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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
FACULTE D’ECONOMIE, DE GESTION, ET DE
SOCIOLOGIE
DOMAINE DES SCIENCES DE LA SOCIETE
MENTION GESTION
***********************
Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme Master en
Sciences de Gestion
Parcours : Finances et Gouvernance d’Entreprise
THEME :
Présenté par :
RATOVONELINA Onitiana
Tél : 034 65 592 30
Encadreur pédagogique :
Monsieur Mamy Alfa RANDRIAMIHARISOA
Maître de Conférences
Année Universitaire : 2017-2018
Session : 09 Décembre 2019
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
FACULTE D’ECONOMIE, DE GESTION, ET DE
SOCIOLOGIE
DOMAINE DES SCIENCES DE LA SOCIETE
MENTION GESTION
***********************
Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme Master en
Sciences de Gestion
Parcours : Finances et Gouvernance d’Entreprise
THEME :
Présenté par :
RATOVONELINA Onitiana
Tél : 034 65 592 30
Encadreur pédagogique :
Monsieur Mamy Alfa RANDRIAMIHARISOA
Maître de Conférences
Année Universitaire : 2017-2018
Session : 09 Décembre 2019
i
REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier DIEU TOUT PUISSANT pour son Amour, sa Grâce et sa Bénédiction
durant toutes années d’études. Et aussi à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la
réalisation de ce mémoire.
Je voudrais également exprimer mes vifs remerciements à certain nombre de personnes, car le
présent mémoire est le fruit de leur aide et leur participation particulière :
MERCI !
ii
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS .............................................................................................................................. i
SOMMAIRE .......................................................................................................................................... ii
LISTE DES ABRÉVIATIONS............................................................................................................ iii
LISTE DES TABLEAUX .................................................................................................................... iv
LISTE DES FIGURES .......................................................................................................................... v
INTRODUCTION GENERALE.......................................................................................................... 1
PARTIE I : MATERIELS ET METHODES ...................................................................................... 9
CHAPITRE I : Matériels ................................................................................................................ 10
iv
INTRODUCTION GENERALE
Depuis de nombreuses années, les systèmes d’information de gestion sont au cœur du
développement des entreprises et constituent un facteur clé de leur performance. Désormais,
aucune organisation n’imaginerait se développer sans le support essentiel d’applications de
gestion des fonctions métier : production, achats, stocks, ventes, comptabilité, trésorerie, etc.
Les domaines de contrôles sont très étendus et dépendent fortement des spécificités
« métier » des entreprises et de leur secteur d’activité. Toutefois, la mise en œuvre des
contrôles suivants est régulier : l’identification des schémas d’écritures de fraudes dans le
journal des écritures comptables, l’analyse du processus de stocks impliquant le calcul de
provisions pur dépréciations de stocks, vérification de l’équation stock au niveau de chaque
article, la vérification de l’exhaustivité des factures aux clients, le contrôle du correct
chaînage achat afin de vérifier que le montant d’une facture réglée est cohérent avec la
commande.
2
L’introduction des normes IAS/IFRS a souvent été décrite comme entraînant une
révolution de l’information financière. Tout du moins, elle représente un changement profond
pour les entreprises. Le changement est clair sur le plan conceptuel : comme en témoigne le
choix de l’investisseur comme destinataire privilégié de l’information financière. Les marchés
financiers internationaux revêtent de plus en plus d’importance pour les entreprises cherchant
à accéder à des sources de financement à l’échelle international. La transparence devient alors
un facteur-clé de l’efficacité des marchés de capitaux
En tout logique, la manière la plus efficace pour évaluer une entreprise dépend de
l’importance d’un contrôle et suivi des activités au service d’une entreprise. A commencer par
le cadre dirigeant qui incarne en premier le patrimoine de l’entreprise. Le dirigeant, en se
référant à la théorie d’agence, adopte parfois une attitude opportuniste à l’égard des
informations/données pour son intérêt personnel (répartition du capital de la société), cela va à
l’encontre des principes et conventions comptables. L’influence du dirigeant sur la qualité de
l’information financière est une décision stratégique tirée de leurs histoires et expériences
professionnelles, leurs aptitudes managériales et leurs intentions personnelles au regard de la
croissance de leur entreprise. L’avis de Shipper,1994 appui cette approche que « sans
enfreindre les règles comptables, ces dirigeants ont la possibilité d’influencer la présentation
3
et le contenu des états financiers. En effet, la latitude dont les managers disposent dans leurs
décisions leur permet de façonner l’information comptable dans le respect du cadre légal. En
particulier, le résultat est une variable sur laquelle les dirigeants peuvent souhaiter agir. On
parle alors de gestion des résultats ».
L’article 41 de la loi organique n°2004-007 du 26 juillet 2004 sur les Lois de Finances
(LOLF) que les comptables publics « sont les seuls chargés de la tenue et de l’établissement
des comptes de l’Etat ; ils veillent au respect des principes et règles, ils s’assurent notamment
de la sincérité des enregistrements comptables et du respect des procédures ».
4
L’article 131 tiré de la loi n°2003-036 sur les sociétés commerciales a élargi cette exigence de
la qualité comptable à l’ensemble des comptes financiers « le commissaire aux comptes
vérifie la sincérité et la concordance avec les états financiers de synthèse, des informations
données dans le rapport de gestion des dirigeants, et dans les documents sur la situation
financière et les états financiers de synthèse de la société adressés aux associés ou
actionnaires. Il certifie que les états financiers de synthèse sont réguliers et sincères et donne
une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation
financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice ».
Dès 1938, Barnard (1938), dans son ouvrage The Functions of the Executive, mit la
prise de décision au centre de la théorie organisationnelle et des études sur les activités de
gestion. Cet ouvrage provoqua une rupture avec la vision traditionnellement classique de
l’organisation. En fait, il s’agissait d’une rupture avec les principes de gestion scientifique qui
prédominaient jusque-là (Mintzberg et al., 1990). Les travaux suivants, en particulier ceux de
Simon (1945) et de Cyert et March (1963), corroborèrent ce changement de vision de
l’organisation en apportant de nouveaux concepts, variables, et surtout une nouvelle vision de
l’organisation basée sur le comportement humain. La théorie comportementale introduisit une
nouvelle perspective dans la théorie organisationnelle qui permit l’adoption d’un abordage
descriptif et explicatif en dépit des positions normatives et prescriptibles traditionnellement
utilisées. Plus tard, les travaux de Mintzberg, Raisinghani et Théorêt (Mintzberg et al, 1976)
5
centrés sur la manière dont sont prises les décisions dans l’organisation apportèrent aussi une
précieuse contribution pour le développement de ce nouveau champ de recherche.
Á partir de la revue de littérature réalisée nous avons pu constater que, bien que les
études existantes sur la manière dont les dirigeants accomplissent leurs tâches nous permettent
de confirmer l’importance de l’information dans le travail quotidien du dirigeant, la
préoccupation centrale de ces travaux n’est généralement pas ciblée sur la prise de décision.
prendre des décisions d’allocation de ressources à son égard. Il s’en suit que des informations
peu fiables ou non pertinentes entraînent une mauvaise allocation de ressources.
objective, l’analyse de la performance d’une entreprise est toujours basée sur ses extrants
« output ».
Pour répondre à toutes ses interrogations, le présent travail s’est déroulé de la manière
à ce que la première partie présentera le cadre général de l’étude. Elle sera composée de la
partie théorique portant tout d’abord sur la présentation de l’étude, la notion de l’information
financière dans son ensemble. Ensuite, il sera indispensable de décrire la méthodologie et les
outils utilisés à partir desquels ce travail a pu être réalisé. Les résultats des analyses effectués
lors de la recherche seront abordés et discutés en deuxième partie, cette partie est plus
pratique. Pour finir, une dernière partie exposera les conclusions principales, et proposera à la
fois diverses solutions possibles relatives aux problèmes accompagnés des limites de ces
propositions.
9
Dans le deuxième chapitre, l’axe de recherche relatif au thème sera proposé, puis la méthode
de collecte d’informations et ensuite la méthode d’analyse des informations en se basant sur
les hypothèses et enfin la présentation de la démarche de vérification des hypothèses et les
limites et difficultés rencontrées pour la réalisation de cet ouvrage.
10
CHAPITRE I : Matériels
Le présent chapitre a pour objet la présentation du sujet d’études ainsi que les approches
techniques se rapportant au thème. Ce descriptif est limité aux éléments permettant de
comprendre l’étude présentée. Afin de comprendre le contexte, la connaissance de
l’organisation de l’entreprise est importante et la forme de contrôle en son sein. Enfin, il est
aussi essentiel de savoir qui sont ses concurrents et sa clientèle.
La société étudiée est formée par deux (02) dirigeants. Le capital social est fixé à la somme de
10 000 000 Ariary divisé en 100 parts de 100 000 Ariary chacune qui sont attribués comme
suit : le premier actionnaire possède 48% de parts et le deuxième 52%.
C’est une entreprise sous-traitante de prestation de service. Elle traite généralement les offres
des organisations internationales et nationales par le biais de son client qui est le propriétaire
majoritaire de l’entreprise.
Sa dénomination figure dans tous les actes, factures et autres documents quelconques émanant
de la société ; précédée ou suivie de la mention en toutes lettres Sociétés à responsabilités
limitée ou SARL et de l’énonciation du capital social. La durée de la société est fixée à 99
année à compter du 01/04/2007 sauf le cas d’une dissolution anticipée de la société prévue au
présent statut.
Le siège social de l’entreprise se trouve à proximité d’Antanimora. Il pourra être transféré par
le gérant en toute autre endroit en vertu d’une décision collective des associés. L’année
sociale commence le premier janvier et finit le trente et un décembre de chaque année.
Les opérations de la société sont constatées par des livres tenus selon la loi et les usages du
commerce. Il est adressé chaque année par les soins de la gérance un inventaire de l’actif et du
passif de la société. La gérance fait subir dans cet inventaire aux différents éléments de l’actif
tous les amortissements rationnels qui s’imposent.
Une vue d’ensemble de la répartition des postes et fonctions au sein de l’entreprise permet de
visualiser les différentes relations de commandement ainsi que les rapports de subordinations.
11
Directeur général
Responsable Superviseurs
Matériels
Enquêteurs
Cet organigramme indique la relation entre les différents responsables. Le responsable terrain
prépare le budget pour un projet, le responsable terrain se soucie du bon déroulement d’un
projet et l’évaluation des superviseurs et enquêteurs. Quant au Comptable et Responsable
administratif, il assure les procédures comptables de base compte au suivi d’un projet.
Dans toutes entreprises, les clients sont les principales sources de financement tandis que les
concurrents sont considérés comme les établissements ou institutions de la même activité. Sur
le secteur de prestation de service, les services se définissent par des prestations à caractère
discrétionnaire, ils se caractérisent par une grande variété des sources de création de valeur,
12
imposant souvent une organisation en réseau pour faciliter le contact avec le client et des
relations avec d’autres entreprises pour satisfaire pleinement leur demande.1
Les sources de revenus des entreprises sont les clients. Le fait que la prestation soit souvent
immatérielle implique que son résultat ne se mesure pas à l’instant où la prestation s’achève.
L’ambiguïté du résultat de la prestation est amplifiée par le fait que le personnel est en contact
direct avec le client. L’entreprise ci-présent dispose de deux (02) clients, le premier concerne
la société dont elle partage la direction et le traitement des commandes à l’internationale et
nationale. Le deuxième se réfère aux clients enquêtés sur le terrain par le personnel au moyen
des superviseurs et techniques (PDA)2.
Les clients interviewés sont parfois coproducteur de service. Leur participation est une
opportunité importante d’amélioration de la productivité : ils travaillent sans rémunération.
L’entreprise dispose d’un système d’apprentissage pour les nouveaux enquêteurs pour éviter
le client ne travaille mal. La coproduction du client ne s’effectue donc pas sans coût (loyer
salle de formation, salaire pour les formateurs). La valeur des services dépend à la fois des
compétences techniques et relationnelles du prestataire et des compétences techniques du
client.
1
Finance Contrôle Stratégie – Volume 4, n°3, septembre 2001, p. 91
2
Un appareil numérique portable
13
Société commerciale (importation et vente de marchandises)
L’entreprise est un groupe familial établi à Madagascar depuis 1968 et présent dans le
bâtiment et la construction, la grande distribution et l’agence de marques, l’automobile et ses
services connexes ainsi que l’intégration téléphonique. Le groupe est présent dans les villes de
Toamasina et Antananarivo, le siège opérationnel se trouvant dans cette dernière. Il est
déployé sur 6 sites et est organisé en 4 divisions : Mass Market & Industries, Auto-Moto,
Matériaux de construction et bricolage et Services. Grâce à un réseau de partenaires
historiques et fiables, les produits et services du groupe sont disponibles sur tout le territoire
national.
Sa dénomination figure dans tous les actes, factures et autres documents quelconques émanant
de la société ; précédée ou suivie de la mention en toutes lettres Sociétés Anonymes ou SA et
de l’énonciation du capital social. La société est formée par 5 actionnaires. Son régime fiscal
suit le régime de Droit Commun.
RAF
L’organigramme met en exergue la relation fonctionnelle entre les fonctions faisant partie du
département finance de la société. Elle montre une totale respect de séparation de tâches. Une
personne est en charge d’un domaine précis ce qui réduit le risque d’erreur et les probabilités
de fraude. Les clients de l’entreprise sont Shoprite, Jumbo, Score, Supermaki, tous les
Stations d’essences, Golderama.
14
Société zone franche
La société a été créée sous la forme de société à responsabilité limitée par acte sous seing
privé en date du 11 juillet 1994 avec un capital social de 2 000 000 FMG. Par deux décisions
de l’Assemblée Générale Extraordinaire (AGE) en date du 29 avril 1996 et du 31 mai 2002, le
capital a augmenté pour atteindre 20 000 000 Ar. Il est divisé en mille (1000) actions de
20 000 Ariary chacune, de même catégorie, entièrement libérées en numéraire. De par
l’Assemblée Générale Extraordinaire en 2006, elle a été transformée en Société Anonyme
avec Administrateur Générale.
La société a pour objet pour elle-même, pour le compte de tiers ou en participation dans le
territoire de la République de Madagascar : toutes activités de fabrication de vêtements et
articles de confection en général, toutes activités annexes, connexes ou complémentaires et
d’une manière générale, toutes les opérations mobilières, immobilières, financières ou
commerciales pouvant se rattacher directement ou indirectement à l’objet social et
susceptibles d’en favoriser le développement ou la réalisation.
La durée de la société est fixée à cinquante (50) années, qui ont commencé à courir à compter
de la date de signature des premiers statuts, soit en 1994, sous la forme de SARL, sauf les cas
de dissolution anticipée ou de prorogation prévus dans le statut. La vérification de la sincérité
et de la conformité des données financières de l’entreprise est effectuée par un commissaire
aux comptes du cabinet CAREAS. Le nombre de salarié dans l’entreprise est de 600 employés
environ. L’organigramme de l’entreprise zone franche est présenté comme suit :
Direction generale
Direction
DAF
production
Contrôle
Coupe
qualité
Tout d’abord, en se référant au PCG 2005, le cadre conceptuel englobe les conventions
comptables de base, les caractéristiques qualitatives de l’information financière, les principes
comptables fondamentaux qui constituent les bases de préparation et de la présentation des
états financiers. Il constitue une référence pour l’évolution de la normalisation comptable et
facilite l’interprétation des règles comptables et l’appréhension de transactions ou
d’événements non explicitement prévus par la réglementation comptable. Une information est
alors de qualité si elle est fiable c’est-à-dire exacte, sûre et pertinente qui est utile à la prise de
décision et disponible à tout moment et à la personne qui en a besoin.
3
PCG 2005 cohérent avec les normes comptables internationales (IAS/IFRS), incluant la pertinence, fiabilité et
comparabilité en-dessous, p.3
16
La pertinence : une information est pertinente lorsqu’elle peut influencer les décisions
économiques des utilisateurs en les aidant à évaluer des événements passés, présents ou futurs
ou en confirmant ou corrigeant leurs évaluations passées. La pertinence d’une information est
liée à sa nature et à son importance relative.
La fiabilité : une information est fiable lorsqu’elle est exempte d’erreurs, d’omissions et de
préjugés significatifs, et lorsque son élaboration a été effectuée sur la base des critères
suivants : la recherche d’une image fidèle, la prééminence de la réalité sur l’apparence, la
neutralité, la prudence, l’exhaustivité. La recherche de l’image fidèle implique notamment le
respect des règles et des principes comptables.
La comparabilité : une information est comparable lorsqu’elle est établie et présentée dans le
respect de la permanence des méthodes et permet à son utilisateur de faire des comparaisons
significatives dans le temps au sein de l’entité et dans l’espace, au niveau national et
international entre les entités.
Les systèmes d’information peuvent être vus comme un ensemble organisé de ressources
permettant la collecte, le traitement, le stockage et la transmission de l’information (Reix,
2004) afin de favoriser la prise de décision de façon optimale. Similairement, les systèmes
d’information financiers peuvent être envisagés comme des systèmes permettant la collecte et
la diffusion de l’information financière, permettant l’exercice d’un contrôle effectif quant à
4
Girard et al. (2018), Comptabilité 2, analyse et traitement des données du cycle comptable. Chenelière
Education
17
l’utilisation des ressources (notamment financières). Ils contribuent à mesurer la valeur et la
performance de l’organisation.
2-2.1. Objectifs
En interne, il est une base pour les décisions de gestion : Les dirigeants d’une entreprise sont
amenés à prendre des décisions à partir d’informations financières. La connaissance du chiffre
d’affaires ou la connaissance du résultat sont des exemples d’informations financières utiles
à la prise de décision des dirigeants. D’aide-mémoire à l’organisation, l’information
conservée (souvent pour des raisons légales) constitue la mémoire de l’entreprise. Ce stockage
des informations financières permet de situer la performance de l’entreprise en permettant
des comparaisons dans le temps des différents indicateurs de performance.
En externe, il fournit des éléments de preuve dans le cadre des échanges marchands : La loi
oblige la quasi-totalité des entreprises à produire de l’information financière. En cas de litige
avec un partenaire, cette information financière peut servir de moyen de preuve (art. 123-23
du code de commerce). Pour être recevable, l’information financière doit respecter certaines
règles d’élaboration et de présentation. En cas de non-respect de ces règles, l’information
financière ne peut plus servir de moyen de preuve.
Il sert de base de calcul pour des impôts et taxes : l’information financière est donc transmise
régulièrement à l’administration fiscale. L’impôt sur les sociétés (IS) se calcule sur le résultat
uniquement en cas de bénéfice. Le taux d’IS est de 20% à Madagascar. L’information
financière sert souvent de base de calcul pour les impôts et taxes.
D’après les allégations ci-dessus, l’information financière est centralisée dans un système
d’informations financières qui a pour but de la traiter. Elle joue un rôle essentiel dans le
fonctionnement de l’entreprise grâce aux parties prenantes et permet alors une image fidèle
vis-à-vis de la sincérité et de la régularité des informations financières.
5
https://www.maxicours.com/se/fiche/0/8/449080.html/tsttt, consulté le 30 juin 2019
18
2-2.2.1. Information financière au cœur de la comptabilité
La collecte de l'information se fait grâce aux pièces justificatives (factures, chèques…). Ces
informations sont souvent mémorisées à l'aide d’outils informatiques (logiciel comptable ou
PGI). Ensuite, ces informations sont traitées et apparaissent dans des documents de synthèse.
Pour le bon déroulement d’une activité au sein d’une organisation, l’appui d’un ou plusieurs
personnages de contrôle est d’envergure même dans les petites entreprises. La mise en place
d’un contrôle au sein d’une organisation dépends de la possibilité ou de la décision de la
direction mais en l’occurrence toute entreprise exerçant une activité nécessite un contrôle afin
de détecter les anomalies au niveau des procédures, les données chiffrées, … cela concoure à
contribuer à une prise de décision basée sur un bon support de base de données contrôlées.
L’audit interne est « une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une
assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les
améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses
objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de
management des risques, de contrôle, et de gouvernance, et en faisant des propositions pour
renforcer leur efficacité »6.
Rattaché à la Direction Générale, l’audit interne entretient une relation étroite avec le Comité
d’Audit ou ses comités spécialisés en leur apportant une assurance sur l’efficacité des
systèmes de gestion des risques et de contrôle interne.
Le contrôle interne est « un processus mis en œuvre par le conseil, le management et les
collaborateurs d’une entité, destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation
d’objectifs liés aux opérations, au reporting et à la conformité »7.
Cette définition renvoie à certains concepts fondamentaux et met l’accent sur les aspects
suivants du contrôle interne :
Tout d’abord, il est axé sur la réalisation d’objectifs relevant d’une ou plusieurs catégories –
objectifs liés aux opérations, au reporting et à la conformité. Ensuite, il s’agit d’un processus
qui repose sur la mise en œuvre de tâches et d’activités continues. Il constitue un moyen et
non une fin en soi.
6
Définition de l’audit interne, CRIPP
7
Définition du contrôle interne, COSO 2003
20
En l’occurrence ; le contrôle interne est un dispositif est mis en œuvre par des personnes. Il ne
repose pas simplement sur un ensemble de règles et de manuels de procédures, de documents
et de systèmes, il est également assuré par des personnes œuvrant à tous les niveaux de
l’organisation.
Ils incluent un système de production comptable, d’arrêté des comptes et des actions de
communication. Le schéma ci-après permet de constater que les processus qui concourent à la
production de l’information ne sont pas uniquement situés dans le « périmètre traditionnel »
de la Direction comptable et financière.
8
Suite à l’obligation faite par la LSF (art 225-37 du Code de Commerce) au Président du Conseil
d’Administration ou du Conseil de Surveillance d’établir un rapport sur les procédures de contrôle interne,
l’AMF a confié en avril 2005 à un groupe de place le choix ou l’adaptation d’un guide d’application de contrôle
interne. Ce groupe de place a produit le 9 mai 2006 un cadre de référence prenant en compte les dispositions
législatives et règlementaires nationales et européennes mais également les pratiques de bonne gouvernance déjà
reconnues en France.
21
Figure 4:Présentation du processus comptable selon l’AMF
COMMUNIQUES
MECANISUE DE PRODUCTION
INFORMATION COMPTABLE
MECANIQUE COMPTABLE ET
RAPPORT ANNUEL
ET FINANCIERE A
COMMUNIQUER
INTERNET
COMPTABLE
ECONOMIQUES
OPERATIONS
DISCOURS,
INTERVIEW
REUNIONS
D'ANALYSTES
FINANCIERS
PILOTAGE COMMUNICATION
Le schéma ci-dessous met en avant les processus comptables existant dans toutes les
sociétés indépendamment des modes d’organisation. Les processus comptables qui donnent
lieu à un développement s’analyse en deux groupes : les processus de pilotage de
l’organisation comptable et financière et les processus concourant à l’élaboration de
l’information comptable et financière publiée composés des processus en amont qui
permettent d’alimenter la base des données comptables et les processus de production de
l’information comptable et financière : achats, ventes, trésorerie, etc. ;ainsi que les processus
d’arrêté comptable et de communication financière.
La notion de contrôle est utilisée dans le sens de la maîtrise de gestion. Cette maîtrise
est assurée par les responsables opérationnels et la direction générale. Le contrôleur de
gestion a vocation de les aider à obtenir cette maîtrise, en mettant en œuvre les outils
nécessaires à la définition des objectifs, l’élaboration des plans d’action et le suivi des
réalisations.
9
Résultat des travaux du groupe de place établi sous l’égide de l’AMF, le dispositif de contrôle interne : cadre de
référence ; page 24
22
2-3.3.1. Définitions d’un contrôle de gestion
Selon Jean Meunier « le contrôle de gestion recouvre l’ensemble des techniques quantitatives
susceptibles d’être utilisées, pour faciliter et améliorer la prise de décision à savoir, la
comptabilité générale, comptabilité industrielle, statistiques, ratios, tableaux de bord et bien
entendu, la gestion budgétaire ».
Cette fonction est présente dans tous les secteurs d’activité où la maîtrise des coûts est
stratégique (notamment dans l’industrie et les services) quelle que soit la taille de l’entreprise
(groupe, filiale, PME…). Dans les grands groupes, elle est répartie en services dédiés
(contrôle budgétaire, financier, social, etc.). Dans les PME-PMI, elle peut être occupée par un
cadre en charge des tâches de gestion administrative. A noter que cette fonction est également
présente dans les administrations et les collectivités territoriales.
Le contrôleur de gestion apparaît dans l’entreprise sous deux (02) aspects. Il est prestataire de
services du fait qu’il conseille, observe et coordonne. Il est aussi animateur du système
d’informations. Il est en relation avec la direction générale de l’entreprise et chacune des
directions.
Un rôle d’observateur puisque son rôle se manifeste tant dans ses fonctions que vis-à-vis des
contraintes qu’il subit, ou des bases sur lesquelles ses fonctions se reposent. Il doit analyser
pour la direction et les responsables concernés, l’environnement ainsi que le climat
psychologique et social de l’entreprise.
Le terme « gouvernance d’entreprise » existait depuis des siècles ; mais n’a été exploité que
depuis quelques décennies. Tirée du terme anglo-saxon « corporate governance », elle est
apparue aux étrangers après les mauvaises organisations et pratiques auxquelles les
entreprises font recours pour atteindre leurs objectifs. Vue sa mauvaise application et les
mauvais résultats qui s’y découlent, des rapports ; des lignes directrices ont été publiées par la
10
https://cadres.apec.fr/Emploi/Marche-Emploi/Fiches-Apec/Fiches-fonctions/Les-grandes-fonctions/Gestion-
finance-administration/La-fonction-controle-de-gestion-audit-controler-les-procedures-de-gestion-de-l-
entreprise,consulté le15 août 2019
24
Banque Mondiale (1989) et l’OCDE (2005) pour rendre les entreprises plus efficaces, plus
compétitives et plus transparentes.
Selon Ronald COASE (1937), « la gouvernance d’entreprise est l’ensemble des différents
systèmes de contrôle et d’analyse que l’entreprise elle-même met en œuvre et qui permet de
réduire les divers coûts de transaction que génère le marché11. Selon Charreaux (1997), le
gouvernement d’entreprise désigne l’ensemble des mécanismes et stratégies organisationnels
qui ont pour but de limiter les pouvoirs et d’influencer les décisions des administrateurs
dirigeants »12.Dans d’autres termes, cette gouvernance d’entreprise est un moyen de réduire
l’abus du pouvoir par les dirigeants et un moyen de contrôler ces derniers.
De ces points de vue, la gouvernance d’entreprise est un ensemble de règles, rapports, entre
un propriétaire-dirigeant et un groupe de personne réunies en un conseil consultatif ou un
conseil d’administration. Les propriétaires ou les investisseurs font appel à des gestionnaires
ou les administrateurs pour exploiter leurs entreprises en leurs noms et pour leurs comptes.
Il existe divers éléments et/ou stratégies à mettre en œuvre pour atteindre la bonne
gouvernance. Ces dispositifs sont les suivants :
Les parties prenantes : Les parties prenantes sont toutes les personnes qui participent à la vie
quotidienne de l’entreprise. Les plus importantes sont le conseil d’administration ; les
dirigeants et les salariés car souvent, ils sont en conflit entre eux.
Les dirigeants sont « les personnes engagées par les actionnaires ou les propriétaires de
l’entreprise à gérer cette dernière en leur nom. Généralement, les perspectives d’horizon sont
distinctes pour chacun de ces parties prenantes, de ce fait il existe des conflits entre eux
puisqu’il y a divergence d’intérêt. Les dirigeants sont donc appelés à diriger l’entreprise en
raison de leur compétence sur la gestion »16.
Les salariés sont « des parties prenantes dans les entreprises par le biais de leurs emplois,
carrières et rémunérations. Leur priorité, c’est de pouvoir améliorer leur situation sur ces trois
points et, pour cela, peuvent s’organiser pour être représentés lorsque ces questions sont
discutées au sein de l’entreprise même »17, selon Barneto P Gregorio.
La gestion des coûts est une responsabilité essentielle des dirigeants. Ce sont les
actions que les décideurs entreprennent pour planifier et maîtriser les coûts dans le court
terme et le long terme. Par exemple, dans les programmes d’amélioration de la satisfaction
des clients, les initiatives de qualité et une meilleure gestion des relations avec les
fournisseurs. Les comptables sont donc dans l’obligation de fournir aux gestionnaires à point
nommé des informations pertinentes.
Le succès de la comptabilité de gestion repose sur la perception par les décideurs que leurs
décisions sont améliorées par l’information comptable mise à leur disposition. Sans rejeter
nécessairement les techniques et les pratiques confirmées, les comptables de gestion doivent
s’adapter aux attentes des dirigeants. Elles sont souvent considérées comme des « comptables
hybrides » qui réunissent les compétences des gestionnaires et celles des comptables. Scapens
écrit que « Les qualités d’analyse du comptable, associées à une connaissance approfondie de
l’entreprise lui font discerner les implications stratégiques des décisions et leur potentiel de
création de valeur. Ce rôle des comptables de gestion est déterminant dans l’organisation car
il contribue à intégrer les activités et les fonctions de l’entreprise » (p.339, 2006)19.
Les comptables chargés du traitement des données dressent des états et rendent compte des
résultats à tous les niveaux de la hiérarchie. Ils sont responsables de la fiabilité de
l’information qu’ils communiquent. Cette fonction comporte souvent le traitement de
nombreuses données élémentaires (des millions de données dans certains cas). Les procédures
nécessitent d’être maîtrisées par ceux qui manipulent les données et exécutées aussi
parfaitement que possible.
- Charges directes à l’égard d’un objet de coût : charge en relation directe avec cet objet et
qui peuvent lui être affectées pour un coût de cette information qui soit économiquement
acceptable.
- Charges indirectes à l’égard d’un objet de coût : charges dont la relation avec cet objet ne
pourrait être précisée sans que le coût de cette information soit prohibitif. L’incorporation
d’une part de charges indirectes dans le coût de l’objet est appelée répartition des charges ou
imputation des charges. Le mot « imputation » est préféré quand il s’agit de répartir les
charges d’un centre d’analyse par l’intermédiaire d’une unité d’œuvre.
- Classement des charges par nature : désigne le regroupement des données élémentaires
selon un ordre logique. Généralement, le classement des charges par nature concerne les
charges constatées (constitutives du coût historique) et non les charges budgétées ou
prévisionnelles.
- Incorporation des charges : est un terme qui désigne, soit l’affectation d’une charge au coût
d’un objet déterminé, soit la répartition d’une charge entre plusieurs objets de coût. Les
28
charges affectées sont celles pour lesquelles il existe une relation évidente avec un seul objet ;
on les qualifie de charges directes. Au contraire, les charges réparties entre plusieurs objets
sont les charges indirectes.
- Répartition primaire : les charges indirectes initialement saisies dans des postes de charges
suivant leur nature (comme les salaires, les frais de transport, les achats de fournitures
consommables, …) sont réparties, dans un premier temps, entre les centres d’analyse
principaux et auxiliaires qui consomment ces charges.
- Répartition secondaire : les charges, qui ont été réparties dans les centres principaux et
aussi, le cas échéant, entre les centres auxiliaires eux-mêmes.
Conclusion partielle
Pour conclure, les matériels nécessaires pour l’élaboration de ce travail de recherche ont été
exposés. Avant toute chose, il est crucial de connaître l’environnement de l’étude traduit par
la zone d’étude. De plus, il serait impossible de se baser sur un simple fait c’est la raison pour
laquelle la mise en évidence d’une théorie pour se repérer est radicale.
29
CHAPITRE II : Méthodes
La méthode est un ensemble de manière logique de principes, de règles, d’étapes, qui
constituent un moyen pour arriver à un certain résultat, qui dans notre cas, le rassemblement
de toutes informations concernant le système d’information comptable, les facteurs parvenant
à une qualité de l’information financière. Une information financière est de qualité si elle est
fiable, actuel, exhaustive et comparable, une fois ces conditions respectées l’information est
pertinente pour une prise de décision.
Dans le but de comprendre cette méthode, ci-après un tableau résumant les divers procédés
effectués pour chaque étape de ce travail de recherche.
20
Se dit des connaissances qui préparent à une étude plus approfondie
30
Tableau 1: Modalités adoptées pour chaque étape
ETAPES ACTIVITES OUTILS
Il existe plusieurs méthodes pour la collecte de données telles que l’observation participative
et non participative, l’entretien semi-directif et l’enquête par sondage (méthode d’enquête par
quota et méthode d’enquête par tirage aléatoire).
Pour avoir des informations sur le système d’information comptable, un questionnaire a été
établi et déposé auprès des entreprises enquêtées. Le questionnaire est basé d’une expérience
vécue dans une entreprise de prestation de service à laquelle une observation participante et
non participante a été opérée et cela a eu une durée de 2 mois à compter du mois de mars
jusqu’au mois de mai.
1-2-1. Observation
Il serait presque irréalisable de mesurer les impacts des phénomènes au niveau d’une
entreprise sans observation directe. Le stage effectué auprès d’une entreprise de prestation de
service constitue de ce fait une observation participante au niveau du poste comptable et une
observation non-participante à l’égard des autres postes au sein de l’entreprise. Un privilège
pour voir directement les procédures en places et les méthodes de travail. En plus de
l’observation, un entretien semi-directif a été réalisé auprès de quelque cadre opérationnel, le
07 juin 2019, du fait de leur participation au processus comptable.
31
1-2-2. Guide d’entretien
Les entreprises enquêtées ont chacun leur propre système d’information comptable et leur
propre besoin vis-à-vis de l’information financière. Par conséquent, l’étendue de la recherche
ne s’est pas basée tout simplement sur l’activité comptable mais sur le degré de participation
des postes (budget, contrôle, …) ayant un lien avec la comptabilité.
Plusieurs enquêtes ont été effectuées dans diverses entreprises qui se diffèrent par leurs
activités. La première est dans l’importation et la vente de marchandises, la deuxième est une
entreprise franche. Des guides d’entretien ont été tenus pour récolter les informations. Ainsi
un guide d’entretien inséré en annexe justifie l’usage de cette méthode.
L’emploi de logiciels a été indispensable pour le traitement des données. D’une part, le
logiciel sphinx a contribué à la formation d’un questionnaire dont la présentation et la forme a
suscité aux personnes interviewées une envie de collaboration. D’autre part, le logiciel Excel
a été utile surtout pour la mise en forme des graphiques et tableaux dans le résultat et aussi le
logiciel Access dans la configuration d’une base donnée pour l’entreprise prestataire de
service.
Une troisième méthode est utilisée pour l’analyse de la deuxième hypothèse, celle de
la méthode analytique qui permet d’analyser systématiquement toutes les informations ainsi
que les données récoltées. Elle insiste beaucoup sur chaque élément d’un tout, et elle
considère les choses dans leurs éléments plutôt que dans leur ensemble. L’élément étudié ici
est la trésorerie qui fait partie d’un tout c’est-à-dire du bilan comptable.
La section suivante expose les hypothèses de recherche relatives aux moyens contribuant à
une qualité de l’information financière, chaque hypothèse est accompagnée de variables
(indépendantes et dépendantes) afin de faire ressortir les indicateurs y afférents, elle expose
également les limites auxquelles le travail a fait face.
Autant dire que le pilier d’un système comptable de qualité repose sur la maîtrise de la
normalisation par les intervenants, en ce sens qu’elle codifie le processus de production
comptable, les mécanismes de contrôle et de vérification, ainsi que les références sur
21
Comment réaliser le diagnostic qualité d’un service comptable, observatoire de la qualité comptable, page 3,
novembre 2002.
33
lesquelles s’appuieront ensuite les utilisateurs de l’information pour prendre leurs décisions.
De plus la qualité de l’information financière et comptable impose la transparence et
l’exactitude des informations présentées, l’efficacité du gouvernement d’entreprise,
l’indépendance des auditeurs et la fiabilité du contrôle interne.
Les décisions importantes prises pour la plupart des entreprises d’après une étude menée par
des spécialistes comptables français dans exactement sept pays ont été basées sur des bases de
données financières obsolètes ou erronées. D’après eux, « 41 % des personnes interrogées
pensent que les doutes sur la fiabilité de l’information financière viennent de l’abondance des
ressources, 35 % de la complexité des processus de collecte et de traitement de données, 30 %
de la difficulté à évaluer les compétences des personnes qui ont saisi les données, 24% des
erreurs humaines et 22 % du doute sur le fait que les personnes ayant saisies les données
comprennent ce à quoi elles vont servir »22.
La trésorerie est composée de plusieurs flux à travers lesquels l’entreprise exerce un suivi
particulièrement constant. Quand les flux liés à l’exploitation (encaissement et décaissement)
virent à ne pas suffire à l’exploitation, l’entreprise cherche à investir par exemple dans
l’accroissement de sa capacité de production (machine, nouveaux locaux, …), l’optimisation
des process en interne (formations, acquisition de nouveaux outils de travail, …) et bien
d’autres. Mais face à de problèmes de liquidités, elle contracte un emprunt afin d’obtenir
davantage de financement. Le déblocage de ce dernier, de la part des actionnaires ou d’un
établissement financier, dépend d’une information financière fiable.
22
https://business.lesechos.fr/directions-financieres/comptabilite-et-gestion/gestion-des-risques/0600951325348-
la-fiabilite-de-l-information-financiere-toujours-en-question-328195.php, consulté le 13 septembre 2019.
23
Journal Accounting and Economics, December 2009
34
risques que les créanciers et les actionnaires vont déterminer le taux de rentabilité qu’ils
exigent sur les dettes et les capitaux propres de l’entreprise.
Une théorie n’est qu’un fait illusoire sans pratique. Les observations, tant participantes
et non participantes, ont permis de réaliser un bilan des conjonctures liées au thème.
L’insuffisance des ouvrages abordant le thème a d’un côté ralenti la perception des faits
pouvant avoir une influence sur ce dernier, mais d’un autre a permis de renouveler et
d’approfondir une connaissance suffisante dans le domaine des informations et de
l’importance de celles-ci.
Il convient de relever ici du fait que les outils disposés n’ont pas permis à tout expliquer mais
en revanche, ils ont servi à organiser et rassembler les informations générales nécessaires en
vue de dégager les résultats de l’analyse malgré la confidentialité de certaines informations.
L’entretien a été tenu sur un petit nombre mais a été relativement important. Les résultats
auraient pu être meilleurs si d’autres auteurs avaient été lus. Les questions posées et les
pratiques représentent les outils conceptuels utilisés pour l’obtention de ces informations.
Conclusion partielle
Pour conclure, ce deuxième chapitre a mis avant les démarches suivies pour l’élaboration du
travail de recherche, cela pour aboutir aux résultats attendus et atteindre les objectifs fixés.
Dans le premier chapitre, les matériels qui constituent la base même de la recherche ont été
présentés. Ce qui constituent au mieux une système d’information comptable à la fois pratique
et théorique. Une théorie concernant la qualité de l’information financière car afin d’être
utilisé pour une prise de décisions il est essentiel que l’information traitée et partagée dans le
système soit représentative de l’image fidèle de l’entreprise. Dans le deuxième chapitre, les
méthodes adoptées pour l’élaboration de ce travail de recherche ont été abordées et les
méthodes utilisées pour le traitement des questions se rapportant au thème.
35
PARTIE II : RÉSULTATS
Cette partie représente les acquis de l’investigation sur terrain à partir des matériels et
méthodes énoncés ci-dessus. Elle est divisée en deux chapitres, la première met en exergue les
facteurs impactant la qualité de l’information financière dans le système d’information
comptable des sociétés observée, une réalité sur chaque système à travers l’étude de
l’organisation comptable, l’emploi d’un logiciel efficace pour le traitement des données et les
dispositifs de contrôle concourant à une fiabilité de l’information financière de chaque
entreprise. Dans l’entreprise de prestation, le dispositif de contrôle au niveau du service
comptable est chargé par un auditeur de projet et pour l’entreprise commerciale et franche par
un auditeur interne et un contrôleur de gestion. Le deuxième chapitre expose le reflet de la
qualité de l’information financière sur le niveau de trésorerie. En effet, le fonctionnement de
tout système impliquant la capacité de chacun tant en interne qu’externe contribue à une
qualité de l’information financière néanmoins sans s’attarder sur les caractéristiques
nécessaires pour parvenir à produire cette information. Des décisions émanent de cette
production et les responsables se basent normalement sur le résultat ainsi que sur le niveau de
trésorerie.
36
CHAPITRE I : Qualité de l’information financière dépends de plusieurs
facteurs
L’intérêt de ce chapitre consiste à identifier les facteurs qui ont un impact sur la qualité de
l’information financière en prenant comme cas trois entreprises dont l’activité se différencie
dans bien de domaines. Dans un premier temps, la qualité s’obtient par le respect des
processus, l’organe qui la produit et dans une perception ouverte, la qualité se perçoit par la
capacité d’une entreprise à gérer ses disponibilités. La première section exposera le
fonctionnement du système en charge de la production de l’information financière. La
deuxième section montrera les facteurs à succès pour une information financière de qualité (le
niveau de satisfaction des personnes en charge de la production des états financiers, le niveau
de contrôle, …).
Il est important de se rappeler que l’ensemble des informations circulant dans une entreprise
et les moyens (matériels, méthodes) mis en œuvre pour les gérer sert à constituer un système
d’information. C’est un outil qui aide à la prise de décision, un outil de contrôle de
l’organisation et aussi un outil permettant à coordonner l’activité des différentes composantes
de l’entreprise. L’une de ces composantes est le système d’information comptable (SIC) qui
est une partie intégrante d’une entreprise du fait de son utilité a préparé les états financiers
grâce à la participation des services qui ont un lien avec le système d’information comptable
et aussi grâce au moyen technique utilisé pour la réalisation et l’élaboration de ces états.
Tout d’abord, afin de mieux appréhender le travail de traitement d’une opération déterminée,
chaque entreprise possède en effet un système d’information spécifique qui le distingue des
autres sociétés. La première tentative annonce le système de l’entreprise de prestation de
service, qui met en exergue la relation du service comptable avec deux (02) services : le
service budgétaire et logistique pour la transmission des états de décaissement et le service
responsable terrain pour la transmission des états de paie.
Pour la société de prestation de service, la réception d’une demande de cotation issue d’un
offre clientèle est la base de la préparation du budget alloué pour un projet ou mission. La
demande introduise les éléments et conditions pour la réalisation d’un projet, par exemple afin
de ramener à bien un projet la demande de cotation spécifie le moyen d’enquête soit par
sondage d’opinions sur terrain, soit par sondage à travers des appels téléphoniques connus
également sous l’appellation de ‘call center’.
37
La préparation du budget se base actuellement d’un modèle prescrit applicable à chaque
mission pour dire qu’un modèle pour chaque région est préalablement paramétrer, il suffit
juste d’entrer les éléments et les conditions préalablement sollicitées. Ce modèle est
l’interprétation du fameux bon de commande par lequel les dépenses sont clarifiées et
précisées pour faciliter le traitement comptable ultérieurs. Une fois validée par l’entreprise en
charge du projet, ce bon de commande est traduit en décaissement.
Ensuite, pour la préparation du terrain d’un projet, un responsable met en place et dirige des
sondages et des enquêtes sur la demande du commanditaire (à savoir l’entreprise client avec
l’aide des chargés d’études pour la préparation des questionnaires) et s'occupe du suivi de leur
réalisation en fonction des impératifs de production (public ciblé, délai, ...). Il fournit parfois
une aide technique, une expertise auprès de chargés d'études. A ce dont il est question, le
responsable élabore également l’état de paie de chaque superviseur et enquêteur en rapport à
leur évaluation (remplissage de quota pour les enquêteurs et présence en jour de travail pour
les superviseurs).
L’état de paie est comptabilisé après sa validation auprès des responsables correspondants.
Toutefois, l’interaction de plusieurs éventualités retarde la comptabilisation de cet état, cela
est parfois lié au retard de paiement des clients ou simplement aux décisions managériales.
Enfin, le service comptable effectue toutes les opérations de saisie, d’enregistrement des états
en provenant des autres services à savoir les états de décaissement préparés par le service
budgétaire et les états de paie dressés par le responsable terrain, une validation auprès de la
direction est la procédure indispensable avant tout traitement et enregistrement des états.
La pratique de la ventilation comptable n’est pas obligatoire pour les entreprises. Cependant,
la société dont il est question effectue une ventilation des charges et des produits sur les
38
projets y correspondant. Cela entre autres lui permet de connaître les zones de performances
et de non-performances.
Source : Auteur, juillet 2019, selon observation participative lors d’un stage
A chaque écriture de l’entreprise sur un produit ou une activité de l’entreprise, les comptes
comptables sont affectés à un code analytique. Le code permet de produire une information
financière plus fine sur le résultat et la rentabilité par produit et activité.
BC en attente Communication
d'approbation nombre
enquêteurs formés
BC validé
BC BC
3BC
Préparation
décaissement CL
DC
2 DC
APRES TERRAIN
Evaluation superviseurs
et enquêteurs
Vérif EP par
Préparation état de
rapport au
paie
budget
EP
EP vérifié
CL
Factures
superviseurs Comptabilisation
Grâce au logiciel 8sens, le contrôleur de gestion communique tous les jours les
données relatives aux stocks et aux ventes à la direction d’approvisionnement et ce dernier
décide du nombre de produits à acheter. L’étude de la direction d’approvisionnement (DA)
concernant les produits à approvisionner nécessite une validation de la part de la direction
générale. Après validation, le DA autorise le SA a effectué un bon de commande. Pour la
livraison des marchandises, la suite concerne la fonction logistique.
L’entreprise dispose en effet d’un service d’administration des ventes qui supervise
plusieurs fonctions en autre le service de facturation. Les paiements provenant des clients sont
réceptionnés par l’administration et ce dernier effectue la relance client en cas de non-
paiement de celui-ci. Elle est aussi responsable de l’encaissement et le versement des chèques
et espèces à la banque de l’entreprise. A la demande du service commercial, il vérifie la
solvabilité des clients. L’entreprise accorde en moyenne 60 à 90 jours de crédit clientèle.
Après enregistrement des opérations réalisées par les autres services, un comptable effectue
les lettrages clients et fournisseurs, les déclarations de TVA, les rapprochements bancaires et
les vérifications des comptes d’achats et de ventes.
Suite à une discussion auprès du contrôleur de gestion (CDG), les procédures sur achat sont
expliquées ci-après. Tout d’abord, un achat pour une société commerciale se traduit par un
achat pour une revente des marchandises. Il existe deux (02) types d’achats au sein de
l’entreprise d’après le CDG : l’achat de marchandises dans le but d’un stockage et le
deuxième est l’achat de prestation. Les deux achats suivent la même procédure, les documents
sont : le devis un document par lequel le fournisseur inscrit le prix d’un bien ou service (le
premier document que personne n’utilise), puis il y a le bon de commande (BC) un document
établi par le client dans lequel les articles commandés et les conditions utiles sont détaillées
(c’est ici que la plupart débute, le bon est alors lancé auprès du fournisseur), ensuite il y a le
bon de réception (BR), normalement la transformation d’un BC en BR n’est exécutée qu’au
moment de la réception des marchandises ( NB : le mouvement ou le niveau de stocks se
matérialise lors de la transformation du BC en BR), et enfin la facture un document qui atteste
l’achat effectué donc une fois les marchandises réceptionnées le BR est changé en facture.
Ensuite, pour une société de vente d’envergure la préparation de la livraison (PL) est l’étape
la plus importante. La génération des commandes en ordre de livraison (ou bon de
préparation) fait passer les commandes de l’étape de livraison différée à l’étape livraison
immédiate. Avant livraison, des personnes nommées « préparateurs » sont en charge de
l’assemblage des produits demandés, après cela un contrôleur logistique vérifie les
marchandises sélectionnées si elles sont bien conformes aux demandes de la clientèle. Les
livreurs avant chaque livraison font un pointage et une fois les marchandises vérifiées
embarquent les marchandises dans des camions pour livraison. Elles vont désormais suivre le
circuit logistique prévu pour chacun des produits afin de pouvoir assurer sa livraison. Il est à
notifier que le PL est un document (signature, …). Le PL est ensuite transformé en bon de
livraison BL dès la validation de l’état des marchandises à livrer. Le système de la vente
indique une sortie de stock pour un BL, cela dépend du système mais en général la procédure
est la même.
Enfin, la facture de vente, avant chaque livraison le bon de livraison est transformé en facture
pour le besoin des clients. En plus, une livraison ne peut être effectuée qu’après plusieurs
validation. Il est à noter que les factures sont produites en trois (03) exemplaires (en
l’occurrence tous les documents sont faites en 3 exemplaires).
Comme pour l’achat, la facture sur ce point-ci est comptabilisée par les administrateurs de
vente dans le logiciel 8sens et l’écriture est passée automatiquement au service comptable.
Les comptes comptables sont déjà paramétrés dans logiciel pour une vente 411 client et 7xxx
les ventes.
En somme, le CDG est l’acteur principal dans le déroulement de ces procédures, il contrôle
les étapes du début à la fin. Il entre en jeu dès qu’une anomalie ou lorsqu’un service grille la
procédure (étape) selon celui-ci ; il bloque tout de suite ou justifie la marge d’erreur, cela
dépend de la situation. Il tient aussi à préciser que le point qui a le plus besoin d’un contrôle
est le service en charge des stocks, le CDG est le premier responsable après le logistique. Le
42
travail d’un CDG rétorque-t-il ne s’agit pas d’un audit, leur auditeur vérifie tous les trimestres
les points essentiels par le biais d’un rapport fait par le CDG.
Fonctionnalités Présentation
Les documents à valider avant la saisie comptable dans l’entreprise franche sont : un
devis et/ou une facture pro forma, les factures et les bons de livraisons. Lors d’un achat à
crédit, le processus de validation de paiement est effectué par un responsable d’achat, un DAF
et aussi par le DG. Lors d’un achat direct, les documents à valider sont un bon de commande
et un pro forma, vient ainsi le paiement pour recevoir la facture et le bon de livraison.
La contribution de cette section est d’identifier les facteurs à succès pour un système
d’information comptable de qualité et enquête s’il y a une variation entre les différentes
parties prenantes en ce qui concerne ces facteurs. La relation qui existe entre la qualité des
données et les parties prenantes est indiqué par quelque littérature. Cependant, les perceptions
précises de l’importance des facteurs de par les parties prenantes ne sont pas explicites dans la
littérature existante. En outre, seule la littérature considère l’impact de la taille de
l’organisation sur la perception des facteurs critiques pour un système d’information de
qualité.
Selon les recherches réalisées par Hongjiang Xu, 2003, le premier facteur à considérer
est la gestion de la qualité (quality management). La littérature à propos de la gestion de la
qualité identifie plusieurs facteurs critiques à succès. Elle a reconnu d’importantes étapes et
points afin d’assurer une haute qualité des données. En revanche, la littérature à propos du
système d’information comptable se focalise seulement sur deux (02) facteurs fondamentaux
pour assurer une information financière de qualité : le contrôle interne et l’audit. Les résultats
des études de cas en assemblant les deux (02) littératures ont parvenu à une liste de facteurs
possibles qui pourrait avoir un impact sur la qualité des données dans le système
d’information financière. Les facteurs identifiés ont été catégorisés en cinq (05) groupes :
caractéristiques du SIC, caractéristiques de la qualité des données, les facteurs reliés aux
parties prenantes ; les facteurs organisationnels et les facteurs externes.
44
En comptabilité et audit, le système de contrôle interne exige un maximum de fiabilité
avec un coût minimal. La clé d’une qualité des données est l’exhaustivité (accuracy) défini en
terme de fréquence, taille et distribution d’erreurs dans les données (Wang Storey & Firth
1995). En évaluant la valeur des informations comptables, les chercheurs ont également
identifié la pertinence et le respect des délais comme attribut souhaitables.
Pour l’enregistrement des achats ordinaires, les données sont composées normalement
d’un bon de commande, d’un bon de réception et d’une facture validée par la direction ayant
une cohérence avec la commande effectuée. Quant aux achats imports, plusieurs acteurs de
contrôle entrent en jeu : le transitaire s’occupe de la préparation du document administratif
unique (DAU) et du bordereau de suivi des cargaisons (BSC), et de la domiciliation de la
45
facture (montant supérieur à 1000$ seulement) dans un système intégré de gestion des
opérations de change (SIGOC) qui une fois validé par ce dernier, émet une attestation de
domiciliation (cette dernière est indispensable pour accompagner les documents d’ordre de
virement, de négociation de devises et la fiche de déclaration de transfert à destination de
l’étranger remis à la banque pour un transfert de paiement). Une fois toutes les données
relatives à l’opération (facture import, DAU, BSC, attestation de domiciliation, lettre de
transport aérien, …) complètes, elle est transmise à la comptabilité qui a son tour examine la
valeur des marchandises, leur quantité afin de ne pas se tromper dans les imputations
(comptes et ventilations des montants).
C’est le responsable financier qui autorise aux comptables de créer les comptes appropriés
aux opérations les incitant à respecter la classification donnée par le PCG. Néanmoins, le plan
comptable se diffère de chaque entité selon son activité.
Grâce à une investigation auprès des contrôleurs de gestion et auditeurs, cela contribue à
l’efficacité de leurs missions. Et qu’aussi aide l’administration fiscale à gagner en efficience
dans le traitement des déclarations de TVA, de droit de communication, … Les opérations
d’imputation comptable sont automatisées sur tous les logiciels comptables.
L’utilisation d’un logiciel approprié pour chaque activité influence la capacité des comptables
dans le traitement des données. Les opérations comptables sont liées les unes aux autres
comme l’achat et le paiement de fournisseur, la vente et le paiement de client, la déclaration et
le paiement d’impôt, … leurs suivis sont effectués sur le support en procédant à des lettrages
c’est-à-dire en l’apurement des comptes tiers.
46
Sur les entreprises étudiées, le niveau de satisfaction des comptables sur leurs logiciels, posé
sur une échelle de 1 à 424 est présenté dans le tableau ci-après :
Niveau Fréquences
Pas satisfait 0%
Peu satisfait 25%
Satisfait 42%
Très satisfait 33%
Source : Auteur, résultat d’entretien réalisé auprès des comptables,07 juin 2019
Sur les douze (12) comptables, trois (03) utilisant le logiciel Sage sont peu satisfait car
selon eux il est peu pratique lors des lettrages des comptes clients jugés nombreux. Pour les
comptables satisfaits, quatre (04) utilise un logiciel 8sens qui leur facilite la tâche en passant
d’une fenêtre à une autre en un double clic sur une ligne d’écriture et une satisfaction d’un
(01) comptable quant à l’usage du logiciel Sage dû à son accoutumance et aussi l’adhésion de
celui-ci à son activité. Les quatre (04) derniers comptables sont très satisfait le logiciel est
juste adapté à leur fonction, ce qui n’implique pas une analyse quelconque (lettrage,
rapprochement, export des données).
ETUDES X Y Z EXPERIENCE X Y Z
Bac +2 1an
Licence 3 2 à 5 ans 4 4
Maîtrise 6 à 10 ans 1 2
Master 1 2 6 Plus 1
Total 1 5 6 Total 1 5 6
Source : Auteur, d’après entretien tenu avec les intervenants
24
1 : Pas satisfait, 2 : Peu satisfait, 3 : Satisfait, 4 : Très satisfait
47
qualifié dans son domaine, les opérations relatives à la déclaration de droits de
communication25 (il est à noter que le droit de communication est réalisé avant le dépôt final
des états financiers) sont exécutées de façon hâtive et désordonnée. Pour les deux (02) autres
entreprises, le délai fiscal en TVA, en IR est respecté en temps et en l’heure sans aucune
difficulté, ont également communiqué que le dépôt des états financiers est effectué 2 mois
avant le 15/05.
Conclusion partielle
Direction Générale des Impôts : le droit de communication est le droit reconnu à l’administration fiscal à
25
prendre connaissance, au besoin, copie de documents détenus par les entreprises. Le dépôt des déclarations
concernant l’exercice passé doit être effectué avant le 01/05 de l’année courante.
48
CHAPITRE II : Reflets de la qualité de l’information financière
La qualité de l’information financière obtenue aux moyens de ressources humaine et
matérielle se présente dans les états financiers (bilan, compte de résultat) pour permettre aux
dirigeants à prendre des décisions sur les coûts à répartir sur les produits. La situation
d’affectation de compte ne concerne pas seulement les charges, des entités pour le suivi du
niveau de leurs disponibilités discerne aussi aux comptes de trésorerie des codes analytiques
et cela grâce à la capacité des logiciels à affecter des codes de références à certains comptes
de situations et de gestions.
La raison par laquelle la trésorerie d’une entreprise est insuffisante dépend, d’un côté,
des besoins ou charges dépassant les encaissements, et d’un autre l’apparition des imprévus
de dépenses non prévisionnés. A travers les codes analytiques (trésorerie et charge) propres à
chaque entreprise, il est plus aisé d’émettre un état à la direction dans le respect des délais.
Les décisions prises par les dirigeants face à cette plateforme sont souvent liées à une
ouverture d’un nouveau compte bancaire pour encaisser le paiement des clients ayant la même
banque ou une demande de ligne de découvert dont le remboursement du capital et intérêt se
fera par mois, et que par la suite un nivellement des autres comptes bancaires est effectué afin
de combler le découvert.
Le délai d’envoi est parfois respecté si les saisies du côté de la trésorerie sont analytiquement
correctes. En cas d’erreurs, une vérification dans les nombreux onglets (relevé bancaire,
échéanciers fournisseurs, solde bancaire, …) et sur le logiciel comptable ralentit l’envoi du
reporting à la direction.
Comme l’entreprise dispose d’un état des encours clients, le fournisseur établit aussi le
même dispositif pour le suivi de paiement de l’entreprise. Afin de mieux distinguer un
fournisseur des autres, il est judicieux de lui créer un compte pour faciliter le suivi des
factures impayées ainsi d’éviter l’erreur de lettrage avec un compte de même montant. Une
fois les saisies de factures effectuées, le tableau de trésorerie met en évidence toutes les
factures à payer suivant la disponibilité de l’entreprise. Si l’entreprise paye ces dernières à
l’échéance, elle bénéficie au prochain achat une remise que lui accorde le fournisseur.
Compte aux associés, avant qu’une entreprise tient à demander un prêt à la banque,
elle expose d’abord la situation financière plus particulièrement les charges d’exploitation
d’un exercice aux associés qui décident si ces apports pourraient couvrir les dépenses plutôt
que d’engager un emprunt à remboursement de capital et intérêt.
Les problèmes souvent rencontrées lors de la constitution des états financiers et qui
crées des litiges entre l’Etat et l’entreprise se résument visiblement par le retard de paiement
des taxes, le retard des dépôts qui plus est contiennent des erreurs. Les causes sont les
suivantes : plusieurs factures non parvenues datées de l’exercice à clôturer retardent la
constitution des états financiers car des changements au niveau de la balance, du droit de
51
communication, la vérification du résultat comptable N-1 par rapport au report à nouveau sont
à effectuer afin de préserver la continuité de l’exercice.
Des rapprochements de résultats sont effectués par l’Etat sur les états financiers
déposés et le droit de communication (canevas) rempli chaque année concernant les achats
immobilisés (21), les achats non destinés à la revente (602, 603, 608), les prestations de
services vendues (706), les marchandises vendues (701, 702, 703, 707, 708), les sommes
versées à des tiers (61 et 62), les produits locaux achetés, les produits locaux par produits et
les débours.
Conclusion partielle
Le travail dans le système comptable a une répercussion sur les besoins des individus
internes et externes à l’entreprise. En interne, le service trésorerie constatant l’insuffisance en
trésorerie qui est parfois le résultat de leur difficulté à collecter de l’information. Le
classement approprié des charges suivant leurs natures aide les contrôleurs de gestion à
l’accomplissement de leurs tâches concernant la détermination des charges à répartir aux
coûts d’un produit propre à chaque entreprise. A l’externe, les situations financières
permettent aux établissements financiers d’accorder aux entreprises un financement reflétant
la garantie proposée dans leurs états et favorisent la relation avec l’Etat en évitant le contrôle
fiscal.
Tableau 7: Tableau de l'évaluation de la qualité comptable sur les trois (03) entreprises
Source : Auteur, selon les résultats obtenus grâce au formulaire distribué, septembre 2019.
Pour chaque point clé, la démarche s’assure que l’entreprise est en conformité. Les
réponses sont du type OUI/NON ou NA dont chaque NON correspondant est un point faible
c’est-à-dire une non-conformité. Pour faciliter la démarche de l’étude, quelques réponses OUI
sont exposées au fur à mesure de la discussion qui sont considérées comme des points forts, à
l’inverse les non-réponses, à l’exception des points non-applicables aux sociétés, sont
considérées comme les points faibles.
Une formation est en accord avec le bon fonctionnement d’un service. Malgré les
bases acquis lors des cursus ou les qualifications des intervenants dans n’importe quel service,
une formation est essentielle afin de faire face au changement et également aux oublis. Dans
l’entreprise commerciale donc, l’aspect de formation ne se manifeste malheureusement qu’au
moment de l’embauchage après cela les recrutés se débrouillent à leur manière. Parmi les
entreprises étudiées, en aucun cas l’une d’entre elles n’a évoquées la présence d’un manuel de
procédures comptables mais affirme avoir retenu les processus dans la mesure où le temps
passe. Ces insuffisances au niveau des entreprises en matière de procédures opérationnelles et
comptables ont un impact sur elles, à l’instar d’une altération de la qualité et de la fiabilité de
l’information produite, l’insuffisance ne permettent pas d’assurer l’exhaustivité des
enregistrements, entachent la régularité et de la sincérité des comptes produits, et favorisent
les détournements des biens et les irrégularités dans l’établissement des états financiers.
Poursuivant ce cycle vers la prise de décisions, l’insuffisance exerce une incidence néfaste sur
la gestion des entreprises qui par ricochet engendrent l’absence d’informations susceptibles de
toute fiabilité et disponibles à temps opportun et ponctuel ne pouvant ainsi nullement
permettre à une prise de décisions correctes, il engendre aussi des lourdeurs ou les
26
https://www.canal-u.tv/video/eco_gestion/de_la_qualite_taylorienne_a_la_qualite_totale.763, année 2000
57
redondances (répétition superflue des tâches) dans les procédures comptables. Les
défaillances à ce niveau sont génératrices de pertes de temps et entravent la prise de décisions
à temps opportun. Pour certain, cela a conduit à un changement au niveau du système
d’information.
Suite à cette explication, revenons sur le cas d’un doublant dans le traitement
comptable de l’entreprise. Alors que l’une des objectifs du contrôle interne est d’éviter que les
factures soient payées plusieurs fois, il est alors constaté que le contrôle interne de l’entreprise
n’est pas tout à fait satisfaisant. Dans la norme des procédures, le service comptable à l’issu
de cet inconvénient est dans l’obligation de comparer les éléments figurant de la facture (prix,
qualité, quantités) avec une copie des bons de réception et des bons de commande, la mention
de bon à payer n’est portée sur la facture qu’après la comparaison de celle-ci avec les bons de
réception et de commandes correspondants. Le bon à payer est porté uniquement sur
l’original, afin de le donner plusieurs fois sur la même facture. A cette fin, lorsque la facture
est reçue en plusieurs exemplaires, la mention duplicata est indiquée, dès la réception, sur les
exemplaires autres que l’original.
Tel constaté auparavant dans les résultats, les comptes de l’entreprise commerciale
sont saisis par plusieurs départements (achats, ventes, trésorerie, …) et le contrôle des
enregistrements est accompli par des comptables expérimentés. Se référant au questionnaire
sur l’évaluation de la qualité comptable, il est mention d’une maîtrise de technique de contrôle
sur les comptes d’attente (471), les comptes de virements (58). Pour l’entreprise donc, les
comptes sont soldés tous les 2 mois au maximum. Un compte d’attente comme son nom
l’indique contient des opérations dont l’imputation est incertaine à un compte déterminé au
moment où elles sont enregistrées. Un exemple précis tiré de l’entreprise prestataire, celle-ci
utilise en permanence un compte d’attente pour le suivi de ses opérations. Cela sert
notamment au suivi des charges en cours sur les dépenses incertaines des superviseurs et se
solde après le retour de ceux-ci avec les factures correspondantes. Quant au compte de
virements, il est utilisé pour les transferts entre les différents comptes de trésorerie, lorsque
l’entreprise utilise autant de journaux auxiliaires que de comptes de trésorerie. A la clôture de
l’exercice, il est obligatoirement soldé parce qu’il fait partie des comptes qui n’apparaissent
pas dans le bilan.
L’analyse attribuée à cette section éclaire sur les causes qui mèneraient à une mauvaise
qualité de l’information financière. Le choix de la méthode est surtout voué à la soif d’une
logique des évènements responsables d’un effet plus ou moins certain. L’effet jugé par le
travail annonce une information non-conforme et les causes observées sont les résultats d’une
réflexion liée au 5M. Les matériels indiquant les moyens de productions de l’information, les
méthodes rattachées au technique et procédure, le milieu c’est-à-dire l’environnement de
travail et la concurrence, la main d’œuvre autrement dit le nombre de personnes au service
comptable et leurs compétences respectives et enfin les matières qui en rapport avec l’étude
s’agit des composants entrant dans l’élaboration des états financiers (pièces justificatives).
MATERIELS METHODES
Changement de logiciel Faible qualité comptable
non -respect du délai
interne absence de contrôle sur les opérations
comptables
retard audit externe Information
financière
Influence sur les charges Non-respect de la Faible qualité des données non-conforme
séparation des factures inexistantes (NIF, Stat)
réduction de l'IR à payer tâches omission volontaire factures
Moyen interne
insuffisant
MILIEU Main d'œuvre MATIERES
Les causes de cette non-conformité se révèlent toujours être une absence de contrôle sur les
comportements et aussi sur les procédures des opérations comptables. Le retard de l’audit
externe n’est qu’un facteur externe qui a tout de même un impact considérable sur la santé de
l’information financière de l’entreprise.
62
Section 3 : Reflets de l’information financière dans la prise de décisions
Cette section sera traitée par la méthode analytique, un outil d’aide à la résolution de
problèmes. Le but de ce choix de méthodes consiste à comprendre le choix des entreprises
dans leurs modes de financements. Les variables pour la deuxième hypothèse « la trésorerie
est l’un des facteurs essentiels pour la prise de décisions » sont l’état de la trésorerie et
l’aspect de prise de décisions en financement ou autre manière adopté par l’entreprise pour
garder sa trésorerie à flot. Il est de rigueur de se rappeler que pour parvenir à une telle
décision les intervenants sont dans l’obligation de respecter les normes, les procédures, et bien
d’autres tels évoqués dans le chapitre résultat afin d’arriver à une fiabilité de l’information
financière pour une prise de décisions.
Pour faire face à des difficultés de trésorerie, l’entreprise a recours au compte courant
d’associé (compte 467). Pour rappel, le compte courant d’associé est une avance financière
accordée par les actionnaires à une entreprise. De manière générale, il est créditeur mais il se
peut parfaitement bien qu’il soit débiteur ou négatif. En d’autres termes, l’associé doit de
l’argent à la société qu’il a contracté une dette envers elle. Le système des comptes courants
d’associés présente pour la société une plus grande souplesse puisqu’il ne nécessite pas une
63
modification du capital social. L’avantage majeur de l’utilisation des prêts sous forme de
compte courant d’associé pour la société est que celle-ci a la possibilité de déduire de ses
bénéfices imposables les intérêts versés aux associés. Le taux est fixé par une décision prise
de l’assemblé des associés et est limité fiscalement par le Code Général des Impôts. Le
compte courant d’associé de l’entreprise est placé dans le passif courant du bilan. Si le
placement du compte est dans le courant, cela se déduit que le compte courant de l’entreprise
n’est pas bloqué et aussi que le remboursement du prêt de l’associé est effectué en moins de
12 mois.
L’entreprise commerciale a une trésorerie positive mais contracte un prêt tous les ans pour
une durée cela dit de 12 ans. Le but de ce prêt après analyse auprès de l’entreprise consiste à
employer l’emprunt au lieu des fonds existants afin de gagner en plus dans le résultat,
autrement dit le fonctionnement des activités est assuré par l’emprunt contracté et que le
remboursement est soutenu par les bénéfices acquis par l’entreprise.
Suite à cela, il est de rigueur de préciser que lorsqu’une entreprise emprunte, elle paie des
intérêts d’emprunt à la banque qui sont comptabilisés comme des charges et viennent ensuite
diminuer le résultat et donc de l’imposition de l’entreprise. Emprunter permet donc de réduire
l’impôt de la société. Par ailleurs l’emprunt et le cash d’une société ont des finalités
différentes. La disposition de cash a pour finalité un placement à court terme pour une durée
inférieure au cycle d’exploitation. Ceci permet d’optimiser sa trésorerie pour payer les
fournisseurs sans toutefois garantir un bon rendement financier. Quant à l’emprunt, il est
souvent pratiqué pour un projet d’investissement à long terme afin de ne pas puiser dans le
cash disponible et de préserver un peu de capacité d’autofinancement. Les surplus de cash
étant utilisés pour couvrir la charge d’intérêt de l’emprunt.
De par la différence des autres entreprises, l’entreprise franche est dans l’industrie et par
conséquent une grosse consommatrice de cash car sa production nécessite un investissement
dans des sommes importantes (stocks, encours, …). Les autres jouent sur les délais de
paiement, elles parviennent ainsi à générer plus de cash qu’elles n’ont consomment et dispose
d’un BFR négatif.
L’analyse se porte sur le comment du choix de l’entreprise sur trois (03) mode de
financement : la lettre de crédit, l’avance sur devise et l’escompte facture client. Il est
64
convenable de rappeler que l’entreprise est à la fois importatrice de matières premières
textiles et exportatrice de produits finis. En accord avec le fait observé, la mention d’un
manque de moyen en importation et quelque fois en exportation est évoquée par l’entreprise.
L’effet de cette insuffisance pour le paiement de matières premières engendre un retard au
niveau de la production et qui dit retard en production dit une insatisfaction au niveau de la
clientèle et d’effet en effet en un retard de paiement qui aura un impact sur la trésorerie de
l’entreprise. Le crédit accordé en moyenne aux clients de l’entreprise est de 60 jours date de la
facture et les clients paient parfois 90 jours trop tard. Par contre le crédit accordé par les
fournisseurs varie de 30 à 60 jours.
L’entreprise a recours à la lettre de crédit import car elle ne dispose pas des moyens
nécessaires pour acheter les matières premières spécifiques pour une production. Ce contrat
financier permet à l’entreprise de conserver ses liquidités puisque d’une part elle n’a pas à
réaliser de paiements anticipés ou de versement initial à l’exportateur (vendeur) et d’autre part
sa banque est dans la possibilité de financer l’intégralité des opérations jusqu’à la réception
des marchandises achetées.
Toujours lié à l’importation, elle contracte aussi une avance en devises qui est un
financement de la trésorerie à court terme. Sa banque lui accorde un prêt pour lui permettre de
régler immédiatement la facture de son fournisseur étranger. De plus, le remboursement de ce
prêt n’est effectué qu’à une date ultérieure ce qui permet d’assurer une marge bénéficiaire.
L’entreprise possède notamment des comptes en devises dans les banques suivantes : la
Société Générale et la BMOI en euro, dollars et un sous compte euro. Ces comptes servent à
décaisser les règlements des fournisseurs dans la devise concernée, permet à l’entreprise à
économiser le prix de la couverture de son risque de change pour chaque transaction transitant
par ce compte. L’utilisation d’un compte en devise permet à l’entreprise de posséder une
trésorerie en devises.
Cette section rappellera les résultats de l’étude par rapport aux hypothèses et ses
variables et puis les discutera par rapport aux méthodes d’analyse choisis et enfin vérifiera si
les hypothèses posées tout au début de ce travail ne sont qu’une infirmation ou une
confirmation. La première hypothèse annonce donc que « la qualité de l’information
financière dépend des facteurs processus et organe qui la produit » et la deuxième hypothèse
en étroite dépendance de la première communique qu’une « information financière de qualité
assure une bonne décision à travers le bilan comptable ».
Dans l’entreprise prestataire (X), la présence d’un auditeur interne dans le suivi des
opérations comptables n’est qu’une relativité alors que dans les deux autres (Y, Z) elle est
permanente, mais toutefois des erreurs surviennent intentionnellement et/ou non-
intentionnellement. La cause est souvent liée au non-respect des procédures par les
intervenants. Une petite entreprise telle que le prestataire de service ne nécessite pas de
procédures due à sa petite taille, par contre la référence au loi est obligatoire. Dans les deux
(02) autres entreprises, la tenue d’un document de procédures est primordiale pour ne pas se
perdre dans les tâches, malheureusement il se peut toutefois que les procédures soient
ignorées premièrement pour une opération de paiement anticipé ou simplement à cause de
66
l’inattention de quelques intervenants. Tous ces cas ont un impact sur l’information financière
vu que les factures sont censées être intégrer pour la constitution de cette dernière.
La qualité de l’information financière est aussi perçue par la forme de contrôle interne
qui s’interprète par une séparation des tâches sur les opérations rattachées au service
comptable. Sur les trois (03) entreprises, le délai externe imposé par l’autorité fiscale pour le
dépôt des états financiers est respecté grâce à la qualification des personnes responsables
respective et le support informatique mis à leur disposition pour le traitement et l’élaboration
des états financiers. Pour les entreprises (Y et Z), le dépôt des états financiers se fait en
avance et dans un contexte posé. Cependant, dans l’entreprise prestataire (X) cela exige
beaucoup d’effort à cause du non-respect de la séparation des tâches. Le respect de ce facteur
contribue à éviter les pénalités de retard imposées par l’autorité fiscale.
Pour la deuxième hypothèse, elle montre la relation qui existe entre la qualité de
l’information financière et la prise de décisions que les dirigeants prennent à travers cette
information financière en matière de besoin de trésorerie. Pour exercer un rôle de manière
efficace donc, l’information en question se doit d’être fiable et perçue comme crédible par les
utilisateurs. Dans ce travail, les utilisateurs en question concernent les institutions financières.
Or, les données comptables erronées ou biaisées fournies par une entreprise constitueraient un
risque pour l’institution prêteuse. La méfiance de celle-ci par rapport à l’information fournie
par les dirigeants se traduit par une évaluation de la qualité de l’investissement proposé et, par
conséquent, elle n’aura d’autres choix que d’exiger des conditions ou des garanties
supplémentaires pour compenser ce risque ou, à la limite de décliner l’offre. Le rendement
plus élevé prendra la forme d’un taux d’intérêt élevé.
1-1. Mise en place d’un poste de responsabilité sur la qualité des données
Dans la littérature sur la qualité des données, il est suggéré de créer un poste de
responsable de la qualité des données pour gérer la qualité globale des données. Cela implique
de nommer une personne qualifiée ou un groupe de personnes en tant que responsable de la
qualité des données pour gérer les flux d’informations de l’entrée au processus et de la sortie.
Cependant ; toutes les études de cas ne soutiennent pas l’établissement d’un tel poste. Les
raisons les plus fréquemment citées étaient que la qualité des données est la responsabilité de
tous et aussi qu’il est très difficile d’avoir une seule personne responsable de l’ensemble du
système qualité des données.
Face aux erreurs et omissions constatées, une formation est toujours indispensable afin
de remémorer les acquis des personnes en charge du traitement comptable en faisant appel à
des personnes internes ou externes habilitées à donner cet enseignement. Une formation tout
au long de la vie des salariés est un atout majeur pour les entreprises puisque cela accélère la
performance des employés à respecter les délais.
Etant donné qu’il y a eu observation participative, les solutions avancées dans cette
sous-section visent à améliorer les facteurs jugés ayant un impact sur la qualité de
l’information financière de l’entreprise prestataire. Par contre, les apports arborés ci-après
sont tout à fait adaptés compte aux autres entreprises étudiées. Les sujets à recommandation
sont l’influence des dirigeants sur les charges, la perte des données sur Excel durant la
préparation des droits de communication.
Il est indispensable de comprendre qu’il n’existe pas de solution miracle qui viendrait
effacer l’impôt sans que cela entraîne un investissement des entreprises. Une fois cette
logique comprise, il convient de déterminer quelle solution d’investissement est faite pour les
activités propres à chaque entreprise.
Le risque de perte de données sur le logiciel Excel s’est avéré concluant lors de
l’observation participative. Dans toute entreprise, ce logiciel sert à traiter les données
70
numériques en particulier et est un outil modifiable et évolutif qui permet clairement
d’afficher les données sous forme de tableurs et de graphiques, les modèles de calcul sont
rapides à développer et à modifier. Cependant s’il s’agit de gérer des données il est préférable
de choisir le logiciel Access puisqu’il dispose d’une capacité importante de stockage
qu’Excel. De plus, une fois les données entrées en Access, elles sont validées
automatiquement. L’intention ne pousse pas à mettre de côté Excel mais au contraire à
bénéficier des avantages des deux (02) programmes : Access pour stocker les données et
Excel pour les analyser. Les images suivantes sont l’issu d’une investigation personnelle au
moyen des données reçues de la part de l’entreprise prestataire.
La table ci-dessus est constituée à partir des données exportées via Excel. Elle présente
en effet les mentions sur des factures de fournisseurs auxquelles les superviseurs apportent
après chaque mission. Cela exposera facilement les tiers correspondants à chaque facture,
suffit juste de créer un lien entre la table de fournisseurs et la table facture dont la présentation
se fera ci-après.
71
Figure 8:Affichage de suivi des retours de pièces
L’image suivante montre une requête pour connaître le temps accordé aux
superviseurs dans l’accomplissement de leur mission. Cela permet aussi à les contraindre de
ne pas remettre à plus tard les pièces justificatives auxquelles ils sont censés apporter à temps
dans l’unique intérêt que les saisies ne soient pas retardées.
Le modèle conceptuel de données (MCB) est le terme employé pour évoquer la relation qui
existe entre différentes tables. Entrée dans l’onglet outils base de données est un lien pourra
être formé. Le type de données de deux (02) tables requiert une semblance afin de parvenir à
former un lien.
72
Figure 9: Présentation du lien entre les factures et les références fournisseurs
Le lien créé ci-dessus s’explique comme suit : lors de la saisie une à une des factures, il est
obligé de mettre en place le numéro correspondant à un fournisseur existant déjà dans la table.
Puis il est recommandé de cocher la case « mettre à jour en cascade les champs
correspondants » car au cas où un changement de nom du fournisseur, les factures
enregistrées changeront automatiquement. Enfin, dans le cas où il y a suppression d’un
fournisseur la relation s’effacera automatiquement.
Les sociétés étudiées présentent une trésorerie positive qui s’interprète par comme un
excèdent de biens financiers issu d’un fonds de roulement supérieur au besoin en financement
du cycle d’exploitation. Elle reflète l’argent dont dispose chaque entreprise autrement dit des
fonds qui existent physiquement. Sur les trois entreprises étudiées, deux montrent des
difficultés au niveau de la trésorerie qui est cependant insuffisante pour couvrir les dépenses
de leurs activités et pour laquelle elles ont recours à d’autres financements tels observés
précédemment. Après analyse, ces excédents de trésorerie ne sont donc pas gérés
efficacement alors que cette dernière peut être rémunératrice pour les entreprises concernées.
Il existe une multitude de placements financiers possibles, qui se distinguent par leur
rémunération et le risque lié au placement. En règle générale, plus un placement financier est
risqué, plus il est rémunérateur. Après une longue investigation auprès des entreprises, un
73
placement sur dépôt à terme semble convenir aux différentes entreprises qui possèdent une
trésorerie positive.
Un dépôt à terme (DAT) engage une entreprise à déposer une somme d’argent sur un
compte bancaire, ce qui implique donc l’ouverture d’un compte DAT accompagnée d’un
remplissage d’un formulaire de souscription dépôt à terme. Les renseignements prescrits sur
le formulaire pour un placement affichent les conditions de remboursement et les conditions
particulières en cas de prélèvement anticipé, le montant minimum exigé par l’institut
financier. L’encaissement de la somme est prévu qu’au terme d’une certaine période, fixée
dès le départ lors de la signature d’un contrat. En contrepartie de cette immobilisation, le
détenteur bénéficiera d’un rendement librement fixé par les établissements bancaires. Si le
contrat de dépôt à terme est rompu à l’échéance, l’application d’un malus (une forme de
pénalité) est envisageable par la banque. Toutefois, certains contrats permettent au titulaire
d’être remboursé par anticipation. Dans cette hypothèse, la rémunération est calculée prorata
temporis, c’est-à-dire modulée en fonction de la période courue et du niveau des taux au
moment de la résiliation du DAT. Une sortie anticipée implique le respect d’un préavis.
Fiscalement, les intérêts perçus sont à déclarer dans les produits financiers du compte de
résultat, et ainsi assujettir à l’imposition de la société. L’avantage de ce type de placement est
l’absence de risque et la certitude de récupérer à la date prévue, la somme placée, majorée des
intérêts. A titre indicatif, il est suggéré aux entreprises de prendre des renseignements auprès
des établissements bancaires.
74
CONCLUSION GENERALE
« La transparence en comptabilité joue un rôle important dans le maintien de la
vigueur des marchés financiers. »27La publication complète de l’information est essentielle.
Une information incomplète induit en erreur les investisseurs et cause des pertes
importantes. Plusieurs fonctions sont assignées à la comptabilité. Une de ces fonctions est la
production de l’information plus utile pour la prise de décision, dont l’objectif essentiel est,
selon la théorie dite de l’agence, de réduire l’asymétrie informationnelle. La distinction entre
une meilleure information (plus utile) et une moins bonne information (moins utile) sollicite
la prise en compte des qualités qui rendent l’information comptable utile.
Ces dernières années ont été particulièrement marquées par un nombre considérable
d’études portant sur l’utilité de l’information comptable. La plupart de ces travaux se
répartissent en plusieurs domaines qui sont résumés en trois catégories : une première
catégorie regroupe les travaux portant sur la définition normative de l’information
comptable-les caractéristiques qu’elle doit posséder en vue d’être utilisable. D’autres auteurs
se sont interrogés sur les besoins des managers en information comptable. Enfin, une
dernière catégorie d’études est constituée de travaux portant sur le comportement des
dirigeants d’entreprise vis-à-vis de l’information comptable et sur la façon dont ces derniers
l’utilisent. Par rapport à la présente étude, elle s’apparente aux facteurs responsables de la
qualité de l’information financière. Il est à préciser que l’information comptable a trait aux
données de tous les comptes du bilan se rapportant à l’exploitation et la gestion globale
d’une activité et c’est à partir du bilan constitué de données que les dirigeants prennent des
décisions c’est-à-dire le volet des flux financiers qui se rapportent à la trésorerie et aux
disponibilités qui par induction se rapporte à l’information financière. C’est la raison pour
laquelle le cœur de l’étude s’est basée sur la question suivante « comment assurer une
qualité de l’information financière pour une prise de décisions ? ». Pour mener à bien la
rédaction, des hypothèses ont été posées et vérifiées.
A travers les entreprises, l’analyse financière est effectuée par les chefs responsables ou par
la direction cela dit n’incluant en aucune façon les personnes en charge des traitements
(saisi, contrôle, …). Leur rôle concerne en la transmission des données qui puise en une
information financière sur un logiciel support pour la plupart paramétrée selon la
compréhension des utilisateurs.
28
Avant la livraison D6 et 4456 C408, extourne D408 C6 et 4456, enregistrement de la facture D6 et 4456 C 401
etc.
77
Des recommandations sont apportées suivant les problèmes observés relatifs aux
hypothèses. Cependant, ce ne sont que des propositions théoriques pour soutenir les
entreprises dans la recherche d’une voie plus large vers l’absolue autrement la pratique. Pour
une qualité de l’information financière, la solution s’appuie sur la création d’un poste de
responsable de qualité pour maintenir la qualité des données en entrée tant qu’à la sortie, elle
est associée à un renforcement du contrôle en interne néanmoins le choix repose sur le degré
de besoins des entreprises en fiabilité d’une qualité d’information financière. Sur les besoins
en trésorerie, nombreux sont les opportunités en investissement qui puissent renforcer le
niveau de trésorerie de chaque entreprise mais le plus important est de savoir évaluer ou
étudier les causes principales en une sorte de prévention à travers le bilan comptable. Un des
investissements proposés jugés convenir à chaque entreprise étudiée se tourne vers le dépôt
à terme, un contrat de dépôt d’une somme conditionnée entre la banque et l’entreprise qui
apportera un rendement majoré d’un intérêt à l’échéance du placement.
Nombreux sont les facteurs ayant un impact sur la qualité de l’information financière,
les faits constatés tout au long du travail sont sensibles au développement continu du
système imposé par l’environnement externe. L’information comptable produite par nombre
d’organisations devient sensible à ce changement. Il est évident également qu’il y a des
entreprises où les ressources sont affectées, en priorité, l’activité de la comptabilité
nécessaire à la réalisation des objectifs de l’organisation parmi lesquels la préservation de la
pérennité de son activité. La concrétisation de cet objectif s’affirme tout au moins dans
l’étude des produits ou services fournis aux clients à moindre coût. Le coût notamment
source de création d’activité ou de suppression de celle-ci selon la divergence de perception
des responsables face à l’utilité d’une information provenant cette activité.
Une question se pose face à l’évolution technologique que subit les activités de
l’entreprise, comment évaluer les avantages et coûts des activités dans le respect des
obligations légales et réglementaires ?
I
BIBLIOGRAPHIES
Ouvrages
Textes
- Loi organique n°2004-007 Du 26 juillet 2004 sur les lois de finances. Art 41. Les
comptables publics « Les comptables publics sont seuls chargés de la tenue et de
l’établissement des comptes de l’Etat ; ils veillent au respect des principes et règles
mentionnés aux articles 38 à 40, ils s’assurent notamment de la sincérité des
enregistrements comptables et du respect des procédures. »
- Décision n°MFB/SG/DGI, article n°4 portant sur régime d’imposition à l’IRI des
personnes non-immatriculées, articles 01.01.05 III, 01.01.10 et 01.01.14 II paragraphe
4b du Code générale des Impôts
- Définition du contrôle interne, COSO 2003
- PCG 2005 cohérent avec les normes comptables internationales (IAS/IFRS)
- Résultat des travaux du groupe de place établi sous l’égide de l’AMF, le dispositif de
contrôle interne : cadre de référence ; page 24
Webographies
- https://business.lesechos.fr/directions-financieres/comptabilite-et-gestion/gestion-des-
risques/0600951325348-la-fiabilite-de-l-information-financiere-toujours-en-question-
328195.php, consulté le 13 septembre 2019.
- https://www.iso.org/fr/iso-9001-quality-management.htlm, consulté le 16 octobre
2019
III
- https://www.canal-u.tv/video/eco_gestion/de_la_qualite_taylorienne_a_la_qualite_totale.763,
année 2000
IV
LISTE DES ANNEXES
ANNEXE 1 : GUIDE D’ENTRETIEN ...................................................................................................................V
ANNEXE 2 : FORME PROCEDURES DE TRESORERIE DE L’ENTREPRISE PRESTATAIRE ....................X
ANNEXE 3 : SUPPORT DE PRESENTATION DES RESULTATS SELON LA QUALITE DE
L’INFORMATION FINANCIERE............................................................................................................. XII
ANNEXE 4 : COMPARAISON DE DEUX LOGICIELS DANS L'ENTREPRISE PRESTATAIRE ..............XIII
V
ANNEXES
Annexe 1 : Guide d’entretien
Franche : Comptable
Commerciale : Andraharo
Franche : Ambohimanambola
Prestataire : logiciel sage 100 depuis 12 ans, mais un changement relatif survient le mois
suivant la clôture de l’exercice 2018, en Openflex. Les motifs de ce changement sont liés au
fait de l’incompréhension du dirigeant du fonctionnement et de l’interprétation des données
introduites dans celui-ci, le non-respect des délais d’un reporting des charges et recettes pour
les études financières, accès limité ou quasi-impossible en dehors du lieu de
travail.L’adoption du nouveau logiciel n’a pas suscité l’unanimité à cause de la complexité
des nouvelles fonctions de celui-ci telles que le doute concernant l’exhaustivité des données
exportées (si elles sont toutes ou non exportées), la lenteur de validation des saisies, …
Commerciale : utilisation du logiciel sage, période non précisée, puis changement en logiciel
8sens. Ce changement est dû au cycle des opérations dans l’entreprise dont l’intervention est
assurée par plusieurs acteurs. L’usage du nouveau logiciel facilite la communication, le
contrôle de chaque opération et privilégie la séparation des tâches. Un système intégré qui
accroît la vitesse de traitement et de transmission des données.
VI
Entreprise franche :le suivi de la plupart des opérations s’opère sur le logiciel Excel, les
saisies sont effectuées dans le logiciel sage 100. L’annonce d’une haute satisfaction par
rapport à l’usage de celui-ci affiche une facilité d’utilisation par les intervenants donc la
fiabilité de l’information financière.
Q3 : S’il existe un service de contrôle, quels sont les éléments constamment suivis par celui-
ci par rapport à votre activité ?
Prestataire : la présence d’un audit interne de projet est observée qui contribue au bon
fonctionnement des projets (nationaux et les audiences tana). Il assure l’existence des pièces
dans le service comptable transmises par les autres services (budget et logistique : état de
décaissement ; responsable terrain : état de paie) à noter qu’une saisie n’est autorisée
qu’après une validation des états par le dirigeant et la participation de celui-ci. Le transfert
des frais missions sur le platform Mvola est codé dont l’accès au vérification des soldes est
réservé que par l’audit interne, le comptable est chargé du rapprochement des soldes par
rapport au suivi d’envoi des frais.
Commerciale : existence d’un audit interne dans la formation des procédures, un contrôleur
de gestion pour le suivi du bon déroulement de celle-ci, contrôle du niveau de stock et des
charges ainsi que des recettes.
Entreprise franche :existence d’un audit interne et d’un CDG dans le suivi des charges en
production et en approvisionnement.
Q4 : Quels sont les problèmes fréquemment rencontrés lors du traitement des données ?
VII
Prestataire :plusieurs factures de même montant, requièrent une capacité de concentration et
de vitesse. Lors de la préparation des droits de communication, les informations ne reflètent
pas assez la réalité du fait de l’insuffisance de personne en charge du traitement comptable.
Entreprise franche :un paiement en avance des fournisseurs sans pièces en bonne et due
forme ne se qualifie pas comme un problème, il existe un traitement comptable approprié
pour le suivi de celui-ci lors de l’enregistrement comptable attendant la livraison des
marchandises. En somme, l’entreprise franche n’a pas tout à fait de problème concernant le
traitement des données car le nombre des personnes en charge des opérations respecte la
séparation des tâches.
PRISE DE DÉCISIONS
Commerciale : l’information financière de l’entreprise est de qualité car la banque lui accord
un emprunt.
Entreprise franche : l’information financière de l’entreprise est de qualité car la banque lui
accord un financement pour ses opérations d’importation et d’exportation.
Prestataire : l’entreprise et son client est dirigé par un même dirigeant, mais ce sont des
sociétés indépendantes. L’allocation des parts de recettes dépend de la décision du dirigeant
donc elle ne fixe pas les règles concernant le délai de paiement client, c’est son client qui le
fixe.
Commerciale :60 à 90 jours pour les clients, cette situation change au fur et à mesure où le
client est fidèle ou solvable à tout moment (un option d’encours se trouve dans le logiciel
8sens).
Entreprise franche : 60 jours date de facture, décision de la direction, mais parfois les clients
paient 90 jours tard.
Prestataire : elle ne bénéficie pas d’un crédit fournisseurs, elle paie tous ses achats en
comptant parce que ce ne sont que des petits biens administratifs pour le démarrage d’un
projet.
Prestataire : elle connaît des difficultés lors des démarrages de projet dues au manque de
disponibilité notamment positive. D’après les informations reçues, le bilan de l’entreprise ne
montre aucun signe de financement externe, en autre, elle dispose d’une somme importante
en compte courant pour le financement de leur projet.
IX
Commerciale :la trésorerie de l’entreprise est en parfaite santé, cependant elle contracte tous
les ans un emprunt qui, d’après les déductions, est une forme de stratégie pour gagner plus
en résultat.
Approvisionnement de caisse
Intervenants Tâches
29
Ordre de paiement ou OP
XI
déplacements d’un projet, les petits achats, …
Source : Auteur, selon informations recueillies par observation dans l’entreprise, mars-mai
2019
Procédures Comptabiliser
Tâches :
-Paiement du fournisseur par chèque avec deux signatures
(dirigeant et le RAF)
-Création d’un numéro de compte pour l’immobilisation
-Comptabilisation de l’entrée dans le patrimoine
-Notification mention « saisie » sur la facture
-Classement du document
La procédure d’achat d’une immobilisation dans une entreprise de prestation est un processus
simple. Un contrôle de rapprochement de la facture et du bon de commande est du moins
dispensable.
XII
Annexe 3 : Support de présentation des résultats selon la qualité de l’information
financière
L’impact moyen est la résultante du calcul : somme des impacts pour chaque qualité/
nombre d’entreprise enquêté. Le pourcentage de l’impact moyen est égal à impact
moyen*100. L’impact de la non-conformité sur la totale de qualité est calculé par (impact
moyen/ total des questions) *100 et enfin le total de la non-conformité est la somme des
impacts.
XIII
Annexe 4 : Comparaison de deux logiciels dans l'entreprise prestataire
Sage -Saisie des achats/ventes avec TVA -Les utilisateurs autres que le comptable
automatique, paramétrage d’un modèle ne savent pas lire les écritures et les
de saisie. fonctionnalités à moins d’exporter la
balance des comptes dans Excel.
-Progiciel comptable couvrant les
achats, les stocks, la production, les
ventes, la distribution ainsi que les
salaires, …
-Rapprochement automatique des
relevés bancaires et compte banque
grand livre
-Facilite le lettrage des comptes tiers 4
-Numérotation automatique des
écritures
Openflex -Tableau de bord automatique sur les -Risque de coupure du réseau donc
factures d’achats, soldes de comptes : retard des saisies, les factures
banque et caisse, les revenus ; … s’entassent.
-Logiciel spécifique conçu pour les -Délai de validation de saisies lent.
PME
-Rapprochement bancaire : cochage des
comptes 6 et 4 se rapportant à la somme
de paiement compte 52
-Aucune option d’interrogation lettrage
pour les comptes clients et fournisseurs,
l’opération de règlement se fait en
même temps que la comptabilisation
des factures (dans compta/trésor des
notifications impayés ou payés
apparaissent pour les factures saisies).
-Il est difficile après exportation de
distinguer les écritures lettrées et non
lettrées.30