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Références du devoir

Matière : EMC

Code de la matière : 4 caractères

N° du devoir : 2
(tel qu’il figure dans le fascicule devoirs)

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LVA, LVB ou LVC

Vos coordonnées

Indicatif : 3123A01017

Nom : DJILALI AISSA

Prénom : Ibrahim

Ville de résidence : Oran

Pays (si vous ne résidez pas en France) : Algérie

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Nom du professeur correcteur :

Note :

Observations générales du correcteur :

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Dans l’évolution des structures familiales contemporaines, le rôle et la place des parents au sein des familles
monoparentales sont en pleine transformation. La question épineuse de la garde des enfants s’avère centrale,
suscitant des débats autour de différentes modalités telles que la garde partagée, alternée ou principalement confiée
à la mère. Cette évolution sociétale soulève ainsi de nouveaux enjeux au sein des familles, des dynamiques et des
responsabilités parentales à analyser.

Dans les familles monoparentales, la question de la garde des enfants pose des défis majeurs, souvent
attribuée à la mère en raison de normes sociales et légales anciennes.
Historiquement, les responsabilités parentales étaient souvent réparties selon des stéréotypes de genre, assignant à
la mère le rôle principal dans l’éducation des enfants. Cela résulte en partie de normes sociales anciennes et de
politiques juridiques qui ont longtemps favorisé la garde maternelle en cas de séparation. Cependant, l’évolution
des modèles familiaux, la reconnaissance croissante du rôle du père dans la parentalité, et les revendications pour
l’égalité parentale ont modifié ces perspectives. Les lois évoluent progressivement pour encourager la garde
partagée ou alternée, reconnaissant le droit pour les deux parents d’être impliqués dans la vie de leurs enfants après
une séparation. Par exemple, en France, la loi reconnaît désormais le principe de coparentalité, favorisant la
résidence alternée en cas de séparation, à moins que cela soit contraire à l’intérêt de l’enfant.

Cette évolution légale est illustrée par des décisions judiciaires récentes en faveur d’une garde partagée ou alternée,
comme celle évoquée dans l’affaire de la Cour de cassation française en 2017, où la résidence alternée a été jugée
comme la solution privilégiée pour les enfants, sauf circonstances particulières. Cette reconnaissance progressive
de l’égalité parentale vise à offrir aux enfants le bénéfice d’une relation équilibrée avec les deux parents,
indépendamment du statut marital.

Malgré ces avancées, les revendications des pères pour une égalité parentale rencontrent encore des
obstacles importants, perpétuant parfois une prédominance de la garde confiée à la mère.
Les revendications des pères pour une implication égale dans la vie de leurs enfants se heurtent parfois à des
résistances sociales et culturelles persistantes. Des stéréotypes de genre continuent d’influencer les décisions
judiciaires et sociales, avec une tendance à considérer la mère comme le parent principal, surtout en ce qui
concerne la garde des enfants. Malgré l’évolution des mentalités, certains estiment encore que la mère est plus apte
à s’occuper des enfants, perpétuant ainsi des schémas traditionnels. Cela peut créer des situations où la garde
majoritaire est automatiquement attribuée à la mère, même si le père souhaite une implication égale dans
l’éducation de ses enfants.
Cette réalité persiste malgré les changements juridiques, comme en témoignent les études indiquant que la garde
majoritaire reste largement confiée à la mère dans la majorité des cas de séparation. Par exemple, une enquête de
l’Insee en 2020 a révélé que dans près de 70% des cas de familles monoparentales, les enfants résidaient
principalement avec leur mère. Ces données mettent en lumière la nécessité continue de remettre en question les
stéréotypes de genre et d’encourager une répartition plus égalitaire des responsabilités parentales, en tenant compte
des besoins spécifiques de chaque enfant.

Nous pouvons conclure que la garde des enfants dans les familles monoparentales suscite des évolutions
significatives, mais persiste une tendance à attribuer la garde principale à la mère malgré les changements
juridiques en faveur d’une implication égale des deux parents. Cela souligne la nécessité continue de remettre en
question les normes sociales et les stéréotypes de genre pour garantir une répartition plus équitable des
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responsabilités parentales. En somme, l’évolution des lois et des mentalités reste cruciale pour offrir aux enfants le
bénéfice d’une relation équilibrée avec leurs deux parents, mettant en lumière la nécessité d’une prise de
conscience continue pour promouvoir une réelle égalité parentale.

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