaborer un projet d’acte qui vise à partager les
biens des époux.
Une fois ces projets mis en place, va commencer la phase 2 : chaque avocat envoie à son client, par
leHre recommandée, le ou les projets d’acte => phase de signature des actes : une fois le ou les projets
envoyés, après récepIon par les clients, ceci est soumis à une réflexion de 15 jours (procès figé) art.242-5
du Code civil.
Passé ce délai de 15jours, (sans bien immobilier à partager) les avocats procèdent à la signature de la
convenIon de divorce.
La phase 3 est la phase de dépôt : la convenIon est signée par les deux parIes et les deux avocats : il doit
être ensuite envoyé dans les 8 jours suivants à un notaire. Quant à lui, il a 15 jours pour procédé au dépôt
de la convenIon au rang de ses minutes (endroit de conserva<on des actes originaux).
Le notaire dépositaire doit procédé à un double contrôle de pure forme : il vérifie que les menIons
de l’art.229-3 du code civil figurent bien dans la convenIon du divorce : notamment s’agissant de l’enfant, la
convenIon doit préciser si l’enfant mineur est doué de discernement (lorsqu’ils sont doués de discernement,
doit être annexé à la conven<on leur déclara<on comme quoi ils ne n’entendent pas être audi<onné par le
juge). Ensuite, le second contrôle est celui sur le délai de réflexion de l’art.229-4 du Code civil.
Sur le fond, la Chancellerie, le notaire doit se refuser de déposer une convenIon au rang de ses
minutes contraire à l’ordre public => ex : la convenIon prévoit une clause de remariage, contraire à l’ordre
public. Dans ce cas, il doit demander à l’avocat de modifier leur convenIon : ce qui signifie que les avocats
doivent re noIfier le projet de convenIon à leur client, les parIes bénéficient d’un nouveau délai de 15
jours avant une nouvelle séance de signature. Si le contrôle du notaire est posiIf et qu’il dépose la
convenIon au rang de ses minutes, les époux sont divorcés.

Hypothèse où les époux sont propriétaire d’un bien immobilier : double projet des avocats : projets
de convenIon et projet d’acte. La réponse ministérielle du 24 décembre 2020 : enjoint les époux doivent
suivre un circuit court, à signer l’ensemble des actes dans un rdv unique chez le notaire qui signe l’acte du
régime matrimonial, la convenIon de divorce et l’acte de dépôt => divorce prononcé.

Page 20 sur 46
Ce divorce est entre les mains d’un professionnel avec une maîtrise de délai, cependant, lorsque le divorce
est interna<onal, peu reconnu + un danger post divorce d’un consentement mutuel => si l’un des époux
remet en cause les termes de l’accord, il peut agir en nullité de conven<on de divorce. Quelle sera la portée
de la nullité ? => Le consentement repose sur un accord global des par<es : la crainte est que la totalité de la
conven<on va tomber ce qui signifie que le divorce est remis en cause. Or si la conven<on est indivisible, si
une conséquence du divorce est aRaquée tout est remis en cause.

b) Le divorce par consentement mutuel judiciaire

L’enfant doué de discernement demande à être audiIonné devant le juge.

Les parIes peuvent se doter d’un seul avocat lequel va rédiger une requête conjointe dont le principal
élément sera la convenIon du divorce des époux et éventuellement un acte notarié portant sur la signature
du notaire et des parIes. La requête est transmise au JAF qui va homologuer la convenIon et notamment
l’acte notarié après avoir effectué un double contrôle et nécessairement après avoir audiIonner l’enfant s’il
a retenu son souhait : il opère un contrôle des volontés (il vérifie le consentement de divorce des deux
époux) et un contrôle de l’équité (il vérifie que la conven<on préserve suffisamment l’intérêt des deux époux
et celui des enfants).
Souvent le juge prononce le divorce lorsque le double contrôle est posiIf. Il se peut mais c’est très rare le
recours au pourvoi en cassaIon sous 15 jours.
Soit les époux n’ont pas passé ce double contrôle il est donc négaIf. Le juge peut donc refuser
d’homologuer la convenIon. Les époux ont donc 6 mois pour revoir leur copie.

C) Les divorces conten>eux

Ils sont au nombre de trois :


-divorce pour faute
-divorce pour altéra>on
-divorce accepté.

CeHe voix contenIeuse a été accéléré par la loi du 23 mars 2019, entrée en vigueur le 1er janvier
2021.L’ancienne procédure était en deux phases, la nouvelle est en une phase.

CeHe nouvelle procédure débute par une demande en divorce : généralement elle prend la forme d’une
assignaIon (« assigna>on en divorce »).
Une audience d’orientaIon a lieu : le juge va orienter le dossier => fixe le calendrier de la mise en état car
l’objecIf du magistrat est d’être mis en état de juger l’affaire.

Une fois que le juge sait en quel sens il va statuer, il va rendre une ordonnance de clôture et renvoi l’affaire
pour jugement, le jour du jugement, les parIes ne sont pas présents lors de la proclamaIon du divorce : il y
a que le juge et les deux avocats. Le jugement sera rédigé puis transmis 1 mois plus tard aux avocats.
En maIère de divorce, la procédure a une spécificité : dans l’ancienne procédure, le juge prescrivait des
mesures provisoires que le juge prend pour engager la vie de la famille durant la période de procédure de
divorce => en droit commun, le juge de la mise en état a la faculté de prescrire les mesures provisoires qui
sont visé à l’art.255 du Code civil (elles sont classées en trois catégories : mesures de pacifica7ons =>
emmènent les par<es voir un médiateur, mesures d’exper7ses => peuvent être subdivisé : économiques avec
le projet de partage, la formula<on des disposi<ons quant au règlement pécuniaire du divorce => il pourra
statuer en connaissance de cause sur la presta<on compensatoire ; concernant les enfants prévus aux
ar<cles rela<fs à l’autorité parentale => enquête sociale… permet au juge de prendre posi<on sur l’exercice
de l’autorité parentale, mesures de ges7on => art.255 qui ont pour but de gérer la vie de la famille en
procédure de divorce : jouissant à <tre gratuit ou onéreux (art.815-9 : indemnité occupa<on envers le
conjoint),comprend les jouissances, les pensions alimentaires au <tre du devoir de secours et au <tre des
enfants…).

Page 21 sur 46
En procédure de divorce, par principe, la première audience d’orientaIon va être une audience sur
vitaminé : le juge va fixer un calendrier MIAS à l’occasion de ceHe audience, il va en plus prescrire les
mesures provisoires => AOMP.
À l’issu de ceHe AOMP, le juge va rendre une ordonnance sur mesure provisoires (OMP).
L’importance des mesures provisoires repose sur le fait des accords lors de la durée au profit du bénéfice
que l’un reçoit.

Il n’est pas obligatoire que le juge statut sur les mesures provisoires au stade de l’audience d’orientaIon/de
l’AOMP : les mesures provisoires peuvent être prescrites à tout moment de la procédure + la prise des
faits : les mesures provisoires ont un effet rétroacIf dès la demande en divorce => la quesIon est sensible
en ce qui concerne les pensions alimentaires.

EXCEPTIONS d’assignaIon light : lorsque les époux sont séparé depuis 1an, alors la loi permet à l’un d’entre
eux de déposer une demande en divorce pour altéraIon ; le divorce accepté depuis la loi de 2019 entrée en
vigueur en 2021 : les époux ont la faculté de s’entendre sur le principe du principe en amont de la
procédure par un acte d’avocat, l’accord doit être validé dans les 6 mois => dans ce cas la demande de
divorce prend la forme de requête conjointe.

La mise en état du dossier => la loi nouvelle permet aux époux, par l’intermédiaire de leur avocat, de
demander au juge au stade de l’AOMP de meHre en place en mise en état convenIonnel : cela signifie
qu’en droit commun de la procédure l’instrucIon du dossier revient aux mains du juge ; ici la loi permet aux
parIes de gérer la structure de leur dossier => cela parIcipe à la déjudiciarisa7on.
De plus, au cours de la procédure de la mise en état, le fondement de la demande de divorce peut
changer : il y a donc un instrument procédural qui peut abouIr à un changement de fondement du divorce
=> les passerelles prévues à l’art.247 du Code civil.
L’idée est de se tourner vers un divorce par consentement mutuel en abandonnant la voix contenIeuse :
l’art.247-1 du code civil permet aux époux de bifurquer vers un divorce accepté =) TOUT EST FAIT POUR
PACIFIER.
Un décret d’applica>on de décembre 2020 a précisé que la demande en divorce doit être fondé après
l’AOMP.

Les recours => la décision de divorce est suscepIble d’appel : les parIes doivent préciser le domaine
d’applicaIon d’appel. Si l’un des deux époux fait un rappel sur la demande en divorce, ils sont toujours
mariés + les mesures provisoires prises par le juge de l’OMP persistent.
Lorsque le juge statut sur les conséquences du divorce : l’art.268 du Code civil permet aux époux de se
mebre d’accord sur tout par>e des conséquences de leur divorce.
En réalité, les avocats font des conclusions concordantes : demande tel reçoit tel => le juge accepte la PC.

Sous-secIon 2) Les conséquences du divorce

§1) Les conséquences entre époux

À quelle date le divorce produit-il ses effets ?=) Le divorce produit ses effets à l’égard des époux sur
un terrain personnel lorsqu’il devient défini>f (soit lorsqu’il n’est plus suscep7ble d’un recours suspensif =>
dans le délai d’un moi, le divorce est défini7f : un mois sans faire appel) ; le divorce produit ses effets
patrimoniaux dès la demande ne divorce : sur le terrain économique, on est pré-divorcé : la communauté
est dissoute dès la demande en divorce ; le divorce produit ses effets à l’égard des Iers seulement lorsqu’il
est transcrit dans les actes de l’état civil.

A) Les conséquences d’ordre personnel

Le divorce ne produit des effets que pour l’avenir : en ce sens, il fait disparaître le mariage et reIre
l’héritage de l’un envers l’autre (les mesures provisoires disparaissent également).
L’une des conséquences personnelles est le sort du nom d’usage visé à l’art.264 du Code civil qui prévoit
que par principe chaque époux perd l’usage du nom de son conjoint (al.1) ; à l’excep>on (al.2) d’un
tempérament convenIonnel (=> accord de maintenir le nom d’usage) et d’un tempérament judiciaire (=>le
Page 22 sur 46
juge peut autorisé l’un des conjoints à u<liser le nom de l’autre soit dans l’intérêt personnel, notamment
professionnel, soit dans l’intérêts des enfants). Les juges ont par ailleurs tendance à prendre la parole des
enfants sur ceHe quesIon.

B) Les conséquences d’ordre patrimonial

a) La réparIIon des biens

Principalement, le divorce devrait provoquer le partage des biens dont les époux sont propriétaires tous les
deux => biens acquis ensemble à partager lors du divorce.
Pourquoi « devrait » ? =) Le législateur n’a jamais voulu que le divorce soit suspendu au partage des
biens : cela signifie que l’on veut éviter que si l’un des époux ne veulent pas divorcer bloque la procédure en
discutant du partage.
Dans toutes les conséquences du divorce, le partage des biens n’est pas raHaché à la procédure de
divorce (il est possible de le faire après le divorce).

Le législateur a prévu des règles spécifiques pour certains biens : le bien doté par un statut spécifique est le
logement de la famille => hypothèse où il est la propriété des deux époux (l’un des époux peut demander
au juge lors du divorce l’aRribu<on référen<el du logement de la famille=) art. 267 al.2 du code civil) ;
hypothèse où la propriété appar>ent à un seul des époux (l’époux propriétaire reprend le bien, en
revanche (excep<on) le législateur a tout de même prévu à l’art.285-1 du code civil que le juge pouvait
contraindre l’époux propriétaire à consen<r un bail à son conjoint =) BAIL FORCÉ qui suppose que le conjoint
soit resté dans les lieux avec les enfants. Autre tempérament : au <tre de la PC, le juge aRribue le bien au
conjoint=> art.274) ; hypothèse où la propriété est un bien loué (art.1751 du code civil : au moment du
divorce, le juge peut aHribuer le logement loué à l’un des époux).

Les donaIons entre époux sont une autre condiIon : art.265 du Code civil qui disIngue une donaIon de
biens présents et une donaIon de biens à venir.
-Les dona>ons de biens présents sont les donc qui ont pu être fait l’un à l’autre durant le mariage :
elles sont irrévocables donc pas remis en cause par le divorce.
-Les dona>ons de biens à venir est proche d’un testament
=> opéraIon faite chez le notaire « dona>on du dernier vivant » : assure l’avenir du conjoint vivant, elles
sont révocables.

b) Les réparaIons pécuniaires

-La PC : né en 1975 et à remplacer la Pension alimentaire d’autrefois qui générait un double contenIeux (de
la révision et de l’inexécu<on).
La PC prend forme d’un capital immédiat au moment du divorce => art.274 du Code civil/ art.275 => capital
échelonné.
À Itre excepIonnel, le législateur a prévu que la PC à l’égard de l’âge et l’état de santé du créancier pouvait
prendre la forme d’une rente viagère.
CeHe hiérarchie s’impose au magistrat dans le cadre d’un divorce contenIeux/ lorsqu’il fixe la prestaIon
judicaire.
La PC est convenIonnelle en cas de divorce par consentement mutuel ; même dans un divorce contenIeux,
les époux peuvent s’accorder sur la PC : art.279-1 du code civil, principe, art.278. Les parIes sont libres de
fixer la prestaIon comme bon leur semble lorsqu’ils choisissent, lorsque la PC est convenIonnelle.
L’objet de la PC est posé à l’art.270 du code civil : est de compensé la disparité dans les condi>ons de vie
respec>ve des deux époux. Le juge qui statut sur la PC ou les époux qui s’accorde dessus doivent apprécié
l’existence d’une double disparité : en capital ou en revenu présente ou future. Pour apprécié l’existence de
ceHe disparité, le juge ou les parIes peuvent s’appuyer sur les disposiIons de l’art.271 du code civil qui
énumèrent les éléments à prendre en compte pour se faire.
Rechercher une disparité en capital présente (au moment du divorce) ou future (dans un avenir prévisible :
héritage) => comparer l’étendu patrimoine de Monsieur et de Madame.
Depuis 2005, la Cour de cassa>on considère que la voca>on successorale ne cons>tue pas un droit
prévisible qui doit être pris en compte pour apprécié la PC.
Page 23 sur 46
Rechercher une disparité en revenu présente ou future : il s’agit de comparer les revenus de Monsieur et
les revenus de Madame au moment du divorce. Pour apprécier cela on prend en compte tous les revenus
SAUF les sommes desInés aux enfants (pension alimentaire, allocaIons familiales).
La Cour de cassa>on rappelle que l’on ne Ient pas compte les sommes perçues au Itre des mesures
provisoires => pension rela<ve au droit de secours.
Le juges et les parIes doivent tenir comptes de la disparité future dans un avenir prévisible : évoluIon des
revenus => apprécier le droit à la retraite de chacun.

Le juge et les parIes, une fois qu’ils ont apprécié ou non la disparité mathéma>que (chiffres) de la PC, ils
vont s’aHacher aux causes de la disparité => la disparité mathéma<que constaté est causée ou non par les
choix de vie fait en commun par le couple (lié au vécu du couple, à l’organisaIon de vie du couple => lorsque
l’un s’est sacrifié au Itre du mariage ex du footballeur, sa femme le suit et abandonne sa profession) ou
lié à leur équa<on personnelle (Monsieur a toujours été plus riche que Madame=> prestaIon n’a pas pour
objet de piquer la fortune du riche=> montant de la PC minima).

L’objet de la PC est aussi relaIf à la durée du mariage : qu’entendons-nous par « durée du mariage » ?
Couple qui oubli de se marié => couple qui vit longtemps en concubinage qui finissent par se marier (couple
de 17ans de vie commune et 2 ans de mariage puis divorce) => dans ce cas, soit j’ai une grande PC soit une
peIte, le juge n’a pas à tenir compte du concubinage avant le mariage : donc PC peIte malgré les 17 ans de
vie commune avant le mariage ; et époux qui oublient de divorcer => le couple qui est séparé de fait mais
qui ne divorce pas : 15 ans de vie commune et 20 ans de mort mariage, la PC doit être correspondre à la
totalité du mariage ou de la vie commune ?=) La Cour de cassaIon dit que le juge PEUT tenir compte de la
seule durée de la vie commune ou de la durée du vif mariage + mort mariage.

Le domaine de la PC, est désormais depuis 2004 le suivant « tout époux qui souffre d’une disparité peut
bénéficier d’une PC », y compris l’époux à l’origine du divorce pour altéraIon, y compris l’époux fauIf pour
divorce pour faute.
À ce principe une excep>on visé à l’art.270 al.3 du code civil => tempérament d’équité qui permet au juge
de refuser d’allouer une PC au profit de celle ou celui qui souffre d’une disparité au regard des circonstances
parIculières de la rupture.
Dans une décision, une femme avait quiRé homme et enfant pour suivre un gourou (pas de PC) ; et une
autre dans laquelle la famille vivait dans un hameau, la femme s’installe avec son amant dans la maison
d’en face de la maison familiale (pas de PC).

Aujourd’hui les PC prennent la forme d’un capital ; néanmoins, la rente viagère est dotée d’un statut
spécifique pour cause car elle est suscepIble de donner lieu à diverse difficulté.
S’agissant d’une somme dans le temps, le législateur a prévu à l’art.276-3 du code civil que la rente viagère
peut être révisé ; à ceHe rente peut lui être ajouté un capital. En cas de décès du débiteur, (art.280 et
suivants) le législateur prévoit par principe que la rentre est capitalisé.

-Les dommages et intérêt : en cas de divorce, on peut demander des dommages et intérêt sous le
fondement de l’art.266 du code civil : le préjudice réparable est subit du fait du divorce => en vue de
réparer le préjudice du fait du divorce. Peut être demandé par l’époux défendeur pour divorce pour
altéra<on et par l’époux vic<me d’un divorce pour faute.
Un époux peut solliciter une demande de dommages et intérêts sur le fondement de l’art.1240 du
Code civil pour n’importe quel époux de n’importe quel divorce => droit commun. Il s’agit de demander
réparaIon pour le préjudice subi du fait des agissements de l’autre pendant le mariage => en vue de
sanc<onné l’aftude d’un époux.

Page 24 sur 46
§2) Les conséquences du divorce à l’égard des enfants

Aucune disposiIon relaIve à l’autorité parentale figure dans les textes relaIfs au divorce : il faut donc se
tourner vers les textes relaIfs à l’autorité parentale => au paragraphe consacré à l’exercice de l’autorité
parentale des parents séparé : art.373-2 du Code civil.

En principe, la rupture entre les parents (divorce, PACS, concubinage) n’a aucune incidence sur l’autorité
parentale : elle subsiste en cas de divorce. À l’excep<on de l’aftude inapproprié d’un parent envers son
enfant.
Cependant, si l’autorité parentale est conjointe, et que les parents vivent séparés ; les parents doivent se
meHre d’accord sur les modalités de l’exercice de l’autorité parentale après la rupture. Cependant, s’ils ne
se meHent pas d’accord, c’est le juge qui tranche.

A) Les modalités rela>ves à l’exercice de l’autorité parentale

Il s’agit de fixer la résidence de l’enfant ou des enfants => obligaIon par consentement mutuel ou
contenIeux (art.268 relié à l’art.378-2-7).
Lorsque c’est le juge qui décide, le juge se concentre sur les critères énumérés à l’art. 373-2-11 => on
retrouve les praIques exercées par les parents, le senIment exprimé par l’enfant, … L’art.371-5 : le juge doit
tenir compte de l’existence d’une fratrie.

Les époux peuvent s’accorder ou le juge peut décider d’une double possibilité :
-résidence alternée à durée déterminée => assuré une conInuité du mode de vie de l’enfant selon son âge,
selon la localisaIon géographique à proximité des parents, ainsi que l’entente des parents (pour que ce soit
viable). La résidence alternée n’impose pas une durée idenIque d’alternance => TOUTES MESURES
DOIVENT ÊTRE PRISES DANS L’INTÉRÊT DES ENFANTS.

-résidence de l’enfant à >tre principale chez l’un des parents => dans ce cas, les modalités de l’exercice de
l’autorité parentale doivent organiser les droits de visites et d’hébergement d’autre parent. En cas de moIf
grave, ce droit de visite peut s’effectuer dans un lieu neutre avec la présence d’un Iers (art.373-2-9).
Ces mesures sont révisables notamment lorsque l’un des parents déménage (art.373-2-13) ; mais aussi
lorsque l’enfant veut changer de lieu de résidence (résidence alternée à résidence principale). La révision
peut avoir lieu lorsque les parents ont une mauvaise a„tude, l’enfant doit être transmis à un Iers =>
décision moIvée (art.313-3).

Lorsque l’un des parents ne respectent pas les modalités de l’exercice de l’autorité parentale (ex : ne dépose
pas son enfant chez son père au moment prévu) cela peut engendré une révision au nom d’une inexécuIon.

B) La contribu>on à l’entre>ent à l’éduca>on des enfants (pension alimentaire)

Au moment du divorce, il convient de prévoir une pension alimentaire d’un parent envers l’autre => art.203
du code civil « les parents contractent le devoir d’entretenir et de nourrir les enfants ». Par principe ceHe
obligaIon par pension alimentaire (art.373-2-2) d’un parent vers l’autre => versement capital, ou de droit
d’usage.
Elle dépend des ressources des parents mais aussi des besoins des enfants => la résidence a un impact : si la
résidence est celle de la mère, la pension alimentaire sera dû par le père ; cependant en résidence alternée
il est possible qu’il n’y ait pas de pension alimentaire.
Jusqu’à quand faut-il verse une pension alimentaire pour les enfants ? =) Elle est dû aux enfants jusqu’à ce
que ces derniers soient autonomes financièrement.

On se retrouve confronté à un double contenIeux possible :


-de la révision => selon ressources de l’un et les besoins de l’autre
-de l’exécu>on => un des parents ne payent plus la pension alimentaire => délit pénal + le législateur a mis
en place des procédures de lois d’exécuIon spécifiques qui permeHent de saisir les liquidités du débiteur :
la loi prévoit l’intermédiaIon de la pension alimentaire.

Page 25 sur 46
SecIon 2 : la séparaIon

§1) La séparaIon de fait

Elle correspond à la période pendant laquelle les époux ne vivent plus ensemble sans procédure de divorce.

§2) La séparaIon de corps

Elle correspond à un « pe>t divorce » : vraie procédure => par principe, elle obéit aux règles du divorce.
Cependant les effets se diffèrent : avec la séparaIon de corps, les époux restent mariés ; ils sont juste
dispensés du devoir de cohabitaIon.
Quelle est l’issus ? =)La réconciliaIon des époux.
=) Le décès de l’un des époux.
=) La conversion en divorce.

Au bout de 2 ans, l’un des deux époux peut demander le divorce => art.306 du code civil.

Titre 2: Le couple non-marié


Chapitre 1: le concubinage
=) a été hors la loi historiquement jusqu’en 1999=) date de son entrée au CC: art 515-8 ( seul texte qui traite
sur le concubinage). Il définit le concubinage.

« La loi se désintéresse d’eux »=) explique les liens extrêmement distendus loi-concubinage
ConsécraIon minimaliste du concubinage=) aucun statut réellement créée du concubinage

SecIon 1: la noIon de concubinage

=) ressort de la définiIon de l’art 515-8: le mot concubinage suppose une communauté de vie. C une union
de fait avec un caractère de stabilité et de conInuité. La loi a autorisé le concubinage hétérosexuel et
homosexuel: reprend une JP de la cour de cass.

SecIon 2: les effets du concubinage

Le principe c que le concubinage ne produit aucun effet ni personnelle ni patrimoniaux. Le seule devoir c la
communauté de vie (obligaIon sans être vrmt une obligaIon).
Qql rares excep>ons: la JP reconnait certains droits en 1999 au profit du concubin, des textes spécifiques
( notamment en droit social).. Mais il y a aussi des effets négaIfs qui sont reconnus.

SecIon 3: la dissoluIon du concubinage


Ce qui caractérise le concubinage est que le concubinage est une situa>on précaire= il y a la liberté de
rompre. Or, ceHe précarité ne ce ressemble pas en vif concubinage. Elle va ce ressenIr cruellement au
moment de la dissoluIon, c la que les choses ce gâte.

§1) La dissoluIon du vivant des concubins

La rupture du concubinage=) l’un a quiHer l’autre.


Le concubinage peut être rompu librement et donc on dit qu’il peut être rompu de manière discréIonnaire
à tout moment sans avoir à annoncer un moIf parIculier.

Quelles sont les conséquences de ceRe rupture à l’égard des enfants?


=) idem que pour le divorce, les mm règles s’appliquent

Page 26 sur 46
Pas de rupture de lien entre l’enfant et les parents mais des règles de l’autorité d’exercice parental qui ce
meHent en place.
2 corps de règles: la quesIon de la résidence de l’enfant=) résidente alternée ou fixée chez l’un des parents
La quesIon de la contribuIon à l’éducaIon et l’entreIens de l’enfant (pension alimentaire)

Quelles sont les conséquences entre concubins?


Par principe, en cas de rupture rien n prévus par les textes car le seul texte qui le traite le définit.
Le concubin le plus démunit des 2 par principe va parIciper ni à un éventuel partage des richesses et ne
bénéficie pas non plus du’n rééquilibrage de la noIon de vie.
Probl lorsque l’un des concubins ne ce retrouve sans aucune ressource: ex=) ensemble depuis 20 ans et
rupture du concubinage, la femme était une femme au foyer. Elle ce retrouve sans patrimoine, et sans
revenue de son conjoint. La JP a donc été obligée d’intervenir.

Le concubinage peut entrainer 2 quest: la quest de la réparIIon des biens et de l’éventuel réparIIon
pécuniaire.

I) La liquidaIon d’une indivision convenIonnel

=) quand un des concubins ce sépare, chacun va reprendre ces biens personnels=) pas de communauté
entre concubins: on est dans une séparaIon de biens. Tout les biens acheté par l’un des concubins lui
revient donc si un des concubins a des revenues, il achète à son nom. Dangereux lorsque le couple habitait
dan Sun logement qui appartenait à l’un des 2. R n’empêche les concubins d’acquérir ensemble, en leurs 2
noms=) des biens indivis=) Art 815 et suivants
Le seul cas de figure où l’on parle pas de biens indivis: lorsqu’on est marié dans un régime de communauté
légale
Ainsi, il y a une existence d’une indivision convenIonnel

Si les 2 achètent 50/50: il arrive que l’un finance plus de la moiIé en générale, et parfois mm l’un finance
tout MAIS le Itre l’emporte sur la finance. La propriété dépend du Itre.
Si l’un prétend avoir financer plus que l’autre alors le concubin solvace va sollicité des créances. C la que la
JP intervient.

On imagine que 2 concubins ont acheté un bien ensemble moi<é/moi<é=) le bien à été financier par 100 000
apport au comptant et 200 000 avec un emprunt. Il est remboursé tout les mois par le concubin. Au ment de
la rupture, il dit qu’il est le seul a avoir effectué le remboursement. En principe, il a une créance contre elle.
La JP intervient=) la cours de cass lui pose la CCM: art 214 du CC sur la contribuIon aux charges du mariage.
La CCM qui est mise en place ici n pas la contribuIon aux charges du mariage mais la contribuIon aux
charges du ménage. La cours de cass dit qu’a la demande du concubin solvace, il doit supporter les
dépenses de la vie courante qu’il a exposé donc implicitement il lii est imposer une contribuIon aux
charges du ménage.
En 2019, la cour de cass vient promouvoir une soluIon défavorable. Les concubins achètent un bien en
indivision (100 000€): a considérée que l’apport en capitale ne pouvait pas être neutralisé par la CCM.
La demande de créance va être recueilli: argument qui va été révoqué=) l’existence d’une inten>on libérale
( une libéralité). Celui qui avait fait l’apport en capital seul a entendue donner son argent à l’autre. Il faut
démontré qu’il y a une intenIon libérale. Ce déduit de l’acte de notariat pour la cour de cass.

II) La condamnaIon avec des réparaIons pécuniaires


A) L’indemnisaIon d’une acIvité durant l’union

Le concubine a collaboré avec la communauté de vie avec l’acIvité professionnelle de son concubin et a
parIcipé au patrimoine. Il a semblé équitable au juge de la faire bénéficier d’un accroissement de fortune
de son concubin. La cour de cass uIlise parfois l’enrichissement jusIfié ou la société créer de fait.

Page 27 sur 46
1) La société créer de fait
Art 1873 du CC: technique qui permet de reconnaitre l’existence d’une société qui n’existe pas en droit
MAIS uniquement pck des personnes ce comportent comme des associés.
La cour de cass l’a appliquée entre concubin pour permeHre à « la concubine abandonner » de parIciper au
profit de son acIvité tant pour le logement de famille tant que pour le bien professionnelle de son
concubin.
Pour démontrer l’existence de la société de fait, la cour de cass exige la réunion de 3 éléments visé à l’art
1832 du CC:
- il faut un apport des associés
- Il faut que les associées parIcipent ensemble au bénéficie et aux pertes
- Il faut l’existence d’une affecIon societaIs (volonté de s’associer)

Pendant lgtps, la cour de cass a validé un procédé déducIf: suffisait que l’un fasse des travaux dans le bien
de l’autre. Mais, la cour de cass a changer son fusil d’épaule, le 3 novembre 2004=) a considéré que les 3
éléments devait être réunis cumulaIvement et ne pouvait ce déduire les uns des autres.

2) l’enrichissement injusIfié

En droit fr, on parlait de l’enrichissement sans cause. Elle a été légalisé par la reforme de 2016=) art 1303 et
suivants. Nul ne peut s’enrichir au détriment d’autrui sous peine de devoir indemniser l’appauvri.

Exemples dans lesquels est u<lisé l’enrichissement injus<fiée: Concubin qui a travailler sans être rémunérée
ou le logement de famille (le concubin a fait des travaux dans le logement de la concubine sans être
rémunérés) ou encore qui est restée dans le foyer

De + en + souvent on constate que les magistrats sur ceHe demande on tendance à considéré que
l’enrichissement de l’un et de l’appauvrissement de l’autre est jus>fié, elle est causée par la CCM. Elle est
souvent neutraliser par la CCM, l’intervenIon libérale.

La théorie qui a le plus de succès c l’accession.

3) l’accession
Art 555 du CC=) a pour but la valorisaIon d’une personne qui a réaliser des construcIons sur le terrain
d’autrui. La cour de cass le 2 octobre 2002, a uIlisé l’accession en maIère de concubinage qu’ii soit
constructeur en nature ou en numéraire peut recevoir une indemnisaIon pour la construcIon édifié.

Arrêt du 20 septembre 2020=) la cour de cass dit que le concubin constructeur qui a financer les travaux
doit supporter les dépenses de la vie courante qu’il a exposé (la CCM est encore une fois uIlisé par les
magistrats pour jusIfier)

B) l’indemnisaIon d’un préjudice née de la rupture


=) le concubin sans ressource peut invoquer 2 arguments: dommages et intérêts + obligaIon naturelle

1) dommages et intérêts
=) la rupture est libre donc c les condi>ons de la rupture qui peuvent être indemnisés
Les juges du fond uIlise les dommages et interêts comme une peIte compensaIon compensateur

Ex pour démontrer la rupture est abusive: le concubin qui part en coupant l’électricité….

2) l’obligaIon naturelle
=) l’idée est fondée sur un devoir moral sur lequel un concubin ne peut pas laisser l’autre concubin dans le
besoin au moment de la rupture.
En réalité, l’obligaIon naturelle c la théorie du trop bon, trop con=) n’a pas de valeur juridique sans
contrainte et qui va être uIlisé par l’autre pour être transformer en obligaIon juridique

Page 28 sur 46
Ex: concubin quiRe la concubine et lui verse chaque mois de l’argent et après qql mois il arrête. Dans ce cas
la puisqu’il a exercer une obligaIon morale, la concubine peut aller le juge pour la transformer en obligaIon
juridique.
Cour d’appel de Bordeaux: un couple ce déchire et Mme part=) il lui écrit une leRre en lui disant que la
maison est la sienne et qu’il ne va jamais la dégagée de la maison. Qqlq années plus tard ils finissent par se
sépare défini<vement et elle a témoigner de la leRre devant la cour d’appel=) elle a eu une indemnisa<on :
obliga<on naturelle

§2) La dissoluIon par décès d’un concubin


=) en cas décès d’un concubin, le concubin suivant n’a aucune vocaIon successorale. Il n pas hériIer du
concubin décéder.

Les droits qu’un concubin peuvent avoir à un décès ne peuvent être que volontaire. Autrement dit, il est
essenIel que le concubin décédé ait rédiger un concubin.
Un concubin peut-il laisser un patrimoine à la concubine suivante? Cela dépend si le défunt à des enfants:
une parIe de la succession leur ai réservé=) art 213 du CC . La concubine ne pourra qu’hériIer de la
quanIté disponible.
Si le défunt n’a pas d’enfant, il peut faire un lègue universelle à sa concubine MAIS il faut un testament.
Lorsqu’on fait un testament pour un Iers la taxaIon est de 60%.
Le concubinage n absolument pas protecteur.

Chapitre 2: le PACS

=) créer par la loi du 15 novembre 1999=) à l’origine c pour trouve rune soluIon pour l’homosexuel qui peut
pas ce marier. Le PACS a pris son essor. Il a été reformé par loi du 23 juin 2006.

SecIon 1) La formaIon du PACS


=) définit aux art 515-1 et suivants du CC

§1) CondiIons de fonds du PACS


C un contrat donc il est soumis a droit commun des contrats. Il existe un consentement libre, éclairé et non
vicié des partenaires.
Le PACS suppose la capacité de contracté=) la loi du 23 mars,2019 en maIère de majeur capable à dû
appliquer les règles en maIère de mariage.
A ces condiIons de droits communs, s’ajoute 2 condiIons spéciale au PACS:
- art 515-2 du CC: les empêchements au mariage=) prohibiIon de l’inceste
- Le PACS suppose une monogamie

§2) Les condiIons de formes du PACS


=) 2 possibilités: demander à la marie de faire enregistrer le PACS ou solliciter un notaire pour rédiger le
PACS
Il est fait menIon du PACS dans l’acte de naissance de chaque partenaire

 
SecIon 2) Les effets du PACS
§1) les effets personnels
Ce qu’on c sait c que les partenaires sont liés par un devoir de communauté de vie + un devoir d’assistance
(art 515-4 du CC)=) 2 devoirs qui en découlent: le devoir charnelle + devoir de fidélité.

Page 29 sur 46
Pour le devoir de fidélité=) décision du TGI de Lille du 5 juin 2002: rupture de 2 partenaires et l’un ce plein
de l’infidélité de l’autre. Le PACS c un contrat donc il doit être exécuté loyalement ainsi l’exécuIon de
communauté de vie suppose que les 2 soit fidèles.

§2) Les effets pécuniaires


I) Les effets entre partenaires
=) les partenaires sont soumis à la CCM: art 515-4 qui impose aux partenaires un devoir matériel
Décision de janvier 2021=) 1er arrêt qui passe la CCM à une demande de créance.
S’agissant des biens qu’on acquis les partenaires=) on ce rapproche d’une séparaIon de biens: pas de
communauté en principe. R n’empêche les partenaires d’acquérir des biens en indivision.
Les biens apparIent à celui qui l’a acheter.

II) Les effets à l’égard les Iers


A l’instar des époux, les partenaire sont tenues solidairement à l’égard des Iers=) art 515-4 al 2 du CC

SecIon 3) La rupture du PACS


§1) Les causes de la rupture
Comment un PACS peut il s’achever?
- par le décès d’un des partenaires
A chaque fois qu’il y a rupture l’un des deux doit informer soit le notaire (si signer le PACS chez lui) soit la
mairie (si le PACS a été fait la bas).
- peut rompre unilatéralement le PACS=) sans condiIon et notamment sans condiIon de délai:
Formellement il faut signaler à l’autre qu’on veut rompre le PACS unilatéralement
- Par le mariage des 2 partenaires
- Le mariage de l’un des deux partenaires
- Peut être dissous par volonté conjointe (consentement mutuel)

§2) Les conséquences de la rupture


la précarité du PACS =) un des partenaires est plus démunies alors la fragilité du PACS va appraitre au
dépriment de ce partenaire
I) La dissoluIon du vivant des partenaires
Quel est la conséquence de la rupture du PACS sur les enfants? Similaire aux conséquences de deux époux
et de deux concubins: partage l’autorité parental mais doivent aménager les modalités de l’exercice de
l’autorité parentale et le juge doit s’inquiéter de la résidence de l’enfant et la pension alimentaire
(contribuIon à l’éducaIon de l’enfant)
Tout les devoirs lier aux PACS disparaissent avec la rupture
Conséquence patrimoniale, économique=) mm devlpt que concubinage car r n prévue par les textes
Répar>>on des biens: chaque partenaire va conserver la propriété de ces biens personnels et
éventuellement liquider une indivision entre les partenaires si ils ont acheter des biens en indivision.

Page 30 sur 46
Pas de JP donc si un des deux partenaires se retrouve en situaIon de dénuement il pourra uIliser la société
de faite ou l’obligaIon injusIfiée… : peut de chance de succès devant les tribunaux
La CCM: contribuIon de la charges de ménage entre partenaire: art 515-4 =) en janvier 2021 la Cour de cass
a pour la première fois opposer a l’un des partenaires qui voulait faire les comptes la CCM
Sur les répar>>ons pécuniaires=) on ce rapproche du concubinage car pas de compensaIon compensatoire
avec le PACS comparer au divorce
Art 515-7 al.9: prévoit qu’au moment de la rupture le partenaire délaisser peut demande réparaIon du
préjudice qu’il subit. Autrement dit, les dommages et intérêts peuvent être prévues en cas de PACS
Les texte sont extrêmement lacunaire s’agissant de protéger le partenaire démunie

II) La dissoluIon par décès d’un partenaire


Quel est la situa7on du partenaire survivant? =) 30 avril 2007: la situaIon du partenaire survivant est la
mm que celui du concubin survivant et le conjoint survivant. Le conjoint suivant est exonérée pour la
succession.
Sur le plan fiscale, la situaIon du partenaire survivant a été aligné avec lac situaIon du conjoint survivant.
Fiscalement le conjoint est exonéré de droit de successions.

Sur le plan civile, la situaIon du partenaire est similaire à celui d’un concubin cad que le partenaire est
considérée comme une personne étrangère.

A l’instar du concubinage les partenaires doivent anIcipé le décès et prévoir un testament au profit du
partenaire suivant.

ParIe 2: L’enfant

Titre 1: la filiaIon de l’enfant

Avant on envisageait que la filiaIon charnelle: enfant née de rapport charnel entre les parents. Mais depuis
un certains nombres d’années est arrivé un 2e mode de filiaIon qui relève le défi de l’inferIlité: la filiaIon
de subsItuIon. On a imaginé des procès de subsItuIon pour que les couples qui peuvent pas avoir
d’enfant de manière naturel ait des enfants d’autres manières:
- il y a la voie de l’adopIon
- Il y a la la voie scienIfique: la PMA

=) ces deux filiaIons de subsItuIons ont été reformés par des lois disInctes.

Chapitre 1: la filiaIon charnelle

De 1804 à 1972, la filiaIon charnelle a été marqué par une grande inégalité=) surtout une filiaIon née du
mariage donc qu’on appelait une filiaIon légiIme
La grande réforme de la filiaIon date du 3 janvier 1972 qui consacre l’égalité des filiaIons (encore
incomplète mais touche surtout les enfants naturels)= inégalité entre les enfants adultérins et enfants
légiImes
Loi en 2001, qui a vraiment consacré un principe d’égalité entre diff filiaIons (seul enfant encore en
inégalité c les enfants nés de l’inceste)

Ordonnance du 4 juillet 2005 qui moderne le droit de la filiaIon= consItue le droit posiIf et a été raIfié par
une loi du 16 janvier 2009.
= elle achève l’oeuvre d’égalité des filiaIons d’un point de vue symbolique: les termes filiaIon adultère,
naturel… n’existe plus dans le CC

Page 31 sur 46
SecIon 1) l’établissement de la filiaIon
Deux types: établissement judiciaire et extra-judiciaire
Le lien de filiaIon ce fait naturellement=) c dans des situaIons complexes qu’il faut aller voir le juge

§1) l’établissement extra-judiciaire de la filiaIon


=) énumère aux arts 311-25 à 317 du CC

3 modes d’établissement extra-judiciaire de la filiaIon: par effet de la loi, par la reconnaissance et par la
possession d’état.

I) l’établissement de la filiaIon par effet de la loi

=) ce sont les modes des filiaIons par excellence

A) Mode d’établissement par la filiaIon maternelle


Bcp de moins de difficultés pour établir la filiaIon que pour la filiaIon paternelle car généralement il n’y a
pas de suspense sur la mère de l’enfant, c elle qui accouche

Art 311-25 du CC: « la filiaIon, à l’égard de la mère, par la désignaIon de celle-ci dans l’acte de naissance de
l’enfant »
Une excep>on: art 326 du CC selon lequel lors de l’accouchement, la mère peut demander le secret de son
idenIté: l’excepIon visé ici est l’accouchement sous X

B) Mode d’établissement par la filiaIon paternelle

=) par référence à la mère: art 372 du CC=) c la présompIon de la paternité. L’enfant conçu ou née pendent
le mariage a pour père le mari.
Remarques:
- c un procédé indirect
- On voit ici qu’il y a une primauté donné au mariage puisque c le mari qui bénéficie de la présompIon

Pour savoir si un enfant a pour père le mari: connaitre sa date de concepIon: art 311 du CC=) des
présompIons sont données à cet art.
Al 3=) soucis biologique

A cebe présomp>on de la paternité, le CC a prévu 2 excep>ons:


- dans les cas où la paternité du mari est douteuse=) la présompIon doit être exclu: art 312 du CC=)
absence de la désignaIon du père dans l’acte de naissance
- Enfant née dans le cas d’une procédure du divorce ou séparaIon de corps: art 313 du CC

La présomp>on de la paternité peut être rétabli: art 314 du CC qui dispose que la présompIon est établit
de plein droit di l’enfant à la possession d’état à l’égard du mari et qu’il n’a pas une filiaIon déjà établit à
l’égard d’un Iers

Hypothèse: enfant née durant une période de mort mariage=) cas où le couple ce sont réconcilier et
désormais le mari élève l’enfant. La paternité redevient donc probable. Mm si le mari n’a pas conçu l’enfant
est bien le fait que le mari élève l’enfant suffit à la loi pour rétablir la présompIon de paternité ( à condiIon
que l’enfant n’a pas de filiaIon déjà établit avec un Iers).

Deux possibilité en outre de rétablissement de la paternité=) plus des cas de pleins droits: art 315 et 329
du CC permet un rétablissement judiciaire de la présompIon de la paternité + la reconnaissance (art 315 du
CC)

Page 32 sur 46
II) l’établissement de la filiaIon par la reconnaissance

Lorsqu’elle est pas établie par la loi, elle peut être faite par la reconnaissance: art 316 et suivants du CC.
Dans quels cas la reconnaissance présente-elle in intérêt pour la mère? A un effet extrême subsidiaire. Le
seul cas atypique: la mère à accoucher sous X
Pour le père: si le père est marié à la mère la reconnaissance a un effet subsidiaire. N’a raison d’être que
lorsque la présompIon de paternité est écarté et pas rétablit de pleins droits.
Quand le père était concubin, partenaire… donc pas mariée avec la mère alors la reconnaissance est le
mode d’établissement n°1.

Quels sont les condi<ons de fonds et de formes de la reconnaissance?

La reconnaissance doit être faite par acte authenIque. Ce fait généralement devant l’officier civil au
moment de la naissance mais peut ce faire à tout moment cad qu’elle peut mm ce faire à post mortem par
testament.
Il y a aussi la reconnaissance pré-natale (reconnait l’enfant avant sa naissance): fait par ceux qui sont
pessimiste (jsp ce qui va m’arrivée), ceux qui sont madame et vont mourir et et lors de la présence d’un
amant.
On peut donc ce retrouvé dans la situaIon suivante: le mari va à l’état civil pour déclarée la naissance de
l’enfant et sa reconnaissance à lui et la mère en tant que père et mère. Sauf que il y a déjà eu une
reconnaissance prénatale qui est consacrée par l’ordonnance de 2005 et loi de 2009: a prévue l’art 336-1 du
CC qui fait prévaloir le mari car il prévoit que l’officier civil doit prendre une compte la déclaraIon du mari
et doit poser l’indicaIon du déclaré. De ceHe situaIon née un conflit de filiaIon. L’officier civil doit alors
avisé sans délai le procureur de la République sur le fondement de l’art 336 (apparIent au juge de
trancher).
(Art 320 du CC: principe chronologique)

Remarque: la reconnaissance est un acte unilatérale cad que quand on s’esIme père de l’enfant on a pas
besoin de l’accord ni de la mère ni de l’enfant. C aussi un acte irrévocable.

III) l’établissement de la filiaIon par la possession d’état

=) c pas un mode naturel car c un concept qui renvoie à la vérité sociologique et la vérité socio-affecIve par
opposiIon à la vérité biologique. Elle consacre un senIment, un lien affecIve avec un lien de filiaIon ou
pas.
Cet établissement c pour qql qui esIme être père de l’enfant, qql qui veut être le père de l’enfant
On voit que depuis un certains nbr d’années, la vérité sociologique va commencer à supplanter la vérité
biologique dans certains cas.

A) La noIon de possession d’etat


1) Les éléments consItuIfs

=) définit à l’art 311-1 du CC et sont aux nombres de 3:


- LE TRACTATUS =) qui signifie le traitement: c le fait pour les parents de traiter l’enfant comme étant leurs
enfant et réciproquement: considéré les uns, les autres comme parent de l’enfant.
- LA FAMA=) signifie la renommé: c le fait d’être considéré par des Iers comme étant une famille. C la
notoriété public.
- LE NOMEN=) signifie le nom. C le fait que l’enfant porte le mm nom que c parents. Le nom a été
rétrogradée car l’enfant peut porter le nom de la mère ( il est moins décisif qu’il l’était)

La loi ce contente d’un faisceau d’indice: art 311-1 du CC.

Page 33 sur 46
2) Les caractères de la possession d’état

=) définit à l’art 311-2 du CC

La possession d’état doit:


- d’abord être conInu cad s’être dérouler dans une période suffisamment longue (une praIque habituel)
- Etre paisible cad être vicié (ex: pas de violence)
- Etre public cad qu’elle doit être connu de tous
- Doit être non équivoque. Qu’est ce qui rend équivoque? Si elle est pas exclusive donc si l’enfant est élevé
par 2 pères (pas en mm temps)

B) La preuve de la possession d’état

=) pour que la filiaIon soit établit la possession d’état doit être constaté.

Peut être constaté de 2 façons:


- un acte de notoriété adressé par un notaire: art 310-1 du CC
- Sur la foi de 3 témoignages et sur des pièces jusIficaIfs.

Peut ce faire dans les 5 ans qui suivent la cessaIon de la possession d’état.

C) Les effets de la possession d’état


la possession d’état peut être établit par un acte de notoriété entre l’enfant et les parents: art 317 du CC

Quand la filiaIon repose sur un mode biologique alors la seul façon de contesté la filiaIon est de démontrer
que le père ou la mère biologique n pas le mère ou la père de l’enfant=) il faut démontrer ce qui ne
correspond pas à la vérité biologique=) la possession d’état c different.
La vérité sociologique n pas compaIble avec la vérité biologique.

Elle peut être combaHu en constatant sa réalité, à la noIon même de la possession d’état, en démontrant
qu’il n’y a pas les éléments requis pour acquérir une possession d’état.

§2) L’établissement judiciaire de la filiaIon

=) doit passé devant un juge.

I) DisposiIons communes aux acIons judiciaires


A) Les règles procédurales
a) l’acIon en jusIce
=) se prescrit par 10 ans. Cela veut dire que pour l’enfant, lui peut agir jusqu’à 28 ans ( la prescripIon est
interrompu lorsqu’il est mineur). Elle est intransmissible, elle est aHaché à la personne
Ordonnance de 2005 a modifié des choses: art 322 du CC: les hériIers peuvent poursuivre les acIons du
défunt

b) le jugement
Art 318-1 du CC donne des compétences spécifiques au tribunal judiciaire. Un jugement rendu en maIère
de filiaIon ont un effet déclaraIf cad qu’il a un effet rétroacIf.

Page 34 sur 46
B) Règle probatoire.

= L’experIse biologique.

La règle est simple, elle est énumérée à l’arIcle 310-3 du Code civil « la preuve est libre ».
La preuve reine en la maIère est l’experIse biologique: dans les faits, c’est la preuve qui va tout emporter
sur son chemin.

Deux types d’exper>se biologique:


• L’examen comparé des sangs,
• Empruntes généIques qui abouIt a comparer l’ADN des personnes concernant (la plupart du temps
l’enfant et son prétendu père).

Seules les empruntes généIques bénéficie de texte spécifique dans le Code civil: c’est les arIcles 16-10 à
16-13.

La Cour de cassaIon considère que l’experIse biologique est de droit mais cela n’empêche pas les parIes
de s’y opposer.

1) L’experIse biologique est de droit.

L’arrêt de principe du 28 mars 2000 de la première chambre civil de la Cour de cassaIon: celle-ci considère
que l’experIse biologique de droit en filiaIon sauf s’il existe un moIf légiIme de ne pas y procéder. CeHe
décision a définiIvement été consacré par un arrêt de l’assemblée plénière du 23 Novembre 2007.

Le sens de ceHe jurisprudence signifie qu’à parIr du moment où l’une des parIes au procès demande
l’experIse, par principe le juge ne pas refuser.

Le domaine est extrêmement large, en effet la soluIon a vocaIon à s’appliquer largement aux situaIon de
contenIeux de la filiaIon qu’il s’agit d’établir ou de contester la filiaIon.
La Cour de cassaIon a soulignée que le principe ne s'appliquait pas s’agissant de la constataIon de la
possession d’état, c’est un arrêt de la première chambre civil du 6 Décembre 2005.

Arrêt du 8 juin 2016, cas de figure où il n’y a pas d’exper<se biologique: c’est l’amant qui pense être le père
mais n’est pas sûr, celui-ci a voulu être certain d’être le père avant de le reconnaitre, il voulait donc une
exper<se biologique pour après reconnaitre l’enfant.
= la Cour de cassa<on a refuser car il n’y a pas d’exper<se pré natale possible.

2) Le refus de l’experIse biologique.

Deux types de refus:

• Le refus par le juge d’ordonner l’experIse,


• L’une des parIes qui refuse de s’y soumeHre.

A) Le refus par le juge d’ordonner l’experIse.

Le juge peut effecIvement a Itre d’excepIon s’il existe des moIfs légiIme, refuser d’ordonner l’experIse
(exemple avec l’arrêt de principe de 2000).

Quels sont les mo7fs légi7mes ?

Les magistrats ont considérés que le refus peut être jusIfié lorsque la mesure est inuIle car il existe déjà
des présompIons suffisantes pour établir la paternité.

ConsItue un moIf légiIme lorsque l’experIse matériellement impossible: quand il est impossible de
localiser le père prétendu par exemple.
Page 35 sur 46
ConsItue un moIf légiIme lorsque la demande est abusive: car on a eu des demandes formés par pur
rancune = exemple de la mère de l’enfant qui va instrumentaliser son enfant pour agir en jusIce contre le
père prétendu ou encore dans un intérêt exclusivement financier.

Arrêt du 30 septembre 2009: un homme qui a 70 ans et qui a trouvé le moyen de contester sa paternité
devant la notaire ce qui crée une ac<on en jus<ce, on s’est aperçu que c’était une façon de déshériter la fille
qu’il a eu avec une autre femme.

Le moIf légiIme par excellence: le décès de la personne concernée. Et pour cause, ça renvoi a l’affaire
Montant, l’acteur est décédé et une ancienne maitresse prétend que l’une de ses filles a pour père celui-ci:
exper7se post mortem possible ? La Cour de cassaIon a répondu non.

Cet arrêt a donné lieu à une disposiIon de la loi de 2004, c’est l’arIcle 16-11 alinéa 2, « Sauf accord
expresse de la personne manifester de son vivant, aucune idenIficaIon par emprunte généIque ne peut
être réalisé après sa mort ».

Le Conseil cons>tu>onnel a été saisit d’une QPC en 2011, deux grand principes s’opposaient devant la
Cour de cassa>on:

- Le respect due aux morts,


- Le respect à la privée et le droit de mener une vie familiale normale.

Le Conseil consItuIonnel le 30 Septembre 2011 a considéré que la loi de 2004 n’était pas contraire à la
ConsItuIon.

La Cour Européenne des Droits de l’Homme le 16 Juin 2011 a condamnée la France pour violaIon de
l’arIcle 8 de la ConvenIon Européenne des Droits de l’Homme.

Quels sont les mo7fs légi7mes qui ont été rejetés ?

Parmi les moIfs légiImes qui ont été rejetés:

- L’incarcéraIon du père prétendu


- L’intérêt supérieur de l’enfant (arrêt de la première chambre civile du 13 Juillet 2016)

B) Le refus de se soumeHre à l’experIse.

Est ce que le défendeur peut refuser de se soume[re à l’exper7se quand le juge l’a ordonné ?

La réponse est oui, le défendeur peur refuser de se soumeHre à l’experIse sur le principe de l’inviolabilité
du corps humain.

CeHe règle est expressément menIonnée dans le Code civil: c’est l’arIcle 16-11 qui énonce que « Le
consentement expresse de la personne doit être recueilli par écrit préalablement à la réalisaIon de
l'idenIficaIon, après qu'elle a été dûment informée de sa nature et de sa finalité. Le consentement
menIonne la finalité de l'idenIficaIon. Il est révocable sans forme et à tout moment. »

Les conséquences de ce refus c’est que le juge peut en Irer toutes les conséquences, ce qui veut dire que le
défendeur peut certes refuser l'experIse mais c’est à ses risques et périls.
= Le juge peut donc considérer que ce refus est une sorte d’aveu.

Les juges du fond ne sont guère favorable à ceHe conséquences de manière systémaIque.

Page 36 sur 46
2) Les disposiIons propres à chaque acIon.

A) L’acIon en recherche de maternité.

Le texte qui le permet, c’est l’arIcle 325 du Code civil « À défaut de Itre et de possession d'état, la
recherche de maternité est admise. L'acIon est réservée à l'enfant qui est tenu de prouver qu'il est celui
dont la mère prétendue a accouché. »
Le délais pour agir est de 10 ans à compter de sa majorité et celui-ci peut agir jusqu’à ses 28 ans: au delà,
c’est le père qui peut agir à sa place.

L’effet de ceHe acIon c’est d’établir la paternité de la défenderesse sachant que la difficulté majeure et la
quesIon soulevée est celle de l’accouchement sous X. Il y a quelques années (avant 2009), la quesIon ne se
posait pas puisque l'accouchement sous X était une fin de non recevoir à l’acIon en recherche de
maternité. Au fil des années, un conflit est née entre deux grand interêts: le droit fondamentale de la mère
de conserver le secret de la naissance (droit consacré dès 1993 à l’arIcle 326 du Code civil) et de l’autre, le
droit de l’enfant à connaitre ses origines.

Dans ceHe difficile conciliaIon entre l’internet des uns et des autres, la loi du 22 Janvier 2002 a fait un pas
significaIf envers les enfants: c’est une loi relaIf à l’accès aux origines. CeHe loi marque une évoluIon
puisque désormais depuis 2002, la mère est invitée lors de l’accouchement à consigner son idenIté sous pli
fermé conservé par le CNAOP.

Si un enfant veut connaitre l’idenIté de sa mère, il contacte donc le CNAOP lequel va contacter la mère afin
de demander son accord afin de les divulguer à l’enfant.

La loi de 16 janvier 2009 consItue une deuxième avancée: en effet, la loi considère depuis le 16 Janvier
2009 que l’accouchement sous X ne consItue plus une fin de non recevoir l’acIon en recherche de
maternité.

C’est la jurisprudence qui a donnée à ceHe disposiIon nouvelle, toute sa mesure/sa portée: la Cour de
cassaIon a progressivement donnée des droits à l’enfant mais qu’en est t’il du père ?

la Cour de cass a du se prononcer dans une célèbre affaire, l’affaire « Benjamin »: l’enfant a fait l’objet d’une
reconnaissance pré natale par son père et ensuite l’enfant a fait l’objet d’un accouchement sous X par la
mère.
= la Cour de cassaIon le 7 Avril 2006, constatant que l’enfant avait un père et que celui-ci n’avait pas donner
son consentement à l’adopIon, a fait droit au père concernant la resItuIon de l’enfant.

La condiIon c’est que l’enfant a fait l’objet d’une reconnaissance pré natale: en effet, quelques années plus
tard, la Cour de cassaIon soumet une QPC au Conseil consItuIonnel qui va rendre une décision au 7 février
2020 qui était conforme aux testes consItuIonnels, celui-ci considère que comme le père a la possibilité de
reconnaitre l’enfant avant sa naissance, il s’impose d’un moyen d’établir sa filiaIon: il n’est pas dépourvu de
moyen.

Récemment, la Cour de cassaIon a reconnue des droits aux grands parents.

Les parents de la mère qui souhaite avoir des liens avec les enfants doivent-il subir les conséquences de
l’accouchement sous X ?

La Cour de cassaIon le 8 Juillet 2009 a considérée qu’un lien de filiaIon ne pouvait être établit entre
l’enfant et ses grands parents

Page 37 sur 46
Deux possibilités offertes aux grands parents:

• Sur le fondement de l’arIcle 371 alinéa 2 du code civil,


• La faculté offerte aux grands parents d’aHaquer l’admission de l’enfant en tant que pupille de l’État (arIcle
L224-8 du CASF).

Le TJ d’Angers a une experIse biologique pour constater le lien de filiaIon entre


La Cour d’appel d’Angers le 26 janvier 2011 annule le statut de pupille de l’état à l’égard de l’enfant et confie
la garde de celui-ci aux grands parents.

Pour que les grands-parents agissent, le code de l’acIon sociale et des familles pose le délais de 30 jours à
compter de l’arrêt du président de = l’enfant est placé après ce délais.

Arrêt du 5 Décembre 2018: la Cour de cassaIon a déclarée irrecevable la demande des grands- parents car
le délais de 30 jours était dépassé.

Est ce que la mère a la faculté de revenir sur sa décision d’accoucher sous X ?

Une femme qui accouche sous X peut revenir sur sa décision, elle dispose d’un délais de 2 mois: c’est
l’arIcle L224-4 du CASF.

B) Les acIons aux fins de l’établissement de la filiaIon paternelle.

On va disInguer la mère mariée et la mère non mariée.

1) L’acIon en recherche de paternité hors mariage.

Lorsque le couple n’est pas mariée, l’acIon ouverte à l’enfant est celle de la recherche en paternité (arIcle
327 du Code civil).

C’est une acIon qui est offerte à l’enfant jusqu’à ses 28 ans et pendant sa minorité, c’est sa mère qui va agir.

Arrêt du 19 septembre 2019: la Cour de cassa>on rappelle que seul l’enfant peut agir.
Un homme reconnait un enfant puis décède, comme il n’est pas possible de faire une exper<se post-mortem
elle agit avec son frère afin de demander une exper<se biologique en contesta<on de reconnaissance. La cc
rappelle que l’exper<se peut être sollicité qu’en cas de recherche de paternité et n’est réserve qu’à l’enfant.
Pour reconnaitre la paternité du vrai père, il faut meRre fin à la première.

Lorsqu’elle est accueillie (la demande), celle-ci débouche sur une exper<se biologique et la filia<on paternel
est établit avec toutes les conséquences que cela engendre: elle est établit rétroac<vement. Ce qu’il faut
retenir c’est que le père peut être condamner rétroac<vement a rembourser ceux qui ont contribuer
financièrement à l’éduca<on de l’enfant.

2) L’acIon en rétablissement de la présompIon de paternité.

La mère était mariée avec un homme, on se situe dans l’hypothèse où la présompIon de paternité est
écarté mais l’on est pas non plus dans un cas ou la présompIon de paternité a été rétablit: celle-ci peut être
rétablit indirectement si le mari reconnait l’enfant.
ArIcle 315 et 329 du Code civil = il est possible de rétablir la présompIon de paternité en jusIce dans les
cas qui s’avère très rare (exemple du cas où la naissance de l’enfant a été dissimulé au mari).

CeHe acIon est ouverte aux deux époux pendant la minorité de l’enfant et l’enfant lui peut donc agir
jusqu’à ses 28 ans comme déjà dit.

À parIr du moment où un lien de filiaIon a été établit a l’égard d’un Iers, il faut d'abord faire tomber la
paternité du Iers pour en établir une nouvelle (exemple du cas où une filiaIon a été établit entre temps).
Page 38 sur 46
C) L’acIon en constataIon de la possession d’état.

L’avantage d’aller en jusIce pour faite constater la possession d’État est que ceHe constataIon d’État sera
plus solide: c’est un juge et non pas un simple notaire.

L’acIon est ouverte à l’enfant et tout intéressé, elle est également prescrite de 10 ans a compter de la date
à laquelle la possession d’État a cessée.

SecIon 2) La contestaIon de la filiaIon charnelle.

§1) Les condiIons de l’acIon en contestaIon.

Rappel: la contesta>on de filia>on est un passage obligée si l’enfant a un père et une mère (ar>cle 320 du
Code civil).

Il existe deux contestaIons possibles:


• L’acIon en contestaIon de paternité (arIcle 332 alinéa 2 du Code civil),
• La subsItuIon de l’enfant: c’est l’erreur à la maternité (deux enfants qui sont échangés).

§2) Le régime de l’acIon en contestaIon.

Les délais pour agir et les personnes suscepIbles d’agir dépendent du mode d’établissement de la filiaIon:
plus la filiaIon est forte, plus le régime est stricte.

Trois hypothèses:

- L’enfant dispose d’un Itre corroboré par la possession d’État (arIcle 333 du Code civil): pour préserver la
paix de la famille, l’acIon est donc restreinte car ne peuvent agir dans ce cas là que l’enfant, les parents
et le père prétendu. Le délais pour agir est de 5 ans à compter de la naissance de l’enfant (délais préfixe
c’est a dire invariable, ce n’est pas une prescripIon).

- L’enfant dispose d’un Itre sans possession d’État conforme (arIcle 334 du Code civil): exemple du
concubin de la mère qui a reconnu l’enfant mais qui ne l’a pas élevé. Dans ce cas la, il est possible de
contestaIon la paternité du père par tout personne ayant intérêt et ceux dans un délais de 10 ans.

- La filiaIon de l’enfant est établie par la seule possession d’État: dans ce cas là, toute personne intéressé
peut agir dans un délais de 10 ans soit à compter du jugement (si judiciaire) soit à compter de l’acte de
notoriété (acte extra-judiciaire).
Au delà de 10 ans, la filia>on établie par la possession d’État n’est plus contestable = si personne n’a
agit dans les 10 ans, plus personne ne pourra agir y compris le vrai père.

§3) Les effets inverses de l’acIon en contestaIon.

SecIon 3) L’acIon à fin de subside.


Visée à l’arIcle 342 du Code civil.
Lors de l’acIon à fin de subside se retrouve à la barre des accusés le possible père, c’est a-dire celui qui a eu
des relatons inImes avec la mère a la période de concepIon: l’objecIf est le paiement au subside, c’est une
aide financière.
C’est une acIon assez incroyable car la seule façon pour le défendeur d’échapper au subside c’est de
démontrer qu’il n’est pas le possible père et donc pas le père de l’enfant: en effet, une fois la preuve
rapporté de la relaIon inIme par la mère, le seule moyen pour ceHe homme c’est de démontrer que ce
n’est pas le père de l’enfant.
La défense du défendeur est assez délicate.

L’acIon aux fins de subside se transforme donc en acIon en recherche de paternité.


Page 39 sur 46
Chapitre 2 La filiaIon de subsItuIon.

Il existe deux filiaIon de subsItuIon.

I)La filiaIon adopIve.

L’adopIon est une insItuIon qui fait naitre un lien juridique de filiaIon entre deux personnes qui sont en
principe biologiquement étrange l’une à l’autre: il s’agit soit de donner une famille à un enfant qui en est
dépourvu mais également à une famille qui ne peut pas en avoir: c’est ce qu’on appelle la filiaIon élecIve
car elle repose sur la volonté.

CeHe filiaIon est guidé par l’intérêt de l’enfant, intérêt controlé/constaté par un juge. La filiaIon est régie
par l’arIcle 343 et suivant du Code civil.

L’adopIon est une filiaIon subsidiaire car les parents qui adoptent à priori ne peuvent pas avoir d’enfant.
Entre la filiaIon charnelle et la filiaIon élecIve, il y a la PMA: généralement l’adopIon est le dernier
recours.

D’un point de vue purement juridique, l’adopIon vient de faire l’objet d’une reforme (la première reforme
date de 1966) par une loi du 21 Février 2022.

Il y a une prééminence de l’adopIon internaIonale car il y a une pénurie de pupille de l’État en France: c’est
en relaIve baisse car ces pays la sont en développement en terme d’économie et ont mis en place des lois
qui luHent contre le trafic d’enfant (HaiI, Congo, Thaïlande...).
= 80% d’adopIon en France.

Il existe deux formes d’adop>on qui n’ont rien avoir l’une avec l’autre:

- L’adopIon plénière: c’est celle connue dans l’opinion publique, celle qui a pour objet de conférer un
enfant à une famille et une famille à un enfant: l’enfant va pleinement intégrer sa famille adopIve. Le
principe le couple qui adopte n’est pas très âgé et l’enfant est en bas âge.

- L’adopIon simple ou encore la « peIte adopIon »: l’enfant se retrouve avec deux familles qui se
juxtapose, il n’y a pas de rupture avec la famille d’origine. Elle a pour objet de créer une parenté sociale
plus qu’une parenté affecIve: elle est souvent uIlisé par les personnes plus âges vis à vis non plus d’un
enfant mais d’un adulte. = elle est souvent appelée « parenté sociale » ou
« successorale ».

§1) L’adopIon plénière.


I) Les condiIons d’adopIon.
A) Les condiIons relaIves aux adoptants.
Il existe l’adopIon par un couple et l’adopIon individuelle.
L’adop<on conjugale: c’est là où il y a un vrai changement. Jusqu’à Février, seul un couple marié qui devait
avoir plus de 28 ans et qui jusIfiait deux ans de mariage pouvait adopté: hors, ce n’est plus du tout sa
puisque l’adopIon est ouverte aux époux, aux concubins, aux partenaires qui doivent jusIfié soit un ans de
communauté de vie ou qui doivent avoir plus de 26 ans.

L’adop<on peut être individuel (elle est subsidiaire): il faut que l'adoptant ait plus de 26 ans. Il faut disInguer
le candidats libre ou en couple. Quand il s’agit d’époux, de concubins ou de partenaires, la procédure est
assouplit. Lorsque le couple est marié ou lorsque ce sont des partenaires, le consentement de l’autre est
requis.

Excep<ons: dans un couple de concubin au contraire, un seul adopte et il n’a pas besoin du consentement de
l’autre.

Page 40 sur 46
1) Les condiIons extra sec à l’adopté

Tout enfant n pas adoptable il doit avoir une catégorie définit à l’art 347 du CC

3 catégorie d’enfant adoptable:

a) les enfants dont les parents ont consenI à l’adopIon

les parents biologiques qui ont la faculté de consenIr à l’adopIon de l’enfant. Il doit être donné par acte
authenIque

Art 348-3 du CC relaIf au consentement. Il doit être retenu sans aucune contreparIe

Les parents ont le droit de repenIr qui est de 2 mois

b) Les enfants délaissé par les parents

=) enfant qui ont fais l’objet d’une déclaraIon judiciaire de délaissement parentale: art 381-1 du CC

c) Les enfants qu’on qualifie de pupille de l’Etat

=) définit à l’art L224-4 du CASF

Ce sont des enfants qui n’ont pas de parents: ils sont orphelin de père et de mère

Toute personne ayant un lien familiale avec un enfant peut faire un recours

2) condiIons intra sec à l’adopté

Ne suffit pas qu’un enfant soit adoptable pour être adopté.

La loi prévoit que l’enfant ne doit pas être trop âgé (doit avoir moins de 15 ans)
Texte prévoyant des excep>ons: art 345-1 du CC: on été élargit par la loi nouvelle. CeHe condiIon saute
lorsqu’il s’agit d’adopter l’enfant du conjoint.

Il existe des règles pour favoriser l’intégra>on au sien du foyer adop>f: a compter de 13 ans il doit
consenIr à l’adopIon. SAUF nous dis l’art 348-7 du CC: « sauf si l’adopIon est conforme à son interêt »
L’Etat de santé de l’adopté n pas une condiIon sur l’adopIon. C ce qu’on appelle l’enfant à parIcularité.

3) les condiIons relaIves à l’adopté-adoptant

- il faut une différence d’âge qui doit être de 15 ans: art 344 du CC SAUF lorsqu’il s’agit d’adopter les
enfants du conjoints alors la différence d’âge n plus que de 10 ans
- La diff d’âge minimale doit être doit de 50 ans

La préexistence d’une alliance/ d’un lien entre l’adopté et l’adoptant cons7tue un obstacle à l’adop7on
plénière?
= lié que à l’adopIon plénière car adopIon simple n que juridique, on crée pas de filiaIon.
AdopIon plénière s’agit de donné des parents à des enfants qui n’en n’ont pas
On répond à la négaIve à ceHe quest: par principe non, on ne peut pas adopté un membre de sa famille:
art 343-3 du CC
L’adopIon d’un enfant née d’un inceste est prohibé par le texte: art 310-2 du CC
L’enfant né d’un inceste ne peut établir un lien de filiaIon qu’avec l’un de ses parents

Page 41 sur 46
Arrêt du 6 janvier 2004 et ordonnance de 2005 a modifié l’arIcle 310-2 en interdisant l’adopIon de l’inceste
SAUF pour l’adopIon du conjoint, du concubin ou du partenaire

L’adopIon plénière de l’enfant du conjoint n’entraine pas la dispariIon de la filiaIon d’origine.

Mm si l’adopIon plénière du conjoint est en faveur pour le législateur elle est condiIonné= art 345-1 du CC:
- Lorsque l’enfant n’a pas de filiaIon établit
- Lorsque l’autre parent c vue reIrer toute autorité parentale
- Lorsque le parent est décédé
- Lorsque l’enfant n’a pas de père mais en plus ne peut pas avoir d’ascendant qui s’intéresse à lui

II) La procédure d’adopIon


A) Une phase préparatoire
Tout commence par une demande d’agrément déposé au président du conseil générale.
La loi nouvelle a modifié un peu l’agrément: il a pour finalité l’intérêt de l’enfant
Le dossier déposé doit démontrée que l’enfant disposera de bonne condiIons d’accueil: physique, morale,
matériel= art L225-2 du CSF

Ce dossier peut soit être accepté soit être refuser. Si la demande est accepté les candidats on 5 ans pour
trouver un enfant adoptable. La loi nouvelle prévoit dans certains cas un prolongement de 2 ans.
Le refus peut faire face à un recours devant le Tribunal administraIf et redéployer un dossier après 30 mois.

La 2e étape c le placement: pour que l’adopIon plénière suit le procès, il faut que l’adopté soit remis
officiellement à l’adopIon. Un enfant ne peut être placé dans les 2 mois de son adopIon.
Le placement à un effet assez important: art 351 du CC et une fois qu’il est placé alors ce placement fait
obstacle à toute resItuIon de l’enfant à sa famille d’origine. Il ne peut plus fair l’objet d’un établissement de
filiaIon et d’une reconnaissance.
L’enfant est placé. La loi de 2022 prévôté dès le placement que les futurs adoptant peuvent usé de l’autorité
parentale (mm si le processus n pas à son terme).

B) Une phase judiciaire

Une fois que l’enfant est placé à minima depuis 6 mois, les candidats peuvent déposer une requête en
adop>on plénière.
Le juge effectuer va d’abord instruire le dossier et opéré un contrôle: il va vérifie la légalité de l’adopIon
mais aussi l’opportunité de l’adopIon pour vérifier que l'adopIon est forme à l’intérêt de l’enfant
Si tout va bien le juge prononce alors l’adopIon plénière de l’enfant et la décision sera ensuite transcrite à
l’état civil. Le tribunal prononce ou refuse l’adopIon: l’adopIon est successible d’appel

Les effets de l’adop>on:


- supprime les liens de l’enfant à l’égard de la famille d’origine à compter du jour du dépôt de la requête,
l’adopter cesse d’appartenir à sa famille par le sang.
- Il va changer de nom, mm si de pronom si il veut, il n’aura plus d’obligaIon alimentaire envers ses
parents d’origines, il n’y a plus de vocaIon successorale.

Les tempéraments légaux:


- Pas de rupture avec la famille par le sang lorsqu’on adopte l’enfant de son conjoint, partenaire ou
concubin
- En dépit du fait que l’enfant n’a plus de lien avec sa famille par le sang, les empêchements de mariage
subsiste

Les tempéraments jurispruden>els:


La Cour de cass a admis que les grands parents par le sang pouvaient sollicité un droit de visite.
JP des années 80=) art 371-4 al 2 du CC consacre la JP
Page 42 sur 46
L’adopIon plénière surprime tout les liens avec la famille d’origine et le 2e effet de l’adopIon plénière c que
l’enfant va intégrer totalement, complètement sa famille adopIve comme si les parents adopIfs était les
parents par le sang de cet enfant.
C les parents adopIfs qui vont exercer l’autorité parentale, l’enfant va changer de nom (peut être mm de
prénom), il va également changer de naIonalité. Les devoirs alimentaires réciproques vont naitre dans la
famille adopIve. Aussi, l’enfant va avoir une vocaIon successoral dans sa famille adopIve.

Donc, les effets de la filiaIon adopIve plénière: suppression des liens avec la famille d’origine + intègre
totalement la famille adopIve: adopIon plénière est définiIve, elle est irrévocable
Néanmoins, le CC adopte un peIt tempérament à l’art 360 qui prévoit que pour moIfs grave qu’un enfant
qui a fait objet d’une adopIon plénière peut faire l’objet d’une adopIon simple.

§2) L’adopIon simple


=)adopIon a des fins juridique: conféré des droits successoraux à un adulte
Il n pas quesIon ici de brisé les liens par le sang

I) Les condiIons d’adopIon simple


Renvoie au mm condiIons que l’adopIon plénière et l’adopIon simple est ouverte quelque soit l’âge de
l’adopté. L’adopIon simple peut concerner une personne majeur et dans ce cas par principe seul le
consentement de l’adopté est requis. L’adopIon intra familiale est tjrs possible.
L’adopIon simple intra familiale est possible si les tribunaux sont reIssant a admeHre l’adopIon des peIts
enfants par les grands parents=) intéressant fiscalement

II) La procédure de l’adopIon simple


Les textes renvoie aux règles procédurale de l’adop>on plénière et la encore en dépit de ce renvoie il y a
qql par>cularité à l’adop>on simple:
- l’agrément est rarement exigé
- Les disposiIons de placement n’on pas lieu d’être dans le cadre d’une adopIon simple
- L’instrucIon du dossier devant le juge est facilitée, certains tribunaux demandent le consentement du
père de sang pour l’adopIon de sa conjointe

Il n plus quest de donné des parents à des enfants mais seulement d’adopter un homme ou une femme
pour leurs conféré des droits à la succession.

A) La nature des effets

L’adopIon simple abouIt à une superposiIon de la filiaIon car l’enfant est conserver dans sa famille
d’origine et d’autre part il va créer des liens dans sa famille adopIve. La difficulté c de dispatcher les droits
entre les 2 familles.
Il y a des droits dans l’une et dans l’autre: Il a un empêchement de mariage, des devoirs alimentaires et une
vocaIon successorales

L’enfant a une double famille:Il a la faculté d’adjoindre les 2 familles= art 363 du CC
A Itre excepIonnel, il peut prendre le nom de sa famille adopIve uniquement.

Qui exerce l’autorité parentale?


Si l’adopté est mineur alors c l’adoptant qui est sensé exercé l’autorité parentale
Une demande contraire peut être formulé.

B) La porter des effets

Grande diff entre l’adopté simple et l’adop>on plénière:


- l’adopIon simple n pas définiIve par principe=) peut ce reconverIr en adopIon plénière (art 345 du CC)

Page 43 sur 46
- L’adopIon simple peut être révoqué s’il est jusIfié de moIf grave soit de l’adoptant soit de l’adopté: art
370 du CC

SecIon 2) La filiaIon par PMA


=) la PMA intervient avant l’adopIon qui est le dernier recours
C le 2e mode d’accès à la filiaIon
La PMA a fait l’objet d’une reforme le 2 aout 2021

§1) L’assistance médicale à la procréaIon

PMA est autorisé par le droit français.


Ce qui disIngue PMA et GPA=) Dans la PMA la mère porte l’enfant alors que dans la GPA il y a recours à la
mère porteuse

I) Les condiIons légale de la PMA

A) Les condiIons qui Iennent aux techniques uIlisés

1) la PMA endogène

=) favoriser par la loi car c une technique intra conjugale cad que la PMA va être obtenue à l’intérieur du
couple. La famille n’arrive pas à avoir d’enfant donc soit elle est inséminé arIficiellement avec les
spermatozoïdes (in utero) de son compagnon ou alors la fécondaIon in vitro qui consiste à créer un
embryon avec les gamètes du couple et est ensuite implanté dans l’utérus de la femme.

2) La PMA exogène

=) on va faire venir un >ers donneur donc 2 stades:


- ProcréaIon assistée avec un Iers donneur=) l’homme est stérile donc on va inséminé arIficiellement
avec les spermatozoïdes d’un Iers donneur
- Le don d’embryon: facilité par la loi nouvelle: pas d’inséminaIon arIficielle mais avec la concepIon d’un
embryon in vitro ( enfant d’aucun des 2 membres du couple).

Avant la loi nouvelle il y avait un hiérarchie: le don d’embryon était vrmt la dernière étape mais le don
d’embryon a été faciliter avec la loi de 2021.

Le recours au Iers donneurs, la PMA exogène implique la gratuité du don (art 16-8 du CC) et la loi remet en
cause l’anonymat du don. Ce principe a été baHu en perche par la loi de 2021 car l’accès à l’origine est mon
possible pour l’enfant (met à mal l’accouchement sous X et aussi la PMA) consacré par l’art L2143-6
sixièmement du Code de santé publique

B) Les condiIons tenant au demandeur

La PMA avait jusqu’à récemment pour objet de « remédier à l’inferIlité du couple ». Elle était ouverte qu’au
couple hétérosexuel.
Désormais avec la loi de 2021, l’art L2141-2 du Code de santé publique=) la PMA est desInée à répondre à
un projet parentale
Elle est ouverte à tout couple mais également à un couple de femmes, et à des femmes non marié.
Age maximale pour effectuer une PMA: 43 ans pou les femmes et 60 pour les hommes
C un processus formalisé: il faut le consentement par un acte authenIque, des condiIons draconiennes
tenant à l’informaIon médicale qui va leur être donné

Page 44 sur 46
II) Les effets juridique de la PMA
Pour la PMA endogène, n’a pas de difficulté majeur car l’enfant née de ceHe PMA est l’enfant du couple=
droit de la filiaIon de droit commun s’applique.

La difficulté >ent de l’hypothèse d’une PMA exogène:


- par principe la filiaIon est établit par la mère dans l’acte de naissance . Pour le père c le droit commun
qui s’applique par principe. Il est impossible post-PMA de contesté la PMA par principe (il y a des cas
d’excepIons: art 311-20 du CC).
- Le couple de femmes qui a recours a la PMA peut effectuer un recours de reconnaissance conjointe
anIcipé qui ne va servir qu’a a femme qui n’accouche pas car pour celle qui accouche le lien s’effectuera
avec l’acte de naissance. Pour toutes les femmes ayant eu recours à la PMA avant la nouvelle loi, il est
prévu que la conjointe de celle qui a accouché peut faire l’objet d’une reconnaissance.

§2) La gestaIon pour autrui

GPA est, était et est tjrs prohibé en droit français: art 16-7 du CC mis en place avec loi de 1994 suite à un
arrêt rendu par l’assemblée plénière le 31 mai 1991.

Elle ce caractérise par le recours d’une mère porteuse.


On fait une simple insinuaIon: la mère d’intenIon ne peut pas avoir d’enfant et la mère porteuse va donc
être inséminé avec les spermatozoïdes du père.
La GPA est aussi uIlisé chez les couples homosexuelles homme= un des 2 est le père

La GPA réalisé à l’étranger: C interdit en France donc le couple va dans un pays qui accepte la GPA.
Le porbl: est ce que le droit français va reconnaitre le lien de filia7on entre les parents et l’enfant alors
que la GPA a été cons7tué à l’étranger ( alors que c interdit en France)?

Arret Menesson 2015: le père est le père de l’enfant au sein du couple homosexuel. Donc, on reconnait les
droits du parents biologique. La CEDH n’a pas condamné la France. La France reconnait les parents
biologique dans le registre d’état civil français, mais on peut pas le faire dans le registre de l’autre parent.
Il aura accès à la filia<on par l’adop<on.
Pourtant la cour de cass a admis la transcrip<on complète des actes étrangers par un arrêt du 18 dec 2019:
reconnaissance automa<que.
La loi est intervenu en modifiant l’art 47 du CC et de manière surprenante, la loi est revenue à la soluIon de
2015:elle consacre la faculté de retranscrire dans l’acte d’état civil du parent d’intenIon qui sera obliger de
repasser par l’adopIon. La loi de 2021 est donc revenu en arrière.

On a auj’ une disIncIon selon si la GPA a été réalisé en France ou à l’étranger car en France c tjrs prohibé
alors que si on a les moyens nécessaires pour effectuer une GPA a l’étranger alors elle sera consacré en
France (lien de filiaIon créer).

Page 45 sur 46
Page 46 sur 46

Vous aimerez peut-être aussi