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RÔLE DE L’AUDIT
• Instrument d’intégrité financière
– Demande croissante d’informations fiables et objectives sur les programmes publics
• Améliore le fonctionnement du secteur public
– Encourage le respect des règles et règlements pertinents
– Rehausse la qualité des rapports financiers– Un rapport d’audit défavorable a un effet dissuasif
– Boucle la boucle: Préparation-Exécution-Audit
INTRODUCTION
RÔLE DE L’AUDIT
• Instrument d’intégrité financière
– Demande croissante d’informations fiables et objectives sur les programmes publics
• Améliore le fonctionnement du secteur public
– Encourage le respect des règles et règlements pertinents
– Rehausse la qualité des rapports financiers– Un rapport d’audit défavorable a un effet dissuasif
– Boucle la boucle: Préparation-Exécution-Audit
Chapitre préliminaire : Émergence de l’audit
• En effet à cette époque, les gouvernements romains avaient pris l’habitude de designer
des « questreurs » pour contrôler la comptabilité de l’Etat, ces questreurs deviennent
rendre compte verbalement devant une assemblée d’auditeur.
• D’autres civilisations prirent l’exemple sur celui de l’empire romain, c’est le cas
notamment de la France, l’Angleterre, les Etats Unis, etc. Ainsi l’évolution historique
de l’audit est marquée par plusieurs étapes :
Chapitre préliminaire : Émergence de l’audit
• Pointage détailé :
- L’auditeur lorsqu’il est accepté au sein de l’entité tant à comparer toutes les écritures dans les
livres des comptes avec les documents des sources, il effectue donc un pointage des écritures
(période allant du 1927 jusqu’au 1936).
• Contrôle analytique:
- Avec l’augmentation du volume des écritures à pointer, l’auditeur fut contraint de chercher des
indices qui pouvait l’aider à orienter son travail sur l’étude approfondi de certains aspects de
compte par le billet de comparaison entre année, c’est ce qu’on appelle le contrôle
analytique (tel que l’utilisation de certains instruments de la gestion financière par exemple les
ratios).
Chapitre préliminaire : Émergence de l’audit
• L’approche systémique:
- Elle se base sur l’analyse et l’évaluation du contrôle interne pour l’orientation de l’audit.
L’ère de l’audit : ( au delà des années 60)
- L’informatique grâce à son développement croissant a permis au chef d’E/se de s’assurer du
bon fonctionnement et de l’efficacité du contrôle intégré.
• L’approche par les risques:
- Elle consiste à optimiser les contrôles et à minimiser les risques d’erreurs dans l’appréciation
des comptes, cet approche tient compte également des risques qui entourent l’E/se dans ses
activités spécifiques.
Chapitre préliminaire : Émergence de l’audit
• De ce fait, l’Audit peut être défini comme l’examen critique en vue de formuler une opinion
sur le fonctionnement de l’E/se.
• L’audit comptable et financier consiste à examiner et à étudier les Etats de synthèses et à
vérifier l’exactitude des informations qui contenaient ces étapes et ce pour procéder à leur
certification : L’audit comptable et financier se porte garant vis à vis des actionnaires et des
tiers figurant dans les états de synthèse.
• Selon M.Bouquin : L’audit est l’activité qui applique en toute indépendance des pro dures
cohérentes et des normes d’examen en vue d’évaluer l’adéquation vécu, la pertinence, la
sécurité et le fonctionnement de tout ou parti des actions menés dans une organisation par
référence à des normes.
Chapitre préliminaire : Émergence de l’audit
• Définition : une relation d’agence c’est un contrat par lequel une ou plusieurs personnes (appelé
principale) engage une autre personne (appelé agent) pour accomplir une action en son nom ce qui implique la
délégation à l’agent d’un certain pouvoir décisionnel.
• D’une certaine manière, la notion de relation d’agence pourrait recouvrir pratiquement toute relation
contractuelle entre individu ou organisation, cependant ce contrat se caractérise par l’hypothèse de
l’information imparfaite entre les différents intervenants surtout entre les dirigeants et les actionnaires.
• De ce fait, on note la présence « d’une asymétrie d’information » entre le principale et l’agent, ce
dernier en sait normalement d’avantage que le principale sur l’activité.
• Par conséquent, le rôle de l’auditeur comptable ou financier consiste à lever cette asymétrie d’information et
à supporter garant vis à vis des actionnaires quant à la fiabilité et à l’exactitude des informations.
Chapitre préliminaire : Émergence de l’audit
• Définition : une relation d’agence c’est un contrat par lequel une ou plusieurs personnes (appelé principale) engage une
autre personne (appelé agent) pour accomplir une action en son nom ce qui implique la délégation à l’agent d’un certain
pouvoir décisionnel.
• D’une certaine manière, la notion de relation d’agence pourrait recouvrir pratiquement toute relation contractuelle entre
individu ou organisation, cependant ce contrat se caractérise par l’hypothèse de l’information imparfaite entre les différents
intervenants surtout entre les dirigeants et les actionnaires.
• De ce fait, on note la présence « d’une asymétrie d’information » entre le principale et l’agent, ce dernier en sait
normalement d’avantage que le principale sur l’activité.
• Par conséquent, le rôle de l’auditeur comptable ou financier consiste à lever cette asymétrie d’information et à supporter
garant vis à vis des actionnaires quant à la fiabilité et à l’exactitude des informations.
• L’audit financier s’insert donc dans la relation d’agence autour de l’E/se en tant que processus de contrôle établi par l’E/se pour
lever l’asymétrie d’information entre les dirigeants et les autres intervenants.
Chapitre préliminaire : Émergence de l’audit
Chapitre 1 : Typologie, Fondements, risques et contraintes de
d’audit
Section 1 : Notions d’audit :
• Définition générale de « l’audit » :
L’audit se définit comme le processus :
- Par lequel une personne compétente et indépendante cumule et évalue les preuves sur
l’information quantifiable.
- Se référent à une entité économique afin de pouvoir en déterminer la correspondance
avec des critères bien établis.
- Et d’en faire rapport (recommandations).
Chapitre 1 : Typologie, Fondements, risques et contraintes de
d’audit
Section 1 : Notions d’audit :
• Audit : Processus méthodique, indépendant et documenté permettant d’obtenir des
preuves d’audit et de les évaluer de manière objective.
• Il s’attache notamment à détecter les anomalies et les risques dans les organisations et
secteurs d’activités qu’il examine.
• Le domaine le plus connu est l’audit comptable et financier, à savoir l’examen de la
validité des états financiers émis par une entreprise.
Chapitre 1 : Typologie, Fondements, risques et contraintes de
d’audit
Section 1 : Notions d’audit :
• Il s’attache notamment à détecter les anomalies et les risques dans les organisations et
secteurs d’activités qu’il examine.
• Le domaine le plus connu est l’audit comptable et financier, à savoir l’examen de la validité
des états financiers émis par une entreprise.
• Il existe d’autres types d’audit dans les contextes où il existe des normes et une
réglementation forte.
• En définitive, on peut dire que : L’audit peut se définit comme l’émission d’une opinion
motivée sur la correspondance entre un existant et un référentiel.
Chapitre 1 : Typologie, Fondements, risques et contraintes de
d’audit
Section 1 : Notions d’audit :
Rôles de l’auditeur :
4- Qualités de l’auditeur :
- Ce qu’est l’auditeur :
Un professionnel du traitement de l’information qui aide un manager à mieux maîtriser ses risques, à fonctionner plus efficacement, afin d’atteindre ses objectifs.
QUALITES :
- Intégrité.
- Indépendance.
- Compétence.
- Esprit d’équipe.
Chapitre 1 : Typologie, Fondements, risques et contraintes de
d’audit
Section 1 : Types d’audit :
Audit financier :
- Il intéresse les actions ayant une incidence sur la sauvegarde du patrimoine, la saisie et le
traitement comptable et l’information financière publiée par l’E/se.
- C’est l’examen critique des informations comptables, effectué par un expert
indépendant (externe à l’E/se) en vue d’exprimer une opinion motivée sur les états
financiers : il s’identifie donc au contrôle externe des comptes.
Chapitre 1 : Typologie, Fondements, risques et contraintes de
d’audit
Section 1 : Types d’audit :
Audit financier :
OBJECTIFS :
- Donner un avis sur la sincérité et la régularité des documents financiers.
- S’assurer un respect des droits fondamentaux des investisseurs et des tiers (droit à une
information objectif).
Chapitre 1 : Typologie, Fondements, risques et contraintes de
d’audit
Section 1 : Types d’audit :
Audit interne :
- Le contrôle interne est le processus mis en œuvre par le conseil d’administration, les
dirigeants et le personnel d’une organisation, destiné à fournir l’assurance raisonnable quant aux
objectifs suivants : la réalisation et l’optimisation des opérations, la fiabilité des opérations
financières, la conformité aux lois et aux réglementations en vigueur.
- L’objectif principal du contrôle interne et d’analyser, de surveiller, de détecter et de prévenir
les risques auxquels les entreprises sont confrontées
- Son rôle de conseil auprès de la Direction générale et des directions opérationnelles
et fonctionnelles, qui s'exerce dans le cadre de normes particulièrement exigeantes, contribue
grandement à créer de la valeur ajoutée.
Chapitre 1 : Typologie, Fondements, risques et contraintes de
d’audit
Section 1 : Types d’audit :
Audit interne :
- Le contrôle interne est le processus mis en œuvre par le conseil d’administration, les
dirigeants et le personnel d’une organisation, destiné à fournir l’assurance raisonnable quant aux
objectifs suivants : la réalisation et l’optimisation des opérations, la fiabilité des opérations
financières, la conformité aux lois et aux réglementations en vigueur.
- L’objectif principal du contrôle interne et d’analyser, de surveiller, de détecter et de prévenir
les risques auxquels les entreprises sont confrontées
- Son rôle de conseil auprès de la Direction générale et des directions opérationnelles
et fonctionnelles, qui s'exerce dans le cadre de normes particulièrement exigeantes, contribue
grandement à créer de la valeur ajoutée.
Chapitre 1 : Typologie, Fondements, risques et contraintes de
d’audit
Section 1 : Types d’audit :
Audit interne :
- Le contrôle interne est le processus mis en œuvre par le conseil d’administration, les
dirigeants et le personnel d’une organisation, destiné à fournir l’assurance raisonnable quant aux
objectifs suivants : la réalisation et l’optimisation des opérations, la fiabilité des opérations
financières, la conformité aux lois et aux réglementations en vigueur.
- L’objectif principal du contrôle interne et d’analyser, de surveiller, de détecter et de prévenir
les risques auxquels les entreprises sont confrontées
- Son rôle de conseil auprès de la Direction générale et des directions opérationnelles
et fonctionnelles, qui s'exerce dans le cadre de normes particulièrement exigeantes, contribue
grandement à créer de la valeur ajoutée.
Chapitre 1 : Typologie, Fondements, risques et contraintes de
d’audit
Section 1 : Types d’audit :
Audit opérationnel :
Si l’audit interne est défini comme la révision périodique des instruments dont disposent une
direction pour gérer une E/se, l’audit opérationnel s’intéresse à un domaine plus large, il a pour
objectif d’évaluer les différents processus constituant l’activité de l’E/se, appelé audit des
opérations, ce type d’audit peut être mené par une personne indépendante pour garantir une
meilleur objectivité en terme d’évaluation du fonctionnement interne
Exemple : un acheteur d’une société qui voudrait avoir plus d’informations ( en plus des
informations financières sur les états de synthèses : objet de l’audit comptable et financier) à
caractère opérationnel permettant de formuler une opinion sur la qualité du fonctionnement
interne et de l’organisation de l’E/se dans sa globalité.
Chapitre 1 : Typologie, Fondements, risques et contraintes de
d’audit
Section 1 : Types d’audit :
Audit opérationnel :
OBJECTIFS :
- Apprécier les performances des fonctions de l’entreprise.
- On peut alors parler l’autant d’audits que des fonctions existantes au sein de
l’entreprise.
Exemple : l’audit marketing ; l’audit qualité ; l’audit informatique ; l’audit production ; l’audit
ressources humaines (social) ; l’audit fiscal ; l’audit écologique…
Chapitre 1 : Typologie, Fondements, risques et contraintes de
d’audit
Section 2 : Types d’audit :
Contrôle de gestion :
- Le contrôle de gestion a pour mission essentielle de communiquer à la direction générale
les informations nécessaires et suffisantes pour assurer la prise de décision et la maîtrise de
la gestion.
- C’est l’une des composantes essentielles du système de contrôle interne.
Chapitre 1 : Typologie, Fondements, risques et contraintes de
d’audit
Section 2 : Types d’audit :Vers une typologie d’audit
• Les trois types d’audit évoqués jusqu’à maintenant peuvent s’inscrire dans le cadre de la
construction d’une typologie (une sorte de classification) d’audit.
• Ainsi plusieurs critères peuvent être retenus pour classer les différents types d’audit tel que :
- Classement selon la nature de l’Audit : Ce classement débouchera sur la distinction de 2
types d’audit : Audit externe et Audit interne.
1) Audit externe :
• L’audit externe peut être défini comme étant une fonction indépendant de l’E/se dont
l’objectif est d’examiner les états de synthèses en vue de formuler une opinion sur la
régularité et la sincérité du compte annuel, son rapport est généralement destiné au tiers, de
ce fait l’audit financier et comptable est un audit externe.
Chapitre 1 : Typologie, Fondements, risques et contraintes de
d’audit
Section 2 : Types d’audit :Vers une typologie d’audit
L’audit interne :
• L’audit interne est généralement mené par une personne faisant partie du personnel de
la société et a pour objectif de formuler un jugement sur le fonctionnement interne de
l’E/se.
Chapitre 1 : Typologie, Fondements, risques et contraintes de
d’audit
Section 2 : Types d’audit :Vers une typologie d’audit
L’audit interne :
• L’audit interne est généralement mené par une personne faisant partie du personnel de
la société et a pour objectif de formuler un jugement sur le fonctionnement interne de
l’E/se.
Chapitre 1 : Typologie, Fondements, risques et contraintes de d’audit
Section 2 : Types d’audit :Les principaux champs d’investigation :
Chapitre 1 : Typologie, Fondements, risques et contraintes de
d’audit
Section 3 : Relation entre les différents domaines d’audit :
En se basant sur les différents critères du domaines d’audit ; on peut distinguer trois types
d’audit : Audit comptable et financier, Audit interne, Audit opérationnel et pour déterminer
les relations qui existent entre eux, on utilise deux critères :
- La position de l’auditeur par rapport à l’E/se auditée c a d l’auditeur doit appartenir au personnel de l’E/se
ou doit être de l’extérieur.
- L’objectif recherché par l’auditeur.
Ces deux critères sont liés, les objectifs de l’auditeur détermine souvent le champ de travail de
chaque type auditeur.
C’est la raison pour laquelle on peut faire facilement la distinction entre les 3 types d’audit et
ce en se basant sur deux critères.
CHAPITRE 2: AUDIT
FISCAL
CONTEXTE ET OBJECTIFS DE L’AUDIT
FISCAL
• La fiscalité constitue aujourd’hui une composante essentielle dans la vie des
entreprises appelées, plus que jamais, à la manipuler au quotidien.
• Ainsi, en examinant l’évolution des la fiscalité au Maroc, nous constatons que celle-ci a
connu un développement important induit principalement par la loi cadre n°3-83,
portant réforme fiscale ainsi que par les impératifs de développement économique qui
connaissent, de plus en plus, des mutations profondes et imposent régulièrement
des changements et adaptations de cette discipline.
CONTEXTE ET OBJECTIFS DE L’AUDIT FISCAL
Le Dahir n°1-83-38 portant promulgation de la loi cadre n°3-83 (Bulletin Officiel du 2 Mai
1984) portant Réforme fiscale constitue, en fait, un véritable tournant dans l’histoire de la
fiscalité marocaine dans la mesure où il a foncièrement modifié le paysage du système fiscal. Les
objectifs fondamentaux énoncés par cette loi cadre peuvent être résumés comme suit :
• 1. Corriger les disparités du système fiscal marocain ;
• 2. Instituer toute mesure à prévenir et supprimer la fraude et l’évasion fiscale ;
• 3. Mettre en place des procédures légales garantissant les droits des contribuables ;
• 4. Promouvoir et consolider les finances des collectivités locales en tenant compte des
exigences du développement économique et social, dans le cadre d’une justice Sociale ;
• 5. Préserver les mesures tendant à encourager les investissements.
LA FRAUDE FISCALE : « C'EST UNE
INFRACTION À LA LOI COMMISE DANS
LE BUT D'ÉCHAPPER À L'IMPOSITION
OU BIEN D'EN RÉDUIRE LE MONTANT
».
CONTRAIREMENT À LA FRAUDE
FISCALE, L'ÉVASION FISCALE EST,
DANS LE PRINCIPE, TOUT À FAIT
LÉGALE. ELLE CONSISTE À UTILISER LES
MOYENS "LÉGAUX" POUR NE PAS
SOUMETTRE SES REVENUS AUX
IMPÔTS.
PAR EXEMPLE, L’ÉVASION FISCALE
CONSISTE, POUR UN CONTRIBUABLE,
À ÉVITER OU À RÉDUIRE LE MONTANT
DE SES IMPÔTS, EN TRANSFÉRANT SES
ACTIFS DANS UN PAYS OÙ LA
FISCALITÉ EST PLUS AVANTAGEUSE.
• Ces différents éléments imposent aujourd’hui à l’entreprise marocaine de nouvelles règles et contraintes fiscales dont les plus
importantes peuvent être résumées dans les points suivants :
1. Un système d’imposition basé, dans la plupart des cas, sur les déclarations spontanées du contribuable, chargé dans ce
nouveau contexte d’établir lui-même ses déclarations et de verser l’impôt correspondant en respectant les délais prescrits ;
2. Des échéances fiscales, importantes en nombre, qu’il faudrait suivre continuellement afin d’être en règle avec la loi ;
3. Un renforcement des sanctions prévues par l’Administration fiscale en cas d’inobservation des règles et obligations fiscales et
l’acheminement progressif vers plus de rigueur au niveau des contrôles fiscaux opérés par le fisc.
6. Des modifications, importantes en nombre, au niveau des textes de lois régissant les différents impôts et taxes que le
contribuable doit désormais suivre rigoureusement afin d’éviter des sanctions de plus en plus lourdes et coûteuses ;
7. L’entrée en vigueur de la loi comptable n°9-88 qui consacre l’autonomie des règles comptables par rapport au droit fiscal et
qui oblige l’entreprise à gérer simultanément deux types d’obligations ayant généralement des objectifs différents et parfois
même contradictoires.
CONTEXTE ET OBJECTIFS DE LA MISSION
DE L’AUDIT FISCAL
• L’audit fiscal pourrait constituer un recours privilégié pour prévenir et réduire le risque
fiscal. D’une manière générale, l’exercice d’une mission d’audit suppose un objectif
préalablement défini et une démarche permettant d’atteindre cet objectif avec le
maximum d’efficacité et en utilisant le minimum des moyens.
• La diversité des missions d’audit fiscal peut également se traduire dans la nature des missions
demandées par l’entreprise et qui peuvent également s’apprécier par rapport aux facteurs
suivants :
CONTEXTE ET OBJECTIFS DE LA MISSION DE L’AUDIT
FISCAL
EVALUATION DU CONTRÔLE INTERNE
• Après avoir procédé à une prise de connaissance générale de l’entreprise, l’auditeur fiscal va
centrer ses contrôles sur la fonction fiscale de l’entreprise.
• Sur le plan fiscal, il s’agit d’une évaluation du contrôle interne qui permet d ’assurer la
sincérité, la fiabilité des informations enregistrées et la qualité de la comptabilité.
• Cette évaluation prend deux aspects, l’une spécifique à la régularité et l’autre à
l’efficacité:
EVALUATION DU CONTRÔLE INTERNE
• En général on distingue deux familles de facteurs générateurs de risques fiscaux, les premiers
de nature stratégique engageant la survie de l’entreprise et d’autres du type opérationnel se
rapportant à la vie de tous les jours des opérateurs économiques selon l’approche qui en est
faite par le code général de normalisation comptable marocain et qui consiste à segmenter
les opérations de l’entreprise en courantes et non courantes.
• Il est tout à fait logique de dire que l’essentiel du risque fiscal couru par l’entreprise est de
nature stratégique surtout lorsqu’il s’agit d’options à vocations irrévocables ou de celles
susceptibles de faire l’objet de remise en cause mais impliquant des charges à supporter par
l’opérateur économique.
• Parmi les typologies les plus utilisées, on peut citer celle qui distingue quatre sources de
risques fiscaux touchant divers aspects de la vie des entreprises.
• Ces sources sont déclinées sous différentes catégories comme suit:
RISQUES DE L’AUDIT FISCAL
• Causes explicatives des risques fiscaux
1) Le risque de transactions :
Chaque transaction rencontre l’impôt. Plus la transaction est complexe, plus elle peut générer
des incertitudes fiscales et, par conséquent, des risques fiscaux. Plus la transaction est non
courante, non routinière, plus elle expose à des risques spécifiques.
RISQUES DE L’AUDIT FISCAL
• Causes explicatives des risques fiscaux
1) Le risque de transactions :
L’entreprise s’expose davantage aux risques de transactions dans certaines circonstances telles que :
- L’absence d’un cadre de politique générale qui départage ce qui est acceptable de
ce qui ne l’est pas ;
• Une bonne formation et une bonne documentation des personnes concernées et une bonne
communication entre toutes les parties impliquées par les opérations ayant un impact fiscal direct
constitue un dispositif clef pour la gestion des risques fiscaux opérationnels.
RISQUES DE L’AUDIT FISCAL
- Des procédures de veille fiscale (mise au courant des nouvelles législations, des règlementations, de
RISQUES DE L’AUDIT FISCAL
• Causes explicatives des risques fiscaux
5) Les risques comptables :
• Les sources de risques fiscaux pour une entreprise sont multiples. Ils peuvent avoir des
sources internes comme ils peuvent avoir des sources internes. Généralement, les
risques d’origine externe sont aggravés par les faiblesses internes.
LES SOURCES DES RISQUES FISCAUX
1) Risques d’origine externe :
La mise en place d’une gestion du risque fiscal et d’un contrôle interne fondé
sur une approche par les risques est un investissement, certes important,
mais probablement sans commune mesure avec le retour sur investissement.
Dans son témoignage sur l’importance de la gestion du risque fiscal présenté
dans le cadre de l’enquête annuelle d’Ernest & Young France « Radiographie
de la fonction fiscale en entreprise (2005) », Frédéric Rock, Directeur fiscal
chez Air France, déclare : « un risque fiscal non encadré altère la
viabilité d’une opération, la fiscalité est plus flexible si elle est
anticipée et la maîtrise fiscale peut être porteuse de solutions
efficaces ».
ETAPES DE L’AUDIT FISCAL
5. à ce stade, l'auditeur planifie ses travaux de vérification, leur étendue, leur timing,
l'équipe intervenante... ;
6. au fur et à mesure que ces travaux de vérification avancent, l'auditeur devrait réviser
son estimation du risque d'audit, selon que les preuves qu'il trouve confortent son
estimation première ou l'infirme... c'est un raisonnement par iteration qui "s'installe" au
cours de la réalisation des travaux de vérification ;
7. l'auditeur décidera d'arrêter ses travaux de vérification, lorsqu’il aura l'intime conviction
qu'une "itération" supplémentaire serait inutile et ne lui fera découvrir aucune erreur
supplémentaire significative. (Et c'est pour cela essentiellement que le risque d'audit s'approche de
la valeur zéro, en fin de mission, mais ne lui est jamais égal).
CONTRAINTES DE L’AUDIT FISCAL
• L’Audit fiscal couvre un champ spécifique qui croise droit et comptabilité, et ne peut donc
être réalisé qu’en faisant appel à une technique spécifique permettant d’analyser en
profondeur les questions fiscales en assurant un lien étroit avec les domaines juridique et
comptable.
• l'auditeur fiscal doit se fonder sur les différents travaux réalisés lors du contrôle de la
régularité pour analyser les moyens mis en place au sein de l'entreprise pour capter
l'information fiscale, puis inspecter le mode de traitement de cette information. Il doit
aussi évaluer à travers les outils traditionnels de l'audit, l'existence ou l'absence de
définition des tâches, des objectifs et directifs de travaux fixés au service fiscal ou à défaut
aux personnes chargées des questions fiscales.
CONTRAINTES DE L’AUDIT FISCAL
Audit de compliance
A ce niveau le but est de s’assurer que l’entreprise se plie aux obligations de forme en matière à la
fois comptable et fiscale. Autrement dit si le respect des obligations déclaratives se fait selon une
procédure claire et bien définie, surtout composée de points de contrôle bien réfléchis.
Audit d’opportunité
Ce type d’audit fiscal se fixe comme objectifs l’appréciation de l’efficacité fiscale de l’entreprise et son
aptitude à arrêter des choix fiscaux pertinents.
Le premier des deux objectifs peut être décliné comme étant la confection des tableaux de bords
fiscaux dans un premier temps et la détermination de la pression fiscale subie par le contribuable
dans un second.