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Droits des mineurs

https://www.cairn.info/les-droits-de-l-enfant--9782130812470-page-3.htm

Le droit pénal des mineurs, cette problématique est importante dans une analyse de sciences
criminelles car l’enfance est une période essentielle de la vie, de l’individu qui par essence nous
semble un petit peu fragile.

Cette prise en compte de l’enfant et de l’enfance a toujours un peu existé, même si cette prise en
compte a toujours existé l’attention que l’on va porter aux enfants est qq chose de relativement
moderne.

Historiquement, l’enfant n’avait pas forcement une place privilégiée dans la justice. Déjà parce
que la dureté de la vie pour les parents faisaient que les enfants étaient un fardeau plus qu’autre
chose ( les familles avaient des enfants, donc la mère ne peut pas travailler, utilisation des grands
parents pour éduquer les parents ). Il devient une aubaine lorsque l’enfant peut travailler. Dans les
sociétés en voies de dv deviennent une source de travail et donc d’argent pour la famille.

Deuxième élément historique qui fait que l’enfant n’était pas pris en compte, c’est la mortalité
infantile, en 1740, un enfant sur trois mourrait avant son premier anniversaire.

En 1850, on est à un sur six.

Aujourd’hui, en France, on est à moins de 3 enfants pour 1000 naissances.

On passe de l’enfant fardeau à l’enfant au coeur de la famille et donc au coeur du droit.

Comment est on passe d’un système qui se préoccupait pas de l’enfant pendant des siècles à la
pièce essentielle de la famille ?

D’une part comme on l’a dis par la baisse de la mortalité, mais elle questionne, il faut que dans la
sté on accepte de ne plus faire autant d’enfants. Ajd, dans notre système social et familial le
modele n’est peut être plus de faire 10 enfants.

Et d’autre part, par l’enseignement de la seconde guerre mondiale, elle a été très importante,
avec l’expression d’une politique d’exclusion, revoir un peu sur ce qu’il s’est passé sur la 2GM
par rapport à l’ennemi commun.

On est peut être arrivé à un nv de la sté où on ne respecte plus l’autre, on soigne et éduque ,
forme, gratuitement et donc le sentiment de mal-être s’appuie sur un sentiment d’ennemi
commun. La 2GM, a fait prendre conscience de l’enfant et de l’amour de l’enfant et de l’utilté de
l’enfant, mais aujourd’hui on a plus envie d’aimer les enfants ( étranger, migrants, dangerosité des
mineurs… ). On a l’enfant roi de la sté française, et l « autre » , l’enfant délinquant et bcp moins
interessant.

Puis on a l’augmentation de la qualité de vie, qui fait que il n’y a pas bcp de pays ajd qui sont
mieux placés que la France en terme de qualité de vie que nous, qui mélangent l’équilibre entre
l’accueil et la vie de tous les jours.

La place de l’enfant dans la sté dépend de la santé économique du pays, du degré de dv culturel,
historique. Un enfant en France ne sera pas traité ajd de la même façon que en Bulgarie,
Roumanie, Irak, Usa etc… La France a réussi a avoir un vrai équilibre qui permet, même si le
système n’est pas parfait, de permettre à des étudiants de faire des études à moindre coût ( les
anglais font un prêt pour les études de leurs enfants ).

Il existe bien sur la pb des mineurs non accompagnés ( MNA ) qui semble important de se rendre
compte. On est obligé de les garder au regard des politiques internationales, politiquement c’est
compliqué, si on dit que l’on fait un accueil de qualité, on accueille l’ennemi commun. Certains
départements politiquement prennent des décisions sur les MNA. Le système de leur protection
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et leur cout, ainsi que leurs écarts entre les département est très malfait. Il existe au regard du
droit français aucune véritable contrainte sur les parents des MNA, notre système qui est
favorable devient pervers puisque en dé nitive si on veut conduire une mobylette, on doit passer
un permis, mais pour avoir un enfant on nous demande rien ( il regrette d’avoir dis ça ).

La question à se poser est l’intérêt de la société pour l’enfant, QUID ?

Le professeur Françoise Dekeuwer-Défossez dans son ouvrage Qu’est ce que le droit des
enfants? : « De la bonne réussite de l’éducation de l’enfant dépendent non seulement son avenir
propre, mais encore celui de toute la société où il s’insérera ».

Ne pas prendre exemple sur JJ Rousseau qui ne s’occupait pas de ses enfants alors qu’il en avait
plein.

La vraie question est que dans les foyers, aucun des MNA, ne font des études, les institutions
n’ont pas l’énergie nécessaire ( qui devrait être des parents ) pour tracer la route de leurs parents.

En France, avec la majorité sexuelle à 15 ans, on explique que lorsque l’on a pas 15 ans on a pas
la capacité d’avoir une relation sexuelle avec un majeur. Mais en droit pénal, on peut dire que dès
13 ans l’enfant est responsable pénalement, donc on peut l’envoyer en prison.

Qu’est ce qui fait que j’ai assez de discernement à 13 ans pour aller en prison, et pas assez pour
interdire une relation sexuelle à cet âge ? On considère que quand je suis victime on me protège
jusque 15 ans, en tant qu’auteur on me protège depuis 13 ans.

Si on ne comprend pas la capacité de consentement, on peut pas comprendre le passage à l’acte


à 13 ans.

On a un retour d’hygiénisme social, l’ambiguïté de l’enfance avec la fragilité, et la menace de


l’enfant qui fait peur. Est-ce que l’enfant est fragile ou est ce que l’enfant fait peur ? On a eu un
basculement dans la mentalité des français…

Est ce que l’on a le droit de se tromper pour l’enfant en tant que victime et auteur ? ( enfant de 6
ans et demi qui montre son zizi il nous a déjà raconté ).
On stigmatise des enfants auteurs et victimes, en stigmatisant les paroles des enfants pour la
réponse pénale. Le regard des adultes est vicié sur la victime ( enfant roi ne peut pas lui porter
atteinte ) et l’auteur.

Est ce que l’évènement en soit est traumatisant ou la résonance ? Cette pbtique crée une craie
impossibilité car on a envie d’écouter la parole des enfants, l’appréhender, mais on comprend que
la parole de l’enfant est complique pour idd la parole de l’enfant ( dossier lle de 8 ans pour dire
que la maman a mis du verre pilé dans le sexe, mais ce n’est pas les mots d’un enfant, mais c’est
tellement précis, on s’aperçoit que cette lle est mobilisée par le papa qui depuis des mois lui dit
que sa mère a failli la tuer et lui a raconter et tout ).
Même si la justice sait que ce dire de l’enfant est faux, la maman ne voit plus l’enfant quand
même, donc la parole est délicate. Mais de l’autre côte comment on appréhende l’infraction de
l’enfant et la capacité à l’observer. Le passage à l’acte délinquant est très rarement excessif, c’est
rarement un meurtre ou un viol, ce sont des micro passages à l’acte sur des infractions de faible
intensité. Le rôle de la sté c’est de savoir réagir et neutraliser cet accès à la délinquance par
l’enfant sachant qu’il a pas les clés ( question de milieu, environnement ).

La pb de délinquance juvénile est une pb de stabilité et de réponse, et le premier élément est le


milieu et l’environnement. Mais est-ce que si on est parents la pb est la capacité d’avoir un enfant
roi, création d’interdit ou pas ? Ce catalyseur là est un élément ressenti, tant que les parents sont

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présent le levier peut être utilisé et dans le cas inverse non, à la fois dans la délinquance et dans
la victimisation ( mère qui fait des caisses, examens gynéco ).

Donc les parents ont un énorme rôle, les enfants traumatisés auteurs et enfants de toutes les
personnes de tous les côtés.

SECTION 1- Les notions

On distinguera les notions classiques des notions hybrides ou complexes.

Paragraphe 1- Les notions classiques

Essentiellement, trois notions :

I- L’enfant

La notion d’enfant commence avec la protection, on intègre cette dimension. Renvoi à la


loi du 14 mars 2016 sur la protection de l’enfant. Dès que l’on utilise le terme de protection, on
parle de l’enfant.

La notion d’enfant est utilisée dans le CC pour xer la fragilité de l’enfant. Article 371 et
suivants du CC.

C’est devenu un enjeu, l’enfant est devenu un vrai enjeu. Dans une sté où on autorise pas
le divorce, qui ge les relations matrimoniales, en-dehors des violences et du désamour.

Ajd, le droit français, favorise le divorce extrêmement, taux de divorce des les premiers
années de relation divorcent, et souvent après la naissance des enfants. Favoriser le divorce n’est
pas gênant, mais l’erreur est que l’on ne dit pas les vraies choses aux gens, on ne se marie pas
par amour, n’attendez pas d’aimer qqn pour se marier, attendez le respect.

La garde alternée pour les enfants est horrible, l’enfant n’a plus de maisons, et les parents
sont contents, une semaine sont seuls trql, et l’autre ils les gardent, le couillon du village c’est le
gosse, il est l’objet alternatif entre l’un et l’autre des parents. On ne prend là en compte que
l’intérêt des parents, soit garde alternée pour être trql ou garde exclusive ( pour faire chier l’autre
ou faire payer, donc marchandisation ) donc l’enfant est un objet.

Le CC ayant détérioré la famille, le divorce ayant pris tellement de place dans la société, le
respect est perdu dans nos relations sociales.

L’enfant vient du latin infans qui signi ait celui qui ne parle pas. En droit romain, dans
l’antiquité, c’était celui qui ne parle pas de façon cohérente, celui avec lequel on ne peut pas
discuter. Quand on parle d’enfant on ne le sexualise pas, on parle d’être humain dans les
premières années de sa vie, mais on ne parle pas de sexe, juste d’un âge. 

La convention internationale relative aux droits de l’enfant 1898 dispose dans son article 1er «  Au
sens de la présente Convention, un enfant s'entend de tout être humain âgé de moins de dix-huit
ans, sauf si la majorité est atteinte plus tôt en vertu de la législation qui lui est applicable ».


II- Le mineur

Elle est utilisée par le CC, plus comme la notion d’enfant plus dans la notion de la
philosophie de protection, mais utilisée en lien avec la titularité des droits.
Tout simplement, la distinction entre la minorité et la majorité. Quand on parle dans le CC
du mineur, on parle de la titularité de droits.

On parle d’une personne qui n’a pas la capacité juridique, l’incapacité juridique du coup.

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Articles 388 du CC : « Le mineur est l'individu de l'un ou l'autre sexe qui n'a point encore l'âge de
dix-huit ans accompli »

Article 413-1 et suivants du CC : «  Le mineur est émancipé de plein droit par le mariage »

Le CP utilise lui aussi, la notion de mineur; article 122-8 du CC : «  Les mineurs capables de
discernement sont pénalement responsables des crimes, délits ou contraventions dont ils ont été
reconnus coupables, en tenant compte de l'atténuation de responsabilité dont ils béné cient en
raison de leur âge, dans des conditions xées par le code de la justice pénale des mineurs »

Article 227-1, qui prévoit le délaissement d’un mineur : « Le délaissement d'un mineur de quinze
ans en un lieu quelconque est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 euros
d'amende, sauf si les circonstances du délaissement ont permis d'assurer la santé et la sécurité
de celui-ci. »

Mais le CP utilise la notion de l’enfant et du mineur; article 227-5 : « Le fait de refuser indûment de
représenter un enfant mineur à la personne qui a le droit de le réclamer est puni d'un an
d'emprisonnement et de 15 000 euros d’amende »

Au nv des dé nitions, le mineur est celui qui n’a pas la majorité. La majorité a la capacité
juridique, et exercer les droits.

III- Le jeune

C’est une notion moderne, qui n’a pas forcement d’équivalence avec les deux notions
précédentes. Le jeune n’est pas forcement en mineur, on peut parler de jeune adulte. Il n’y a pas
de dé nition de la jeunesse mais l’ONU considère que le jeune a entre 15 et 24 ans, on peut
pousser jusque 29 dans certains cas. 


La notion de jeunesse vise aussi la personne âgée, son antonyme. Cela s’inscrit dans une
approche un peu plus sociologique.

Paragraphe 2- Les notions hybrides ou complexes

Ce sont des situations qui ouvrent la discussion. Elles sont en lien avec l’enfance ou la minorité,
mais elles sont complexes aussi car elle quali e une situation.

Deux notions :

- La notion de discernement

C’est une notion compliquée. Elle n’est pas liée qu’aux enfants. C’est une démarche psycho/
psychiatrique. 

Cette notion a été surtout utilisée par les enfants. Dans l’enfance on va se poser la question du
basculement de la conscience. Chez les enfants, c’est la capacité à distinguer le bien du mal. On
considère qu’à partir que l’enfant a un discernement, il est responsable pénalement.

Ce discernement est toutefois complexe, il est protéiforme. Il y a plusieurs discernements, on


peut avoir le discernement de l’enfant auteur, délinquant…


Si on évoque le discernement de l’enfant victime, en matière de sexualité, la capacité sexuelle du
mineur est de 15 ans. Dans le même corpus de loi, on considère qu’un enfant de 13 ans a
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su samment de discernement pour pouvoir aller en prison, mais on considère qu’il n’est pas
éligible a avoir une relation sexuelle avec un majeur.


Dolto écrivait au sujet de l’enfant, de son côté, maintenant quand on le lit, c’est bizarre..

Cette notion de discernement est su samment active pour une peine de prison, mais ne l’est pas
dans le cadre d’une relation sexuelle, cela montre la complexité de cette notion.

- L’intérêt supérieur de l’enfant

Très important à toutes les échelles, l’intérêt de l’enfant est de 1902, dans la conférence de la
Haye qui l’aborde pour la première fois !

On la retrouve en 1959 dans la déclaration des droits de l’enfant. On les retrouve aussi dans les
codes ( article L112-4 du Code action social et des familles et l’article 371-1 dans le Code Civil )

Section 2- Les enjeux

On est passés de l’enfance en danger, à une enfance dangereuse.

Aujourd’hui l’enfant est tantôt victime, tantôt auteur de l’infraction. On voudra le protéger car on
était incapable de neutraliser les parents.

L’enfant dangereux c’est l’enfant qui passe à l’acte, c’est une ambiguïté.

100% des enfants placés ne sont pas heureux d’être placés. 85% du budget de la MECS sont les
rémunérations. 

Sur 100 qui est donné, 85 euros partent dans les salaires, le reste part dans les logements, habits
et éducations. On a pas su faire évoluer les métiers.

L’ordonnance du 11 septembre 2019 a imaginé un code de la justice pénale des mineurs, entré en
vigueur en septembre 2021.

Section 3-L’histoire

Pendant la révolution, c’est la loi du 25 septembre et 6 octobre 1791 qui vient xer l’âge de la
majorité à 16 ans et instaure le principe d’un discernement nécessaire. Elle permet ainsi de
distinguer les mineurs discernants et ceux qui n’en ont pas la capacité.

Le mineur discernant va encourir une peine, inférieure à celle des majeurs. Ceux qui n’ont pas le
discernement seront acquittés mais le juge a la possibilité de le rendre à ses parents ou de le
remettre à l’assistance publique ou de le placer dans une colonie pénitentiaire jusque ses 21 ans.
Dans la quasi-totalité des cas, l’enfant va être placé dans une colonie pénitentiaire. 

Celles ci, on les retrouve au travers de la loi du 5 aout 1850. Elles peuvent parfois se situer en
campagne, ce qui permettra que les enfants travaillent dans les champs.

Ces colonies pénitentiaires vont se déployer sur tout le territoire et vont créer des situations
particulièrement di ciles. C’est pour cela qu’à partir du milieu du XXème siècle, elles seront
critiquées. Suite au décret du 31 décembre 1927, elles vont se transformer en maisons
d’éducations surveillées. Malheureusement, l’accueil sera toujours maltraitant et violent.

On a du mal à innover en matière pénale. Il n’y a pas de réelle alternative au droit pénal des
majeurs.

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Le texte est profondément défaillant car les juges vont se tromper. Ils vont penser que l’envoi des
enfants dans les colonies pénitentiaires est provoquée par la question du discernement. Ainsi,
l’ordonnance du 2 février 1945 va supprimer la question du discernement, c’est une vraie erreur
d’analyse.

Section 4- Les sources du droit pénal des mineurs

Paragraphe 1 : Les sources en France

La première loi importante est celle du 22 juillet 1912. C’est une loi importante car elle
révolutionne pour la première fois la matière en tant que justice spéci que. Elle est l’anti-chambre
de l’ordonnance du 2 février 1945.

Elle crée d’abord la spécialisation des juridictions pour mineurs. Elle crée aussi des procédures
spéciales pour certaines thématiques. Elle permet d’examiner la personnalité de l’enfant. C’est
en n une évolution positive.

La 1GM vient empêcher l’expression de cette loi en coupant de l’énergie de la France. Cette loi
est l’arrivée logique après de longues périodes de paralysie.

Elle utilise la notion du discernement. Elle instaure une primauté des mesures d’éducation plutôt
qu’une peine.

Le second texte important est l’ordonnance du 2 février 1945 qui considère que la question de
l’enfance délinquante est une priorité. D’une part car lors de la guerre, bcp d’enfants sont partis
en détention et dans les camps d’exterminations et d’autre part, car certains enfants ont été
propulsés à commettre des crimes et délits car ils ont perdus leurs parents et sont seuls. A la n
de la 2GM, la délinquance des enfants est une réalité.

Paragraphe 2 : Les sources internationales

Après la 2GM, quantité de textes vont venir s’intéresser à l’enfance délinquante.

On peut citer la déclaration des droits de l’enfant de 1959 qui nous dit ?

La déclaration vise dans la globalité l’enfance. On va alors instaurer plusieurs droits pour les
enfants.

Les règles de Beijing, adoptées le 29 novembre 1985, s’intéressent à l’administration de la


justice pour les mineurs, elle xe les modalités de traitements de la délinquance juvénile.

La convention internationale des droits de l’enfant du 20 novembre 1989, qui comporte 54


articles et reprends les droits fondamentaux des enfants ( non-discrimination, intérêt supérieur,
respect des opinions de l’enfant, droit de vivre, survivre et se developper ).

Les règles de la Havane du 14 décembre 1990, qui traitent la protection des mineurs privés de
libertés en xant que l’incarcération doit être le dernier recours.

Ces règles sont applicables aux enfants de moins de 18 ans, en lien avec les enquêtes pénales.

Les principes directeurs du Riyad, résolution adoptée par l’assemblée générale des notations
unies. Ils traitent de la prévention de la délinquance juvénile. L’idée est de revenir le crime, la

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résolution va élaborer qté de règles notamment des principes directeurs permettant de considérer
que l’enfant doit être protégée par rapport au passage à l’acte.

On va étudier l’ordonnance du 11 septembre 2019 qui a créé le Code Pénal de la Justice des
Mineurs.

La responsabilité pénale est fondée sur le libre arbitre, par conséquent seuls peuvent être
condamnés pénalement, les idd dotés d’une intelligence lucide et d’une volonté libre. 

Ainsi, la responsabilité pénale de l’infans ( tres jeune enfant ) ne pose pas de di culté puisqu’elle
n’existe pas, il n’a pas de libre arbitre.

En revanche, à partir d’un certain âge, certains enfants vont commencer à dv un libre arbitre.

Certaines peines seront inapplicables aux enfants : les interdictions professionnelles, les
amendes, le TIG.

Chapitre 1 : La détermination de la responsabilité pénale des mineurs

Section 1 : La place du discernement

Le discernement c’est la capacité de comprendre le bien et le mal, il a une dimension aléatoire car
dans la délinquance de l’enfance, il n’est pas le même que celui de la relation sexuelle par ex.


Cette notion de discernement a ainsi évolué dans le temps.

Il faudra distinguer selon les périodes

A- Avant 1945

Avant l’ordonnance du 2 février 1945, la question du discernement était au coeur de la


responsabilité pénale pour les mineurs. Pour éviter la promiscuité enfants/adultes dans les
prisons, les juges ont pris le parti de refuser de reconnaitre systématiquement que l’enfant n’a pas
de discernement, on envoyait en colonie pénitentiaire des enfants qui avaient et n’avait pas le
discernement.


A la n de la 2GM, on s’aperçoit que l’enfance délinquante est une vraie problématique. On
cherche alors à améliorer le traitement pénal de la délinquance juvénile.

À cette époque, c’est la notion de discernement qui sert de pivot à la justice de mineurs.

B- Ordonnance du 2 février 1945

On veut réformer mais non pas pour les sanctionner mais pour les protéger. Dans le préambule,
on nous dit : « La France n’est pas assez riche d’enfants pour qu’elle ait le droit de négliger tout ce
qui peut en faire des êtres sains ». On fait le constat d’une augmentation de la délinquance mais
avec la recherche de la protection des enfants.

Mais, si cette ordonnance est une vraie démarche, malheureusement le législateur va se tromper
dans le diagnostic de la di culté du système antérieur. Ainsi, pensant bien faire, l’ordonnance du
2 février 1945 va supprimer la question du discernement. Elle nous dira qu’à partir de 13 ans,
l’enfant peut aller en prison et avoir une sanction pénale. Mais elle n donne pas de seuil d’âge
pour les mesures éducatives.

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Droits des mineurs
En abandonnant la question du discernement, l’ordonnance de 1945 créé une maladresse car les
magistrats vont prendre des décisions concernant l’âge : moins de 13 ans -> pas de
responsabilité pénale, plus de 13 ans -> responsabilité pénale. Par ces décisions, ils viennent
contrarier la logique judiciaire.

C- Jurisprudence Laboube

Dans cet arrêt, on vient interroger la cour de cassation sur cette problématique de l’accès à la
responsabilité. La cour va statuer le 13 décembre 1956 et va réintroduire la question du
discernement.

Elle nous dit que pour savoir si un mineur a commis une infraction, il faut observer si l’enfant a
compris ou pas ce qu’il a fait et non pas se baser sur son âge. Mais la conséquence du
discernement est la responsabilité pénale.

Cette question de discernement est bien entendu applicable aux enfants entre 0 et 13 ans, mais
après 13 ans, le législateur dit que le discernement est acquis.

D- La loi du 9 septembre 2002

Le législateur décide de réintroduite o ciellement la question du discernement dans le CP à


l’article 122-8 : «  Les mineurs capables de discernement sont pénalement responsables des
crimes, délits et contraventions dont ils ont été reconnus coupables, en tenant compte de
l’atténuation de responsabilité dont ils béné cient en raison de leur âge, dans des conditions
xées par le code de la justice pénale des mineurs ».

Dans les années 2000, il y a un besoin de sécurité de la part de notre sté et la réponse est alors
d’accentuer la pression pénale. Avec cette loi, on cherche à ce que le juge soit enclin à
reconnaitre le discernement.

E- Le rapport Varinard

En 2008, la ministre de la justice Rachida Dati sous la présidence de Sarkozy, a l’idée d’assurer
une meilleure sécurité. Alors, la ministre décide de mettre en place une commission présidée par
le professeur Varinard, sur la responsabilité pénale des mineurs.

Il est dit qu’il faut trouver des outils pour être plus e cace dans l’attribution des peines. Ce
rapport va être rendu le 3 décembre 2008 et il va être proposé d’abroger l’ordonnance de 1945 et
de rédiger un code de justice pénale des mineurs.


Cette commission va passer à côté de plein de choses de part la rapidité de la décision ( 6 mois ).
Elle va passer au-dessus de la question de l’âge pour la sanction pénale. Cette question va attirer
les membres de cette commission qui partent sur des bonnes pistes. Une des propositions était
la dépénalisation de la première infraction, c’est l’idée que l’enfant a le droit de dysfonctionner, de
se tromper. Il faut tout de même bien saisir que le droit pénal n’a aucune sanction pédagogique.
L’idée est alors de créer un nouveau code.

F- Ordonnance du 11 septembre 2019

Cette ordonnance va abroger l’ordonnance de 1945 et va créer un code de justice pénale des
mineurs qui est rentré en vigueur le 30 septembre 2021.

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Droits des mineurs
Ce nouvel code reprends la question du discernement, notamment à l’article L11-1, avec une
innovation importante selon laquelle :

- En dessous de 13 ans : le mineur est présumé ne pas avoir de discernement

- Au-dessus de 13 ans : il est présumé avoir le discernement

Seulement, c’est une présomption simple qui ne change en dé nitive rien si le juge montre qu’il y
a discernement.

Section 2 : Le contenu de la responsabilité pénale du mineur

Paragraphe 1 : Le seuil d’âge avant le code de la justice pénal des mineurs

On parle de seuil d’âge en lien avec l’idd de la responsabilité pénale des mineurs. 

Avant l’entrée en vigueur de ce nouveau code, on considérait que :

- Avant 7 ans : irresponsabilité totale

- De 7 à 10 ans : arrivée du discernement = responsabilité pénale -> mesure éducative

- De 10 à 13 ans : mesure éducative ou sanction éducative

- De 13 à 16 ans : mesure éducative ou sanction éducative ou sanctions pénales -> la peine


encourue est de moitié par rapport à celle des majeurs et plafond de 7 500 euros pour
l’amende

- De 16 à 18 ans : peine encourue de moitié par rapport aux majeurs

Cette peine pourra bien évidemment être renversée par le juge et il pourra donner la même peine
que celle du majeur selon la gravité de l’infraction.

Les sanctions éducatives sont un lien entre la mesure éducative et la sanctions pénale.

Paragraphe 2 : Le seuil d’âge depuis le code de justice pénal des mineurs

Article L11-1 : « Lorsqu’ils sont capables de discernement, les mineurs, au sens de l’article 388
du code civil, sont pénalement responsable des crimes, délits ou contraventions dont ils sont
reconnus coupable.
Les mineurs de moins de 13 ans sont présumes ne pas être capables de discernement. Les
mineurs âgés d’au moins 13 ans sont présumes être capable de discernement.
Est capable de discernement le mineur qui a compris et volé son acte et qui est apte a
comprendre le sens de la procédure pénale dont il fait l’objet ».

Art L11-2 : «  Les décisions prises à l’égard des mineurs rendent à leur revêtement éducatif et
moral ainsi qu’à la prévention de la récidive et à la protection de l’intérêt des victimes ».
On met ici la victime au centre.

Article L11-3 : « Les mineurs déclarés coupables d’une infraction pénale peuvent faire l’objet de
mesures éducatives, et si les circonstances et leur personnalité l’exigent, de peines ».

Article L11-4 : « aucune peine ne peut cette prononcée à l’encontre d’un mineur de moins de 13
ans »

Ainsi, le code de la Justice pénale des mineurs précise que les mineurs de moins de 13 ans ne
sont pas capables de discernement, le juge doit expliciter ceci. C’est une présomption simple que
l’on pourrait renverser avec l’aide d’une preuve contraire, pour les mineurs au dessus de 13 ans.

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Les sanctions pénales ne sont pas possibles pour les moins de 13 ans. L’innovation de ce
nouveau code est la suppression des sanctions éducatives qui avaient été imaginées par la loi du
9 septembre 2002. Avant, le mineur pouvait recevoir des mesures éducatives en complément des
sanctions pénales. Aujourd’hui que des mesures éducatives sont possibles pour les mineurs de
moins de 13 ans, et certaines ne sont possibles qu’à partir de 10 ans.

L’article 111-1 dispose que les mesures éducatives sont l’avertissement judiciaire et la mesure
éducative judiciaire. Avec la reforme, la mesure est désormais à 13 ans mais il y a aussi un seuil
intermédiaire à 10 ans. Seulement, au nal, rien n’a réellement changé depuis l’ordonnance de
1945. Avec la reforme, malgré la présomption d’absence du discernement en dessous de 13 ans,
il incombe au juge de se poser la question de savoir si il y a eu discernement ou non, même avant
13 ans.

Pour les mineurs à partir de 13 ans, les sanctions éducatives ont changé. Ils sont présumé avoir le
discernement mais on ne s’est jamais véritablement posé la question de savoir si le mineur de 13
ans a réellement un discernement. A partir de 13 ans, le mineur est pleinement responsable.

Les mesures éducatives sont décrites aux Articles L122-2 et suivants, elles visent à la protection
du mineur, son insertion, l’accès au soins… L’article L122-2 précise le cas des mesures
éducatives judiciaires. Le mineur peut également avoir des sanctions pénales. Au titre de ces
dernières, on s’aperçoit qu’il y a des mécanismes d’exclusion ( Article L121-1 ). Les peines
suivantes ne sont pas applicables au mineur et il y a également une certaine limitation sur
certaines peines. De plus, le mineur ne peut pas encourir au-delà de la moitié des peines
encourues par le majeur et on crée un plafond d’amende.

Aussi, le code de la justice pénale des mineurs a repris le système dérogatoire. Si le mineur a plus
de 16 ans, le juge peut décider à titre exceptionnel qu’il n’y a pas lieu de faire application de la
règle de diminution des peines, ce que l’on retrouve dans l’ordonnance de 1945.

Section 3 : Les réponses à la responsabilité pénale du mineur

L’une des innovations majeures de ce nouveau code est de mettre en place la mesure réelle du
procès pénal des mineurs. Avec cette reforme, l’instruction préalable devant le juge des enfants
disparait. Un premier jugement doit intervenir dans les 3 mois sur la culpabilité du mineur, sur sa
responsabilité civile, celle de ses parents et de la réparation de la victime. On ne prononce pas de
peine lors de cette première audience, on ouvre une période de mise à l’épreuve éducative qui
dure entre 6 et 9 mois.

Pendant cette mise à l’épreuve, on va approfondir les connaissances sur la personnalité du


mineur et sa situation. A l’issue, il y aura une deuxième audience pour prononcer une sanction
pénale ou une mesure éducative pour que la réaction soit la plus adaptée.

Paragraphe 1 : Les mesures éducatives

On distingue les mesures éducatives provisoires des mesures non provisoires.

A- Les mesures éducatives provisoires

Article L323-1 à L323-3 : «  (…) Dans le cadre de cette mesure le placement du mineur peut
également être ordonné auprès d’un service de l’aide sociale à l’enfance jusque sa majorité.
Les modalités et le contenu de la mesure éducative judiciaire provisoire sont prononcés après
audition du mineur assisté d’un avocat et de ses représentants légaux.
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Droits des mineurs
Si le mineur ou ses représentants légaux régulièrement convoqués à la dernière adresse indique
ne comparaissent pas, les modalités ou le contenu de la mesure éducative judiciaire provisoire
peuvent néanmoins être ordonnes ou modi es.
Les décisions ordonnant la mesure éducative judiciaire provisoire et les mesures de ses modules
sont exécutoires par provision et susceptibles d’appel.
A tout moment, les modalités ou le contenu de la mesure éducative provisoire peuvent être
modi ées et le juge peut en ordonner la mainlevée.
La mesure éducative judiciaire provisoire peut être ordonnée alors même que l’intéressé est
devenu majeur au jour où elle est prononcée. Son exécution ne peut toutefois se poursuivre au
delà de l’âge de 21 ans. »

B- Les mesures éducatives non provisoires

Ces mesures sont prononcées lors de la seconde audience. 



une partie de ces mesures sont énoncés par les articles L212-2 et suivants, au travers de
modules. Le juge peut les prononcer cumulativement ou alternativement. Ces mesures ne
peuvent pas être prononcées pour une durée supérieure à 5 ans. La limite est de l’âge de 21 ans.
On a plusieurs modules comme le module d’insertion par exemple : : « Le module d'insertion
consiste en une orientation du mineur vers une prise en charge scolaire ou visant à son insertion
sociale, scolaire ou professionnelle, adaptée à ses besoins. Il peut également consister en : un
accueil de jour ; un placement dans un internat scolaire ; un placement dans une institution ou un
établissement public ou privé d'enseignement ou de formation professionnelle, habilité. »
On aussi un module santé ( Article L-112-11 ) et un module réparation L 112-8.
On a une dif culté pratique sur les mesures éducatives.

Paragraphe 2 : Les peines appliquées au mineur délinquant

Dans le cadre des périmètres de seuil de responsabilité autrement dit 13 ans avec des seuils de
réduction de moitié, la juridiction pénale donnant une peine doit expressément la motiver. Le juge
doit exprimer pourquoi il a recours à la sanction pénale. 


Elle est importante et essentielle dans le texte et l’approche formelle mais l’est beaucoup moins
dans l’aspect pratique.

Il faut que le juge au regard de la gravité des faits et circonstances puise donner une sanction
pénale.

Cette obligation de motivation n’est pas spéci que, même dans le cas des adultes, il doit la
motiver. L’article L121-1 CJPM «  Les peines suivantes ne sont pas applicables aux mineurs, la
peine d’interdiction du territoire français, la peine de jours amendes, les peines d’interdiction de
droits civiques, civils et de famille, d’interdiction d’exercer une fonction publique ou une activité
professionnelle ou sociale, d’interdiction de seoir, de fermeture d’établissement, d’exclusion des
marches publics, les peines d’a chage ou de di usion de la condamnation.
Aucune interdiction d’échéance ou de capacité ne peut résulter de plein droit d’une condamnation
pénale prononcée elles vont être prononcées à l’encontre d’un mineur ».

Il y a donc certaines limites de peines qui ne peuvent être appliquées aux enfants :

- L’interdiction du territoire impossible dans le cas des protections de mineurs notamment


étrangers

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Droits des mineurs
- L’exclusion de jours amende c’est une peine où l’amende est xée suivant un nombre de jours
donnés ayant une valorisation de la peine de l’amende ( 1à jours amende d’une peine de 100
euros ), elle est rarement prononcée juste pour faire pression sur la personne

- Autres de l’article, un mineur émancipé aura seulement lui un intérêt à conserver ses droits
civils, et n’a pas encore de capacité professionnelle

- Peines d’a chage, elles sont utiles en matière de délinquance économique et nancière, le
mineur est peu enclin à le poursuivre, on va être plus pragmatique.


Il y a des peines qui vont être prononcées elles vont dépendre de la nature de ces juridictions :

- L’article L121-3 CPJM pour le tribunal de police dispose «  le tribunal de police qui constate
que la contravention imputée à un mineur âgé d’au moins 13 ans est établie peut prononcer à
son encontre soit une dispense de peine, une peine d’amende, en faisant application des règles
d’atténuation mentionnées à l’article L 121-6, une des peines complémentaire énumérées à
l’article 131-16 du CP ». La peine doit erre prononcée en tenant compte de la moitié de celle
encourue par les adultes et dans la limite de 7500 euros.

- L’article L 121-4 des peines prononcées par le juge des enfants : «  Le juge des enfants,
statuant en chambre du conseil, peut, sur réquisition du procureur de la republique, si les
circonstances et la personnalité du mineur le justi é, condamner un mineur âgé d’au moins 13
ans aux peines e con scation de l’objet ayant servi à commettre l’infraction, de stage, de TIG si
le mineur est âgé d’au moins 16 ans au moment du prononcé de la peine  . La diminution de
moitié de la peine encourue s’applique également aux peines minimales prévues par l’article
132-8 du CP. Si la peine encourue est la réclusion criminelle ou la détention criminelle à
perpétuité, elle ne peut être supérieure à 20 ans de réclusion criminelle ou de détention
criminelle. Les dispositions de l’article 132-23 du CP relatives à la période de sureté ne sont pas
applicables aux mineurs. »

- L’article 121-7 complète ces dispositions pour le mineur de plus de 16 ans : « Si le mineur est
âgé de plus de 16 ans, le tribunal de police, le tribunal pour enfants et la cour d’assises des
mineurs, peuvent à titre exceptionnel et compte tenu des circonstances de l’espèce et de la
personnalité du mineur, ainsi que de sa situation, décider qu’il n’y a pas lieu de faire application
des règles d’atténuation des peines mentionnées aux articles L121-5 et L121-6. Cette décision
ne peut être prise que par une disposition spécialement motivée. Lorsqu’il est décidé de faire
application du premier alinéa et que la peine encourue est la réclusion ou la détention criminelle
à perpétuité, la peine maximale pouvant être prononcée est la peine de 30 ans de réclusion
criminelle ou de détention criminelle ».


On reprend le système de l’ordonnance de 1945, la sanction pénale est réduite de moitié dans la
limite de 7 500 euros pour l’amende mais cet article dit que si il a plus de 16 ans, cette
atténuation dans le prononcé de la peine pourra être abandonné par la juridiction prononçant une
peine sans limitation dès lors que la personnalité ou circonstance en l’espèce le justi ent. 

Le juge peut ne pas le respecter en motivant son argumentation dès ors que le mineur a plus de
16 ans et justi e de ne pas appliquer ce plafond, dans ce cas là, il y a quand même une
protection qui est en place la peine maximale est de 30 ans de réclusion criminelle. C’est une
nouveauté lorsque le juge décide de mettre de côté l’excuse atténuante de minorité malgré tout il
existe encore un plafond qu’il ne peut dépasser.

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Droits des mineurs

Quand on ne payait pas ses amendes, cela se transformait en emprisonnement, mais cela a été
arrêté on repart sur des saisies mais vu que l’enfant est mineur, il n’y a rien à saisir.

Dans l’expression de ces sanctions pénales c’est fait pour nous mais l’e cacité est complexe.

Comment casser une aspiration à la délinquance des 13/14/15 ?

Devons nous activer la sanction pénale ? Si c’est une infraction de violence ce n’est pas pareil
que le tra c, il faut protéger le mineur avec une sanction qui aura du mal à toucher.

Il faudrait presque que la sanction soit plus élevée pour le mineur que pour le majeur, pour qu’il
soit dissuadé, sauf que si on l’envoie en prison il sera dans un quartier de mineurs avec des
règles applicables avec des obligations de loisirs etc, c’est entre le centre éducatif et la prison
mais va avoir un mécanisme relativement aménagé, ils ont déjà subi cette déstructuration sociale.

Chapitre 2 : La procédure pénale applicable

I- Les principes applicables

Dans l’histoire du droit pénal des mineurs on a mis en place des principes protecteurs tantôt issus
de la réglementation française, textes européens… Avec cette idée propre au système français
consistent à dire que pour améliorer la procédure il faut mettre en place des principes guidant des
règles de procédure.

Dire que l’on a l’obligation de motiver ne veut pas dire que réellement on motive le risque est
qu’on proclame des droits et c’est ce qu’il se passe on se satisfait d’une proclamation essentielle
mais insu sante pour dire qu’on respecte dans toutes les procédures de mineur délinquant.

Ils ne le font car cela demande une analyse bien profonde.

-> Premier principe : Celui de la spécialisation des juridictions pénales : Article L12-1 du CP des
Mineurs. Cette spécialisation favorise une meilleure justice parce qu’un juge aura l’habitude et va
connaitre le secteur rendra une meilleure justice.

Les magistrats vont choisir leur poste et en fonction du classement de sorti de l’ENM les jeunes
auditeurs de justice choisiront des critères de fonctions particulière mais également un
positionnement géographique.

La spécialisation est compliquée elle est e ectuée en fonction d’une carrière et pourra être tantôt
vice-président du tribunal, ou juge des enfants.

-> Deuxième principe : L’absence de publicité des audiences, les audiences intéressant les
mineurs sont non publiques : L12-3 CJPM : « La publicité des audiences des juridictions statuant
à l’égard des mineurs est restreinte dans les conditions déterminées par le présent code ».

On a ce sentiment de stigmatiser l’enfant alors on ne le rend pas public.

-> Troisième principe : le droit à l’avocat. Le mineur sera par principe assisté par un avocat. C’est
cet élément qui va permettre à l’enfant de comprendre le processus judiciaire.

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Droits des mineurs
-> Quatrième principe : le droit d’être accompagné par ses représentants légaux. Il est assorti à
un droit à information.

Pour les règles de xation des quali cations et de la mise en place de la procédure, on prend
l’âge du mineur au moment des faits. 


On va mettre en place un dossier unique de personnalité devant le juge des enfants = le JE mettra
les éléments en lien avec l’infraction en cause, mais aussi toutes les investigations sociales sur
l’enfant.

II- Les juridictions compétentes

C’est l’article L12-1 du Code de la Justice Pénale des mIneurs, qui prévoit quelles sont les
juridictions compétentes pour les mineurs délinquants. Les crimes délits et contraventions de
5ème classe… Ce texte prévoit réellement des juridictions spécialisées.

Les juridictions de premier degré : trois sont compétent :

- Le juge des enfants = L231-2 : ll est compétent pour les contraventions de la 5ème classe +
délits commis par les mineurs. Il n’y a pas de minima d’âge.

- Le tribunal pour enfants : Il connait des contraventions de la 5ème classe, mais aussi des délits
pour les mineurs de min 13 ans. Possible aussi pour les crimes commis pour les mineurs de -
de 16 ans.

- La cour d’assise des mineurs : compétente pour les crimes commis par les mineurs de + de 16
ans.


Les juridictions de second degré : L231-6 :

- Chambre spéciale de la cour d’appel : appel des décisions du juge des enfants mais aussi le
tribunal pour enfant + tribunal de police pour les mineurs

- Cour d’assise d’appel : classique, on la compose juste autrement.

III- Le processus judiciaire

-> Voir comment la procédure pénale sera appliquée au mineur délinquant

A) L’audition libre

Technique procédurale qui permet d’auditionner toutes les personnes où il existe des indices
graves et concordants qui montrent la participation à l’infraction. Cette audition est libre, la
personne ne peut ps être contrainte.

1- Le contrôle judiciaire

Mesure qui permet de laisse libre la personne qui est soupçonnée d’une infraction, il peut être
décidé par le JLD ou le JI, ou juge des enfants chargé de l’instruction ( Article L331-1 du
CJPM ) : «  Le mineur d'au moins treize ans peut être placé sous contrôle judiciaire par
ordonnance motivée dans les conditions prévues par le code de procédure pénale, sous réserve
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Droits des mineurs
des dispositions du présent chapitre. 

Le mineur de moins de seize ans peut être placé sous contrôle judiciaire lorsqu'il encourt une
peine criminelle. Il ne peut être placé sous contrôle judiciaire en matière correctionnelle, que dans
l'un des cas suivants : 

1° Si la peine d'emprisonnement encourue est supérieure ou égale à sept ans ; 

2° Si la peine d'emprisonnement encourue est supérieure ou égale à cinq ans et si le mineur a
déjà fait l'objet d'une mesure éducative, d'une mesure judiciaire d'investigation éducative, d'une
mesure de sûreté, d'une déclaration de culpabilité ou d'une peine prononcée dans le cadre d'une
autre procédure et ayant donné lieu à un rapport datant de moins d'un an ; 

3° Si la peine d'emprisonnement encourue est supérieure ou égale à cinq ans pour un délit de
violences volontaires, d'agression sexuelle ou un délit commis avec la circonstance aggravante de
violences. 

Le mineur d'au moins seize ans peut être placé sous contrôle judiciaire lorsqu'il encourt une peine
criminelle ou, en matière correctionnelle, une peine d'emprisonnement conformément aux
dispositions du premier alinéa de l'article 138 du code de procédure pénale. »

Décide de mesures spéci ques alors que je ne suis pas jugé pour pouvoir mettre un contrôle sur
l’enfant et éviter qu’il disparaisse, parte ou rentre en contact avec des personnes ou victimes.

Les mesures peuvent être le déplacement de l’enfant, contact, résider à tel e endroit etc.. Des
mesures de précaution qui touchent la personne suspectée d’avoir commis une infraction.


L’avantage de celui-ci est qu’il permet normalement de ne pas utiliser d’autres mesures plus
contraignantes, comme la détention provisoire, pendant l’instruction dans un établissement
pénitentiaire alors qu’il n’a pas encore été jugé et que l’instruction est en cours

2- La garde à vue

Mesure de privation de liberté temporaire décidé sur une personne suspecte, les OPJ si il y a des
indices graves et concordant laissant penser à la participation de la personne peuvent retenir une
personne.

Mesure qui est limitée dans le temps ( avant 2 jours max, les suisses pouvaient aller jusque 8
jours ), mais maintenant on reste proche des suisses, presque 8 jours max max max.


Le but est pas d’emprisonner mais la retenir un temps nécessaire à son interrogatoire, le but est
de l’interroger. Cette GAV est possible pour les mineurs, attention pour les mineurs de moins de
treize ans non !!

- En dessous, on peut à partir de 10 ans, on peut le placer en rétention ou retenue selon l’article
L413-1 du CPJM : « A titre exceptionnel, le mineur âgé de dix à treize ans à l'encontre duquel il
existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu'il a commis ou tenté de commettre
un crime ou un délit puni d'au moins cinq ans d'emprisonnement peut, si cette mesure est
l'unique moyen de parvenir à l'un au moins des objectifs mentionnés à l'article 62-2 du code de
procédure pénale, être retenu à la disposition d'un o cier de police judiciaire, avec l'accord
préalable et sous le contrôle du procureur de la République ou du juge d'instruction, pour une
durée que ce magistrat détermine et qui ne peut excéder douze heures. »
-> Renouvelable une fois sous certaines conditions

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- Au dessus de 13 ans elle dure 24h, celle-ci peut être prolongée de 12 ou 24 heures en fonction
des situations.

3- La détention provisoire

Mesure d’enfermement provisoire, pas de but d’interroger mais empêcher de rentrer en contact
avec victime, co-auteur, pour éviter de faire disparaitre. Les preuves, peut être prononce par le
JLD, demande du juge des enfants, JI ou procureur. 


Celle-ci peut être décidée à partir de 13 ans, logique car c’est le seuil de la sanction pénale, avant
13 ans pas de prison donc pas de détention provisoire L324-1 du CJPM.

A retenir =

Contrôle judiciaire : JLD, JI, Juge des enfants en charge de l’instruction

Puis, la GAV par l’OPJ,

Et si instruction ou enquête nécessite de protéger les preuves on peut placer en détention


décision par le JLD seulement lui !

Chapitre 3 : La protection judiciaire de la jeunesse

Une partie de l’admin qui s’occupe de l’enfance délinquante en France, décret du 9 juillet 2008
qui organise cela.

I- La direction de la protection judiciaire de la jeunesse

C’est la direction de la justice des mineurs qui s’inscrit dans le ministère de la justice et qui est
compétente dans toute a aire impliquant un mineur.

Elle comprend plusieurs sous-directions telles que :

- La sous-direction des missions de protection judiciaire et d’éducation

- La sous-direction de pilotage et de l’optimisation des moyens

- La sous-direction des services de communication

- La sous-direction des RH et des ressources sociales

Chacune est composée de plusieurs bureaux qui divisent la compétence.

II- Les services de la protection judiciaire de la jeunesse

La protection des mineurs est aussi composée de services sur le terrain avec des pros comme
des éducateurs, des assistants sociaux, des in rmiers etc qui vont mener des actions d’éducation
et d’insertion pro au pro t des jeunes placés sous la protection judiciaire de la jeunesse.

Ne confondons pas les services de protection judiciaire des mineurs avec la protection de l’aide
sociale à l’enfance qui protège les enfants victimes. Le schéma de la prise en charge est di érent
tout en étant plus ou moins similaire.

Il ne faudra pas également se tromper sur les principales di cultés, et cette di culté n’est
certainement pas les moyens mis en oeuvre. Par ex, la MECS a un budget de 4 millions d’euros.

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Partie 2 : L’enfant victime


Chapitre 1 : La protection de l’enfant et de ses droits


Sous-chapitre 1 : La protection de l’enfant

C’est la protection au travers d’interdits qui visent à protéger l’enfant. On verra également la
modulation de l’interdit que le DP met en place dans certaines situations.

Section 1 = La caractérisation de l’interdit

L’idée est d’étudier les infractions qui mettent en danger l’enfant et dont il sera victime +/-
directement.

Paragraphe 1 : Les infractions relatives à la venue de l’enfant


A- Les infractions en lien avec l’avortement

On parle d’un enfant potentiel pourtant il est utile de s’intéresser à ces infractions qui sont liées à
la mère.

Le droit à l’avortement est un droit compliqué car il xe l’état d’avencement de notre sté et
notamment dans sa dimension religieuse. La place de la religion dans l’état a une grande place
dans l’écho du droit à l’avortement.


Dans nos générations, l’avortement n’est plus un combat. Ce qui veut dire que peu d’entre nous
comprennent les enjeux du débat d’avortement.

Le droit d’avortement est avant tout une question sociale essentielle. Les contraceptifs sont plus
dv tout comme les mentalités contrairement aux années 1950. A cette époque, la femme mariée
était incapable, jusque 1975/1985.

Une femme mariée ne pouvait pas ouvrir un compte en banque, ni travailler sans l’autorisation de
son mari. Les femmes n’avaient pas le droit d’avoir un enfant si elles n’étaient pas mariées.


La loi Veil a changé tout cela. Veil n’aurait tout de même rien pu faire si elle n’avait pas été
mandatée par le président. La droit classique était opposée à l’avortement. Ce sont les voix
communistes qui étaient du côté de Giscard-Destain. L’égalité de l’avortement est venue de la
liberté sexuelle des femmes et des droits égaux aux femmes et aux hommes.

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Droits des mineurs

1- Les avortements autorisés

Le premier est l’IVG, autorisé au travers du Code de la Santé Publique. Il n’a pas bcp de
conditions, seulement des conditions de délai. On permet également à la femme mineure d’avoir
accès à l’IVG tant qu’elle est accompagnée par un adulte.


Le deuxième avortement possible est l’avortement médical : IMG. Contrairement à l’IVG, il peut
être fait à tout moment dès lors qu’il a pour objet de protéger la mere ou que l’enfant est atteint
d’une pathologie lourde ( maladies chromosomiques ou morphologiques de nature à faire que
l’enfant sera atteint d’un handicap ou qu’il ne survivra pas ).

Une jeune lle atteinte de troubles psy lourds peut être stérilisée pour ne pas qu’elle se
reproduise.

Le troisième avortement autorisé est l’auto-avortement, c’est la possibilité pour la mère de


s’avorter à tout moment de la grossesse. Il est autorisé en France depuis 1993, on a considéré
qu’une femme enceinte n’est jamais punissable si elle s’auto-avorte. 

Il permet à la femme de pratiquer des gestes sur elle-même pour rompre sa grossesse.

Le droit à l’avortement est en réalité un droit de la femme, de maitriser sa sexualité et sa


maternité. La femme, à aucun moment, ne pourra être poursuivie ou punie pour un avortement.
C’est un point de droit de l’égalité ses sexes. Cet équilibre est bien évidemment discuté par grand
nombres de personnes. La seule personne qui doit être au centre de la grossesse c’est la mère.

2- Les avortements interdits

L’avortement réalisé avec le consentement de la femme, en dehors des procédures IMG et IVG.
Les personnes qui pratiquent cet avortement, commettent une infraction. Elle est réprimée par le
Code de la Santé Publique. 


Le deuxième type est l’avortement sans le consentement de la femme. C’est l’article 223-10 du
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Droits des mineurs
CP qui s’applique. 


Dans tous les cas, la femme ne peut pas être punie pour un avortement qu’elle subirait. Ce n’est
qu’en 1973 que l’on supprime l’excuse d’adultère pour le meurtre de la femme in dèle.

B- Les infractions en lien avec la gestation pour autrui

C’est la location d’un utérus, une femme fait un enfant avec une autre personnes : GPA. Le CP
réprime le GPA : Art 227-12. Mais dans le même temps si je vais à l’étranger et que je reviens
avec un enfant issu d’une GPA, je peux établir la liation de cet enfant. La France autorise donc la
GPA à l’étranger.

Un couple lesbien peut avoir accès à une PMA mais un couple gay non, inégalité de traitement..

Paragraphe 2 : Les infractions protégeant l’intégrité de l’enfant

A- L’inceste


L’inceste est la relation amoureuse dans la famille avec une coloration de l’âge qui peut s’ajouter.

En elle-même, c’est une notion plus morale que juridique. Le danger est que l’on ait envie de
modi er les comportements sociaux. C’est devenu ajd une circonstance aggravante, davantage
en lien avec la minorité de l’enfant.

Pour Sautel, c’est à tort que la notion a été réintègre dans le CP à cause de la liberté sexuelle.

B- Le délaissement

Ils sont reportés par nombres d’articles du CP. L’idée est que l’on sanctionne pénalement de
laisser une personne vulnérable ou un enfant dans des conditions qui pourrait le mettre en danger
( l’abandonner ou ne pas le nourrir ). Elle oblige les parents à s’en occuper.

On se confronte directement aux droits de l’enfant qu’une personne pourrait revendiquer, ex des
foyers et maisons d’aide sociale à l’enfance. Mais on parle de délaissement physique mais pas de
délaissement social.

C- L’abandon de la famille

C’est l’article 227-3 du CP. C’est le fait de ne pas exécuter une décision judiciaire imposant de
verser une somme d’argent ( ex : pension alimentaire ).

Ce texte a été oublié jusque l’explosion des con its sociaux. L’abandon de famille est en train
d’exploser car les parents ne veulent plus payer.

D- Les infractions liés à l’exercice de l’autorité parentale


On est sur des infractions plus larges qui vient sanctionner le fait de venir empêcher la réalisation
de l’autorité parentale par les parents ( comme le fait de ne pas autoriser à un parent de voir ses
enfants ). 


E- Les infractions qui portent atteinte à l’a liation

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Article 227-12 et 227-13 du CP. Ce sont des infractions qui viennent perturber l’idd de la réalité de
la liation.

F- Les infractions en lien avec la mise en péril des mineurs

C’est le fait de priver l’enfant d’aliment par ex.


G- Les infractions en lien avec la corruption des mineurs

C’est une quali cation qui va être utilisée quand on est pas en capacité de quali er l’absence de
consentement entre un mineur et un adulte. C’est l’article 227-22 du CP. On retourne ici l’enfant
de son innocence. Le majeur met ici en place un stratagème pour parvenir à obtenir le
consentement du mineur.


Va également être sanctionné le fait de faire des avances sexuelles à un mineur ou de lui faire
parvenir des images à tendance sexuelle. 

Toutes ces infractions n’existent que parce que l’on parle d’un enfant. Et bien évidemment, qui se
passe dans le cadre d’un majeur et d’un mineur.

Section 2 = La modulation de l’interdit

Paragraphe 1 : Les e ets d’aggravation

Au delà des précédentes infractions cités, le fait d’être l’enfant de telle personne peut aggraver
une infraction. Le DP intègre le lien de liation à quantité d’infractions. 

Toutes les infractions d’homicides ou de violence vont être aggravées lorsque cela se passe entre
un auteur et son enfant.

On retrouve également ces aggravations lorsque le CP vise ou protège les personnes dites
vulnérables.

Paragraphe 2 : Les e ets d’exonération

Alors qu’on devrait considérer une infraction, le lien de liation exonéré l’auteur. On peut citer les
châtiments corporels ou les vols intra-familiaux qui sont un vrai débat social.

Sous chapitre 2 : La protection des droits de l’enfant


Pour protéger l’enfant, il faudrait d’abord déchoir l’autorité parentale. Par ex, dans le cas d’un viol
sur mineur, on peut retirer l’autorité parentale à l’enfant. On prononce cette peine que très
rarement, principalement en matière de viol et agression sexuelle.

On parle ajd de retrait de l’autorité parentale.


Le deuxième mécanisme est l’ordonnance de protection, peu appliquée pour les enfants mais
bcp dans le couple. Ces ordonnances sont des mécanismes qui permettent de saisir le juge aux
a aires familiales et qu’il prononce une interdiction pour protéger la famille, notamment d’actes
de violences.


Le troisième mécanismes est l’avocat de l’enfant. C’est un droit, il existe dans tous les tribunaux,
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des avocats spécialises dans l’enfant. L’enfant a donc le droit à avoir un accès à un avocat
gratuitement. La limite de ce système est que c’est l’enfant qui doit saisir cet avocat, il doit donc
être en mesure de reconnaitre ses droits, ce qui ne va pas et demander de l’aide.

L’enjeu est donc d’informer tous les enfants sur ce droit.

Le dernier mécanisme est la contribution des parents à leur éducation, la pension alimentaire et
tout ce qui les entretient. Cela permet aux enfants d’avoir la possibilité d’être pris en charge par
leur parents.

Ce droit soulève plein de questions, d’abord car si l’enfant est mineur, cette pension va être
perçue par l’autre enfant. Les parents doivent subvenir aux besoins de leurs enfants tant qu’ils en
sont dépendants ( même si ils sont majeurs et étudiants par ex ).

Chapitre 2 : L’aide sociale à l’enfance

C’est un service attaché au département, réglementé par le Code de l’Action Sociale et des
Familles. Elle prend en charge les enfants qui sont dans des situations de di culté sociales et de
danger.


Elle a donc pour missions :

- La protection

- Le soutien

- La prevention

- Le contrôle et le signalement

Elle travaille notamment en lien avec le juge des enfants. Le juge va donc parfois prendre des
mesures éducatives dont il va donner le contrôle et l’exécution à l’aide sociale à l’enfance. Cela
va du suivi éducatif au service d’éducateurs à domicile, du placement à la journée dans un foyer
au placement de l’enfant dans un foyer.

La moyenne de placement de la MECS de Sautel est de 2 ans, sachant que certains ne restent
que 24h et que d’autres restent plusieurs années.


Ces mesures de placement prennent n à l’âge de 18 ans, et peuvent être poussées à 21 ans si
l’idd a un projet pro.


La deuxième di culté est que ces mesures de placement sont des mesures qui sont
essentiellement des mesures de « garderie ». En fait, les éducateurs ont pour mission de garder
l’enfant et de le sécuriser mais il n’y a aucun indicateur de performance. Ajd, on ne peut jamais
être surs que ces enfants sont pris en charge, sont correctement pris en charge, qu’on leur
apprenne à lire, écrire…

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