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Planification de l’audit
Avant d’accepter une mission qui lui a été proposée, l’auditeur doit accomplir
certaines diligences pour évaluer le risque lié à cette mission. Il doit apprécier
tant les risques qui lui sont inhérents que ceux relatifs à l’entreprise.
1.1.1. Risques inhérents à l’auditeur :
L’auditeur doit apprécier sa capacité à réaliser la mission en s’assurant de son
indépendance et de sa compétence.
L’Indépendance
L’Indépendance est une qualité requise par le code d’éthique professionnel,
par les normes d’audit et par le droit, c’est l’aptitude et la volonté de
l’auditeur à révéler l’anomalie dans les états financiers.
Il est appelé à s’assurer de son respect des règles d’éthiques professionnelles
et de l’inexistence de situations d’incompatibilités ou autres pouvant affecter
son Indépendance (contrôle des liens de parenté avec les administrateurs,
identification de toutes les menaces de son indépendance…etc…)
Compétence
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- Le niveau des honoraires aussi bas soient-ils ne peuvent en aucun cas
justifier une mauvaise qualité d’audit.
- La nécessité du recours aux services de consultants spécialistes pour
trancher toute question complexe ou spécifique.
1.1.2. Risques inhérents à l’entreprise :
Il ne suffit pas de s’assurer de son indépendance et de sa compétence pour
réaliser la mission d’audit, faut-il encore avant d’accepter la mission identifier
les risques liés à l’entité.
C’est ainsi que l’auditeur doit recueillir des informations pour apprécier ces
risques.
L’intégrité de la direction
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l’ISA 210 stipule, à propos de l’utilité de la lettre de mission, que : « il est
dans l’intérêt du client et de l’auditeur qu’une lettre de mission soit préparée,
de préférence avant le début de la mission, afin d’éviter tout malentendu sur la
mission ».
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les demandes d’informations, auprès des personnes constituant le
gouvernement d’entreprise, peuvent l’aider à comprendre
l’environnement dans lequel les états financiers sont établis,
les demandes d’informations auprès des auditeurs internes peuvent l’aider
concernant leurs travaux en matière de conception et d’évaluation de
l’efficacité du contrôle interne de l’entité et le fait de savoir si les
réponses apportées par la direction aux problèmes mis en évidence par
leurs travaux sont satisfaisantes,
les demandes d’informations auprès des employés responsables d’initier,
de traiter ou d’enregistrer des opérations complexes ou inhabituelles
peuvent l’aider dans l’évaluation du caractère approprié du choix et de la
mise en œuvre des principes comptables,
les demandes d’informations auprès du service juridique interne peuvent
l’aider concernant des sujets tels que les litiges, la conformité aux textes
législatifs et réglementaires, la connaissance de fraudes commises ou
suspectées au sein de l’entité,
b) Procédures analytiques :
Les procédures analytiques peuvent être utiles pour identifier des opérations ou
événements inhabituels, des montants, ratios et tendances pouvant faire
apparaître des éléments ayant une incidence sur l’audit et les états financiers.
Dès lors, de deux choses l'une, ou bien les informations se corroborent entre
elles – par exemple les chiffres figurant dans les documents financiers reflètent
bien la situation économique générale, la tendance du secteur d'activité – alors
l'information gagne en force probante du fait de sa cohérence, ou bien
l'harmonie cède le pas à la contradiction –par exemple, les stocks augmentent
alors que la production a été interrompue
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De telles procédures comportent généralement les aspects suivants :
- les flux d’opérations, les soldes de comptes et les informations que l’on
s’attend à trouver dans les états financiers
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2.2.2 - Compréhension de la nature de l’entité, du choix et de
l’application des principes comptables
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L’auditeur doit acquérir la connaissance du processus suivi par l’entité pour
identifier les risques liés à l’activité en rapport avec les objectifs de
l’information financière et de décider des mesures adéquates à mettre en œuvre
pour gérer ces risques et des résultats de ce processus. Le processus est décrit
comme le «processus d’évaluation des risques par l’entité » et constitue la base
permettant à la direction d’identifier les risques à gérer.
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L’auditeur doit acquérir la connaissance du système d’information et des
processus opérationnels afférents qui ont un rapport avec l’élaboration de
l’information financière, y compris en ce qui concerne:
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Il implique d’évaluer en temps voulu la conception et le fonctionnement des
contrôles et de prendre les mesures correctrices nécessaires, le cas échéant
modifiées pour tenir compte des circonstances.
3.1 Définitions
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par sa perception des besoins d'informations financières des
utilisateurs des comptes.
Par exemple, s’il a été fixé que la décision des utilisateurs des états
financiers changerait à partir d’anomalies de 10 000, l’auditeur
planifie sa mission afin de détecter les éventuelles anomalies qui
excèderaient ce montant.
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Evaluer le montant d’inexactitudes considérer comme acceptable
dans les états financiers ;
Eviter des travaux inutiles lors des recherches d’élément
probant,
Justifier les décisions concernant l’opinion émise
Définir l’étendue de ses travaux et pour un avis sur les comptes.
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Un environnement de contrôle efficace peut permettre à l’auditeur
d’augmenter son niveau de confiance dans le contrôle interne et dans
la fiabilité des éléments probants générés au sein de l’entité,
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La nature et l’étendue du processus de planification varieront en fonction de la
taille et de la complexité de l’entité, de l’expérience passée de l’auditeur dans
l’entité, ainsi que des changements de situations qui peuvent intervenir au cours
de la mission d’audit.
La planification n’est pas une phase isolée d’un audit, mais au contraire un
processus continu et itératif qui commence souvent avec, ou peu de temps après
(ou en relation avec) l’achèvement de l’audit précédent et se poursuit tout au
long de la mission jusqu’à l’achèvement de la mission d’audit en cours.
Une synthèse des données essentielles sur l’entité et son environnement que
l’auditeur a pu collecter lors de la connaissance générale ;
Une définition de la mission sa nature, ses objectifs, liste et dates des
rapports à émettre
Un aperçu sur les principes comptables du client et sur les particularités des
systèmes en place;
Une évaluation préliminaire du seuil de signification global, du risque
d’anomalies significatives Ri X RC ;
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Les résultats de l’examen analytique global ;
Une description des domaines significatifs et des zones de risque
Une orientation générale de la mission approches à adopter et principales
procédures de contrôle à mettre en œuvre. Les détails nécessaires à la
concrétisation de la stratégie d’audit sont laissés aux programmes de
travail ;
Un timing d’intervention ;
Une composition de l’équipe intervenante avec indication du budget temps
à respecter par chaque membre de l’équipe. Le recours à des spécialistes ou
à d’autres experts petit être envisagé ;
Une identification de la nécessité de l’utilisation des travaux des auditeurs
interne
Lin examen de la possibilité d’appliquer les techniques de révision assistée
par ordinateur
Le plan d’audit est destiné à être lu par tous les intervenants afin qu’ils puissent
effectuer leurs travaux en ayant à l’esprit les caractéristiques de l’entité et le
contexte dans lequel elle évolue ainsi que les objectifs et la stratégie de l’audit.
Enfin, que le plan d’audit n’est pas figé, il est dynamique et susceptible d’être
modifié au fur et à mesure de l’avancement des travaux du fait, par exemple, de
l’apparition d’éléments significatifs non relevés auparavant. Les motifs de
modifications importantes doivent être consignés.
5 .2 – Le Programme de travail:
Le programme de travail est plus détaillé que le plan de mission et définit la
nature, le calendrier et l’étendue des procédures d’audit à mettre en œuvre par
les membres de l’équipe affectée à la mission afin de recueillir des éléments
probants suffisants et appropriés pour réduire le risque d’audit à un niveau faible
acceptable.
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Généralement le programme du travail est établi par cycle (Achats /
Fournisseurs, Ventes / Clients, Paie / personnel,….).
Ces programmes de travail servent à :
Définir les objectifs d’audit,
Rappeler les assertions à vérifier,
Décrire les procédures d’audit à appliquer.
Aider en matière de délégation, supervision et revue des travaux,
Coordonner la réalisation des procédures d’audit,
Documenter les résultats des procédures d’audit réalisées.
L’utilité des programmes de travail réside dans le fait qu’ils constituent un guide
incontournable pour les auditeurs de terrain. À ce titre, ils devraient être élaborés
avec le niveau de détail approprié.
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Section 6 : Autres considérations
6.1. Documentation :
L’auditeur doit documenter dans ses dossiers de travail la stratégie générale
d’audit et le programme de travail, y compris des modifications importantes
apportées au cours du déroulement de la mission.
La documentation que l’auditeur conserve de la stratégie générale d’audit porte
sur les décisions importantes qui ont été considérées nécessaires pour
correctement planifier l’audit et pour communiquer à l’équipe affectée à la
mission les questions importantes.
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démonstration de la réponse appropriée apportée aux modifications importantes
intervenues au cours de l’audit.
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