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Cette première étape permet à l’auditeur de prendre connaissance du contexte général de la société
et d’évaluer les principaux risques. Il va ensuite s’appuyer sur cette prise de connaissance pour
planifier et orienter sa mission.
C’est au cours de cette première étape que l’auditeur met en place le dossier permanent (ou le
complète s’il existe déjà) et rédige le plan de mission.
Pour atteindre ses objectifs, il va mener des entretiens avec les personnes clés de l’entreprise et
exploiter la documentation ainsi que les comptes de l’entreprise.
Au cours de cette deuxième étape, l’auditeur va rechercher les différents risques et en apprécier les
incidences possibles sur la nature et l'étendue de ses travaux. Il va pour se faire étudier les
procédures de contrôle interne aboutissant à la production des comptes financiers.
Cette étape lui permet de mettre en œuvre une approche par les risques, ce qui va lui éviter de
contrôler exhaustivement les comptes financiers mais bien de se focaliser sur les points risqués. Pour
rappel, l’objectif du CAC est d’exprimer une opinion motivée sur la régularité, la sincérité et l'image
fidèle des informations financières qui lui sont soumises. Il n’a pas pour objectif de prouver que les
informations sont justes.
Pour s’assurer d’atteindre cet objectif, l’auditeur va établir un seuil de signification. Ce seuil, un
chiffre, va lui donner une limite chiffrée au-delà de laquelle une erreur, une inexactitude ou une
omission peut affecter la régularité, la sincérité et l'image fidèle des comptes annuels. Ce seuil va être
utilisé tout au long de sa mission pour programmer l'étendue des sondages et apprécier la gravité des
anomalies éventuellement constatées. Il s’agit bien sûr d’une notion subjective, qui est établie en
fonction de critères quantitatifs (bénéfice net, capitaux propres…) et qualitatifs (intuition fondée sur
analyse effectuée). Il relève donc du pouvoir de décision du CAC.
Cette troisième étape est dans la continuité des deux précédentes. En effet, une fois qu’on a pris
connaissance de l’environnement de l’entreprise, de son contrôle interne et qu’on a ciblé les risques,
il est nécessaire d’analyser les comptes de manière plus précise afin d’identifier les éventuelles
anomalies significatives.
Pour contrôler les comptes, l’auditeur va chercher à valider les assertions d’audit. Il s’agit des critères
auxquels doit répondre l'information financière pour qu'elle soit régulière et sincère. Ces assertions
s’appliquent à chaque poste du bilan et du compte de résultat et aux informations contenues dans
l’annexe. Globalement il existe 6 assertions : exhaustivité, réalité, propriété, correcte évaluation,
séparation des exercices, correcte imputation.
Pour valider ces assertions, l’auditeur va mettre en œuvre des procédures d’audit. Il va ensuite
consigner tous ses travaux dans un dossier de travail. Ce dossier va permettre au CAC de :
Le CAC, comme la loi le prévoit, doit établir un rapport dans lequel il expose et justifie son opinion.
Cette opinion est la conclusion de tous les travaux menés au cours de la mission. Elle est
communiquée à l’ensemble des associés/actionnaires au cours de l’assemblée générale annuelle par
l’intermédiaire du rapport. Ce rapport a une forme et un fond précis : titre, paragraphes, date,
signature du rapport.
Il est évident qu’une pièce externe aura une force probante plus importante qu’une pièce
interne. En effet, il est plus facile de « contrefaire » un document interne qu’externe, par
exemple.
L’avantage de cette procédure est qu’elle permet d’avoir des informations avec une forte force
probante et qu’elle est simple à mettre en œuvre. L’inconvénient principal est que
le commissaire aux comptes est dépendant du taux de réponse obtenu. Si ce dernier n’est pas
satisfaisant, il faudra qu’il mette en œuvre des procédures alternatives (prises au choix dans
les autres procédures détaillées ici).
antérieures ;
postérieures et prévisionnelles ;
d'entreprises similaires.
Ces comparaisons permettent une analyse de la tendance que prend la société. On peut ainsi
détecter des anomalies si la tendance qu’impliquent les chiffres n’est pas cohérente avec la
réalité.
L’auditeur utilise cette technique à différents stades de sa mission, qu’il soit en phase de
découverte, de contrôle des comptes ou de conclusion.
L’avantage de cette technique est qu’elle permet de voir les tendances globales et donc de
prendre de la hauteur. L’inconvénient est que le caractère inhabituel d’une variation dépend
de la pertinence de la donnée utilisée pour la comparaison.
L’avantage de cette procédure d’audit est qu’elle est applicable à tous types de situation.
L’inconvénient est que les conclusions dépendent fortement de l’échantillon sélectionné. S’il
n’est pas représentatif de la population étudiée, la non détection d’une anomalie significative
est possible.
Le contrôle interne consiste en la mise en place, par la Direction d'une entité, de procédures
formalisées et évolutives pour garantir la maîtrise du système administratif et comptable. Il est un outil
nécessaire pour la prévention des erreurs et des fraudes dans le domaine fiscal, social, légal et est gage
de qualité dans l'organisation mise en place.