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Le cadre familial a été modifié depuis les grandes réformes sur le divorce en 1975.

De nos jours,
le cadre traditionnel formé de deux parents, un homme et une femme, et de leurs enfants, n’est
plus un référent unique. Souvent à la suite d’un divorce sont formées des familles monoparentales.
Se pose alors la question : à qui doit revenir la garde des enfants ? Pour répondre à cette
problématique, nous verrons dans une première partie les raisons qui mènent à débattre de ce
sujet. Puis, nous étudierons les avantages et les inconvénients de la garde confiée uniquement à un
seul des deux parents. Enfin, puis nous nous intéresserons à la garde alternée ou partagée.

Depuis les années 1960, nous avons vu que le nombre de familles monoparentales augmente. Le
nombre de chefs de famille monoparentales est passé d’environ 700 000 en 1962 à 1,8 million en
2005. Mais cette augmentation importante est due à un phénomène d’inversement. En effet, la
part des chefs de famille veufs en 1962 était environ de 55% contre environ 10% en 2005 tandis
que la part des chefs de famille divorcés était environ de 15% en 1962 contre 40% en 2005. Cela
peut être également dû au fait que le divorce était encore critiqué négativement au milieu du XX e
siècle alors que l’opinion publique est beaucoup plus compréhensive en ce qui concerne ce sujet.
L’évolution s’est accentuée avec les grandes réformes sur le divorce dans les années 1975. C’est
aussi l’année de la loi sur l’IVG mais également la période de la libération des mœurs, mais
également de la possibilité pour la femme d’être titulaire d’un compte courant donc indépendante
financièrement et autonome. La croissance du nombre de divorce a pour corollaire la croissance
du nombre de remariage ou vie maritale. Ce sujet est d’autant plus important qu’il concerne
aujourd’hui environ deux millions de familles, soit le quart des familles françaises. Nous allons
étudier à présent les différents moyens de garde pour les enfants.

Dans la majorité des cas, la garde des enfants est confiée à la mère. En effet, en France 85% des
famille monoparentale est menés par des femmes. Ce phénomène est relevé notamment dans les
différentes statistiques des études réalisées par l’INSEE. Pour quelles raisons la garde de l’enfant
est-elle confiée généralement à la mère lorsqu’il est en bas âge ? Cela peut sembler évident pour
des raisons physiologiques lorsque la progéniture est en bas âge : il est nécessaire que l’enfant soit
abreuvé du liquide maternel salvateur. La relation mère enfant est importante également dans la
primo éducation. Elle est aussi une figure d’autorité réconfortante lorsque l’enfant est très jeune.
Elle assure un rôle éducatif, Au moyen âge, l’enfant était exclusivement élevé par la mère et ses
tantes éventuellement. Dès l’âge de 7 ans, le père prenait en charge le garçonnet pour son
éducation et lui enseigner les rudiments du combat et des règles de la chevalerie. Aujourd’hui, la
mère est souvent plus présente que le père et aménage son emploi du temps et son travail en
conséquence. Le congé maternité va lui permettre également d’être présente dans les premiers
mois, ensuite elle tentera d’adapter ses impératifs professionnels pour assurer sa disponibilité.
Toutefois, même si tout est mis en œuvre pour aboutir à l’égalité homme-femme, des inégalités de
salaire sont toujours présentes. Le père ayant un salaire plus important, il pourra plus aisément
accueillir ses enfants dans une maison plus spacieuse. Bien évidemment, ce n’est pas le critère
principal qui sera retenu par le juge si les parents ne s’accordent pas sur la garde. La loi prévoit
des cas limitatifs où la garde ne sera attribuée qu’à l’un des parents (voir aucun) si l’un des
parents est violent (y compris envers l’autre parent en présence de l’enfant), consomme de
l’alcool ou des produits stupéfiants. Hormis ces cas, le juge appréciera au regard des usages,
coutumes, pratiques, études sociologiques, rapports des enquêteurs sociaux, pédo psychiatres
désignés si besoin pour attribuer la garde à l’un des deux parents.
Lorsque la garde est majoritairement confiée à la mère, les enfants ne peuvent pas avoir de
relation quotidienne avec leur père ce qui peut créer des manques affectifs ou des troubles du
comportement chez ces enfants, surtout pour ceux qui ne voient jamais leur père (relation très
conflictuelle ou absence totale du père volontaire ou mise en œuvre par la mère qui prendrait ainsi
l’enfant « en otage » ou exercerait une forme de chantage affectif envers le père. C’est aussi priver
le père de son lien filial. Le rôle du père a aussi évolué. Le père est de plus en plus présent et
revendique son lien filial, de privilégier sa relation avec son enfant. Nous avons l’exemple
médiatisé du père qui est monté dans une grue pour réclamer le droit de garde de son fils Benoit
qui, à deux ans, ne vivait qu’avec sa mère. Les combats judiciaires sont parfois très violents et
préjudiciables à l’enfant. A l’inverse, c’est identique. Mais, pour tenter de parer à ces manques,
une solution est mise en place : c’est la garde alternée.

Pour permettre aux enfants de garder contact avec ses deux parents et ainsi éviter des
déséquilibres potentiels, la garde alternée est une solution est souvent mise en place par le juge ou
adoptée de plus en plus fréquemment par les parents. Elle permet aux enfants de voir leurs deux
parents et cela de manière réciproque. Par exemple, les enfants passent une semaine avec chacun
de ses parents permettant également un lien social et affectif stable. Toutefois, cette solution qui
semble de premier abord idéale présente quelques défauts.
En premier lieu, cette décision n’est que très peu courante. En 2012, toujours en France, seuls
environ 17% des parents y ont recours. Aussi, même si cela parait être le meilleur compromis, la
garde partagée requiert une certaine aisance financière pour pouvoir assurer tous les besoins de
l’enfant : par exemple, dans les foyers modestes, la garde alternée représente 1,4% contre 3,7%
dans ceux plus aisés. Beaucoup de choses doivent alors être multipliées par deux (ce que les
parents se répartissaient pour le payement doit, lorsqu’ils se divorcent, être géré seul) : chacun des
parents doit avoir un lieu pour recevoir le ou les enfants. Cela dépend alors de la situation
géographique qui influe sur le prix du foncier : par exemple en Île-de-France, environ 2,4% des
enfants vivent en garde alternée contre 4,2% en Aquitaine. Dans des cas rares, les parents peuvent
convenir de garder la maison familial et d’exerce eux seuls l’alternance. Dans ce cas, les enfants
ne quittent pas la maison et n’ont pas à faire de déménagement chaque semaine, mais ce sont les
parents qui alternent au domicile familial ainsi conservé. Ce cas est rare mais il demande tout
d’abord une bonne entente entre les parents et ensuite des moyens financiers, chacun devant
pouvoir prendre un charge un appartement (hormis s’il rejoint l’appartement dont est propriétaire
son nouveau compagnon). En tout cas, le principe de la garde alternée classique doit avoir un
impératif : des résidences géographiques proches pour permettre aux enfants de conserver le lieu
scolaire fixé d’un commun accord avec les parents. Il en est de même pour les activités
périscolaires ou extra scolaires. L’autre inconvénient est que les enfants du couple ne pourront
voir que par alternance leurs autres demi frères ou sœurs.

En conclusion, nous avons vu qu’il y avait plusieurs manières de répondre aux changements dans
la société qui évolue depuis ces dernières décennies. Même si des solutions comme la garde
alternée qui semble être la meilleure sont mises en place pour que chacun des parents puissent
avoir leurs enfants près d’eux, le mieux est le dialogue entre les parents. Toutes les hypothèses
sont possibles dès lors que la communication entre les parents est toujours sereine et positive dans
l’intérêt des enfants et du leurs par voie de conséquence.
Nombre famille monoparentale augmente depuis les années 60 (graphique p.5)
Avant famille monoparentale parce que veuf, maintenant parce que divorce (graphique p.5)
Famille monoparentale représente un quart des familles françaises et 85% des chefs de famille
monoparentale est une femme (texte p.5-6)
De plus en plus de parents choisissent la garde alternée mais cela reste une exception (texte p.7)
Garde alternée est déstabilisante pour les jeunes (texte p.9)
La garde alternée demande un revenu assez élevé et donc les parents sont dans des zones où le
foncier est moins cher : « garde alternée représente 1,4% chez les moins riches contre 3,7% chez
les plus aisés » « 2,4% en Ile-de-France contre 4,2 en aquitaine » (texte p.9)
Première partie : c’est la mère qui doit garder les enfants développement et pk ?
 Allaitement pour enfants en bas âge
 Déséquilibré manque père
Deuxième partie : c’est le père qui doit garder les enfants développement et pk ?
 Salaire plus élevé chez les hommes donc ils peuvent garder les enfants (plus moyens
logement pour les enfants avec plusieurs chambres)
 Déséquilibré manque mère
Troisième partie : c’est la garde alternée le mieux développement et pk ?
 Les deux parents peuvent voir leurs enfants
 Les enfants peuvent voir leurs deux parents
 Les deux parents doivent avoir des revenus suffisants pour accueillir les enfants
(logement)

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