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Résumé Audit Général

Chapitre 1 : notions générales sur l’audit


L’audit est un processus d’évaluation et de contrôle selon des normes
préalablement établies et qui :
➢ Aboutissant à l’émission d’une opinion avec d’éventuelles
recommandations d’amélioration.
➢ S’appuie sur une revue critique.
➢ L’objectif est de maitriser les risques.
L’audit peut se définir comme l’émission d’une opinion motivée sur la
correspondance entre un existant et un référentiel.
L’Audit est fondé sur des réalités (des faits) rapprochées avec un
référentiel.
Un auditeur raisonne en termes :
1. De faits
2. De causes
3. De conséquences (risques)
4. De recommandation
L’audit est aussi :
✓ Est un processus utilisé par un dirigeant.
✓ Qui souhaite déceler des problèmes éventuels dans les finances ou
la conduite de son entreprise.
✓ Afin de s'améliorer.
✓ Vérifier qu'il n'y a ni fraude ni omission pouvant altérer la réalité
économique de l'entreprise.
L’audit vise à :
▪ S’assurer de la conformité des documents des pratiques, des systèmes informatiques
aux règles et procédures couramment utilisées.
▪ Eviter les risques.
Le risque est :
➢ Tout événement ou action pouvant empêcher d'atteindre les
objectifs fixés ou d'appliquer la stratégie d'entreprise.
➢ Les déviations négatives = risque.
➢ Les déviations négatives (risques), sont traitées dans le processus
de gestion des risques.
Les opportunités sont :
➢ Les déviations positives = opportunité.
➢ Sont souvent prises en considération dans le processus stratégique.
L’importance de l’audit :
1. Les ressources soient utilisées de manière efficace, afin de garantir
sa propre santé financière (pour l’entreprise).
2. Respecter les engagements pris auprès des clients, des
fournisseurs, des créanciers et, s'il y'en a, des employés.
3. Se conformer aux règles légales, en matière de droit du travail et de
paiement des différents impôts,
4. Fournir un diagnostic professionnel sur le statut financier de
l'entreprise.
5. le rapport d’audit servira ensuite d'avis de confiance aux futurs
créanciers ou investisseurs de la société.
Différents types d’audit :
En fonction de l’intervenant :
 Audit Interne : exercée par un service dépendant de la direction de
l’entreprise et indépendant des autres services.(IFACI définitions)
 Audit Externe : fait appel à un prestataire extérieur et indépendant à
l’entreprise.
En fonction de l’objectif à atteindre :
1. L’audit de gestion (analyser les performances d’un service donné ou
bien se rendre compte d’une fraude).
2. Un audit opérationnel (modifier le fonctionnement d’une entreprise
afin d’améliorer la productivité de certains services et ainsi trouver
de meilleures manières de travailler).
3. L’audit financier (veille au bon respect des normes comptables et à
la bonne transmission des informations financières de l’entreprise).
En fonction de l’objectif à atteindre :
L’audit légal : Reconnu au Maroc par le commissariat au compte (CAC), il
s’agit d’un contrôle régulier imposé par la loi pour les sociétés anonymes
(SA) et les sociétés à responsabilité limitée (SARL) ayant un chiffre
d’affaires équivalent ou supérieur à 50 MMAD.
Le commissariat au compte atteste que le CPC et le bilan correctes et
légaux et donc donnant une bonne image sur l’entreprise en question.
Caractéristiques de l’audit :
➢ L’audit est l'examen professionnel d'une information.
➢ Exprimer sur cette information une opinion responsable et
indépendante par référence à un critère de qualité.
Les critères de qualité :
A. Examen professionnel. (Méthodes, techniques et outils reconnus)
B. Responsable. (Responsabilité civile, pénale ou disciplinaire)
C. Indépendante. (Émetteurs de l'information que de ses récepteurs)
D. Critère de qualité. (La régularité, sincérité, efficacité, performance)

Différence entre audit Financier et opérationnel ?


✓ La nature de l’information contrôlée (financière ou non).
✓ L’audit comptable et financier (qui correspond plus à une analyse de conformité).
✓ L’audit opérationnel (souvent plus orienté sur la performance).

La mission de l’audit financier :


✓ S’assurer de la qualité de l’information financière publiée par les entreprises. (audit
financier)
✓ son analyse s’appuie sur des procédures comptables (contrôle interne)
La mission de l’audit opérationnel :
✓ L’évaluation des dispositifs organisationnels visant à l’économie, l’efficience et l’efficacité des
choix effectués par l’entreprise.
✓ son support est aussi le contrôle interne dans son ensemble et non par les seules procédures à
impact comptable ou financier.

Rôle de l'auditeur :
a. Auditeur Comptable et Financier :
❖ L'auditeur est un professionnel formé à l'examen des données comptables fournies par
la société auditée.
❖ la vérification que ces informations correspondent fidèlement à ses activités.
❖ L’auditeur consiste à rédiger un rapport à l'issue de l'audit.
❖ Le document déterminera le niveau d'exactitude et de clarté de la comptabilité de
l'organisation.
b. Auditeur Opérationnel :
❖ L'auditeur est un professionnel formé à l'examen des données et des informations et à
l’analyse le fonctionnement d’un service ou d’une entreprise.
❖ Son objectif est d’établir un diagnostic précis d’une entité.

Résumé/Rappel :
1. L’Audit est processus Méthodique.
2. L’audit porte sur des informations. (La fiabilité de l’information)
3. L’expression d’une opinion responsable et indépendante.
4. La référence/référentiel.
5. Typologie de l’Audit.
6. Audit financier (conformité) / Audit opérationnel (performance)

Les métiers connexes de l’Audit :


❖ Le contrôleur de gestion :
• Fournit des instruments de gestion de l’activité globale.
• Ses missions : prévoir, contrôler, analyser et conseiller.
• Il n’a pas de pouvoir de décision.
• Il participe à l’élaboration des objectifs, le plus souvent à partir des projections des
commerciaux.
• la santé financière de la société, de définir des objectifs avec la direction, puis d’établir
un budget à tenir en fonction de ces objectifs.
• son objectif étant d’améliorer la rentabilité de l’entreprise, il conseille le dirigeant dans
ses prises de décisions.
❖ Expert-comptable et CAC :
• La mission du commissaire aux comptes est exigée par la loi.
• L’étendue de la mission : mission contractuelle (EC) // mission légale (CAC)
• L’expert-comptable est le conseiller privilégié des entreprises, il crée de la valeur pour
l’entité.
• Le commissaire aux comptes a pour objectif de servir l’intérêt général
• Un Commissaire aux comptes certifie les comptes des entreprises.
• Le commissaire aux comptes crée de la confiance pour les tiers.
• Cac : trois exercices // EC pas de durée spécifique. (Durée)
• Valeur probante de l’attestation.

Caractéristique des auditeurs :


➢ L’intégrité (honnêteté) : la confiance et la crédibilité accordées à leur
jugement.
➢ L’objectivité : objectivité professionnelle, collectant, évaluant et
communiquant les informations. Les auditeurs évaluent de manière
équitable tous les éléments pertinents. ne se laissent pas influencer dans
leur jugement par leurs propres intérêts.
➢ La confidentialité : les auditeurs respectent la valeur et la propriété des
informations qu’ils reçoivent. ils ne divulguent ces informations qu’avec
les autorisations requises.
➢ La compétence : les auditeurs utilisent et appliquent les connaissances,
les savoir-faire et expériences requis pour la réalisation de leurs travaux.
L’audit et le contrôle interne : quelle relation ??
Le contrôle interne est un ensemble de dispositifs ayant pour but :
❖ D’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de
l’information.
❖ D’assurer l’application des instructions de la Direction.
❖ Favoriser l’amélioration des performances.

Le contrôle interne a pour fonction de mettre en place, l’ensemble des


dispositions, afin de rendre les risques acceptables pour l’entreprise.
Le contrôle interne est aussi L’ensemble de systèmes de sécurité instaurés par
l’entreprise et contribuant à la protection et à la maîtrise de son patrimoine
économique et financier.
On contrôle quoi exactement ? Chaque composante de l’entreprise est mise sous contrôle,
contrôle de bon fonctionnement, de détection des faiblesses et d’alerte en cas de besoin.
Les outils du contrôle Interne ? Tous les plans d’organisation. • Et toutes les méthodes et
procédures mises en place au sein de l’entreprise.

Contrôle interne /maitrise des risques


Les moyens à la disposition du management pour limiter les risques :
1. Tolérer ou accepter (le risque à son niveau actuel).
2. Traiter (le risque pour en diminuer la sévérité à un niveau acceptable).
3. Transférer (le risque ou l’activité qui le génère vers quelqu’un d’autre).
4. Terminer (l’activité qui génère le risque).

Qui va initier le contrôle interne ? le Conseil d’Administration, les dirigeants et le personnel d’une
organisation. Destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs suivants :

❖ La réalisation et l’optimisation des opérations.


❖ La fiabilité des informations financières.
❖ La conformité aux lois et aux réglementations en vigueur.

Les éléments du Contrôle Interne se composent de 5 parties :

1. Environnement de contrôle,: Engagement de la direction.


2. Evaluation des risques : la détection et l’analyse des facteurs susceptibles de perturber la
réalisation des objectifs. C’est un processus continu et répétitif.
3. Les activités de contrôle sont le contrôle de la mise en application des normes et des procédures
définies par la direction et le management dans la dynamique de la maîtrise des risques
4. L’information doit être pertinente, précise, exacte, en temps voulu et diffusée au bon
destinataire. Sa circulation doit être multidirectionnelle (descendante, ascendante et
transversale), et intégrer les informations externes
5. Le système de pilotage permet de valider que le Contrôle Interne est efficace. Il doit intégrer le
traitement des faiblesses de Contrôle Interne détectées dans le but de renforcer l’atteinte des
objectifs. Ce système permet au management d’assumer son rôle de maître d’œuvre du
dispositif de Contrôle Interne.
L'Analyse des modes de défaillance, de leurs effets
et de leur criticité (AMDEC)
(Failure Modes, Effects and CriticalityAnalysis,)
On identifie pour chaque mode de défaillance (risque) :
Ses causes.
Son indice de fréquence.
Ses effets.
Son indice de gravité.
Les mesures mises en place pour détecter la défaillance.
Son indice de détection.

Évaluation de la criticité
Fréquence ou probabilité Gravité Probabilité de non-détection

Permanent 10 Mort d’Homme 10 Aucune Probabilité de détection


10

Fréquent 5 Conséquences Financières et Système mis en place mais pas


matérielles 5 infaillible 5

Rare 1 Pas grave 1 Système infaillible 1

C=F×G×D

➢ C : la criticité
➢ F :la fréquence
➢ G : la gravité
➢ D : la défaillance

Plus C est grand, plus le mode de défaillance est critique


Chapitre 2 : l’audit comptable et financier.
L’audit financier est un :
➢ Examen auquel procède un professionnel compétent et
indépendant.
➢ Exprimer une opinion motivée sur la régularité et la sincérité du
bilan du compte de résultat et des informations annexes aux
comptes annuels d’une entreprise.
L’objectif de l’audit financier :
➢ L’auditeur d’exprimer une opinion selon laquelle les états financiers
ont été établis.
➢ Leurs aspects significatifs, conformément à un référentiel
comptable défini.
Audit financier légal et audit financier contractuel :
1. L’audit financier externe contractuel, réalisé à la demande d’une entité, pour des fins qui sont
définies dans le contrat avec l’auditeur.
2. Le commissariat aux comptes (parfois dénommé audit financier légal), AUDIT EXTERNE prescrit
par la loi sur les sociétés.

LES OBJECTIFS DE L’AUDIT FINANCIER


La finalité de la mission d’audit financier est divisée en sept objectifs.

➢ Exhaustivité (L’auditeur doit vérifier si toutes les opérations (actifs, dettes et transactions) ont
été enregistrées dans les comptes annuels, et que tous les faits importants y ont été
mentionnés.)
➢ Exactitude (toutes les opérations réalisées par l’entreprise doivent être enregistrées dans les
comptes pour leurs montants exacts (arithmétiquement et conformément aux principes
comptables))
➢ Existence ou réalité. (Pour les éléments matériels (immobilisations stocks…) une réalité ou
existence physique. Pour les autres éléments (actifs, passifs, charges et produits), la traduction
d’opérations réelles effectuées (par opposition à des opérations fictives).)
➢ Séparation des exercices. ( Il s’agit de rattacher à chaque exercice tous les produits et les charges
qui le concernent)
➢ Droits et obligations. (Vérifier les titres de propriété, les actes et conventions).
➢ Présentation et information. ( les opérations sont présentées dans les comptes conformément
aux règles comptables généralement admises en la matière, appliquées de façon constante.)
LES NORMES D’AUDIT :

1-les normes générales ou de comportement :

• Intégralité.
• Objectivité.
• Indépendance.
• Compétence professionnelle, soin et diligence.
• Confidentialité.
• Professionnalisme.
• Respect des normes techniques et professionnelles.

2-les normes de travail :

1. Une bonne planification.


2. Un respect scrupuleux des calendriers.
3. Supervision des collaborateurs.
4. La tenue correcte des dossiers et papiers de travail en tant que moyens de preuve des
conclusions d’audit. (ISA 220 et 230).

3-les normes de rapport :

• Nécessité de la rédaction de rapports d’opinion.


• • Rapport de recommandations sur le contrôle interne et parfois sur la conformité avec les lois et
règlements en vigueur.
• Rapport spécial pour les missions de commissaire aux comptes.
• Qualité des rapports : datés et signés et discutés avec les responsables de l’entité auditée.

Méthodologie de L’audit financier :

1. La phase préliminaire : il permet à l’auditeur de comprendre le contexte général de l’entreprise,


identifier les informations et les données significatives sur lesquelles il va porter son attention. Et
décider, enfin, comment il va procéder à leur contrôle.
▪ Le secteur d’activité : secteur en récession ou au contraire, en expansion trop rapide.
▪ Visite de l’entrepaie.
▪ L’historique.
▪ Organigramme.
▪ Unités de production.
▪ Problèmes techniques, sociaux…
▪ sous-effectif des services comptables et financiers.
▪ Pression auprès du service comptable pour un arrêté de comptes dans des délais trop courts.
▪ L’activité de l’entreprise : type de secteur d’activité, environnement, marché…
▪ La structure générale de l’entreprise : l’organisation, système de gestion, système
d’information.
▪ Les principaux flux d’informations financières qui ont incidence significative sur les comptes.
2. La phase de l’appréciation du contrôle interne :il consiste à Comprendre la conception et le
fonctionnement du système interne mis en place au sein de l’entreprise et évaluer la fiabilité et
l’efficacité de ce système. Les contrôles effectifs sur lesquels il pourra s’appuyer Pour orienter et
limiter ses travaux de contrôle des comptes.

Les 5 principes fondamentaux de cette étape :

➢ S’assurer que les fonctions incompatibles sont séparées. (Non-cumul des fonctions)
➢ S’assurer que toutes les opérations sont saisies. (Exhaustivité)
➢ S’assurer que toutes les opérations sont réelles. (Réalité)
➢ S’assurer que toutes les opérations sont correctement évaluées. (Bonne évaluation)
➢ S’assurer que toutes les opérations sont correctement comptabilisées. (Bonne imputation)

La conclusion de cette étape, l’auditeur va adapter les contrôles des comptes en fonction des résultats
obtenus :

1. Si les résultats des travaux d’évaluation du système sont satisfaisants.


▪ Il peut conclure le contrôle interne est fiable et t limiter, par conséquent, son travail sur les
comptes (contrôles allégés).
2. Si les résultats de ces travaux ne sont pas satisfaisants.
▪ Il doit conclure le contrôle interne n’est pas fiable et renforcer, par conséquent, ses
sondages sur les comptes.
c. La phase de contrôle des comptes : consiste à examiner et vérifier la régularité et la sincérité des
états comptables et financiers établis par l’entreprise.

Le contrôle des comptes consiste pour l’auditeur à s’assurer que :

• Les opérations telles qu’elles ont être réalisées et saisies


• Sont correctement enregistrées dans les livres et les comptes annuels.

Assurer que ces opérations sont comptabilisées :

➢ Pour le bon montant (en brut et en net).


➢ Dans le bon compte.
➢ Dans la bonne période (exercice comptable).
➢ Accompagnées des bonnes informations complémentaires annexes.

L’objectif principal de l’auditeur est de s’assurer que :

➢ Les comptes établis et arrêtés à une date donnée.


➢ Reflètent l’image fidèle de la situation économique et financière de l’entreprise
➢ L’auditeur doit démontrer que Les principes comptables fondamentaux, qui doivent régir les
opérations et les écritures comptables, sont respectés.

Les principes comptables :


1- Le principe de la continuité d’exploitation.
2- Le principe du coût historique.
3- Le principe de la permanence des méthodes.
4- Le principe de la spécialisation des exercices.
5- Le principe de prudence.
6- Le principe de clarté.
LE SEUIL DE SIGNIFICATION : est le niveau au-dessous duquel les erreurs ou les risques d’erreurs
relevés ne sont pas de nature à remettre en cause la régularité et la sincérité des états financiers.

Montant au-delà duquel les décisions économiques ou le jugement fondés sur des comptes sont
susceptibles d’être influencés

Pour déterminer ce seuil là il faut :

✓ Mieux orienter les contrôles en concentrant les travaux sur les éléments qui dépassent le seuil de
signification.
✓ Eviter les travaux inutiles.
✓ Justifier les décisions concernant l’opinion.

Les risques liés à l’audit :


Risque inhérent : si l'entreprise fait partie d'un secteur en déclin, le risque de cessation d'activité
est plus important et les dirigeants peuvent avoir intérêt à en minimiser l'effet sur les comptes.
Risque de non-contrôle : erreurs seraient dues aux procédures de contrôle interne inefficaces ou
inexistantes.
Risque de non-détection : Le risque que les procédures mises par l'auditeur ne lui permettent
pas de détecter une inexactitude présente dans d'autres soldes ou catégories d'opérations,
pourraient être significative.

LES TECHNIQUES DE CONTROLE DES COMPTES :

1- L’examen analytique
Faire des comparaisons entre les données résultant des comptes de l’exercice actuel et celles des
exercices précédents (entre 3 et 5 ans).
Analyser les évolutions et les fluctuations.
Etudier et analyser les éléments inhabituels résultant de ces comparaisons.

Mettre en évidence les risques :

➢ De sous-activité.
➢ De sur stockage.
➢ D’endettement excessif.
➢ De crédit client.
➢ Forte dépendance de fournisseurs ou de clients.

2- La confirmation directe auprès des tiers


❖ Demander à un tiers ayant des liens d’affaires avec l’entreprise auditée de confirmer
aux auditeurs des informations concernant l’existence d’opération, de soldes, ou
toutes autre renseignement.
❖ La confirmation directe auprès des tiers possède une grande force probante (grande
crédibilité.
❖ Elle permet à l’auditeur de disposer d’informations de source externe et donc
neutre.

3-l’observation physique
Vérifier l’existence matérielle d’un actif.

L’auditeur s’assurer que :

➢ Les procédures de prise d’inventaire existent.


➢ Sont conformes aux principes de contrôle interne.
➢ Sont respectées en pratique.

L’auditeur doit s’assurer aussi :


• Tout élément existent physiquement est correctement recensé.

• Que tout élément recensé existe bien et en bonne qualité.

4-autres techniques :
A-Revue de vraisemblance (compte client sans nom, libellé incohérent …)
Ses limites : les anomalies flagrantes.
B-Comparaison des données absolues.
C-Comparaison des données relatives. (….. Analyse par les ratios.)
D-Analyse des tendances.
E-le sondage.
4- La phase de rapport d’audit : il consiste à exprimer une opinion sur les comptes et formuler des
recommandations pour améliorer leur régularité et leur sincérité.

Les conditions obligatoires en matière du rapport d’audit sont :

➢ Titre.
➢ Forme écrite du rapport.
➢ Date du rapport.
➢ Signature du rapport.
➢ Communication du rapport.
➢ Présentation du rapport à l’assemblée.

Dans le rapport d’audit, le commissaire aux comptes peut en exprimant son opinion soit :

➢ Certifier les comptes, cela veut dire qu’il n’a pas dégagé des observations qui affectent l’image
fidèle de l’entreprise.
➢ Ne pas certifier les comptes cas où il existe des anomalies affectant la régularité des comptes,
l’image fidèle ou le patrimoine de l’entreprise.
➢ Certifier les comptes avec réserve si la régularité des comptes est saine, l’image fidèle n’est pas
affectée et le patrimoine est sauvegardé mais avec des anomalies qui peuvent encourir
l’entreprise des risques et pénalités.

A. Rôle de la fonction achats :


➢ La fonction achats est la fonction chargée de l’acquisition des
biens (matériels, matières, marchandises et fournitures)
➢ Et aussi services nécessaires au fonctionnement de toute
entreprise.
Avant d’acheter, on doit répondre aux questions suivantes :
Pourquoi acheter ?
Quoi acheter ?
Quand acheter ?
Comment acheter ?
B. Les services intervenants dans le processus d’achats.
- Services « Initiateurs » : émettent des demandes d’achat.
- Service « Achats » : il établit les bons de commande sur la base des
demandes d’achats. Il négocie les prix, choisit les fournisseurs et surveille
les délais de livraison.
- Service « Réception » : s’assure de la conformité de la livraison avec la
commande (quantité et qualité).
- Service « Stocks » : il reçoit la marchandise du service « Réception » et
procède aux enregistrements permettant un suivi quantitatif.
- Service « Comptable » : enregistre les factures après leur approbation.
- Service « Trésorerie » : règle les factures en s’assurant de leur
approbation par les personnes compétentes.
C. Normes à respecter.
- Tout achat doit correspondre à un besoin réel.
- Une DA est systématiquement émise par un responsable autorisé.
- Une DA est valorisée et fait référence à un budget ou à une autorisation
de dépense.
- Les DA sont classées en attente de réception et un suivi est effectué.
D. Les principaux axes de l’audit de la Fonction Achats.
L'organisation de la fonction achats.
La typologie des achats et les enjeux économiques.
Montant des achats/CA.
L'évaluation de la qualité du contrôle interne.
 Montant réel des achats/montant prévu.
 % de délai de livraison non respectés.
 % des commandes passées en urgence.
 Délai moyen de traitement d’une commande.
 Nombre de dossiers litigieux.
 Qualité des relations avec les autres fonctions
E. Identification des risques.
- Besoins inexistants et mal définis.
- Ressources achetées non justifiées.
- Externalisation injustifiée.
- Délégations de pouvoirs non respectées.
- Fournisseurs non homologués.
- Non mise en concurrence.
- Technicité insuffisante des acheteurs.
- Vol détournement et enrichissement personnel.
- Avances aux fournisseurs non récupérées.
- Double paiement non détecté…
NB : voir page 133 pour plus de détails.

Chapitre 3 : l’audit social.


L’audit social est :(Guerrero,2004)
✓ Démarche d’observation, d’analyse et d’évaluation.
✓ Permet d’identifier les points forts et les risques de la GRH.
Le rôle de l’audit social est de s’assurer que ;
❖ Les données sociales sont fiables.
❖ Le service des ressources humaines respecte les lois. (Droit de
travail).
❖ Aucune entrave à la légalité n’est faite dans l’entreprise.
Les qualités de l’auditeur social :
➢ L’orientation client : comprendre les besoins de l’entreprise
cliente et savoir y répondre.
➢ La capacité d’écoute et de reformulation : réaliser des
entretiens et à collecter de l’information liée à des opinions.
➢ Les qualités politiques : anticiper les conséquences de ses
actions sur les salariés et leurs éventuelles résistances.
➢ Compétence : posséder des connaissances en Gestion des
Ressources Humaines, en gestion d’entreprise, en sociologie
de l’organisation, en psychologie du travail, droit de travail.
➢ Indépendance : faire preuve de neutralité et de distance par
rapport au sujet étudié.
➢ La rigueur éthique et déontologique : respect du secret
professionnel sur les informations collectées.

La méthodologie de l’audit social : (page 138 pour plus de details)


Déclenchement de la mission.
Recueil de l’information.
Analyse et interprétions des informations.
Les domaines d’intervention :
❖ Recrutement : Evaluer la conformité de la procédure du recrutement
par rapport aux normes internes et légales, la qualité du recrutement, le
cout de recrutement.
❖ Formation : plans de formation, conception de programmes de
formation, choix des organismes et stages externes, gestion d'une
équipe de formateurs, évaluation des actions et des résultats.
❖ Rémunération : Analyser les caractéristiques du système de
rémunération Salaire d'embauche ou salaire minimum, salaire
maximum, Grille de rémunération.
❖ Climat social : Etude des perceptions et des opinions des salariés ces
perceptions sont analysées dans leur évolution ou par rapport à des
normes.

NB : L’audit social s’attache à recenser les compétences disponibles et les


risques associés à l’évolution des métiers.
Examiner les politiques sociales :
✓ Le développement des compétences individuelles (professionnelles
et managériales).
✓ La création et le développement d’un potentiel collectif.
Les typologies de l’audit social :
• Audit de conformité : dispositions légales et règlementaires.
• Audit d’Efficacité : audit de la performance, la notion de résultats,
efficience.
• Audit stratégique : politique sociale ? - adapter la politique sociale
aux évolutions internes et externes.
Quand mettre en place un audit social ? :
➢ Tout au long de la vie de l’entreprise, un audit social régulier
permet au dirigeant de réagir plus rapidement si un
dysfonctionnement apparaît.
➢ Dans le cadre d’un investissement ou d’une acquisition. Il
permet à l’acquéreur ou à l’investisseur potentiel d’avoir une
vision globale de la santé de l’entreprise et d’identifier les
risques sociaux existants.
Quelques indicateurs sociaux :
▪ Pyramide des âges.
▪ Tableau mensuel des effectifs.
▪ Conflits.
▪ Budget de frais de personnel.
▪ Etc.…… (page 147 et 148)
RSE ET Audit RSE :
Le RSE est :
❖ La façon dont les entreprises intègrent les préoccupations sociales,
environnementales et économiques à leurs valeurs.
❖ À leurs prises de décisions et à leur stratégie.
❖ Pour créer de la richesse et améliorer leurs performances.

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