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Les
Les familles
familles monoparentales
monoparentales en
en 2015
2015
Châteaubriant
Ancenis-
Saint-Géréon
Saint-Nazaire
Nantes
Pornic
Clisson
0 10 20 km
1 000 de 15 à moins de 25 %
25 % et plus
Non renseigné
10 000
Cartographie © avril 2019
Réalisation : Service observation
Fonds de carte : Geofla ® IGN
Source des données : INSEE - RP2015
La Baule-Escoublac : plus d‘un quart des familles avec familles monoparentales bénéficient du Revenu de solida-
enfant(s) y sont des familles monoparentales. rité active (soit 8 700 familles) contre seulement 2 % des
Les communes représentées en orange se rapprochent couples avec enfant(s)8. Q
de la moyenne départementale, avec une proportion de
familles monoparentales comprise entre 15 % et moins de Pour prolonger ce portrait social, à lire sur l’Observatoire de Loire-Atlantique : http://bit.ly/2XqZUE3.
25 % de l’ensemble des familles avec enfant(s). Elles sont
localisées sur le littoral, de Assérac à Donges au nord de la
Loire et de Saint-Brévin-les-Pins aux Moutiers-en-Retz au
sud de la Loire, dans les autres communes de l’aggloméra-
tion nantaise avec une diffusion dans le vignoble, jusqu’à 1. Loi du 4 juin 1970 relative à l’autorité parentale.
Clisson, et dans les communes du nord du département, 2. Loi du 3 janvier 1972 sur la filiation.
entre Guémené-Penfao et les Vallons de l’Erdre. 3. Loi portant sur la réforme du divorce.
4. Source : recensement de la population 2015, Insee.
Dans les autres communes (en jaune), leur part n’atteint 5. Sont considérées comme familles monoparentales les familles composées d’un adulte et
pas 15 %. Le minimum est atteint sur les communes de d’au moins un enfant de moins de 25 ans, qui résident seules dans leur logement. Le recensem-
Besné et Sainte-Anne-sur-Brivet avec moins de 5 % de ent de la population ne permettant pas d’identifier les familles recomposées, les situations où
les familles monoparentales vivent avec un autre adulte ne sont pas examinées dans l’étude.
familles monoparentales. 6. L’Insee distingue trois types de familles : les couples sans enfant, les couples avec enfant(s)
et les familles monoparentales.
7. Sont considérés comme couples avec enfant(s) les familles avec au moins un enfant de
DES CONDITIONS DE VIE PLUS FRAGILES moins de 25 ans. Les couples avec enfant(s) sont décrits en fonction des caractéristiques de
la personne de référence.
8. Source : Caisse d’allocations familiales de Loire-Atlantique, Mutualité sociale agricole,
Comparées avec celles des couples avec enfant(s)7, les Département de Loire-Atlantique.
conditions de vie des familles monoparentales sont moins
favorables. Au regard du logement par exemple, seules
35 % des familles monoparentales en sont propriétaires,
contre 77 % des couples avec enfant(s).
S’agissant de l’activité, les différences sont également
nettes : au sein d’un couple avec enfant(s), au moins un
des parents a un emploi dans 90 % des cas ; c’est le cas
de seulement 75 % des parents isolés. Corollairement, la
mère ou le père de famille monoparentale connaît plus
souvent au chômage – 15 % contre 6 % du parent de réfé-
rence d’un couple avec enfant(s). Lorsqu’il a un emploi,
le parent de famille monoparentale travaille plus souvent
à temps partiel : ilss sont seulement 74 % à occuper un
emploi à temps complet contre 96 % pour le parent de
référence des couples avec enfant(s). Ils occupent égale-
ment plus souvent des postes d’employés que les parents
de référence des couples avec enfant(s) (+28 points) et, à
l’opposé, moins souvent des postes de cadres et professions
intellectuelles supérieures (-11 points).
Confirmant cette fragilité accrue, la proportion des
familles monoparentales résidant dans une habitation à
loyer modéré est près de cinq fois plus élevée que celle des
couples avec enfant(s) : 37 % des familles monoparentales
y résident contre 8 % des couples avec enfant(s). Consé-
quence logique, les familles monoparentales sont davan-
tage bénéficiaires d’aides sociales. Ainsi en 2017, 23 % des