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3.

cycle d’investissement :

3.1. Définition du cycle d'investissement


L'investissement est l'acquisition de biens durables permettant à l'entreprise de se
procurer un avantage économique futur. En comptabilité, le terme utilisé
est immobilisation.
Chaque investissement est une suite d'opérations dans un ordre bien précis. C'est pour cela
que l'expression cycle d'investissement est utilisé. Le cycle d'investissement est un cycle
long car, généralement, les opérations se déroulent sur un certain nombre d'années. Les
opérations du cycle d'investissement sont :

• L'acquisition de l'immobilisation auprès d'un fournisseur,

• Les flux économiques générés par l'investissement

L'investissement permet d'obtenir des encaissements dans le futur ou de baisser les coû ts.

3.2. Les immobilisations corporelles


a. Définition d'un actif

Un actif est un élément identifiable du patrimoine ayant une valeur


positive pour l’entité, c’est-à -dire un élément générant une ressource que
l’entité contrô le du fait d’événements passés et dont elle attend des avantages
économiques futurs. (Plan comptable général, article 211-1).

b. Définition d'une immobilisation corporelle

Une immobilisation corporelle est un actif physique destiné à servir de façon


durable (> un exercice comptable) à l'activité de l'entreprise. Les
immobilisations incorporelles sont des biens n'ayant pas d'existence
physique (= droits).

Il ne faut pas confondre une immobilisation avec une charge qui est un bien


ou un service détruit ou consommé lors du cycle d'exploitation
(appauvrissement de l'entreprise).
Dans le Plan comptable général marocain (PCGM), les immobilisations
incorporelles ont des comptes commençant par 22, les immobilisations
corporelles ont des comptes commençant par 23 et les immobilisations
financières ont des comptes commençant par 24 ou 25.

Remarque :

 Deux critères doivent être réunit pour qu’une immobilisation corporelle soit
inscrite à l’actif :

Il est probable que des avantages économiques futurs associés à cette


immobilisation bénéficieront à l’entreprise.

Le coû t de cette immobilisation peut être mesuré d’une manière fiable pour
assurer l’objectivité.

 Les immobilisations peuvent faire selon les cas l'objet d’amortissement ou de la


constitution de provisions. Le rô le économique des immobilisations est de
contribuer à générer des charges par le biais des amortissements.

c. classification des immobilisations corporelles :


La rubrique des immobilisations corporelles regroupe les postes suivants :

231 Terrains
232 constructions
Installations techniques, matériel et outillage.
233

Materiel de transport.
234

235 Mobilier , matériel et aménagement divers


238 Autres immobilisations corporels
239 Immobilisations corporelles en cours
 

Remarque : comme les achats consommés, en présence de réductions commerciales,


c'est le net commercial qui doit être enregistré dans le compte de l'immobilisation. En
revanche, en présence d'escompte de règlement, c'est le net financier qui doit être
enregistré dans le compte de l'immobilisation. L'escompte de règlement ne s'enregistre
pas lors d'une facture d'acquisition d'immobilisation.

3.3. L'incidence de l'acquisition d'immobilisation sur les


documents de synthèse
L'acquisition d'une immobilisation n'a pas d'incidence sur le compte de résultat. Le
compte de classe 2 débité augmente l'actif immobilisé du bilan. Le compte 34551 débité du
montant de tva. Le compte de trésorerie (compte 514 ou 516) ou le compte 4481 augmente
les dettes du passif ou le compte 1486.

L’appréciation du système de contrô le interne :

Section 1 : Mise en oeuvre de l'évaluation du


contrôle interne

On peut distinguer plusieurs phases dans l'évaluation du contrôle


interne.

1.1 : Description des systèmes et des procédures

L'auditeur prend connaissance du contrôle interne de l'entreprise en


s'efforçant de saisir l'ensemble des méthodes et des procédures qui ont
trait à son organisation comptable. Il utilise à cette fin, un mémorandum
descriptif ou des diagrammes de circulation.
1.2 : Confirmation de la compréhension du système

L'auditeur s'assure qu'il a bien compris le système en vérifiant la


description qu'il en a reçu : il met en oeuvre à cette fin des tests de
conformité (ou tests de compréhension).

1.3 : Evaluation préliminaire du contrôle interne

L'auditeur procède à une première évaluation du contrôle interne ; il le


fait normalement sur la base du questionnaire et de la grille d'analyse. Il
détermine à ce stade :

· Les points forts théoriques du contrôle interne,

· Les points faibles du contrôle interne.

Les phases suivantes intéressent les points forts. En effet, l'auditeur


abandonne momentanément les points faibles ; ces derniers seront
examinés ultérieurement lors de l'examen des comptes.

1.4 : Confirmation de l'application des points forts du système

L'auditeur cherche à s'assurer que les points forts sont appliqués de


manière permanente. Il met en oeuvre à cette fin, des tests de
permanence.

1.5 : Evaluation définitive du contrôle interne

A ce stade, l'auditeur est à même de faire la distinction, les points forts


et les faiblesses ; l'ensemble de ces éléments lui fournit les bases de
son évaluation définitive du contrôle interne qu'il porte dans un
document de synthèse (ou le tableau d'évaluation du système).

1.6 : Rapport d'évaluation du contrôle interne

Pour conclure sur l'évaluation du contrôle interne, l'auditeur rédigera un


rapport d'évaluation qui mettra en exergue :

· Les constats effectués

· Les forces et les faiblesses

· Les risques
· Les incidents sur les états financiers.

Ce rapport lui servira de base pour établir son programme de contrôle


des comptes.

Section 2 : les outils d'analyse et d'évaluation du


contrôle interne

2.1 : l'entretien

Elle consiste en une conversation avec les responsables et leurs


collaborateurs sur la base d'un guide d'entretien. Il s'agit pour l'auditeur
de connaître les étapes des procédures en interrogeant les différents
interlocuteurs sur les moindres détails concernant la réalisation de leurs
tâches respectives.

2.2 : L'analyse des circuits par diagrammes

Un diagramme est un mémorandum descriptif. Il permet de schématiser


les cycles d'opérations par des symboles suivants l'organisation
administrative. Il affiche une suite d'opérations faisant apparaître les
différents documents, postes de travail, les décisions, les
responsabilités et les opérations.

C'est la rédaction schématisée de la procédure qui constitue une base


pour les tests de conformité. Les tests de conformité faut il le rappeler,
servent à vérifier que les procédures sont bien appliquées.

Bien que la présentation du diagramme puisse varier d'un auteur à un


autre, l'on retiendra deux modèles de présentation :

· Le diagramme vertical

· Le diagramme horizontal

Le diagramme vertical (exemple voir annexe 1): le circuit des


documents est présenté verticalement et les services, séparés par un
trait horizontal, sont placés les uns en dessous des autres.

Le circuit du document est fait selon l'ordre chronologique, c'est-à-dire,


depuis sa création jusqu'à son archivage ou sa destruction.
Le diagramme horizontal (exemple voir annexe 2): la présentation suit
le même principe que celui du diagramme vertical. Toutefois, la
circulation des documents entre les services qui sont juxtaposés les uns
à côté des autres se fait horizontalement.

2.3 : Les questions et guides opératoires

Les questionnaires servent d'étalon à l'auditeur. Ils lui permettent, grâce


à un grand nombre d'interrogations précises, d'évaluer si les procédures
de l'entreprise auditée remplissent les objectifs fondamentaux du
contrôle interne, en décelant ses forces et ses faiblesses.

Les questionnaires se présentent habituellement sous deux formes :


l'une simplifiée qui ne motive pas d'autres réponses que le oui ou le
non, est appelée questionnaires fermés, et l'autre plus complète, qui
entraîne nécessairement des observations détaillées, est dénommé
questionnaires ouverts.

Les questionnaires sont établis à l'aide de guides opératoires afin


qu'aucune question essentielle ne soit omise. Les questionnaires
doivent être adaptés à la taille et à l'activité de l'entreprise. En se
servant des guides opératoires comme questionnaire (ce qui est parfois
le cas), l'auditeur peut se surprendre en train de poser des questions
inadaptées. La liste des contrôles possibles établie par la compagnie
nationale des commissaires aux comptes dans l'encyclopédie des
contrôles comptables, est établie par cycle et permet de réaliser une
analyse quasi exhaustive des procédures de contrôle interne.

2.4 : Les grilles d'analyse de contrôle interne

Les grilles d'analyses de contrôle interne servent à détecter les cumuls


de fonction. Il s'agit des tableaux à double entrée qui permettent de
décomposer la procédure en différentes opérations assumées par les
agents ou les services de l'entreprise. Dans la démarche de l'auditeur,
cette étape revient à identifier les forces et les faiblesses du système
examiné.

Cette évaluation peut se faire soit dans un rapport de synthèse, soit par
un tableau d'évaluation du système précisant l'impact des faiblesses sur
les états financiers, les incidences sur la révision ou les
recommandations à faire pour améliorer le système.
2.5 : Le test de conformité ou de compréhension

Le test de conformité ou de compréhension des procédures et des


points clés mis en place est juste. Il consiste à:

· mettre en oeuvre des tests de cheminement permettant de dérouler


une procédure complète à partir de quelques opérations sélectionnées ;

· réaliser des tests spécifiques sur des procédures particulières


paraissant peu claires ;

· opérer en présence des acteurs intéressés la restitution de la


description, en vue de recueillir leurs commentaires. Cette formule
présente l'avantage de la simplicité et implique d'avantage les audités
aux travaux de l'auditeur. Elle permet de surcroît, de garantir à l'auditeur
qu'il n'a pas oublié un point important.

Après avoir évalué l'existence d'un dispositif de contrôle interne,


l'auditeur testera si ce dispositif est appliqué de manière permanente.

2.6 : Le tableau d'évaluation du système

Ce tableau qui résume l'ensemble des constats (forces et faiblesses)


décelés à l'aide des différents outils développés plus haut (les tests de
conformité, mémorandums descriptifs, le diagramme de circulation, les
questions et guides opératoires, les grilles d'analyse) intègre les
analyses suivantes :

· Les forces du système de contrôle,

· Les faiblesses du système de contrôle,

· Les effets possibles de ces faiblesses,

· L'incidence des faiblesses sur les états financiers,

· L'incidence des faiblesses sur le programme d'audit des comptes,

· Les recommandations à faire à l'entreprise.

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