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Rédaction de la plaidoirie 

Introduction :
41 000, 41 000 enfants de moins de 15ans sont victimes d’homicides par
an en France. Si vous vous retrouviez face à 41 000 enfants est-ce que
vous prendrez compte de l’ampleur de ce chiffre ?
Les fillettes et les jeunes filles sont victimes d’abus sexuel de leur père,
oncle, cousin, grand-père. Je prends cette exemple car jamais, au grand
jamais une personne de sa propre famille ne serait capable d’une telle
chose : « il n’est pas comme ça », « mais non tu as du mal interpréter »,
« il ne ferai jamais ça ».
Notre famille, notre maison est l’endroit où normalement on se sent en
sécurité, à l’écoute et remplis d’amour. Pour certains, cet endroit est
synonyme de terreur.À votre avis, combien d’enfant on peur de rentrer
chez eux après une journée a l’école ?
Nous avons souvent le réflexe de pointer du doigt les atrocités qui se
déroulent à l'autre bout du monde; alors que les pires horreurs se
produisent bien souvent juste sous nos yeux et dans l'indifférence la plus
totale.

Première partie :
Plus de 50 000 enfants et adolescents par an sont victimes de
maltraitance.
En 2018, une étude a démontré qu'en France, un enfant meurt tous les
cinq jours, tué par sa propre famille. Le saviez-vous ? Étiez vous au
courant ? Une femme sur 5 et un homme sur 13 disent avoir subi des
violences sexuelles dans leur enfance. Ce n'est pas normal.
Ce n’est pas normal qu’un enfant, soit battu, violenté, discriminé ou
même pire ! être tué par sa propre famille…Malheureusement
aujourd’hui beaucoup d’enfants sont maltraités au sein même de leur
famille et peu d’actions sont mises en œuvre pour leur venir en aide.
L’Etat ne prends pas assez au sérieux la parole d’un enfant qui accuse ses
propres parents de violence !
Si je vous demande de me raconter un de vos souvenirs d'enfance; vous
me parlerez sûrement des souvenirs des plats de vos grands-mères, de
vos jeux avec vos amis, ou des moments de bonheur passés en famille.
L’enfant dont je vais vous parler aujourd’hui a été condamnée à 3ans de
maltraitance je dit 3ans car sa vie s’est arrêtée à ce chiffre suite à des
coups de poing dans le visage comme dans le ventre. Il est mort à 3ans.
3ans. Un enfant de 3ans tué par son beau père. Un homme qui remplaçait
son père. Son crime ? Sa naissance.

Les conséquences peuvent être dévastatrice, l’enfant peut développer du


stress, de la colère, de l’angoisse ,des troubles psychologiques, des
traumatismes dans sa vie d’adulte, des problèmes de confiance dans les
relations. Imaginez vous à leur place.
Un enfant maltraité peut devenir un danger pour la société, l’éducation
est  donc primordiale car cela peut entraîner un schéma identique de son
enfance. En effet, il deviendra sûrement violent avec ses propre enfants.
Pourquoi si peut de personnes s’intéressent à la vie de ces enfants ?
Pourquoi ? Ce sont pourtant les adultes de demain. 
 
 
 
Les violences sont très diverses pour atteindre un enfant, cela peut être
des violences physique ( des coups, des blessures, bousculades) les
violences morales (injures, isolement de l’enfant) En effet au vu de
l’affaire de Noyelles sous Lens appelé aussi « La maison de l’horreur » un
nom donné pour designer la souffrance que les enfants ont subit.  
Le témoignage d’un des enfants de la famille qui raconte l’effroyable
enfance des 10 frères et sœurs  un quotidien  fait de coups « de bâton, de
fouet, de chaussures de sécurité, de raclette, de balai, de casque de
scooter ... » Tous les objets de la maison devenait des armes et une
menace pour les enfants. Imaginez vous avoir peur d’une simple assiette ?
Qu’a chaque fois que vous allez vous asseoir à table pour dîner , vous ayez
une boule au ventre ? Avoir peur de ses PROPRES parents, peur de
rentrer, peur de parler, peur de vivre…

 
Il y à aussi Céline Raphael née dans un milieu favorisé est frappée,
humiliée, enfermée, privé de nourriture par son père. Elle craint chaque
week-end pour sa vie travaille, travaille encore, pour briller et jouer les
artistes prodiges tout en gardant le secrets sur l’horreur de l’intimité de sa
vie familiale. Elle raconte son histoire dans son livre la démesure.
Beaucoup d’auteur ce sont inspires de leurs souffrances passé, pour aussi
faire passer un message, avertir les victimes.Et pourtant, écrire sur les
violences faites aux enfants ne changent pas les chiffres. Ces parents
savent que leur comportement n’est pas normal, surtout envers un
enfant, son enfant…
 
 
 
Deuxième partie : 
 
 
 
Les enfants sont considérés comme tel, comme un être inférieur, leurs
parole est très peu prise au sérieux quand ils tiennent des propos aussi «
grave » on préfère fermer les yeux pour ne pas s'en occuper, on préfère
éviter les « problèmes » que venir en aide à des enfants, des enfants vous
entendez ? imaginez un être si innocent qui se fait frapper, humilier,
insulter par ses parents ? est-ce normal ? ce n'est pas un comportement
de parents. Ce n'est pas un comportement humain.
 
L'état n'écoute pas assez les victimes surtout quand c'est un enfant.
Selon l'article 227-15 du code pénal:
Comme il est dit ici, le ou les auteurs de ces actes son punis de 7ans
d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amande mais ce n'est pas
toujours respecté comme dans l'affaire de « la maison de l'horreur »  Les
professeurs étaient au courant, les assistantes sociales, les camarades de
classes, la psychologue de l’école qui est normalement là pour pouvoir les
accompagnés durant leurs parcours scolaire, ils le savaient. Ils n’ont rien
fait pour pouvoir aider ces pauvres enfants.Tous voyaient les bleus ,les
marques, les blessures dites « anodine » qui font « partis du quotidien »
malgré tout rien ,alors que fait le gouvernement ? Ou est le
gouvernement ? Qu’organise t-il pour venir en aide aux citoyens en
danger ? RIEN RIEN RIEN DU TOUT ! L’État n’est donc pas en mesure de
protéger nos enfants. Ce n'est donc plus possible de protéger les adultes
de demain ?
Je vous parle à tous, nous avons tous ici été un enfant. Alors permettons à
tous les enfants d'avoir un développement durable et sain pour pouvoir
grandir et s’épanouir dans notre société!
Plus nous respectons et aimons nos enfants, plus ils seront heureux, c'est
tout ce qu'il demande ! Être aimé.

Selon l'article 8 du code pénal : 


Si une action commise sur un mineur se passe, ce dernier a 20ans après sa
majorité obtenu pour porter plainte.
Ce délais mesdames et messieurs n’a fait qu’augmenter depuis ces
dernières années. Pourquoi l’Etat prend-il le temps de changer sa loi mais
pas les réels problème ?Personne ne devrait être obligé d’attendre 20ans
pour porter plainte contre son agresseur. Et pourquoi attendons nous
autant de temps d’après vous ? parce qu’il n’y a pas assez d’aide à la
personne, pas assez d’écoute pour les mineurs qui ne sont pas assez
entendu, les victimes sont traumatisées et doivent aussi prendre le temps
de porter plainte. On devrait tous considérer un enfant comme une
personne à part entière. Ce sont des êtres humains doté d’une
conscience, d’une sensibilité, de sentiments comme nous tous !! Nous
sommes égaux.
Je vous demande juste à tous, de vous mettre une seule seconde à la
place de Lola, frapper insulter par ses parents tous les soirs, Chloé
violenté à répétition, Hugo ruée de coups sans cesse, à tous ces enfants,
ces enfants qui sont aussi les nôtre, ceux du pays !
Ils faut les protéger c’est notre devoir en tant que citoyen. Faire plus de
bruits pour ces enfants qui n’on rien demandé, qui sont venu au monde
sans vraiment le vouloir pour qu’on les frappe, les tabasse, les insulte sans
cesse, et à répétions ? Ce n’est pas l’image que la France veut renvoyer de
son pays. L’Etat doit donc faire quelque chose , aidez nos enfants en
danger ne les laissez pas pourrir dans des familles violente !!!
Conclusion

C’est donc avec cette boule au ventre que je demande justice pour ces
mineurs qui chaque jours vivent dans la peur, subissent le mépris, les
insultes, les coups, la violence de leur parents ou quelqu’un de leur
famille. Je pense que personne ne mérite d’être traité de la sorte, nous
méritons TOUS un comportement humain. Chaque enfant devrait pouvoir
vivre heureux et traité avec amour. C’est la base des relations humaines,
l’amour. Alors aimons nos enfants, ils le méritent. Comme nous le
méritons tous un par un.

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