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Chapitre 2 : Démarche d’une mission d’audit financier contractuel

(résumé)

Les étapes d’une mission d’audit contractuel

Aujourd’hui l’objectif d’une mission d’audit financier contractuel est de


s’assurer le bon fonctionnement de l’entreprise. Cependant, cette mission sera
centrée sur les processus de gestion des risques

1°) Prise de connaissance


L’auditeur doit acquérir une connaissance générale de l’entreprise et son
environnement afin d’identifier les risques propres à cette entreprise, identifier
les systèmes et les domaines significatifs, qui permettront de déterminer les
éléments sur lesquelles il va concentrer ses travaux, et cela grâce aux
interviews, l’observation physique, manuel des procédures, organigramme, et
grille d’analyse

il doit rédiger un plan de mission, pour préciser et formaliser la nature, et


le calendrier des travaux. Afin de dispatcher le travail entre les membres de
l’équipe et cadrer le délai de la mission.

Apres avoir pris connaissance de l’entité auditée, l’auditeur doit matérialiser


son travail et sa description, soit par une description narrative ou par un
diagramme de circulation, et cela ça dépend de la taille et le système de
l’entreprise.

Vérification de l’existence du système : après avoir décrire comment le


système fonctionne au sein de l’entité, l’auditeur doit vérifier la
concordance de sa description avec la réalité, cela ne peut se fait qu’a grâce
à un ensemble des interviews avec les responsable de la société et des
observations physiques.

Evaluer le bon fonctionnement du système : après avoir s’assurer sur


l’existence du système, l’auditeur doit vérifier le fonctionnement de ce dernier,
afin d’évaluer son impact sur la fiabilité la sincérité des chiffres qui figurent
dans les comptes annuels de l’entreprise. Dans cette phase l’auditeur peut se
baser sur un échantillon afin d’évaluer le fonctionnement du système.

• Exemple : d’après la description de l’auditeur du système de contrôle


interne, l’évaluation du stock se fait par la méthode FIFO, l’auditeur a
vérifié que l’entité procède réellement dans l’évaluation de son stock
par la méthode FIFO, mais la valeur du stock avec laquelle doit être
évaluer n’était pas juste, (prix d’achat au lieu du cout d’achat)
2°) L’appréciation préliminaire du système de contrôle
interne
Comme étant une évaluation propre à l’auditeur, et phase indispensable afin
de mettre en évidence les points forts et les faiblesses dans les procédures et
de donner une vision préalable sur la fiabilité et l’image fidèle des comptes
annuels de l’entreprise, en effet l’auditeur peut se servir à un support préétabli
qui est le Questionnaire du système de contrôle interne, un questionnaire
spécifique pour chaque cycle d’activité, sous forme des questions adressées à
chaque responsable de chaque cycle d’activité / sous activité.

Il est à signaler que lors de cette phase l’auditeur donne des recommandations
et propose des actions correctives, pour améliorer les procédures jugées
défaillantes avant de procéder à la phase de l’exam des comptes.

3°) Le contrôle direct des comptes


Généralement au niveau de cette phase, l’auditeur se base à l’aide d’une
présentation des comptes de l’entreprise et des outils propres, sur la variation
significative des comptes de l’exercice audité par rapport à celui de l’année
précédente.

Pour mener à bien ce contrôle, l’auditeur peut se servir à des méthodes et


des outils de contrôle, en l’occurrence :

L’observation physique

L’observation physique est le contrôle le plus directe pour s’assurer de


l’existence d’un élément comptabilisé, il s’agira ensuite de vérifier la propriété
du bien constaté physiquement.

La confirmation directe auprès des tiers ou bien la circularisation

Elle consiste à demander aux tiers (fournisseurs, banques, clients, des


avocats…) des liens d’affaire avec l’entreprise auditée de confirmer à l’auditeur
des informations des soldes ou de lui donner tout renseignement nécessaire,
c’est une preuve externe

L’examen des documents crées ou reçu par l’entreprise

Cet examen porte essentiellement sur les pièces telles que les factures, lettres,
dossiers et autres documents justificatifs permettant de vérifier une procédure.
• La pièce à vérifier est choisie selon le plan de la mission, ou l’utilisation
des techniques de sondage.

Les procédés d’analyse

Ils comprennent l’analyse d’éléments inhabituels .des estimations, des


comparaisons des rapprochements et des recoupements qui permettent de
vérifier la cohérence entre les chiffres des comptes, l’activité de l’entreprise et
ses prévisions.

4°) Les travaux de fin d’année


On pour objet de vérifier que les chiffres sont cohérents compte tenu de la
connaissance des comptes annuel, du secteur d’activité et du contexte
économique. (Il se peut que le secteur d’activité dans lequel l’entreprise exerce
son activité soit porteur alors que les soldes de l’entreprise affichent un résultat
déficitaire, où même en comparaison avec les entreprises qui exercent leur
activité dans le même domaine)

Il est également l’occasion de vérifier que les annexes respectent les


dispositions légale et réglementaires et qu’elles comportent biens toute les
informations d’importance significative sur la situation patrimoniale, financier
et le résultat de l’entreprise.

5°) les rapports


Le rapport représente un moyen de communication, via lequel les résultats de
la mission d’audit sont affirmés. Ce dernier doit être claire et mettre en
évidence :

– les conclusions principales de l’audit et indique les mesures à prendre pour


remédier aux lacunes détectées.

-les détails suffisants sur les faiblesses des systèmes utilisées et les
recommandations claires des mesures nécessaires à prendre.

– un résumé des principes constatation et conclusion et formuler des


recommandations.

Le rapport doit également décrire la méthode de suivi utilisé par l’auditeur pour
vérifier si les mesures corrective ont été bien mise en œuvre.
Les dirigeants de l’entreprise doivent émettre un avis au sujet des erreurs ou
sur les faiblesses lors d’une réunion récapitulative à la fin de la mission pour
confirmer l’appréciation de l’auditeur sur la nature de l’erreur ou de la faiblesse
et permettre une discussion et un accord sur les actions correctives pour
l’amélioration du système

A la suite de la conclusion de l’audit, les auditeurs rédigent un rapport pour


que les entités audités soient en mesure de effacé les faiblesses.

Le rapport doit être envoyé aux entités auditées en vue de commenter.

Quand il s’agit d’une mission d’audit légale, l’auditeur doit emmètre son opinion
au niveau du rapport, soit par :

• Certification sans réserve : dans ce cas l’auditeur juge que les états
financiers de l’entreprise sont fiable, sincères, et reflètent la régularité
et l’image fidèle de l’entreprise
• Certification avec réserve : l’auditeur certifie la régularité des
chiffres qui figurent dans les comptes annuels, mais il a pu identifier
quelques anomalies qui non un impact sur la fiabilité des comptes, et
qui peuvent être corrigées et surmontées. L’auditeur à son tour peut
retirer la réserve.
• Refus de certification : l’auditeur à travers cette opinion signale que
la situation financière de l’entreprise ne reflète pas l’image fidèle de
l’entreprise.

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