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Références du devoir

Matière : Enseignement Moral et Civique

Code de la matière : EC11

N° du devoir : 2
(tel qu’il figure dans le fascicule devoirs)

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Nom : Delebecq Pelissier

Prénom : Lou

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Les familles monoparentales jouent un rôle de plus en plus important dans le


paysage familial contemporain, témoignant d'une variété de situations et de
parcours de vie. Les rôles traditionnels du père et de la mère dans ces
familles connaissent des changements importants, remettant en question les
normes établies depuis des décennies. Il se pose donc une question essentielle
: qui devrait prendre en charge la garde des enfants dans ces familles
monoparentales? Face à ces nouvelles situations familiales l'Etat doit
intervenir afin d'assurer le bien-être des enfants ainsi que des parents. Les
différents modes de gardes, la garde partagée, la garde alternée et la garde
principalement confiée à la mère sont des choix à prendre en compte, chacun
avec ses propres difficultés et conséquences. Examinons ces défis afin de
mieux appréhender les interactions au sein des nouvelles structures
familiales.

I: L'Etat face aux revendications


L'État occupe une place essentielle dans la régulation et le soutien des
familles monoparentales, en particulier en ce qui concerne les conditions de
garde des enfants.
L'État vise à assurer le bien-être des enfants tout en reconnaissant les droits et
les responsabilités des deux parents en mettant en place des politiques et des
dispositifs législatifs. Cela peut se manifester à travers des actions de soutien
financier, des services de médiation familiale et des initiatives
d'accompagnement destinées aux parents en séparation ou en divorce.
À titre d'exemple, l'Etat, face aux pensions alimentaires souvent impayés,
mets en place une prérogative de puissance publique. Ce qui permet à
l'administration d'imposer sa volonté, et, de faire exécuter sa décision sans en
demander la permission au juge. Et donc, permet à la CAF de procéder à une
mise en recouvrement des pensions impayés.

Les demandes des pères ont joué un rôle dans l'évolution des normes et des
pratiques concernant la garde des enfants, en soulignant l'importance de leur
engagement dans la vie de leurs enfants.
En effet, ils ont exprimé leur demande de garde partagée ou d'alternance,
mettant en avant les avantages de la présence paternelle dans le
développement des enfants, ainsi que les éventuels inconvénients d'une garde
exclusive confiée à la mère.
Par exemple en février 2013 Serge Charnay proteste contre l'attribution de la
garde exclusive de son fils à son ex-compagne. Cette affaire très médiatisée

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nous montre l'enjeu social des différents modes de gardes des enfants des
couples séparés ou divorcés.

De leur côté, les demandes des mères soulignent leur rôle essentiel dans la
vie de leurs enfants et l'importance de s'assurer de leur bien-être et de leur
sécurité.
Les mères revendiquent le droit d'établir des liens stables et sécurisés avec
leurs enfants, en indiquant leur disponibilité et leur aptitude à garantir leur
éducation et leur épanouissement. Un des aspects qui constituent un frein
important à ces revendications est le non-versement des pensions
alimentaires qui leur est dû.
En effet, l'on constate qu'en France, 40% des pensions ne sont pas versées,
sachant que ces pensions représentent 20% du budget d'une famille
monoparentale les laissant dans une situation de précarité évidente, mis en
lumière par le mouvement des gilets jaunes.
.

L'Etat face à de nouveaux modèles familiaux a prit conscience de


l'importance d'une approche plus équilibrée dans la prise en charge des
enfants.
Les lois ont évolué au fil du temps afin de favoriser une plus grande égalité
entre les parents et une prise en considération plus importante des besoins
spécifiques des enfants et des parents lors des situations de séparation ou de
divorce.
Nous avons l'exemple de la loi dite « loi Malhuret » qui rend possible, depuis
le 22 juillet 1987, l'exercice en commun de l'autorité parentale dans les
couples divorcés sur décision du juge, et, pour les couples non mariés, sur
déclaration conjointe devant le juge des tutelles.

II : Avantages et inconvénients des différents modes de gardes


Afin de mieux comprendre l'évolution des modes de gardes, attardons-nous
sur sa chronologie :
Chronologie des modes de garde :
• Avant les années 1960 : Prédominance de la garde exclusive confiée à
la mère, reflétant les normes sociales traditionnelles.
• Années 1970 : Émergence des revendications des pères pour une
reconnaissance de leurs droits parentaux et une garde partagée ou
alternée.
• Années 1980-1990 : Évolution des lois et des pratiques en faveur
d'une approche plus équilibrée de la garde des enfants, avec une
reconnaissance croissante de l'importance de la présence et de
l'implication des deux parents.
• Années 2000-2020 : Diversification des solutions en fonction des
besoins spécifiques des enfants et des familles.

La garde partagée est une solution équilibrée qui tient compte des
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droits et des responsabilités des deux parents dans l'éducation et le
développement de leurs enfants.
La garde partagée consiste à répartir de manière équitable le temps de
résidence des enfants entre les parents (au minimum 35% du temps). Le
maintien de liens solides avec les deux parents est essentiel pour le bien-être
émotionnel et psychologique des enfants, ce qui est encouragé par cette
approche. En garantissant une continuité dans les liens familiaux, la garde
partagée offre aux enfants la possibilité de profiter de la présence et du
soutien émotionnel de chaque parent de manière équilibrée et permet aux
parents une approche plus sereine de cette nouvelle situation. En redistribuant
de manière équitable les tâches parentales, la garde partagée permet aussi aux
parents de trouver un équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie
familiale, ce qui favorise leur propre épanouissement.
Et en effet, ce mode de garde connaît une recrudescence dans le choix des
parents divorcés depuis les années 1990, passant d'un peu plus de 10% à 40%
en 10ans. (Statistique du Canada, graphique 3.1 Répartition des enfants
mineurs ayant fait l'objet d'une ordonnance de garde, selon les modalités de
garde, statistiques non trouvés pour la France)

La garde alternée propose une alternative en offrant aux enfants la possibilité


de passer des périodes égales avec chaque parent, habituellement sur une
base hebdomadaire ou bimensuelle.
À la différence de la garde principalement confiée à la mère où les enfants
résident dans une résidence distincte avec un parent, la garde alternée
nécessite un changement régulier de domicile. L'objectif de cette approche
est de préserver une relation physique et émotionnelle équilibrée avec les
deux parents, ce qui peut être avantageux pour la stabilité des enfants. Ce
mode de garde, bien plus égalitaire que la garde partagée, ou de manière plus
évidente, que la garde majoritairement donnée à la mère, est cependant plus
rigide que la garde partagée, demandant aux parents une bonne organisation,
mais, peut perturber l'enfant avec les allers-retours constants. Néanmoins,
cette méthode de garde peut diminuer les tensions entre les parents en leur
proposant des moments de repos et de récupération, ce qui favorise la
création d'un cadre familial plus équilibré.
Un mode de garde qui a fait ses preuves, puisque 12 % des enfants dont les
parents sont séparés vivent en résidence alternée en 2020 en France

En dépit de ces options, la garde principalement confiée à la mère reste


encore courante, même si elle est de plus en plus remise en question.
D'autre part, dans le passé, la garde principalement confiée à la mère était la
norme sociale, principalement en raison des rôles de genre traditionnels qui
attribuaient à la mère la responsabilité d'élever les enfants. Toutefois, cette
méthode est de plus en plus critiquée en raison de son manque d'équité et de
son potentiel d'influence sur les liens entre le père et l'enfant.
Ce mode de garde est largement privilégié pour les enfants en bas âge, car un
jeune enfant à besoin de stabilité et de ne pas être ballotté d'un endroit à un
autre. Mais de toute façon, dans 75% des cas, la garde est confiée par
principe à la mère.

En conclusion, les mutations des rôles parentaux au sein des familles


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monoparentales soulèvent des questions complexes sur la répartition de la
garde des enfants. Les revendications des pères et des mères, l'évolution des
lois et l'émergence de nouveaux modèles familiaux ont contribué à une prise
de conscience croissante de l'importance de garantir le bien-être et le
développement optimal des enfants, tout en reconnaissant les droits et les
responsabilités des deux parents. Il est essentiel de promouvoir des solutions
qui favorisent une collaboration et une coopération parentale harmonieuse.
La garde partagée, la garde alternée et la garde majoritairement confiée à la
mère représentent différentes approches, chacune avec ses avantages et ses
inconvénients. Il est essentiel de reconnaître la diversité des situations
familiales et de privilégier des solutions qui favorisent le bien-être et le
développement optimal des enfants, en veillant à maintenir des relations
saines et équilibrées avec les deux parents.
Une question cruciale n'a pourtant pas été abordés. Celle du logement en
France. L'accroissement des divorces en France depuis ces 20 dernières
années ainsi que les nouveaux modes de gardes des enfants obligent chacun
des parents à assurer à leurs enfants un logement décent en capacité ainsi
qu'en confort. Dans des régions comme en Île de France où le marché de
l'immobilier est très tendu, amenant donc le problème du mal-logement en
France.

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