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Introduction :
Introduction :
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I- L’existence d’une organisation :
II- La compétence et l’intégrité du personnel :
III- L’existence d’une documentation satisfaisante :
Introduction :
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V- Evaluation définitive du Contrôle Interne :
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INTRODUCTION :
Cependant une définition précise du mot « audit » s’impose le verbe « auditer » qui
viens du latin « audire » signifie bien écouter, du même le verbe en anglais peut être traduit
par examiner. En se referant à l’histoire, l’audit trouva ses origines dans l’empire romain.
En effet à cette époque, les gouvernements romains avaient pris l’habitude de designer
des « questreurs » pour contrôler la comptabilité de l’Etat, ces questreurs deviennent rendre
compte verbalement devant une assemblée d’auditeur.
D’autres civilisations prirent l’exemple sur celui de l’empire romain, c’est le cas
notamment de la France, l’Angleterre, les Etats Unis, etc. Ainsi l’évolution historique de
l’audit est marquée par plusieurs étapes :
Pointage détaillé :
L’auditeur lorsqu’il est accepté au sein de l’entité tant à comparer toutes les écritures dans les
livres des comptes avec les documents des sources, il effectue donc un pointage des écritures
(période allant du 1927 jusqu’au 1936).
Contrôle analytique :
Avec l’augmentation du volume des écritures à pointer, l’auditeur fut contraint de chercher
des indices qui pouvait l’aider à orienter son travail sur l’étude approfondi de certains aspects
de compte par le billet de comparaison entre année, c’est ce qu’on appelle le contrôle
analytique (tel que l’utilisation de certains instruments de la gestion financière par exemple
les ratios).
L’approche systémique :
Elle se base sur l’analyse et l’évaluation du contrôle interne pour l’orientation de l’audit.
Elle consiste à optimiser les contrôles et à minimiser les risques d’erreurs dans l’appréciation
des comptes, cet approche tient compte également des risques qui entourent l’E/se dans ses
activités spécifiques.
De ce fait, l’Audit peut être défini comme l’examen critique en vue de formuler une opinion
sur le fonctionnement de l’E/se.
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L’audit comptable et financier consiste à examiner et à étudier les Etats de synthèses et à
vérifier l’exactitude des informations qui contenaient ces étapes et ce pour procéder à leur
certification : L’audit comptable et financier se porte garant vis à vis des actionnaires et des
tiers figurant dans les états de synthèse.
Selon M.Bouquin : L’audit est l’activité qui applique en toute indépendance des pro dures
cohérentes et des normes d’examen en vue d’évaluer l’adéquation vécu, la pertinence, la
sécurité et le fonctionnement de tout ou parti des actions menés dans une organisation par
référence à des normes.
Définition : une relation d’agence c’est un contrat par lequel une ou plusieurs personnes
(appelé principale) engage une autre personne (appelé agent) pour accomplir une action en
son nom ce qui implique la délégation à l’agent d’un certain pouvoir décisionnel.
D’une certaine manière, la notion de relation d’agence pourrait recouvrir pratiquement toute
relation contractuelle entre individu ou organisation, cependant ce contrat se caractérise par
l’hypothèse de l’information imparfaite entre les différents intervenants surtout entre les
dirigeants et les actionnaires.
De ce fait, on note la présence « d’une asymétrie d’information » entre le principale et
l’agent, ce dernier en sait normalement d’avantage que le principale sur l’activité.
Par conséquent, le rôle de l’auditeur comptable ou financier consiste à lever cette asymétrie
d’information et à supporter garant vis à vis des actionnaires quant à la fiabilité et à
l’exactitude des informations.
L’audit financier s’insert donc dans la relation d’agence autour de l’E/se en tant que processus
de contrôle établi par l’E/se pour lever l’asymétrie d’information entre les dirigeants et les
autres intervenants.
Actionnaires
Audit
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Chapitre 1 : Les différents types d’audit
Introduction :
L’audit est un domaine en plein expansion mais c’est un concept qui reste flou pour
l’entrepreneur et les chefs d’E/ses, depuis quelques années on assiste au développement
croissants des audits en tant que pratique courante au sein des E/ses surtout celle les plu
structurés (les filiales des sociétés multinationales, les organismes et les offices publiques).
L’E/se poursuit un certain nombre d’objectif qui repose sur l’existence du processus et de
dispositif qui vise à orienter les actions de toutes personnes intervenant au sein de l’E/se.
La réalisation de ces objectifs intéresse non seulement ceux qui interviennent directement
dans la gestion de l’E/se mais également ceux qui d’une manière ou d’une autre contribuent à
son financement ou son intéressé par ses performances. L’E/se est ainsi amené à produire un
certain nombre d’information et ce dans le cadre de la préparation des états de synthèses.
Comme in ne sert à rien de disposer d’information dont la qualité est douteuses, on ne peut
dissocier l’obligation de produire des informations de la nécessité de les contrôler.
L’audit est donc un examen critique qui permet de vérifier les informations fournies par
l’E/se.
Dans un environnement changeant, l’auditeur peut jouer un rôle dépassant largement celui des
contrôleurs. Cependant à l’audit correspond un besoin de contrôle que l’on peut difficilement
dissocier de l’activité de l’E/se.
Il intéresse les actions ayant une incidence sur la sauvegarde du patrimoine, la saisie et le
traitement comptable et l’information financier publiée par l’E/se.
En effet, pendant très longtemps les E/ses ont produit essentiellement des informations
financiers. De ce fait, l’audit comptable et financier a été défini comme l’examen critique des
informations comptables, effectué par un expert indépendant (externe à l’E/se) en vue
d’exprimer une opinion motivé sur les états financiers : il s’identifie donc au contrôle externe
des comptes.
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complicité tandis que parallèlement se développer à une vitesse accélérer des informations
dites opérationnelles.
Ainsi l’auditeur ne doit pas être limité à l’examen du compte pour se prononcer sur la qualité
des états financiers, il prend progressivement conscience de l’intérêt que peut présenter pour
lui le contrôle interne de l’E/se audité, c a d l’ensemble des sécurités apportés par son mode
d’organisation et ses procédures.
Si l’audit interne est défini comme la révision périodique des instruments dont disposent une
direction pour gérer une E/se, l’audit opérationnel s’intéresse à un domaine plus large, il a
pour objectif d’évaluer les différents processus constituant l’activité de l’E/se, appelé audit
des opérations, ce type d’audit peut être mené par une personne indépendante pour garantir
une meilleur objectivité en terme d’évaluation du fonctionnement interne c’est le cas par
exemple d’un acheteur d’une société qui voudrait avoir plus d’information ( en plus des
informations financiers sur les états de synthèses : objet de l’audit comptable et financier) à
caractère opérationnel permettant de formuler une opinion sur la qualité du fonctionnement
interne et de l’organisation de l’E/se sans sa globalité.
Les trois types d’audit évoqués jusqu’à maintenant peuvent s’inscrire dans le cadre de la
construction d’une typologie (une sorte de classification) d’audit.
Ainsi plusieurs critères peuvent être retenus pour classer les différents types d’audit tel que :
Dans ce sens on peut distinguer 2 types d’audit: Audit légal et Audit contractuel.
1) Audit légal :
C’est un audit qui est imposé par la loi et qui rentre parmi les fonctions d’un Commissaire Au
Compte. Il est obligatoire pour les Sociétés Anonymes et pour d’autre forme des sociétés
remplissant certains conditions (SARL lorsque son chiffre d’affaire dépasse 50 million DH).
Ainsi selon le Dahir du 11/08/1922 et la loi 15-95 sur les sociétés anonymes, le commissaire
au compte a pour mission :
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• La certification des comptes (sincérité, régularité des comptes et l’image fidèle).
• Le contrôle de légalité : Le CAC doit signaler les irrégularités relevés ainsi que les
infractions constatées.
2) Audit contractuel :
1) Audit externe :
L’audit externe peut être défini comme étant une fonction indépendant de l’E/se dont
l’objectif est d’examiner les états de synthèses en vue de formuler une opinion sur la
régularité et la sincérité du compte annuel, son rapport est généralement destiné au tiers, de ce
fait l’audit financier et comptable est un audit externe.
2) L’audit interne :
L’audit interne est généralement mené par une personne faisant partie du personnel de la
société et a pour objectif de formuler un jugement sur le fonctionnement interne de l’E/se.
Les raisons pour lesquelles les chefs d’E/ses font appel aux auditeurs sont : soit la conformité,
soit la efficacité, soit les deux.
1) L’audit de conformité :
Il consiste à vérifier si les règles sont bien appliqués ainsi que les procédures déjà préconisés
ou adoptés, il s’intéresse à la description des tâches et des postes à ‘analyse du système
d’information de l’E/se.
2) L’audit d’efficacité :
Il vise à examiner la pertinence des organisations et des méthodes, il permet de formuler une
opinion sur la qualité de management.
En se basant sur les différents critères du domaines d’audit ; on peut distinguer trois types
d’audit : Audit comptable et financier, Audit interne, Audit opérationnel et pour
déterminer les relations qui existent entre eux, on utilise deux critères :
- La position de l’auditeur par rapport à l’E/se auditée c a d l’auditeur doit appartenir au
personnel de l’E/se ou doit être de l’extérieur.
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- L’objectif recherché par l’auditeur.
Ces deux critères sont liés, les objectifs de l’auditeur détermine souvent le champ de travail de
chaque type auditeur.
C’est la raison pour laquelle on peut faire facilement la distinction entre les 3 types d’audit et
ce en se basant sur deux critères.
La multiplication des opérations réalisés par les E/ses ont entraîné le développement des
différents types d’audit.
En effet, l’audit répond à un besoin dont l’évolution se répercute sur la notion elle même et
sur la formation des auditeurs.
A l’heure actuelle se manifeste des extensions de l’audit entièrement nouvelle tel que l’audit
juridique qui est un examen de la relation de l’E/se avec son milieu d’environnement pour
évaluer les contraintes de son cadre juridique, l’audit fiscal qui a une mission plus large que le
seul contrôle de la régularité fiscal, l’audit social, l’audit de performance,…
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Chapitre 2 : Evaluation du Contrôle Interne
Introduction :
Le contrôle interne est l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’E/se. Il a pour
but :
Cependant, le contrôle interne poursuit non seulement des objectifs comptables mais aussi des
objectifs administratifs.
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I- Définition :
Selon l’ordre des experts comptables et les comptables agrées, le contrôle interne est
l’ensemble des sécurités contribuant à maîtriser le processus (ensemble des activités) de
l’E/se. Il se manifeste par l’organisation, les méthodes et procédures de chacune des activités
de l’E/se pour maintenir la pérennité de celle ci, pour l’E/se le contrôle interne consiste à
adopter des supports (document, livre comptable, manuel de procédure,…) et des procédures
de traitement afin d’effectuer les opérations dans les meilleurs conditions d’efficacité.
L’auditeur bien que privilégiant dans son évaluation du contrôle interne, les aspects
comptables touchent par la force des choses d’autres aspects opérationnels.
Pour le réviseur chargé de se prononcer sur la fiabilité des comptes, l’assurance que les
dispositifs administratifs du contrôle interne sont efficaces présente un double intérêt :
- C une garantie du bon suivi des engagements, l’auditeur s’intéresse à la pérennité de l’E/se.
- C’est un élément de recoupement sur la base de l’utilisation des techniques de gestion.
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Ces éléments sont en nombre de trois :
Ces deux qualités sont essentiels surtouts au niveau stratégique (Direction générale), c a d au
niveau du centre des pouvoirs. Cela réside en faite dans la qualité des conséquences lourdes
des décisions prises.
L’étude des documents de l’E/se met en évidence des contrôles clés. Ces contrôles sont
matérialisés par le respect des principes du contrôle interne, ce qui permet d’apprécier la
qualité des documents et finalement des comptes.
En effet, les principes du contrôle interne sont au nombre de sept :
Une séparation des tâches nécessite une organisation préalable adapté et vérifiable. Elle doit
être formalisé grâce à des procédures écrites.
La séparation des tâches signifie qu’une personne ne doit pas maîtriser l’ensemble d’un circuit
(par exemple : le circuit de la livraison des m/ses, de la réception des chèques, des
encaissements, comptabilisation et rapprochement bancaire,…).
Ainsi la séparation des tâches signifie la séparation des opérations suivantes :
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- L’autorisation qui est tenue par une personne qui détient le pouvoir à savoir un
responsable, chef de service, directeur,…
- L’exécution c a d la personne qui effectue l’opération
- L’enregistrement c a d la personne qui laisse une trace de l’opération grâce aux documents
de l’E/se.
- Le contrôle : pour assurer le bon fonctionnement interne au sein de l’E/se, le contrôle des
différents opérations réalisées s’avère nécessaire.
Le manque de la séparation des tâches fait couvrir à la société des risques qui porte atteindre à
la sauvegarde de son patrimoine.
Toute décision doit être préparée et autorisée avant d’être exécuter. Et pour faciliter le
contrôle interne au sein de l’E/se, il faut que tout le personnel adhère aux procédures
proposées et à la structure adoptée.
3) La permanence :
Les procédures de contrôle interne doivent être appliqués au niveau de l’E/se de façon
permanente c a d l’ensemble des règles qu’on a instauré doivent être appliqué d’une façon
continue et permanente.
4) L’universalité :
Le contrôle interne doit être appliqué dans toutes les procédures et doit être applicable par
tous les membres de l’E/se indépendamment de leur statuts et de leur fonction
5) L’indépendance :
Les contrôles doivent être effectués par des personnes indépendants de celle exécutant les
tâches. En respectant ce principe, le contrôle des différents opérations réalisées par l’E/se sera
efficace et efficient c a d capable de détecter les disfonctionnement.
6) L’information :
Les contrôles effectués dans le cadre du respect du fonctionnement interne de l’E/se doivent
être basé sur les informations pertinentes, utiles , objectives, vérifiables et mesurables.
7) L’harmonie :
Le contrôle interne être adapté au caractéristique de l’E/se. Il doit être efficace sans portant
engendré un coût très élevé par l’E/se qui devra mesurer le rapport coût – risque.
Le contrôle interne existe dans toutes les E/ses quelque soit leur degré d’organisation,
cependant un minimum de sécurité. Ainsi le contrôle du personnel de l’E/se est d’abord un
contrôle hiérarchique axé essentiellement sur l’application des directives de l’E/se.
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Ce type de contrôle concerne deux catégories :
• Les contrôles hiérarchiques
• Les contrôles réciproques
Ce sont les contrôles qui se rapportent à la réalisation des objets sociales et à la conservation
du patrimoine de l’E/se ( c’est le contrôle effectué par le service de facturation et le service
comptable).
Proposez une procédure respectant les principes du Contrôle Interne pour les
circuits suivants :
• Réception des marchandises
• Encaissement des chèques
• Recrutement du personnel
• Livraison des produits finis
• Modification des composants des produits fabriqués
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m/ses d’approvis. - Magasinier approvis. sur la base
- Sce facturation des : BC, BL, facture,…
Encaissement Directeur Coursier - trésorier Responsable du
des chèques financier - Comptable rapprochement
(journal, Bq) bancaire, trésorier
Recrutement D.R.H Responsable Responsable Directeur générale
du personnel du service ressources
concerné humaines
Livraison des Directeur Magasinier - Comptable Gardien / chauffeur et
produits finis commercial - Magasinier un responsable D°
commercial
Introduction :
Pour mener une mission d’audit, l’auditeur doit respecter une méthodologie clairement
définie. Dans ce sens l’auditeur doit :
- connaître et comprendre le sujet à savoir la société à auditer.
- réunir les éléments nécessaires pour justifier son opinion, cette méthode est applicable dans
les différents types de la mission d’audit (interne, fonctionnel et comptable).
Toutefois on distingue 3 phases principales que l’auditeur interne respecte dans le cadre de sa
mission :
- phase de préparation (ou phase de lancement) : dans le cadre de l’audit comptable et
financier, on parle de la prise de connaissance.
- phase de réalisation ou d’exécution : dans le cadre de l’audit comptable et financier, on parle
de l’évaluation du contrôle interne.
- phase de conclusion : dans le cadre de l’audit comptable et financier, on parle d’examen de
compte et de conclusion.
L’objet de cette section est de décrire les travaux que l’auditeur doit exécuter pour atteindre
les objectifs assignés à sa mission. Le problème se pose à la fois :
• Sur le plan qualitatif à savoir la nature des travaux de mettre en œuvre.
• Sur le plan quantitatif à savoir l’importance des travaux à effectuer.
I- Phase de préparation :
C’est la période au cours de laquelle les travaux préparatoires vont être réalisé et ce avant de
passer à l’action (phase de réalisation). Pour l’auditeur, il s’agit de chercher les informations
nécessaires capables de cerner le sujet audité. Cette phase consiste à des observations, à des
études préliminaires et à repérer les zones de risques, elle se compose de 4 étapes :
1) L’ordre de mission :
Selon IFACI, l’ordre de mission est le mandat donné par le directeur générale qui informe les
principaux responsables concernés par l’intervention imminentes des auditeurs, toutefois
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lorsqu’il s’agit d’une mission externe « lettre de mission » qui est un document contractuel
entre l’E/se et le document interne.
De ce fait l’ordre de mission rempli 2 fonctions :
• fonction de mandat
• fonction d’information
Elle constitue l’étape la plus importante car c’est elle qui va conditionner le bon ou le mauvais
déroulement de la mission d’audit, appelé aussi phase de familiarisation, il consiste à :
- disposer d’une vision d’ensemble de l’organisation : objet de la mission (objectif,
environnement,…)
- analyser les contrôles internes mise en place
- identifier les risques majeurs qui lui sont relatives
- définir les objectifs de la mission
Une fois la collecte des informations est achevée, l’auditeur va pouvoir tester ses
connaissances en établissant un document intitulé Plan d’Approche ; il se présente sous la
forme d’un tableau qui va découper l’activité à auditer en tâche élémentaire d’une part et les
objectifs de chaque tâches et activités d’autre part et il importe de préciser que le Plan
d’Approche ne constitue que la 1ère partie d’un autre outils appelé Tableau d’Approche
(tableau de risque, tableau des forces et faiblesses).
Appelé aussi phase d’identification des zones de risque, son objectif est identifier les zones où
les risques sont successibles de se propager que d’analyser les risques eux même. La méthode
généralement adoptée pour identifier les risques tient compte de 3 facteurs :
- l’exposition : ce sont les risques qui concernent les biens de l’E/se (incidence)
- l’environnement : à savoir les risques liés aux différentes opérations
- la menace : elle est souvent imprévisible telle que la fraude.
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Pour identifier les risques, l’auditeur analyse les procédures, informations et chiffres
significatifs collectés au cours de la précédente phase pour établir le T.F.f.A, ce dernier
conclu la phase d’analyse des risques réalisés sur la base des objectifs définis dans le Plan
d’Approche. Il représente de façon synthétique et argumenter les présomption de l’auditeur
sur chacun des thèmes analysés, elle constitue l’état des lieurs de forces et faiblesses réels ou
potentiels et permet d’hiérarchiser les risques dans le but de préparer le Rapport
d’Orientation.
« Plan d’Approche »
4) Le rapport d’orientation :
Il se présente sous la forme d’un document que reprennent les éléments d’identification des
risques. Le rapport d’orientation défini les objectifs de la mission sous 3 rubriques :
* les objectifs généraux : ils reflètent les principaux objectifs du contrôle interne, dans ce cas
l’auditeur doit s’assurer de la bonne application de la procédure du contrôle interne au sein de
l’entité audité.
* Les objectifs spécifiques : ils matérialisent de façon concret les dispositifs du contrôle
interne qui feront l’objet d’un test ainsi sur la base de la fixation des objectifs spécifiques.
L’auditeur est amené à définir les grandes lignes du questionnaire du contrôle interne qui sera
utilisé au cours de la phase suivante.
* le champ d’action : pour atteindre les objectifs préalablement fixés, les auditeurs vont
délimiter leur champs d’action répondant à leur investigations. Ce champ d’action s »appuie
sur 2 volets :
Les techniques utilisées au cours de cette phase, en plus de celles déjà utilisés sont : le
diagramme de circulation, l’ordinogramme, le Questionnaire du Contrôle Interne, les analyses
économiques et financières.
Essentiellement une phase de travail sur le terrain, la phase de réalisation comporte 3 étapes
principales :
• La réunion d’ouverture
• Le programme d’audit
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• Le travail sur le terrain
1) La réunion d’ouverture :
Cette réunion marque non pas le début de la mission, mais le commencement des opérations
de réalisation, elle doit être organisée et fondée sur un planning bien précis à savoir l’ordre du
jour.
L’organisation de la réunion :
Cette réunion doit avoir lieu chez l’audité et pas l’auditeur, elle réunie les auditeurs et les
audités, ainsi les auditeurs composé généralement de plusieurs nombre (auditeurs seigneurs,
auditeurs juniors) encadré par le chef de mission, vont présenter aux audités leur planning.
Les audités sont dans un premier lieu les responsables directes du service ou de la fonction
auditée et le directeur général de la société pour légitimer la mission et renforcer la position
de l’auditeur. Ainsi un rapporteur parmi les participants doit être désigné pour préparer le
compte rendu de la réunion.
L’ordre du jour :
Il doit être mis à la disposition des participants suffisamment de temps en avance (en générale
8 jours), et ce dans le but d’animer le débat entre auditeurs et audités.
Le rapport d’orientation préparé par les auditeurs au cours de la précédente phase constituera
l’essentiel du l’ordre du jour. Ce dernier aborde les points suivants :
• Les présentations des auditeurs et des audités
• Rappel sur l’audit interne
• Présentation du rapport d’orientation
• Rendez vous et contact
• Logistique de la mission
• Rappel sur la procédure d’audit
2) Le programme d’audit :
Au niveau de cet étape, l’auditeur fait appel à un certain nombre d’outil en particulier le
Questionnaire du Contrôle Interne et les outils d’interrogation et de description.
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Cette étape marque le commencement de la mission d’audit sur le terrain, l’auditeur doit
rester ouvert à toutes les opinions et ne doit pas se transformer en un exécutant. Il doit
procéder à des tests et des observations élaborées à l’aide du QCI et au cours desquels, il met
en œuvre les FRAP (Feuille de Révélation et d’Analyse des Problèmes).
Les observations :
F.R.A.P:
Selon IFACI : “la FRAP est le papier de travail synthétique sur lequel l’auditeur documente
chaque disfonctionnement, conclut chaque section de travail et communique avec
les auditeurs concernés.
C’est un document normalisé qui va aider l’auditeur à formuler une recommandation pour
remédier à un disfonctionnement.
Tout disfonctionnement méritant d’être signalé sera formulé en FRAP de la manière suivante :
Le problème qui le résume
Les faits ou constats qui le prouvent
Les causes qui l’expliquent
Les conséquences que cela entraîne
Les recommandations et les suggestions que le solutionnent
Exemple :
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Problème : - Diminution de la part du marché de la région Tanger – Tétouan
En terme d’analyse d’un constat, l’auditeur se demande toujours s’il a retenu ou pas les
critères d’appréciation et de validation. En effet, la norme d’audit dicte qu’un constat est
considéré prouvé et donc validé dés qu’il remplit les conditions suivantes :
Cohérence et validation :
Une fois l’auditeur rassemblé les FRAP, il doit s’assurer donc de la cohérence de ses
observations déjà formulées dans les FRAP et ce avant de les valider.
Après avoir établi l’ensemble des FRAP relatives aux divers disfonctionnement détectés,
l’auditeur commencera à rédiger le projet de rapport d’audit.
En effet, le corps principal de ce rapport est élaboré à partir des dysfonctionnements figurant
sur les FRAP.
Il est fondé sur les FRAP rédigés par les auditeurs, toutefois il est caractérisé par le fait que :
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- Les remarques et les observations qu’ils décèlent ne sont pas définies du moment qu’il
n’était pas encore validé.
- C’est le rapport d’un projet et donc il est incomplet puisqu’il ne présente pas les réponses
des audités.
2) La réunion de clôture :
Pour réussir cette réunion, l’auditeur doit respecter un certain ensemble de principe c a d les
auditeurs ne doivent pas mentionner au niveau de rapport que ce qui a été présenté aux
audités.
C a d la diffusion du projet du rapport d’audit touchera en 1 er lieu les audités et surtout les
responsables.
Principe de ranking :
Les suggestions et les recommandations formulées par les auditeurs sont classées selon un
ordre d’importance, ce classement est fait à partir des conséquences.
Selon ce principe, l’auditeur a pour mission d’encourager l’audité de publier les résultats de la
mission d’audit et de chercher à prendre des actions correctives.
3) Le rapport d’audit :
Selon IFACI, l’état des actions de progrès communique régulièrement à la direction les suites
données au recommandations formulées par l’audité et éventuellement les résultats obtenus
par des actions correctives des audités.
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L’audit a connu plusieurs transformations passant de la seule recherche de la protection du
patrimoine de l’E/se à un ensemble de technique mise en œuvre et ce par référence à des
normes dans le but d’émettre une opinion sur le fonctionnement d’une organisation.
Introduction :
Cette mission consiste à respecter une démarche scientifique prenant souvent la forme…
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En effet, un tel découpage et d’ordre générale puisque certaines activités ne peuvent le refléter
tel que les banques et les assurances.
Cependant, l’auditeur devra savoir adapter sa démarche au contexte particulier dans lequel il
est engagé.
Cette étape consiste à recueillir toutes les informations sur l’E/se à auditer. Elle s’articule
autour de 2 étapes :
L’auditeur fait appel aux documents interne détenues par l’E/se à savoir les états de synthèses,
les journaux comptables, les PV des assemblées, le manuel de procédure, le journal
d’inventaire,…
L’auditeur organise ses 1er contacts sur la base de l’organigramme de l’E/se. Ainsi il
commence par :
Un entretien avec les dirigeants et les principaux responsables de l’E/se.
L’utilisation de la documentation interne à savoir les documents comptables,
juridiques et fiscaux.
Elle permet de recenser toutes les procédures qui conduisent aux travaux de comptabilisation
pour en acquérir une connaissance précise, cette phase est composée de plusieurs étapes :
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L’auditeur doit chercher dans un premier lieu si l’E/se a un manuel de procédure (aspect
obligatoire pour les E/ses dont le chiffre d’affaire dépasse million DH).
Dans le cas contraire, l’auditeur doit procéder à la formalisation de ses procédures à l’aide des
personnes qui les mettent en œuvre
Ces tests ont pour objet de prouver non pas l’application des procédures mais d’en contrôler
leur existence. Cela est réalisé par :
- l’observation directe de ses procédures
- l’observation à posteriori sur le diagramme de circulation
Cette évaluation consiste à dégager à partir de la description des procédures les sécurités qui
garantissant la bonne comptabilisation des opérations et aussi les défaillances qui font naître
un risque d’erreur ou de fraude. Ainsi l’auditeur dégage les points forts et les points faibles du
système comptable.
Ils visent à vérifier que les procédures correspondantes aux points forts du système comptable
font l’objet d’une opération constante et permanente. Contrairement aux tests de conformité,
ils ont donc pour but d’apporter à l’auditeur des éléments de preuve sur la qualité du système
comptable.
Après l’évaluation définitive du contrôle interne, l’auditeur dispose des éléments nécessaires à
définir précisément son intervention, il recherche l’impact des forces et faiblesses sur la
régularité et la sincérité des comptes.
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Les points forts du système justifieront l’allègement des programmes d’interventions et
inversement les points faibles le conduisant à les compléter. Cet examen sera fait sur la base
des tests de validation et des tests de cohérence.
Contrairement aux tests de validation, ils portent sur un ensemble d’éléments. Ils ont pour but
de rechercher les anomalies qui peuvent exister entre les différentes informations figurant au
niveau des états de synthèses, ces tests appelés aussi « Audit analytique » comprennent :
Introduction :
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Pour mener bien une mission d’audit, l’auditeur doit :
-1- Toutes les opérations de l’E/se devront être comptabilisées, ont-elles fait l’objet d’un
enregistrement dans les comptes ?
Proposition d’exhaustivité des enregistrements c a d toutes les opérations sont enregistrés
dans les comptes.
-2- Tous les enregistrements portés dans les comptes sont-ils la traduction correcte d’une
opération réelle ?
Proposition de réalité des enregistrements c a d tous les enregistrements traduisent
correctement une opération réelle.
-3- Toutes les opérations enregistrées durant l’exercice concernent la période écoulée ?
Proposition de coupure des enregistrements qui retracent parfaitement le principe
comptable d’indépendance d’exercice comptable et financier.
-4- Tous les soldes apparaissant au bilan représentent-ils les éléments des opérations d’Actif
et de Passif existant réellement ?
Proposition d’existence des soldes c a d tous les soldes de bilan doivent être justifié par des
éléments d’Actif et de Passif.
-5- Ces éléments d’Actif et de Passif sont-ils évalués à leurs juste valeurs (Ex : imm. produites
par l’E/se elle même, valorisation des stocks,…) ?
Proposition d’évaluation des stocks c a d les éléments qui constituent les soldes sont
correctement évalués.
-7- Les documents financiers font-ils l’objet des informations complémentaires qui sont
éventuellement nécessaires ?
Proposition des informations complémentaires.
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Ce principe est vérifié si, et seulement si, aucune des opérations devront faire l’objet d’un
enregistrement comptable n’a été oublié ou omise.
Il est vérifié comme tous les enregistrements traduisant correctement une opération réelle. Il
concerne à la fois l’opération et sa comptabilisation.
Il traduit le principe de la spécialisation des exercice selon lesquels les charges et les produits
doivent être rattachés à l’exercice qui les concerne ( la régularisation des comptes d’A et P).
Il indique que chacun des éléments qui constituent ce solde correspond effectivement à un
élément d’actif ou de passif.
Il est vérifié à partir du moment où les éléments d’actif ou de passif qui constituent les soldes
sont correctement évalués.
Le contrôle de la présentation consiste à vérifier que les comptes sont correctement classés au
niveau de la balance et qu’elles présentent un degré de détail suffisant. Dans ce cas, l’auditeur
doit vérifier s’il une mauvaise classification des comptes qui peut porter atteindre à la
sincérité des documents financiers et s’il y a un regroupement abusif de plusieurs comptes.
Ce sont ces informations qui permettent d’éclairer le lecteur des états de synthèse à savoir la
méthode d’évaluation du stock, les changement des méthodes de comptabilisation, la
répartition des soldes,…
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L’intervention du CAC est obligatoire surtout dans le cadre des sociétés de capitaux et d’autre
forme des sociétés répondant à des conditions particuliers (Chiffre d’Affaire supérieur à 50
million DH), ainsi la société peut nommer 1 ou plusieurs CAC. De même, le CAC sera chargé
d’une mission de contrôle, surveillance et surtout du certification des comptes.
La mission de certification dictée par la loi c’est une mission d’ACF, cette mission implique,
en effet, la mise en œuvre de la démarche d’audit financier pour constituer une opinion
motivée et indépendante sur la régularité, la sincérité et l’image fidèle que donne les états de
synthèses. Ce jugement est obtenu par un ensemble d’information et de moyen de contrôle
jugé nécessaire et suffisant permettant de s’assurer de la qualité et la réalité des informations
traitées (cela entraîne la mission de base du CAC et désormais une mission d’ACF).
II- La vérification :
Elle comprend :
Elle est qualifiée d’une mission permanente en appliquant les dispositions légales, ainsi le
CAC intervient dans les situations suivantes :
• Le Commissaire Aux Apports dans le cas d’un apport en nature pour décrire chacun
des apports et avantages particuliers et formuler enfin une évaluation monétaire.
• Le commissariat à la transformation en Société Anonyme en une autre forme de
société répondant à des conditions spécifiques, le CAC aura pour tâches de valoriser
les éléments de l’Actif et Passif de l’E/se qui fera l’objet de la transformation.
Le CAC se base sur la même démarche et sur les mêmes étapes d’un ACF, à savoir :
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- Phase d’évaluation de contrôle interne : au cours de cette phase, le CAC essaye de
constituer un jugement sur la pertinence du dispositif du contrôle interne tel que :
• la vérification de la tenue régulière du support comptable (journal générale, livre de
paie, journal auxiliaire,…).
• l’examen de la qualité de l’organisation comptable.
• le contrôle de la concordance arithmétique des comptes en rapprochant la balance
générale des balances auxiliaires, des comptes de grand livre,…
• la vérification de non compensation des comptes entre les éléments de débit et de
crédit.
• La vérification de la bonne présentation des comptes en analysant la justification
correcte des principaux soldes comptables.
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