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AUDIT COMPTABLE ET Assuré par : Mme samadi asmaa

FINANCIER
SOMMAIRE
SOMMAIRE
INTRODUCTION
SEQUENCE I : LES CONCEPTS FONDAMENTAUX DE L’AUDIT
OBJECTIFS ET UTILITE DE L’AUDIT
SEQUENCE II : DIFFERENCES ENTRE AUDIT EXTERNE ET INTERNE/
AUDIT ET CONTROLE DE GESTION/ AUDIT ET INSPECTION
RELATIONS ENTRE LES DIFFERENTS DOMAINES D'AUDIT
SEQUENCE III: DEMARCHE GENERALE DE L’AUDIT
CONCLUSION
INTRODUCTION
Dans le contexte actuel, force est de constater que l’entreprise connaît de
profondes mutations. Elle est une cellule ouverte sur l’extérieur, moteur de
l’activité économique. Par conséquent, investir nécessite aujourd’hui la
mobilisation de plusieurs compétences accompagnant le promoteur tout au
long de son itinéraire.
le rôle de l’Auditeur a accompagné très étroitement cette évolution et ceci à
travers des missions de plus en plus adaptées aux besoins des entreprises et de
leur environnement. Il va sans dire, aussi, que Gérer repose de nos jours sur
l’information précise, objective, sélective et fiable. En d’autres termes,
l’information a besoin d’être fiabilisée afin de servir comme base de décision
et de susciter la confiance.
INTRODUCTION
l’audit est un examen critique destiné à vérifier que l’activité de
l’entreprise est correctement reproduite sur les documents
comptables conformément à un référentiel comptable déterminé.
le besoin de vérifier les informations comptables et financières
s’est fait ressentir très tôt, d’abord sur le plan interne et ensuite au
niveau externe, une manière pour l’Etat de veiller à l’application
par les entreprises des normes législatives qui leur sont imposées.
Cette mission sera d’ailleurs généralement confiée à des
commissaires aux comptes, des fonctionnaires d’Etat ou des
auditeurs contractuels dument habilités.
INTRODUCTION
Le domaine de l’audit ne s’arrête plus au simple contrôle des comptes, souvent ce
n’est qu’un préalable à un audit opérationnel qui suppose l’intervention dans
l’entreprise sous la forme d’un projet, de spécialistes utilisant des techniques et des
méthodes spécifiques, ayant pour objectifs, d’établir les possibilités d’amélioration
du fonctionnement et de l’utilisation des moyens, à partir d’un diagnostic initial
autour duquel le plus large consensus est obtenu et de créer au sein de l’entreprise
une dynamique de progrès selon les axes d’amélioration arrêtés.
Et un audit de gestion qui a pour objectif soit d'apporter les preuves d'une fraude,
d'une malversation ou d'un gâchis, soit de porter un jugement critique sur une
opération de gestion ou les performances d'une personne ou d'un groupe de
personnes. Il prend une connotation d’inspection et de vérification.
SEQUENCE I : LES CONCEPTS FONDAMENTAUX DE
L’AUDIT

Définition du manuel des normes « Audit légal et contractuel »


Une mission d'audit des états de synthèse a pour objectif de permettre à
l’auditeur d'exprimer une opinion selon laquelle les états de synthèse ont été
établis, dans tous leurs aspects significatifs, conformément à un référentiel
comptable identifié et qu’ils traduisent d’une manière régulière et sincère, la
situation financière de la société, ainsi que le résultat de ses opérations et le
flux de sa trésorerie.
Pour ce faire, l'auditeur met en œuvre un référentiel de travail à même de lui
permettre de rassembler des éléments probants nécessaires pour tirer des
conclusions sur lesquelles se fonde son opinion
SEQUENCE I : LES CONCEPTS FONDAMENTAUX DE
L’AUDIT

Définition du manuel des normes « Audit légal et contractuel »


Une mission d'audit des états de synthèse a pour objectif de permettre à
l’auditeur d'exprimer une opinion selon laquelle les états de synthèse ont été
établis, dans tous leurs aspects significatifs, conformément à un référentiel
comptable identifié et qu’ils traduisent d’une manière régulière et sincère, la
situation financière de la société, ainsi que le résultat de ses opérations et le
flux de sa trésorerie.
Pour ce faire, l'auditeur met en œuvre un référentiel de travail à même de lui
permettre de rassembler des éléments probants nécessaires pour tirer des
conclusions sur lesquelles se fonde son opinion
SEQUENCE I : LES CONCEPTS FONDAMENTAUX
DE L’AUDIT

Définition de la Fédération internationale des comptables (l’IFAC)


Selon l’IFAC, l'audit a pour but d'augmenter le niveau de confiance que les
états financiers inspirent aux utilisateurs visés. Pour que ce but soit atteint,
l'auditeur exprime une opinion indiquant si les états financiers ont été
préparés dans tous leurs aspects significatifs, conformément au référentiel
d'information financière applicable.
SEQUENCE I : LES CONCEPTS
FONDAMENTAUX DE L’AUDIT

Définition de l’Association Américaine de Comptabilité


L’audit est le processus qui consiste à réunir et à évaluer de manière objective
et systématique les preuves relatives aux assertions visant des faits et des
évènements économiques. Ceci dans le but de garantir la correspondance entre
les assertions et les critères admis pour communiquer les résultats des
investigations aux utilisateurs intéressés.
SEQUENCE I : LES CONCEPTS
FONDAMENTAUX DE L’AUDIT

Définition de la compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC)


:
Le cadre conceptuel des interventions du commissaire aux comptes définit
comme suit la mission de l’auditeur financier : « Une mission d’audit des
comptes a pour objectif de permettre au commissaire aux comptes de formuler
une opinion exprimant si ces comptes sont établis, dans tous leurs aspects
significatifs, conformément au référentiel comptable qui leur est applicable.
SEQUENCE I : LES CONCEPTS
FONDAMENTAUX DE L’AUDIT

Parce que le commissaire aux comptes assure cette responsabilité forte de certification des
comptes, son audit est soumis à des principes d'indépendance et d'éthique. Il s'agit d'un
service d'intérêt général et non d'une mission contractuelle guidée par le droit privé. Sa
mission consiste notamment en :
- L'expression d'une opinion sur la régularité, la sincérité et l'image fidèle des comptes
annuels et consolidés ;
- La vérification de la sincérité et de la concordance avec les comptes annuels des
informations financières fournies à l'assemblée générale ;
- La révélation au aux chefs d’entreprises les faits délictueux dont il a eu connaissance ;
- Le cas échéant, l'émission d'attestations à la demande de l'entité ; la prévention
desdifficultés dans le cadre de la procédure d'alerte dans certaines entités .
SEQUENCE I : LES CONCEPTS
FONDAMENTAUX DE L’AUDIT

Définition de la loi 15 -89 réglementant la profession des experts comptables au


Maroc:
Selon l’article premier de la loi 15-89, l’expert-comptable est celui qui fait profession
habituelle de réviser, d'apprécier et d'organiser les comptabilités des entreprises et
organismes auxquels il n'est pas lié par un contrat de travail. Il est seul habilité à :
- Attester la régularité et la sincérité des bilans, des comptes de résultats et des états
comptables et financiers ;
- Délivrer toute autre attestation donnant une opinion sur un ou plusieurs comptes des
entreprises ou des organismes ;
- Exercer la mission de commissaire aux comptes
SEQUENCE I : LES CONCEPTS
FONDAMENTAUX DE L’AUDIT

Définition de la loi 15 -89 réglementant la profession des experts comptables au


Maroc:
Selon l’article premier de la loi 15-89, l’expert-comptable est celui qui fait profession
habituelle de réviser, d'apprécier et d'organiser les comptabilités des entreprises et
organismes auxquels il n'est pas lié par un contrat de travail. Il est seul habilité à :
- Attester la régularité et la sincérité des bilans, des comptes de résultats et des états
comptables et financiers ;
- Délivrer toute autre attestation donnant une opinion sur un ou plusieurs comptes des
entreprises ou des organismes ;
- Exercer la mission de commissaire aux comptes
On retient alors la définition proposée par l’ordre des experts comptables qui stipule que
l’audit est un examen critique auquel procède un professionnel compétent et indépendant
en vue d'exprimer une opinion motivée sur la régularité et la sincérité des comptes d'une
entreprise donnée. Cette définition reprend les principaux critères de l’audit :
- Le caractère professionnel de l’examen qui exige la compétence et l’indépendance vis-àvis
de l’entité auditée ;
- La régularité à travers le respect de la réglementation et les principes préconisés par le
référentiel comptable (CGNC), mais également des règles fixées par les normes élaborées par
les organisations comptables ;
- La sincérité est l’application de la bonne foi des règles et des procédures comptables en
fonction de la connaissance que les responsables des comptes ont de la réalité. Elle implique
l'évaluation correcte des valeurs comptables et une appréciation raisonnable des risques et
des dépréciations ;
- Et le respect de l’image fidèle, à travers le choix des méthodes de présentation ou de calcul
envisageables, les mieux adaptées à la réalité de l'entreprise et à fournir les informations
nécessaires à leur compréhension.
SEQUENCE I : LES CONCEPTS
FONDAMENTAUX DE L’AUDIT
OBJECTIFS ET UTILITE DE L’AUDIT
Objectifs et importance de l’Audit
L’audit correspond à un examen critique des états financiers, ceux-ci
comprennent le bilan, le compte de résultat, les notes annexes (y compris les
éléments comptables du rapport du conseil d’administration), les autres états
et documents qui sont considérés comme partie intégrante des états
financiers.
Dans ce cas, l’entreprise poursuit un certain nombre d’objectifs, leur
réalisation intéresse plusieurs partenaires :
SEQUENCE I : LES CONCEPTS
FONDAMENTAUX DE L’AUDIT
OBJECTIFS ET UTILITE DE L’AUDIT
En effet, l’auditeur ne peut procéder à un contrôle exhaustif de toutes les
informations financières, il doit donc mettre en œuvre, en fonction des normes de
la profession, des moyens de contrôle qui lui permettent à la fois de :
- Motiver son opinion, c’est à dire obtenir les informations probantes nécessaires et
suffisantes pour démontrer que les informations sont régulières et sincères (et non
pas, comme on l’entend parfois, procéder uniquement à une recherche d’erreurs) ;
- Obtenir la meilleure efficacité des moyens mis en œuvre, c’est à dire choisir le
moyen, de contrôle (ou la combinaison de moyens) qui permet d’obtenir, pour
chaque objectif, le meilleur rapport entre les coûts de contrôle, les risques décelés
et le niveau de confiance obtenu.
SEQUENCE I : LES CONCEPTS
FONDAMENTAUX DE L’AUDIT
OBJECTIFS ET UTILITE DE L’AUDIT
Les comptes annuels d’une entité sont le reflet de son activité et le résultat du
processus général de traitement de l’information qu’elle utilise. Ce processus
traite des données de nature différente, à titre d’exemple :
SEQUENCE I : LES CONCEPTS
FONDAMENTAUX DE L’AUDIT
OBJECTIFS ET UTILITE DE L’AUDIT
Utilité de l’audit : Les scandales financiers qui ont secoué les Etats Unis ont été marqués par la
disparition de l’un des cabinets les plus connus dans le monde ‘’Arthur Anderson’’ qui était
classé parmi les « Big Five » en matière d’audit comptable et financier.
Ce scandale a provoqué une réorganisation et une restructuration du métier d’audit externe, et
aussi la nécessité d’avoir la qualité, la compétence et sans oublier une étude approfondie des
dossiers de travail.
Enron n’était pas toute seule, mais y’avait des ententes avec le cabinet international Arthur
Anderson, ce dernier a détruit plus d’une tonne de documents concernant cette société et par
voie de conséquence il est devenu complice.
Cette affaire est à l’origine de nouvelles lois et des règles rigides en matière du traitement
comptable afin d’assurer une transparence des comptes (la loi Sarbanes-Oxley (2002) et la loi
sur la sécurité financière en France en 2003).
SEQUENCE I : LES CONCEPTS
FONDAMENTAUX DE L’AUDIT
OBJECTIFS ET UTILITE DE L’AUDIT
Les comptes annuels d’une entité sont le reflet de son activité et le résultat du
processus général de traitement de l’information qu’elle utilise. Ce processus
traite des données de nature différente, à titre d’exemple :
SEQUENCE II : DIFFERENCES ENTRE AUDIT
EXTERNE ET INTERNE/ AUDIT ET CONTROLE DE
GESTION/ AUDIT ET INSPECTION
Différence entre l’audit externe et audit interne
- L’audit externe est réalisé par une personne ou un cabinet extérieur à l’entreprise.
- L’audit interne est assuré par une personne ou un service salarié de l’entreprise.
- La garantie demandée par les tiers sur la qualité de l’opinion émise sur les comptes
annuels, exige que l’audit financier soit réalisé par un auditeur externe.
- Les services d’audit interne peuvent procéder à un audit financier généralement limité à
un domaine de la comptabilité où apparaissent des problèmes.
- L’audit opérationnel est fréquemment mis en œuvre par les auditeurs internes, mais
aussi les auditeurs externes.
SEQUENCE II : DIFFERENCES ENTRE AUDIT
EXTERNE ET INTERNE/ AUDIT ET CONTROLE
DE GESTION/ AUDIT ET INSPECTION
Différence entre l’audit et contrôle de gestion :
L’audit et le contrôle de gestion présentent tous les deux des traits de ressemblance. Ils ont la
même finalité.
Le contrôle de gestion L'audit

Le contrôle de gestion se préoccupe L’audit analyse les procédures et diagnostique


principalement des résultats et des indicateurs les faits pour repérer les risques opérationnels
purement financiers. et stratégiques.
Le contrôle de gestion analyse les données L'audit consiste à s'assurer de la bonne
d’exploitation principalement les données application des procédures
comptables. des processus de l'exploitation. Le contrôle de
gestion peut faire l’objet d’un audit afin de
s’assurer que les résultats qu’il délivre sont
fiables.
SEQUENCE II : DIFFERENCES ENTRE AUDIT
EXTERNE ET INTERNE/ AUDIT ET CONTROLE
DE GESTION/ AUDIT ET INSPECTION
Différence entre l’audit et contrôle de gestion :
Le contrôle de gestion L'audit
Le contrôle de gestion utilise les données L'audit va à la recherche des faits et s’informe en
produites par les opérationnels. Calcul des coûts, partant des faits et des pièces.
analyse des marges, choix et suivie des indicateurs
de gestion.
Le contrôle de gestion est une mission permanente L’audit porte sur des missions variées et
et répétitive. Le travail peut être automatisé. périodiques. Il repose essentiellement sur des
techniques extra - comptables.

Le contrôle de gestion est une technique de calcul L’audit vise principale ment à réduire les risques
et d’analyse des indicateurs financiers de de management et à améliorer les procédures de
l’entreprise. gestion de l’entreprise.
DIFFÉRENCE ENTRE L’AUDIT ET INSPECTION :
LA MISSION D’AUDIT A POUR FINALITÉ DE RELEVER LES DÉFAILLANCES ET LES
RÉPARER, ALORS QUE LE CONTRÔLE D’INSPECTION EST COERCITIF, LE BUT ÉTANT
DE DÉTECTER LE NON-RESPECT DES RÈGLES EN VUE DE PRÉVOIR DES SANCTIONS.

Audit
• Mission pour prévenir les risques et proposer des solutions aux
dysfonctionnements des organisations.
• L’audit est donc préventif que coercitif.
• L’auditeur et les personnes auditées se concertent et mènent
ensemble la mission
Inspection
• Mission pour relever les responsabilités afin de punir.
• Mission à un caractère innopinée, son objectif et de détecter les
anomalies et/ou les fraudes et sanctionner en cas de dépassement.
SEQUENCE II : DIFFERENCES ENTRE AUDIT
EXTERNE ET INTERNE/ AUDIT ET CONTROLE
DE GESTION/ AUDIT ET INSPECTION
RELATIONS ENTRE LES DIFFERENTS DOMAINES D'AUDIT:
Les types d’audit par domaine d’intervention :
a) L’audit de gestion :
C'est l'audit le plus connu du grand public, compte tenu des révélations qu’il dégage. L'audit de la
gestion a pour objectif soit d'apporter les preuves d'une fraude, d'une malversation ou d'un gâchis,
soit de porter un jugement critique sur une opération de gestion ou le performances d'une
personne ou d'un groupe de personnes. Il prend une connotation d’inspection et de vérification.
SEQUENCE II : DIFFERENCES ENTRE AUDIT
EXTERNE ET INTERNE/ AUDIT ET CONTROLE
DE GESTION/ AUDIT ET INSPECTION
a) L’audit de gestion : Exemple :
- Vérification des achats effectués ;
- Contrôle des factures, des bons de commandes,
- Contrôle des prix facturés par les fournisseurs, des quantités reçues et celles facturées ;
- Inspection de finance ;
- Audit de la cour des comptes ;
- Audit des agences bancaires ;
- Audit de gestion d’une filiale décrété par une société mère, etc.
SEQUENCE II : DIFFERENCES ENTRE AUDIT
EXTERNE ET INTERNE/ AUDIT ET CONTROLE
DE GESTION/ AUDIT ET INSPECTION
RELATIONS ENTRE LES DIFFERENTS DOMAINES D'AUDIT:
Les types d’audit par domaine d’intervention :
b) L’audit opérationnel:
C’est l’intervention dans l’entreprise sous la forme d’un projet, de spécialistes utilisant des
techniques et des méthodes spécifiques, ayant pour objectifs :
- D’établir les possibilités d’amélioration du fonctionnement et de l’utilisation des moyens, à
partir d’un diagnostic initial autour duquel le plus large consensus est obtenu.
- De créer au sein de l’entreprise une dynamique de progrès selon les axes d’amélioration arrêtés.
SEQUENCE II : DIFFERENCES ENTRE AUDIT
EXTERNE ET INTERNE/ AUDIT ET CONTROLE
DE GESTION/ AUDIT ET INSPECTION
b) Audit opérationnel : Exemple :
- Remise en cause de la procédure des ventes ;
- Accord des réductions ;
- Proposition d’une procédure d’achats, etc.
Il est également un examen des instruments dont dispose la direction d’une entreprise pour le contrôle de
la bonne exécution des instructions et directives, il est donc pour objectif de s’assurer ;
 Que les organisations sont efficaces.
 Que les instructions de la direction sont appliquées.
 Que les procédures mises en place comportent les sécurités suffisantes.
 Que les informations fournies à la direction sont sincères.
 Que les opérations réalisées sont régulières.
SEQUENCE II : DIFFERENCES ENTRE AUDIT
EXTERNE ET INTERNE/ AUDIT ET CONTROLE
DE GESTION/ AUDIT ET INSPECTION
b) Audit opérationnel :
L’audit opérationnel touche donc plusieurs domaines, à savoir, l’audit fiscal, l’audit juridique,
l’audit social, l’audit stratégique, l’audit technique, l’audit informatique, L’audit
organisationnel…
SEQUENCE II : DIFFERENCES ENTRE AUDIT
EXTERNE ET INTERNE/ AUDIT ET CONTROLE
DE GESTION/ AUDIT ET INSPECTION
RELATIONS ENTRE LES DIFFERENTS DOMAINES D'AUDIT:
Les types d’audit par domaine d’intervention :
c) L’audit financier:
Il vérifie le respect des règles et principes comptables tels qu'ils résultent de la loi comptable et
des orientations des organismes à compétence nationale (conseil national de l'ordre des experts).
Il intéresse les actions ayant une incidence sur la préservation du patrimoine, sur les saisies et
traitements comptables ainsi que sur l'information financière publiée par l'entreprise.
L'’audit financier correspond soit à une mission contractuelle confiée à un professionnel et portant
sur la révision comptable, soit à une mission légale conduite par un commissaire aux comptes.
SEQUENCE II : DIFFERENCES ENTRE AUDIT
EXTERNE ET INTERNE/ AUDIT ET CONTROLE
DE GESTION/ AUDIT ET INSPECTION
a) L’audit financier: Exemple :
- Contrôle des règles d’évaluation et d’imputation des opérations comptables ;
- Contrôle de séquentialité des ventes ;
- Contrôle du chiffre d’affaires ;
- Contrôle de la caisse ;
Types d'audit

classement
classement classement
selon le
selon la nature selon le statut
domaine
de l'audit de l'auditeur
d'application

Audit Audit légal


comptable et Audit Interne ( commissariat
financier aux comptes)

Audit de Audit
Audit externe
gestion contractuel

Audit
opérationnel
Classement selon la nature
de l’audit

L’audit interne : L’audit externe


Il est assuré par une Il est réalisé par une
personne ou un service personne ou un cabinet
salariée de l’entreprise. Le extérieure à l’entreprise. Les
service d’audit interne est auditeurs doivent être
composé de salariés de membres d’un cabinet
l’entreprise dépendant d’audit externe à
hiérarchiquement de la l’entreprise, ce qui favorise
Direction. leur indépendance.
Classement selon le statut de
l’auditeur

L’audit légal L’audit contractuel


(le commissariat aux
comptes) Il n’est pas imposé par la loi, il
fait l’objet d’un contrat entre
Il est imposé par les lois sur l’entreprise et un cabinet
les sociétés , le commissaire d’audit. Ce type d’audit est
aux comptes a pour mission de notamment mené dans le cadre
vérifier les comptes de la des opérations d’acquisition,
société, en vue d’émettre une de fusion, d’audit d’une filiale
opinion sur leur régularité, d’un groupe…
sincérité et image fidèle.
LES SOCIÉTÉS CONCERNÉES PAR L’AUDIT
LÉGAL
Sociétés Dispositions légales
Société anonyme Article 159 de la loi n°17-95: «Il doit être désigné dans chaque société anonyme, un ou
(SA) non cotée en plusieurs commissaires aux comptes chargés d'une mission de contrôle et du suivi des comptes
bourse sociaux dans les conditions et pour les buts déterminés par la présente loi».

Sociétés cotées en Article 159 de la loi n°17-95:«les sociétés faisant appel public à l'épargne sont tenues de
bourse (SA, désigner au moins deux commissaires aux comptes ; il en est de même des sociétés de banque,
SCA) de crédit, d'investissement, d'assurance, de capitalisation et d'épargne».

Société à Article 80 de la loi n°5-96: «sont tenues de désigner un commissaire aux comptes au moins, les
responsabilité sociétés à responsabilité limitée dont le chiffre d'affaires, à la clôture d'un exercice social,
limitée (SARL) dépasse le montant de cinquante millions de dirhams, hors taxes

Société en nom Article 12 de la loi n°5-96: «sont tenues de désigner un commissaire aux comptes au moins, les
collectif sociétés dont le chiffre d'affaires à la clôture de l'exercice social, dépasse le montant de
cinquante millions de dirhams, hors taxes».
Audit audit
comptable et opérationnel
financier et de gestion

audit externe audit Interne audit externe

audit légal

audit
contractuel
LES NORMES DE L’AUDIT
Il faut rappeler le fait que l’auditeur doit respecter des normes dans l’exécution de sa
mission pour que les conclusions auxquelles , il parvient, soient crédibles.

4 normes

Qualité de travail
indépendance compétences Secret professionnel
( Professionnalisme)
LES NORMES DE L’AUDIT
Les normes d’audit peuvent être observées à plusieurs niveaux:
•Normes générales
•Normes de travail
•Normes de rapport
LES NORMES DE L’AUDIT
I/ Les normes générales
Les normes générales sont personnelles par nature, elles concernent L’indépendance, la
compétence de l’auditeur , la qualité de son travail et le comportement de l’auditeur vis-
à-vis des renseignements recueillis: Il est donc tenu par le secret professionnel .
•Ces normes sont citées par tous les codes d’éthique des organisations professionnelles.
•Quatre normes se retrouvent presque toujours dans les différentes recommandations
nationales et internationales:
-L’indépendance
-La compétence
-La qualité du travail
-Le secret professionnel.
LES NORMES DE L’AUDIT
I/ Les normes générales
1/ L’indépendance
La loi , les règlements et la déontologie, font une obligation au commissaire aux comptes
d’être et de paraître indépendant, pour effectuer sa mission d’audit avec intégralité et
objectivité.
De cette norme découlent les règles d’incompatibilité. Dans toutes les recommandations
nationales et internationales, il est fait référence à cette norme importante pour éviter des
audits de complaisance.
LES NORMES DE L’AUDIT
I/ Les normes générales
2/ La compétence
•Au Maroc, seuls les experts comptables inscrits sur la liste officielle sont autorisés à
effectuer des travaux de commissariat aux comptes.
•IFAC(International Federation of Accountants ) les recommandations de cette organisation
précisent que le travail d’audit et la rédaction du rapport doivent être effectués avec le soin
nécessaire, par des personnes ayant une formation technique, une expérience et une
compétence suffisantes en audit.
LES NORMES DE L’AUDIT
I/ Les normes générales
3/ Qualité du travail et contrôle de qualité: Professionnalisme
•Le commissaire aux comptes exerce ses fonctions avec conscience professionnelle et
avec la diligence permettant à ses travaux d’atteindre un degré de qualité suffisant
compatible avec son éthique et ses responsabilités.
•L’auditeur de façon générale, doit mener sa mission avec professionnalisme.
•Il doit effectuer tous les contrôles nécessaires avant d’exprimer son opinion sur la
situation ou les comptes audités.
Les opinions exprimées dans le rapport de l’auditeur doivent être le résultat des tests
et des contrôles que l’auditeur a effectué.
LES NORMES DE L’AUDIT
I/ Les normes générales
TRAVAIL ACCOMPLI PAR D’AUTRES PERSONNES
Lorsque l’auditeur délègue certaines parties de son travail à des assistants ou qu’il utilise le
travail d’autres auditeurs ou experts , il continue d’être le responsable unique de la
formulation et de l’expression d’une opinion.
IL doit diriger, superviser et examiner avec soin le travail confié aux assistants, et il doit
être raisonnablement certain que le travail a été exécuté convenablement
LES NORMES DE L’AUDIT
I/ Les normes générales
4/ Le secret professionnel
Le commissaire aux comptes est astreint au secret professionnel pour les faits, actes et
renseignements dont il a pu avoir connaissance à raison de ses fonctions.
Il assure également que ses collaborateurs sont conscients des règles concernant le secret
professionnel et les respectent.
IFAC: L’auditeur doit respecter le caractère confidentiel des informations recueillies à
l’occasion de son travail et ne doit divulguer aucune de ces informations.
CONFIDENTIALITE
Respect du caractère confidentiel des informations recueillies . A ne pas divulguer aucune des
informations recueillies à un tiers sans y être expressément autorisé à le faire.
LES NORMES DE L’AUDIT
II/ Les normes du travail d’audit
L’auditeur mène sa mission d’une manière professionnelle afin de détecter les imperfections
éventuelles et de proposer des solutions à l’entreprise.
Quelle que soit la nature de la mission d’audit, celle-ci s’articule sur la méthodologie suivante:
-Préparation de la mission.
-Appréciation du contrôle interne.
-Planification de la mission et choix des contrôle à effectuer.
-Bouclage de la mission.
.
LES NORMES DE L’AUDIT
II/ Les normes du travail d’audit
1/Préparation de la mission d’audit
Après avoir été informé sur la nature de la mission et sur les attentes de l’entreprise, l’auditeur
prépare sa mission d’une manière professionnelle.
LES NORMES DE L’AUDIT
II/ Les normes du travail d’audit
Orientation et planification de la mission:
Le commissaire aux comptes doit avoir une connaissance globale de l’entreprise lui permettant
d’orienter sa mission et d’apprécier les domaines et les systèmes significatifs.
Cette approche a pour objectif d’identifier les risques pouvant avoir une incidence significative
sur les comptes et conditionne ainsi la programmation initiale des contrôles et la planification
ultérieure de la mission.
-Déterminer la nature et l’étendue des contrôles, eu égard au seuil de signification.
-Organiser l’exécution de la mission afin d’atteindre l’objectif de certification.
LES NORMES DE L’AUDIT
III/ Les normes du rapport
•Normes applicables aux rapports concernant l’expression de l’opinion de l’auditeur sur les
comptes annuels.
-Le commissaire aux comptes certifie que les comptes annuels sont réguliers et sincères et
donnent une image fidèle du patrimoine et du résultat des opérations de l’exercice écoulé.
-Il précise dans son rapport qu’il a effectué les diligences estimées nécessaires selon les
normes de la profession.
-Les comptes annuels sont annexés au rapport.
-Lorsqu’il certifie avec réserve ou refuse de certifier, il expose clairement les motifs.
SEQUENCE III :DEMARCHE GENERALE
DE L’AUDIT

Pour commencer une mission, l’auditeur légal prend en connaissance le


contexte général de l’entreprise et évalue les principaux risques susceptibles
d’affecter les lecteurs des états financiers.
Ensuite, cette prise de connaissance servira le commissaire aux comptes pour
planifier et orienter la mission. Le commissaire aux comptes lors de sa
mission, recherche les différents risques et d’analyser leurs impacts sur la
nature et l’étendue des travaux par une étude des procédures de contrôle
interne qui vont aboutir à la production des états de synthèse.
OBJECTIFS DE L’AUDITEUR

1 Toutes les opérations devant être comptabilisées ont-elles Exhaustivité

Enregistrements
fait l’objet d’un enregistrement dans les comptes ?
2 Tous les enregistrements portés dans les comptes sont-ils Réalité
la traduction correcte d’une opération réelle ?
3 Toutes les opérations enregistrées durant l’exercice Séparation des exercices
concernent-elles la période écoulée et elle seule ?

4 Tous les soldes apparaissant au bilan représentent-ils des Existence des soldes
Soldes du

éléments d’actif et de passif existant réellement ?


bilan

5 Ces éléments d’actif et de passif sont-ils évalués à leur juste Évaluation des soldes
valeur ?

6 Les documents financiers sont-ils correctement présentés ? Présentation des doc fin.
Documents
financiers

7 Les documents financiers font-ils l’objet des informations Information complémentaire


complémentaires qui sont éventuellement nécessaires ? aux doc fin.

52
SEQUENCE II :DEMARCHE
GENERALE DE L’AUDIT
Etape 1 : Diligences d’acceptation et de maintien des missions
Pour accepter une mission, le commissaire aux comptes doit faire une prise de
connaissance globale de l’entreprise afin de connaitre les particularités et les spécificités
de l’entreprise, analyser les risques, déterminer le budget de la mission, le programme du
travail nécessaire à la mission et choisir l’équipe concernée.
L’acceptation du mandat par le commissaire aux comptes dépend aussi de l’absence de
l’incompatibilité, de l’absence des éléments qui limitent le contrôle et tous obstacles qui
mettent en cause la mission.
L’acceptation de la mission nécessite également la recherche des éléments suivants :
- limitation des contrôles,
- honoraires insuffisants,
- autres obstacles mis à l’exécution de la mission.
SEQUENCE II :DEMARCHE
GENERALE DE L’AUDIT
Etape 1 : Diligences d’acceptation et de maintien des missions
1- Risque liés à la mission
 Risque de fraude, risque de blanchiment, utilisation du faux, risque de détournement
par les dirigeants…
 Evaluation du risque binaire: « Evaluation du risque binaire: « faible » ou « élevé »,
Si le risque lié à la mission est élevé et le cabinet ne peut pas mettre en place des
mesures de sauvegarde, il faut refuser la mission,
Au départ, le risque lié à la mission évalué avant l’acceptation de la mission, puis évalué
annuellement.
SEQUENCE II :DEMARCHE
GENERALE DE L’AUDIT
Etape 1 : Diligences d’acceptation et de maintien des missions
1- Risque liés à la mission
L’évaluation est faite sur la base de :
 Entretien avec la Direction
Prise de contact avec le prédécesseur (CAC)
Enquête (origine des capitaux, presse, extrait RC, confrères…)
 S’assurer que le cabinet a les moyens de répondre aux besoins du client (moyens
humains, compétences,…)
Documentation des travaux :
 Questionnaire spécifique à la fraude
Questionnaire spécifique à l’indépendance
Questionnaire spécifique au blanchiment
SEQUENCE II :DEMARCHE
GENERALE DE L’AUDIT
Etape 1 : Diligences d’acceptation et de maintien des missions
2- Lettre de mission
 Obligatoire sur toutes les missions
 Expose les termes clés de la mission
 Emis avant que les travaux ne commencent
 Un format standard (obligatoire) est disponible dans le manuel d’audit Détailler la
lettre selon les circonstances et la mission
 Emise la 1ère année et mise à jour régulièrement (confirmation formelle des honoraires
et du planning lors de chaque exercice).
SEQUENCE II :DEMARCHE
GENERALE DE L’AUDIT
Etape 1 : Diligences d’acceptation et de maintien des missions
2- Lettre de mission
La forme et le contenu des lettres de mission d'audit peuvent varier d'un client à l'autre, mais elles
rappelleront toutes en général :
l'objectif de l'audit des états financiers ;
la responsabilité de la direction concernant l'établissement et la présentation des états financiers,
le référentiel comptable adopté par la direction pour l'établissement des états financiers, c'est-à-dire
le référentiel comptable applicable;
l'étendue des travaux d'audit ;
la forme de tous rapports ou autres communications des résultats de la mission ;
 le risque inévitable de non-détection d'une anomalie significative du fait même du recours aux
sondages et des autres limites inhérentes à l'audit … ;
l'accès sans restriction à tous documents, pièces comptables et autres informations demandées dans
le cadre de l'audit.
SEQUENCE II :DEMARCHE
GENERALE DE L’AUDIT
Etape 2 : Diligences de planification et orientation de la mission
La planification de la mission consiste à obtenir une connaissance satisfaisante de
l’entreprise, en identifiant très tôt les problèmes comptables ou d’audit importants, tout
en prenant en considération les risques éventuels, en adoptant une approche par les
risques.
Les principales étapes de planification sont les suivantes :
1) Organiser la réunion de planification ;
2) Prendre connaissance de l’activité de l’entrepris, de son secteur et des normes ;
3) Effectuer une revue analytique préliminaire ;
4) Évaluer l’environnement de contrôle ;
5) Identifier les risques ;
6) Déterminer le seuil de signification préliminaire ;
7) Identifier les composants significatifs ;
8) Préparer le calendrier d’intervention, la répartition des tâches et le budget ;
9) Documenter la stratégie d'audit & préparer un programme de travail ;
10) Préparer le plan de mission.
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Etape 2 : Diligences de planification et orientation de la mission
a) Organiser la réunion de planification :
Les auditeurs doivent prendre en considération le respect des éléments suivants :
- Connaître l’activité de l’entreprise ;
- Prise de connaissance des risques majeurs liés à l’activité de l’entreprise ;
- Relecture des rapports de l’exercice N-1 et discussion des points relevés et des réserves ;
- Transmission des connaissances entre les différents membres de l’équipe (anciens aux
nouveaux) ;
- Poser des questions sur les nouveautés de la société au cours de l’exercice N ;
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Etape 2 : Diligences de planification et orientation de la mission
a) Organiser la réunion de planification :
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Etape 2 : Diligences de planification et orientation de la mission
b) Prendre connaissance de l’activité de l’entreprise, de son secteur et des normes
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Etape 2 : Diligences de planification et orientation de la mission
b) Prendre connaissance de l’activité de l’entreprise, de son secteur et des normes
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Etape 2 : Diligences de planification et orientation de la mission
b) Prendre connaissance de l’activité de l’entreprise, de son secteur et des normes
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b) Prendre connaissance de l’activité de l’entreprise, de son secteur et des normes
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Etape 2 : Diligences de planification et orientation de la mission
c) Effectuer une revue analytique préliminaire :
La revue analytique est un ensemble de techniques visant à :
Faire des comparaisons entre les données figurant dans les états de synthèse et des
données antérieures et prévisionnelles de l'entreprise,
Faire des comparaisons entre les états de synthèse de l'entité et des données d’entreprises
similaires,
Analyser les fluctuations et tendances,
Etudier et analyser les éléments ressortant de ces comparaisons
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c) Effectuer une revue analytique préliminaire :
C’est un outil déterminant pour identifier les éléments significatifs de l'entreprise en raison
de leur poids relatif ou de leur nature, en raison de leur apparition ou évolution ;
- Cet examen permet de détecter des modifications de structure, des événements ponctuels
ou exceptionnels,
- Il permet de comparer l'entreprise à d'autres entreprises du même secteur d'activité (en
particulier par le calcul de ratios spécifiques).
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Etape 2 : Diligences de planification et orientation de la mission
d) Évaluer l’environnement de contrôle :
Le but est l’évaluation du contrôle interne général au niveau de l’entité. Elle a pour but
d’identifier les risques potentiels d’anomalie significative dans les états financiers.
Comment la direction s’assure-t-elle de :
- Personnel dispose des compétences requises à l’embauche ?
- Existence de manuel de procédure ?
- Bonne application des procédures de contrôle interne ? –
Audit interne ?
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Etape 2 : Diligences de planification et orientation de la mission
e) Identifier les risques :
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Etape 2 : Diligences de planification et orientation de la mission
e) Identifier les risques :
L'auditeur se fixe un risque d'audit acceptable : il ne lui reste plus qu’à évaluer chacune des
composantes (il est à noter qu'il y a souvent corrélation entre risque inhérent et risque lié au
contrôle).
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f) Déterminer le seuil de signification préliminaire :
Le but d’un audit est de porter une appréciation sur les états financiers de l'entreprise, etc. Pour y
parvenir, le jugement de l’auditeur se base principalement sur le niveau des erreurs et des anomalies.
D’où la nécessité de disposer de repères que les professionnels nomment « seuil de signification ».
Ce seuil de signification est constitué par la limite en deçà de laquelle une erreur commise de bonne
foi par l'entreprise est sans incidence sur l'image fidèle des comptes annuels.
Par défaut, le seuil de signification constitue donc la limite à partir de laquelle un élément cesse
d'être considéré comme fiable.
Le seuil de signification préliminaire s’apprécie à deux niveaux :
Niveau global qui correspond aux états de synthèse pris dans leur ensemble : SSP
(ajustement et reclassement) ;
Niveau d’un compte ou groupe de compte : erreur tolérable.
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f) Déterminer le seuil de signification préliminaire :
Le seuil de signification est fixé par référence :
- Aux termes marquants des états financiers : résultat courant avant impôt, résultat net
comptable, situation nette, chiffre d’affaires, marge brute,
- Et par application à ceux-ci, de taux, variables selon la nature :
 Reclassement : il est couramment admis un seuil de 10% du poste concerné
 Ajustement : il est retenu par exemple un seuil de 5 à 10% du résultat courant, 1 à 2% de
la marge brute, 0,5 à 2% du total bilan, 1 à 5 % des capitaux propres, 0,5 à 1% du chiffre
d’affaires.
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f) Déterminer le seuil de signification préliminaire :
Le seuil de signification est fixé par référence :
- Aux termes marquants des états financiers : résultat courant avant impôt, résultat net
comptable, situation nette, chiffre d’affaires, marge brute,
- Et par application à ceux-ci, de taux, variables selon la nature :
 Reclassement : il est couramment admis un seuil de 10% du poste concerné
 Ajustement : il est retenu par exemple un seuil de 5 à 10% du résultat courant, 1 à 2% de
la marge brute, 0,5 à 2% du total bilan, 1 à 5 % des capitaux propres, 0,5 à 1% du chiffre
d’affaires.
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Etape 2 : Diligences de planification et orientation de la mission
g) Identifier les composants significatifs :
Déterminer les composants (cycles ou comptes) significatifs, qui peuvent par leur valeur et/ou leur
nature receler des erreurs significatives, en se basant sur :
L’importance des comptes par rapport au seuil de signification et à la probabilité d’erreurs;
La revue analytique ;
La part que représente un compte donné par rapport aux comptes annuels ;
Comptes qui sont fortement affectés par les jugements (provisions pour dépréciation des clients ou
des stocks) ;
Comptes qui font appel à des techniques comptables complexes (par exemple, la valorisation des
stocks dans une entreprise à cycle long de production) ;
Comptes qui présentent des anomalies apparentes (par exemple, comptes d’attente à régulariser,
comptes affectés par un changement de législation).
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Etape 2 : Diligences de planification et orientation de la mission
h) Préparer le calendrier d’intervention, la répartition des tâches et le budget :
Calendrier d’intervention :
Planification/Intérim/Pré-final/Final
La répartition des tâches :
Répartir les travaux d’audit entre les membres de l’équipe
Le budget :
Quantification des travaux en heures. Comparaison avec le budget de l’Ordre des Experts
Comptables.
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Etape 2 : Diligences de planification et orientation de la mission
i) Documenter la stratégie d'audit & préparer un programme de travail :
Composant Facteurs de Niveau Programme de travail
significatif risque de
risque
Stocks - Difficulté Moyen Contrôle interne
d'évaluation des - Test de conformité des procédures
travaux en cours - Test de validité des contrôles de pilotage
- Inexactitude des - Renseigner le questionnaire de contrôle interne
quantités en stock - Test de validité des contrôles d'application
- Non-conformité - Conclure sur le niveau de risque associé au cycle Contrôle des comptes
des - Assister à l'inventaire physique
méthodes de - Préparer la feuille maîtresse
de valorisation avec - Tester les quantités en stock
les dispositions du - Tester la valorisation des stocks
CGNC - Apprécier la suffisance de la provision pour dépréciation des stocks
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Etape 3 : Evaluation du contrôle interne
j) Préparer le plan de mission :
Le plan de mission est un document de synthèse qui récapitule les travaux et décisions prises au
niveau de la planification.
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Etape 3 : Evaluation du contrôle interne
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Etape 3 : Evaluation du contrôle interne
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Etape 3 : Evaluation du contrôle interne
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Etape 3 : Evaluation du contrôle interne
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Etape 3 : Evaluation du contrôle interne
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Etape 3 : Evaluation du contrôle interne
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Etape 3 : Evaluation du contrôle interne
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Etape 3 : Evaluation du contrôle interne
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Etape 3 : Evaluation du contrôle interne
Symboles utilisés pour la description des circuits des opérations
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Etape 3 : Evaluation du contrôle interne
Symboles utilisés pour la description des circuits des opérations
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Etape 3 : Evaluation du contrôle interne
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Etape 3 : Evaluation du contrôle interne
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Etape 3 : Evaluation du contrôle interne
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Etape 3 : Evaluation du contrôle interne
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Etape 3 : Evaluation du contrôle interne
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Etape 3 : Evaluation du contrôle interne
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Etape 3 : Evaluation du contrôle interne
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Etape 3 : Evaluation du contrôle interne
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Etape 3 : Evaluation du contrôle interne
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Etape 3 : Evaluation du contrôle interne
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Etape 4 : Contrôle des comptes
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Etape 4 : Contrôle des comptes
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Etape 4 : Contrôle des comptes
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Etape 4 : Contrôle des comptes
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Etape 4 : Contrôle des comptes
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Etape 4 : Contrôle des comptes
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Etape 4 : Contrôle des comptes
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Etape 4 : Contrôle des comptes
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Etape 4 : Contrôle des comptes
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Etape 4 : Contrôle des comptes

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