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DOMAINE DES SCIENCES DE LA SOCIETE
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MENTION GESTION
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PARCOURS : FINANCES ET GOUVERNANCES
D’ENTREPRISE
IMPORTANCE DE LA GESTION DE
TRESORERIE DANS UNE ENTREPRISE :
Cas de la Société JB
L’IMPORTANCE DE LA GESTION DE
TRESORERIE DANS UNE ENTREPRISE :
Cas de la Société JB
Remerciements
Nous tenons à adresser nos vifs remerciements à DIEU, qui nous a guidé, donné la force
et la santé, sans qui ce travail n’a pas pu aboutir. Nous tenons également à témoigner nos
remerciements et l’expression de notre profonde gratitude à ceux qui ont contribué à
l’accomplissement de ce présent mémoire, particulièrement à :
- Monsieur RAVELOMANANA Mamy Raoul, Professeur Titulaire et Président de
l’Université d’Antananarivo, pour avoir assuré le bon fonctionnement de
l’enseignement au sein de l’université,
- Monsieur RAVOKATRA ANDRIAMIARISOA Seth, Maître de Conférences et
Doyen de la Faculté d’Economie, de Gestion et de Sociologie, qui nous a permis de
poursuivre nos parcours universitaires au sein de la Faculté,
- Madame RANDRIAMBOLOLONDRABARY Corinne, Maître de Conférences HDR
et Responsable de la Mention Gestion pour son appui tout au long de ce cursus
universitaire,
- Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur Titulaire, Directeur du Centre
d’Etudes et de Recherche en Gestion, de nous avoir donné l’opportunité de viser
certains documents afin de recueillir le maximum d’informations.
- Madame LEABY NADIA, Maitre de Conférences, notre encadreur pédagogique, pour
sa disponibilité, ses précieux conseils ainsi que ses directives dans l’élaboration de ce
mémoire,
- Nous remercions la société JB ainsi que le responsable de trésorerie de la société pour
leur complète collaboration au niveau des entretiens et remise des documents qui ont
été nécessaire dans l’élaboration de notre mémoire.
- Tous les enseignants qui ont enseigné et qui par leur compétence, nous ont soutenu
dans l’aboutissement de ce travail.
- Toutes notre reconnaissances à nos parents et à la famille de nous avoir soutenu
moralement et financièrement pendant toutes nos années d’études, et qui ont contribué
largement à notre réussite.
- Enfin, à tous ceux qui de près ou de loin, ont apporté leur participation et contribution
à l’élaboration et la finition de cet ouvrage.
ii
SOMMAIRE
Remerciements................................................................................................................... i
SOMMAIRE ..................................................................................................................... ii
INTRODUCTION ............................................................................................................ 1
CONCLUSION ............................................................................................................... 67
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................... V
WEBOGRAPHIE ............................................................................................................ V
COURS UNIVERSITAIRE............................................................................................. V
ANNEXES ...................................................................................................................... VI
INTRODUCTION
De nos jours, le monde des entreprises est bien plus concurrentiel qu’autrefois, et seules
survivent celles qui sont les plus astucieuses et les plus performantes. L’environnement dans
lequel évoluent les organisations est à la fois instable et imprévisible, si bien que la faculté
d’adaptation au changement est devenue une condition essentielle non seulement de leur
succès, mais aussi de leur survie. En effet, l’influence de l’environnement sera toujours forte
pour susciter de la part de l’entreprise un effort permanent pour une bonne gestion. C’est
pourquoi, il faut bien gérer son entreprise de façon quotidienne pour assurer un développement
efficace. Particulièrement à Madagascar, dans un pays où règne l’insécurité, la corruption et
surtout l’instabilité politique, et où, le développement économique peine à se faire, les
entreprises doivent être gérées de façon optimales si elles veulent prospérer et survivre dans cet
environnement hostile.
En effet, le but de toute entreprise étant de générer un maximum de profit, ces dernières
se doivent de fonctionner de la manière la plus rationnelle possible si elles veulent espérer
survivre dans un environnement aussi hostile au développement. Les dirigeants se doivent de
prendre les bonnes décisions au bon moment et de choisir à chaque fois les décisions les plus
optimales pour l’entreprise sous des contraintes de coûts, de qualités et de temps.
La trésorerie est l’élément vital de n’importe quelle entreprise. Bien le gérer est l’une des
tâches les plus importantes pour assurer la survie et la prospérité de toute entreprise. Ainsi, la
gestion de trésorerie est une partie très importante de la gestion d’une entreprise. Afin d’éviter
tout risque de cessation de paiement et de dégager au maximum le meilleur résultat financier
possible, toute entreprise se doit de gérer au mieux sa trésorerie.
L'importance de cette gestion quotidienne de la trésorerie se situe dans le fait qu'elle
permet d'avoir chaque jour une idée des soldes de la trésorerie afin de prendre les décisions
adéquates pour la sureté de la liquidité de l’entreprise. Son absence a une conséquence non
négligeable telle que la rupture d’approvisionnement, la perturbation de la production, le non
satisfaction des clients,…
Toute entreprise doit disposer en permanence des ressources suffisantes pour remplir ses
engagements financiers (salaires, fournisseurs, charges sociales et fiscales…). A défaut, elle
serait déclarée en cessation de paiement et serait éventuellement liquidée. C’est ce qui arrive
trop souvent aux jeunes sociétés, faute de prévisions réalistes. C’est pourquoi, la gestion de
trésorerie constitue une fonction vitale dans une entreprise et qui se doit d'être beaucoup plus
2
fine étant donné qu’elle est devenue un facteur de compétitivité contribuant ainsi à réduire les
risques encourus par l'entreprise.
Chaque année, des milliers d’entreprises sont confrontées à des difficultés de trésorerie
qui affecte tout type de société, et le plus souvent, nombreux sont les facteurs pouvant entraîner
ces difficultés qui sont généralement due au problème de financement et à la gestion des fonds.
Il est nécessaire de rappeler que la trésorerie dépend de ces deux derniers, avoir à sa disposition
les fonds nécessaires pour le financement ne suffit pas, il faut aussi avoir la capacité de bien les
répartir pour éviter les gaspillages. D’où, l’intérêt de l’amélioration de la gestion de trésorerie.
La gestion de trésorerie longtemps considérée comme un simple service au sein de
l’entreprise a fortement évolué et joue actuellement un rôle majeur sur sa survie. Comme on
peut alors le constater, il ne s'agit plus seulement de gérer les flux, mais l'ensemble des
ressources financières de l'entreprise à long, moyen et court terme et l'organisation du système
financier dans son ensemble : à long terme, la gestion de trésorerie poursuit un objectif de
rentabilité en minimisant, d'une part le coût et le volume des financements utilisés et d'autre
part en maximisant les placements des excédents de trésorerie; à court terme il s'agira de gérer
au quotidien les entrées ou sorties de flux du cycle d'exploitation, ou aléatoires qui viennent
contrarier les prévisions à long et moyen terme.
De plus, le trésorier se doit d’assurer la gestion des risques à travers le contrôle des
règlements effectués et les créances accordées grâce au suivi de leur compte individuel ainsi
que de faire preuve de rigueur car une gestion optimale de trésorerie va contribuer à
l'amélioration des résultats financiers et même, à la rentabilité globale de l'entreprise.
Actuellement, toutes les entreprises doivent faire face aux crises économiques et sociales
que traverse le pays, dans laquelle l’environnement économique est marqué par la contraction
du rythme de la croissance économique conduisant à un ralentissement du commerce aussi bien
au niveau national qu’international, à une hausse considérable de chômage et à une baisse
importante de produits de base. Aussi, elle fait surgir la méfiance entre les agents économiques.
Les banques qui sont les plus touchées par cette crise, peur d’être en faillite, deviennent plus
exigeant avant d’accorder quelconques prêts. La crise financière entraine une diminution de ses
liquidités. Ainsi, l’obtention des financements à moyen et à long terme devient très difficile.
Les banques accordent également moins de crédit, moins de découvert aux entreprises. En
effet, elle exige un intérêt trop élevé d’où une augmentation des frais bancaires. Les entreprises
sont les principales victimes de ces mesures. Sans oublier que pour certaines d’entre elles, le
faible pouvoir d’achat des consommateurs, conséquence direct de la crise, entraine à la fois la
diminution du chiffre d’affaires et l’allongement des délais de paiement de ses clients. A part
3
cela, les fournisseurs veulent être payés au comptant pour diminuer ses besoins en fonds de
roulements. Cet environnement a donc une influence déterminante sur la performance de
l’entreprise. De ce fait, la situation de la trésorerie y dépend également. Elle est alors obligée de
veiller constamment sur la santé de la trésorerie.
Quand on parle de gestion de trésorerie c'est anticiper et prévoir une situation de
trésorerie future car une bonne gestion de trésorerie est avant tout prévisionnelle. C’est
pourquoi, dans une situation telle que celle-ci, où la gestion de trésorerie joue un rôle
considérable, il nous paraissait nécessaire d’analyser:
« Importance de la gestion de trésorerie pour une entreprise ».
Se pose alors la problématique suivante :
« Quel est l’impact de la gestion de trésorerie dans une entreprise ? »
Etant donnée notre problématique, nous aurons alors pour objectif principal :
« Développer une entreprise à partir de la gestion de trésorerie ».
De cet objectif global, nous allons sortir deux objectifs spécifiques pour notre recherche.
Nous posons comme objectifs spécifiques à la recherche :
« Eviter la cessation de paiement grâce à une bonne gestion de trésorerie »
Et « optimiser le résultat de l’entreprise à partir de la gestion de trésorerie ».
D’où les deux hypothèses suivantes :
« Une bonne gestion de trésorerie permet d’éviter les risques de cessation de
paiement. »
« Une bonne gestion de trésorerie permet d’optimiser le résultat de l’entreprise. »
Ainsi, la première partie de notre étude sera consacrée aux matériels et méthodes, où sera
présenté l’entreprise analysée suivit de quelques cadres théoriques pour bien maitriser notre
thème pour terminer par la présentation des différents outils et méthodes nécessaires pour
mener à bien notre étude.
Dans la deuxième partie, sera concentré sur le résultat de notre recherche notamment sur
la vérification des hypothèses.
Et enfin, dans la troisième partie, nous essaierons de suggérer quelques recommandations
afin de contribuer à l’amélioration de la gestion de trésorerie de la société. Pour ce faire nous
proposerons des améliorations au niveau de l’organisation du budget ainsi qu’au niveau de la
gestion de trésorerie proprement dite et la réalisation. Une conclusion générale clôturera
l’ouvrage.
4
Chapitre 1 : Matériels
Pour effectuer un travail scientifique, plusieurs outils et matériels peuvent être utilisés
dans le but d’étoffer une étude de façon efficace. Ces outils ou matériels seront utilisés pour
conduire aux résultats de la recherche. Nous allons voir dans ce chapitre la présentation de
l’entreprise ainsi que le cadrage théorique sur le thème. Deux sections qui sont toutes autant
importantes et nécessaires à l’analyse des résultats de notre étude.
1. Historique
En 1964, Monsieur Haidaraly Jina Barday, son fondateur, en partenariat avec d'autres
actionnaires ont décidé de fonder la société JB sous la forme d'une société anonyme dont
l'initiative était au commencement de se lancer dans la fabrication des produits de biscuiterie.
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Au début, la société n'avait que de faible matériel de production, mais avec le savoir-faire et la
poussée des affaires, les dirigeants se sont investis peu à peu pour l'acquisition de nouvelles
machines. A partir de ce moment, la société ne cesse de s'élargir et s'ouvre à d'autres produits.
En 1967, elle décide de se lancer dans la fabrication de la confiserie pour s'attaquer au
marché local qui était encore un créneau peu exploité.
En 1988, la société commençait à produire des produits de chocolaterie et également des
biscuits nécessitant des pâtes de chocolats tels que les gaufrettes, biscuit goûter, family.
Conscient de l'évolution du marché des produits importés, les dirigeants se sont tournés, en
1994, vers l'importation des produits de consommation pour diversifier l'activité et surtout dans
le souci d'augmenter la part de marché. Cependant, la lenteur de traitement des informations
constitue un handicap permanent pour la bonne marche de l'entreprise, c'est pourquoi les
dirigeants ont décidé d'informatiser, en 1997, tous les systèmes d'information pour mieux
optimiser l'administration de la société.
Aujourd'hui, la société est convaincue que les bonnes pratiques de la Qualité lui confèrent
un avantage compétitif et développent en son sein une culture de responsabilité dans l'intérêt de
tous ses clients, actionnaires et employés. A cet effet, JB a élaboré un Manuel Qualité pour la
mise en œuvre pratique de sa politique et aux fins de faire reconnaître et adopter son système
Qualité par tous les partenaires de l'entreprise.
2. Actionnariat
Nous avons pu aussi constater que la société avait un faible niveau de capital à sa création
avec 500 000 ariary mais s’est accru peu à peu au fil des années pour atteindre un capital de 3
050 000 000 ariary actuellement.
La famille BARDAY détient les 99% des actions de la société, seul 1% appartient à
d'autres actionnaires.
3. Activités
La société JB est à la fois une société industrielle et commerciale. Elle fabrique des
produits alimentaires qu’elle-même produit et importe ces derniers avec ses partenaires
commerciaux étrangers (Indonésie, Inde, Afrique du sud, Malaisie, France, Brésil). Les
principales activités de la société JB sont les suivantes. En premier lieu, la société est leader
dans la fabrication, l’importation et la commercialisation de biscuiterie et de confiserie. En
second lieu, la société JB est représentante de marques internationales ; Ces marques sont
notamment celles de LU (DANOME), de Jumbo (PASA), de HRINEKEN, de DEEMAH, de
DORI, de KOPIKO, de BARILA, d’AUCY et enfin de SIL. Enfin, nous devons aussi noter que
7
l’entreprise est sous licence d’une entreprise étrangère nommée « bubble-gum Malabar ». Cette
dernière est relative à la production de produits alimentaires généraux.
4. Produits finis
La société JB, dont l’activité a été axée sur la fabrication de biscuits, a dû adopter une
stratégie d’innovation et de diversification de produits au fil du temps, présentant ainsi une très
vaste gamme de produits (tels que : les biscuits, les bonbons, les chewing-gums, les chocolats
et les snacks) afin de satisfaire au mieux sa clientèle. La société a donc adopté cette politique en
tenant compte de l’évolution des besoins de la population. Les différentes gammes de produit
de la société JB peuvent ainsi être présentées dans le tableau suivant :
Tableau 1: Gammes de produits
Biscuits Bonbons Snacks Chocolats Gums
4X4 Pecto Cracky Mini chocolat Malabar
Bisky Fruty Tsikynacks Mister boom
Bolo Jok Twisty Chewing-gums
Family Caramel Chlorophylle
Frego Chocomint
Gouty Caramilk
Nice Lolly
Turbo Olé
Happy
Salto
Sablito
Jump
Source : société JB, 2018
5. Importations
JB est devenu ces dernières années un acteur non négligeable des importations des
marchandises à Madagascar. Ces importations couvrent une large gamme de produits
alimentaires tels que les confiseries, biscuiteries, pâtes alimentaires, maïs doux et non
alimentaires comme le savon. La société JB représente des différents marques internationales :
LU, Jumbo, HEINEKN, DEEMAA, DORI, KOPIKO, BARRILA, D’AUCY, SAIL. Elle est
aussi sous licence d’une entreprise étrangère : « bubble-gum Malabar » (GENERAL FOOD).
6. Environnement
L’environnement est l’ensemble des éléments externes susceptible d’influencer son
activité. Etant susceptibles d’influencer son activité, il est important de le maîtriser.
6.1. Concurrents
Comme toutes les entreprises, la JB a ses concurrents et ceux-ci sont de plus en plus
nombreux : SOCOBIS à Tanjombato pour la fabrication de biscuits et de bonbons ;
8
7. Objectif de la société
Chaque entreprise se doit d’avoir des objectifs à atteindre afin de contribuer à son
amélioration et son développement. Ainsi, la Société JB a retenu trois principaux objectifs à
atteindre dans le cadre de son exploitation.
Le premier est la recherche du maximum de profits. Ce dernier se fait par l’accroissement
des ventes de tous les produits. Il permet ainsi d’augmenter la part de marché ainsi que le
chiffre d’affaires de l’entreprise. Le second consiste à la satisfaction des besoins de la clientèle.
En effet, c’est un facteur primordial pour que la société puisse constituer sa propre clientèle et
ainsi garder son positionnement de leader sur le marché. Le dernier objectif pris en compte est
l’amélioration de la qualité des produits. Ce dernier contribue à la satisfaction de la clientèle et
ainsi contribue à l’accroissement de la part de marché détenue par la société. Ces objectifs fixés
par la société sont à la fois complémentaires et interdépendantes. Ils ne peuvent être dissociés
les uns des autres.
9
1. Trésorerie
Le concept de trésorerie, comme le souligne M. Levasseur1, est l'une des notions les plus
difficiles à définir dans le domaine financier. Pourtant, il apparaît important d'essayer de cerner
cette notion car la trésorerie joue un rôle fondamental dans la gestion financière d'un
organisme.
Il existe deux (02) types d’approches pour l’explication de la trésorerie2 :
1
LEVASSEUR Michel : «Gestion de la trésorerie : nature et difficultés du problème », Analyse financière,
ECONOMICA, 4ème trimestre1974, p.84
2
Cours Gestion de trésorerie (2016), L3 Université d’Antananarivo.
10
D’une part, l’approche par le bilan appelé « approche statique » qui définit la trésorerie
comme étant les liquidités dont dispose l’entreprise à un instant précis et qu’elle peut
immédiatement utiliser pour faire face à des décaissements. Cela permet d’analyser et de
justifier la position globale de la trésorerie et ses variations en masse ;
Et d’autre part, l’approche par les flux appelé « approche dynamique » qui définit la
trésorerie comme étant le résultat de la différence entre de nombreux flux entrant et sortant
dont les causes sont liées à la vie économique globale de l’entreprise. Cette approche a pour but
de donner les étapes de l’évolution de la trésorerie, ainsi qu’un budget mensuel obtenu à partir
des bilans et comptes de résultats prévisionnels.
La trésorerie (T) est donc le mouvement des fonds existant au sein de l'entreprise, qui est
la différence entre les encaissements et les décaissements d’une part, mais est définie également
comme la différence entre le fonds de roulement et le besoin de fonds de roulement qui est
fondée sur l’équilibre financier de l’entreprise d’autre part. Cette dernière permet d’ajuster le
FR au BFR afin de maintenir l’équilibre financier où une trésorerie au voisinage de « zéro » qui
est la situation idéale pour une entreprise : pas de besoin de financement et pas d’excédent de
trésorerie.
La situation de trésorerie peut donc être appréciée à partir du bilan fonctionnel qui est la
photographie de ses emplois et de ses ressources.
2. Bilan fonctionnel
L’analyse du bilan fonctionnel dont le modèle sera présenté en annexe permet de
développer les trois grandes masses3 du bilan, à savoir le Fonds de Roulement Net Global
(FRNG), le Besoin en Fonds de Roulement (BFR) et la trésorerie (T). Ces masses représentent
la structure de base de l’analyse financière répondant au principe de l’équilibre financier à
partir de la formule :
Trésorerie Nette = Fonds de Roulement Net Global – Besoin en Fonds de Roulement
Le FRNG est censé financer le BFR. C’est pourquoi, il est censé être égal au BFR. C’est-
à-dire qu’il convient de ramener la trésorerie à un solde nul d’où le terme trésorerie au
voisinage de zéro que nous verrons plus en détail tout au long de la recherche. Si la trésorerie
est négative, l’entreprise doit compenser ce déficit par des financements à moindre coût ; le
cycle d’exploitation générait un besoin de trésorerie. Dans le cas contraire, si la trésorerie est
excédentaire, elle cherche à placer ces excédents dans le but de les rentabiliser dans les
meilleurs taux de placement pour avoir un maximum de profit. Mais ces excédents ne doivent
3
Cours analyse financière L2, 2015 Université d’Antananarivo.
11
pas, en principe, être immobilisés dans des placements financiers à long terme, même s’il existe
un marché pour ces outils, pour éviter de retomber à un déficit après.
2.1 Fonds de Roulement Net Global (FRNG)
Le Fonds de Roulement Net Global (FRNG) est défini comme l’excédent des capitaux
permanents (capitaux propres et emprunts à LMT) sur les immobilisations, par rapport aux
emplois durables, utilisé pour financer une partie des actifs circulants. Il représente alors la
marge de sécurité dont dispose l’entreprise dans son activité courante pour maintenir l’équilibre
financier général de l’entreprise. Son augmentation accroît les disponibilités de l’entreprise qui
s’obtient par la différence entre Les ressources stables et les emplois stables. Cette différence
permet de mesurer la part de ressource durable consacré au financement de l’actif courant.4
2.2 Besoin en Fonds de Roulement (BFR)
Le Besoin en Fonds de Roulement (BFR) représente le montant des capitaux nécessaires
pour financer le cycle d’exploitation (actifs courants – dettes à CT). C’est donc la mesure des
ressources financières qu’une entreprise doit mettre en œuvre pour couvrir le besoin financier.
Il résulte par les décalages des flux de trésorerie correspondant aux décaissements et aux
encaissements liés à l’activité d’une entreprise. Il exprime à un moment donné la différence
entre les postes suivants du bilan fonctionnel qui sont stocks et en cours, créances de l’actif
circulant et dettes.
On distingue deux parties dans le BFR, à savoir : le Besoins en Fonds de roulement
d’Exploitation (BFRE) et le Besoin en Fonds de roulement Hors- Exploitation (BFRHE).
Le BFRE est la partie des besoins de financement du cycle d’exploitation qui n’est pas
financée par les dettes liées au cycle d’exploitation et qui représente la composante la plus
importante du BFR. Il est égal aux actifs courants d’exploitation diminués des dettes
d’exploitation.
Tandis que, le BFRHE est la partie des besoins en fond de roulement qui n’est pas liés
directement au chiffre d’affaires. Il représente un caractère instable et s’obtient par la différence
entre les actifs courants hors exploitation et les dettes hors exploitation. 5
3. Equilibre fonctionnel
La notion d’équilibre retenue par l’approche fonctionnelle suppose que le fonds de
roulement net global couvre au moins le besoin en fonds de roulement d’exploitation pour sa
composante stable, ainsi l’entreprise ne connaît pas ou peu de problèmes de trésorerie. Par
4
www.l-expert-comptable.com consultation du 05/12/2020
5
www.compta-facile.com consultation du 05/12/2020
12
conséquent l’étude de l’évolution dans le temps de ces deux indicateurs qui peuvent permettre
de juger de l’aggravation ou de l’amélioration de la situation de la trésorerie dont plusieurs
situations peuvent se présenter et interpréter comme suit :
Si FRNG > BFR, l’entreprise a une trésorerie positive due au montant trop élevé du
FRNG.
Si FRNG <BFR, l’entreprise a une trésorerie négative et devra se procurer des fonds
comme des escomptes ou des découverts bancaires, au concours bancaires ou crédits de
trésorerie pour assurer le financement de son exploitation.
Si FRNG > 0, BFR > 0, TN > 0; Dans cette hypothèse le FRNG couvre le BFR et permet
en outre de dégager de liquidités. Cette situation bien que favorable priori, pour traduire une
erreur de vision stratégique ou un sous emplois de capitaux de l’entreprise.
Si FRNG > 0, BFR > 0, TN < 0; Dans cette hypothèse le BFR est financée à la fois par
les deux, le financement permanent et par le concours bancaire, cette situation de déséquilibre
doit s’apprécier en relation avec les risques bancaires courues et la rentabilité de l’entreprise
bien que ce cas de figure soit souvent présenté comme étant extrêmement préoccupant. Elle
correspond à la réalité du financement des entreprises que dans la plupart des secteurs qui
recourent traditionnellement aux concours bancaires courants pour financer leur besoin
d’exploitation.
Si FRNG < 0, BFR >0, TN < 0; Cette situation déséquilibrée est extrêmement dangereuse
car les concours bancaires couvrent non seulement le BFR et les disponibilités mais également
une partie de l’actif immobilisé, on précisera le risque en comparant le montant de la trésorerie
nette négative aux capitaux propres de l’entreprise si cette situation perpétue.
Si FRNG > 0, BFR< 0; Cette situation est favorable car les ressources de financement
induites par les cycles d’exploitation, associées aux excèdent de financement permanent sur
l’actif immobilisé permettent de dégager une trésorerie positive à l’instar de la situation 1
examinée plus haut, il est intéressant pour l’analyste de s’assurer que cette situation ne
recouvrent pas de sous emplois de capitaux.
Si FRNG < 0, BFR < 0, TN >0; Cette situation est déséquilibrée car les ressources de
financement couvrent la trésorerie nette de l’entreprise et une partie de l’actif immobilisé
(FRNG < 0) un renforcement de financement permanent est à envisager, sauf si les ressources
de financement sont pérennes d’un exercice sur l’autre.
Si FRNG < 0, BFR < 0, TN < 0; Cette situation est totalement déséquilibrée dans la
mesure où le financement permanent ne couvre qu’une partie de l’actif immobilisé (FRNG <
0). Cette insuffisance étant composée par le passif circulant. Par ailleurs, il est tout à fait
13
4. Gestion de trésorerie
« La gestion de trésorerie regroupe l’ensemble des décisions, des règles et des procédures
permettant d’assurer au moindre coût le maintien de l’équilibre financier de l’entreprise. »7
Véritable enjeu stratégique et financier, elle occupe une place à part entière au sein de la
fonction financière de l’entreprise car elle a pour objectif de surveiller le risque d’insolvabilité
de celle-ci en mettant en œuvre les moyens pour assurer la solvabilité de l’entreprise à court
terme afin de mieux négocier aussi les financements adaptés ainsi que d’optimiser le résultat
financier en assurant à l’entreprise l’utilisation optimale des excédents de trésorerie et/ou en
cherchant les moyens de financement à moindre coût.
Cela signifie que l'entreprise doit être en mesure d'honorer ses échéances financières à
tout moment. Elle repose par conséquent sur le couple « sécurité / rentabilité »8 puisque d’une
part, l’entreprise a besoin d’une sécurité financière pour parer au risque d’insuffisance de
liquidité ou d'insolvabilité (rupture du service de caisse, cessation de paiement, etc.). D’autre
part, la volonté d'assurer la réalisation des transactions dans de bonnes conditions aboutit à une
bonne rentabilité.
La réalisation des objectifs d’une bonne gestion de la trésorerie : solvabilité et rentabilité
suppose la conjugaison de deux types d’action à savoir des actions internes qui mettent en place
la prévision des flux monétaires (encaissement, décaissement) et le choix des moyens de
couverture du déséquilibre éventuel entre les entrées et les sorties de fonds, ainsi que le
contrôle de la trésorerie ; des actions externes qui visent essentiellement à assurer les meilleures
conditions bancaire, de règlement des clients ainsi que de paiement des fournisseurs. Cela a
pour rôle d’assurer la solvabilité et la liquidité de la trésorerie en évitant les pertes de jours de
valeur chez les banques, en obtenant le meilleur crédit possible afin de réduire les coûts y
afférant, en assurant la trésorerie zéro (c’est-à-dire savoir placer les excédents et financer les
déficits), en utilisant de façon optimale les fonds pour pouvoir dégager un profit maximum, etc.
6
Jacques MARGUERIN, (1987), « La gestion budgétaire », 1ère éd. p.122
7
Nathalie GARDES, « Gestion de trésorerie », page 4
8
Kouassi ALEXIS, 2011, Mémoire/ Optimisation de la gestion de trésorerie, p.23-25.
14
L’entreprise devra alors prévoir les ajustements nécessaires dans les deux cas soit en
minimisant le coût des crédits de trésorerie à solliciter, soit en optimisant l’utilisation de la
trésorerie excédentaire.
4.1 Budget de trésorerie
Le budget de trésorerie est le principal instrument de prévision des dépenses et des
recettes établie mensuellement pour une durée de un an (1) en général9 dans le but de prévoir la
situation de trésorerie sur une période donnée et d’anticiper les mesures à prendre pour réduire
les écarts négatifs ou pour utiliser de façon optimale les excédents éventuels de trésorerie.
Pour vérifier qu’aucun risque de cessation de paiement ne guette l’entreprise pour les
douze prochains mois, il est donc indispensable de l’établir afin : d’évaluer les besoins de
financement et de négocier les lignes de crédit à court terme nécessaires au bon fonctionnement
de l’entreprise ; de vérifier la capacité de la trésorerie, à absorber les actions prévues
(augmentation du BFR, investissements, remboursements d’emprunt,…) et de calculer les frais
ou produits financiers à court terme.
Le budget de trésorerie est en général établi dans le cadre de processus budgétaire et
constitue la résultante de tous les budgets (ventes, achats, charges de personnel, investissement,
TVA, …). Il traduit les mouvements de trésorerie ou flux monétaires découlant des prévisions
effectuées au niveau des budgets.
4.2 Plan de trésorerie
Le plan de trésorerie est un tableau sur lequel sont portés tous les encaissements et
décaissements prévus par l’entreprise. Ce document issu du précédent répertorie alors les flux
prévisibles de recettes et de dépenses et permet d’évaluer le profil futur de la trésorerie de
l’entreprise. En outre, le plan de trésorerie doit évidemment être construit avant toute décision
d’emprunt ou de recours à une ouverture de crédit de trésorerie puisque sa réalisation a
précisément pour objet de calibrer au plus juste les montants nécessaires à l’équilibre. De plus,
l’entreprise devrait garantir la disponibilité de ses moyens de financement au moment où elle
en a besoin afin de ne pas freiner ses activités. L’apport essentiel du plan de trésorerie est donc
la mise en évidence des maxima et minima de trésorerie disponible avant emprunt et
mobilisation possible de lignes de crédit.
L’élaboration de ce plan comprend deux étapes. La première consiste à la détermination
des soldes de la trésorerie à partir des recettes et des dépenses ; le budget qui en découle peut
ne pas être équilibré et comporte des excédents ou des insuffisances de trésorerie. La seconde
9
Cours de Gestion de trésorerie en 3ème année, 2016
15
étape consiste alors à inscrire les placements ou les financements qui ont été décidés pour
obtenir un solde de trésorerie au voisinage de zéro. Ce solde de trésorerie est obtenu par la
différence entre les encaissements et les décaissements.
4.3 Flux de trésorerie
Les flux de trésorerie peuvent être classés en quatre catégories qui sont les flux
d’exploitation, les flux d’investissement, les flux d’endettement et les flux des capitaux. Les
deux premiers flux sont générés par les activités de l’entreprise.
Le solde des flux des différents cycles d’exploitation représente les flux de trésorerie
générés par l’exploitation : il est la différence entre les recettes et les dépenses d’exploitation.
Quant à la différence entre l’excédent de trésorerie d’exploitation et les dépenses
d’investissement, elle correspond aux flux de trésorerie disponibles. Si les flux de trésorerie
sont négatifs, l’entreprise est confrontée à un besoin auquel elle fait face grâce à son cycle de
financement (capitaux propres ou emprunts…).Mais si les flux de trésorerie sont positifs,
l’entreprise les utilise pour rémunérer et /ou rembourser les emprunts, voir se constituer un
réserve de liquidité.
l’activité qui peuvent entrainer un important besoin de trésorerie ; le gonflement accidentel des
stocks par suite d’annulation de commandes ; le retard ou la défaillance du règlement d’un
client qui provoque un manque au niveau des recettes et aussi les fluctuations de nature
invisible.
L’objectif de cette partie a été de fournir tous les détails nécessaires sur notre recherche
qui serviront de référence à la justification de notre étude. Ainsi, nous avons vu par la
présentation globale de l’entreprise que JB est une entreprise de production agro-alimentaire de
grande envergure dont l’activité principale consiste à produire et à commercialiser des biens.
Parmi ses principaux objectifs figurent la satisfaction et la fidélisation des clients, en vue
d’accroître son chiffre d’affaires et de générer le maximum de bénéfices.
Et à partir des quelques notions sur notre thème qui est basé sur la gestion de trésorerie,
nous avons vu que la trésorerie fait partie des études fondamentales pour assurer la réalisation
du bon fonctionnement de la société. La trésorerie consiste à évaluer la valeur de la gestion et la
rentabilité de l’investissement. C’est aussi une étude qui permet au promoteur d’analyser la
faisabilité de la gestion, par l’évaluation de la disponibilité des fonds à rechercher pour
répondre au besoin de financement. Il s’agit en effet d’un des outils indispensables à toute
négociation, car c’est un moyen pour démontrer aux partenaires (Etats, Banques, Fournisseurs
….) l’efficacité de l’investissement et la capacité de l’investissement et l’importance de la
trésorerie. Une fois le sujet de l’étude maitrisé, nous allons voir dans le prochain chapitre les
méthodes qu’il nous a fallu utiliser pour effectuer notre étude.
17
1. Entretien
C'est une entrevue entre deux personnes dans laquelle un individu déploie toute une
stratégie orale pour extraire d'un autre individu l'information que ce dernier détient, dans le but
d’obtenir le maximum d'informations10. L'interview nous a permis de collecter des données
quantitatives mais surtout qualitatives. Elle donne l'occasion de demander les opinions et les
points de vue de l’interviewé sur le thème traité et les hypothèses à vérifier. Cependant, aucune
quantification des phénomènes ne peut pas être issue d'une série d'entretiens individuels,
puisque les réponses ne sont pas en général standardisées. C'est ce qui distingue cette méthode
d'une enquête par questionnaire. Entre autres avantages, c'est une technique pour développer
des analyses car elle permet de recueillir les informations de façon approfondie et de cerner les
différentes logiques d'actions de chaque responsable.
Dans notre cas, l'entretien est fait auprès du trésorier de la société JB, où l’interview s’est
fait par téléphone et dont les données nous étaient parvenues via par mail.
10
Cours Méthodologie (2017), M1 Université d’Antananarivo
18
Afin de recueillir le plus grand nombre d'informations utiles à notre recherche, nous
avons utilisé deux types d'entretien dont nous allons voir ci-après.
1.1 Entretien libre
L’entretien libre ou entretien non directif permet à la personne interrogée de s'exprimer
librement sur des questions dont le champ est assez large. Elle peut aborder des sujets qu'on n'a
pas prévus pour faciliter l'expression de l'interviewé ou pour l'amener à approfondir certaines
questions. Nous avons utilisé ce type d'interview pour avoir une vision globale sur notre thème
et son application dans la réalité. Les sujets que nous avons présentés durant ce type d'entretien
sont relatifs à nos hypothèses de recherche. A partir de l'entretien libre, on a pu faire une
synthèse, un rassemblement des grandes idées reçues.
1.2 Entretien dirigé
Pour ce type d’entretien appelé également entretien non directif ou semi-directif, le guide
d'entretien est appliqué avec souplesse et complété par des questions visant à éclairer et à
préciser les réponses faites par la personne interrogée. Notre guide d'entretien est ici constitué
par un ensemble de questions ouvertes et semi-ouvertes concernant les différents domaines et
sujets qui devront être abordés. Dans cette catégorie d'instrument de collecte de données, nous
avons laissé le responsable à donner ses opinions sur le thème traité qui nous a permis de
récolter des informations, des explications, des observations et des vérifications plus précises
concernant la problématique, les objectifs et les hypothèses.
1.3 Entretien directif
L'entretien directif quant à lui, consiste à décliner les questions les unes après les autres,
sans laisser la possibilité à la personne interrogée de développer d'autres points de vue. Nous
même s'abstient d'effectuer des relances ou de développer des questions non prévues dans notre
questionnaire. Les réponses obtenues sont assez brèves en général.
Nous constatons alors que l'entretien directif n'est pas riche en information car
l'interviewé est limité sur les questions posées. De plus, il ne peut pas parler d'autres sujets en
dehors du questionnaire. C’est pour cette raison que nous nous sommes dirigés vers les autres
types d’entretien qui sont plus adéquat pour notre recherche.
1.4 Structure du questionnaire
Etant donné que nous avons utilisé des différents types d’entretiens comme on a vu
précédemment, il en allait de même pour les formes de question utilisées. Nous avons donc
utilisé les questions fermées à choix multiple qui servent à proposer aux individus interrogés
19
une liste de réponse sur laquelle ils doivent choisir. Même si le choix est limité, cela nous a
permis d’avoir une réponse aisée et rapide.
Malgré tout, la plus part de nos questions sont des questions ouverte qui proposent au
répondant la liberté de répondre comme il veut. Elles comportent beaucoup d'éléments
exploitables. En dehors de tout cela elles permettent de recueillir réellement les opinions des
enquêtés en leur donnant la possibilité de s'exprimer en leur propre façon. En ce qui est du
contenu du questionnaire, nous avons orienté notre recherche sur : la présentation de
l’entreprise; un aperçu de son état financière ; la préparation du budget de trésorerie de
l’entreprise; etc..., afin de voir la situation actuelle de l’entreprise JB en termes de trésorerie.
2. Recherche documentaire
Notre recherche s’est focalisée sur trois types de documentation qui sont : la
bibliographie, le webographie ainsi que les théories que nous avons pu acquérir tout au long de
notre cursus universitaire.
La recherche bibliographique consiste à se documenter sur des manuscrits, livres, et
certaines revues qui sont en rapport avec notre zone d'étude. Cette méthode permet d’obtenir
des informations pertinentes relatives au sujet. La première étape est de trouver des documents
concernant la gestion de trésorerie. L’étude de ces documents permet d’évaluer les
informations recueillies par le questionnaire et la guide d’entretien. La seconde étape est de
faire des recherches concernant les outils de gestion. Cela peut nécessiter la lecture de certains
ouvrages qui y correspondent. L’étude de ces documents permet de compléter les théories
nécessaires de notre étude. Outre, de nos jours, il est impossible de faire des recherches sans se
documenter sur la toile qui est l'internet. Il propose un vaste infini de données qui sont
indispensables à notre étude. Les livres de version papier ne suffisent plus et ne sont plus les
seules sources de données disponibles. Donc, l'internet a apporté une grande aide dans notre
recherche et dans l'acquisition de certaines données.
l’état d’urgence sanitaire dans le pays a fait que l’entreprise a fermé ses portes pendant un
certain temps aux visiteurs.
Au sujet de la méthodologie, car notre sujet parle de la trésorerie c'est-à-dire de l'argent,
du chiffre, alors certaines questions que nous avons posées demeuraient sans réponse par le
trésorier qui nous a accueilli. Parce que selon ses dires, ce sont des données confidentielles et
par conséquent il est défendu de les dévoiler.
Et enfin, le problème relatif au coût a toujours eu lieu dans un travail de recherche telle
que la nôtre. Malgré tout, nous avons pu obtenir les données qui nous étaient indispensables
pour notre recherche.
1. Méthode SWOT
La méthode SWOT (Strenghts Weaknesses Opportunities Threats) ou appelé plus
communément analyse FFOM (Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces) est un des outils de
diagnostic le plus fréquemment utilisé. Elle met en évidence les forces qui sont les atouts
internes aux sociétés et les faiblesses qui sont les points négatifs des sociétés en interne
nécessitant une marge de progrès d'une part, mais également les opportunités qui sont les
facteurs externes positifs auxquels, nous pouvons tirer parti et les menaces qui sont les
problèmes extérieurs que l’entreprise peut rencontrer d' autre part. Nous avons utilisé cette
méthode pour évaluer la gestion de trésorerie de cette dernière dans la mesure où elle met en
relief les facteurs internes et externes qui influencent l’organisation du cycle trésorerie de
l’entreprise.
L’analyse FFOM est avantageuse parce que c’est un outil simple à comprendre et à
utiliser, elle peut dresser rapidement un portrait interne autant qu’externe d’une organisation,
elle peut s’adapter facilement à tout genre de domaines stratégiques relatifs à la gestion et enfin
d’identifier les forces et faiblesses, afin de planifier une stratégie et prendre des décisions. Elle
a néanmoins ses limites.
En effet, la première limite est sa mauvaise utilisation qui peut entrainer à un domaine
d’étude trop vaste. La seconde limite est le temps qu’il faut prendre pour bien réaliser l'étude et
de bien connaitre quelles sont les FFOM réelles de l’entreprise à étudier. L’utilisation de
l’analyse SWOT requiert donc une certaine prudence car elle semble être un diagnostic simple
à manier mais, en somme, elle peut mener son utilisateur vers un sujet qui n’a plus aucun
rapport avec la discussion initiale.
22
2. Environnement PESTEL
L'environnement de l'entreprise peut être défini comme étant la fraction du monde
extérieur qui évolue en interaction directe ou indirecte avec l'entreprise. Il s'agit de tous les
agents qui lui sont extérieurs (l'Etat, les concurrents, les clients, les fournisseurs…).
L'entreprise s'y procure les ressources dont elle a besoin pour produire et y écouler ses produits.
L'environnement présente pour l'entreprise des aspects qui peuvent être favorables ou non
(opportunité, menace ou contrainte). Généralement, nous distinguons deux types
d'environnement: l'environnement PESTEL et l'environnement de proximité (immédiat à
l'entreprise). PESTEL est l'abréviation de Politique, Economique, Social, Technologique,
Ecologique, Légal ou juridique. L'environnement politique, ce sont les décisions prises par le
pouvoir en place (libéralisation, intégration régionale, réforme fiscale, régionalisation,
privatisation). Il peut être aussi la conjoncture politique existant dans le pays actuellement.
L'environnement économique, ce sont les décisions des politiques économiques (encadrements
des crédits, aides aux entreprises, détaxations). L'environnement social, c'est le statut des
salariés, leurs situations, leurs aspirations; leurs états d'esprit. L'environnement technologique,
qui sont les progrès techniques, les innovations qui modifient les processus de fabrication, les
matières utilisées, les méthodes de ventes. L'environnement écologique qui est la dégradation
de l'environnement, la pollution, la production et le reboisement. Enfin, l'environnement légal
et juridique qui est le cadre légal ou règlementaire, statut des entreprises, code du travail, code
de l'hygiène, droits des affaires, et tant d'autres.
Pour établir le budget de trésorerie, le trésorier se base sur les informations qu’il aura
reçu des différentes entités de la société. En effet, le budget de trésorerie est la combinaison des
différents budgets de la société : budget des ventes, budget des achats,…
Schématiquement, voici comment on obtient le budget de trésorerie :
Figure 1: Synthèse de la construction du budget de trésorerie
Source : société JB
A part ces indicateurs, nous avons fait des analyses du bilan fonctionnel pour mieux
analyser la trésorerie de l’entreprise et ses effets sur le résultat net de l’entreprise. La trésorerie
26
nette peut être calculée de deux manières : soit par la différence entre les trésoreries active et
passive, soit par la différence entre le fonds de roulement (FRNG) et le besoin en fonds de
roulement (BFR).
Donc à partir de l’appréciation des différents ratios et le bilan fonctionnel, nous pouvons
constater les failles à corriger et prendre les décisions qui maintiendront l’équilibre financier et
optimiser ainsi le résultat de l’entreprise.
Nous avons donc pu voir, les différentes méthodes utilisées pour pouvoir collecter et
traiter les données pour aboutir à la rédaction du devoir. Ce chapitre trouve son importance
dans le fait qu’il nous explique la méthodologie de travail et nous permet de comprendre plus
facilement la suite du mémoire. Notamment, dans la lecture des résultats qui ne seront que les
fruits des méthodes utilisées. Son importance est également marquée par le fait que sans une
bonne méthode de travail, aucune étude ne peut être faite correctement.
Cette partie nous a donc permis de voir concrètement comment et par quels moyens, nous
avons pu effectuer nos recherches : elle nous a présenté les différents matériels et méthodes
utilisés tout au long de la recherche. Ainsi, nous comprenons mieux le déroulement des
recherches et sommes plus aptes à comprendre correctement la suite de l’ouvrage. En effet,
pour comprendre les résultats des travaux, il est important de connaître comment ont été fait ces
travaux.
27
Partie 2 : Résultats
La réalisation d’une méthodologie lors d’une recherche effectuée aboutit toujours à
l’obtention des résultats. Ainsi, à partir de la méthodologie adoptée, nous sommes parvenus à
obtenir des résultats que nous allons présenter dans la partie ci-après. Nous les avons répartis
comme suit : deux chapitres dont le premier répondra à notre première hypothèse et le second à
la deuxième. Cette partie sera donc encrée principalement sur les résultats obtenus à partir des
enquêtes réalisés. Elle s’assurera de vérifier les hypothèses annoncées précédemment.
28
Source : la société JB
29
A partir de ces données, on peut commencer à faire une petite simulation du budget de
trésorerie de la société sur l’année 2018. Il nous reste à rajouter à ces données, pour obtenir le
budget de trésorerie, les frais généraux, les frais financiers ainsi que les charges du personnel.
Le chiffre d’affaires de la société s’élève à 190 000 Millions d’Ar en 2017. Supposons
que les ventes de la société sont les mêmes mensuellement. Ceci nous donne 15 833 millions
par mois.
Premièrement, essayons d’établir le budget des encaissements de la société en supposant
que cette dernière n’a pas d’encaissements prévu sur le mois de Janvier et avec les
suppositions mentionnées précédemment. Supposons également que l’entreprise n’attend pas
d’autres encaissements que ses ventes.
Voici donc le budget des encaissements obtenus à partir des données ci-dessus.
Nous allons établir un budget de trésorerie sur une année pour notre simulation et allons
retenir les hypothèses simplistes mentionnées ci-dessus.
Selon notre tableau, le délai moyen de recouvrement des créances est de 30jours. C’est
pourquoi, les ventes du mois M seront encaissées au mois M+1. Exemple : les ventes de
Janvier sont encaissées au mois de Février.
30
Autres
encaissements
Encaissement 16000 15 833,33 15 833,33 15 833,33 15 833,33 15 833,33 15 833,33 15 833,33 15 833,33 15 833,33 15 833,33 15 833,33
Totaux
Source : la société JB et auteur
31
Source : auteur
33
11
www.étudier.com consultation du 13/12/2020
38
Pour bien choisir son mode de financement, le trésorier commence par faire une analyse
de sa structure financière notamment, du respect de la règle de l’équilibre financier. Pour se
faire, le trésorier commence par établir son bilan fonctionnel.
A partir de son bilan fonctionnel, le trésorier va calculer son Fonds de Roulements et
son Besoins en Fonds de Roulements.
Le fonds de roulement ou FR, est la partie des actifs circulants, financés par les
ressources stables. Il correspond à la différence entre les ressources stables et les emplois
stables. Plus précisément, il s’agit de l’excédent des ressources stables sur les emplois stables.
Il va constituer une garantie de liquidité pour l’entreprise. L’analyse du FR peut ressortir trois
cas différents :
FR > 0 : les RS > ES => les RS couvrent les besoins à long termes de l’entreprise.
L’équilibre financier est respecté et l’entreprise dispose d’un excédent de ressources
stables qui lui permettra de financer ses autres besoins de financement à court terme.
FR = 0 : RS = ES les RS couvrent les besoins à long terme de l’entreprise cependant,
même si l’équilibre financier est respecté, l’entreprise n’est pas en mesure de financer
son cycle d’exploitation ce qui rend son équilibre financier précaire.
FR < 0 : RS < ES les RS ne couvrent pas les besoins à long terme de l’entreprise. La
règle prudentielle de l’équilibre financier n’est donc pas respectée. Elle doit financer
une partie de ses ressources à long terme par ses ressources à court terme ce qui lui
fait courir un risque important d’insolvabilité. Une telle situation entraîne
généralement une action rapide de la part de l’entreprise pour accroître ses ressources
à long terme et retrouver un fond de roulement excédentaire.
Concrètement, le FR va servir à financer le besoin en fonds de roulement de
l’entreprise. C’est pourquoi, pour l’analyser correctement il ne faut pas le prendre isolément
mais le comparer avec le BFR de l’entreprise.
Les opérations d’exploitations (achat, production, vente) ainsi que les opérations hors
exploitations, donnent naissance à des flux réels (de marchandises, de matières, de produits
finis) ayant pour contrepartie des flux monétaires. Les décalages dans le temps qui existent
entre ces de catégories de flux expliquent l’existence de créances et de dettes. En effet ces
opérations d’exploitations entraînent la formation de besoin de financement mais elle permet
aussi la constitution de moyens de financements. La confrontation entre les deux cas c’est-à-
dire, entre le besoin et moyen, permet de dégager un besoin en fonds de roulement induit par
le cycle d’exploitation ou besoin en fonds de roulements.
Comme pour le FR, trois cas peuvent se présenter pour le BFR :
39
faire face à ses dettes c'est-à-dire sa solvabilité vis-à-vis des créanciers. Il devrait être aussi
supérieur à 0,5. C’est-à-dire que les capitaux propres doivent représenter plus de 50% des
capitaux permanents de l’entreprise. Dans le cas contraire, cela signifierait que les créanciers
externes supporteraient plus de risques que les actionnaires de la société. Cette situation n’est
pas une situation idéale pour une entreprise dans la mesure où dans cette situation, comme les
créanciers externes supportent plus de risques liés à la société que les actionnaires eux-
mêmes, ces derniers risquent de vouloir s’immiscer dans la gestion de l’entreprise afin de
contrôler ces risques pris. Ainsi, la société va perdre son autonomie de gestion.
De plus, nous pouvons préalablement dire que le niveau d’endettement d’une entreprise
est une base essentielle sur laquelle les tiers la jugent. Cela dit, nous ne pouvons pas
seulement nous baser sur le ratio d’endettement. En effet, il se peut qu’une entreprise à faible
niveau d’endettement soit moins performante qu’une autre société très endettée.
Nous pouvons déduire à partir de ce tableau qu’avec un niveau d’endettement qui
tourne en moyenne aux environs de70.5% ((67%+74%)/2), soit un ratio de 0.705 qui est
inférieur à 1, l’entreprise dispose encore d’une marge de sécurité et peut encore songer à
emprunter.
Dans notre cas, le ratio d’autonomie financière de l’entreprise est supérieur à 0,5. Cela
signifie donc que l’entreprise a encore droit à l’octroi de crédit. Une marge d’endettement
faible traduit une bonne situation financière ce qui reflète donc une entreprise performante.
Selon la norme bancaire, le ratio d’endettement global ne doit pas dépasser le double
des capitaux propres d’une entreprise. Dans notre cas, ce ratio est de 0,67 en 2017 et a
augmenté jusqu’à 0,74 en 2018. Et comme il est en relation avec le ratio d’autonomie
financière, on peut dire que les dettes de l’entreprise ne dépasse pas ses capitaux propre et
présente ainsi une fine autonomie financière avec des ratios qui tournent autour des 0.60
chaque année.
Enfin, avec un ratio de liquidité supérieur à 1, soit 1.51 en 2017 et 1.95 en 2018, cela
démontre bien que JB possède une forte capacité à faire face à ses obligations financières à
CT grâce à ses actifs circulants. Aussi, nous pouvons constater à partir de ce ratio que le fonds
de roulement de l’entreprise a augmenté en 2018 et que ses besoins en fonds de roulement ont
baissé par rapport à l’année 2017.
L’analyse de ces divers ratios nous permet de voir, les marges de sécurité dont dispose
l’entreprise ainsi que les divers moyens à sa disposition si elle veut faire des investissements.
Ainsi, l’entreprise, grâce à cette analyse des ratios peut choisir quel mode de financement
44
choisir pour financer ses futurs projets en choisissant notamment entre les prêts à moyen ou
long terme et l’autofinancement.
L’intérêt pour l’entreprise de bien choisir ses modes financements est que le choix d’un
mode de financement pour l’entreprise a un coût et c’est ce coût qu’il s’agira de limiter. En
effet, si l’entreprise ne choisit pas bien son mode de financement, elle risque de supporter des
charges financières énormes et de ne pas rentabiliser ses investissements ce qui entrainera à
long terme, des pertes notables.
Pour conclure, grâce à l’analyse de la gestion de trésorerie à partir du bilan fonctionnel
mais également avec l’aide des indicateurs de performances tels que les ratios, on peut voir la
situation de trésorerie réelle de l’entreprise et ainsi prendre les mesures nécessaire afin de
maintenir l’équilibre financier et avoir une trésorerie au voisinage de zéro (0). En maintenant
une trésorerie au voisinage de 0, on limite les excédents de trésorerie non rémunéré qui sont
inutiles à la société et on réduit également les frais financiers liés à une trésorerie négative. Ce
qui répond fortement à notre hypothèse qui n’est autre qu’une bonne gestion de trésorerie
permet d’optimiser le résultat de l’entreprise.
En effet, une bonne analyse du bilan fonctionnel et des différents ratios permettent de
voir les meilleurs investissements à faire pour atteindre l’objectif mais également le mode de
financement adéquat pour chaque situation que traverse l’entreprise pour minimiser les coûts.
Ainsi, le trésorier sera à en mesure de prendre les décisions les plus optimales pour
l’entreprise afin de pouvoir : placer les excédents de trésorerie lorsqu’il le faut et de choisir
les bonnes sources de financement.
Ceci va notamment permettre à la société de générer des produits financiers mais
également, de limiter les charges financières. En effet, en ayant un contrôle sur les ratios, le
trésorier pourra également être en situation de force lors de ses négociations avec les
institutions financières et pourra donc, continuer à réduire les frais financiers et à participer à
l’optimisation du résultat de l’entreprise. C’est pourquoi, la gestion de trésorerie est
également un moyen de participer au rendement de la société.
45
Chapitre 1 : Discussions
Comme toute chose, chaque entreprise a ses propres forces et faiblesses mais également
est exposé aux opportunités et aux menaces que présente son environnement. Pour avancer
correctement, il est important pour une entreprise de bien se connaître et de maîtriser
correctement son environnement c’est pourquoi, nous allons mener, dans ce chapitre, une
analyse FFOM de la société JB.
Section 1 : Forces
Les forces d’une entreprise sont, ses caractéristiques qui lui permettent de se démarquer
et d’avoir un avantage sur ses concurrents. Les forces d’une entreprise peuvent également être
un moyen pour elle de lutter contre les menaces de l’environnement et de saisir les
opportunités de cette dernière. D’où, l’importance de les connaître, afin de pouvoir les
exploiter au maximum.
1. Implantation de l’usine
Etant une entreprise de production l’emplacement de l’usine est très important : du point
de vue environnemental et pour la facilité d’accès. L’usine de la société JB se situe à
Amboditsiry elle dispose des surfaces et des dimensions optimales pour sa production ainsi
que des énergies nécessaires comme l’eau et l’électricité pour sa production. Et d’autre part,
sa facilité d’accès facilite les approvisionnements des matières premières en matière de
livraison ainsi que pour la distribution des marchandises. Cette implantation diminue donc les
coûts d’approvisionnement et les charges de manutention pour la société.
5. Qualité
En étant leader sur la production de biscuits, la société JB a la maîtrise parfaite de la
qualité de ses produits et vu l’importance qu’elle y accorde et le souci de toujours offrir le
meilleur pour la satisfaction des consommateurs, elle a même opté une devise sur la qualité
nommée « politique qualité » ; mais ses qualités ne se limitent pas seulement sur la qualité
gustative car elle est aussi certifiée par l’Etat pour sa qualité environnementale sur ses
productions.
Section 2 : Faiblesses
Contrairement aux forces, les faiblesses sont, pour l’entreprise, un manque au regard
d’un ou plusieurs facteurs clés de succès ou bien, face aux concurrents. Ces faiblesses
peuvent, rendre l’entreprise vulnérable à son environnement et peuvent l’empêcher de saisir
les opportunités de cette dernière. D’où, l’intérêt de les connaître afin de ne pas les subir et/ou
de les corriger.
prévision des décaissements de la société JB est toute autre. Le service Finance et trésorerie
élabore des prévisions en fonction des opérations des exercices antérieurs afférents à la
prévision des approvisionnements de l’usine qui pourrait ne pas correspondre aux besoins
réels. De par cette méthode utilisée par le service de trésorerie, l’écart de prévision est
quelque fois peu fiable et peut engendrer une mauvaise prévision. On peut donc remarquer
l’inadéquation des prévisions par rapport aux réalités existantes où l’écart peut engendrer des
situations telles que les prévisions sont : soit sur estimées, soit sous estimées par rapport aux
réalités.
D’une manière générale et dans le but de rendre efficient les prévisions, le plan
d’approvisionnement doit répondre à un double objectif qui sont : de minimiser les coûts liés
aux stocks et aux approvisionnements (recherche d’un stock minimum), mais également
d’assurer la sécurité des approvisionnements afin d’éviter la rupture de stock (recherche d’un
stock suffisant).
5. Crédits fournisseurs
Comme pour les crédits clients, les fournisseurs imposent aussi les quatre modalités
pour les règlements de ses factures (par chèque, traite, en espèce, par virement). Ces
opérations consistent à payer toutes les charges dues par la société, donc l’entreprise doit
51
disposer des fonds pour assurer sa solvabilité. Les délais de règlement des fournisseurs sur les
achats effectués par la société sont généralement récapitulés comme suit : les 10% sont à
payer à l’avance, les 50% lors de la réception du document, les 40% à échéance de 30 à 120
jours.
Aussi, les fournisseurs, du fait de la crise financière mondiale, réduisent les délais de
paiement. Cela qui implique un changement au niveau de la gestion de trésorerie toute entière
car l’entreprise devra disposer de ces sommes dans ces délais pour éviter une insolvabilité.
Au niveau de ses activités, la société doit avoir une forte relation avec ses fournisseurs
ainsi qu’être fidèle à des fournisseurs uniques. Dans ce cas, ces derniers exercent un pouvoir
de domination concernant leur règlement. De ce fait la société doit anticiper les règlements
fournisseurs afin de conserver les relations et éviter une recherche de nouveaux fournisseurs
qui entraînent des coûts considérables.
6. Au niveau de la trésorerie
Le service trésorerie est celui au niveau duquel nous avons décelé le plus de failles.
Nous allons ainsi énumérer ci-après ces différentes faiblesses.
Au niveau de l’encaissement, nous pouvons noter en premier lieu le retour des chèques
impayés. Parfois les clients n’arrivent pas à régler ses créances à l’échéance prévue. Par
contre, le service trésorerie ne connaît pas la situation d’insolvabilité qu’après quelques jours,
c'est-à-dire après retour des chèques impayés. Vu les montants des chèques impayés dans un
mois, les recettes qui peuvent couvrir les dépenses engagées sont souvent insuffisantes.
Au niveau du recouvrement client, le fait suivant a pu être constaté. Par suite de
l’évolution de la concurrence, malgré sa politique de vente, le responsable doit faire des
concessions pour accorder la demande de la clientèle sur le mode de paiement. Cette
domination de la clientèle entraine un retard de recouvrement qui peut modifier la trésorerie.
Le retard de recouvrement client engendre la diminution des recettes par rapport aux
dépenses. Il peut donc créer une insuffisance de la trésorerie.
Par la suite, au niveau de la banque, nous avons pu constater que l’entreprise effectue le
paiement des fournisseurs avec l’intermédiaire de la banque. Dans ce cas, il existe un risque
de pression exercée par les banques si la situation de compte de la société est critique.
Section 3 : Opportunités
Sur le plan social, en tant que société de production, la société JB a besoin d’avoir
plusieurs personnes dans son effectif. En effet, elle donne des emplois pour la population
malgache qui conduit à la diminution des chômeurs à Madagascar.
52
L’objectif de la société est de satisfaire les besoins de sa clientèle. Dans ce cas elle se
doit de saisir ses opportunités afin d’atteindre ses objectifs. Elles sont directement liées à
l’évolution du marché, l’ancienneté de la société qui procure sa notoriété : la société OIM/JB
avait exercé la production et la commercialisation depuis une soixantaine d’années et son
chiffre d’affaires ne cesse de s’accroitre.
1. Meilleure offre
Offre à des prix réduits adaptés au pouvoir d’achat des consommateurs, offre des
produits de bonne qualité, large marché couvert. Ainsi, la société JB est capable de toucher
tous les segments de clientèle dans la mesure où son offre est adaptée à toutes les gammes de
clientèle et qu’elle est quasiment accessible pour tous. La société JB est d’ailleurs la référence
sur plusieurs types de produits.
4. Livraison gratuite
Au niveau de la distribution envers les grossistes, les grandes surfaces, la livraison des
produits est gratuite. Ce qui permet de fidéliser ses clients qui se verront offerts, les frais de
transports.
53
Ce service offert permet à la société de se distinguer des autres marques présentent sur
le marché et crée pour cette dernière une opportunité à saisir dans la mesure où elle garde un
lien continue avec ses clients et reste à l’écoute de leur besoin.
5. Meilleure communication
Grâce à la diversité des campagnes publicitaires menées dans les médias, les produits de
la société sont connus par tout le public. Ceci crée des opportunités pour la société dans la
mesure où elle lui permet de devenir la référence sur plusieurs gammes de produits et
d’écouler beaucoup plus facilement ses produits.
La notoriété de la marque JB n’est également pas à négliger car grâce à cette notoriété
acquise, les produits de la société s’écoulent beaucoup plus facilement et deviennent les
références sur le marché.
Section 4 : Menaces
Malgré son expérience et son ancienneté, la société reste toutefois soumise à différentes
menaces. Afin d’éviter tout risque de cessation de paiements et donc de liquidation, il est
important pour la société de bien les maîtriser.
1. Instabilité économique
La variation des taux de change due surtout à la crise que traverse le pays aujourd’hui
ainsi que la fluctuation des prix du pétrole sur le marché international ont un impact important
sur les prix des matières et emballage constituant les 90% du coût de revient des produits
fabriqués. Il est donc important pour la société de mettre en place certaines mesures pour faire
en sorte de ne pas subir ces différentes variations et ainsi, impacter les coûts des produits de
l’entreprise.
Nous avons pu voir dans ce chapitre toutes les failles de l’entreprise qu’il faudrait
renforcer que ce soit au niveau des stocks, des créances ou du budget… malgré ses faiblesses,
l’entreprise présente néanmoins quelques atouts majeurs, comme : la forte capacité de
production grâce à la maitrise des divers outils traités. Enfin, comme toute chose, l’entreprise
présente des opportunités susceptible de l’aider à se développer encore plus mais également
est soumise à des menaces qu’il faudrait à contrôler et anticiper telles que : l’insolvabilité des
clients ou encore la rupture de stock,… Afin de remédier à ces inconvénients que l’entreprise
pourrait rencontrer, il y a lieu de proposer quelques solutions qui pourront améliorer la
situation de l’entreprise que nous allons voir dans le chapitre suivant.
57
Chapitre 2 : Recommandations
Ce chapitre sera concentré sur la proposition des solutions qui aideraient l’entreprise à
se développer et à s’améliorer. Des solutions qui changeront au fil du temps car il dépendra
des situations.
La différence entre les actifs circulants et les crédits fournisseurs constitue un besoin de
financement dont la caractéristique principale est d’être instable du fait des fluctuations qui
affectent le déroulement du cycle d’exploitation, le financement de ce besoin est
indispensable, sa couverture par des capitaux stables vient garantir l’équilibre financier, et
puis il évite à des endettements à court terme
Son intérêt est d’avoir une signification non pas à l’égard de la solvabilité au moment de
sa mesure, mais surtout à l’égard de la solvabilité future.
Aussi l’existence du fonds de roulement constitue une marge de sécurité face aux aléas
de l’activité économique de l’entreprise (comme la couverture lors de la défaillance de
certains clients), il constitue donc une garantie sur la liquidité de la société.
1.2. Sur le long et moyen terme
Le niveau optimum de fonds de roulement permet à l’entreprise d’éviter des
endettements parce qu’on peut détourner ces excédents par des emplois dans les
investissements de la société et à priori aller à l’encontre de rentabilité.
Car, par l’ampleur du fond de roulement détenu par la société elle peut financer ses
investissements par le financement quasi fond propre, de la sorte elle bénéficiera de la
diminution de charges financières et échappera à certains risque financier des endettements.
De ce fait elle pourra préserver son autonomie et jouir des profits et de la rentabilité.
2. Optimisation du délai de paiement
Nous savons que l’insuffisance de l’encaissement par rapport au décaissement provoque
un déséquilibre de la trésorerie. Alors, la société devrait essayer davantage de rétablir cet
équilibre afin de minimiser, voire d’éviter la demande de financements externes.
Pour ce faire, elle devra étudier, à partir de la prévision de trésorerie, le rapport entre les
décaissements et les encaissements. Ce rapport peut être dû aux décalages entre le délai
moyen d’encaissement et celui du décaissement. Donc, la société devrait équilibrer ce délai
moyen en procédant comme suit : maximiser les délais de crédits fournisseurs en négociant
plus de temps pour le règlement des achats ; minimiser les délais de crédits consentis aux
clients, ainsi les dépenses pourront être couvertes par les recettes, ceci permet d’établir
l’équilibre sur la trésorerie.
3. Réduction du Besoin en Fonds de Roulement
Afin de réduire les besoins de financement, la société se doit de réduire au maximum
son besoin en fonds de roulement. Ainsi, elle réduit ses besoins de financement et donc, ses
charges financières.
62
Dans le cadre d’optimisation du BFR d’exploitation, la société doit ainsi s’activer sur la
réduction du niveau de la valeur des stocks, de l’encours client et celui des fournisseurs.
► Réduire le niveau et la valeur des stocks : l’exploitation de cet élément du BFR
passe avant tout par l’optimisation des stocks. En effet, il est primordial pour la société de
maîtriser notamment le phénomène de « sur-stock ». Cela minimise ainsi le coût de
possession de stock (coût de magasinage, perte de valeur subit par les matières).
D’après l’analyse précédente le niveau important de stocks présente un problème car
cela requiert un engagement de fond (gèle de la liquidité)
D’une manière générale, l’importance de la valeur d’exploitation tend à décroître,
toutefois l’entreprise est contrainte de travailler en flux tendus lors de la minimisation des
stocks.
Afin d’éviter l’avance d’une somme importante lors de la constitution de stocks;
l’entreprise devra diminuer le volume de son stock. Pour cela, commercialement l’entreprise
doit alors disposer d’un stock minimum de sécurité. Le stock de sécurité sera la valeur du
stock à partir duquel la société devra enclencher une nouvelle commande. Tant que ce stock
de sécurité n’est pas atteint, il est préférable de ne pas lancer de nouvelle commande au risque
d’engager inutilement des sommes importantes et de gonfler inutilement le BFR.
Dans cette activité la société JB doit procéder à la gestion de commande afin d’éviter les
différents problèmes qui pourraient arriver comme la pénurie de matières premières qui
entraîne un arrêt de production mais aussi pour faire face aux urgences et enfin éviter
l’importance du stocks effectué. La gestion des stocks doit donc se faire de la manière la plus
optimale que possible.
► Réduire les encours clients et fournisseurs. Pour cela, il est préférable de :
3.1. Envoie d’un rappel de règlement aux clients
Pour éviter les retards de paiements des clients la société devrait leur aviser de la date
d’échéance prévue en envoyant une lettre de rappel de règlement deux fois avant l’échéance :
soit deux semaines avant l’échéance ; soit une semaine avant l’échéance.
Ce rappel de règlement constitue une pression pour les clients afin qu’ils fassent des
règlements ponctuels. Au moins cela abritera la société des problèmes causés par les retards.
Par l’envoi de ce rappel, la situation de paiement des clients devrait être anticipée, c'est-
à-dire que le recouvrement des clients devance l’échéance consentie, ainsi il y aura
rétablissement de l’équilibre au niveau de la trésorerie et tous les besoins d’exploitations
puissent être financés par ses propres moyens.
63
personnel existant qui possède déjà les expériences nécessaires doit monter dans la hiérarchie
pour faire place aux nouveaux recrutés. Cette stratégie contribuera surtout à la motivation de
personnel qui augmentera son sentiment de performance à l’entreprise et donc aura les mêmes
objectifs que l’entreprise.
Dans cette démarche, la politique financière peut procurer à l’entreprise les ressources
financières nécessaires. Plus un résultat est important, plus l’entreprise pourra s’autofinancer
pour son développement, son innovation et sa diversification. La politique financière conduite
par le responsable doit donc être en parfaite cohérence avec la stratégie et la politique des
différentes fonctions de l’entreprise. Le choix des sources de financements ou de placements
de trésorerie contribue directement à la situation du résultat financier de l’entreprise.
Par ailleurs, au niveau du service trésorerie, la première mesure à prendre est d’éviter
les tâches incompatibles. Ceci en séparant bien les tâches de chaque service, en définissant les
tâches et responsabilités de chaque service et enfin en respectant la séparation des fonctions
par la désignation d’un responsable spécifique pour chaque service.
Comme le thème s’intitule « l’importance de la gestion de trésorerie dans une entreprise
», il faudrait donc améliorer toutes les faiblesses détectées dans l’entreprise notamment, dans
la gestion de trésorerie. Dans l’élaboration budgétaire, les solutions que la société devrait
suivre pour renforcer la gestion budgétaire sont : l’accélération de la méthode de
budgétisation, renforcement de la communication et une bonne analyse du cout de revient.
L’application de ces solutions diminue les problèmes rencontrés dans la phase de
l’élaboration du budget car les plus grands problèmes sont les retards de la budgétisation, et
les faibles taux de communication. Pour la réalisation budgétaire, il faudrait améliorer la
prévision et la programmation des dépenses car si les dépenses sont mal-prévues, le problème
affecte la réalisation comme l’inexistence d’un budget pour une certaine activité donc il
faudrait améliorer cette prévision. Il faudrait aussi que les objectifs à atteindre de la société
soient bien fixés pour éviter tout désordre dans la réalisation. Les solutions pour les
problèmes du contrôle budgétaire sont : la diminution des écarts en pratiquant un exercice des
analyses des écarts et l’accélération du traitement des documents. Les résultats attendus en
appliquant ces solutions se situent sur le plan économique, financier et social. Mais il y a
quelques recommandations générales : renforcement du contrôle budgétaire, réorganisation de
travail et mise en place d’un tableau de bord budgétaire et mise en place d’un système de
reporting.
67
CONCLUSION
Au terme de cette étude, nous pouvons conclure que la gestion de trésorerie est, d’une
manière générale, un domaine très sensible qu’il y a lieu de gérer au quotidien à l’appui de
certains outils d’analyse approprié et en développant une variable stratégique qui permettra
aux managers d’être en contacts direct permanent avec les flux réels et prévisionnels entrants
et sortants mais aussi d’optimiser la gestion financière de son entreprise à court terme
notamment avec l’aide de ses partenaires financiers comme les banques.
La gestion de la trésorerie est devenu aux cours de ces dernières années une fonction de
première importance qui influence a la gestion financière de l’entreprise, car comme le dit
l’adage : « l’entreprise qui ne fait pas de profits se meurt lentement, mais l’entreprise qui n’as
pas de liquidités disparait rapidement ».
La gestion de la trésorerie constitue un vrai tableau de bord qui participe pleinement au
développement de l’activité et qui participe à dégager de bons résultats lorsque celle-ci est
bien maitrisée ces résultats permettront l’amélioration de sa rentabilité et constitueraient une
nouvelles source de financement. C’est pour cette raison, qu’il est essentiel de bien planifier
et gérer ses flux de trésorerie.
L’entreprise JB, œuvrant dans la fabrication, dans l’importation et de la vente des
produits de confiserie et de biscuiterie composée de 652 employés, a été prise comme zone
d’étude pour réaliser cette investigation. Son étude nous a permis de constaté que outre les
outils utilisés par la gestion de trésorerie, le contrôle de gestion est également un système
permettant à l’entreprise de maîtriser et de contrôler le fonctionnement de ses activités afin
d’être compétitive et plus performante sur le marché qui aide le trésorier à maîtriser sa
trésorerie et participe à la bonne maîtrise de la gestion de trésorerie.
Parmi les outils théoriques utilisés par l’entreprise JB pour pratiquer une bonne gestion
de trésorerie, il y a le budget de trésorerie, le plan de trésorerie, les indicateurs de performance
et le bilan fonctionnel. L’emploi des budgets prévisionnels ont permis à l’entreprise de
prévenir des risques liés à la trésorerie grâce aux flux des trésoreries qui permet de constater
et d’expliquer les écarts entre les encaissement et décaissements. Ensuite, les indicateurs de
performances et le bilan fonctionnel, ont permis de voir les investissements ainsi que les
placement à faire afin de maintenir l’équilibre financier tout en optimisant le résultat et en
évitant les gaspillages. Et ceci, grâce à une profonde analyse des éléments qui composent le
bilan de l’entreprise.
68
Les recherches effectuées nous ont permis de détecter les problèmes afin d’aboutir à des
recommandations nécessaires au renforcement des acquis et à l’amélioration des lacunes
identifiées au sein de la société. Cela nous a donc permis de comprendre l’importance de la
gestion de trésorerie dans une société. Toutes les décisions qu’il faut prendre, toutes les règles
et procédures appliquées ont toujours des impacts sur la gestion de fonds de la société qu’ils
soient négatifs ou positifs, d’où la nécessité de soigner la gestion de trésorerie compte tenu de
l’environnement interne et externe de la société.
Le processus de renforcement de la gestion de trésorerie au niveau d’une grande société,
en l’occurrence la société JB, paraît complexe voir même délicate dans la mesure où il
constitue son outil de survie et de développement. Toutes les entreprises quelques soit leur
taille éprouvent toujours des problèmes relatifs à la gestion de trésorerie. Cette activité
nécessite une grande attention correspondant à une responsabilité rigoureuse à chaque échelle
de la hiérarchie.
En effet, de nos jours, faire face à l’environnement, y survivre et s’y développer oblige
les entreprises à augmenter le nombre de produit fabriqué, élargir la gamme des différents
produits, offrir des produits complémentaires, offrir des produits de qualité, offrir une qualité
de service impeccable et tout cela rendant encore plus complexe et plus difficile la gestion des
activités de l’entreprise. Devant ces difficultés que l’entreprise doit surmonter, la gestion de
trésorerie s’inscrit comme un « sauveur » offrant sécurité, maîtrise, et performance.
Au cours de notre analyse, nous avons pu constater que la société JB est assez
performante. En effet, elle a su garder et même accroître sa performance durant la période de
crise politique et financière. Cela dit, l’entreprise présente quand même des failles qu’il faudra
encore améliorer. Ainsi, nous avons fait quelques recommandations à l’entreprise afin de
mieux gérer sa trésorerie et pour qu’elle soit plus autonome. Car pour survivre et pour être
plus performante dans ce secteur industriel, un système de veille sur l’environnement doit être
instauré pour prévoir les effets négatifs des menaces et saisir les opportunités. En outre, les
performances des sociétés doivent être mesurées et suivies de près, ce qui nécessite un
pilotage permanent de l’activité. D’où, l’appel au contrôle de gestion.
En effet, nous avons constaté à partir des analyses effectuées, qu’une situation de
trésorerie négative peut être due à l’accroissement excessif du besoin en fonds de roulement
de la société alors qu’elle ne dispose pas suffisamment de ressources financières pour combler
ses besoins. L’augmentation du BFR résulte soit, d’une augmentation soudaine du stock de
l’entreprise, qui peut être lié à une surproduction ou à un sur stockage lié à l’annulation d’une
commande ou à l’accroissement des créances clients (qui peut être lié à un crédit client trop
69
ou à un cycle d’exploitation trop long). Pour réduire son BFR, l’entreprise peut, solliciter plus
de crédit fournisseur en négociant notamment, un délai de paiement plus long.
L’objet central de cette étude a été de connaître ce qui rend la gestion de trésorerie si
important dans la vie de l’entreprise.
Plusieurs entreprises sont confrontées à des difficultés de trésorerie, la plupart du temps
relatif au problème de financement ou de gestion de fonds, faute de prévision. C’est alors
qu’entre en jeu la gestion de trésorerie. Elle permet non seulement d’anticiper les risques
d’insuffisance de trésorerie à travers des outils de prévision (budget, plan, flux de trésorerie),
évitant ainsi une trésorerie négative car les mesures sont prisent à l’avance. Mais également,
elle permet d’optimiser la trésorerie de l’entreprise. En effet, à partir de l’appréciation du
bilan fonctionnel et des différents ratios, on peut négocier en amont les solutions de
financement et de placement les plus avantageux afin de minimiser les coûts et maximiser les
gains, dans la mesure où l’on sait à l’avance le mode de financement à utiliser mais également
la capacité de remboursement de l’entreprise. Le suivi quotidien de la trésorerie de
l’entreprise permet de maintenir une trésorerie au voisinage de zéro en plaçant les excédents
de trésorerie et en finançant correctement les besoins de trésorerie, optimisant ainsi le résultat
de l’entreprise. Ce qui permet d’accroître le rendement ainsi que la performance de
l’entreprise. D’où la raison de notre objectif global où la gestion de trésorerie peut contribuer
au développement de l’entreprise.
Cette présente étude nous a permis de voir la situation de trésorerie de la société JB
ainsi que son mode de fonctionnement. Nous avons alors pu voir que malgré les divers
changements de l’environnement et face à la crise économique que traverse le pays, qui a fait
diminuer le pouvoir d’achat des consommateurs, la société a su survivre grâce à sa gestion de
trésorerie qui cependant, présentait quelque peu des failles avec des trésoreries négatives.
Cependant, elle a su garder son image de marque et sa notoriété tout en continuant ses
activités de production.
La gestion de trésorerie n’est pas le seul facteur qui permet à une entreprise de se
développer. Bien des choses restent à analyser.
V
BIBLIOGRAPHIE
LEVASSEUR Michel : «Gestion de la trésorerie : nature et difficultés du problème »,
Analyse financière, ECONOMICA, 4ème trimestre1974, p.84
Jacques MARGUERIN, (1987), « La gestion budgétaire », 1ère éd. p.122
Nathalie GARDES, « Gestion de trésorerie », page 4
Kouassi ALEXIS, 2011, Mémoire/ Optimisation de la gestion de trésorerie, p.23-25.
Bellier Delienne et Khath, Gestion de trésorerie, p.40 Economica
WEBOGRAPHIE
www.l-expert-comptable.com consultation du 05/12/2020
www.compta-facile.com consultation du 05/12/2020
www.étudier.com consultation du 13/12/2020
COURS UNIVERSITAIRE
Cours Gestion de trésorerie (2016), L3 Université d’Antananarivo.
Cours d’Analyse Financière (2015), L2 Université d’Antananarivo.
Cours méthodologie (2017), M1 Université d’Antananarivo
VI
ANNEXES
Source : La société JB
X
EMPLOIS RESSOURCE
Fonds de
Roulement
Net Global
Besoin en
Fonds
de Roulement
=
Trésorerie
XI
………
Source : la société JB
XII
SOMMAIRE ..................................................................................................................... ii
INTRODUCTION ............................................................................................................ 1
1. Historique ........................................................................................................................... 5
2. Actionnariat ....................................................................................................................... 6
3. Activités .............................................................................................................................. 6
4. Produits finis ...................................................................................................................... 7
5. Importations....................................................................................................................... 7
6. Environnement .................................................................................................................. 7
6.1. Concurrents ................................................................................................................. 7
6.2. Clients .......................................................................................................................... 8
6.3. Fournisseurs ................................................................................................................ 8
7. Objectif de la société .......................................................................................................... 8
8. Structure organisationnelle de la société .......................................................................... 9
Section 2 : Cadrage théorique sur le thème .............................................................. 9
1. Trésorerie ........................................................................................................................... 9
2. Bilan fonctionnel .............................................................................................................. 10
2.1 Fonds de Roulement Net Global (FRNG) ............................................................. 11
2.2 Besoin en Fonds de Roulement (BFR) ................................................................... 11
3. Equilibre fonctionnel ....................................................................................................... 11
4. Gestion de trésorerie ....................................................................................................... 13
4.1 Budget de trésorerie ................................................................................................ 14
4.2 Plan de trésorerie..................................................................................................... 14
4.3 Flux de trésorerie..................................................................................................... 15
5. Origines des problèmes de trésorerie ............................................................................ 15
XIV
1. Entretien ........................................................................................................................... 17
1.1 Entretien libre .......................................................................................................... 18
1.2 Entretien dirigé ........................................................................................................ 18
1.3 Entretien directif ..................................................................................................... 18
1.4 Structure du questionnaire ..................................................................................... 18
2. Recherche documentaire................................................................................................. 19
3. Limites de l’étude et difficultés rencontrées.................................................................. 19
4. Chronogramme des activités menées ............................................................................. 20
Section 2 : Méthodologie de traitement et d’analyse des données ......................... 21
1. Hypothèse 1 : une bonne gestion de trésorerie permet d’éviter les risques cessation
de paiement .............................................................................................................................. 23
2. Hypothèse 2 : Une bonne gestion de trésorerie permet d’optimiser le résultat de
l’entreprise ............................................................................................................................... 25
Partie 2 : Résultats .......................................................................................................... 27
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................... V
WEBOGRAPHIE ............................................................................................................ V
COURS UNIVERSITAIRE............................................................................................. V
ANNEXES ...................................................................................................................... VI
XVII