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L’obésité est en train de devenir en fléau qui menace tous les pays du monde. On compte en
effet près d’un milliard de personnes en surpoids à travers la planète, dont 300 000
véritables obèses. La plus grande proportion est localisée en Europe et aux Etats-Unis. En
France, de récentes statistiques indiquent que 41,6% des adultes souffrent de surpoids, et
11,3% sont obèses.
L’étude indique ainsi une plus grande obésité chez les ados scolarisés en ZEP. Il se vérifie
également que l’obésité est liée au milieu social et à la catégorie socioprofessionnelle des
parents. Les milieux défavorisés, moins bien informés sur l’alimentation, comptent le plus de
sujets obèses.
Quoi qu’il en soit, l'obésité frappe tout le monde de la même façon et expose, à long terme, à
l’âge adulte, aux même dangers: problèmes articulaires, maladies cardiovasculaires,
diabète… Plus grave, elle augmente de 50% à 80% les risques de mortalité, notamment par le
cancer.
D’autres conséquences moins graves et plus immédiates peuvent découler du surpoids. Les
enfants peuvent être stigmatisés à l’école, ce qui peut entrainer chez eux des comportements
agressifs ou de renfermement. Raison de plus pour les parents de se montrer vigilants et de
les protéger au mieux.
La mère comme le père doivent bien entendu veiller à la bonne hygiène de vie de leurs
enfants en équilibrant alimentation et exercices physiques tout en surveillant régulièrement le
rythme de leur croissance.
Questions
3. Quelles sont les trois causes de l’obésité? Quelle en est la cause principale?
4. Dites si les affirmations suivantes sont varies ou fausses. Justifiez votre réponse.
V F
Justification:On estime que trois quarts des ados cèdent trop facilement au
démon du grignotage
Justification:Si rien n’est fait au cours des 30 ans à venir, 1/4 des enfants
français de 2020 pourraient être obèses, rattrapant largement le niveau des
Américains.
f) Selon l’enquête faite par DREES, 80% des ados sont trop gros. X
5. Pour chacun des items ci-dessous, précisez s’il s’agit d’une cause de l’obésité, d’une
conséquence ou d’un conseil donné pour éviter ce problème.
Alimentation équilibrée X
Agressivité / renfermement X
Grignotage X
Moquerie à l’école X
Représentant une part sans cesse croissante de cette population, les étudiants sont ainsi de
plus en plus nombreux à “s’accrocher” aux murs de papa-maman. Si vous êtes dans ce cas, ne
vous inquiétez pas: 40 % des jeunes gens fréquentant les campus n’ont pas encore quitté le
domicile familial.
En 1992, les étudiants ont dépensé en moyenne 5 300 francs par mois pour un célibataire. Un
budget dont les familles assurent une part sans cesse croissante. En 1989, elles supportaient
ainsi 41% des dépenses des étudiants, révélait alors une étude SOFRES sur les prêts
étudiants. Dix ans plus tôt, cette part n’atteignait que 23 %. En 1992, ce sont un peu plus de
60 % des dépenses de leurs enfants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur
que les parents financent! Explication majeure de ce phénomène: une question de budget.
Le logement représente en effet à ce jour le premier poste de dépenses des étudiants ( 16% en
moyenne pour un célibataire, selon une enquête réalisée en octobre 1992 par l’Observatoire
de la vie étudiante) devant les transports ( 15,7%), les loisirs (15,1 %) et l’alimentation.
Alors, lorsque qu’on peut se faire loger, nourrir et blanchir gratuitement, pourquoi s’en priver
?
Mais heureusement pour les parents, ces questions bassement matérielles ne suffisent pas à
expliquer à elles seules le regain d’intérêt des jeunes gens pour le “homme, sweet home” de
leurs géniteurs. En effet, l’enquête de l’observatoire montre que contrairement à une idée
reçue, les jeunes issus de de milieux plus favorisés sont plus nombreux à demeurer chez leurs
parents que ceux d’origine sociale plus modeste, alors même qu’ils disposent de moyens
financiers plus importants. Pour tenter de comprendre ce revirement, une seule solution:
poser directement la question aux intéressés.
Soutien moral
Jacques a 23 ans, suit actuellement des études de médecine, et habite chez ses parents. “ Pour
moi, c’est la solution idéale. Pas de problème de logement – du style loyer à payer, ménage à
assurer, facture d’eau, de gaz, d’électricité…- je n’ai pas non plus à me préoccuper de ce
que je vais manger le soir. À ce niveau, l’indépendance me ferait perdre au change, car ma
mère est un fin cordon bleu. En fait, mes parents assurent toute l’intendance. Et je pense
qu’il s’agit là d’un avantage capital au moment des examens. Délivré de tous les petits
tracas qu’un logement indépendant pourrait susciter, je peux me consacrer complètement à
mes études. ”
Des propos que Jacques rectifie avec un sourire. “le soutien moral que mes parents
m’apportent quotidiennement est aussi important. Après un examen raté. Par exemple, je
pense qu’il est plus agréable de se retrouver en famille, ,de pouvoir en parler à ses proches,
plutôt que de se morfondre seul au fond d’un studio.”
Une situation quasiment idyllique, qui s’explique en grande partie par les excellentes relations
qu’entretiennent Jacques et ses parents. Mais tel n’est pas toujours le cas. Nathalie, 21 ans, suit
des études de sciences économiques à Paris. Après 2 ans d’une cohabitation bien souvent
orageuse avec ses parents, en région parisienne, elle vient de s’installer dans un studio qu’elle
partage avec une amie. “ J’ai gagné en temps de transport, mais surtout en tranquillité. Par
contre, je dois faire face aux problèmes financiers, malgré l’aide que me fournissent mes
parents, en fonction de leurs moyens.” Pourtant, Nathalie est boursière, et touche un certain
nombre d’aides. “Heureusement pour moi, j’ai pu trouver un petit job d’appui. Je fais du baby-
sitting pour une association. J’espérais trouver mieux, au moins un emploi plus rémunérateur,
mais dans le contexte de crise actuel, il ne faut plus guère y songer.” Un cas qui ressemble –
mais pour combien de temps encore ! – à beaucoup d’autres. Car avec l’âge, les étudiants
gagnent en autonomie. En effet, les moins jeunes vivent plus rarement chez leurs parents - dont
ils reçoivent moins d’aides - et exercent plus fréquemment une activité professionnelle …de
moins en moins rémunératrice. “Malgré toutes les difficultés que je rencontre, je reste
persuadée que le mode de vie que j’ai choisi reste particulièrement formateur, notamment parce
qu’il me prépare à ma future vie professionnelle”, conclut Nathalie. […]
Questions
1. Vrai ou faux ?
Répondez en mettant une croix dans la case correspondante, puis justifiez votre réponse de
façon précise.
V F
d) Quand Jacques habite chez ses parents, il peut avoir beaucoup d’aides X
de ces derniers et se concentrer alors dans ses études.
Justification:En fait, mes parents assurent toute l’intendance. Et je pense
qu’il s’agit là d’un avantage capital au moment des examens. Délivré de
tous les petits tracas qu’un logement indépendant pourrait susciter, je
peux me consacrer complètement à mes études.
2. Faites le portrait - type des personnes les plus touchées par ce phénomène en remplissant la
fiche ci- dessous (vous pouvez citer des mots ou des groupes de mots du texte).
- Activité : ………………………………………………………………………
3. Le texte évoque aussi un autre type de cohabitation familiale, aujourd’hui beaucoup moins
courant en France. Lequel ?
4. Qui exprime l’opinion suivante ? Répondez en mettant une croix dans la case
correspondante.
5. Rédigez, avec vos propres mots, un “chapeau” pour cet article. ( 50 mots environ)
Plusieurs générations habite dans la même toit, c’est un phénomène très populaire ces
dernières années. Avec jusqu'à 40 % des jeunes qui vivent encore avec leurs parents, un
nombre incroyable! Nous pouvons croire que ce sera une nouvelle tendance au futur. Mais,
pourquoi quelques jeunes n’aiment-ils pas la liberté, est-ce que c’est une bonne idée?