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INTRODUCTION.....................................................................................................................2
CHAPITRE I: GÉNÉRALITÉS SUR L’AUDIT ET LE CONTRÔLE INTERNE...........3
II.- Objectifs de l’audit et du contrôle interne.........................................................................5
III.- Profil type de l’auditeur interne ......................................................................................7
IV.- Enjeux du contrôle interne...............................................................................................8
V.- Limites du contrôle interne...............................................................................................8
VI.- Eléments caractéristiques du contrôle interne.................................................................9
CHAPITRE II : COSO OU LA NOUVELLE PRATIQUE DU CONTRÔLE INTERNE
...................................................................................................................................................10
II.- Eléments caractéristiques du contrôle interne selon COSO............................................11
III.- Objectifs de contrôle interne..........................................................................................13
V.- Limites du contrôle interne selon le COSO....................................................................13
CHAPITRE III : NORMES D’AUDIT INTERNE..............................................................13
I.- Objectifs des normes........................................................................................................14
III.- Contenu des normes.......................................................................................................15
3.1.- La déclaration des responsabilités......................................................................15
3.2.- Code de déontologie............................................................................................15
II.- Description du système........................................................................................20
III.- Vérification de l’existence du système...................................................................20
IV.- Evaluation préliminaire du contrôle interne..................................................................20
V.- Vérification du fonctionnement du système...................................................................21
VI.- Evaluation de l’impact des faiblesses............................................................................21
III.- Les différentes étapes du cycle .....................................................................................22
..............................................................................................................................................22
I.- Définition et objectifs de la FRAP...................................................................................42
II.- Forme du document........................................................................................................43
III.- Processus d’élaboration.................................................................................................43
IV.- Mise en œuvre de la FRAP............................................................................................44
La fonction d’Audit Interne donne à cet égard l’assurance raisonnable que les
opérations menées, les décisions prises sont « sous contrôle » et qu’elles contribuent donc
aux objectifs de l’entreprise. Et si tel n’était pas le cas, elle apporterait des recommandations
pour y remédier.
La fonction d’audit interne est une fonction relativement récente puisque son apparition
remonte à la crise économique de 1929 aux Etats-Unis.
Les entreprises subissaient alors de plein fouet la récession économique et l’ordre du jour était
aux économies de toute nature. Les comptes furent passés au peigne fin en vue d’une
réduction des charges. Or les grandes entreprises américaines utilisaient déjà le service de
cabinets d’audit externe, organismes indépendants ayant pour mission la certification des
comptes, bilans et états financiers. Là comme ailleurs, on chercha le moyen de réduire le
montant des dépenses et on en vint donc tout naturellement à suggérer de faire assumer
certains de ces travaux préparatoires par du personnel de l’entreprise.
Ainsi apparurent ces auditeurs puisqu’ils effectuaient des travaux d’audit, au sens ou on
l’entendait alors, mais « internes » puisque membres à part entière des entreprises. Ils
participaient aux travaux courants des La fonction d’audit interne est une fonction
relativement récente puisque son apparition remonte à la crise économique de 1929 aux Etats-
Unis.
Les entreprises subissaient alors de plein fouet la récession économique et l’ordre du jour était
aux économies de toute nature. Les comptes furent passés au peigne fin en vue d’une
réduction des charges. Or les grandes entreprises américaines utilisaient déjà le service de
cabinets d’audit externe, organismes indépendants ayant pour mission la certification des
comptes, bilans et états financiers. Là comme ailleurs, on chercha le moyen de réduire le
montant des dépenses et on en vint donc tout naturellement à suggérer de faire assumer
certains de ces travaux préparatoires par du personnel de l’entreprise.
Ainsi apparurent ces auditeurs puisqu’ils effectuaient des travaux d’audit, au sens ou on
l’entendait alors, mais « internes » puisque membres à part entière des entreprises. Ils
participaient aux travaux courants des auditeurs externes sans toutefois en établir les
synthèses et les conclusions.
La crise passée, on continua à les utiliser puisqu’ils avaient acquis la connaissance et la
pratique de méthodes et outils appliqués au domaine comptable ; peu à peu ils élargirent le
champ d’application et en modifièrent insensiblement les objectifs. Mais longtemps encore la
Fonction d’Audit Interne va conserver dans la mémoire collective ce patrimoine héréditaire.
Ce n’est véritablement qu’à partir des années 80 que l’originalité et les spécificités de la
fonction d’audit interne commencèrent à se dégager et à se préciser. On peut d’ailleurs
estimer que l’évolution n’est pas encore parvenue à son terme.
« Le contrôle interne est l’ensemble des sécurités qui contribuent à la maîtrise de l’entreprise.
Il a pour but d’un coté, d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de
l’information, de l’autre, l’application des instructions de la direction et de favoriser
l’amélioration des performances ». (OEC)
« Le contrôle interne est constitué par l’ensemble des mesures de contrôle, comptable ou
autre, que la direction définit, applique et surveille, sous sa responsabilité, afin d’assurer la
protection du patrimoine de l’entreprise et la fiabilité des enregistrements comptables et des
comptes annuels » (CNCC).
« Le contrôle interne est un processus mis en œuvre par le conseil d’administration, les
dirigeants et le personnel d’une organisation, destiné à fournir une assurance raisonnable
quant à la réalisation des objectifs suivants :
• la réalisation et l’optimisation des opérations
• la fiabilité des informations financières
• la conformité aux lois et réglementations en vigueur. »
« L’Audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une
assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les
améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée ».
Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique
et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôles et de gouvernement
d’entreprise et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité.
L’audit interne n’est pas un « dispositif », mais une « fonction », en outre, l’audit interne ne
doit pas « apprécier et juger » mais « assurer et garantir ».
« L’audit interne est le département d’une grande entreprise chargé d’examiner et d’évaluer le
contrôle interne dans tous les domaines de l’entreprise et à tous les niveaux. Au delà de ce
rôle traditionnel, il peut aussi assurer une fonction de conseil ».
Des systèmes de contrôles Internes sont mis en place afin de détecter, en temps voulu, tout
dérapage par rapport aux objectifs de rentabilité visés par l’entreprise, et de limiter les aléas.
Ces dispositifs permettent aux dirigeants de maîtriser l’évolution rapide de l’environnement
économique concurrentiel, des besoins et des priorités des clients, et de procéder à temps aux
adaptations nécessaires à la croissance de l’activité. Ils contribuent enfin à promouvoir
l’efficacité, à protéger les actifs à garantir la fiabilité des états financiers et la conformité aux
lois et règlements.
Ainsi le contrôle interne est de plus en plus considéré comme une solution à un large éventail
de problèmes latents.
Centré sur les enjeux majeurs de l'organisation, ses missions "d'expression d'assurance"
portent sur l'évaluation de l'ensemble des processus, fonctions et opérations de celle-ci et plus
particulièrement sur les processus de management des risques, de contrôle et de
gouvernement d'entreprise.
Son rôle de conseil auprès de la Direction générale et des directions opérationnelles et
fonctionnelles, qui s'exerce dans le cadre de normes particulièrement exigeantes, contribue
grandement à créer de la valeur ajoutée.
L’auditeur est appelé à évaluer ici la cohérence des objectifs assignés à la fonction d’abord
avant de mesurer la performance actuelle de la fonction par rapport à ses finalités.
Les risques généralement identifiés lors de cette vérification prennent généralement leur
source dans la façon dont les objectifs sont définis.
En définitive, l’examen consistera à identifier les procédures mises en place et celles qui sont
appliquées pour la fixation des objectifs de la fonction.
Le questionnaire d’audit portera sur les interrogations suivantes : qui incite? Qui propose ?qui
est consulté ?qui décide ?...
Dans un deuxième temps il faut vérifier le processus de fixation des objectifs qui nécessitent
une collecte d’informations et à un « phasage » dans la définition des objectifs pour vérifier :
• la nature des informations employées dans la fonction ;
• Comment elles sont obtenues, par qui elles sont fournit ?
• qui les valide, qui s’en porte garant ou responsable ?
• qui est consulté dans ce processus de construction et de validation de l’information
• Comment les personnes consultées sont-elles conduites à s’engager lorsqu’elles
donnent leur avis, ou comment peuvent–elles parvenir à ne pas s’engager ?
Dans un second temps, il faut analyser les processus budgétaires pour s’assurer de leur
cohérence par rapport aux objectifs et leur réalisme.
Chacune de ces questions peut générer un ensemble de risques qu’il faut analyser pour
s’assurer de la source de leur provenance et de la manière dont il faut les
traiter.
Du fait que la mission de l’auditeur interne couvre toutes les activités d’une entreprise, il doit
avoir une connaissance pluridisciplinaire : juridique, financière, informatique etc.
Il est fort justement rappelé de ne pas confondre la compétence individuelle des Auditeurs et
la compétence globale du service. Pour ce dernier le complément par des recours extérieurs
reste possible, à chacun d’en définir les limites. Et les auditeurs le savent bien, en cette
matière plus qu’en toute autre, pas de véritable compétence sans formation continue.
Les principaux du contrôle interne pour l’entreprise sont constitués par le fait que :
• les décisions de la direction sont respectées et appliquées
• les performances et l’efficacité opérationnelle sont améliorées
• les comptes annuels sont réguliers, sincères et donnent une image fidèle du résultat des
opérations de la situation financière et du patrimoine de l’entreprise
• les actifs de l’entreprise sont sauvegardés.
Le système de contrôle interne s’entend au-delà des domaines directement liés au système
comptable et est caractérisé par :
• L’environnement de contrôle
• L’évaluation des risques
• Le système d’organisation
• Le système d’information
• Le système de contrôle.
Toute entreprise est confrontée à un ensemble de risques externes et internes qui doivent être
évalués, pris en compte et maîtrisés par le contrôle interne.
L’information pertinente doit être identifiée, recueillie et diffusée sous une forme et dans des
délais qui permettent à chacun d’assumer ses responsabilités.
Des opérations de contrôle doivent permettre de s’assurer que les mesures nécessaires sont
prises en vue de maîtriser les risques susceptibles d’affecter la réalisation des objectifs de
l’entreprise.
I.- Historique
La mise en place de la commission TREADWAY était dictée par le fait que tous les acteurs
de la vie économique sont concernés par la qualité du contrôle interne visant à limiter les
risques de défaillance et à optimiser l’efficacité des opérations de leur organisation.
Le contrôle interne est composé de cinq éléments interdépendants qui découlent de la façon
dont l’activité est gérée et qui sont intégrés au processus de gestion :
• environnement de contrôle
• évaluation des risques
• activités de contrôle
• information et communication
• pilotage.
« Quels sont les risques susceptibles de mettre en péril l’atteinte des objectifs d’une
entreprise ou de la mettre en péril ? »
L’entreprise doit être consciente des risques et les maîtriser. Elle doit fixer des objectifs
et les intégrer aux activités commerciales financières, de production, de marketing et autres,
afin de fonctionner de façon harmonieuse. Elle doit également instaurer des mécanismes
permettant d’identifier, analyser et gérer les risques correspondants.
Ainsi, le processus à mettre en œuvre doit largement impliquer les différentes directions.
« Quels contrôles doivent être mis en place pour s’assurer que les risques sont
maîtrisés ? »
L’information doit être sous la bonne forme, transmise à la bonne personne et au bon moment.
L’information doit être cohérente et non redondante.
Cependant, il faut tenir compte du fait que la communication est multidirectionnelle :
ascendante, descendante et latérale.
2.5.- Pilotage
Le COSO constituant un référentiel de contrôle interne a des limites. En effet, une évaluation
du contrôle interne donne seulement une assurance raisonnable.
Les normes de qualification énoncent les caractéristiques que doivent présenter les
organisations et les personnes accomplissant des activités d’audit interne.
Tandis que les normes de qualifications et les normes de fonctionnement s’appliquent aux
travaux d’audit interne en général, les normes et mise en œuvre s’appliquent à des types de
missions spécifiques.
Elle énonce- afin que nul n’en ignore- la conception de l’audit interne telle qu’elle doit être
connue de tous.
Le code de déontologie s’applique aux personnes et aux entités qui fournissent des services
d’audit interne.
Toute violation du Code de Déontologie par des membres de l’Institut, des titulaires de
certifications professionnelles de l’IIA (Certified Internal Auditor Examination : CIA) ou des
candidats à celles-ci, fera l’objet d’une évaluation et sera traitée en accord avec les Statuts de
l’Institut et ses Directives Administratives.
Le fait qu’un comportement donné ne figure pas dans les Règles de Conduite ne l’empêche
Il est attendu des auditeurs internes qu’ils respectent et appliquent les principes fondamentaux
suivants :
Intégrité
L’intégrité des auditeurs internes est à la base de la confiance et de la crédibilité accordées à
leur jugement.
Objectivité
Les auditeurs internes montrent le plus haut degré d’objectivité professionnelle en collectant,
évaluant et communiquant les informations relatives à l’activité ou au processus examiné. Les
auditeurs internes évaluent de manière équitable tous les éléments pertinents et ne se laissent
pas influencer dans leur jugement par leurs propres intérêts ou par autrui.
Confidentialité
Les auditeurs internes respectent la valeur et la propriété des informations qu’ils reçoivent ; ils
ne divulguent ces informations qu’avec les autorisations requises, à moins qu’une obligation
légale ou professionnelle ne les oblige à le faire.
Compétence
Les auditeurs internes utilisent et appliquent les connaissances, les savoir-faire et expériences
requis pour la réalisation de leurs travaux.
• Intégrité
Les auditeurs internes :
• Doivent accomplir leur mission avec honnêteté, diligence et responsabilité.
• Doivent respecter la loi et faire les révélations requises par les lois et les règles de la
profession.
• Ne doivent pas sciemment prendre part à des activités illégales ou s’engager dans des
actes déshonorants pour la profession d’audit interne ou leur organisation.
• Doivent respecter et contribuer aux objectifs éthiques et légitimes de leur organisation.
• Confidentialité
Les auditeurs internes:
• Doivent utiliser avec prudence et protéger les informations recueillies dans le cadre de
leurs activités.
• Ne doivent pas utiliser ces informations pour en retirer un bénéfice personnel, ou
d’une manière qui contreviendrait aux dispositions légales ou porterait préjudice aux
objectifs éthiques et légitimes de leur organisation.
• Competence
Les auditeurs internes:
• Ne doivent s’engager que dans des travaux pour lesquels ils ont les connaissances, le
savoir-faire et l’expérience nécessaires.
• Doivent réaliser leurs travaux d’audit interne dans le respect des Normes pour la
Pratique Professionnelle de l’Audit Interne (Standards for the Professional Practice of
Internal Auditing).
• Doivent toujours s’efforcer d’améliorer leur compétence, l’efficacité et la qualité de
leurs travaux.
Les documents interprétatifs des normes justifient le caractère relatif des normes qui peuvent
l’objet d’interprétations aussi bien par l’IIA que par les commentateurs.
Les « Statements on Internal Auditing Standards » (SIAS) constituent les documents
interprétatifs de l’IIA.
SIAS 3 : précisant que la conscience professionnelle dont doivent faire preuve les auditeurs
internes (norme 280), concerne aussi la prévention et la détection des fraudes
SIAS 5 : compléments à la norme 500 pour préciser que la coordination entre Audit interne et
Audit externe ne doit comporte ni redondances, ni double emploi. Pour cela, le SIAS 5
suggère des réunions périodiques, des échanges de programmes et papiers de travail, des
communications réciproques de rapports
Le système de contrôle interne de l’entreprise peut être apprécié en suivant le canevas ci-
dessous :
- choix des fonctions générant les principaux flux d’informations
- description du système
- vérification de l’existence du système
- évaluation préliminaire du contrôle interne
- vérification du fonctionnement du système
- évaluation de l’impact des faiblesses.
Les fonctions qui génèrent les principaux flux d ‘information seront sélectionnées par
l’auditeur.
Ainsi, dans une entreprise industrielle et commerciale, seront étudiées plus particulièrement :
- les fonctions ventes/ clients
- les fonctions achats/fournisseurs
- les fonctions investissements
*des diagrammes de circulation (flow chart) : la plupart des cabinets d’audit se sont
dotés de normes de présentation de diagrammes de manière à assurer :
• un langage commun
• une meilleure visualisation
• Une plus grande précision (exemple : tout document entré doit à un moment ou à un
autre sortir du circuit par expédition, classement ou destruction, il ne doit pas rester en
suspens).
Pour ce faire, l’auditeur sélectionne une transaction typique du circuit décrit (ou plusieurs) si
différents types de transactions passent par le même circuit : ventes/ France et ventes/ export
par (exemple), et la suit tout au long de son diagramme en vérifiant que les opérations décrites
sont bien conformes à la réalité (« du berceau jusqu’à la tombe »).
Si l’auditeur constate une anomalie, il doit s’assurer, par consultation d’autres documents au
même stade de traitement, qu’il ne s’agit que d ‘une déviation ponctuelle et non pas d’une
mauvaise description.
Si le deuxième cas se présente, l’auditeur corrigera sa description.
Pour les audits suivants, l’auditeur doit s’assurer rapidement que les systèmes n’ont pas
changé et que les conclusions tirées l’année précédente sont toujours valables.
IV.- Evaluation préliminaire du contrôle interne
Toutes les questions sont formulées de façon à ce que la réponse OUI indique une situation
favorable et que le NON indique une réponse défavorable.
S’il est correctement rempli, le QCI servira plusieurs années : seules les modifications de
procédures identifiées lors du test de vérification de l’existence du système nécessitent
une mise à jour du QCI.
A l'issue de l'étape précédente, l’auditeur a identifié les forces du système sur lesquelles
il compte s’appuyer pour limiter et présenter ses contrôles.
Cependant à ce stade de ses travaux, il ne dispose que d’une présomption.
L’auditeur devra ainsi rédiger un Programme de Vérification des Procédures (PVP) pour
obtenir la confirmation que les contrôles jugés importants dans la procédure ne sont nullement
appliqués à l’ensemble des transactions de l'exercice.
Par ces sondages, l’auditeur va chercher à démontrer que ses contrôles sont :
- réellement exécutés
- correctement effectués
- réalisés par les personnes habilitées.
Les opérations regroupées dans ce circuit sont celles relatives à l’acquisition des ressources
nécessaires au fonctionnement de l’entreprise :
- achat de biens (matières consommables, fournitures de bureau et fournitures diverses)
- achat de services divers (frais entretien, loyers, honoraires, etc.…).
Elles seront analysées à travers chacune des étapes du circuit des achats :
4.1.- Commande
4.2.- Réception
4.3.- Comptabilisation
- double comptabilisation car les doubles des factures fournisseurs ne portent pas le
cachet « duplicata » lors de leur réception
- les factures ne portent aucune mention d’imputation avant leur enregistrement
- Absence de contrôle, avant comptabilisation, de la cohérence de la liasse
(« Factures » / « BC »/ « BR ») et absence de la matérialisation de ce contrôle sur la
facture.
- double règlement car les factures déjà réglées ne sont pas systématiquement annulées
- règlement pour des livraisons partielles ou non encore effectuées.
Elles seront analysées à travers chacune des étapes du circuit des achats :
- réception et acceptation de commandes sans s’assurer que le client n’a pas accumulé
des arriérés importants ou que le client n’a pas atteint le plafond de crédit autorisé
- absence de vérification des quantités en stocks ou de la possibilité de satisfaire la
commande.
- retard dans la transmission des commandes des clients aux services chargés du
traitement et des expéditions
- commandes satisfaites de manière désordonnée.
4.5.- Livraison
4.6.- Facturation
4.8.- Recouvrement
Les opérations regroupées dans le circuit sont celles concernant les encaissements et les
décaissements selon les différents modes de paiement les plus couramment utilisés (espèces,
chèques, virements, effets).
ETAPES DOCUMENTS
de l'entreprise des tiers
Encaissement
Elles seront analysées à travers chacune des étapes du circuit des achats :
L’entreprise afin d’obtenir une optimisation de ses frais ou produits financiers et ses
mouvements de trésorerie doit gérer ses comptes bancaires en termes de dates de valeur.
Les conditions de valeur ne sont pas figées et sont donc négociables. Cependant la
négociation des conditions de valeur dépend grandement de la situation économique de
l’entreprise.
En outre, le gain d’un jour ouvré sur toutes les opérations de crédits ou de débits procure un
jour de valeur sur les ventes et un jour de valeur sur les achats et dépenses diverses d’où
environ deux jours ouvrés de chiffre d’affaires équivalent à trois jours calendaires.
Une modification des conditions de banque induirait un profit de 3/365 du chiffre d’affaires.
Les banques facturent des commissions à leurs clients en plus des gains sur les dates de
valeur.
Ces commissions sont notamment composées de :
- la commission de mouvement de compte
- la commission du plus fort découvert
- la commission fixe par trimestre
- la commission fixe par mouvement et plafonnée
- la commission de dépassement d’autorisation de découvert.
La commission du plus fort découvert (CPFD) s’applique sur le plus fort découvert de chaque
mois. Le taux de la commission du plus fort découvert est de 0,05% (ou 0,6% par an).
La CPFD est prélevée par trimestre avec les agios débiteurs.
Heure de caisse : c’est l’heure de la journée à partir de laquelle une opération bancaire est
imputée sur la journée du lendemain
Nombre de jours : c’est la durée pendant laquelle le solde en valeur reste constant
Ticket d’agios : c’est la facture de la banque. Le ticket d’agios informe sur les intérêts
débiteurs et les agios facturés et prélevés.
ETAPES DOCUMENTS
Aspects
opérationnels de l'entreprise des tiers
Organigramme
Liste du personnel
Prévision des effectifs et des Budget
charges de personnel Fiches de poste
Sélection des candidats Insertions presse CV et demandes d’emploi
Déclaration de
mouvement
Déclaration IPRES
Déclaration CSS
Copie identité travailleur
Photos d’identité
travailleur
Embauche Contrat de travail CV
Fichier du personnel
Courrier adressé au
Suivi du personnel personnel
Fichier du personnel
Courrier adressé au
Gestion du personnel personnel
Notification d’octroi
Octroi de prêts et d’avances de prêts et d’avances Demande de prêt
Aspects comptables
Préparation des éléments de
la paie Etat mensuel de paie Barème des VRS
Contrôle et approbation des Etat mensuel de paie
documents de paie Bulletin de paie
Préparation des règlements de
paie Ordres de virement
Règlement de la paie
Les charges immobilisées et les valeurs incorporelles seront donc exclues de ce cycle.
ETAPES DOCUMENTS
de l'entreprise des tiers
Budget des
investissements
Business plan
Evaluation et identification des Proforma Proforma
besoins en équipements Bon de commande BC
Facture FACT
Acquisition et mise en service Bordereau de livraison BL
des immobilisations Fichier immobilisation Fichier immobilisation
Le Budget des investissements sera élaboré par le DAF en tenant compte de la politique de
développement de l’entreprise et des besoins spécifiques exprimés par les différents
responsables et qui ont un caractère urgent.
Le Directeur Général est seul habilité à approuver le budget des investissements ou les
besoins spécifiques exprimés hors budget.
En cas de besoin d’investissement, une DA est établie par le DAF ou le Chef de service ayant
exprimé le besoin et la procédure reprend le cycle des achats. (cf. cycle des achats 3.3.1.1..-
La commande).
Cette étape s’effectue selon la procédure de sélection des fournisseurs et de réception des
biens décrite dans le cycle des achats (cf. 3.3.1.1. et 3.3.1.2.- du cycle des achats).
Le bien réceptionné sera mis sous la responsabilité et la garde du Chef de service
réceptionnaire.
S’il y a des formalités administratives à entreprendre celles-ci seront effectuées par le DAF
qui doit suivre le processus jusqu’à la mise en service effective.
La comptabilisation sera faite selon la procédure d’achat (cf. 3.3.1.3.-du cycle des achats).
Le DAF veille à ce que les contrats d’assurance soient renouvelés périodiquement et que les
biens soient dans des conditions de sécurité et surtout bien entretenus.
Ainsi des inventaires périodiques seront effectués afin d’une part de vérifier si les biens sont
toujours dans le patrimoine de l’entreprise et d’autre part apprécier leur état d’utilisation.
Les biens dépréciés ne seront vendus qu’avec l’autorisation écrite du Directeur Général sur la
base d’une demande formulée par le DAF.
• absence de procédures de choix du type de matériel basées sur les critères d’analyse de
rentabilité des investissements
• mauvais choix des équipements
• mauvaise répartition du budget des investissements dans le temps
- réception directe des factures fournisseurs par les services achats en lieu et place de
la comptabilité des matières (engendrant des problèmes d’ouverture ou de
renseignement des fichiers immobilisations) ignorant ainsi l’arrivée des factures
- absence de transmission d’informations au comptable permettant de distinguer les
immobilisations des charges immobilisées entraînant ainsi des erreurs d’imputation
Cette fonction regroupe toutes les activités d’identification par article, du stock de sécurité à
détenir et à partir duquel la commande doit être déclenchée.
3.1.2.- Réapprovisionnement
Le réapprovisionnement comprend :
• la sélection des fournisseurs
• le lancement de la commande
• le suivi de la commande
Elle englobe toutes les activités de protection des stocks, de prise d’inventaire physique, de
rangement des articles.
ETAPES DOCUMENTS
de l'entreprise des tiers
Demande d’achat
Proforma DA Proforma
Identification des besoins Bon de commande BC
La FRAP peut être définie comme un outil d’analyse permettant à l’auditeur de suivre un
processus rigoureux et objectif d’identification des causes et incidences des faiblesses
constatées dans une organisation.
La FRAP est remplie par l’auditeur dès qu’il rencontre un dysfonctionnement, une erreur, une
malversation, etc.….
L’auditeur utilise ce moyen pour conduire son raisonnement.
L’auditeur procède à la collecte des FRAP au fur et à mesure de ses constats. A chaque
constat de faiblesse, l’auditeur élabore une FRAP.
3.2.- Validation
L’auditeur cherche la confirmation de sa découverte. En effet, un fait constaté doit être validé
et des éléments de preuves doivent être détenus. Il se pose un certain nombre de questions :
• Le constat faisant l’objet de la FRAP peut-il être contesté ?
• L’analyse des causes est-elle valable ?
• Les incidences analysées sont-elles pertinentes et réalistes ?
• Les recommandations élaborées sont-elles en mesure d’atténuer ou d’enrayer le
phénomène ?
Après avoir acquis ces certitudes, l’auditeur consulte sa hiérarchie pour la validation.
3.3.- Supervision
Chaque FRAP est supervisée par le supérieur hiérarchique (auditeur senior ou chef de
mission) qui l’apprécie, situe sa place et son degré d’importance dans la mission d’audit,
incite éventuellement à explorer davantage ou à parfaire les analyses.
4.1.- Constat
4.2.- Causes
L’auditeur ne pourra pas se départir du constat tant qu’il n’a pas fini de faire le point.
La recherche des causes est un aspect essentiel.
Dans le cadre de la recherche causale, l’auditeur doit déceler le point dont l’amélioration
évitera au phénomène de se reproduire et non pas le point qui remettrait simplement les
choses en l’état mais n’empêcherait pas la répétition.
Ces cinq points constituent les cinq arêtes fondamentales conduisant à l’explication du
phénomène :
matière milieu MO
FAIT
méthode matériel
4.3.- Conséquences
C’est une tâche délicate que de vouloir identifier les conséquences. En effet, cela peut mener à
des dérives d’ordre qualitatif et quantitatif.
Ces dérives proviennent de la subjectivité entourant l’identification des conséquences
possibles.
4.4.- Recommandations
CONCLUSION
Toute entreprise, peu importe sa taille, devrait mettre en place les mécanismes lui assurant :
BIBLIOGRAPHIE
Coopers et Lybrand, la Nouvelle pratique du contrôle interne. Institut français des auditeurs
consultants internes Paris : Editions d'Organisation, 1994.