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COMPTABLE OHADA
Par
EXPERT -COMPTABLE
1. INTRODUCTION
1.1. Fondement de l’audit des comptes annuels
L’Audit légal des comptes annuels correspond à une nécessité dès lors que la
propriété du capital et la direction des affaires sont dissociées, ce qui est le cas dans
la plupart des grandes entreprises.
En effet, les dirigeants doivent rendre des comptes aux associés ou actionnaires qui
ont investi une épargne dans l’entreprise.
Mais, il y a un risque réel que les dirigeants leur présentent des comptes
faussement ou exagérément optimistes, afin de conserver le pouvoir,
puisqu’ils sont normalement nommés par l’AG des actionnaires. La fiabilité des
informations financières et comptables mises en forme dans les états financiers est
ensuite validée par un professionnel indépendant, un commissaire aux comptes ou
un expert-comptable.
Le législateur a prévu, depuis le 19è S, avec la création des SA, qu’un tiers joue en
quelque sorte, le rôle d’arbitre des comptes. « C’est le commissaire aux comptes aux
comptes, nommé par les actionnaires ayant des compétences techniques et des
droits d’investigation importants.
Ceux qui veulent devenir des auditeurs professionnels ils doivent travailler et se
retrouver dans les cabinets qualifiés.
L'audit, que l'on peut définir comme étant une démarche d'analyse et de
contrôle, est désormais étendu à de nombreux domaines au-delà du monde
des affaires et s'applique à l'ensemble des fonctions de l'entreprise. Ainsi, y a-
t-il des audits de production, de force de vente, de qualité, des ressources
humaines et des états comptables et financiers d'une société. De nos jours, il
existe plusieurs formes d’audit : audit financier, audit interne, audit opérationnel,
audit de gestion, audit stratégique, audit organisationnel, audit social, audit
informatique, audit environnemental etc. (Nous ne parlerons que de l’Audit
comptable et financier).
Un audit consiste en l'examen des comptes d'une entreprise arrêtés à une date
donnée, en vue de formuler une opinion sur leur régularité, leur sincérité et leur
reflet fidèle de la situation financière et patrimoniale de la société. Les analyses et les
contrôles portent sur les états financiers, c.à.d. sur le bilan, le compte de résultat et
l'annexe.
¾ Types d’audit
Il existe plusieurs types d’audit qui peuvent être classifiés selon les critères ci-après :
- Audit interne : sont réalisés par, ou au nom de, l’organisme lui-même pour
des raisons internes et peuvent constituer la base d’une auto-déclaration de
conformité. Ils peuvent être opérationnels ou stratégiques suivant l'approche
retenue. Il est réalisé souvent pour voir le respect des instructions et s’assurer
de la bonne exécution des procédures internes. Buts : améliorer le
fonctionnement et accroître la confiance en interne.
- Audit externe : la forme la plus en vue est l’audit comptable et financier. C’est
est un examen des états financiers de l'entreprise visant à vérifier leur
sincérité, leur régularité, leur conformité et leur aptitude à refléter une image
fidèle de l'entreprise. Cet examen est effectué par un professionnel
indépendant.
- Audit de la production,
- Audit de la paie,
d) audit de gestion : a comme objectif d’apporter les preuves d’une mauvais gestion
ou d’une malversation et doit porter un jugement critique sur les performances d’un
gestionnaire ou d’un groupe des gestionnaires.
L’audit opérationnel se résume dans la trilogie qui existe entre objectif (norme),
moyen (capacité installée) et le résultat de l’entreprise.
Résultat = Rendement
Moyen
Résultat = Efficacité
Objectif
Résultat = Rentabilité
Coût
Le contrôle externe de l’entreprise peut être assuré soit par l’expert-comptable soit
par le commissaire aux comptes.
Elle a pour objectif de permettre à l’expert- comptable d’attester qu’il n’a rien relevé
qui remette en cause la régularité, la sincérité et l’image fidèle, donnée par les états
financiers. Ici, l’expert-comptable est tenu de faire des contrôles sur pièces plus
approfondies et à un examen analytique.
Est commissaire aux comptes toute personne qui fait profession habituelle de réviser
et d’apprécier les comptabilités des entreprises et organismes auxquels il n’est pas lié
par un contrat de travail.
En matière de nomination d'un commissaire aux comptes selon le droit OHADA, les
obligations diffèrent selon la taille ou la forme de la société et il est toujours possible,
pour une société, de nommer volontairement un commissaire aux comptes, sans
qu'une contrainte juridique ne l'impose.
Les sociétés à responsabilité limitée dont le capital social est supérieur à dix millions
(10.000.000) de francs CFA ou qui remplissent l'une des deux conditions suivantes
(Article 376 de l’Acte Uniforme de l’OHADA) :
- Chiffre d'affaires annuel supérieur à deux cent cinquante millions (250.000.000) de
francs CFA,
- Effectif permanent supérieur à 50 personnes, sont tenues de désigner au moins un
Commissaire aux comptes.
Pour les autres sociétés à responsabilité limitée ne remplissant pas ces critères, la
nomination d'un Commissaire aux comptes est facultative.
Pour assurer le contrôle des comptes, il est nécessaire que la personne choisie ait les
compétences techniques et morales adéquates afin d'en garantir la fiabilité.
Le titre de commissaire aux comptes ne peut être porté que par une personne
physique ou morale inscrite au Tableau de l’Ordre. Le Gouvernement a déposé au
Parlement le projet de loi portant création et organisation de l’Ordre des
Commissaires aux comptes et des Experts-comptables de la RDC, en sigle
« ONCEC ».
Les missions d’audit comptable et financier ont pour objectif général de s’assurer
que les états financiers traduisent correctement la situation économique et l’activité
de la firme auditée, c’est-à-dire exprimer une opinion motivée sur les états
financiers. Les documents doivent donner une image fidèle de l’entreprise.
Les comptes seront jugés exacts s’ils répondent aux objectifs suivants : (CAVECOD)
a) Exhaustivité (Completeness)
- S’assurer que les factures de ventes sont prenumérotées, vérifier que les
numéros se suivent et s’assurer qu’aucune facture émise n’a été perdue ;
- Pour les achats, rapprocher les bons de commande, bons de livraison, facture
et reçue de paiement.
b) Exactitude (Accuracy)
L’auditeur doit s’assurer que les enregistrements sont corrects à la fois dans leur
montant et dans leur affectation comptable.
Exemple de tests
c) Evaluation (Valuation)
d) Existence
Tests à réaliser
Pour le compte 57 Caisse : PV de comptage au 31/12
Pour le compte Banque : Extrait de compte au 31/12 ou Confirmation de solde ;
analyser les pouvoirs bancaires, analyser l’organisation comptable et apprécier la
séparation des tâches,
Pour les immobilisations, vérifier que l’entreprise dispose d’un fichier d’immo, pour le
matériel roulant : Cartes roses pour chacun des matériels pris individuellement ;
Pour les stocks, PV d’inventaire au 31/12
Pour les créances et Débiteurs divers et dettes envers les fournisseurs ainsi que les
créditeurs divers : cirularisation (il s’agit d’une demande de confirmation de solde).
Les charges et les produits doivent être correctement rattachés à l’exercice concerné.
Les événements postérieurs à la clôture de l’exercice doivent être pris en compte s’ils
ont une cause directe dans les situations ou événements existants à la clôture de
l’exercice.
Test à appliquer
Analyser les différents contrats. Voir les charges à payer et les produits à recevoir
d’une part, et d’autre part, les charges et produits constatés d’avance. Surtout
analyser les derniers mouvements (opérations réalisées) de l’exercice et ceux de
début de l’exercice suivant.
f) Obligations et droits
L’information donnée doit permettre au lecteur des comptes de se faire une opinion
sur la réalité de l’entreprise. L’entreprise a des droits (Actifs) et des obligations
(Passifs) vis-à-vis des tiers (fournisseurs, prêteurs, Etat, Prestataire sociaux…).
9 NOTIONS SUR L’AUDIT DES COMPTES ANNUELS SELON LE SYSTEME
COMPTABLE OHADA
S’assurer que les documents de synthèse ont fait l’objet des explications et
commentaires éventuellement nécessaires.
L’information communiquée dans les états financiers doit être :
- Complète :
- Exacte, être conformes aux documents annuels ou à la réalité économique de
l’entreprise.
L’auditeur doit s’assurer de la bonne tenue de la comptabilité d’engagement et des
obligations.
g) Présentation (Disclosure/Présentation)
Les comptes annuels sont présentés conformément aux règles édictées dans le
référentiel comptable en vigueur. S’assurer que ces états financiers découlent de la
dernière balance tirée, vérifier arithmétiquement le bilan.
3. DEMARCHE DE L’AUDITEUR
Pour répondre à toutes les questions évoquées ci-haut, l’auditeur doit utiliser une
démarche dans son travail.
Pour auditer les comptes, l’auditeur utilise des méthodes et techniques susceptibles
de lui permettre la validation des comptes en minimisant le plus possible les risques
d’erreurs.
Dans sa démarche, l’auditeur est gouverné par les principes fondamentaux ci-après :
L'indépendance, le respect du secret professionnel et la non immixtion
dans la gestion de l’entreprise.
Informations générales
- fiche signalétique de l’entreprise : dénomination sociale, siège social, objet
social, historique de la société, numéro, date et lieu d’immatriculation au RC,
existence de différents établissements, liste des usines, bureaux, succursales…
- organigramme général : effectifs globaux ;
- personnes à contacter.
Informations juridiques
- Statuts, extraits d’immatriculation au RC, Capital social et répartition du
capital, liste des mandataires sociaux, répartition du personnel, Conventions
collectives, Syndicats, Règlement intérieur, Principaux contrats…
L’auditeur doit examiné et analysé tous ces documents. En audit, l’analyse est faite
en fonction du risque ; l’audit ne s’attarde pas sur les opérations sans risques.
Le risque d’audit est le risque qu’un auditeur exprime une opinion erronée du fait
d’erreurs significatives contenues dans les états financiers. Ce risque comprend :
• Le risque inhérent : possibilité que les soldes des comptes comportent des
erreurs. C’est un risque par nature qui concerne les comptes les plus
mouvementés en fonction du secteur d’activités ;
• Le risque de contrôle : risque que le contrôle mis en place laisse passer les
erreurs (environnement de contrôle).
Dans cette étape, l’auditeur doit s’imprégner du dossier permanent de
l’entreprise (les comptes, les statuts, le manuel des procédures, les contrats,
les spécificités fiscales,…).
a) Définition
On ne peut parler de l’audit sans évoquer au préalable le « contrôle interne » pour
l’entreprise.
12 NOTIONS SUR L’AUDIT DES COMPTES ANNUELS SELON LE SYSTEME
COMPTABLE OHADA
En effet, le contrôle interne est l’ensemble des politiques et procédures (contrôles
internes) mises en oeuvre par la direction d’une entité en vue d’assurer, dans la
mesure du possible, la gestion rigoureuse et efficace de ses activités. Ou encore
l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise.
Le terme « contrôle interne » est donc synonyme de mesures internes de contrôle.
Comme tel, il doit exister partout, dans tous les Départements, Divisions et Services ;
ce n’est pas un organe particulier de l’entreprise.
Pour les atteindre, des procédures particulières sont mises en place dans les
entreprises telles que : Le système de contrôle de la direction comprend : la fonction
d’audit interne, la fonction de contrôle de gestion, la fonction de contrôle budgétaire
ainsi que les politiques et les procédures relatives au personnel ainsi que la
répartition des tâches.
Ses principaux objectifs sont de vérifier si : les procédures en place comportent les
sécurités suffisantes, les informations sont sincères, les opérations sont régulières,
les organisations sont efficaces, les structures sont claires et actuelles.
Toutes ces mesures prises à cet effet, devront faire l’objet et inclure :
- un système de notes de service ;
- un planning des réunions périodiques d’évaluation ;
- des programmes de formation.
Pour atteindre ses objectifs, le contrôle interne utilise les moyens suivants :
- Le système d’organisation (définition des responsabilités, séparation des
tâches et des fonctions, description des tâches et système d’autorisation, les
vacances et les congés…) ;
- Le système de documentation et d’information (les procédures écrites, les
documents ou supports de l’information, les rapports financiers ou de gestion,
le manuel des procédures) ;
- Les moyens matériels de protection (murs, portes, barrières, coffres-forts,
restreindre l’accès aux fichiers, aux documents.. ;
- Le personnel (qualifié et compétent) ;
- Le système de supervision donne l’assurance que les contrôles mis en place
fonctionnent correctement).
Pour évaluer le contrôle interne, l’Auditeur fait d’abord une revue des procédures,
soit de manière descriptive, soit par l’intermédiaire d’un graphique (flow chart).
Les tests sur le système de contrôle interne conduisent au contrôle des comptes et
ces tests sont de deux types :
C’est un test rapide et puissant qui permet de déceler immédiatement les anomalies.
Il consiste en la comparaison des comptes dans le temps (années n et n-1), la
comparaison des résultats avec les prévisions et avec le secteur d’activités. La
comparaison des résultats avec les normes, la comparaison des comptes avec ceux
des autres entreprises du même secteur évoluant dans des conditions similaires, la
comparaison des comptes avec les statistiques de l’entreprise relatives aux
opérations, la comparaison par rapport aux autres comptes, l’application des
techniques des moyennes, l’analyse des fluctuations,….
Ces tests sont concomitants ou alternatifs. Le contrôle des comptes implique une
stratégie. Il faut savoir s’il faut appliquer des tests approfondis (risques élevés), des
tests détaillés (risques moyens) et la revue analytique pour les risques faibles.
Les sondages ont pour but de tirer des conclusions sur une population donnée après
analyse d’un échantillon.
Conditions d’acceptation :
Les comptes annuels sont les états financiers (le bilan, le TFR et les annexes appelés
notes aux comptes).
Les comptes qui nécessitent des notes sont : les comptes importants, les nouveaux
comptes, les comptes affectés par les événements postérieurs à la clôture de
l’exercice. La validation des soldes des comptes des états financiers se réalise :
L’auditeur doit revoir et évaluer les conclusions tirées des éléments probants réunis
et servant de fondement à l’expression de son opinion sur les états financiers. Il doit
réunir des éléments probants suffisants et adéquats pour parvenir à des conclusions
raisonnables sur lesquelles fonder son opinion.
Le rapport d’audit doit clairement exprimer, par écrit, l’opinion de l’auditeur sur les
états financiers pris dans leur ensemble et comprend les éléments essentiels
suivants : un intitulé approprié, le destinataire, un paragraphe de présentation ou
d’introduction (identification des états financiers objet de l’audit, rappel des
responsabilités respectives de la direction de l’entité et de l’auditeur), un paragraphe
portant sur l’étendue de l’audit (décrivant la nature d’un audit), un paragraphe
d’opinion exprimant l’avis de l’auditeur sur les états financiers, la date du rapport,
l’adresse de l’auditeur, et la signature de l’auditeur.
b) Types d’opinion :
• Une opinion sans réserve : doit être exprimée lorsque l’auditeur estime
que les états financiers donnent une image fidèle (présentent sincèrement,
dans tous leurs aspects significatifs), conformément au référentiel
comptable identifié. Une opinion sans réserve signifie également
implicitement que tout changement dans les principes comptables ou dans
leur application, et leur incidence, ont été correctement évalués et
mentionnés dans les notes annexes aux états financiers ;
• Une opinion avec réserves : doit être exprimée lorsque l’auditeur
estime ne pas pouvoir donner une opinion sans réserve, et que cette
réserve, portant sur un désaccord avec la direction ou une limitation de
l’étendue des travaux d’audit, n’est pas d’une importance telle ou ne
concerne pas un nombre important de rubriques, qu’elle entraînerait une
opinion défavorable.
Une opinion avec réserves est traduite par le terme « sous réserve » de l’effet des
questions sur lesquelles porte la réserve ;
• Refus de certification :
Dans ce cas, le commissaire aux comptes :
- a constaté des erreurs, anomalies ou irrégularités dans l'application des règles
et principes comptables qui sont suffisamment importantes pour affecter la
validité d'ensemble des comptes annuels ;
- ou n'a pas pu mettre en oeuvre les diligences qu'il avait estimées nécessaires
et les limitations imposées par les dirigeants ou les circonstances sont telles
qu'il ne lui est pas possible de se former une opinion sur l'ensemble des
comptes annuels ;
- ou a constaté des incertitudes affectant les comptes annuels dont la résolution
dépend d'événements futurs, et dont l'importance estimée est telle qu'il ne lui
est pas possible de se faire une opinion sur l'ensemble des comptes annuels.
Une impossibilité d’exprimer une opinion doit être formulée par l’auditeur lorsque la
conséquence possible d’une restriction de l’étendue des travaux d’audit est si
importante ou concerne un nombre important de rubriques que l’auditeur n’est pas
parvenu à obtenir d’éléments probants suffisants et adéquats pour pouvoir se
prononcer sur les états financiers.
En exécution de la mission qui nous a été confiée, par … (mention de l’organe compétent),
nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le … sur :
• le contrôle des comptes annuels de la société X…, tels qu’il sont joints au présent
rapport,
• les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par … (mention de l’organe compétent). Il nous
appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes de la profession ; ces normes requièrent la
mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes
annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par
sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il
consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations
significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble.
Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-
après.
(Description motivée et chiffrée des désaccords sur les règles et méthodes comptables
faisant l’objet de la réserve)
Sous cette (ces) réserves(s), nous certifions que les comptes annuels sont réguliers et
sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi
que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
Nous avons effectué notre audit selon les normes de la profession ; ces normes requièrent
la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les
comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives.
Sous cette (ces) réserves(s), nous certifions que les comptes annuels sont réguliers et
sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi
que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
Nous avons effectué notre audit selon les normes de la profession ; ces normes requièrent
la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les
comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à
examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces
comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations
significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble.
Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-
après.
Au cours de notre audit, nous avons fait les constatations suivantes qui s’opposent à la
certification :
(Description motivée et chiffrée des désaccords sur les règles et méthodes comptables)
En raison des faits exposés ci-dessus, nous sommes d’avis que les comptes annuels ne
sont pas réguliers et sincères et ne donnent pas une image fidèle du résultat des opérations
de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin
de cet exercice.
Lieu, date et signature(s)
……. FIN ….