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Mariage

Le mariage est une union conjugale contractuelle et/ou rituelle, à durée illimitée, déterminée ou
indéterminée, reconnue et encadrée par une institution juridique ou religieuse qui en détermine les
modalités. Le terme désigne à la fois la cérémonie rituelle, l'union qui en est issue et l'institution en
définissant les règles. C'est l'un des cadres établissant les structures familiales d'une société.

Les formes varient d'une société à une autre, et parfois au sein de la même société. Les mariages diffèrent
dans les conséquences matérielles de l'engagement matrimonial (droits et obligations des époux, modalités
de rupture, solidarités de dettes…), par les conditions à remplir par les époux pour être mariables (possibilité
ou non de mariage homosexuel, de mariage mixte, de remariage, de mariage consanguin, de mariage non
consenti), par le statut qu'il confère au sein de la société (possibilité d'adoption, suspension de la
personnalité juridique d'un des époux), par le déroulement du rite célébrant le mariage, par la symbolique
associée à son engagement (religieuse ou civile, mariage d'amour, mariage arrangé ou mariage blanc…), par
les conséquences sociales de l'union des époux (alliances entre familles).

L'importance du mariage diffère également selon les sociétés, notamment en fonction de la présence ou non
d'autres formes de conjugalité (union libre, concubinage, union civile), des formes de celles-ci et du degré Sculpture représentant un couple
d'acceptation de ces modes de vie plus informels par la société. marié dans la Rome antique.

Les Époux Arnolfini de Jan van Eyck.

Mariage de Willem-Alexander et
Máxima, 2002.
Sommaire
Présentation générale
Origine étymologique et notionnelle
Définitions
Ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe
Histoire
Antiquité
Moyen Âge
Temps modernes
Époque contemporaine
Mariage forcé
Mariage d'enfants
Dot et prix de la fiancée
Violence conjugale
Aspects sociologiques et anthropologiques
Institution
Motifs de l'union matrimoniale
Ethnologie
Statistiques
Cas particuliers
Sexe et procréation
Mariage religieux
Rapports entre mariage civil et mariage religieux
Approches religieuses du mariage
Cadre juridique
Déclaration universelle des droits de l'homme
Convention européenne des droits de l'homme
Obligation de la présence de témoins
Droits et obligations
Types de régimes matrimoniaux
Mariage posthume
Organisation et éléments pratiques du mariage
Organisation
Déroulement habituel
Autres éléments pratiques
Représentation dans les arts et médias
Littérature
Musique
Situation dans le monde
Algérie
Afrique du Sud
Belgique
Chine
Comores
Espagne
France
Israël
Suisse
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
Références

Présentation générale

Origine étymologique et notionnelle


1, 2
En français, le nom « mariage » provient du verbe latin maritare, issu de maritus, qui dérive, d’après une explication traditionnelle , de mas /
maris, le mâle. L’adjectif qui lui correspond, « matrimonial », provient du substantif latin matrimonium, issu de mater, la mère, et signifiant
3
également mariage = . L'usage du mot latin matrimonium dans les textes juridiques et théologiques a largement contribué en Europe à
4
l’élaboration de la notion . Il n'a pas laissé de substantif en français moderne, mais reste néanmoins présent en italien, en espagnol et en
portugais, sous la forme de matrimonio et en anglais sous la forme de matrimony. Dans les pays d'Europe occidentale dont les langues dérivent
du latin, le cadre lexical du mariage renvoie donc à une forme juridique par laquelle la femme se prépare à devenir mère par sa rencontre avec un
5
homme .

Définitions
6
Le mariage est défini usuellement comme étant l'union légitime d'un homme et d'une femme et, plus
récemment, comme « une union légitime entre deux personnes qui souhaitent créer une famille et vivre
7
ensemble » . Le mariage s'entend également comme « l'acte par lequel le couple se place dans une situation
5
juridique durable afin d'organiser la vie commune et de préparer la création d'une famille » . Le mariage est
ainsi un acte officiel et solennel qui institue entre deux époux une communauté socialement reconnue
appelée « famille » (ou foyer, feu, ménage) dont le but est de constituer un cadre de vie stable, commun aux
parents et aux enfants pour leur éducation. Cette communauté inclut souvent celle du patrimoine familial.
Dans les sociétés traditionnelles, le mariage est l'alliance politique de deux familles ou de deux clans.

Les systèmes juridiques positifs consacrent son existence et l'encadrent, sans nécessairement en donner une
définition explicite. Il en est ainsi, par exemple, du droit français qui ne contient que ses conditions et ses
8
effets et sa fin (annulation, mort ou divorce).
Photographie d'une alliance. L'ombre
Le mariage est une institution qui a pris de multiples formes selon les peuples et au cours de l'histoire. forme un cœur, symbole de l'amour.
9
Visant universellement à sanctionner un cadre voué au développement de la famille , le mariage donne un
statut particulier aux époux : il émancipe la personne, qui devient majeure, et lui donne des obligations
envers son conjoint, sa future progéniture et la famille de son conjoint. L'établissement d'un mariage donne toujours lieu à une cérémonie
10 11
publique, et souvent à une fête, l'ensemble étant appelé « noces » . Le mariage a ainsi un caractère juridique mais aussi rituel (profane ou
religieux). Dans les pays où les institutions politiques sont séparées des institutions religieuses, on distingue le mariage civil du mariage religieux
(lequel requiert généralement un mariage civil au préalable).

Lorsque les époux ne peuvent contracter un nouveau mariage tant que le premier est valide, on parle alors de système monogame. Parfois,
plusieurs mariages peuvent être contractés simultanément avec plusieurs personnes en même temps ; le système est alors dit polygame. Le
mariage polygame peut lier un homme avec plusieurs femmes ; c'est la polygynie. La polyandrie désigne le mariage d'une femme avec plusieurs
hommes, un type d'union polygame. Depuis 2012, deux cas de mariage à trois ont été rapportés, au Brésil et en Colombie. Ils ont été dans les
deux cas contractés devant notaire, et sont sujet à controverse [réf. nécessaire].

Le mariage a été décrit par l'anthropologue Claude Lévi-Strauss comme le socle pratiquement universel de la famille : « La famille, fondée sur
l'union plus ou moins durable, mais socialement approuvée, de deux individus de sexes différents qui fondent un ménage, procréent et élèvent
12
des enfants, apparaît comme un phénomène pratiquement universel, présent dans tous les types de société » . Les époux « sont des individus
13
de sexes différents et […] la relation entre les sexes n'est jamais symétrique » . Mais Claude Lévi-Strauss lui-même cite des cas très particuliers,
dans des sociétés à maison, de mariages entre femmes chez certains peuples du Sahel, ou entre hommes chez les Kwakiutl d'Amérique du
14
Nord ; et depuis 2001, dans un nombre croissant de pays occidentaux et occidentalisés, sous sa forme civile et/ou sous sa forme religieuse,
15
cette définition s'applique sans distinction à l'union entre deux personnes, quel que soit leur sexe .

Portée

Le mariage est à la fois un acte actuel qui concerne les parties présentes, et un acte futur qui engage
l'existence et le statut des personnes dans l'avenir. C'est à la fois un acte individuel et un acte collectif qui
concerne l'ensemble de la société. Il a une portée mixte, à la fois contractuelle et institutionnelle. Cet
engagement peut être une convention civile lorsqu'elle est enregistré par un officier d'état civil par
délégation de l'État ou prendre une dimension sacrée lorsqu'elle est célébrée en un lieu et selon des formes
religieuses.
Mariage au XVIIIe siècle (Giulio
Le mariage est généralement un engagement sans limite de durée, avec une possibilité de rupture, soit par la Rosati).
séparation de corps, soit par le divorce. Ce dernier n'est pas admis par certaines religions, comme le
catholicisme qui admet seulement la reconnaissance de nullité du mariage, à raison, notamment, du
consentement imparfait des époux, ou une dispense (autorisation de remariage religieux) s'il n'a pas été
consommé.

Le mariage implique en principe une communauté de vie, c'est-à-dire de vivre ensemble et d'avoir des
relations sexuelles (devoir conjugal) [réf. nécessaire]. Leur impossibilité ou leur refus peut être, selon les pays et
les époques, une cause de nullité ou de divorce.

En tant qu'il scelle une union durable, le mariage peut être mis au service de fins politiques (notamment
établir des alliances entre lignées ou tribus ou sceller la paix entre deux royaumes) ou économiques
16
(transférer des biens, obtenir un capital, une dot, etc.) .

Le mariage accomplit des fonctions sociales et politiques. Claude Lévi-Strauss avait montré dans Les
Structures élémentaires de la Parenté que le mariage est l'institution qui permet l'échange des femmes entre Giotto di Bondone, La Procession de
deux groupes consanguins, c'est-à-dire issus d'un même ancêtre, afin d'entretenir par l'alliance l'effacement mariage de la Vierge.
progressif des liens de parenté qui finirait par en faire des groupes étrangers, puis des peuples ennemis.
Dans cette optique l'interdit de l'inceste n'est pas tant l'interdiction de coucher avec sa sœur ou sa fille, que
17
l'obligation de les offrir à une autre famille ou à un autre clan . On comprend bien ce processus d'extension des solidarités avec le cas bien
connu des rois qui devaient épouser des princesses étrangères afin d'initier ou d'entretenir l'amitié entre leur peuple et les autres peuples. La
conclusion d'une paix avec des peuples ou des familles ennemis était toujours assortie d'une alliance matrimoniale, comme celui de Rollon, le
chef des Nordmans, avec une fille de Charles le Simple, ou de Clovis avec la fille du roi des Burgondes, alliance dont le préalable était une
conversion religieuse.

L'anthropologue et philosophe René Girard, estime que la règle unique des prescriptions matrimoniales est le renoncement par les familles
18
nucléaires de leurs filles. Le but de ce commerce est la pacification par la suppression d'une cause de rivalité .

La philosophe Hannah Arendt écrivait en 1959, à propos des mariages interraciaux : « le droit d'épouser qui l'on veut est un droit de l'homme
élémentaire […] Même les droits politiques […] sont secondaires face aux droits humains inaliénables à la vie, à la liberté et à la poursuite du
19
bonheur » .

Types d'unions

Les unions existent sous de très nombreuses formes dans le monde. Les
théoriciens des systèmes de parenté, comme les usagers de la langue
courante ont donc recours à des termes précis pour nommer les
caractéristiques de chacun d'entre eux. On distingue donc les notions
suivantes, qui ne sont pas toutes exclusives entre elles :

la monogamie : si les époux ne peuvent contracter un nouveau mariage


tant que le premier est valide, alors le type d'union est dit monogame.
Ce type d'union est présent notamment dans les pays de culture judéo-
chrétienne.
la polygamie : elle permet à une personne d'être engagée dans
plusieurs mariages en même temps.
la bigamie : c'est le cas d'une personne ayant deux conjoints. Pays autorisant la polygynie en 2015.

la polygynie : dans un certain nombre de pays, notamment


africains et arabes de culture musulmane, les ménonites en
Amérique du Nord et centrale, mais aussi chez les mormons au XIXe siècle et aujourd'hui, (voir mariage plural), le mariage peut lier un
homme avec plusieurs femmes. Elle traite socialement la question d'une éventuelle surmortalité masculine.
la polyandrie : la polyandrie désigne le mariage d'une femme avec plusieurs hommes ; ce type d'union est pratiquée dans certaines
régions d'Asie.

Dans les sociétés occidentales de type familial, ainsi que dans d'autres pays du monde, la monogamie prédomine, contrairement aux sociétés
plus anciennes de type tribal, où la polygamie (ou la polyandrie) a tendance à l'emporter, ou plus récente lorsqu'il s'agit de l'islam. Dans tous les
cas, l'autorité supérieure, État ou Église, officialise et reconnaît publiquement le mariage. C'est cette autorité qui fixe les droits et obligations nés
du mariage ainsi que les règles de sa rupture éventuelle.

Ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe

Depuis 2001, vingt-sept États ont progressivement ouvert le mariage civil aux couples de
personnes de même sexe, dont seize sont situés en Europe (Pays-Bas, Belgique, Espagne,
Islande, Norvège, Portugal, Suède, Danemark, France, Irlande, Allemagne, Luxembourg,
Autriche, Finlande, Malte et Royaume-Uni), sept en Amérique (États-Unis, Canada, Argentine,
Colombie, Uruguay, Brésil et Équateur), un en Afrique (Afrique du Sud), un en Asie (Taïwan) et
deux en Océanie (Nouvelle-Zélande et Australie).

Exemples :
État des législations nationales concernant
En France, la loi no 2013-404 du 17 mai 2013 a ouvert le mariage aux couples de l’homosexualité dans le monde : Homosexualité
personnes de même sexe 20, 21. légale
En Irlande, le référendum du 22 mai 2015 a approuvé l'ouverture des mariages civil et
religieux aux couples de personnes de même sexe. Mariage reconnu
Autre type d’engagement reconnu
Certains États ont ouvert le mariage aux couples de personnes de même sexe sur une partie de Mariage à l’étranger reconnu
leur territoire uniquement : la ville de Mexico et la majorité des États au Mexique. Au Royaume- Reconnaissance limitée du mariage homosexuel
Uni, certains territoires d’outre-mer n’ont pas encore légalisé le mariage gay (notamment Droits de la résidence
Montserrat et Anguilla). De même que pour les Samoa américaines aux États-Unis, Aruba,
Pas de reconnaissance des couples homosexuels
Curaçao et Saint Martin aux Pays-Bas, et Niue, Tokelau et les Îles Cook en Nouvelle-Zélande.
Homosexualité illégale ou réprimée
Exemple : Lois restreignant la liberté d’expression et
d’association
Au Royaume-Uni, la loi autorisant les couples de personnes de même sexe à se marier Peine théorique non appliquée en pratique
reçoit la sanction royale le 17 juillet 2013, autorisant les couples de personnes de même
sexe à se marier à partir du 29 mars 2014 en Angleterre et au pays de Galles 22, 23, 24. En Peine d’emprisonnement

Écosse, le mariage est ouvert aux couples de personnes de même sexe par la loi du Prison à vie
4 février 2014, et en Irlande du Nord le 13 janvier 2020. Peine de mort

De nombreux États ont instauré d'autres formes d'union civile (comme la eingetragene
Partnerschaft en Allemagne par exemple), ou adopté des dispositions législatives visant à reconnaître le concubinage, tant pour les couples de
personnes de sexes différents que ceux de même sexe.
En réaction aux mouvements précités, certains États des États-Unis ont inscrit le caractère sexuellement différencié du mariage dans leur
Constitution, comme la Floride, l'Arizona et l'Arkansas. Cette question est débattue depuis plusieurs années en Californie, avec pour exemple les
débats autour de la proposition 8. Cependant, la Cour suprême décide par l'arrêt Obergefell v. Hodges, en juin 2015, qu'interdire le mariage aux
couples de même sexe est contraire à la constitution et que ces couples peuvent se marier dans l'ensemble du
25
pays .

Plusieurs dictionnaires se rangent alors sur la définition d'un mariage qui ne comprend plus la notion liée à
26
la différence d'orientation affective et sexuelle, ou de sexe, des époux . Dans son édition 2014, le Larousse
définit le mariage comme « acte solennel par lequel deux personnes de sexe différent, ou de même sexe,
27
établissent entre eux une union… » .

Histoire
Mariage en Nouvelle-Orléans en
2017.
Antiquité

Égypte

Dans l'Égypte antique, le mariage reflète la volonté de former un couple à l'image des divinités égyptiennes qui possèdent, presque toutes, leur
parèdre.

Babylonie
28
Un passage d’Hérodote décrit la manière de marier les femmes chez les Babyloniens :

« Dans chaque bourgade, ceux qui avaient des filles nubiles les amenaient tous les ans dans un
endroit où s'assemblaient autour d'elles une grande quantité d'hommes. Un crieur public les faisait
lever, et les vendait toutes l'une après l'autre. Il commençait d'abord par la plus belle, et, après en
avoir trouvé une somme considérable, il criait celles qui en approchaient davantage ; mais il ne les
vendait qu'à condition que les acheteurs les épouseraient. Tous les riches Babyloniens qui étaient en
Edwin Long The Babylonian
âge nubile, enchérissant les uns sur les autres, achetaient les plus belles. Quant aux jeunes gens du Marriage Market, 1875.
peuple, comme ils avaient moins besoin d'épouser de belles personnes que d'avoir une femme qui
leur apportât une dot, ils prenaient les plus laides, avec l'argent qu'on leur donnait. En effet, le
crieur n'avait pas plutôt fini la vente des belles, qu'il faisait lever la plus laide, ou celle qui était estropiée, s'il s'en trouvait, la criait
au plus bas prix, demandant qui voulait l'épouser à cette condition, et l'adjugeait à celui qui en faisait la promesse. Ainsi, l'argent
qui provenait de la vente des belles servait à marier les laides et les estropiées. Il n'était point permis à un père de choisir un époux
à sa fille, et celui qui avait acheté une fille ne pouvait l'emmener chez lui qu'il n'eût donné caution de l'épouser. Lorsqu'il avait
trouvé des répondants, il la conduisait à sa maison. Si l'on ne pouvait s'accorder, la loi portait qu'on rendrait l'argent. Il était aussi
permis indistinctement à tous ceux d'un autre bourg de venir à cette vente, et d'y acheter des filles. Cette loi, si sagement établie,
ne subsiste plus ; ils ont depuis peu imaginé un autre moyen pour prévenir les mauvais traitements qu'on pourrait faire à leurs
filles, et pour empêcher qu'on ne les menât dans une autre ville. Depuis que Babylone a été prise, et que, maltraités par leurs
ennemis, les Babyloniens ont perdu leurs biens, il n'y a personne parmi le peuple qui, se voyant dans l'indigence, ne prostitue ses
filles pour de l'argent. »

Cet extrait est documenté par le peintre orientaliste Edwin Long, The Babylonian Marriage Market en 1875.

Judaïsme

Dans le judaïsme antique, le mariage est précédé de fiançailles à la suite d'un contrat conclu par le
prétendant ou sa famille avec le père de la jeune fille (si celle-ci a moins de douze ans et demi) qui marquait
l’acquisition de celle-ci par son futur époux. À partir de sa majorité (12 ans et demi), la jeune fille dispose
d'elle-même et perçoit la somme donnée par son futur époux (Traité de Kidouchin 42). Les fiançailles - ne
pouvant être dénoncées que par un acte de divorce - sont suivies, après environ une année, du mariage, à la
suite duquel la mariée entre sous la possession du mari. Le mari s'engage à la nourrir, la vêtir et honorer sa
couche. Les jeunes gens se marient, les jeunes filles entre l'âge de douze ans et demi — correspondant alors à
l'âge de la majorité — et quatorze ans, et entre dix-huit et vingt-quatre ans pour leur époux. Les droits de
l'épouse sont limités et une discussion rabbinique du Talmud de Jérusalem explique que l’acquisition d'une Peinture de Jozef Israëls (1824-
29
épouse ne diffère pas fondamentalement de celui d'un esclave . 1911) : le mariage juif (1903).

En cas du décès de l'époux sans que le couple ait de descendance mâle, sa femme et ses biens passent au
frère de celui-ci ou, en cas de refus de ce dernier, de son plus proche parent mâle tandis que c'est le premier fils de cet homme qui devenait
l'héritier du défunt. L’infidélité de la femme est punie de mort (de même que l'homme avec qui elle a eu ce rapport), par lapidation si elle est
30
fiancée et par strangulation si elle est mariée. L'homme a la possibilité de répudier son épouse s'il lui reproche « quelque chose de choquant » -
une notion interprétée plus ou moins largement selon les rabbins, mais qui correspond en droit à une faute. L'épouse n'a elle la possibilité de
divorcer que si son mari lui fait subir un sort dégradant, est atteint de lèpre ou exerce un métier impur, ou encore s'il ne respecte pas les
engagements mentionnés dans le contrat de mariage. Par ailleurs, elle peut être répudiée si elle n'a pas enfanté durant les dix années qui suivent
son mariage. Enfin, la Loi juive autorise la polygamie, puisque l'homme ne doit pas obligatoirement répudier sa femme pour en prendre une
29
autre, une disposition à laquelle le coût élevé d'un divorce n'est peut-être pas étranger . Néanmoins, la femme pouvait stipuler dans son contrat
de mariage qu'une monogamie de la part du mari conditionne le mariage (Traité de Yebamot, 65.).

Antiquité gréco-romaine
Dans la Grèce antique, les hommes se distinguaient des dieux notamment par la nécessité de veiller à la survie de leur espèce, grâce à l'union des
femmes et des hommes. Pour distinguer l'être humain des autres animaux, le mariage était donc un outil social qui légitimait les enfants qui en
9
naissaient, et la transmission des héritages, voire du statut social . La femme grecque ne possède ni droit juridique, ni droit politique. Toute sa
vie, elle doit rester sous l’autorité d'un κύριος / kúrios (« tuteur ») : d’abord son père, puis son époux, le premier lui choisissant un mari qu'elle
ne voit pas avant le jour des noces qui intervient généralement entre 15 et 18 ans. Le mariage, appelé ἐγγύη / engúê (littéralement « le gage, la
caution ») est un acte privé, un contrat conclu entre deux familles. Avec sa propre personne, la jeune mariée apporte également sa dot dans la
31
famille de son mari, généralement un homme plus âgé sorti de l'éphébie. Les cérémonies consistent essentiellement en un banquet .

Dans la Rome antique, les fiançailles (appelées sponsalia) et le mariage (appelé iustum matrimonium, « union matrimoniale ») faisaient l'objet
de nombreux rites (notamment après le banquet, rite du pseudo-enlèvement de la jeune femme par les amis du mari — rappel de l'enlèvement
des Sabines — qui la déposent devant la maison où le mari la prend dans ses bras pour lui éviter de trébucher sur le seuil ; rites liés au tabou du
sang lié à la défloration). Les cérémonies les plus importantes avaient lieu au cours des fiançailles, le mariage en Rome antique était comme en
Grèce un contrat privé (conventio) entre deux familles. C'est à Rome qu'un anneau de fer apparaît pour la première fois dans les rites de
fiançailles (et non de mariage), vers les IIIe et IIe siècles. L'anneau est alors un signe de reconnaissance, que ce soit pour les affaires publiques ou
32 33
privées . Chez les Romains, la mariée était recouverte du flammeum, voile de couleur rouge-orange (couleur symbole de fertilité) . D'autres
rites nuptiaux, comme la couronne de fleurs, prenaient place dans les coutumes romaines. Ces rites et superstitions scandalisaient les premiers
chrétiens, ce qui n'a pas empêché que certains nous aient été transmis (l'alliance, le voile et la conjunctio dextrarum, joindre les mains droites).
Le mariage se déroulait en quatre étapes principales : la petitio, équivalent d'une demande de mariage, la desponsatio, engagement réciproque
des futurs époux et de leurs familles, la dotatio, la dot et la traditio puellae, remise de la jeune fille au marié pour la consommation du
34
mariage . Le mariage prenait deux formes : le mariage cum conventione in manum (l'épouse passe sous l'autorité de la familia de son mari, la
manus, la « main » du pater familias symbolisant cette autorité) et le mariage sine conventione (sans contrat, l'épouse reste sous l'autorité de
31
son père, elle devient simplement uxor (en)). La femme restant propriétaire de sa dot, elle peut divorcer plus facilement .

Empire tardif et christianisme

Vers la fin de l'Antiquité, le christianisme commence à influencer l'institution du mariage. L'apôtre Paul proclame l'indissolubilité du mariage
dans la Première épître aux Corinthiens (I Cor, VII, 10-11) mais cette union n'est vue que comme une possibilité (l'état idéal étant selon lui la
35 36
chasteté) . La littérature patristique ne s'intéresse pas aux thèmes du mariage et de la famille jusqu'à l’édit de Milan en 313 qui ouvre le
chemin à la christianisation du monde romain et l'institutionnalisation de l'Église qui reprend les principes du droit romain (mariage civil
37
justum matrimonium, monogamie, libre consentement des deux époux) .

Avant les grandes invasions, les rapports entre Germains et Gallo-Romains sont tels que le Code théodosien (an 370) interdit les mariages
mixtes. Aux IVe et Ve siècles, saint Augustin définit une conception du mariage qui influence toujours la vision de l'Église catholique. Le mariage
était pour lui une question capitale, à tel point qu'il fut parfois surnommé le « docteur du mariage chrétien ». Augustin résume en trois biens la
réflexion des premiers Pères de l'Église sur le mariage : le proles (la descendance, ou génération), le fides (la fidélité conjugale, ou assistance
mutuelle), et le sacramentum (le sacrement). Le sacramentum traduit en fait le grec mystêrion (mystère), et est emprunté à saint Paul (Ep 5,
38
32), qui qualifie ainsi le mariage du Christ et de l'Église, concrétisé par le mariage chrétien .

Le processus d'officialisation de l'Église nécessite l'accumulation de fonds pour construire les lieux de culte et mettre en place une organisation
ecclésiale domiciliée, aussi l'Église encourage-t-elle les héritages en sa faveur. Elle condamne à cette époque l'adoption, le concubinage et le
39
remariage des veuves (lévirat compris) qui dispersent les successions et l'auraient privé de ces héritages .

Moyen Âge

Le mariage apparaît pour la première fois comme l'un des sacrements, à côté de l'eucharistie, de la pénitence
et du baptême, dans un décret du pape Lucien III contre les hérétiques, en 1184. Son décret, lu sans doute au
concile de Vérone, sera reproduit dans plusieurs collections canoniques et suivi d'autres professions de foi
40
similaires . Au XIIe siècle également, le pape Innocent III autorise le mariage des sourds et muets, qui
41
peuvent donner leur consentement par signes .

C'est au IVe concile du Latran en 1215 que le mariage est mis en exergue comme l'un des sept sacrements et
défini comme l'union de deux volontés plus que comme celle de deux corps. Cela signifie que le mariage ne
peut être dissout que par la mort. Les bans deviennent obligatoires pour éviter les mariages clandestins et le
42
mariage doit être célébré dans l'église .

Les décrétales de Grégoire IX, en 1234, consacrent l'intégration du mariage aux sept sacrements de
40
l'Église .

Pendant des siècles, le mariage est considéré comme une institution essentielle pour la stabilité des familles Mariage chrétien au Moyen Âge.
et l'avis des jeunes époux n'est pas primordial. Ce mariage arrangé est néanmoins contesté dès le Moyen Âge
par l'Église qui défend la théorie du « consensualisme ». Le concile de Trente consacre cette conception : la
forme canonique du mariage est le mariage consensuel, qui ne demande pour être valide que le consentement des époux. Administré par les
époux eux-mêmes, en présence du prêtre et de deux témoins, le droit médiéval admet qu'en l'absence d'un prêtre les fidèles puissent se marier
devant des témoins, et même sans témoins. Contrairement aux monarchies, l'Église valide les mariages clandestins s'ils sont confirmés par une
43
cohabitation .

Temps modernes

Au début du XVIe siècle, Érasme critique en 1516 le sacrement du mariage, le célibat des prêtres, et l'indissolubilité. En 1526, il adopte des
44
positions plus modérées dans l'Institution du mariage chrétien .
Dans Les Colloques, publié en 1525, Érasme a clairement cité l'importance du mariage dans l'histoire « La Femme qui se plaint du Mariage ».
Citations de la parole d'Eulalie : « Jadis, le divorce intervenait comme suprême remède dans les cas d'incompatibilité absolue. De nos jours, il
n'en est plus tout question… » Eulalie a conclu que « c'est le Christ qui l'a voulu ». À travers Eulalie, Érasme même commente que l'union libre
sans mariage est « par conséquent grave ». Sans doute, Érasme affirme sa position sur le saint sacrement du mariage qui est indissoluble Sur la
question du célibat des prêtres, Érasme explique par l'histoire de La Chasse aux Bénéfices « — Pamphage : Je suis pour le bonheur durable. Qui
prend femme est heureux l'espace d'un mois ; qui a obtenu un bénéfice de bon rapport (une prébende) est heureux jusqu'au terme de sa vie. »

Érasme se réjouit de sa vie de célibat.

Luther critique le mariage catholique, et jette les bases de la doctrine protestante en 1520, dans Captivité
44
babylonienne de l’Église .

Lors d'une session du concile de Trente consacrée au mariage, le décret Tametsi impose que le mariage soit
45
célébré par le curé devant témoins . Dans l’Église tridentine, une liste d’empêchement au mariage avec des
46
motifs tel que l'impuissance ou la bigamie est précisée .

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les rois interviennent de plus en plus pour réglementer le mariage [réf. nécessaire]. La
Mariage à New York, au début des
« révolution sentimentale » qui gagne l'Europe à partir du XVIIIe siècle place l'affection au sein de la cellule
47 années 1920
familiale et conjugale et est à l'origine du développement du mariage d’inclination . C'est également à cette
époque qu'aux États-Unis, les premières lois interdisant les mariages dits « interraciaux » sont promulguées
dans le cadre de l'esclavage. Ces lois, dites « miscegenation laws (en) », promulguées dans une optique
clairement raciste, visent à empêcher le métissage, considéré comme nuisible pour la « race blanche ». Elles se
multiplieront au XIXe siècle et resteront en vigueur au XXe siècle : en 1948, trente États avaient promulgué de telles
lois. Ce n'est qu'avec l'arrêt Loving v. Virginia de 1967 que la Cour suprême américaine jugea ces lois
anticonstitutionnelles.

Époque contemporaine

En France, sous l'Ancien Régime, le mariage religieux était précédé dans certaines
familles de ce qu'on appelait abusivement un « mariage devant notaire », acte
juridique civil qui n'était qu'une promesse de mariage et qui réglait toutes les
questions profanes et patrimoniales par un contrat passé entre les futurs conjoints et
leurs familles. Sous cette forme, le mariage n'est qu'une espèce particulière de contrat
civil. La cérémonie religieuse du mariage devient d'abord républicaine lors de la Une robe de mariage datant
Révolution, en particulier avec la Théophilanthropie qui devient la seule religion du début du XXe siècle
d'État. Les églises, les temples et les synagogues sont fermés, certains deviennent des (1935) à Barcelone,
temples du culte de la Raison et de l'Être suprême. Espagne.

La loi du 20 septembre 1792 instaure le mariage civil, enregistré en mairie, qui


devient le seul valable aux yeux de la loi, malgré une volonté première
Cortège de mariage en 48
d'abandon du mot lui-même jugé trop religieux . Cette loi autorise le divorce
Bretagne, France.
par consentement mutuel, pour incompatibilité d'humeur ou de caractère, ou
encore pour des causes imputables à un des époux. Depuis le XIXe siècle, en
France, la tenue de l'état civil n'est plus déléguée par l'État aux curés des paroisses, mais aux maires des
communes qui sont aussi chargés de procéder aux mariages. De ce fait, le mariage peut être réduit à son
simple aspect d'acte civil homologué par l'autorité administrative, sans y ajouter aucune dimension sacrée,
sociale ou religieuse. Cette tendance s'inscrit dans la tendance à la séparation entre les pouvoirs de l'Église et
ceux de l'État dans les sociétés occidentales. Les États souhaitant affirmer leur légitimité au sein de la Échange de bagues entre la mariée
population, la plus grande partie des institutions structurant l'ordre social sont devenues laïques : et le marié.
l'éducation, le droit, la science, etc.

Les autorités religieuses ont l'interdiction de procéder à des mariages religieux sans s'être assurées que le couple a préalablement été marié
49
civilement , ce qui est une entorse au principe de la séparation entre les pouvoirs de l'Église et de l'État puisque cette interdiction peut être
considérée comme une reconnaissance implicite du mariage religieux. En 1804, le Code civil la modifie pour introduire des conditions
restrictives au divorce par consentement mutuel, et conserve le divorce pour faute. La loi Bonald du 8 mai 1816 supprime le divorce. Il ne sera
rétabli que sous la IIIe République, avec la loi de 1884 d'Alfred Naquet. Le divorce n'est cependant plus autorisé qu'en cas de fautes précises
(adultère, condamnation à une peine afflictive et infamante, excès, sévices et injures graves).

Le Code civil étant d'abord imposé par les armes puis pris comme exemple, le mariage civil se répand en Europe, bien que le divorce soit le plus
souvent rejeté. Ceci pousse le pape Léon XIII à publier le 10 février 1880 la première encyclique sur le mariage chrétien, Arcanum divinae
50
sapientiae (de) . Après la Première Guerre mondiale, l'Allemagne autorise le mariage posthume avec un soldat mort au champ d'honneur, dit
« mariage avec le casque d'acier ». Cette cérémonie sera conservée sous le nazisme.

En France, le mariage n'évoluera guère jusqu'à la loi de 1975 réformant le Code civil, promulguée sous le président Valéry Giscard d'Estaing, qui
ajoute au divorce pour faute, deux motifs de divorce : consentement mutuel et rupture de la vie commune, ce qui transforme le caractère viager
du mariage en un contrat à durée limitée que les conjoints peuvent résilier à tout moment. La distinction entre enfants naturels et adultérins et
légitimes est abolie, et la notion de chef de famille est supprimée.
20, 21, 51
La loi no 2013-404 du 17 mai 2013 a ouvert le mariage aux couples de personnes de même sexe en France .

Mariage forcé
52
Le mariage forcé consiste à marier une personne contre sa volonté . Ces mariages sont communs en Afrique et en Asie à cause des traditions et
par intérêt économique. Ces mariages ont souvent comme conséquence la perte d'autonomie et de liberté, l'isolation sociale et les violences
conjugales. Dans de nombreux endroits, la frontière entre le mariage forcé et le mariage consensuel devient
fluide, parce que les normes sociales de nombreuses cultures dictent qu'il ne faut jamais s'opposer à la
volonté des parents/famille élargie en ce qui concerne le choix du conjoint ; dans ces cultures, il n'est pas
besoin de recourir à la violence, à des menaces ou à de l'intimidation : la personne « consent » simplement
au mariage, même si elle ne le veut pas, en raison de la pression sociale implicite et de l'obligation morale.
Les coutumes de prix de la fiancée et de la dot, qui existent dans de nombreuses régions du monde,
53, 51
contribuent à ces phénomènes .

Le mariage par enlèvement est une autre forme de mariage forcé dans lequel la future conjointe est enlevée Affiche contre le mariage forcé.
de force à sa famille. Cette coutume a lieu dans certains pays d'Asie centrale, dans la région du Caucase ainsi
que dans certaines parties de l'Afrique. L'Éthiopie a l'un des taux de mariage par enlèvement les plus élevés
54, 55, 56, 57
dans le monde .

Mariage d'enfants
58, 59
Le mariage d'enfants ou précoce engage un partenaire qui n'est pas encore majeur . Les filles sont les
58
plus touchées . Ils sont plus fréquents en Asie du Sud, au Moyen-Orient et en Afrique subsaharienne, mais
ils sont aussi pratiqués dans d'autres parties du monde. La pratique du mariage des filles est enracinée dans
des idéologies de contrôle du comportement féminin, et est aussi soutenue par des pratiques traditionnelles
60
comme la dot et le prix de la fiancée. Elle est aussi liée à la protection de la virginité féminine . Le mariage
précoce a des conséquences préjudiciables pour ces enfants, comme le refus d'accès à l'éducation, les
61
problèmes de santé, la maltraitance .

Selon l'ONU, les dix pays avec le plus haut taux de mariage des enfants sont : Niger, Tchad, République
62
centrafricaine, Bangladesh, Guinée, Mozambique, Mali, Burkina Faso, Soudan du Sud et Malawi . Jeune fille à son Nikâh.

Aux États-Unis, en 2017, vingt-sept États sur cinquante ne fixent pas d'âge minimum légal pour se
63, 64
marier . En effet si l'âge minimal est généralement de 18 ans, il existe des dérogations, notamment pour les jeunes filles enceintes (comme ce
64
fut par exemple le cas pour Sherry Johnson), pour lesquelles une limite d'âge n'est pas nécessairement fixée .

Lors de la conférence Girl Summit 2014, qui avait pour thèmes l'excision et les mariages précoces, l'Unicef a estimé que plus de 700 millions de
femmes ont été mariées alors qu’elles étaient enfants. Une sur trois (c’est-à-dire 250 millions) ont même été mariées avant l'âge de 15 ans et près
65, 66
de la moitié des mariages forcés ont eu lieu en Asie du sud (33 % en Inde) .

Certains mariages d'enfants ont pour cause le culte des ancêtres comme en 2014 en Afrique du Sud avec le mariage d'un garçon de neuf ans et
67
d'une femme de soixante-et-un ans .

Dot et prix de la fiancée


La dot et le prix de la fiancée sont des dotations au patrimoine du
nouveau ménage qui accompagnent le mariage dans de nombreuses
cultures. Ce sont des biens dont la famille du mari ou de la femme sont
dotés après le mariage. Dans certaines cultures, en particulier en Asie du
Sud, dans des pays comme l'Inde, le Bangladesh, le Pakistan, le Sri
Lanka et Népal, les dots continuent d'être attendues. La violence liée à la
dot (quand une famille est mécontente en raison de l'absence de dot et
maltraite la femme afin de recevoir la dot de sa famille) est un problème
dans plusieurs endroits, et, en réponse à des incidents violents liés à la Présentation officielle du prix de la
pratique, plusieurs pays ont adopté des lois restreignant ou interdisant fiancée pendant une cérémonie de
68
la dot. Au Népal, la dot a été rendue illégale en 2009 . En Inde, en fiançailles en Thaïlande.
2011, le National Crime Records Bureau a rapporté 8 618 décès liés à la
69
dot . Le prix de la fiancée a été critiqué pour contribuer au trafic
70
d'enfants quand les parents pauvres vendent leurs filles à de riches hommes plus âgés . Des associations de
femmes africaines préconisent la suppression du prix de la fiancée, qui, selon eux, se fonde sur l'idée que les
71
femmes sont une forme de propriété qui peut être achetée .

Violence conjugale
Affiche contre la dot, en Bangalore,
Inde.
La violence conjugale s'exerce sur l'un des conjoints. Elle peut être circonstancielle (violence situationnelle),
72
mais parfois un processus systémique et évolutif (terrorisme conjugal) au cours duquel un des partenaires
exerce, dans le cadre d’une relation privilégiée, une domination qui s’exprime par des agressions physiques, psychologiques, sexuelles,
économiques ou spirituelles. La violence conjugale a des conséquences délétères pour les victimes ainsi que pour les éventuels enfants du couple.

Aspects sociologiques et anthropologiques

Institution

Le mariage est une institution sociale qui se manifeste de manière rituelle, juridique ou religieuse, et qui régit la formation et les règles de
fonctionnement d'une communauté de vie. Cette institution a initialement pour but de fournir un cadre social et légal au développement de la
9
famille .
C'est aussi, selon les époques et les lieux, une manière d'établir des alliances entre tribus ou familles, une manière de transmettre des biens, une
16
manière de sceller une alliance ou la paix, de réclamer une position de pouvoir, d'obtenir un capital (dot) .

Le mariage, comme institution favorisant la stabilité de la société, est promu par les États, qui instituent par exemple la fête des Époux durant la
73
Révolution française .

Motifs de l'union matrimoniale

Les gens se marient pour de nombreuses raisons, habituellement pour l'une ou plusieurs des raisons
74
suivantes :

le désir de fonder une famille avec des enfants, et de leur donner un cadre stable et protecteur à leur
éducation ;
le désir de prouver son amour et de le déclarer publiquement, l'engagement personnel dans une
liaison amoureuse pérenne, lui donnant un caractère officiel plus difficile à rompre ;
la volonté d'acquérir le statut social d'homme ou de femme marié, qui peut être considéré comme plus
gratifiant que celui de célibataire.

D'autres motivations peuvent exister comme :

légitimer des relations sexuelles 75 ;


obtenir de l'argent ou du pouvoir, ou encore faciliter les formalités d'immigration ou de
naturalisation 76…, échapper à la conscription (en France, notamment en 1813) ;
la formalisation juridique et sociale de questions patrimoniales (legs, légitimation d'enfants, retraites,
Le couple mal assorti (II). Lucas
fiscalité).
Cranach l'Ancien.

Ethnologie

Dans toutes les cultures sédentaires, se marier implique de choisir le lieu géographique d'existence du foyer :

Patrilocalité : le foyer des mariés se trouve géographiquement dans la résidence ou le village du père de l'époux. La femme quitte son
foyer d'origine pour rejoindre celui de son mari.
Matrilocalité : le foyer des mariés se trouve géographiquement dans la résidence ou le village de la mère de l'épouse. L'homme quitte son
foyer d'origine pour rejoindre celui de la mariée.
Néolocalité : les mariés fondent leur foyer indépendamment de celui de leurs parents. Ce qui se passe le plus souvent dans la culture
occidentale en 2008.

Dans certaines cultures, notamment traditionnelles, il est possible de voir des époux vivre dans des résidences séparées. Cela est également
observable dans l'évolution des mœurs des sociétés occidentales.

Statistiques

France
77
On célèbre entre 230 000 et 280 000 mariages par an en France . Pour l'année 2013, 238 592 mariages ont été retenus par l'Insee (231 225
77
mariages entre personnes de sexes différents et 7 367 mariages entre personnes de même sexe) . En 2013, la France avait ainsi un taux de
78
nuptialité de 3,5 pour 1 000 habitants .

La proportion de cérémonie religieuse par rapport au nombre total de mariage ne cesse de diminuer d'année en année, et passe en dessous de la
79
barre des 30 % dès l'année 2012 .
80
En 2008, 22 811 mariages ont été validés par les églises catholique, romaine et orthodoxe [réf. nécessaire] .

Belgique
81
Le taux de nuptialité était en Belgique en 2005, de 4,1 pour 1 000 habitants .

Suisse
82
Le taux de nuptialité était en Suisse en 2007, de 5,3 pour mille habitants .

Québec

Le taux de nuptialité du Québec a connu de grandes variations au cours du XXe siècle. Ainsi, de 6,5 mariages pour mille en 1900 (n=10 103), le
Québec est passé à 10,7 mariages pour mille (n=35 069) en 1940, un sommet pour la province au XXe siècle. On assiste par la suite à un long
déclin du taux de nuptialité, malgré un faible sursaut dans les premières années de la décennie 1970, pour s'établir à 2,9 mariages pour mille
83
(n=22 234) en 2005 .
Cette baisse importante du taux de nuptialité est particulièrement marquée du côté du mariage religieux. Alors que la quasi-totalité des mariages
84
étaient religieux au début des années 1970 (97,8 % en 1969) cette proportion n'est plus que de 66,6 % en 2005 . De nouvelles valeurs, issues en
partie de la Révolution tranquille, et une baisse drastique de la pratique religieuse dans les 50 dernières années expliquent en partie ce recul du
mariage religieux au Québec.
85
L'âge moyen des époux québécois est de 32 ans pour les hommes et de 30 ans pour les femmes .

Cas particuliers
Le mariage arrangé : négociation entre deux familles pour marier leurs enfants respectifs, ces derniers
peuvent donner leur consentement.
Le mariage forcé : les familles contraignent les enfants à se marier.
le mariage blanc : contracté sans l'intention des deux époux de vivre ensemble, mais dans le but pour
l'un d'entre eux de bénéficier d'un ou plusieurs avantages (ex: emploi, fortune, logement, nationalité,
avantages en nature etc.).
le mariage entre deux individus de même sexe, ou de sexe indifférencié.
le mariage mixte : entre deux individus de cultures différentes (de langue, de nationalité, voire d'ethnie,
Un mariage en Allemagne en 2005.
de religion différentes). Voir par exemple le cas du mariage franco-algérien.
le mariage in extremis est une situation de péril imminent de mort de l'un des époux qui dispense de
toutes les formalités préalables à la célébration du mariage (en France, articles 75 et 169 du Code civil).
le mariage posthume.
le mariage entre un être humain et un animal : on le retrouve en particulier en Inde, où il existe une pratique chez les Hindous de se
marier, par exemple, avec un chien errant et d'en prendre soin – afin de repousser un mauvais sort ou la malchance ; il n'y a pas nécessité
de divorcer avec l'animal si le ou la mariée souhaite épouser par la suite un être humain 86 (les animaux étant des montures des Dieux et
Déesses dans l'hindouisme, s'unir symboliquement à un animal est vu comme une action très favorable).

Mariages mixtes

Le « mariage mixte » désigne de façon générale un mariage entre deux individus de cultures différentes (de langue, de nationalité - voir par
exemple le mariage franco-algérien, voire d'ethnie ou de religion différentes). Il a pu faire l'objet d'angoisses, liées à la peur du métissage, et de
législations racistes.

Ainsi, dès le XVIIe siècle, les premières lois interdisant les mariages dits « interraciaux » sont promulguées aux États-Unis dans le cadre de
l'esclavage. Ces lois, dites « miscegenation laws (en) », promulguées dans une optique clairement raciste, visent à empêcher le métissage,
considéré comme nuisible pour la « race blanche ». Elles se multiplieront au XIXe siècle et resteront en vigueur au XXe siècle, puisqu'en 1948
trente États avaient promulgué de telles lois. Ce n'est qu'avec l'arrêt Loving v. Virginia de 1967 que la Cour suprême américaine jugea ces lois
anticonstitutionnelles.

Au début du XXe siècle, la peur du métissage, alors que l'eugénisme se développe en tant que courant d'idées, se fait insistante. En Allemagne, des
best-sellers du mouvement völkisch, comme Le Péché contre le sang (1916) d'Artur Dinter, popularisent l'idée du mariage entre « Aryens » afin
de préserver la « race » contre le dépérissement et la « pollution raciale » (Rassenschande) qu'apporterait le « sang juif ». L'influence sur le
nazisme de tels ouvrages sera déterminante, culminant dans la « loi sur la protection du sang allemand et de l'honneur allemand » de 1935. Tout
mariage entre « Aryens » requiert désormais un « certificat d'aryanité » (délivré, pour les SS, par le RuSHA), sauf dans le cas du « mariage
accéléré » ou beschleunigte Eheschließung, surnommé « Kriegstrauung (de) » (« noces de guerre »), dans lequel une simple déclaration suffit.

Sexe et procréation

Le mariage étant historiquement très lié à la reproduction humaine, la


plupart des cultures encouragent à sa « consommation », un euphémisme
courant pour désigner les rapports sexuels entre époux. Par exemple, l'église
catholique romaine autorise une reconnaissance de nullité de mariage pour
motif de non-consommation (ne pas confondre avec annulation), car le
mariage n'est effectif qu'après la première union sexuelle des époux. Cette
notion diffère d'un divorce : une annulation établissant a posteriori que le
mariage n'avait jamais existé.

Dans certaines parties du monde, les femmes et les filles accusées d'avoir des
relations sexuelles hors mariage risquent d'être victimes des crimes
88, 89
d'honneur commis par leurs familles . Les rapports sexuels entre deux
individus non mariés entre eux sont condamnés par certaines religions et
90
sont illégaux dans des pays comme l'Arabie Saoudite, le Pakistan ,
91, 92, 93 93 94 95 96
l'Afghanistan , l'Iran , le Koweït , les Maldives , le Maroc , Pourcentage de naissances hors de mariage, pays sélectionnés, 1980 et
97 98 99, 100 101 87
Oman , la Mauritanie , les Émirats arabes unis , le Qatar , le 2007 .
102 103
Soudan et le Yémen .

Les mœurs occidentales laissent libre choix aux couples mariés en ce qui concerne la procréation. Dans certaines cultures, le mariage impose aux
femmes l'obligation de mettre au monde des enfants. Au nord du Ghana, par exemple, le paiement d'un prix de la fiancée oblige la femme à avoir
104
des enfants, et les femmes qui se soumettent au contrôle des naissances font face à des menaces sérieuses de représailles physiques .

Selon les cultures et les époques, les rapports non consentis au sein du mariage pourront ou non constituer un viol du point de vue de la loi. Ils
pourront constituer une simple maltraitance, comme ce fut le cas en France jusqu'en 1992.
La procréation hors du cadre du mariage est un état de fait plus ou moins bien accepté selon les cultures. En Occident, cette situation a été
graduellement acceptée depuis les années 1960, dès lors que les deux parents sont célibataires. Dans les cultures où le phénomène n'est pas
accepté, des mariages peuvent être organisés dans l'urgence afin de sauver l'honneur de la future mère et l'avenir de l'enfant.

En France, l'Institut national d'études démographiques (INED) rapportait qu'en 1965, 5,9 % des naissances provenaient de parents non
105 106 107
mariés . En 2012, ce pourcentage était monté à 56,6 % . En Belgique, en 2012, le pourcentage de naissances hors mariage était de 52,3 % ,
108 109
en 2014 en Suisse seulement de 21,7 % . Au Quebec, en 2014, le pourcentage de naissances hors mariage était de 62,9 % .

Jusqu'à récemment, les enfants nés hors mariage étaient considérés soit comme « enfants illégitimes » (si l'un des parents était par ailleurs
marié — on parle aussi d'enfant adultérin), soit comme « enfants naturels » (si aucun des parents n'est marié) et souffraient de désavantages
légaux et de handicaps sociaux. Ainsi, en France, la loi de 1964 sur la tutelle, et la loi de 1970 sur l'autorité parentale avaient rapproché la
situation des enfants nés dans le cadre du mariage et des enfants nés hors mariage, tout en maintenant une certaine inégalité. Ainsi, les enfants
naturels ne recevaient que la moitié de la part d'héritage dont ils auraient eu droit s'ils avaient été légitimes, tandis que les enfants adultérins
110
n'avaient droit à aucun héritage et étaient même privés de filiation . La loi du 3 janvier 1972, préparée par le ministre René Pleven et le garde
des Sceaux Jean Foyer, rapporteur du projet de loi à l'Assemblée nationale, assimila complètement la situation de l'enfant naturel et de l'enfant
110
légitime . L'enfant adultérin (ou illégitime) a, quant à lui, gagné les droits à établir sa filiation, et est considéré à part entière comme un
membre de la famille. Jusqu'en 2001, l'enfant adultérin voyait ses droits amputés de moitié dans la succession du parent à l’origine de
111, 112
l'adultère .

Mariage religieux
Au-delà du rite et du décorum convenus et parfois codifiés, (catholicisme romain, église orthodoxe) la
cérémonie religieuse demeure pour beaucoup l'occasion d'accorder, à un moment fort de la vie, une
solennité moins administrative et expéditive que dans une mairie où l'on peut célébrer jusqu'à six mariages
en trois heures (mairie de Tournus - 3 mai 2014). Bien qu'il ne saurait dispenser de l'obligatoire passage
devant l'autorité civile, le mariage religieux reste cependant une institution importante pour le croyant
(239 000 mariages en 2015). Néanmoins, les conditions à remplir peuvent constituer de sérieux obstacles à
sa réalisation.

Rapports entre mariage civil et mariage religieux Mariage Hindouiste en Rajasthan,


Inde.
L'Église catholique romaine considère que le mariage purement civil entre deux catholiques ou entre deux
orthodoxes n'est pas valide. De même, le mariage civil d'un catholique ou d'un orthodoxe avec un non
baptisé n'est pas valide. Le seul véritable mariage confirmé par le concile de Trente étant célébré devant un ministre du culte, liant par saint
sacrement deux personnes de sexes opposés, baptisées et non divorcées. Néanmoins, L'Église considère qu'il ne faut ni sous-estimer ni mépriser
et encore moins refuser de se soumettre à l'obligation légale du « mariage » ou plus exactement de « l'union civile » républicaine tout en
craignant que cette dernière ne devienne qu'une simple obligation administrative autorisant toutes sortes d'abus. En effet, pour Rome, la
proclamation officielle des droits et des devoirs des époux est fondamentale en ce qui concerne la fidélité, le secours mutuel, l'assistance, la
communauté de vie, la participation aux charges du ménage, et la solidarité dans les dettes (en France, articles 203 et 212 du code civil).

Dans beaucoup de pays européens et dans certains pays latino-américains, la cérémonie religieuse doit se tenir séparément de la cérémonie
113
civile préalable, comme c'est le cas en Belgique, en Bulgarie, en France, aux Pays-Bas, en Roumanie et en Turquie . Dans certains pays comme
les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l'Irlande, la Norvège et l'Espagne, les deux cérémonies peuvent être tenues ensemble. Alors que
certains pays, comme l'Australie, autorisent que les mariages soient célébrés en privé et dans n'importe quel endroit, d'autres, comme
l'Angleterre et le Pays de Galles, exigent que la cérémonie civile se tienne dans un endroit ouvert au public et désigné spécialement par la loi. En
Angleterre, l'endroit où est célébré le mariage n'est pas nécessairement une église ou un bureau d'état civil, mais peut très bien être un hôtel, un
édifice historique ou un autre lieu qui a obtenu l'autorisation nécessaire. En Israël, il n'existe pas de mariage civil.

Approches religieuses du mariage

Judaïsme

Dans le judaïsme, le mariage est considéré comme un engagement contractuel devant Dieu dans lequel un homme et une femme s'unissent pour
114
créer une relation dans laquelle Dieu est directement impliqué. Cependant, le Judaïsme admet le divorce .
115
Bien que la procréation ne soit pas le seul but du mariage, un mariage juif est aussi supposé obéir au commandement d'avoir des enfants . Le
sujet principal est relatif à la relation entre le mari et la femme. Du point de vue de la Kabbale, le mariage signifie que le mari et la femme se
fondent dans une seule âme. C'est pourquoi un homme est considéré comme « inachevé » s'il n'est pas marié, puisque son âme est seulement
116
une partie d'un ensemble plus large qui reste à unifier .

Christianisme

Le mariage dans les sociétés laïques occidentales est en réalité une union civile issue de la tradition chrétienne. Il est donc à l'origine
essentiellement l'alliance d'un homme et d'une femme, dans le but de former une famille. La religion chrétienne, à l'exception du protestantisme
(le mariage n'y étant pas un des deux sacrements retenus), réglemente en général fortement cette institution, aussi bien dans les pratiques
rituelles que dans le vécu au niveau des individus ; ne sont donc réellement « mariés » aux yeux de l'Église que les couples baptisés, confessés et
unis par Dieu par un ministre du culte. De ce fait, de fortes traditions existent aujourd'hui dans les aires culturelles où les Églises de cette
religion ont étendu leur influence.

Le mariage est considéré par les églises catholiques et orthodoxes uniquement comme un sacrement. Généralement précédé par un temps de
117
fiançailles au cours duquel les futurs époux discernent sur leur future union , il est indissoluble, l'engagement se prononçant obligatoirement
devant un ministre du culte. En conséquence, tout autre type d'union ne peut être reconnu par Dieu. L'Église catholique reconnaît que le mariage
civil entre un homme et une femme non baptisés et entre un protestant et une protestante est
indissoluble à moins qu'il y ait privilège paulin (cf la famille dans l'Église et dans le monde
contemporain en vue du synode des évêques d'octobre 2015).

L'Église catholique définit le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme qui ont le projet de
s’aimer pour toute la vie et désirent fonder une famille. Par le sacrement de mariage, les deux époux
118
s'engagent pour la vie devant Dieu et l'Église . Pour l'Église catholique romaine, ce sont les futurs
époux, et non le prêtre, qui se donnent le mariage par l'échange de leur consentement et par la promesse
qu'ils se font. Mais le mariage a un caractère salvateur, il préserve d'une vie commune dans le péché,
c'est la définition même du sacrement : « L'alliance matrimoniale, par laquelle un homme et une femme
constituent entre eux une communauté de toute la vie, ordonnée par son caractère naturel au bien des
conjoints ainsi qu'à la génération et à l'éducation des enfants, a été élevée entre baptisés par le Christ
119
Seigneur à la dignité de sacrement. » .

Le protestantisme, qui depuis son origine ne considère pas le mariage comme un sacrement et qui
admet le divorce, considère le mariage comme étant avant tout une union civile. Les protestants
préfèrent donc parler de bénédiction nuptiale. Dans cette logique, les églises protestantes de France
célèbrent des mariages homosexuels dans leurs paroisses depuis l'adoption du mariage homosexuel en
mairie. Certains mouvements comme les Mormons admettent ou ont, dans le passé, admis la polygamie.
Un Ketouba en hébreu, un contrat de
mariage juif décrivant les devoirs de
Hindouisme chacun des époux.

Islam

Le mariage dans l'Islam est appelé « zawaj », qui veut dire « couple » ou « paire ».

Shintoïsme

Cadre juridique

Déclaration universelle des droits de l'homme


120
Selon l'article 16 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 :

« 1. À partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit
de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.

2. Le mariage ne peut être conclu qu'avec le libre et plein consentement des futurs époux. »

Convention européenne des droits de l'homme


121
Le droit au mariage est protégé par la Convention européenne des droits de l'homme, en son article 12 :

« À partir de l'âge nubile, l'homme et la femme ont le droit de se marier et de fonder une famille selon les lois nationales régissant
l'exercice de ce droit. »

Obligation de la présence de témoins

Afin d'apporter une certaine caution à la sincérité du mariage (tant civil que religieux), les futurs époux doivent faire appel à des témoins qui en
garantissent la validité. Il n'est pas nécessaire que ces témoins soient membres des familles des mariés.

Mariage civil

Pour le mariage civil en France, depuis 1792, la loi exige la présence de témoins. Ils doivent être âgés d'au moins 18 ans ou émancipés (art. 37 du
122
code civil), mais aucune autre condition n'est requise quant à leur identité . Le nombre de témoins est de 2 minimum et 4 maximum, et il n'y a
122
pas de distinction entre témoin d'un époux et témoin de l'autre . Lors de la cérémonie du mariage, ils signent le registre d’état civil.

Mariage religieux

Les témoins du mariage religieux catholique ne sont pas forcément les mêmes que les témoins du mariage civil. Il n'est pas nécessaire qu'ils
soient baptisés, ni même qu'ils soient de religion catholique, leur rôle étant surtout humain.
123
Il n'y a pas de limite pour le nombre de témoins, mais sur le registre, il n'y a de place que pour deux signatures, même si on peut signer à côté .

Droits et obligations

Le droit du mariage concerne notamment :


les droits et devoirs des époux devant l'autorité qui a célébré la cérémonie (la loi pour le mariage civil en France),
le contrat de mariage qui règle les questions de propriété du patrimoine et des revenus du couple, en fonction des types de régimes
matrimoniaux.

Les époux ont des droits et des devoirs qui sont fonction du pays dans lequel ils ont contracté le mariage.

Types de régimes matrimoniaux

Les catégories universelles sont les célibataires, les mariés, les veufs, les divorcés ou séparés de corps.

Mariage posthume

Le mariage posthume existe en France et en Allemagne depuis la Première Guerre mondiale. Il a été réintroduit en droit français en 1959, à
l'occasion de la catastrophe du barrage de Malpasset. D'autres pays ont connu cette institution, notamment l'Allemagne après la Première
Guerre mondiale, avec le « mariage avec le casque d'acier ».

En France, il y a eu environ soixante mariages posthumes en 2008, autorisés en vertu de l'article 171 du Code civil. Selon l'article 171 (https://ww
w.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnArticleDeCode?code=CCIVILL0.rcv&art=171) alinéa 1er, il faut une autorisation du président de la République
qui apprécie souverainement l’existence d’un motif grave (donc, il n'y a pas de contrôle des tribunaux). Le motif grave couramment mis en avant
était la grossesse de la femme et cela continue toujours de l’être car, à l’époque, il y avait une différence entre les enfants légitimes et les enfants
naturels. Aujourd’hui, il s'agit plus souvent d'une volonté personnelle que d’un enjeu juridique. Il faut que l'un des futurs conjoints soit vivant. Il
est exigé l’accomplissement des formalités officielles préalables au mariage et qu’elles marquent sans équivoque le consentement du défunt, il
faut donc la constitution du dossier (ici, on a un contrôle des tribunaux), de l’accomplissement des formalités officielles. On en déduit le
consentement de la personne décédée. Le consentement s’apprécie avant la célébration du mariage. La Cour de cassation impose une vérification
124
supplémentaire qui est le maintien du consentement jusqu’à la mort avec l'arrêt du 28 février 2006 de la première chambre civile .

La troisième condition est une persistance du consentement entre l’accomplissement des formalités et le jour du mariage. L'article 171 alinéa 2
prévoit que c’est la date du décès qui sera la date du mariage car la personne acquiert la personnalité de personne mariée et personne veuve.
Lorsqu’un mariage posthume est célébré, ses effets sont limités. Il confère à chaque époux le statut d’une personne mariée, mais la mort dissout
le mariage. En même temps que l’on forme le mariage, on le dissout par veuvage. L'alinéa trois dispose que le mariage posthume n’entraîne
aucun effet matériel (pas de droit successoral, pas de droit matrimonial), mais tous les liens personnels subsistent comme, entre autres, le nom
et le droit aux aliments du fait de la parenté de l’autre.

Organisation et éléments pratiques du mariage


Un mariage se concrétise par une cérémonie encore appelée noces.

Organisation

L'organisation d'un mariage consiste à gérer l'ensemble des préparatifs liés au déroulement de la cérémonie.

Ainsi pour un mariage traditionnel, ces préparatifs couvrent aussi bien la restauration des invités (restaurant ou traiteur), que l'impression et
l'envoi des faire-part, la location de véhicule ou de salle de banquet, ou l'intervention d'autres professionnels spécialisés (photographe, orchestre,
DJ…). Cette organisation est parfois si fastidieuse que les futurs mariés doivent s'y prendre longtemps à l'avance, et prévoir un budget en
conséquence. C'est pour éviter tous ces tracas que sont apparus des organisateurs de mariage (Wedding Planner en anglais) qui sont rémunérés
125
pour aider à la préparation des cérémonies et des tous les aspects y afférent .

Certains couples préparent longuement à l'avance leur mariage, jusqu'à un an. Cela peut poser des difficultés pour réserver la cérémonie civile en
mairie ou les consommations usuelles (traiteur, salle, etc.)

Déroulement habituel

Cortège
126
En Occident, il existe certaines coutumes pour l'entrée dans la mairie et dans le lieu de culte, et pour la sortie . Jusqu’au XXe siècle le cortège,
allant de la maison d’un ou des époux, jusqu’à la mairie puis l’église, se faisait à pied, selon un ordonnancement précis. Dans de nombreuses
régions, l’itinéraire avait reçu auparavant une jonchée de feuilles et de fleurs. La mariée était au bras de son père ou de son tuteur. Elle ne prenait
le bras de son époux qu’à la sortie de l’église, le mariage étant officialisé. Avec l’automobile, les distances peuvent être beaucoup plus longues et
les déplacements se font en automobile : une tradition s’est créée spontanément, de décorer les voitures avec des morceaux de tulle blanc, et le
cortège circule avec grand tapage d’avertisseurs.

Vin d'honneur (ou cocktail)

Lorsqu'il y a un laps de temps assez important entre la cérémonie et le repas, il est d'usage d'offrir aux participants un vin d'honneur, constitué
127
de boissons diverses et de légères collations .

Repas de noces
En Occident, il est d'usage d'offrir un repas aux invités des noces. Il existe des règles pour la disposition des tables, et le placement des familles et
128
amis .

Danse et musique

En Occident, un certain nombre d'œuvres de musique classique accompagne régulièrement les cérémonies de mariage :

Felix Mendelssohn - Marche Nuptiale (Le Songe d'une nuit d'été)


Franz Schubert - Ave Maria
Johann Pachelbel - Canon
Richard Wagner - Acte III, scène I : Treulich geführt ziehet dahin, wo euch der Segen der Liebe bewahr! de Lohengrin
Edward Elgar - Pomp and Circumstance March No. I
Antonio Vivaldi - Le Printemps (Les Quatre Saisons)

Après le repas, un bal est très souvent organisé pour les invités. L'ouverture de ce bal est, en Occident, un honneur traditionnellement réservé
aux époux.

Dans beaucoup de régions, il était de tradition d’amener aux jeunes mariés, dans la nuit ou au petit matin, une soupe supposée leur redonner des
forces : le tourin dans le Sud-Ouest de la France, la soupe au fromage dans le Massif central de la France, etc. Cette pratique a été tournée en
dérision et la soupe a été servie dans un pot de chambre, et parfois remplacée par une mixture immangeable.

Voyage de noces

En Occident, il est d'usage que les époux fassent un voyage d'agrément, dont la destination choisie est
souvent celle de pays exotiques.

Autres éléments pratiques

Tenues de mariage

Dans les pays occidentaux, traditionnellement, la robe de mariée est le plus souvent entièrement blanche,
parfois rehaussée de touches de couleurs pastel, rose, bleu ou même rouge. Comme la couleur blanche
exprime la virginité, une femme n'étant pas vierge devrait combiner le blanc et une autre couleur. Toutefois
on n'y fait plus attention (excepté les pratiquants) de nos jours, et la mode offre toujours plus de choix des
couleurs. Dans la tradition catholique, le blanc représente le baptême. Cette tenue est de plus en plus
adoptée dans le monde entier. Le blanc reste la couleur classique des robes de mariées en Occident, mais on
ne s'est pas toujours marié en blanc en France. Autrefois, la mariée portait le plus souvent une robe de
couleur rouge (comme c'est toujours le cas en Chine de nos jours), car c'était la couleur la plus facile à
obtenir pour le teinturier, donc la moins chère. Une robe blanche devait par contre souvent être faite d'une
étoffe fine (soie ou coton de bonne qualité) qui était beaucoup plus coûteuse. La tradition du mariage en
blanc ne date que de la fin du XVIIIe siècle. Repas de mariage célébré en 1903,
129 Collection Musées départementaux
Le marié porte soit une jaquette soit un costume (deux ou trois pièces) de couleur sombre . de la Haute-Saône.

Anniversaires

Les anniversaires de mariages sont traditionnellement fêtés et portent des surnoms ; en voici une liste non exhaustive :

10 ans : étain
20 ans : porcelaine
30 ans : perle
40 ans : émeraude
50 ans : or
60 ans : diamant
70 ans : platine
80 ans : chêne

Représentation dans les arts et médias

Littérature

Le mariage constitue un sujet majeur dans la littérature à travers :

l'essentiel du mariage arrangé, du mariage d'amour contrarié ou impossible


le thème du couple marié, de la dégradation des relations, de l'adultère, de la crise du couple et du renouvellement des liens.

On peut citer par exemple :


Astrid Eliard, Nuits de Noces, Éditions du Mercure de France, 2010

Musique
Mariage à l'ancienne, chanson du chanteur Gérard Jaffrès
La non-demande en mariage, Georges Brassens

Situation dans le monde

Algérie

Afrique du Sud

Depuis début 2007, un arrêt de la Cour Constitutionnelle a donné la possibilité légale de mariage ou d'union civile pour les couples de même
sexe, et le choix entre ces deux termes. Les droits et devoirs qui en sont issus sont identiques à ceux des mariages ou contrats d'union civile
hétérosexuels. Les fonctionnaires du Home Affairs et les personnes assermentées pour administrer un mariage ont le droit de refuser de célébrer
un mariage entre personnes de même sexe, mais, dans chaque bureau régional, il y a au moins un officiel qui accepte cette mission.

Belgique

Seul le mariage civil a une existence légale. L'article 21 de la constitution dispose que le mariage civil doit précéder le mariage religieux. Le
mariage entre personnes de même sexe est légal depuis janvier 2003.

Chine

Le mariage traditionnel chinois a complètement disparu dans la Chine moderne, mais existe toujours dans les régions rurales et auprès de
certaines minorités. Le mariage traditionnel en Chine se déroule en six étapes, tout d'abord la demande en mariage en bonne et due forme, via
l’entremetteuse ; puis suivent les fiançailles, le départ de la future mariée du foyer de ses parents, le mariage religieux, les festivités du mariage et
enfin, la nuit de noces.

Comores

Le mariage peut être religieux, officiel ou traditionnel. Aux Comores, le mariage peut revêtir la valeur de petit ou grand mariage. Est un petit
mariage celui qui se célèbre sans faste, avec le naib (notaire religieux), un témoin du marié, celui de la mariée… avec le minimum de la dot,
disponible ou promise. Est grand mariage cet autre qui s’annonce et qui réunit un grand public pour un banquet entre toutes autres festivités.
Cette catégorie de mariage, dans le cas précis du mariage traditionnel, que l’on appelle grand mariage, a la spécificité que l’homme annonce
épouser la femme avec laquelle il a pu avoir déjà des enfants. Les habitués des festivités nuptiales à la Grande-Comore (sans allusion cette fois-ci,
au traditionnel du mariage) comprennent que le couple célèbre le mariage traditionnel. Des projets pourraient avoir été avortés. Les parents de
la mariée peuvent avoir nourri le dessein de marier leur fille à un homme de leur rêve. Il en aurait été ainsi des parents du « marié ». Les deux
familles sont résolues à participer à la célébration de ce auquel elles n’auraient jamais songé [réf. nécessaire].

Espagne

En Espagne existe la tradition du « Las Arras ». Le marié vient à l'église avec treize pièces d'or ou d'argent. Il en égrène douze dans les mains de
130
sa future épouse et donne la dernière au curé pour ses indigents .

France

Seul le mariage civil a une existence légale. De plus, l'article 433-21 du code pénal (https://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnArticleDeCode?c
ode=CPENALLL.rcv&art=433-21) condamne tout ministre du culte qui viendrait à célébrer un mariage religieux avant le mariage civil.
131
En France, les droits et devoirs sont les suivants :

1. Les époux se doivent mutuellement « respect, fidélité, secours, assistance » 132.


2. Les époux sont égaux en droit dans le mariage.
3. Les époux assurent ensemble la direction morale et matérielle de la famille et pourvoient à l’éducation des enfants afin de préparer leur
avenir (art. 213 du code civil).
4. Les époux contribuent aux charges du mariage à proportion de leurs facultés respectives (article 214 du code civil).
5. Chacun des époux peut passer seul des contrats qui ont pour objet l’entretien du ménage ou l’éducation des enfants (article 220 du code
civil).
6. Chacun des époux peut se faire ouvrir tout compte de dépôt (notamment comptes-chèques postaux, compte bancaire, livret d'épargne) et
tout compte de titres en son nom personnel, sans le consentement de l’autre (article 221 du Code civil).
7. Obligation alimentaire due aux époux et par eux.
8. Adoption. Les époux peuvent adopter un enfant à condition d’être mariés depuis au moins deux ans, ou que l’un d’entre eux soit âgé de plus
de vingt-huit ans.
9. Les époux sont soumis à l’obligation d’une communauté de vie.
10. Les époux sont soumis à une imposition commune pour les revenus perçus pendant l'année de leur mariage et les suivantes. Ils peuvent de
façon optionnelle choisir d'être imposés séparément pour l'ensemble des revenus perçus au cours de l’année du mariage.

L'existence d'un « devoir conjugal » (obligation née du mariage, qui impose à chacun des époux d'accepter d'entretenir des relations sexuelles
133, 134
avec son conjoint) reste attestée par la jurisprudence . L'absence de la part de l'un ou l'autre des époux peut conduire à la cessation du
mariage. Cependant, l'existence de ce devoir ne constitue pas un consentement systématique, l'accusation de viol (viol conjugal) restant le cas
échéant possible bien que rare.

Le concept d'obligation d’une communauté de vie est généralement compris comme cohabitation, et peut parfois sembler subtil lorsque la justice
considère qu'il n'est pas atteint par le fait de faire chambre à part, ou bien au contraire qu'il peut être atteint lorsque deux personnes habitant
134
deux continents distincts se voient deux fois dans l'année .

Le droit français prévoit quatre types de régimes. Le premier est la communauté universelle. Le second est la communauté réduite aux acquêts
(c'est le régime légal, c'est-à-dire celui s'appliquant à défaut de choix différent). Le troisième est la séparation de biens. Le quatrième est le
régime de participation aux acquêts ; les époux sont considérés comme séparés pendant le mariage puis apparaissent comme communs de biens
pendant les opérations de dissolution de la communauté.

Israël

L'État d'Israël ne reconnaît pas le mariage civil. Les Israéliens ont le droit de se marier civilement mais la cérémonie ne se pratique pas sur le
territoire national et n'est pas reconnue [réf. nécessaire].

Suisse
135
En Suisse, il est obligatoire de conclure un mariage civil avant d'effectuer un éventuel mariage religieux .

Les couples de même sexe peuvent conclure un « partenariat enregistré » qui donne généralement les mêmes droits que le mariage, sauf en ce
136
qui concerne les enfants .

Voir aussi

Bibliographie Sur les autres projets Wikimedia :


Le mariage (https://commons.wikimedia.o
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
rg/wiki/Category:Marriage?uselang=fr),
Jean-Claude Bologne, Histoire du mariage en Occident, Lattès, 1995 sur Wikimedia Commons
Marguerite Coppens, La mariée, princesse d'un jour, Bruxelles, MRAH, 2001 (présentation
Mariage, sur le Wiktionnaire
en ligne (http://www.kmkg-mrah.be/fr/la-mari%C3%A9e-princesse-dun-jour))
National Geographic France, juin 2002 Mariage, sur Wikiquote
P. Wattier et O. Picard, Mariage, sexe et tradition, Plon, 2002
Florence Servan-Schreiber, Notre mariage, Albin Michel, 2003
John Boswell, Les unions du même sexe dans l'Europe antique et médiévale, Fayard, 1996
Benoît de Boysson, Mariage et conjugalité, LGDJ, 2012
Lise Vincent Doucet-Bon, Le mariage dans les civilisations anciennes (coll. « L'Évolution de l'humanité. Bibliothèque de Synthèse
historique »), Paris, Albin Michel, 1975, 457 pages (prix Alice-Louis Barthou de l'Académie française).
Sabine Melchior-Bonnet, Catherine Salles, Histoire du mariage : Entre raison et fortune, la place de l'amour , Éditions de La Martinière,
2001
Marie-Odile Mergnac, Anne Tricaud, Florence Guibert, Le mariage et ses rites d'hier à aujourd'hui, Archives & culture, 2010
Martine Segalen, Éloge du mariage, Découvertes Gallimard, 2003
Christiane Singer, Éloge du mariage, de l'engagement et autres folies, éditions Albin Michel, 2000
Prix Anna de Noailles de l'Académie française 2000
Irène Théry, Le démariage, justice et vie privée, Odile Jacob, 1993

Articles connexes
Mariage : Alliance - Amour - Fiançailles ;
Mariage entre personne du même sexe : Mariage homosexuel
Le mariage est un sacrement pour les catholiques, et les orthodoxes ;
Types de mariages : Mariage interreligieux, Mariage blanc, mariage morganatique, mariage mystique ;
Autres formes d'union : union libre, Union civile, PACS, Trouple.
Dans l'Islam: Mariage temporaire, Droit comparé du mariage franco-algérien, Mariage d'amitié.
Sociologie : Taux de nuptialité, mariage d'intérêt, mariage arrangé, shiddou'h
Anthropologie : Polygynie, polygamie, monogamie
Fin du mariage : divorce, séparation de corps, séparation de biens, Reconnaissance de nullité du sacrement de mariage, annulation de
mariage, veuvage.
Pratique et cérémonie : Robe de mariée, Libation, Jarretière (vêtement), photographie de mariage, Organisateur de mariage, Liste de
mariage, nuit de noces.
Mariage | Wedding
Divorce
Prestation compensatoire

Liens externes
Bases de données

Notices d'autorité :
Bibliothèque nationale de France (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb11932417s) (données (http://data.bnf.fr/ark:/12148/cb11932417s)) ·
Bibliothèque du Congrès (http://id.loc.gov/authorities/sh85081416) · Gemeinsame Normdatei (http://d-nb.info/gnd/4013630-9) ·
Bibliothèque nationale de la Diète (http://id.ndl.go.jp/auth/ndlna/00566567)

Sites officiels

Le mariage catholique (https://liturgie.catholique.fr/accueil/mariage-et-ordre/le-mariage/) - Conférence des évêques de France

Histoire et ethnologie

Un contrat de mariage (1595) (http://miroir.mrugala.net/Arisitum/cdf/mariage.htm) - Archives Départementales de l'Hérault, Mrugala.net


Aperçu sur le mariage chez les Soninké (http://www.soninkara.com/societe/le-mariage/apercu-sur-le-mariage-chez-les-soninke.html) -
Fodyé Cissé, Soninkara.com, 14 juillet 2007

Notes et références

Notes

Références
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2. « MARI. : Définition de MARI. » (http://www.cnrtl.fr/definition/mari.)
3. Materialis-Matronomicus (http://www.lexilogos.com/latin/gaffiot.php?p=954), Dictionnaire Gaffiot, 1934, p. 954.
4. Du Cange et al., MATRIMONIUM (http://ducange.enc.sorbonne.fr/matrimonium), Glossarium mediae et infimae latinitatis. (en latin)
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6. (en) « Marriage is legally and socially sanctioned union, usually between a man and a woman » (http://www.britannica.com/EBchecked/topic/
366152/) -Encyclopædia Britannica, 15 décembre 2008.
7. article 146 du Code civil
8. (art. 143 et suivant (http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;?idSectionTA=LEGISCTA000006136117&cidTexte=LEGITEXT000006070721
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11. Van Genepp, Rites de passage.
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4. Claude Lévi-Strauss, « Histoire et ethnologie », Annales. Histoire, Sciences Sociales, vol. 38, no 6,​1983, p. 1217–1231
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49_1983_num_38_6_411017), consulté le 11 décembre 2017)
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d'autres dictionnaires et encyclopédies.
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7. Claude Lévi-Strauss, Les Structures élémentaires de la Parenté, 1948.
8. René Girard, Celui par qui le scandale arrive, p. 30.
9. Article dans Dissent cité par Flora Leroy-Forgeot et Caroline Mécary, Le couple homosexuel et le droit, Odile Jacob, 2001
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0. La loi sur le mariage homosexuel officiellement promulguée (https://www.lemonde.fr/politique/article/2013/05/17/le-mariage-homosexuel-valid
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1. Loi no 2013-404 du 17 mai 2013 ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe (https://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTex
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2. « Grande-Bretagne : le mariage homosexuel officiellement autorisé » (https://www.lemonde.fr/europe/article/2013/07/17/le-mariage-homosex
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4. « En Grande-Bretagne, les premiers mariages homosexuels célébrés à partir du 29 mars » (http://www.liberation.fr/monde/2013/12/10/en-gra
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(consulté le 3 janvier 2014)
5. « La Cour suprême des États-Unis autorise le mariage des couples homosexuels dans la totalité des 50 États américains » (http://tempsreel.
nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/4367-mariagehomo-supreme-etats-autorise-mariage-couples.html), sur L'Obs, 26 juin 2015
6. Par exemple le Grand dictionnaire terminologique québécois donne ainsi une définition plus générale du mariage comme « Union légitime de
deux personnes, généralement homme et femme, dans les conditions prévues par la loi en vue de vivre en commun », « Le grand
dictionnaire terminologique » (http://www.granddictionnaire.com/btml/fra/r_motclef/index1024_1.asp), Office québécois de la langue fr
(consulté le 10 février 2009). De même, l'édition 2011 du Petit Robert définit le mariage comme l'« union légitime de deux personnes dans les
conditions prévues par la loi », sans précisions de sexes pour l'un et l'autre époux..
7. « Larousse modifie sa définition du mariage, deux députés UMP s'insurgent » (http://www.leparisien.fr/politique/larousse-modifie-sa-definition
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8. Hérodote. Histoire LIVRE I. CLIO - Trad. du grec par Larcher ; avec des notes de Bochard, Wesseling, Scaliger.. [et al.] Paris : Charpentier,
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9. Jean-Marie van Cangh, Être juive à l'époque de Jésus, in Le Monde de la Bible no 193, juin 2010, p. 18-21.
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1. Sabine Melchior-Bonnet, Catherine Salles, Histoire du mariage : Entre raison et fortune, la place de l'amour, Éditions de La Martinière, 2001,
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2. Bologne 1995, p. 54-55.
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Periods, Brill, 1994, p. 75-76.
5. Charles Journet, Le Mariage Indissoluble, Éditions Saint-Augustin, 1968 (lire en ligne (https://books.google.fr/books?id=8Ku_oaaZ7B8C)),
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6. Le bon chrétien était à cette époque celui qui abandonnait sa famille, cf Mt 19. 29 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=
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7. Jean Gaudemet, Le Mariage en Occident. Les mœurs et le droit, Éditions du Cerf, 1987, p. 57
8. Bologne 1995, p. 84-88.
9. Jack Goody, L'évolution de la famille et du mariage en Europe, Armand Colin, 2012, p. 49
0. Bologne 1995, p. 135.
1. Jean-René Presneau, Signes et institution des sourds : XVIIIe-XIXe siècle, Champ Vallon, 1998, 202 p. (ISBN 2876732637, lire en ligne (http
s://books.google.fr/books?id=lHfaAAAAMAAJ&q=Innocent+III)), p. 20.
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3. Bologne 1995, p. 452.
4. Bologne 1995, p. 466.
5. Bologne 1995, p. 467.
6. Christian Hermann, Stéphane Jettot, Caroline Le Mao, Sociétés anglaise, espagnole et française : XVIIe siècle, Atlande, 2007
(ISBN 978-2-35030-018-4)
7. Pascal Bruckner, Le mariage d’amour a-t-il échoué ?, Grasset, 2010.
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9. Chronologie de la séparation de l'Église et de l'État (http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/eglise-etat/chronologie.asp) - Assemblée
nationale.
0. Texte de l'encyclique (http://www.vatican.va/holy_father/leo_xiii/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_10021880_arcanum_fr.html) - Vatican.
1. http://www.ohchr.org/Documents/HRBodies/HRCouncil/RegularSession/Session21/A-HRC-21-41_en.pdf.
2. http://www.mariageforce.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=4&Itemid=4
3. « BBC - Ethics - Slavery: Modern slavery » (http://www.bbc.co.uk/ethics/slavery/modern/modern_1.shtml#section_2)
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0. (es) « Postboda Mariajo y manu en salto de la novia » (http://www.juangavira.com/mariajo-y-manu-salto-de-la-novia/), Blog de Juan Gavira,
10 janvier 2016 (voir archive)
1. Droits et devoirs des époux dans le mariage civil, site gouvernemental (http://www.mariage.gouv.fr/rubrique.php3?id_rubrique=13).
2. art. 212 du code civil (http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idSectionTA=LEGISCTA000006136137&cidTexte=LEGITEXT0000060707
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3. Daniel Borrillo, « Fais-moi l'amour, sinon je divorce ! », Le Monde,​16 décembre 2011 (lire en ligne (https://blogs.mediapart.fr/blog/daniel-borri
llo/231211/fais-moi-lamour-sinon-je-divorce)).
4. Anne Marion de Cayeux, « Devoir conjugal et viol entre époux font-ils bon ménage ? » (http://www.village-justice.com/articles/Devoir-conjuga
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5. Selon le Code civil suisse (version de 2000), « Le mariage religieux ne peut précéder le mariage civil ».
6. Mercedes Vazquez et Florent Gertsch, Mariage, union libre ? Quelles différences ? Un guide juridique, Éditions La passerelle du Centre
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