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La procédure d’audit

Publié le 7 avril 2015


Parmi les missions du commissaire aux comptes, on retrouve l’analyse des
comptes annuels de l’entreprise. On entend par cela, une analyse afin
d‘exprimer une opinion permettant aux décideurs d’orienter leur activité.
C’est ce qu’on appelle plus communément : l’audit.
Les procédures d’audit sont les différentes techniques qui vont être utilisées par
le commissaire aux comptes, ou auditeur, pour établir cette analyse. Cela exige
un respect scrupuleux des normes d’audit, qu’on appelle les NEP et qui
définissent les différentes étapes d’un audit légal.

QUELLES SONT LES PRINCIPALES PROCÉDURES D’AUDIT ?

Il existe plusieurs procédures d’audit dont nous pourrons citer comme


principales : 

 Le contrôle sur pièces : quand on utilise des pièces


comptables justificatives pour valider telle ou telle opération

 L’observation physique : par simple constat visuel, on vérifie


l’existence d’un actif

 La confirmation directe : en demandant à l’équipe de


l’entreprise

 L’examen analytique : par la comparaison entre les données


des comptes annuels et des données antérieures par exemple

 Les sondages : ne pas baser l’audit sur l’exhaustivité des


comptes annuels mais plutôt sur l’étude d’un échantillon
représentatif.

Pour mieux comprendre l’intérêt de chaque procédure, nous allons détailler


celles mentionnées ci-dessus.

LES CONTRÔLES SUR PIÈCES


Le contrôle sur pièces renvoie sur des pièces externes (ex : facture d’un
fournisseur, …) ou des pièces internes (document interne).  

Ainsi il est clair que cette méthode permet à la fois, d’avoir toutes les pièces
mais assurent une exactitude des données, même s’il est considéré qu’une pièce
externe a plus de valeur qu’une pièce interne.  

L’OBSERVATION PHYSIQUE

Cette procédure consiste à se rendre sur place, d’aller en contact avec les
différents services concernés. L’auditeur doit contrôler de manière visuelle
l’existence d’un actif. Ce type de procédure est utilisé pour les immobilisations
corporelles et les stocks.

PROCÉDURE D’AUDIT : CONFIRMATION DIRECTE

En allant directement vers les tiers qui constituent l’entreprise, l’auditeur peut
profiter d’une information pertinente et fiable. Par contre, l’inconvénient majeur
reste le taux de réponse obtenu, souvent très faible.

L’EXAMEN ANALYTIQUE

L’intérêt des comparaisons c’est d’obtenir une analyse de la tendance que prend
l’entreprise dans le temps.  Ainsi on se rend compte des écarts avec les
prévisions et on réajuste en trouvant des solutions concrètes.

LES SONDAGES

L’avantage du sondage dans les procédures d’audit, c’est qu’il est possible de
l’utiliser pour des situations différentes mais il faut faire attention au choix de la
population représentative, la moindre anomalie pourrait causer des dégâts. En
effet, il se pourrait très bien que le sondage ne détecte pas une anomalie
possible.

C’est à l’auditeur d’évaluer la situation de l’entreprise et conclure quelle


procédure est la plus adéquate en cette situation.
Définition : l’audit externe

Publié le 7 avril 2015


A l’instar de toute organisation, une institution financière est tenue de faire un
rapport détaillé de ses ressources et de ses activités. Elle doit mettre en place des
processus comptables ainsi que des systèmes de contrôle qui reflètent la nature
et les aboutissements de ses opérations.

La direction et le personnel d’une entreprise, par exemple, sont dans l’obligation


de fournir des informations financières aux différentes parties concernées,
notamment les membres du conseil d’administration et les investissements
extérieurs (actionnaires, bailleurs de fonds).
QU’EST-CE QUE L’AUDIT EXTERNE 

Pour que ces parties puissent obtenir une confirmation concrète de ces
informations, ils ont alors recours à l’audit externe.

L’audit externe est mis en œuvre par un organisme indépendant chargé de


vérifier la validité des informations communiquées aux parties par les
institutions. Ainsi, l’audit externe se définit comme étant un examen
indépendant et formel de la situation financière d’un organisme ainsi que de la
nature et des résultats de ses activités. Cette étude est mise en œuvre par des
commissaires aux comptes professionnels. Ils ont pour but de s’assurer de la
pertinence des rapports de la direction et de la crédibilité des états financiers.
Elle permet également de dresser la responsabilité des institutions dans la
gestion des capitaux des bailleurs et d’objectiver les points faibles des suivis
internes.

Les travaux d’audit externes peuvent varier énormément en fonction


des objectifs. En effet, un auditeur externe est en mesure d’effectuer différents
types d’audit :

 Les audits des états financiers.


 Les missions d’audit spéciales.
 Les missions d’examen (procédures étant convenues à
l’avance).
 Les missions d’examen limité et de compilation.

LE TYPE D’AUDIT EXTERNE LE PLUS RÉPANDU EST L’AUDIT DES


ÉTATS FINANCIERS

Les états financiers sont composés du bilan de l’institution, son compte de


résultats et les fluctuations de son état économique. Ils sont établis par des
procédures comptables instaurées par les institutions. Ces organismes peuvent
financer des audits des états financiers pour plusieurs raisons :

 Les parties directement concernées par les états financiers


(les bailleurs de fonds, la direction…) sont en droit de
vouloir s’assurer que l’image reflétée par l’institution est bel
et bien fidèle à sa situation réelle.
 Une institution peut apporter la preuve de sa transparence. La
confirmation de ses états financiers est destinée aux bailleurs
de fonds, prêteurs ou investisseurs potentiels et fait appel à
un organisme indépendant.

L’AUDIT EXTERNE PEUT ÊTRE IMPOSÉ PAR LA LOI OU PAR


CERTAINES RÉGLEMENTATIONS

 Les organismes répertoriés comme étant des intermédiaires


financiers sont tenus d’établir des états financiers audités.
Dans certains pays, il est impératif que toutes les ONG
(organisations non gouvernementales) présentent des états
financiers audités qu’elles soient considérées ou non comme
institutions financières.

Donc dans un audit des états financiers, l’auditeur est chargé d’émettre une
opinion sur la situation financière d’une institution en vérifiant si elle est bien
conforme aux normes comptables. L’étendue des travaux d’un auditeur se base
sur :

 L’examen des données qui justifient les montants et


l’ensemble des éléments constituant les états financiers.
 L’évaluation des normes comptables appliquées par
l’institution.
 L’analyse des principales estimations fournies par la
direction.
 L’étude de la présentation globale des états financiers.

L’AUDITEUR A LE CHOIX D’ÉMETTRE TROIS OPINIONS 

 Une opinion sans réserve : stipule que les états financiers de


l’institution sont représentés de façon transparente et fidèle.
C’est-à-dire qu’ils ne comportent aucune anomalie
significative.
 Une opinion avec réserve : reflète des problèmes de gestion
qui ne permettent pas à l’auditeur d’exprimer une opinion
sans réserve.
 Une opinion défavorable : est émise lorsque les normes
comptables ne sont pas respectées et que les états financiers
sont biaisés.

Enfin, il est important de savoir que l’audit externe est soumis à des « normes
d’audit ».
Les normes d’audit prévoient que l’auditeur réalise un travail contentieux en vue
de confirmer concrètement que les états financiers d’une institution ne
présentent aucune anomalie significative. Une donnée est qualifiée de
significative si son omission ou son inexactitude peut influencer la décision des
destinataires des états financiers.

L’AUDITEUR PEUT S’APPUYER SUR TROIS TYPES DE NORMES 

 Les normes d’audit reconnues et mises en place par l’ordre


professionnel des experts-comptables du pays ;
 Les normes reconnues dans le pays où sont implantés des
ordres professionnels de longue date (France, Etats-Unis…) ;
 Les normes internationales d’audit (ISA, International
Standards On Auditing)

Si l’auditeur a le choix, il est toujours préférable d’avoir recours aux normes


internationales d’audit.

Enfin, il est primordial de différencier entre les audits externes et les contrôles
menés par les autorités de supervision bancaire ou par la banque centrale. Le
contrôle est une procédure réglementaire menée par un inspecteur. Son étendue
est beaucoup plus étendue que celle des audits.
Audit externe de l’entreprise : définition, quand le réaliser et pourquoi ?

Mis à jour le 21 novembre 2021


Craint par les entreprises qui y sont contraintes, méprisé par celles qui ne savent
pas ce qu’il signifie et implique, attendu avec impatience par les entrepreneurs,
confiants dans leur entreprise, qui cherchent à la vendre, l’audit externe est une
analyse de l’entreprise qui permet à la fois d’en donner une image la plus juste
possible, mais aussi d’en déceler les faiblesses. Le point sur l’audit externe par
Petite-entreprise.net.
AUDIT EXTERNE : DÉFINITION

L’audit externe est un examen a posteriori, par un intervenant extérieur :

 Des livres comptables, du système financier et de l’état


financier pour ce qui concerne l’audit financier
 Des techniques de gestion, des domaines fonctionnels, du
système d’information, des indicateurs commerciaux pour
l’audit opérationnel

Il s’agit donc d’une analyse, fondée sur la lecture de tous les documents et
indicateurs de l’entreprise, qui permet d’en établir une « photographie »
objective, mais aussi dynamique puisque les auditeurs externes analysent
également les évolutions de l’entreprise sur 3 ans en général.

Les entreprises du CAC 40 sont par exemple obligatoirement auditée chaque


année pour vérifier les comptes qu’elles établissent elles-mêmes. L’idée est de
s’assurer que l’entreprise ne cache rien ou n’essaye pas de maquiller
certains dysfonctionnements. Et c’est une des raisons pour lesquelles de
nombreux entrepreneurs craignent les audits.

QUAND ET POURQUOI FAIRE FAIRE UN AUDIT EXTÉRIEUR ?

Et pourtant, pour une entreprise en bonne santé et qui n’a pas grand-chose à
cacher, un audit externe peut être au contraire un excellent moyen d’apporter du
crédit auprès d’investisseurs, de banquiers ou de partenaires. Ce qui est
d’ailleurs une des raisons de procéder à un audit externe de son entreprise. Si,
par exemple, vous souhaitez effectuer une levée de fonds auprès d’investisseurs
ou si vous demandez un prêt important à une ou plusieurs banques, il y a fort à
parier que l’on vous demandera de vous soumettre à un audit externe. Et même
si on ne vous le demande pas, vous avez tout intérêt à initier la démarche vous-
même pour appuyer votre dossier et convaincre ces investisseurs et financeurs !
Il en va de même quand on cherche à vendre son entreprise : pour la vendre
plus vite et mieux, le plus simple est de donner toutes les clés à son acheteur.
Pour cela, faire procéder à un audit au préalable est un excellent outil :

 A l’issue de l’audit externe, le consultant peut procéder à une


évaluation juste du prix de vente de l’entreprise ;
 Il peut déceler des points faibles à corriger pour augmenter la
valeur de l’entreprise.

C’est la troisième et dernière raison de procéder à un audit externe : que ce


soit lors de l’audit financier ou de l’audit opérationnel, l’auditeur peut déceler,
dans son analyse, des failles, des faiblesses et élaborer des préconisations pour
les corriger. Ainsi, l’audit externe peut donner les outils, les clés, pour rendre
votre entreprise plus rentable !

Si vous êtes dans l’une de ces situations, n’hésitez pas à utiliser le service de
mise en relation de Petite-entreprise.net pour prendre contact avec un auditeur
proche de chez vous.
L’auditeur interne et l’auditeur externe : quelles différences ?

Publié le 7 avril 2015


Dans l’entreprise, on entend souvent parler d’audit en le qualifiant d’interne et
d’externe. Il faut savoir que ces deux audits sont nécessaires pour le bon
fonctionnement de l’entreprise et lui assurer la pérennité. Même si les
compétences requises pour ces deux métiers sont identiques, l’auditeur interne et
l’auditeur externe ont des tâches différentes et un environnement de travail
autre. Comment fonctionnent ces deux métiers de l’entreprise et quelles sont
leurs fonctions ?
L’AUDITEUR INTERNE

L’auditeur interne, comme son nom l’indique, travaille au sein d’une entreprise. 

Les missions de l’auditeur interne


La mission principale d’un auditeur interne est de veiller au respect des
procédures. Celles-ci étant en général, décidées et mises en place par la direction
de l’entreprise. Son travail se fait essentiellement par la méthode de
l’observation. Il observe, discute avec les employés qui travaillent et ainsi tente
d’évaluer les méthodes de travail des employés. Il peut, sur le terrain, décider de
changements éventuels qui pourraient améliorer la productivité ou tout
simplement veiller au bon respect des différentes procédures mises en place. En
plus de cette mission principale, l’auditeur interne peut se charger d’autres
tâches d’organisation, comme:

 les contrôles organisationnels


 un audit financier pour diagnostiquer d’éventuelles défaillances.

Un bon auditeur interne doit passer tous les services de l’entreprise au peigne
fin. Il ne doit rien laisser au hasard afin d’établir une liste exhaustive de tous les
points et les faits marquants, les lacunes et les
dysfonctionnements.dysfonctionnement. Ainsi, il est clair qu’un bon auditeur
doit maîtriser tout le processus de l’entreprise pour déceler les moindres failles.
C’est un vrai métier d’expert qui demande des compétences importantes. En
plus des compétences techniques, il doit montrer beaucoup de qualités humaines
et relationnelles afin de pouvoir communiquer sans problème avec les différents
employés. La diplomatie est très importante car il n’y a pas réellement de liens
hiérarchiques entre eux et est même souvent mal perçu et traité d’espion venant
épier le travail plutôt que comme une personne qui audite et qui désire apporter
des améliorations.
Les difficultés rencontrées par l’auditeur interne
Le métier d’auditeur interne n’est pas évident au quotidien. Les principaux
problèmes qu’il peut rencontrer sont :

 Un manque de liberté et d’autonomie : parfois, pour des raisons de


confidentialité ou autres, l’auditeur interne ne peut accéder à toutes les
informations, proposer les solutions qui lui semblent être les bonnes… il se
retrouve ainsi limité.
 La monotonie de ses tâches : ce n’est pas passionnant de se retrouver à
observer des personnes qui travaillent. Il est clair que les missions de l’auditeur
sont assez répétitives.
 La perception négative de l’auditeur interne auprès des employés :
comme nous le disions, il est souvent considéré comme un espion de la direction
et il aura du mal à établir des relations avec ses collègues. Sans oublier le
décalage auquel il doit faire face quand il s’agit d’auditer des classes ouvrières
différentes de la culture qu’il connait au niveau du siège social.
Auditeur interne : un métier enrichissant
L’auditeur interne doit connaître l’ensemble des services de l’entreprise,
comment ils fonctionnent et leurs différents processus. Il développe donc des
compétences diverses et apprend tout sur l’entreprise. Cette expertise de
l’entreprise lui permettra de progresser rapidement dans la hiérarchie de
l’entreprise, car cette expérience qu’il va acquérir est reconnue et appréciée.

 
Il est clair que si l’auditeur interne arrive à surmonter les différentes difficultés,
c’est l’un des métiers les plus enrichissants et qui ouvre à des carrières assez
polyvalentes.

L’AUDITEUR EXTERNE

A la différence de l’auditeur interne, cette personne ne fait pas partie de


l’entreprise, elle est donc amenée à se déplacer dans l’entreprise. Même si ses
missions ressemblent beaucoup à celles de l’auditeur interne, ces missions
varieront en fonction de la culture de l’entreprise ou des procédures qui y sont
appliquées.

Les avantages de l’auditeur externe


Après avoir vu les limites du travail de l’auditeur interne on peut facilement
deviner les avantages de l’auditeur externe qui en réalité, travaille dans un
environnement différent.
 L’absence de conflit avec ses collègues : contrairement à l’auditeur
interne, il ne travaille pas au sein de son entreprise et n’est donc pas perçu
comme un « traitre » espion de la direction mais bien comme une
personne extérieure. 
 L’acquisition d’expériences diverses en travaillant dans des secteurs
assez différents et très enrichissants. L’auditeur se retrouve expert de
plusieurs secteurs et acquiert des compétences pointues.
 Le relationnel : en changeant assez fréquemment de lieu de travail,
l’auditeur externe connait de nouvelles personnes et change de climat
social

Les limites du métier d’auditeur externe


A côté des avantages du métier d’auditeur externe, il y a aussi des limites dans
l’exercice de cette profession. Il est important d’en prendre conscience afin de
savoir si le métier vous correspond. La principale barrière à l’exercice d’auditeur
externe est ce manque d’appartenance. En effet, l’auditeur externe ne fait pas
partie de l’entreprise. Il côtoie ses employés pendant une période importante
sans en être un élément. A chaque mission, il a l’impression de changer
d’entreprise et d’être dans l’obligation de s’impliquer et de s’intégrer à sa
politique. Il doit aussi faire preuve d’une excellente capacité de communication
car il n’est pas évident de pouvoir diagnostiquer, observer et relever les
défaillances quand les employés nous considèrent comme un étranger. La
question de l’évolution et de la carrière peuvent aussi se poser. Certains
auditeurs externes finissent par changer de métier à défaut d’évolution. D’autres
se font débaucher par leurs clients pour devenir des auditeurs internes. Souvent
enrichissantes, cette évolution lui permet de capitaliser sur ses compétences
d’auditeurs tout en s’intégrant à une équipe et se sentir appartenir à l’entreprise.

Alors quel métier choisir ? Auditeur interne ou externe ? A  la vue des différents
avantages et limites de chaque métier, il est difficile de se décider. Il sera
réellement question du profil de la personne. Certains pourront trouver tout leur
intérêt à travailler au sein de l’entreprise comme auditeur externe. D’autres
vivront l’expérience de l’indépendance à une structure comme une source
d’enrichissement.

Petite-Entreprise.net peut accompagner le gérant de l’entreprise à la préparation


d’un audit ou à la mise en place d’un audit. Nous disposons d’un réseau de
conseillers compétents et engagés dans une démarche qualité, qui sont là pour
aider les TPE et PME à faire face à l’avenir. 

Vous avez des questions ? Fabrice vous répond !


Définition de Audit Interne

Publié le 7 avril 2015


L’audit interne est une procédure indépendante, objective et neutre exercée en
équipe au sein d’une entreprise par des personnes formées. Cette activité a pour
but d’induire une amélioration des performances de l’entreprise en s’assurant de
son bon fonctionnement et en apportant des conseils. 
QU’EST-CE QU’UN AUDIT INTERNE ?

Grâce à une technique systématique et organisée, l’audit permet à l’entreprise


d’atteindre les objectifs visés. Il s’agit d’une approche de perfectionnement des
processus de gestion des risques, de surveillance et de gouvernance d’entreprise.

L’audit interne n’est pas chargé de produire des rapports mais plutôt d’aider
l’entreprise à atteindre ses objectifs, même si ça se fait le plus souvent par
l’émission d’un compte-rendu comportant plusieurs recommandations.

En cas de dysfonctionnement au sein de l’entreprise, l’audit interne est tenu de


décrire de façon détaillée le problème et les risques (diagnostic et pronostic) en
vue d’une mise au point. Ce processus comporte des contrôles réguliers (malgré
que la définition ne le mentionne pas) dans le cadre d’investigations chargées de
veiller au bon déroulement des opérations. Dans certains cas, ces contrôles
peuvent paraître incongrus et déplacés.

Mais ils sont nécessaires pour avoir une vue d’ensemble du fonctionnement
global de l’entreprise.

Suite à ce suivi, des recommandations sont émises. L’auditeur interne est dans
l’obligation de revenir sur le terrain pour constater qu’elles ont bel et bien été
mises en œuvre. Il ne faut pas oublier que l’audit interne est exigible d’une
prestation de service. Elle doit être en mesure d’induire des résultats positifs
réels et concrets.

L’IMPORTANCE DE L’AUDIT INTERNE

L’auditeur interne est concerné principalement, dans le cadre de sa mission au


sein de l’entreprise, ou au sein de toute autre organisation, par les tâches de
vérification, de contrôle de la conformité et d’évaluation de la structure dans
laquelle il opère.

A ces trois fonctions d’audits internes réalisées par l’auditeur interne, nous
pouvons rajouter trois fonctions traditionnellement reconnues:
En amont, l’audit interne est avant tout une des modalités de contrôle du
fonctionnement de l’entreprise : c’est une forme de contrôle s’appliquant à
l’ensemble des contrôles prévus dans l’entreprise.

Alors qu’avec le continuel effort d’adaptation du management à la globalisation


de l’économie et l’ouverture des marchés, il y a eu une mise sur le rôle de
l’auditeur interne. En effet, on ne peut concevoir aujourd’hui une organisation
sans la présence d’un auditeur interne.

En effet, contrairement au contrôle de gestion et au contrôle budgétaire qui sont


des contrôles par rapport aux normes et aux procédures. L’audit interne remplit
trois fonctions :
– Vérifier l’entreprise en interne et voir si elle est conforme à l’image qu’elle
donne d’elle de l’extérieur ainsi qu’aux différents partenaires ;
– Apprécier la validité des contrôles et des procédures qui doivent être
exhaustifs et fiables
– Proposer des améliorations quand c’est nécessaire.

L’AUDIT INTERNE SERT À AMÉLIORER LES PROCESSUS 

De façon générale, l’audit interne a un champ d’action qui touche


principalement trois processus :
– Améliorer les procédures de contrôle.
– Optimiser la gouvernance d’entreprise.
– Perfectionner le management de risque.

Le management de risque est une notion complexe. En effet l’audit interne est
en mesure de gérer les facteurs pouvant entraver la réalisation d’un objectif en
procédant à l’adaptation de l’organisation. Il faut savoir qu’un risque se
matérialise par la survenue d’un événement contraignant ne s’adaptant pas avec
le mode de fonctionnement actuel.

Ainsi il peut être à l’origine d’un échec dans l’atteinte des objectifs. Donc, il est
important de savoir que ce n’est pas l’événementl’ événement fortuit qui est la
cause de l’échec mais plutôt la non prévoyance du risque et le maintien de la
même organisation.

Voici un exemple simple;

Vous sortez de chez vous à l’heure à laquelle vous êtes habitué de sortir. Il s’agit
ici du mode de fonctionnement, c’est-à-dire l’organisation [sortir à une heure
bien déterminée].
Cependant vous êtes ralenti par les embouteillages. Il s’agit dans ce cas de la
matérialisation d’un risque [événement fortuit + organisation non adaptée]. 

Donc, il est erroné de penser que le retard qui en découle [échec de l’objectif]
est dû aux embouteillages [événement, incident].

Vous devez plutôt être prévoyant et modifier l’heure à laquelle vous sortez
[adaptation de l’organisation] pour espérer arriver à l’heure [objectif atteint]. »

L’audit interne met en place un système similaire de gestion de risque en


agissant au niveau du fonctionnement de l’entreprise pour éviter les échecs.

Dans cette optique, il est donc possible de définir le management de risques


comme étant une procédure à trois temps (avant, pendant et après) 
– Prévention : limiter la matérialisation du risque (en modifiant le mode de
fonctionnement).
– Détection : se rendre compte que le risque redouté s’est finalement produit.
– Protection : suite à la détection, il est possible de limiter les conséquences de
l’échec.

L’AUDIT INTERNE : LE RAPPORT DE FIN DE MISSION

Le rapport de fin de mission est destiné à la direction générale. Ce dernier doit


contenir impérativement les résultats et les investigations de l’audit. 

DES RECOMMANDATIONS DE RÉDACTION À RESPECTER


En effet, l’avis personnel et professionnel de ce dernier devra porter sur :
– L’efficacité du contrôle interne mis en place
– La pertinence et la fiabilité des procédures
– La pertinence et la fiabilité des informations de gestion

Les résultats auxquels auront abouti les travaux de l’audit ne seront pas
suffisants en eux même. Il faut avoir les recommandations de l’auditeur interne
pour pallier aux défaillances constatées et atténuer les risques encourus.

Ainsi, le contenu d’un rapport d’audit de fin de mission doit contenir les
informations suivantes :
– Une description des objectifs de l’audit, au vu des caractéristiques du système
ou de la fonction à auditer
– Une description de la démarche globale d’intervention en précisant le mode et
l’étendue d’intervention ainsi que les techniques utilisées
– La constatation des défaillances, de leurs origines, des risques encourus ainsi
que des enjeux
– La description détaillée des recommandations générales et particulières en
précisant les mesures d’accompagnement, les moyens à mettre en œuvre, les
délais de réalisation ainsi que les facteurs de réussite dans la mise en œuvre de
ces recommandations
– La présentation en annexe du rapport des preuves matérielles.

L’AUDIT INTERNE : LE RAPPORT D’ACTIVITÉ

Conformément au rapport de fin de mission, ce rapport doit renseigner, avec


précision, la direction générale de l’entreprise sur les activités de la fonction
audit interne durant la période étudiée et présenter une évaluation de la charge
de l’équipe de l’audit interne.

Ce rapport vient pour développer et compléter un rapport condensé de l’activité


d’audit interne. Un rapport qui est destiné aussi à la direction générale, comme
étant une synthèse du rapport de fin de mission.

Ce rapport inclut :
– Les constatations
– Les recommandations générales et particulières.

A cet effet, le rapport d’activité doit impérativement faire le point de la


réalisation du plan d’audit en précisant :
– Les actions d’audit clôturées au cours de la période, autrement dit l’émission
des rapports
– Les actions d’audit entamées au cours de la période
– Les actions d’audit en cours de réalisation non encore achevées
– Faire le point des rapports émis en précisant leur nature, les dates de
discussion ou de présentation
– Faire le point des autres activités de l’unité d’audit interne

L’activité de formation :
– séminaires, colloques et conférences
– Les activités d’études et de recherche et développement des standards d’audit
interne
etc. 

QUELS SONT LES ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DE L’AUDIT


INTERNE ?  

Pour toute entreprise, la structure de base de tout système de contrôle interne


doit être constituée des éléments suivants :
– L’existence d’une structure administrative adéquate : la répartition des tâches
au sein de la structure administrative doit être conforme aux principes directifs
de l’entreprise.
– L’existence d’un système de documentation et d’information : la
documentation est un élément fondamental pour la fonction d’audit interne. En
effet, dans sa démarche d’audit interne, l’auditeur interne devra au préalable
collecter tous les documents et tous les flux informationnels s’attachant à chaque
activité entreprise par l’entreprise en question
– L’existence d’un système d’autorisation et de supervision 
– L’existence d’un personnel qualifié
– L’existence d’un système comptable approprié
– L’existence d’une protection adéquate des biens
– L’existence d’un système d’auto-contrôle.

L’AUDIT INTERNE : L’APPRÉCIATION CRITIQUE OU L’AUDIT DE


PERFORMANCE

L’appréciation critique est une nouvelle activité de l’auditeur interne. En effet,


pour les besoins de l’entreprise, ce dernier a reformulé sa fonction traditionnelle
de vérification qui autrefois représentait la partie la plus importante de son
travail.

L’appréciation critique consiste à découvrir et à rechercher des remèdes à toutes


les insuffisances constatées dans la manière dont étaient préparés les documents
et les rapports.

Une telle évolution des fonctions de l’auditeur interne a permis une expansion
progressive et graduelle de l’audit interne vers d’autres activités d’évaluation.

L’activité d’évaluation inclut essentiellement :


– L’évaluation du contrôle interne afin de déterminer si le système comptable est
conforme avec l’activité de l’entreprise
– L’évaluation de l’efficacité administrative et comptable de certaines activités
– L’évaluation des performances générales des différents départements
d’exploitation

L’AUDIT INTERNE : L’ÉVALUATION DE LA STRUCTURE


ADMINISTRATIVE ADÉQUATE

Pour toute entreprise, la conception de l’organisation d’une entité est le


processus par lequel le management prévoit et détermine la structure et la forme
du système de communication, d’exercice de l’autorité et de répartition des
responsabilités, qui permettra à l’entité en question d’atteindre ses objectifs.

En général, la conception d’une organisation devrait permettre de faire le lien


entre la technologie interne à l’entreprise, les tâches qu’elle se propose
d’accomplir et le personnel qu’elle emploie, de sorte que les apports puissent
être efficacement transformés et reproduits en produits et services finis
conformes aux objectifs fixés au préalable.

SATISFAIRE DES BESOINS DANS L’ORGANISATION : 


Plus précisément, la conception de l’organisation doit satisfaire trois besoins :
– Faciliter la conception de l’information et les prises de décision, afin que soit
mieux gérée l’incertitude et que soient atteints les objectifs de l’organisation
– Définir clairement l’autorité et la responsabilité attachées aux postes et unités
de travail, afin que soit tiré tout le profit escompté de la division du travail et
d’une bonne définition des postes
– Instaurer le degré de coordination souhaité entre les différents départements
(Département financier, Département économique,…etc.))
L’importance de l’audit interne

Publié le 7 avril 2015


L’auditeur interne est concerné principalement, dans le cadre de sa mission
au sein de l’entreprise, ou au sein de toute autre organisation, par les tâches
de vérification, de contrôle de la conformité et d’évaluation de la structure
dans laquelle il opère.
A ces trois fonctions d’audits internes réalisées par l’auditeur interne, nous
pouvons rajouter trois fonctions traditionnellement reconnues:

En amont, l’audit interne est avant tout une des modalités de contrôle du
fonctionnement de l’entreprise : c’est une forme de contrôle s’appliquant à
l’ensemble des contrôles prévus dans l’entreprise.

Alors qu’avec le continuel effort d’adaptation du management à la globalisation


de l’économie et l’ouverture des marchés, il y a eu une mise sur le rôle de
l’auditeur interne. En effet, on ne peut concevoir aujourd’hui une organisation
sans la présence d’un auditeur interne.

En effet, contrairement au contrôle de gestion et au contrôle budgétaire qui sont


des contrôles par rapport aux normes et aux procédures. L’audit interne remplit
trois fonctions :

 Vérifier l’entreprise en interne et voir si elle est conforme à


l’image qu’elle donne d’elle de l’extérieur ainsi qu’aux
différents partenaires ;
 Apprécier la validité des contrôles et des procédures qui
doivent être exhaustifs et fiables
 Proposer des améliorations quand c’est nécessaire.

L’audit interne : Le rapport d’activité

Publié le 7 avril 2015


Conformément au rapport de fin de mission, ce rapport doit renseigner,
avec précision, la direction générale de l’entreprise sur les activités de la
fonction audit interne durant la période étudiée et présenter une évaluation
de la charge de l’équipe de l’audit interne.
Ce rapport vient pour développer et compléter un rapport condensé de l’activité
d’audit interne. Un rapport qui est destiné aussi à la direction générale, comme
étant une synthèse du rapport de fin de mission.

Ce rapport inclut :

 Les constations
 Les recommandations générales et particulières.

A cet effet, le rapport d’activité doit impérativement faire le point de la


réalisation du plan d’audit en précisant :

 Les actions d’audit clôturées au cours de la période,


autrement dit l’émission des rapports

 Les actions d’audit entamées au cours de la période

 Les actions d’audit en cours de réalisation non encore


achevées

 Faire le point des rapports émis en précisant leur nature, les


dates de discussion ou de présentation

 Faire le point des autres activités de l’unité d’audit interne

L’activité de formation :

 séminaires, colloques et conférences

 Les activités d’études et de recherche et développement des


standards d’audit interne

 etc.

L’audit interne : la forme du rapport de fin de mission

Publié le 7 avril 2015


Pour toute entreprise, la forme du rapport de fin de mission doit inclure les
informations suivantes :

 Une introduction générale du déroulement complet de


l’intervention de l’auditeur interne ;
 Les objectifs fixés et les cibles de la fonction d’audit interne ;
 La stratégie d’intervention, en précisant le mode
d’intervention, l’étendue de sa mission, et sa technique
d’intervention ;
 Les travaux réalisés ;
 Les constatations des risques et des enjeux des différentes
étapes d’audit interne ;
 Les recommandations pour remédier à de telles défaillances
internes à l’activité de l’entreprise ;
Une conclusion générale à travers laquelle se dégage l’avis de l’expert en audit
interne sur les opérations auditées.

Il est à noter que le rapport d’audit interne peut revêtir la forme suivante :

 Le sommaire et les conclusions de l’audit interne, autrement


dit l’avis professionnel de l’auditeur ;
 Les recommandations générales 

Une synthèse des constatations :

 Une synthèse à la fois des faiblesses, de l’origine des risques,


des enjeux et des recommandations 
 Le dossier des preuves, autrement dit les objectifs de l’audit,
la stratégie d’intervention, les travaux effectués, le détail des
constatations et des enjeux

L’audit interne : le rapport de fin de mission

Publié le 7 avril 2015


Le rapport de fin de mission est destiné à la direction générale. Ce dernier
doit contenir impérativement les résultats et les investigations de l’audit. 
DES RECOMMANDATIONS DE RÉDACTION À RESPECTER

En effet, l’avis personnel et professionnel de ce dernier devra porter sur :

 L’efficacité du contrôle interne mis en place

 La pertinence et la fiabilité des procédures

 La pertinence et la fiabilité des informations de gestion

Les résultats auxquels auront aboutit les travaux de l’audit ne seront pas
suffisants en eux même. Il faut avoir les recommandations de l’auditeur interne
pour pallier aux défaillances constatées et atténuer les risques encourus.

Ainsi, le contenu d’un rapport d’audit de fin de mission doit contenir les
informations suivantes :

 Une description des objectifs de l’audit, au vu des


caractéristiques du système ou de la fonction à auditer

 Une description de la démarche globale d’intervention en


précisant le mode et l’étendue d’intervention ainsi que les
techniques utilisées
 La constation des défaillances, de leurs origines, des risques
encourus ainsi que des enjeux

 La description détaillée des recommandations générales et


particulières en précisant les mesures d’accompagnement, les
moyens à mettre en œuvre, les délais de réalisation ainsi que
les facteurs de réussite dans la mise en œuvre de ces
recommandations

 La présentation en annexe du rapport des preuves matérielles.

L’audit interne : le plan d’audit

Publié le 7 avril 2015


Pour tout auditeur, l’élaboration du planning des missions est sans doute la
responsabilité la plus importante de l’auditeur interne vis-à-vis de
l’entreprise. Celle-ci déterminera la qualité de son travail.

QUELLE EST LA MISSION DE L’AUDITEUR ?

Il lui appartient d’utiliser au mieux les moyens dont il dispose en proposant des
missions là où les risques et les aléas relatifs au patrimoine, aux flux
informationnels et à l’efficacité des tâches élaborées ont le plus de probabilité de
se réaliser puisque leurs échecs peuvent avoir des lourdes conséquences sur
l’activité future de l’entreprise.

Les moyens de l’auditeur ne sont pas infinis, en effet tout ce qui est « auditable
» n’est pas en finalité audité. La question est donc d’identifier ces risques.

DEUX APPROCHES SONT POSSIBLES :

 La première consiste à procéder à une analyse rationnelle,


quantifié et systématique de ces risques puis à les
hiérarchiser en fonction de l’importance qu’on leur attribue
et de leur probabilité statistique.

 La deuxième concerne les responsables. Ces derniers


connaissent et présentent les dysfonctionnements, ils voient
souvent les difficultés venir et ils souhaitent généralement les
anticiper. Parfois aussi, plusieurs auditeurs estiment qu’elles
surviennent brutalement lors de l’audit interne.

Évaluation de l’entreprise L’audit interne : la politique de l’entreprise

Publié le 7 avril 2015


L’audit est réalisé selon la volonté de l’entreprise et implicitement de son
dirigeant. L’auditeur reste indépendant et doit avoir accès à la majorité des
données de l’entreprise. L’audit doit servir tous les échelons de l’entreprise.
La politique de l’entreprise comporte la consolidation de l’audit interne en vue
de fournir à tous les compartiments de l’entreprise, selon leurs niveaux
hiérarchiques, des informations pertinentes leur permettant de contrôler les
opérations et les fonctions dont ils sont responsables.

La direction générale de l’entreprise est totalement responsable du programme


d’audit interne et veille à ce que :

 Les services proposés par l’entreprise soient contrôlés à des


intervalles de temps appropriés afin de déterminer s’il y a des
vices internes à l’activité et à ce que tous les participants
aient élaboré leurs tâches conformément aux objectifs fixés
au préalable.

 Les résultats des examens des auditeurs et leurs opinions,


ainsi que les recommandations qu’ils fournissent soient
rapidement signalés aux responsables de la direction. Il
reviendra à ces derniers, d’entreprendre les actions et les
décisions appropriées.

 La planification et les dispositions adoptées soient élaborés


en vue de corriger les anomalies constatées de façon à
assurer un traitement satisfaisant des constatations de l’audit.

Il est à noter que les auditeurs internes ont un accès direct et sans limitation à
toute l’activité de l’entreprise, ainsi qu’à tous les documents comptables et
financiers de l’entrepris

Le rôle de l’auditeur interne

Publié le 7 avril 2015


L’auditeur définit son rôle et sa mission dès le démarrage de celle-ci et doit
s’y tenir. Pour obtenir des résultats exploitables et neutres, l’auditeur a
accès à l’ensemble des données utiles pour réaliser un audit.  L’audit doit
fournir des réponses aux questions que l’entreprise se pose. 
L’auditeur interne a pour mission de veiller à la qualité de l’information sur
laquelle la direction générale apporte ses décisions et à l’efficacité avec laquelle
sont conduites les opérations qui doivent concourir la réalisation des objectifs de
l’entreprise.

Delà, l’objectif de tout auditeur interne est de :


 Apporter à la direction générale des garanties quant aux
informations qu’elle peut utiliser et qui proviennent des
divisons annexes ;

 Assurer le bon fonctionnement des différents processus


productifs ainsi que l’efficience de l’ensemble des flux
informationnels développés au sein de l’entreprise.

 Assister tous les éléments productifs au sein de l’entreprise


pour assurer l’efficience de toutes les structures productives.
En effet, la responsabilité des fonctionnaires dans la
réalisation des tâches et l’analyse objective des
recommandations provenant de la direction générale permet
d’accroître l’efficacité de l’ensemble productif.
 Porter un intérêt à tous les systèmes et sous-systèmes
comptables ou non comptables de l’entreprise. Un tel intérêt
est primordial afin d’assurer une rentabilité et une efficience
de l’ensemble des investissements réalisés.

Il est à noter que c’est à la direction générale de fixer les fonctions et les limites
de l’auditeur interne.

Vous êtes en difficulté ? Vous êtes une PME, un artisan, une petite entreprise ?
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ENGAGEMENT !

L’audit interne : Les approches d’audit interne

Publié le 7 avril 2015


Dans sa fonction d’audit interne, l’auditeur peut entreprendre, pour toute
entreprise industrielle ou commerciale, l’une des approches suivantes dans
la réalisation de sa mission.
QUELLES SONT LES TROIS APPROCHES POUR LA RÉALISATION
D’UN AUDIT ? 

Il s’agit principalement de :

 L’approche d’audit par cycle (ou module) ;


 L’approche d’audit par fonction ;
 L’approche d’audit par systéme.

L’approche d’audit par cycle : elle est particulièrement adaptée à l’évaluation du


systéme de contrôle interne. Elle prend en compte tous les grands cycles de
l’entreprise à savoir :
 Le cycle d’approvisionnement et de gestion des stocks ;
 Le cycle de production ;
 Le cycle de vente, de gestion de la clientèle et des stocks de
produits finis ;
 Le cycle de paie et de gestion des ressources humaines ;
 Le cycle de trésorerie, autrement dit les recettes et les
dépenses ;
 Le cycle des investissements, etc..

La prise en compte de ces cycles comme mission d’audit interne va permettre :

 D’analyser les activités de l’entreprise de manière


horizontale en passant d’un service à l’autre,
 D’examiner le fonctionnement des interfaces ;
 D’examiner l’efficacité du processus d’audit interne.

Cette approche permet d’apprécier au sein de l’entreprise le système de contrôle


interne dans sa globalité.
L’audit interne : les éléments de base d’un bon système de contrôle interne

Publié le 7 avril 2015


Pour tout auditeur interne, le contrôle interne doit être adapté aux besoins
et aux risques qu’une entreprise encourt vis-à-vis de son environnement
interne et externe.
Il n’existe malheureusement pas de recette toute faite pour toutes les entreprises
du moment qu’elles sont différentes les unes des autres. Cependant, l’auditeur
interne doit veiller à ce que les principes propres à chaque entreprise soient
adaptés aux aléas et aux objectifs fixés au préalable.

QUELS SONT LES ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DE L’AUDIT


INTERNE ?  

Pour toute entreprise, la structure de base de tout système de contrôle interne


doit être constituée des éléments suivants :

 L’existence d’une structure administrative adéquate : la


répartition des tâches au sein de la structure administrative
doit être conforme aux principes directifs de l’entreprise.

 L’existence d’un système de documentation et


d’information : la documentation est un élément fondamental
pour la fonction d’audit interne. En effet, dans sa démarche
d’audit interne, l’auditeur interne devra au préalable collecter
tous les documents et tous les flux informationnels
s’attachant à chaque activité entreprise par l’entreprise en
question

 L’existence d’un système d’autorisation et de supervision 

 L’existence d’un personnel qualifié

 L’existence d’un système comptable approprié

 L’existence d’une protection adéquate des biens

 L’existence d’un système d’auto-contrôle.

L’audit interne : les préalables à la réussite de la fonction d’audit interne

Publié le 7 avril 2015


L’efficacité de l’audit interne dépend des qualités personnelles et
professionnelles de l’auditeur. Mais, elle doit être étayée d’un côté par une
volonté claire et un soutien ferme de la direction générale de l’entreprise, et
de l’autre, par la reconnaissance du service continu et imaginatif fourni par
l’audit interne à tous les cadres de l’entreprise.
LES ÉLÉMENTS DE RÉUSSITE DE LA FONCTION D’UN AUDIT
INTERNE 

 
A notre avis, les préalables à la réussite sont au nombre de quatre :

 La qualité du système de contrôle interne : celle-ci est


fortement dépendante de l’efficience des fonctions de
l’auditeur interne. Ce dernier devrait se conformer au réseau
de l’entreprise et à ses contraintes internes et externes.

 La volonté et le soutien de la direction : celle-ci doit être


ouverte à toutes les suggestions émises par les différentes
parties de la direction, dont les actionnaires, ainsi qu’aux
idées proposées par les salariés des divisions annexes.

 Le profil et la qualité personnelle et professionnelle de


l’auditeur interne : ce dernier doit avoir les compétences
requises pour effectuer cette tâche d’audit interne.

 L’adhésion de tout le personnel de l’entreprise : tous le


personnel doit participer à l’élaboration du système de
contrôle. En effet, l’auditeur interne n’a pas toutes les
informations spécifiques à l’ensemble de l’activité de
l’entreprise.

L’audit interne : l’appréciation critique ou l’audit de performance

Publié le 7 avril 2015


L’appréciation critique est une nouvelle activité de l’auditeur interne. En
effet, pour les besoins de l’entreprise, ce dernier a reformulé sa fonction
traditionnelle de vérification qui autrefois représentait la partie la plus
importante de son travail.
L’appréciation critique consiste à découvrir et à rechercher des remèdes à toutes
les insuffisances constatées dans la manière dont étaient préparés les documents
et les rapports.

Une telle évolution des fonctions de l’auditeur interne a permis une expansion
progressive et graduelle de l’audit interne vers d’autres activités d’évaluation.

L’activité d’évaluation inclut essentiellement :

 L’évaluation du contrôle interne afin de déterminer si le


système comptable est conforme avec l’activité de
l’entreprise

 L’évaluation de l’efficacité administrative et comptable de


certaines activités

 L’évaluation des performances générales des différents


départements d’exploitation

L’audit interne : l’approche d’audit par fonction

Publié le 7 avril 2015


D’apparence complexe et semblant pour beaucoup d’entrepreneurs réservé
aux grands groupes, l’audit interne est un type de contrôle de gestion de
l’entreprise qui peut en réalité s’appliquer à la plupart des entreprises,
même les petites PME. Excellent outil d’amélioration des processus, l’audit
interne peut être conduit de diverses manières. Regardons de plus près
l’approche de l’audit interne par fonction.
DÉFINITION : QU’EST-CE QUE L’AUDIT INTERNE

Avant d’aborder l’approche spécifique par fonction (appelée également audit


opérationnel) de l’audit interne, il convient de tenter de définir de manière
simple et claire le concept même d’audit interne, qui n’a rien d’évident. En effet,
par le fait que l’audit interne s’applique à tous les niveaux de l’entreprise et
évalue aussi bien les processus que la gestion et le management, c’est finalement
son large champ d’application qui en rend les contours flous pour de nombreux
entrepreneurs, peu au fait de ce type de méthodes. Pourtant, l’on peut résumer
l’audit interne comme étant une évaluation systématique, de manière
indépendante, de tous les processus de management des risques, de contrôle
et de gouvernance de l’entreprise.

En d’autres termes, il s’agit d’un examen visant à porter un diagnostic non


seulement sur la gestion comptable, économique et financière, mais aussi sur la
gestion des RH, le management, les processus de production, la relation client,
la communication, etc.

L’audit interne analyse l’entreprise à la fois dans l’absolu et au regard


d’objectifs fixés pour d’un côté identifier les failles, les faiblesses et les forces
de l’entreprise et, de l’autre, établir des préconisations visant à améliorer la
gestion de l’entreprise.

UNE MÉTHODE : L’AUDIT OPÉRATIONNEL, L’APPROCHE PAR


FONCTION

On voit rapidement, une fois le concept d’audit interne défini, l’ampleur de la


tâche que cela peut représenter, même dans les petites entreprises. En outre, on
aperçoit immédiatement la nécessité de décomposer cette tâche d’audit interne
pour éviter que diagnostic et prescriptions résultent en un amas
incompréhensible et désordonné d’informations sans queue ni tête. C’est pour
cette raison que l’audit interne peut être approché par fonction : c’est l’audit
opérationnel.

Le principe de l’approche par fonctions de l’audit interne est d’effectuer la tâche


de l’audit interne en décomposant le champ d’application. Ainsi, l’audit
opérationnel s’attachera séparément à l’évaluation :

 De la fonction d’approvisionnement
 De la fonction commerciale
 De la fonction de production
 De la fonction RH
 De la fonction comptable
 Etc.

On le devine aisément : sont considérées comme « fonctions », les tâches des


différents « services » de l’entreprise. Et ce, même si les « services » ne
comptent qu’un seul collaborateur. D’où, d’ailleurs, la dénomination de
fonction, qui permet de mieux comprendre comment cette approche de l’audit
interne peut s’appliquer même aux petites entreprises. Car même si une petite
entreprise ne compte pas forcément de service dédié à chacune de ces fonctions,
ces fonctions sont tout de même réalisées

 Il y a bien une personne (ou plusieurs personnes) qui


s’occupent de l’approvisionnement (en matières premières,
en outils, en fournitures, etc.) ; cet approvisionnement peut
être évalué et amélioré de manière à optimiser les coûts, les
délais, etc.
 Il y a bien une personne (ou plusieurs) qui s’occupent de la
relation commerciale ; cette relation commerciale peut être
évaluée et améliorée de manière à optimiser le taux de
transformation, la satisfaction, la diminution des
réclamations….
 Etc.

L’audit interne opérationnel ou par fonction est donc une excellente méthode qui
permet à toutes les entreprises, même les plus petites, d’optimiser leur
rentabilité en identifiant les failles et en améliorant la gestion de toutes les
fonctions vitales de l’entreprise. N’oubliez pas : si vous souhaitez estimer les
bénéfices d’un tel audit sur votre entreprise, n’hésitez pas à utiliser le service de
mise en relation de Petite-entreprise.net ; nous vous mettrons en contact avec un
spécialiste proche de chez vous.

L’audit interne : l’approche d’audit par thème ou par système

Publié le 7 avril 2015


Pour toute entreprise, le système ne correspond ni à un service, ni à un seul
cycle.
 Mais il fait l’objet de missions d’audit interne spécifiques, telles que :

Le système d’information : est l’ensemble des flux informationnels et de savoir


qui circulent au sein d’une entreprise. Ce système est le catalyseur du bon
fonctionnement de tout le système productif ;

La procédure budgétaire : la gestion financière des transactions financières ne


peut que valoir à l’entreprise une rentabilité financière et économique meilleure.
Ainsi, la fonction d’audit doit mettre l’accent sur les activités et les opportunités
que l’entreprise peut développer pour sa croissance.

La sécurité dans l’entreprise : la sécurité est inhérente aux conditions de travail.


La maximisation de la qualité de cette variable ne peut que motiver les
intervenants au sein de l’entreprise ;

La procédure de passation des marchés ;


L’assurance ;

…etc

L’audit par thème ou par système permet de déceler une insuffisance de contrôle
interne propre à l’ensemble des fonctions ou à l’ensemble des cycles. Ainsi,
découpé au niveau de chaque unité, ce système n’apparait pas suffisamment
important, puisqu’il ne donne pas une vue globale de la structure de l’entreprise.
Présentation de l’audit fiscal

Publié le 7 avril 2015


L’audit fiscal est un examen critique de la situation fiscale d’une entreprise.
C’est l’ensemble des opérations de contrôle, des recoupements et des
vérifications effectuées au sein d’une entreprise.
Dans le cadre de la gestion d’une entreprise, un audit fiscal s’effectue à travers
un diagnostic de sa situation fiscale, afin d’assurer le respect des règles en
vigueur, et de vérifier la capacité de l’entreprise à mobiliser les ressources du
droit fiscal, afin d’assurer ses objectifs stratégiques.

Il permet ainsi de faire le point sur la stratégie fiscale, afin de proposer


d’éventuelles solutions de nature à rendre la gestion fiscale plus performante. Il
permet également de diminuer la charge et de minimiser le risque fiscal que
l’entreprise peut subir à cause de sa gestion.

Les contrôles de régularité relatifs à l’audit fiscal permettent à l’entreprise de


connaître ses erreurs et les risques qui leur sont inhérents. Ces contrôles
s’effectuent selon des critères de régularité et d’efficacité.

Sur le plan de la régularité, l’audit fiscal permet d’assurer le respect des


dispositions fiscales régissant l’activité de l’entreprise. Au niveau de l’efficacité,
l’audit fiscal permet d’évaluer l’aptitude de l’entreprise à mettre en œuvre les
avantages fiscaux et autres ressources relevant du domaine fiscal au service de
sa gestion, et ce, afin d’assurer les objectifs qu’elle s’est fixé.

Les objectifs de l’audit fiscal

Publié le 7 avril 2015


50 000. C’est le nombre moyen d’entreprises contrôlées chaque année par
l’administration fiscale française. En 2012, ces contrôles ont donné lieu à 16
milliards d’euros de redressement ! Or, il est fréquent que les fautes
conduisant à un redressement soient tout simplement dues à de la
négligence, pas nécessairement à de la fraude. C’est à cela que sert l’audit
fiscal : réduire le risque fiscal pour l’entreprise. Explications.
RISQUE FISCAL : ENTRE NÉGLIGENCE ET « OPTIMISATION »

Tout le monde veut payer moins d’impôts. Simplement, certains ne savent pas
comment faire. Ils ne font donc rien et déclarent comme ils le peuvent les
résultats de leur activité entrepreneuriale. Malheureusement, parfois, ce faisant,
ils commettent des erreurs :

 Soit dans leur déclaration;


 Soit dans leur gestion des ressources de l’entreprise;
Ces erreurs-là relèvent de la négligence. C’est un manque de maîtrise de la loi
fiscale qui conduit des chefs d’entreprise à commettre des erreurs qui
représentent un risque fiscal relatif. Car, négligence ou pas, en cas de contrôle,
l’administration fiscale exigera la régularisation de la situation et pourra, le cas
échéant, imposer une amende.

Il y a aussi les chefs d’entreprise qui connaissent les rouages de la comptabilité


et de la loi fiscale. Or, il arrive que, en se basant sur ces connaissances, certains
chefs d’entreprise tentent « d’optimiser » leurs comptes, leur gestion et leurs
déclarations.

Et ce, pour :

 Diminuer le résultat à déclarer


 Utiliser à leur compte des ressources appartenant à
l’entreprise
 Réduire les cotisations sociales
 Etc.

Dans ces cas-là, l’optimisation peut être « douce » ou relever franchement de la


fraude caractérisée. L’administration fiscale saura faire la différence. Mais elle
pénalisera lourdement ces pratiques. Car elles sont faites en connaissance de
cause.

LE REDRESSEMENT : UN RISQUE À ÉVITER

Or, aucun chef d’entreprise ne peut souhaiter supporter un redressement fiscal.


Car c’est une situation qui peut être extrêmement douloureuse, voire tragique. Il
arrive en effet que des entreprises soient obligées de mettre la clé sous la porte à
cause d’un redressement trop important. Dire adieu à son entreprise pour avoir
été négligent ou trop gourmand, c’est dommage.

D’autant qu’aujourd’hui, comme tout est informatisé, l’administration fiscale


dispose d’outils et d’indicateurs extrêmement performants pour cibler les
entreprises à contrôler. Pour preuve : le nombre moyen d’entreprises contrôlées
reste sensiblement le même depuis des années. En revanche, le montant des
redressements perçus augmente chaque année. Et ce, pour une raison simple :
l’administration fiscale est désormais beaucoup plus précise dans le choix de ses
contrôles. Elle sait où taper.

L’AUDIT FISCAL : À QUOI ÇA SERT ?

Le but de l’audit fiscal est donc de prémunir l’entreprise contre les risques
fiscaux en analysant la gestion de l’entreprise et ses déclarations comptables. Ce
faisant, le commissaire aux comptes ou l’expert-comptable qui s’occupe de
l’audit fiscal peut faire plusieurs choses :

Lister les pratiques à risque et établir les préconisations pour évacuer tout risque
fiscal futur ;

Evaluer les sommes non versées à l’administration fiscale qui pourraient être
réclamées en cas de contrôle.

Par cette évaluation, l’audit fiscal permet de de se protéger. Le chef d’entreprise


a en effet alors la possibilité de constituer une réserve visant à couvrir ces
sommes dues non versées. Il pourra ensuite contacter l’administration fiscale,
signaler des erreurs de gestion/déclaration et négocier un étalement des
versements des sommes dues. Il évite le redressement et la fuite brutale de
trésorerie.

Si un chef d’entreprise sait ou soupçonne qu’il a commis des erreurs de gestion


et/ou de déclaration, il peut avoir tout intérêt à demander un audit fiscal à un
expert-comptable ou un commissaire aux comptes pour réduire ses risques de
redressement fiscal brutal.

Techniques de l’audit fiscal


Publié le 7 avril 2015
La mission d’audit fiscal consiste à établir un diagnostic de la situation fiscale
d’une entreprise, en relation avec les règles en vigueur. Cette mission se fait
selon certaines techniques, en s’appuyant sur des points particuliers.
En effet, un audit fiscal suscite une connaissance générale de l’entreprise et la
constitution d’un dossier fiscal permanent. Ainsi, l’auditeur doit disposer du
manuel fiscal de l’entreprise, régulièrement mis à jour, et comportant un dossier
juridique et un dossier fiscal. Il doit également connaître toutes les informations
relatives au régime fiscal de l’entreprise.
Ces données serviront à constituer un dossier fiscal permanent, comportant
toutes les pièces fiscales relatives à l’entreprise auditée (statuts, déclaration
d’existence, documents relatifs aux avantages sociaux, etc.).
L’audit fiscal passe également par une appréciation du contrôle interne de
l’entreprise, afin de déterminer le type de traitement des problèmes fiscaux. Ceci
se fait à travers une collecte des informations relatives à la fonction fiscale de
l’entreprise auditée (existence d’une fonction fiscale, système d’information
fiscale, compétence et formation des personnes chargées des problèmes fiscaux,
etc.).
Ainsi, l’auditeur mettra en évidence les points forts et les faiblesses du système
de contrôle interne, afin de déterminer les sources de risques fiscaux et les
potentialités à utiliser afin d’améliorer la gestion fiscale de l’entreprise.
Quels sont les outils de l’audit fiscal ?

Publié le 7 avril 2015


L’audit fiscal est une procédure qui sert à préparer une entreprise aux
contrôles fiscaux. Cette mission se prépare en suivant certaines étapes :
procédure de figement, collecte, classement et analyse des données fiscales.
Ces dernières étant nombreuses et très variées, il est important de créer un
système de classification et de hiérarchisation évolutif, afin de pouvoir disposer
d’une base de données mise à jour lors d’un contrôle fiscal.

COMMENT ET POURQUOI COLLECTER LES DONNÉES POUR L’AUDIT


FISCAL ? 

L’analyse des données fiscales étant l’étape la plus importante de la mission


d’audit fiscal, certains outils sont mis en œuvre pour optimiser cette opération.
En effet, ces outils informatiques servent à faciliter la technique procédurale de
la fiscalité des entreprises, et ce, à travers l’enregistrement et le classement des
données selon les critères définis lors du figement.

Ils servent également à orienter les analyses en les mettant en corrélation avec
les objectifs du département d’audit interne et de la direction financière. En
effet, les tableaux d’analyse seront ainsi élaborés selon des critères en rapport
avec les stratégies de tous les départements de l’entreprise. 

La collecte et le classement des données se fait ainsi d’une manière paramétrée


et les données analysées sont continuellement mises à disposition des auditeurs.
Ceci permet de traiter l’ensemble des archives fiscales au sein même de
l’entreprise, sans avoir recours à des procédures externes, avec les risques de
fuites de données confidentielles.

Quand faire appel à un auditeur fiscal ?

Publié le 7 avril 2015


L’audit fiscal est une mission qui sert à identifier les éventuels risques
fiscaux encourus par une entreprise, et à améliorer la gestion de ces risques
grâce à certaines mesures organisationnelles. Le recours aux services d’un
auditeur fiscal peut donc se faire dans le but de maintenir sa fiscalité en
règle et de se préparer aux contrôles fiscaux.
L’AUDITEUR FISCAL : SON RÔLE ET SA MISSION
Ainsi, l’auditeur fiscal a pour rôle principal d’informer l’entreprise sur
l’existence éventuelle et l’ampleur d’un risque fiscal. Le recours à cette mission
est décidé par l’entreprise, qui choisit de le faire d’une manière ponctuelle ou
périodique. Elle peut ainsi faire appel à un auditeur externe lors d’un constat de
complications avant le contrôle fiscal exercé par l’administration, ou dans le
cadre d’un contrôle périodique de la régularité fiscale.

Le risque fiscal est, en effet, une source de complications financières pouvant


nuire à l’image de l’entreprise. Un diagnostic fiscal effectué à temps permet de
gérer les risques fiscaux, et d’orienter l’entreprise vers des solutions adéquates.

L’audit fiscal se fait également lors des opérations d’acquisition de grande


importance. En effet, afin d’assurer ces opérations, l’acquéreur doit vérifier son
état de santé fiscal, pour éviter tout risque lors d’un contrôle effectué après
l’acquisition. L’acquéreur doit également vérifier que son vis-à-vis se soit
acquitté de toute obligation fiscale, et ce, en établissant une clause de garantie de
passif qui couvre les éventuels risques fiscaux.

Méthodologie de l’audit fiscal

Publié le 7 avril 2015


La mission de l’audit fiscal et la multiplicité de ses objectifs ne permettent
pas de définir une méthodologie unique. Les auditeurs fiscaux adoptent
alors une démarche qui s’articule autour de 5 étapes.
LES 5 ÉTAPES DE LA RÉALISATION DE L’AUDIT FISCAL

Une phase préliminaire consiste à s’informer des spécificités fiscales de


l’entreprise, afin d’obtenir les données nécessaires à la mission d’audit fiscal.
Elle permet de réduire le temps d’intervention et d’optimiser le travail de
l’auditeur.

Une prise de connaissance globale des spécificités de l’entreprise permet ensuite


de dégager les particularités de sa fiscalité. Ceci permettra de préparer un
dossier permanent englobant les différentes pièces fiscales.

L’évaluation du contrôle interne permet de formuler une appréciation de la


régularité et de la sincérité des comptes. Cette évaluation se fait à travers
l’examen des dispositifs mis en place pour les enregistrements des opérations de
l’entreprise.

Un contrôle fiscal permettra, par la suite, d’identifier les faiblesses du


traitement des questions fiscales de l’entreprise, pouvant être sources de
risques. L’auditeur pourra alors orienter ses contrôles de régularité, notamment
au niveau de la cohérence et de la justesse des déclarations.
Le rapport de l’audit fiscal englobera enfin les conclusions de l’auditeur, qui
doit y préciser la manière d’atténuer le risque fiscal ou d’éliminer les sources de
risques. L’auditeur n’étant pas un conseiller, il établira son rapport en gardant
son indépendance par rapport à l’entreprise.

Comment maîtriser la procédure de vérification de l’audit fiscal ?

Publié le 7 avril 2015


Lors d’un audit fiscal, l’évaluation du contrôle interne est une étape qui
permet de statuer sur la régularité et le degré de la justesse des comptes. En
effet, cette procédure de vérification est liée au respect de la réglementation
fiscale en vigueur et permet de déceler les sources de risques fiscaux.
COMMENT RÉUSSIR LA VÉRIFICATION DE L’AUDIT FISCAL ? 

Pour mener à bien la procédure de vérification, un auditeur doit suivre certaines


étapes, dont la première consiste à se doter des moyens d’investigation
nécessaires. En effet, il doit disposer des sources d’information adéquates, telles
que le dossier fiscal permanent et les rapports d’audit comptable et financier.
Ces dossiers seront vérifiés à travers un contrôle sur pièces, un contrôle de
vraisemblance, une observation physique, ainsi qu’un examen analytique.

Lors de ces contrôles, l’auditeur devra choisir son interlocuteur interne,


responsable du dossier fiscal de l’entreprise. Celui-ci devra assurer les besoins
en informations de l’auditeur fiscal et lui présenter toutes les pièces justificatives
nécessaires.

Cet entretien permettra de définir des propositions de rectification au niveau de


la gestion du dossier fiscal de l’entreprise auditée et d’analyser le degré de
faisabilité de ces solutions. Ces dernières seront définies d’un commun accord
entre le responsable fiscal de l’entreprise et l’auditeur. Ce dernier devra, en
effet, tenir compte des vices de procédure identifiés pour faire valoir ses choix
de proposition.

Quelles sont les différences entre audit fiscal et audit financier ?

Publié le 7 avril 2015


L’audit fiscal est une discipline qui ne peut aboutir aux objectifs escomptés
sans la coordination avec les autres audits. Cela est du à l’interdépendance
des différentes opérations, notamment avec celle relative à l’état financier.
UNE COLLABORATION NÉCESSAIRE MAIS DES MISSIONS
DIFFÉRENTES

En effet, à la différence de l’audit fiscal qui consiste à vérifier l’état fiscal d’une
entreprise, l’audit financier est un contrôle des comptes annuels de l’entreprise.
Ainsi, le traitement des questions fiscales par l’auditeur financier n’aboutit pas à
une évaluation claire des problèmes fiscaux.

D’autre part, les risques fiscaux rencontrés par l’entreprise peuvent avoir des
incidences négatives sur sa structure financière, ce qui sollicite une collaboration
étroite entre l’audit fiscal et l’audit financier.

Au niveau de la méthodologie, celle des auditeurs fiscaux n’est pas normalisée.


Ces derniers peuvent cependant utiliser quelques éléments méthodologiques de
la mission des auditeurs financiers, plus développée et portant généralement sur
la même matière.

La démarche adoptée par l’auditeur fiscal doit être rationnelle, lui permettant
d’atteindre ses objectifs de la manière la plus efficace, avec un minimum de
moyens.
Pour un audit financier, la démarche adoptée doit être plus détaillée, englobant
tous les circuits de création et d’enregistrement des informations financières,
afin d’assurer la facilité du traitement de ces informations.
Comment faire un audit d’entreprise ?

Publié le 7 avril 2015


Humilité, ouverture d’esprit mais aussi esprit d’analyse et de synthèse,
exhaustivité, organisation précise et rigoureuse : l’audit d’entreprise
demande de la méthodologie et du doigté pour arriver à ses fins. Quelques
conseils pour réaliser un audit d’entreprise efficace.

ÉTABLIR DES RELATIONS HUMAINES SAINES

C’est la première étape pour réaliser un audit d’entreprise, que ce soit pour un
client dans le cadre d’un projet de rachat, pour l’entreprise elle-même ou pour
vous-même racheter l’entreprise : vous devez établir des relations humaines
saines.

En effet, dans la procédure d’audit, une des premières choses que vous allez
devoir faire c’est de procéder à des entretiens avec tous les hommes clés de
l’entreprise (dirigeant, managers, chefs de service, etc.). Ce sont eux qui vous
permettront de connaître, comprendre et percevoir l’entreprise, son
fonctionnement, son organisation.

Il est très important, voire primordial, de gagner la confiance des audités pour
obtenir leur coopération. Il faut donc absolument éviter d’adopter une posture
inquisitrice et dévalorisante, et au contraire, se placer dans une posture d’écoute
active, d’objectivité, d’humilité et d’analyse. Vous devez faire comprendre que
vous n’êtes pas là pour juger les décisions et le fonctionnement, mais pour les
comprendre, les décrire et les analyser.

POSER LES BONNES QUESTIONS

Dans cette logique, vous devrez poser des questions, beaucoup de questions…
mais de bonnes questions. Commencez avec les fameux 5W : Who, What,
When, Where, Why… et How ? Ou, en clair et en français : Qui, Quoi, Quand,
Où, Pourquoi… et Comment ?

Votre objectif lors de ces entretiens est :

 De comprendre l’organisation de l’entreprise


 D’établir les flux d’information
 De formaliser les processus

D’où la nécessité d’une méthodologie claire et précise qui passe par le listing
préalable de toutes ces questions : vous devez préparer vos entretiens avec
chaque « homme clé » pour viser juste et ne pas perdre de temps dans votre
compréhension de l’organisation.

A l’issue de ces entretiens, vous devriez savoir exactement qui fait quoi,
comment, avec qui, dans quel but, etc. C’est la seule, mais aussi la meilleure,
manière de comprendre une organisation et de pouvoir l’analyser. Car une fois
que vous saurez cela, vous pourrez le formaliser dans un schéma clair et
explicite… et identifier les dysfonctionnements.

SE PLONGER DANS LES COMPTES

L’avant dernière étape de l’audit et la plus fastidieuse consiste à se plonger dans


les comptes de l’entreprise. Vous devrez éplucher, classer et analyser tous les
éléments comptables des 3 dernières années : devis, factures, commandes,
investissements, etc.

Ce n’est qu’à ce prix que vous pourrez évaluer vous-même la santé financière de
l’entreprise, ses dysfonctionnements, ses forces et ses axes d’amélioration.

RÉDIGER LE RAPPORT ET LES ÉVENTUELLES PRÉCONISATIONS

Voilà la dernière étape de l’audit d’entreprise : rédiger les rapports d’audit et les
préconisations. Il s’agit presque d’une formalité une fois que vous avez effectué
les étapes précédentes. Le but est simplement de vous donner ou de donner à
votre client la même vision claire et limpide de l’entreprise que vous et d’établir
un certain nombre de préconisations pour dépasser les dysfonctionnements et
améliorer les performances.

Pourquoi faire un audit d’entreprise avant la vente d’une entreprise ?

Publié le 7 avril 2015


Du point de vue de l’acquéreur, l’audit d’entreprise paraît évident : il
permet de s’assurer que l’entreprise à vendre correspond à ce que l’on
cherche. Mais le vendeur aussi peut effectuer un audit de son entreprise
avant de la mettre sur le marché : la démarche ne présente que des
avantages pour se protéger, mieux vendre et plus facilement. Pourquoi
réaliser un audit d’entreprise avant de la vendre ? Explications.
SE PRÉMUNIR CONTRE LES ATTAQUES POUR DOL

Le dol est le fait de tromper l’acquéreur pour l’amener à signer un contrat


désavantageux pour lui. Dès lors, on comprend vite comment un dirigeant qui
vend son entreprise peut vite se retrouver sur le banc des accusés à cause d’un
acquéreur mécontent… Car le problème vient du fait que le dol n’est pas
nécessairement volontaire ! Un défaut d’information ayant induit l’acquéreur en
erreur peut suffire et ainsi amener la nullité du contrat ! Et qui dit nullité du
contrat dit remboursement, reprise de l’entreprise et nouvelle vente… en plus
des frais de justice. Aucun patron vendant son entreprise ne souhaite se
retrouver dans cette situation !

Voilà déjà à quoi peut servir un audit d’entreprise avant une vente, du côté du
vendeur. Car l’audit, en analysant dans le détail l’entreprise, de ses comptes de
résultat à son organisation en passant par son marché, permet d’établir une sorte
de photographie précise, juste et objective de l’entreprise et ainsi fournir des
informations fiables et complètes à l’acquéreur.

AUDITER AUSSI POUR MIEUX VENDRE

Également, l’audit permet de dégager les forces et les faiblesses de l’entreprise.


Ce faisant, il donne au dirigeant des clés, des axes d’amélioration. En travaillant
les points faibles intelligemment, un vendeur d’entreprise peut ainsi s’octroyer
quelques mois supplémentaires pour booster son entreprise et ainsi en tirer un
meilleur prix !

En outre, l’audit permet justement d’évaluer plus justement le prix de vente


de l’entreprise, et, ce faisant, souvent de mieux la vendre en la mettant sur le
marché au juste prix, c’est-à-dire celui qui tient compte des performances de
l’entreprise et du marché.

AUDITER POUR VENDRE PLUS FACILEMENT

Enfin, tout ce qui peut faciliter la vente est bon à prendre pour que les
démarches se fassent le plus vite possible, dans les meilleures conditions. Et
pour cela, un audit d’avant-vente est un formidable levier. Car le vendeur peut
alors présenter l’audit à l’acquéreur :

 Cela montre la bonne foi, l’objectivité et la confiance du


vendeur dans son entreprise et vis-à-vis de la cession ;
 Cela évite le cas échéant à l’acquéreur n’effectuer une
dépense supplémentaire avant un achat qui n’est au départ
que potentiel (puisque bien souvent l’audit de l’entreprise est
décisif dans l’acte d’achat)
 Cela démarque l’entreprise des autres entreprises du même
type à vendre au même moment
 Cela donne une photographie objective, claire et complète de
l’état de l’entreprise à l’acquéreur

Tous ces éléments font que les entreprises auditées avant la vente… se vendent
plus vite et mieux que les autres !
Alors, si vous envisagez de vendre votre entreprise, vous savez ce qu’il vous
reste à faire…

L’audit d’entreprise à vendre : qu’est-ce que c’est ? A quoi ça sert ?

Publié le 7 avril 2015


Si le principe de réaliser un audit d’une entreprise à vendre semble généralement
évident du côté de l’acquéreur, il apparaît souvent comme moins pertinent du
côté du cédant. A quoi servirait-il d’auditer une entreprise que l’on souhaite
vendre ? Justement : à la vendre mieux, plus vite et plus cher. Explications.
L’AUDIT D’UNE ENTREPRISE À VENDRE : EN QUOI CELA CONSISTE-
T-IL ?

L’audit d’une entreprise à vendre consiste en une analyse détaillée des


comptes de résultats, de la rentabilité, de la stratégie financière, des cycles
d’achats-approvisionnement, du cycle de vente, du contrôle de la trésorerie,
etc. Mais aussi en une analyse du marché et en l’établissement d’un business
plan pour évaluer le potentiel de l’entreprise, en vue de sa valorisation.

L’audit d’une entreprise à vendre a en définitive pour objectif d’en donner une
« photographie » la plus réaliste possible et d’en établir la valeur « marchande ».

DU CÔTÉ DE L’ACQUÉREUR

Du côté de l’acquéreur, il est désormais bien connu et largement admis que


l’audit de l’entreprise à vende est indispensable avant la signature d’un contrat
de cession. Ce n’est en effet que grâce à un audit que le candidat acquéreur
peut évaluer véritablement le potentiel de l’entreprise, son prix de vente,
ainsi que la présence ou non de vices cachés ou d’erreurs de gestion
catastrophiques.

DU CÔTÉ DU VENDEUR

Depuis 1960, la loi considère qu’il peut y avoir dol (c’est-à-dire un défaut


d’informations visant à induire l’autre co-contractant en erreur) si le cédant ne
fournit pas un ensemble d’informations préalables à l’acquéreur. Or, le dol
conduit tout simplement à la nullité du contrat ! Dès lors, il est presque
indispensable, même pour le vendeur, de conduire ou faire conduire un audit de
son entreprise à vendre, au moins a minima.

Par ailleurs, un tel audit, s’il est réalisé par le vendeur avant même le début des
négociations, les « lubrifie » d’une part en témoignant de la bonne foi du
vendeur, d’autre part en fournissant de nombreux éléments objectifs qui
permettront à l’acquéreur potentiel d’évaluer par lui-même la valeur de
l’entreprise. Il faut envisager la cession de l’entreprise exactement comme
n’importe quel acte commercial : tout ce qui peut faciliter le processus
d’achat est bon à prendre !

En outre, il apparaît que les audits approfondis des entreprises à vendre effectués
avant la cession, voire même avant toute publicité sur la vente, grâce à leur
pointage des forces et des faiblesses de l’entreprise, et en permettant d’améliorer
la gestion de l’entreprise en restructurant certains points particuliers, ont
tendance à conduire à une augmentation de 10% à 15% de la valeur de
l’entreprise !

Enfin, seul un audit permet d’établir le prix de vente le plus juste, c’est-à-


dire celui qui tient à la fois compte des performances économiques réelles de
l’entreprise et de son potentiel de développement, mais aussi du « prix du
marché ». Il facilite donc la vente et fournit des arguments détaillés au cédant
pour faire valoir son prix de cession.

Vous le voyez, si l’audit est évidemment indispensable pour l’acquéreur, il peut


également être très intéressant pour le cédant. Car le coût de l’audit peut être
largement compensé par les gains obtenus sur le prix de vente.

Qu’est-ce que l’audit social du créateur ?

Publié le 7 avril 2015


Au moment de la création de son entreprise, le porteur de projet néglige souvent
la question de son propre statut. Et pourtant, celui-ci est déterminant à la fois en
ce qui concerne la rémunération du dirigeant, mais aussi en ce qui concerne le
coût de cette rémunération pour l’entreprise. En outre, au-delà de la « simple »
question de la rémunération du créateur d’entreprise, de nombreux autres
aspects liés à sa protection sociale et patrimoniale doivent être pris en compte.
C’est justement à cela que sert l’audit social du créateur. Explications.
A QUOI SERT L’AUDIT SOCIAL DU CRÉATEUR D’ENTREPRISE ?

Tellement obnubilé par son projet, son modèle économique, son étude de
marché, l’établissement de son identité, de son positionnement marketing, etc. le
créateur d’entreprise néglige bien souvent de réfléchir à son statut de
dirigeant.

Or, il est capital de réfléchir dès le départ à la forme juridique et aux statuts qui


permettront de répondre aux attentes et aux besoins du créateur d’entreprise et
de sa famille pour éviter d’avoir à en changer en cours de route, ce qui pourrait
s’avérer coûteux et pénalisant.
De même, les créateurs d’entreprise ne pensent que rarement à s’occuper de
leur prévoyance et de leur retraite, se disant qu’ils pourront s’en occuper plus
tard, quand l’affaire sera lancée. C’est encore une fois une erreur : sachant que la
protection sociale et la retraite des dirigeants non-salariés sont bien souvent très
légères, il vaut mieux ne pas perdre de temps et s’occuper de cette question dès
le départ, d’autant plus que cela peut avoir un impact sur la gestion de
l’entreprise.

C’est entre autre à cela que sert l’audit social du créateur d’entreprise : à
résoudre ces problèmes dès le départ en prenant en compte le modèle
économique, les besoins, les attentes et les spécificités du créateur. C’est en
répondant à 4 grandes questions principales que l’audit social du créateur permet
de mettre en place, à la création de l’entreprise, un dispositif adapté, optimisé en
termes de coûts et performant.

L’AUDIT SOCIAL DU CRÉATEUR EN 4 QUESTIONS

Fondamentalement, l’audit social du créateur d’entreprise consiste à répondre à


4 questions principales dont les réponses détermineront l’ensemble des
préconisations de l’expert en charge de l’audit.

Le statut juridique et l’organisation de la rémunération


Vous le savez sans doute si vous envisagez de créer votre entreprise, vous allez
devoir déterminer très tôt le statut juridique que vous allez adopter. Or, le choix
de ce statut dépend de plusieurs critères :

 Votre âge
 L’implication ou non de votre conjoint dans l’entreprise
 La présence ou non d’associés
 La volonté d’ouvrir, à un moment ou à un autre le capital
 La volonté/nécessité ou non de protéger un patrimoine personnel
 La rémunération que vous souhaiterez percevoir
 Etc.

Des réponses à ces questions dépendra directement le choix du statut. A titre


d’exemple, il est aujourd’hui souvent conseillé aux créateurs d’entreprise ayant
passé 40 ans de constituer une SAS ou une SASU, ce qui leur permettra d’être
dirigeant salarié. Le coût de la rémunération est plus élevé mais la protection
sociale, santé et la retraite sont plus intéressantes. C’est exactement ce genre de
problème que résout l’audit social du créateur.

La couverture en cas d’arrêt maladie


La couverture en cas d’arrêt maladie est une question épineuse souvent mal
gérée par les créateurs qui, quand ils ne la négligent pas purement et
simplement, font des choix erronés quant à son montant. Typiquement, si
l’entreprise n’a que peu de charges fixes et si le dirigeant a quelques économies,
il est bien souvent inutile d’alourdir les coûts avec une assurance élevée. L’idée
est de déterminer également à quel point l’entreprise repose sur son
dirigeant et quels sont les risques que ce dirigeant se retrouve en incapacité
temporaire d’assurer ses fonctions.

Le système de retraite
La retraite des dirigeants non-salariés est globalement médiocre. Il est donc
quasiment indispensable de prévoir un complément. Mais il existe de très
nombreuses solutions pour élaborer ce complément. L’audit social est là pour
déterminer les solutions les plus adaptées en fonction de la situation du
dirigeant, de sa famille et le type d’entreprise.

L’optimisation de la rémunération
Les questions relatives aux dividendes, aux primes, aux avantages en nature
(CESU, tickets restaurant, PERCO, etc.), etc. doivent également être abordés.
Car la rémunération du dirigeant n’est pas forcément, et en totalité, soumise à
des cotisations sociales et à une imposition.

Vous le voyez, l’audit social du créateur sert à résoudre tous les problèmes liés
à la rémunération du dirigeant et aux cotisations sociales de manière à en
optimiser les coûts pour l’entreprise et les bénéfices pour le dirigeant et ses
proches. Plus ces questions sont résolues tôt (idéalement en amont de la
création) et plus vous pourrez profiter des avantages d’une telle optimisation. Si
vous souhaitez obtenir les conseils d’experts à ce sujet, n’hésitez pas à
contacter Olivier Bourbier qui est l’auteur de cet article et de la vidéo ci-dessous
:

L’audit social du dirigeant : qu’est-ce que c’est ?

Publié le 7 avril 2015


Pression fiscale, charges sociales, allongement de la durée de cotisation,
augmentation de l’âge de la retraite, fiscalisation des dividendes, baisse de la
protection sociale, etc. voilà ce à quoi chaque dirigeant d’entreprise est
confronté. Non, cette fiche n’a pas vocation à vous démoraliser, malgré une
entrée en matière quelque peu anxiogène. Mais c’est justement le sujet de l’audit
social du dirigeant : faire le point sur vos droits et vos cotisations, pour vous
permettre de les optimiser. Car dans 90% des cas, il y a matière à travailler.
Explications.
AUDIT SOCIAL DU DIRIGEANT : ÉLÉMENTS DE DÉFINITION

Par définition, un audit consiste en une analyse d’une situation donnée, en vue
d’établir des préconisations, suite à l’établissement de forces, de faiblesses,
d’incohérences ou simplement de maladresses de cette situation. En l’état, c’est
sur la rémunération, les droits ouverts et l’ensemble des cotisations (obligatoires
et facultatives) du dirigeant que porte cet audit.

L’objectif étant, à l’issue de l’audit social du dirigeant, d’élaborer des


préconisations permettant de procéder à ce que l’on appelle communément
une optimisation de la rémunération du dirigeant, optimisation qui doit bien
évidemment rester dans le strict cadre de ce que permet la loi, pour éviter un
redressement fiscal, qui pourrait être pour le moins douloureux.

AUDIT SOCIAL DU DIRIGEANT : MÉTHODE

La méthode de l’audit social (que l’on appelle également audit des régimes
sociaux ou encore audit de la stratégie de rémunération du dirigeant) pourrait
paraître dans l’ensemble relativement simple. Un expert analyse :

 Les comptes de résultats de la société


 Le coût de la rémunération du dirigeant
 La couverture en cas d’arrêt de travail
 La cohérence de cette couverture avec la rémunération
 Le fonctionnement du système de retraite et sa composition
(assurance-vie, loi Madelin, régime obligatoire, etc.)
 Etc.

À partir de ces données, l’expert déterminera si les coûts sont associés à des
bénéfices sociaux et si la rémunération est correctement répartie pour ne pas
cotiser « inutilement ». Le principe est bel et bien de réaliser un modèle
permettant d’optimiser le bénéfice des cotisations.

La grande difficulté et la grande complexité du travail d’audit social du dirigeant


résident dans le fait que l’expert doit avoir une connaissance pointue de tous les
dispositifs de protection sociale (et patrimoniale) et de rémunération du dirigeant
ainsi qu’une grande connaissance de la législation fiscale. Ce n’est que grâce à
cela qu’il pourra proposer des solutions performantes pour le dirigeant (lui
permettant, selon l’âge et les objectifs, soit d’augmenter sa rémunération sans
augmenter ses cotisations et son imposition, soit d’améliorer les conditions
de sa retraite, sans l’étouffer sous les cotisations), tout en restant dans le strict
cadre de la loi, pour protéger ce dernier d’un redressement fiscal !

C’est pour cette raison qu’il est généralement conseillé de faire appel à des
spécialistes de l’audit social du dirigeant plutôt que de bricoler des solutions
avec son comptable ou, pire, soi-même.
Si vous pensez faire partie des 90% de dirigeants qui n’ont pas optimisé leur
système de rémunération et de protection sociale et si vous voulez gagner plus
et/ou mieux vous protéger en cotisant moins, n’hésitez pas à contacter Olivier
Bourbier, auteur de cet article et de cette vidéo :

 
Les normes d’audit financier

Publié le 7 avril 2015


Au vu du caractère formel de la mission d’audit financier, il en découle une
nécessaire normalisation des méthodes, des techniques et des outils en
matière d’audit.  Cette normalisation passe par la structure en charge de
l’audit, ainsi que par les normes externes. 
LES NORMES GÉNÉRALES

Ces normes sont inhérentes à l’auditeur et au cabinet d’audit, elles concernent


les aptitudes et les compétences du chargé de la mission d’audit mais aussi son
indépendance, la qualité de son travail et le secret professionnel.

C’est ainsi que l’auditeur est tenu par les textes de présenter les qualifications
requises pour mener à bien sa mission d’audit. Il doit compléter et mettre à jour
régulièrement ses connaissances. Il est aussi en charge de la qualité du travail
fourni par ses collaborateurs.

L’auditeur doit également être et paraître indépendant et cela selon les lois, les
règlements et la déontologie, qui veulent que l’auditeur garde le secret
professionnel.

L’éthique professionnelle implique le respect des devoirs et obligations envers le


public, la profession,  » les clients « , les membres de la société, le tiers dont
dépend l’exécution des missions.

LES NORMES DE TRAVAIL

La mission d’audit a besoin d’être orientée, pour cela l’auditeur se doit d’avoir
une connaissance globale de l’entreprise. Cette orientation permettra une
identification des risques qui pourraient influer sur les comptes.

C’est ainsi que cette approche qu’on pourrait qualifier de préventive conduit à :

 la détermination de la nature et de l’étendue des contrôles en


prenant en compte le seuil de signification
 l’organisation de l’exécution de la mission afin de déboucher
le plus rationnellement possible sur une certification, et ce
avec efficacité et dans les délais.

L’auditeur doit aussi effectuer une appréciation du contrôle interne et cela quelle
que soit la taille de l’entreprise. Cette appréciation passe par la déduction d’un
programme de contrôle des comptes adapté. La déduction se fait à partir de
l’étude menée par l’auditeur, laquelle porte sur une évaluation des systèmes
significatifs selon l’auditeur ainsi que les risques d’erreurs.

Pour délivrer sa certification, l’auditeur doit disposer d’éléments probants lui


permettant de fonder une assurance raisonnable indispensable à la certification.
Pour cela, l’auditeur peut utiliser diverses techniques qui sont :

 le contrôle sur pièces et vraisemblances


 l’observation physique
 la confirmation directe
 l’examen analytique

Si la certification constitue un engagement personnel, l’audit est un travail


d’équipe. Cependant il est impératif que le commissaire aux comptes supervise
et examine les travaux délégués, car l’auditeur ne peut déléguer tous ses
pouvoirs.

La documentation lors de l’audit est une norme à part entière et surtout une
feuille de route pour l’auditeur. Des dossiers conformes permettent l’orientation
et la maîtrise de la mission et constituent un preuve de l’accomplissement des
diligences.

Le commissaire aux comptes dispose également des travaux de contrôle


effectués par :

 les auditeurs internes

 l’expert comptable

 d’autres commissaires aux comptes.

Ces normes de travail sont applicables quelle que soit la taille de l’entreprise.
Cependant l’approche et les méthodes peuvent être adaptées selon
l’organisation.

LES NORMES DE RAPPORT OU NORMES EXTERNES


Etant donné que le rapport est destiné à être utilisé par les utilisateurs de
l’information financière externe, on parlera de normes externes, car elles doivent
s’adapter à un large public.

L’auditeur ou commissaire au compte s’engage dans son rapport à donner une


image précise et surtout juste de l’entreprise.

Ce fameux rapport doit être fidèle à la situation de l’entreprise et conforme aux


normes d’élaborations des rapports d’audit financier. En effet, il doit comporter :

 une introduction à la mission avec l’origine de la nomination,


le nom de l’entreprise, l’exercice concerné et les 2 parties de
la mission

 l’opinion de l’auditeur sur les comptes annuels avec une


partie sur l’étendue de la mission et une autre sur les normes
de la profession

 les vérifications et les informations spécifiques telles que


celles données aux actionnaires, les irrégularités, les
informations légales sur les participants dans le capital.

Les normes de l’audit financier constituent un véritable encadrement pour le


travail de l’auditeur. En effet, bien appréhendées elle représentent une feuille de
route dont le commissaire au compte ne saurait se passer.

Le rôle de l’audit dans la comptabilité d’entreprise

Publié le 7 avril 2015


Derrière le terme d’audit se cachent en réalité plusieurs démarches
différentes : du travail de fond, récurrent, d’un expert-comptable à l’audit
réalisé par un consultant extérieur en passant par l’analyse du
Commissaire aux Comptes. Néanmoins, toutes ces procédures d’audit
répondent aux mêmes exigences et ont globalement les mêmes objectifs. Le
point de Petite-entreprise.net sur le rôle de l’audit dans la comptabilité
d’entreprise.

MESURER, CONTRÔLER ET PRÉVOIR LES RÉSULTATS

Quand l’audit se déroule de manière continue, sa première utilité est bien celle-
ci : mesurer, contrôler et prévoir. L’audit de la comptabilité (recettes, dépenses,
classement des dépenses, etc.) permet d’avoir une vue d’ensemble et, surtout,
d’établir des tableaux de bords grâce auxquels le dirigeant sera capable
d’anticiper, de tirer la sonnette d’alarme au bon moment, de mettre en place des
démarches (commerciales, marketing, de gestion des coûts, etc.) pour garantir la
pérennité de son entreprise.

HARMONISER LES PROCÉDURES COMPTABLES

L’audit a également pour fonction d’harmoniser les procédures. Qu’il s’agisse


des flux de données (comment les données comptables remontent des
services/des collaborateurs – on pense par exemple aux commerciaux, aux
gestionnaires de stocks, aux techniciens de terrain) ou des méthodes d’écriture
comptable, l’audit permet de déterminer les éléments problématiques et/ou peu
performants et de proposer des alternatives plus efficaces.

Il est en effet capital, par exemple, que les justificatifs de dépenses,


indispensables à la comptabilité, remontent en temps et en heure et soient
vérifiés presque au jour le jour, pour éviter des erreurs comptables qui, in fine,
peuvent coûter cher aux entreprises.

S’ASSURER DE LA LÉGALITÉ DES COMPTES

Comptable, c’est un métier. Et les normes, règles et autres cadres légaux


constituent une véritable usine à gaz. La plupart des redressements fiscaux et
sociaux concernent des patrons qui ont fauté… par méconnaissance des règles
fiscales et comptables, pas par fraude volontaire !

Un des rôles de l’audit, qu’il soit réalisé par un expert-comptable, un comptable


en interne ou un consultant extérieur, est donc également de s’assurer que la
comptabilité respecte les règles fiscales pour éviter un éventuel redressement !

CONSEILLER

Sur les investissements, les placements, les dotations aux amortissements : bref,
l’audit a également pour but d’exploiter la comptabilité au mieux pour payer
moins et gagner plus, tout en restant dans le strict cadre des règles fiscales et
comptables. En un mot, l’audit financier a un rôle d’optimisation indéniable.

Par exemple, la rémunération du dirigeant est souvent assez mal gérée par les
entrepreneurs qui ne connaissent pas les différents outils à leur disposition pour
trouver le meilleur équilibre. De la même manière, il arrive bien souvent que des
investissements ne soient pas amortis sur les durées les plus efficientes… quand
ils ne sont pas carrément oubliés des dotations aux amortissements !

Voilà les raisons pour lesquelles il est important pour une entreprise de faire
auditer ses comptes au moins une fois par an quand elle ne fait pas appel à un
expert-comptable au quotidien. Même si cet audit représente un coût,
généralement, le bénéfice compense largement cette dépense nécessaire au bon
fonctionnement de l’entreprise et à la tranquillité du dirigeant.
DEUXIEME DOCUMENT
L'AUDIT : HISTOIRE ET PRINCIPES

Le mot audit nous vient du latin par l'anglais !


En latin : audio - audire signifie: écouter entendre, et, par extension: donner
audience.
Dans l'utilisation anglaise du mot, au XIX siècle et dans le domaine de la
comptabilité et de la gestion financière, c'est le sens de vérification et contrôle
par une observation attentive et minutieuse qui domine. L'auditeur est, dans ce
cas, un "commissaire aux compte" qui, par des procédures adéquates, "s'assure
du caractère complet, sincère et régulier des comptes d'une entreprise, s'en porte
garant auprès des divers partenaires intéressés de la firme et, plus généralement,
porte un jugement sur la qualité et la rigueur de sa gestion" (dictionnaire La
rousse en cinq volumes).
Dès cet emploi, on a trois caractéristiques de ce qu'est un audit quels que soient
le domaines où il s'applique et l'évolution des pratiques :
- une activité spécialisée et comportant une certaine distance, une marge
d'extériorité par rapport à la chose examinée,
- une investigation large, profonde et "armée" avec écoute et observation,
- un rapport, une trace écrite objectivant l'enquête, renvoyant une image et
"garantissant" cette image,

Face à l'anarchie actuelle de l'emploi du mot, le rappel des sources, la mémoire


des origines ne sont pas inutiles...!
En effet, en même temps, que son domaine s'étendait, passant en particulier de
l'économique au social, les pratiques de l'audit se diversifiaient, le mot peut
couvrir des pratiques aussi diverses qu'une "police économique et sociale de
l'entreprise" ou une vague démarche de psychothérapie institutionnelle quand ce
n'est pas la seule analyse des besoins.

L’AUDIT:

« C’est l’activité qui appliqué, en toute indépendance des procédures cohérentes


et des normes d’examen en vue dévaluer l’adéquation et le fonctionnement de
toute ou partie des actions menées dans une organisation par référence à des
normes « (M. Gervais).
LE CONTRÔLE INTERNE

C’est une organisation structurelle de l’entreprise qui a pour mission d’assurer


dans la mesure du possible, la gestion saine et efficace des affaires, la
conservation du patrimoine, la fiabilité des informations comptables et
financières et leur publication en temps opportun.

LE CONTRÔLE DE GESTION

C'est l'ensemble des procédés et pratiques dont le personnel à besoin pour


atteindre les objectifs de l’entité.
Un bon système de contrôle de gestion doit comprendre :
un énoncé des objectifs de l'entité,
un plan d'organisation pour atteindre ces objectifs, des cadres dont le nombre et
la compétence correspondent aux responsabilités et dont les fonctions sont
séparées.
un système de pilotage des pratiques appropriées pour chaque unité ou
programme,
un système de contrôle efficace.

L'AUDIT OPÉRATIONNEL

C'est la manière dont l'entreprise ou certaines de ses entités définissent et


respectant leur objectifs et leur politiques, obtiennent, préservent, allouent et
consomment tous les moyens nécessaires pour ces fins".

VOIR AUSSI: AUDIT GÉNÉRAL S6 QCM CORRIGÉ

AUDIT INTERNE

Définition: L'audit interne est maintenant une fonction d'assistance au


management, Issue du contrôle comptable et financier, la fonction audit interne
recouvre de nos jours une conception beaucoup plus large et plus riche,
répondant aux exigences croissantes des la gestion de plus en plus complexe des
entreprises : nouvelles méthodes de direction (délégation, décentralisation,
motivation), informatisation, concurrence... La déclaration des responsables de
l'audit interne de l'I.I.A. (The Institute of Internal Auditors) indique :
"L'audit interne et à l'intérieur d'une entreprise (ou d'un organisme), une activité
indépendante d'appréciation du contrôle des opérations ; il est de l'entreprise (ou
de l'organisme). C'est, dans ce domaine, un contrôle qui a pour fonction
d'estimer et d'évaluer l'efficacité des autres contrôles.
Son objectif est d'assister les membres de l'entreprise (ou de l'organisme) dans
l'exercice efficace de leurs responsabilités. Dans ce but, l'audit interne fournit
des analyses, des appréciations, des recommandations, des avis et des
informations concernant les activités examinées. Ceci inclut la promotion du
contrôle efficace à un coût raisonnable.
L'audit interne apporte sa contribution à l'ensemble des activités de l'entreprise
car dans chaque domaine - qu'il s'agissent des aspects financiers, administratifs,
informatiques, industriels, commerciaux ou sociaux - d'après Larry Sawyer,
diriger c'est toujours planifier les tâches, organiser les responsabilités, conduire
les opérations et en contrôler la marche. Le management, l'accompagne et
l'éclaire.

LARRY SAWYER DIT :

"La tâche de dirigeant est difficile. L'aide dont il a le plus besoin n'est pas celle
d'un vérificateur qui pointe des chiffres, ou même signale la violation des règles
et des procédures, ou montre qu'elle sont périmées, inapplicables ou inefficaces ;
c'est celle de quelqu'un qui peut comprendre ses problèmes et lui donner des avis
sur la façon de les résoudre en se fondant sur les principes éprouvés du
management".
L'audit intervient mandaté par la Direction pour aller examiner un point ou une
activité de l'organisation - une filiale, une fonction, un processus - et établir un
diagnostic alertant les responsables et la direction, et une thérapeutique visant la
sécurité des actifs et la fiabilité des informations, l'efficacité des opérations, la
compétitivité de l'organisme (mais pas plus que le médecin, l'audit ne met en
oeuvre la prescription qu'il recommande).
Envoyé en terrain peu connu, dans une filiale ou sur un sujet qu'il découvre,
muni d'informations partielles et approximatives et généralement sans
connaissance technique approfondie des opérations à examiner, l'auditeur doit
déceler leurs principales faiblesse, en déterminer les causes, en évaluer les
conséquences, leur trouver un remède et convaincre les responsables d'agir.

MÉTIER D'AUDITEUR

Ce métier d'auditeur est passionnant mais difficile. Il demande des qualités


personnelles et des connaissances variées, notamment des connaissances en
management. L'auditeur pratique en effet le doute méthodique, il s'appuie sur les
quatre préceptes énoncés par Descartes il y a plus de 350 ans dans son Discours
de la méthode pour bien mener sa raison et chercher la vérité...
1) Ne recevoir aucune chose pour vraie que je ne la connus se évidemment être
elle...;
2) Diviser chacune des difficultés... pour les mieux résoudre ;
3) Conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus
simples et les plus aisés à connaître, pour monter peu à peu... jusqu'à la
connaissance des plus composés...;
4) Faire partout des dénombrements si entiers, et des revues si générales, que je
fusse assuré de ne rien omettre".
voir le cours d'audit général complet en cliquant sur Télécharger le
documentdocumen PDF:
TROISIEME DOCUMENT

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