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Elle est à signaler également que l’audit a pour but d’augmenter le niveau de
confiance que les états financiers inspire aux utilisateurs visé pour que ce but soit
atteint l’auditeur exprime une opinion indiquant si les états financiers ont été préparés
dans tous les aspects significatifs conformément au référentiel d’information
financière applicable dans le contexte de la plupart des référentiels à usage général,
cette opinion consiste à indiquer si les états financiers donnent dans tous leurs aspects
significative une image fidèle conformément au référentiel. Un audit réalisé
conformément aux normes ISA et aux règles de déontologie pertinent permet à
l’auditeur de se former une telle opinion.
Les éléments probants en audit peuvent être définie comme les éléments de preuve
qui peuvent prendre la forme de réponses écrites (pièces justificatives telles que les
factures, les bons de commandes, les contrats de prêt, les rapports d’experts
indépendantes, les confirmations de tiers) et de réponses orales reçu par l’auditeur des
dirigeants d’une organisation.
L’auditeur devrait obtenir des éléments probants suffisant et approprié cela signifie
qu’il existe une corrélation entre le caractère suffisant et le caractère approprié des
éléments probants, le caractère suffisant représente la dimension quantitative des
éléments probants et le caractère approprié représente la dimension qualitative des
éléments probants c’est-à-dire leur pertinence et leur fiabilité.
2. Objectifs :
L’auditeur poursuit trois objectifs généraux : La régularité et la conformité à la
réglementation, La détection de fraude et l’amélioration de la gestion de l’entreprise.
La régularité :
Le plan comptable précise que c’est l’application de bonne foi des règles et
procédures en fonction de la connaissance que les responsables des comptes doivent
normalement avoir de la réalité et de l’importance des opérations, événements et
situations.
Image fidèle :
Les comptes annuels doivent donner une image fidèle du patrimoine de la situation
financière ainsi que des résultats de la société. L’image fidèle sert de référence lors de
l’établissement des comptes annuels. Ainsi dans le respect des règles et principes
comptables cette image fidèle se matérialise par des informations complémentaires
comme prise dans l’annexe (ETIC) donnant aux différents destinataires des comptes
annuels des renseignements complémentaires au bilan et aux comptes produits et
charges.
Plus précisément, l’audit externe consiste à autoriser l’examen d’information par une
tierce personne, autre que celle qui les prépare il les utilise avec l’intention d’établir
leur véracité et de faire un rapport critique sur le résultat de cet examen avec le désir
d’augmenter l’utilité de l’information pour l’utilisateur. L’audit n’évaluer pas les
hommes mais les systèmes et les actions menées par une organisation, et l’étendue
vers la recherche d’amélioration du système adoptée par l’entreprise. Du fait de la
mise en œuvre de ses objectifs principaux, l’audit touche inévitablement à un certain
nombre de domaines par rapport auxquels ils convient de le situer, ce sont notamment
: la détection de la fraude et l’amélioration de la gestion d’entreprise.
La détection de fraude :
Or, le rôle de l’auditeur n’est pas d’apporter un guide aux décisions de la direction,
mais de mettre une opinion sur la régularité et la sincérité des comptes. De plus, il est
clair que si le praticien participait directement à la prise de décision incombant à la
direction, il mettrait en péril son indépendance.
• Une identification des erreurs possibles : C’est l’erreur qui peut effectivement
se produire compte tenu de l’absence de contrôle dans l’entreprise pour l’empêcher, la
détecter et ensuite la corriger. Elle est généralement associée au risque lié ou risque de
non-maitrise.
• Les risques d’audit : L’IFAC (Normes internationale d’audit ISA 400) définit
le risque d’audit comme le risque que l’auditeur financier exprime une opinion
incorrecte sur les états financiers soumis à son contrôle du fait d’erreurs significatives
contenues dans ces états.
Les éléments probants désignent les informations obtenues par le commissaire aux
comptes au cours de son audit et lors d’autres interventions lui permettant de fonder
son opinons. Caractéristiques des éléments probants ils doivent être suffisants et
appropriés. Le caractère suffisant s’apprécie par rapport à la quantité des éléments
collectés. La quantité des éléments collectés dépend du risque d’anomalies
significatives mais aussi de la qualité des éléments collectés. Le caractère approprié
est fonction de la qualité des éléments collectés c'est-à-dire de leur fiabilité et de leur
pertinence.
« Personne remplissant une mission légale destinée à certifier en particulier que les
comptes annuels sont réguliers, sincères et donnent une image fidèle du résultat des
opérations de l’exercice écoulé ainsi que la situation financière et du patrimoine de la
société à la fin de l’exercice ».
Définition 2 :
Professionnel chargé, dans le cadre d’une mission légale, de certifier que les comptes
d’une institution (société, groupe, mutuelle, association, groupement sportif…) soient
réguliers, sincères et qu’ils reflètent l’image fidèle des résultats, de la situation
financière et du patrimoine. L’opinion du commissaire aux comptes, exprimés dans
un rapport présenté tous les ans à l’assemblée générale, prend la forme d’une
certification, avec ou sans réserve, ou d’un refus de certifier les comptes. Il est
désigné par l’assemblée générale pour une durée de 6 exercices. A. Silem, Alai- Ch.
Martinet, Lexique de Gestion, éd Dalloz 2000 ;
Définition 3 :
Les commissaires aux comptes certifient que les comptes annuels sont réguliers et
sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé
ainsi que la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
[…] ils ont pour mission permanente, à l’exclusion de toute immixtion dans la gestion
de vérifier les valeurs et les documents comptables de la société et de vérifier la
conformité de sa comptabilité aux règles comptables ne vigueur. Ils vérifient
également la sincérité et la Concordance avec les comptes annuels des informations
données dans le rapporte de gestion du conseil d’administration ou du directoire,
selon le cas, et dont les documents dressés aux actionnaires avec la situation
financière et les comptes annuels. L’article 228 de la loi sur les sociétés commerciales (Droit français)
Les deux professions possèdent plusieurs points communs dans la mesure où Toutes
les deux ont pour vocation d’exprimer une opinion sur les comptes. Cependant, il
existe certaines différences statutaires qui résident dans le fait que. Le commissariat
aux comptes est une obligation légale pour certaines sociétés et Par conséquent elle
est largement réglementée.
Le tableau suivant nous montre l’aspect de complémentarité entre les deux fonctions :
a) La mission de contrôle :
Le commissaire aux comptes est chargé de certifier que les comptes annuels sont
réguliers et sincères et qu’ils donnent une image fidèle des résultats des opérations de
l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société et
des organismes prévus à l’article 1 de ladite loi (sociétés commerciales y compris
sociétés de capitaux, des associations, des mutuelles sociales et des syndicats) à la fin
de l’exercice.
Les procédures qui doivent mener le commissaire aux comptes diffèrent selon la
Forme juridique de l’entreprise :
• Dans les sociétés anonymes après détection du fait ou des faits, le commissaire aux
comptes doit demander des explications au président du conseil d’administration ou
au directoire qui est tenu de répondre. S’il n’y a pas de réponses ou la réponse n’est
pas satisfaisante il invite le président ou le directoire à faire délibérer le conseil
d’administration ou le conseil de surveillance sur les faits relevées ; la délibération est
communiquée au comité de l’entreprise. Si à ce stade le commissaire aux comptes
estime que la continuité d’exploitations demeure compromise, il établit un rapport
destiné à l’assemblée générale des actionnaires est communiqué au comité de
l’entreprise.
• Dans les autres types de sociétés les explications du gérant même s’ils sont
satisfaisants sont communiquées au comité d’entreprise et au conseil de la
surveillance.
Bien que ce rôle soit important pour sauvegarder la pérennité de l’entreprise, il reste
contesté par certains auteurs tels que BERNARD COLASSE car il peut être en
contradiction avec le principe de non immixtion sur lequel repose la mission
principale du commissaire aux compte (certification).
1) La responsabilité civile :
C’est une responsabilité à l’égard de la société et des tiers, elle peut être engagée si le
commissaire aux comptes n’a pas procédé selon les normes de la profession mais elle
est écartée dans l’hypothèse où il a respecté ces normes. 2) La responsabilité pénale :
Sa responsabilité pénale peut être mise en cause lorsqu’il n’a pas révélé au procureur
de la république des faits délictueux dont il a eu connaissance et elle se traduit par des
peines d’emprisonnement et d’amendes.
La faute.
Le préjudice.
Le lien de causalité entre la faute et le préjudice
B) La responsabilité pénale :
La nouvelle loi sur les SA (Loi n°78-12 modifiant et complétant la Loi n°17-95) et là
Mesures pénales très stricte à l’encontre des commissaires aux comptes dans
l’exercice de leurs fonctions.
Selon l’article 169 de la loi SA met à charge des commissaires aux comptes
l’obligation de porter à la connaissance du conseil d’administration ou du
directoire et de la surveillance, tous les faits apparaissant délictueux dont ils ont
eu connaissance dans l’exercice de leur mission. (Le CAC doit formaliser la
révélation par écrit, puis informe le procureur du roi).
Selon l’article 169 de la loi SA met à charge des commissaires aux comptes
l’obligation de porter à la connaissance du conseil d’administration ou du directoire et
de la surveillance, tous les faits apparaissant délictueux dont ils ont eu connaissance
dans l’exercice de leur mission. (Le CAC doit formaliser la révélation par écrit, puis
informe le procureur du roi)
3) La responsabilité disciplinaire :
On est sans savoir qu’un CAC possède la qualité d’expert -comptable, De ce fait il
engage sa responsabilité disciplinaire lorsqu’il commet des fautes liées à sa profession
d’expert-comptable.
Alors le CAC peut être sujet d’une sanction voir loi15-89 ; art 68 qui règlemente la
profession d’expert-comptable. Les sanctions sont :
- L’avertissement
- Le blâme
- La suspension pour une durée inférieure à 6 mois (Les premières sanctions peuvent
être assortit d’une amende allant de 10000 DH à 100000 DH)
Section 3 : La démarche générale du commissaire aux
comptes
La mission du commissaire aux comptes a pour objectif de se prononcer sur la
µrégularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes de la société. Cependant, il n’a
pas une assurance quelconque qui garantit que ce but est atteint quel que soit le
système de détection et de contrôle instauré par l’entreprise ou le commissaire pour
des raisons de coûts et d’efficacité.
C’est pour cette raison que le commissaire aux comptes est amené à adopter une
démarche rationnelle systématique qui se décompose de cinq phases :
Les techniques d’audit utilisé sont : Les contrôles sur pièces : confrontation
des flux comptables et ses justificatifs ;
L’observation physique : concerne les immobilisations, les stocks et les
disponibilités ;
La confirmation directe : c’est une procédure qui consiste à demander à un
tiers ayant un lien d’affaire avec l’entreprise contrôlée les informations
concernant l’existence d’opération,
De solde ou de toute autres opérations ; Les sondages.