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Ainsi il est clair que cette méthode permet à la fois, d’avoir toutes les pièces
mais assurent une exactitude des données, même s’il est considéré qu’une pièce
externe a plus de valeur qu’une pièce interne.
L’OBSERVATION PHYSIQUE
Cette procédure consiste à se rendre sur place, d’aller en contact avec les
différents services concernés. L’auditeur doit contrôler de manière visuelle
l’existence d’un actif. Ce type de procédure est utilisé pour les immobilisations
corporelles et les stocks.
En allant directement vers les tiers qui constituent l’entreprise, l’auditeur peut
profiter d’une information pertinente et fiable. Par contre, l’inconvénient majeur
reste le taux de réponse obtenu, souvent très faible.
L’EXAMEN ANALYTIQUE
L’intérêt des comparaisons c’est d’obtenir une analyse de la tendance que prend
l’entreprise dans le temps. Ainsi on se rend compte des écarts avec les
prévisions et on réajuste en trouvant des solutions concrètes.
LES SONDAGES
L’avantage du sondage dans les procédures d’audit, c’est qu’il est possible de
l’utiliser pour des situations différentes mais il faut faire attention au choix de la
population représentative, la moindre anomalie pourrait causer des dégâts. En
effet, il se pourrait très bien que le sondage ne détecte pas une anomalie
possible.
Pour que ces parties puissent obtenir une confirmation concrète de ces
informations, ils ont alors recours à l’audit externe.
Donc dans un audit des états financiers, l’auditeur est chargé d’émettre une
opinion sur la situation financière d’une institution en vérifiant si elle est bien
conforme aux normes comptables. L’étendue des travaux d’un auditeur se base
sur :
Enfin, il est important de savoir que l’audit externe est soumis à des « normes
d’audit ».
Les normes d’audit prévoient que l’auditeur réalise un travail contentieux en vue
de confirmer concrètement que les états financiers d’une institution ne
présentent aucune anomalie significative. Une donnée est qualifiée de
significative si son omission ou son inexactitude peut influencer la décision des
destinataires des états financiers.
Enfin, il est primordial de différencier entre les audits externes et les contrôles
menés par les autorités de supervision bancaire ou par la banque centrale. Le
contrôle est une procédure réglementaire menée par un inspecteur. Son étendue
est beaucoup plus étendue que celle des audits.
Audit externe de l’entreprise : définition, quand le réaliser et pourquoi ?
Il s’agit donc d’une analyse, fondée sur la lecture de tous les documents et
indicateurs de l’entreprise, qui permet d’en établir une « photographie »
objective, mais aussi dynamique puisque les auditeurs externes analysent
également les évolutions de l’entreprise sur 3 ans en général.
Et pourtant, pour une entreprise en bonne santé et qui n’a pas grand-chose à
cacher, un audit externe peut être au contraire un excellent moyen d’apporter du
crédit auprès d’investisseurs, de banquiers ou de partenaires. Ce qui est
d’ailleurs une des raisons de procéder à un audit externe de son entreprise. Si,
par exemple, vous souhaitez effectuer une levée de fonds auprès d’investisseurs
ou si vous demandez un prêt important à une ou plusieurs banques, il y a fort à
parier que l’on vous demandera de vous soumettre à un audit externe. Et même
si on ne vous le demande pas, vous avez tout intérêt à initier la démarche vous-
même pour appuyer votre dossier et convaincre ces investisseurs et financeurs !
Il en va de même quand on cherche à vendre son entreprise : pour la vendre
plus vite et mieux, le plus simple est de donner toutes les clés à son acheteur.
Pour cela, faire procéder à un audit au préalable est un excellent outil :
Si vous êtes dans l’une de ces situations, n’hésitez pas à utiliser le service de
mise en relation de Petite-entreprise.net pour prendre contact avec un auditeur
proche de chez vous.
L’auditeur interne et l’auditeur externe : quelles différences ?
L’auditeur interne, comme son nom l’indique, travaille au sein d’une entreprise.
Un bon auditeur interne doit passer tous les services de l’entreprise au peigne
fin. Il ne doit rien laisser au hasard afin d’établir une liste exhaustive de tous les
points et les faits marquants, les lacunes et les
dysfonctionnements.dysfonctionnement. Ainsi, il est clair qu’un bon auditeur
doit maîtriser tout le processus de l’entreprise pour déceler les moindres failles.
C’est un vrai métier d’expert qui demande des compétences importantes. En
plus des compétences techniques, il doit montrer beaucoup de qualités humaines
et relationnelles afin de pouvoir communiquer sans problème avec les différents
employés. La diplomatie est très importante car il n’y a pas réellement de liens
hiérarchiques entre eux et est même souvent mal perçu et traité d’espion venant
épier le travail plutôt que comme une personne qui audite et qui désire apporter
des améliorations.
Les difficultés rencontrées par l’auditeur interne
Le métier d’auditeur interne n’est pas évident au quotidien. Les principaux
problèmes qu’il peut rencontrer sont :
Il est clair que si l’auditeur interne arrive à surmonter les différentes difficultés,
c’est l’un des métiers les plus enrichissants et qui ouvre à des carrières assez
polyvalentes.
L’AUDITEUR EXTERNE
Alors quel métier choisir ? Auditeur interne ou externe ? A la vue des différents
avantages et limites de chaque métier, il est difficile de se décider. Il sera
réellement question du profil de la personne. Certains pourront trouver tout leur
intérêt à travailler au sein de l’entreprise comme auditeur externe. D’autres
vivront l’expérience de l’indépendance à une structure comme une source
d’enrichissement.
L’audit interne n’est pas chargé de produire des rapports mais plutôt d’aider
l’entreprise à atteindre ses objectifs, même si ça se fait le plus souvent par
l’émission d’un compte-rendu comportant plusieurs recommandations.
Mais ils sont nécessaires pour avoir une vue d’ensemble du fonctionnement
global de l’entreprise.
Suite à ce suivi, des recommandations sont émises. L’auditeur interne est dans
l’obligation de revenir sur le terrain pour constater qu’elles ont bel et bien été
mises en œuvre. Il ne faut pas oublier que l’audit interne est exigible d’une
prestation de service. Elle doit être en mesure d’induire des résultats positifs
réels et concrets.
A ces trois fonctions d’audits internes réalisées par l’auditeur interne, nous
pouvons rajouter trois fonctions traditionnellement reconnues:
En amont, l’audit interne est avant tout une des modalités de contrôle du
fonctionnement de l’entreprise : c’est une forme de contrôle s’appliquant à
l’ensemble des contrôles prévus dans l’entreprise.
Le management de risque est une notion complexe. En effet l’audit interne est
en mesure de gérer les facteurs pouvant entraver la réalisation d’un objectif en
procédant à l’adaptation de l’organisation. Il faut savoir qu’un risque se
matérialise par la survenue d’un événement contraignant ne s’adaptant pas avec
le mode de fonctionnement actuel.
Ainsi il peut être à l’origine d’un échec dans l’atteinte des objectifs. Donc, il est
important de savoir que ce n’est pas l’événementl’ événement fortuit qui est la
cause de l’échec mais plutôt la non prévoyance du risque et le maintien de la
même organisation.
Vous sortez de chez vous à l’heure à laquelle vous êtes habitué de sortir. Il s’agit
ici du mode de fonctionnement, c’est-à-dire l’organisation [sortir à une heure
bien déterminée].
Cependant vous êtes ralenti par les embouteillages. Il s’agit dans ce cas de la
matérialisation d’un risque [événement fortuit + organisation non adaptée].
Donc, il est erroné de penser que le retard qui en découle [échec de l’objectif]
est dû aux embouteillages [événement, incident].
Vous devez plutôt être prévoyant et modifier l’heure à laquelle vous sortez
[adaptation de l’organisation] pour espérer arriver à l’heure [objectif atteint]. »
Les résultats auxquels auront abouti les travaux de l’audit ne seront pas
suffisants en eux même. Il faut avoir les recommandations de l’auditeur interne
pour pallier aux défaillances constatées et atténuer les risques encourus.
Ainsi, le contenu d’un rapport d’audit de fin de mission doit contenir les
informations suivantes :
– Une description des objectifs de l’audit, au vu des caractéristiques du système
ou de la fonction à auditer
– Une description de la démarche globale d’intervention en précisant le mode et
l’étendue d’intervention ainsi que les techniques utilisées
– La constatation des défaillances, de leurs origines, des risques encourus ainsi
que des enjeux
– La description détaillée des recommandations générales et particulières en
précisant les mesures d’accompagnement, les moyens à mettre en œuvre, les
délais de réalisation ainsi que les facteurs de réussite dans la mise en œuvre de
ces recommandations
– La présentation en annexe du rapport des preuves matérielles.
Ce rapport inclut :
– Les constatations
– Les recommandations générales et particulières.
L’activité de formation :
– séminaires, colloques et conférences
– Les activités d’études et de recherche et développement des standards d’audit
interne
etc.
Une telle évolution des fonctions de l’auditeur interne a permis une expansion
progressive et graduelle de l’audit interne vers d’autres activités d’évaluation.
En amont, l’audit interne est avant tout une des modalités de contrôle du
fonctionnement de l’entreprise : c’est une forme de contrôle s’appliquant à
l’ensemble des contrôles prévus dans l’entreprise.
Ce rapport inclut :
Les constations
Les recommandations générales et particulières.
L’activité de formation :
etc.
Il est à noter que le rapport d’audit interne peut revêtir la forme suivante :
Les résultats auxquels auront aboutit les travaux de l’audit ne seront pas
suffisants en eux même. Il faut avoir les recommandations de l’auditeur interne
pour pallier aux défaillances constatées et atténuer les risques encourus.
Ainsi, le contenu d’un rapport d’audit de fin de mission doit contenir les
informations suivantes :
Il lui appartient d’utiliser au mieux les moyens dont il dispose en proposant des
missions là où les risques et les aléas relatifs au patrimoine, aux flux
informationnels et à l’efficacité des tâches élaborées ont le plus de probabilité de
se réaliser puisque leurs échecs peuvent avoir des lourdes conséquences sur
l’activité future de l’entreprise.
Les moyens de l’auditeur ne sont pas infinis, en effet tout ce qui est « auditable
» n’est pas en finalité audité. La question est donc d’identifier ces risques.
Il est à noter que les auditeurs internes ont un accès direct et sans limitation à
toute l’activité de l’entreprise, ainsi qu’à tous les documents comptables et
financiers de l’entrepris
Il est à noter que c’est à la direction générale de fixer les fonctions et les limites
de l’auditeur interne.
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ENGAGEMENT !
Il s’agit principalement de :
A notre avis, les préalables à la réussite sont au nombre de quatre :
Une telle évolution des fonctions de l’auditeur interne a permis une expansion
progressive et graduelle de l’audit interne vers d’autres activités d’évaluation.
De la fonction d’approvisionnement
De la fonction commerciale
De la fonction de production
De la fonction RH
De la fonction comptable
Etc.
L’audit interne opérationnel ou par fonction est donc une excellente méthode qui
permet à toutes les entreprises, même les plus petites, d’optimiser leur
rentabilité en identifiant les failles et en améliorant la gestion de toutes les
fonctions vitales de l’entreprise. N’oubliez pas : si vous souhaitez estimer les
bénéfices d’un tel audit sur votre entreprise, n’hésitez pas à utiliser le service de
mise en relation de Petite-entreprise.net ; nous vous mettrons en contact avec un
spécialiste proche de chez vous.
…etc
L’audit par thème ou par système permet de déceler une insuffisance de contrôle
interne propre à l’ensemble des fonctions ou à l’ensemble des cycles. Ainsi,
découpé au niveau de chaque unité, ce système n’apparait pas suffisamment
important, puisqu’il ne donne pas une vue globale de la structure de l’entreprise.
Présentation de l’audit fiscal
Tout le monde veut payer moins d’impôts. Simplement, certains ne savent pas
comment faire. Ils ne font donc rien et déclarent comme ils le peuvent les
résultats de leur activité entrepreneuriale. Malheureusement, parfois, ce faisant,
ils commettent des erreurs :
Et ce, pour :
Le but de l’audit fiscal est donc de prémunir l’entreprise contre les risques
fiscaux en analysant la gestion de l’entreprise et ses déclarations comptables. Ce
faisant, le commissaire aux comptes ou l’expert-comptable qui s’occupe de
l’audit fiscal peut faire plusieurs choses :
Lister les pratiques à risque et établir les préconisations pour évacuer tout risque
fiscal futur ;
Evaluer les sommes non versées à l’administration fiscale qui pourraient être
réclamées en cas de contrôle.
Ils servent également à orienter les analyses en les mettant en corrélation avec
les objectifs du département d’audit interne et de la direction financière. En
effet, les tableaux d’analyse seront ainsi élaborés selon des critères en rapport
avec les stratégies de tous les départements de l’entreprise.
En effet, à la différence de l’audit fiscal qui consiste à vérifier l’état fiscal d’une
entreprise, l’audit financier est un contrôle des comptes annuels de l’entreprise.
Ainsi, le traitement des questions fiscales par l’auditeur financier n’aboutit pas à
une évaluation claire des problèmes fiscaux.
D’autre part, les risques fiscaux rencontrés par l’entreprise peuvent avoir des
incidences négatives sur sa structure financière, ce qui sollicite une collaboration
étroite entre l’audit fiscal et l’audit financier.
La démarche adoptée par l’auditeur fiscal doit être rationnelle, lui permettant
d’atteindre ses objectifs de la manière la plus efficace, avec un minimum de
moyens.
Pour un audit financier, la démarche adoptée doit être plus détaillée, englobant
tous les circuits de création et d’enregistrement des informations financières,
afin d’assurer la facilité du traitement de ces informations.
Comment faire un audit d’entreprise ?
C’est la première étape pour réaliser un audit d’entreprise, que ce soit pour un
client dans le cadre d’un projet de rachat, pour l’entreprise elle-même ou pour
vous-même racheter l’entreprise : vous devez établir des relations humaines
saines.
En effet, dans la procédure d’audit, une des premières choses que vous allez
devoir faire c’est de procéder à des entretiens avec tous les hommes clés de
l’entreprise (dirigeant, managers, chefs de service, etc.). Ce sont eux qui vous
permettront de connaître, comprendre et percevoir l’entreprise, son
fonctionnement, son organisation.
Il est très important, voire primordial, de gagner la confiance des audités pour
obtenir leur coopération. Il faut donc absolument éviter d’adopter une posture
inquisitrice et dévalorisante, et au contraire, se placer dans une posture d’écoute
active, d’objectivité, d’humilité et d’analyse. Vous devez faire comprendre que
vous n’êtes pas là pour juger les décisions et le fonctionnement, mais pour les
comprendre, les décrire et les analyser.
Dans cette logique, vous devrez poser des questions, beaucoup de questions…
mais de bonnes questions. Commencez avec les fameux 5W : Who, What,
When, Where, Why… et How ? Ou, en clair et en français : Qui, Quoi, Quand,
Où, Pourquoi… et Comment ?
D’où la nécessité d’une méthodologie claire et précise qui passe par le listing
préalable de toutes ces questions : vous devez préparer vos entretiens avec
chaque « homme clé » pour viser juste et ne pas perdre de temps dans votre
compréhension de l’organisation.
A l’issue de ces entretiens, vous devriez savoir exactement qui fait quoi,
comment, avec qui, dans quel but, etc. C’est la seule, mais aussi la meilleure,
manière de comprendre une organisation et de pouvoir l’analyser. Car une fois
que vous saurez cela, vous pourrez le formaliser dans un schéma clair et
explicite… et identifier les dysfonctionnements.
Ce n’est qu’à ce prix que vous pourrez évaluer vous-même la santé financière de
l’entreprise, ses dysfonctionnements, ses forces et ses axes d’amélioration.
Voilà la dernière étape de l’audit d’entreprise : rédiger les rapports d’audit et les
préconisations. Il s’agit presque d’une formalité une fois que vous avez effectué
les étapes précédentes. Le but est simplement de vous donner ou de donner à
votre client la même vision claire et limpide de l’entreprise que vous et d’établir
un certain nombre de préconisations pour dépasser les dysfonctionnements et
améliorer les performances.
Voilà déjà à quoi peut servir un audit d’entreprise avant une vente, du côté du
vendeur. Car l’audit, en analysant dans le détail l’entreprise, de ses comptes de
résultat à son organisation en passant par son marché, permet d’établir une sorte
de photographie précise, juste et objective de l’entreprise et ainsi fournir des
informations fiables et complètes à l’acquéreur.
Enfin, tout ce qui peut faciliter la vente est bon à prendre pour que les
démarches se fassent le plus vite possible, dans les meilleures conditions. Et
pour cela, un audit d’avant-vente est un formidable levier. Car le vendeur peut
alors présenter l’audit à l’acquéreur :
Tous ces éléments font que les entreprises auditées avant la vente… se vendent
plus vite et mieux que les autres !
Alors, si vous envisagez de vendre votre entreprise, vous savez ce qu’il vous
reste à faire…
L’audit d’une entreprise à vendre a en définitive pour objectif d’en donner une
« photographie » la plus réaliste possible et d’en établir la valeur « marchande ».
DU CÔTÉ DE L’ACQUÉREUR
DU CÔTÉ DU VENDEUR
Par ailleurs, un tel audit, s’il est réalisé par le vendeur avant même le début des
négociations, les « lubrifie » d’une part en témoignant de la bonne foi du
vendeur, d’autre part en fournissant de nombreux éléments objectifs qui
permettront à l’acquéreur potentiel d’évaluer par lui-même la valeur de
l’entreprise. Il faut envisager la cession de l’entreprise exactement comme
n’importe quel acte commercial : tout ce qui peut faciliter le processus
d’achat est bon à prendre !
En outre, il apparaît que les audits approfondis des entreprises à vendre effectués
avant la cession, voire même avant toute publicité sur la vente, grâce à leur
pointage des forces et des faiblesses de l’entreprise, et en permettant d’améliorer
la gestion de l’entreprise en restructurant certains points particuliers, ont
tendance à conduire à une augmentation de 10% à 15% de la valeur de
l’entreprise !
Tellement obnubilé par son projet, son modèle économique, son étude de
marché, l’établissement de son identité, de son positionnement marketing, etc. le
créateur d’entreprise néglige bien souvent de réfléchir à son statut de
dirigeant.
C’est entre autre à cela que sert l’audit social du créateur d’entreprise : à
résoudre ces problèmes dès le départ en prenant en compte le modèle
économique, les besoins, les attentes et les spécificités du créateur. C’est en
répondant à 4 grandes questions principales que l’audit social du créateur permet
de mettre en place, à la création de l’entreprise, un dispositif adapté, optimisé en
termes de coûts et performant.
Votre âge
L’implication ou non de votre conjoint dans l’entreprise
La présence ou non d’associés
La volonté d’ouvrir, à un moment ou à un autre le capital
La volonté/nécessité ou non de protéger un patrimoine personnel
La rémunération que vous souhaiterez percevoir
Etc.
Le système de retraite
La retraite des dirigeants non-salariés est globalement médiocre. Il est donc
quasiment indispensable de prévoir un complément. Mais il existe de très
nombreuses solutions pour élaborer ce complément. L’audit social est là pour
déterminer les solutions les plus adaptées en fonction de la situation du
dirigeant, de sa famille et le type d’entreprise.
L’optimisation de la rémunération
Les questions relatives aux dividendes, aux primes, aux avantages en nature
(CESU, tickets restaurant, PERCO, etc.), etc. doivent également être abordés.
Car la rémunération du dirigeant n’est pas forcément, et en totalité, soumise à
des cotisations sociales et à une imposition.
Vous le voyez, l’audit social du créateur sert à résoudre tous les problèmes liés
à la rémunération du dirigeant et aux cotisations sociales de manière à en
optimiser les coûts pour l’entreprise et les bénéfices pour le dirigeant et ses
proches. Plus ces questions sont résolues tôt (idéalement en amont de la
création) et plus vous pourrez profiter des avantages d’une telle optimisation. Si
vous souhaitez obtenir les conseils d’experts à ce sujet, n’hésitez pas à
contacter Olivier Bourbier qui est l’auteur de cet article et de la vidéo ci-dessous
:
Par définition, un audit consiste en une analyse d’une situation donnée, en vue
d’établir des préconisations, suite à l’établissement de forces, de faiblesses,
d’incohérences ou simplement de maladresses de cette situation. En l’état, c’est
sur la rémunération, les droits ouverts et l’ensemble des cotisations (obligatoires
et facultatives) du dirigeant que porte cet audit.
La méthode de l’audit social (que l’on appelle également audit des régimes
sociaux ou encore audit de la stratégie de rémunération du dirigeant) pourrait
paraître dans l’ensemble relativement simple. Un expert analyse :
À partir de ces données, l’expert déterminera si les coûts sont associés à des
bénéfices sociaux et si la rémunération est correctement répartie pour ne pas
cotiser « inutilement ». Le principe est bel et bien de réaliser un modèle
permettant d’optimiser le bénéfice des cotisations.
C’est pour cette raison qu’il est généralement conseillé de faire appel à des
spécialistes de l’audit social du dirigeant plutôt que de bricoler des solutions
avec son comptable ou, pire, soi-même.
Si vous pensez faire partie des 90% de dirigeants qui n’ont pas optimisé leur
système de rémunération et de protection sociale et si vous voulez gagner plus
et/ou mieux vous protéger en cotisant moins, n’hésitez pas à contacter Olivier
Bourbier, auteur de cet article et de cette vidéo :
Les normes d’audit financier
C’est ainsi que l’auditeur est tenu par les textes de présenter les qualifications
requises pour mener à bien sa mission d’audit. Il doit compléter et mettre à jour
régulièrement ses connaissances. Il est aussi en charge de la qualité du travail
fourni par ses collaborateurs.
L’auditeur doit également être et paraître indépendant et cela selon les lois, les
règlements et la déontologie, qui veulent que l’auditeur garde le secret
professionnel.
La mission d’audit a besoin d’être orientée, pour cela l’auditeur se doit d’avoir
une connaissance globale de l’entreprise. Cette orientation permettra une
identification des risques qui pourraient influer sur les comptes.
C’est ainsi que cette approche qu’on pourrait qualifier de préventive conduit à :
L’auditeur doit aussi effectuer une appréciation du contrôle interne et cela quelle
que soit la taille de l’entreprise. Cette appréciation passe par la déduction d’un
programme de contrôle des comptes adapté. La déduction se fait à partir de
l’étude menée par l’auditeur, laquelle porte sur une évaluation des systèmes
significatifs selon l’auditeur ainsi que les risques d’erreurs.
La documentation lors de l’audit est une norme à part entière et surtout une
feuille de route pour l’auditeur. Des dossiers conformes permettent l’orientation
et la maîtrise de la mission et constituent un preuve de l’accomplissement des
diligences.
l’expert comptable
Ces normes de travail sont applicables quelle que soit la taille de l’entreprise.
Cependant l’approche et les méthodes peuvent être adaptées selon
l’organisation.
Quand l’audit se déroule de manière continue, sa première utilité est bien celle-
ci : mesurer, contrôler et prévoir. L’audit de la comptabilité (recettes, dépenses,
classement des dépenses, etc.) permet d’avoir une vue d’ensemble et, surtout,
d’établir des tableaux de bords grâce auxquels le dirigeant sera capable
d’anticiper, de tirer la sonnette d’alarme au bon moment, de mettre en place des
démarches (commerciales, marketing, de gestion des coûts, etc.) pour garantir la
pérennité de son entreprise.
CONSEILLER
Sur les investissements, les placements, les dotations aux amortissements : bref,
l’audit a également pour but d’exploiter la comptabilité au mieux pour payer
moins et gagner plus, tout en restant dans le strict cadre des règles fiscales et
comptables. En un mot, l’audit financier a un rôle d’optimisation indéniable.
Par exemple, la rémunération du dirigeant est souvent assez mal gérée par les
entrepreneurs qui ne connaissent pas les différents outils à leur disposition pour
trouver le meilleur équilibre. De la même manière, il arrive bien souvent que des
investissements ne soient pas amortis sur les durées les plus efficientes… quand
ils ne sont pas carrément oubliés des dotations aux amortissements !
Voilà les raisons pour lesquelles il est important pour une entreprise de faire
auditer ses comptes au moins une fois par an quand elle ne fait pas appel à un
expert-comptable au quotidien. Même si cet audit représente un coût,
généralement, le bénéfice compense largement cette dépense nécessaire au bon
fonctionnement de l’entreprise et à la tranquillité du dirigeant.
DEUXIEME DOCUMENT
L'AUDIT : HISTOIRE ET PRINCIPES
L’AUDIT:
LE CONTRÔLE DE GESTION
L'AUDIT OPÉRATIONNEL
AUDIT INTERNE
"La tâche de dirigeant est difficile. L'aide dont il a le plus besoin n'est pas celle
d'un vérificateur qui pointe des chiffres, ou même signale la violation des règles
et des procédures, ou montre qu'elle sont périmées, inapplicables ou inefficaces ;
c'est celle de quelqu'un qui peut comprendre ses problèmes et lui donner des avis
sur la façon de les résoudre en se fondant sur les principes éprouvés du
management".
L'audit intervient mandaté par la Direction pour aller examiner un point ou une
activité de l'organisation - une filiale, une fonction, un processus - et établir un
diagnostic alertant les responsables et la direction, et une thérapeutique visant la
sécurité des actifs et la fiabilité des informations, l'efficacité des opérations, la
compétitivité de l'organisme (mais pas plus que le médecin, l'audit ne met en
oeuvre la prescription qu'il recommande).
Envoyé en terrain peu connu, dans une filiale ou sur un sujet qu'il découvre,
muni d'informations partielles et approximatives et généralement sans
connaissance technique approfondie des opérations à examiner, l'auditeur doit
déceler leurs principales faiblesse, en déterminer les causes, en évaluer les
conséquences, leur trouver un remède et convaincre les responsables d'agir.
MÉTIER D'AUDITEUR