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INTERNE
DÉFINITION DE L’AUDIT
• Le but de l’audit est, pour un professionnel compétent, d’exprimer une opinion indépendante sur une situation en
utilisant un référentiel préétabli et en mettant en place les techniques en sa possession du fait qu’il engage ses
responsabilités civile et pénale.
• L’audit peut être utilisé pour différents domaines tels que les domaines financiers, social, marketing, de conformité,
stratégique, juridique, informatique, etc.
• Il existe :
➢ des audits externes : les auditeurs (commissaires aux comptes) expriment une opinion sous forme d’un rapport annuel de
certification des comptes d’une entreprise à partir d’un plan comptable et de normes comptables permettant la mise en œuvre de
diverses procédures de vérification réalisées par le commissaire aux comptes sur la base de standards professionnels ;
➢ des audits internes réalisés en vue de faire un diagnostic, d’exprimer et de suivre la mise en œuvre de recommandations à
propos d’une situation financière, d’une activité opérationnelle ou d’une approche stratégique, à partir de procédures et de
normes internes, en réalisant un plan de vérification et de contrôle incombant aux auditeurs salariés dépendant de la direction
générale et/ou d’un comité d’audit s’il existe.
FINALITÉ DE L’AUDIT
• Les audits permettent aux différents utilisateurs d’avoir une information fiable. Leur but
est de réduire l’asymétrie d’information et d’améliorer la gouvernance d’entreprise.
DIFFÉRENCE ENTRE AUDIT LÉGAL ET AUDIT
CONTRACTUEL 1/2
• Audit légal:
➢ L'audit légal comme son nom l'indique est imposé par la loi qui détermine les entités qui y
sont tenus.
➢ La mission d'audit légal de certification des comptes annuels ne peut être effectuée que par un
commissaire aux comptes.
DIFFÉRENCE ENTRE AUDIT LÉGAL ET AUDIT
CONTRACTUEL 2/2
• Audit contractuel
• L'audit contractuel est une mission définie librement entre le client et le commissaire aux
comptes ou l’expert-comptable. Les deux parties fixent l'objectif de l'audit et aussi les
missions. Cependant le professionnel est tenu de respecter les normes de travail et de
déontologie de la profession.
• Il peut être réalisé dans le cadre d’une mission de conseil ou, dans un cadre normé, en
complément de la mission de commissaire aux comptes. Les domaines d’intervention sont
très étendus et concernent aussi bien le domaine comptable et financier, que juridique, fiscal,
social ou encore organisationnel, et les systèmes d’information.
LES RELATIONS ENTRE AUDITEURS INTERNES ET
EXTERNES
• Un auditeur interne est différent d’un commissaire aux comptes. L’auditeur interne met en place un contrôle interne qui permet de maîtriser les
différents processus mis en place au sein de la société.
• Le commissaire aux comptes intervient dans l’entreprise pour certifier les comptes, il est important pour lui que le contrôle interne soit fiable et
efficient. Il ne s’intéresse qu’aux procédures comptables :
✓ la charte d’audit dont dépend l’auditeur interne est approuvée par la direction générale ou le conseil d’administration, alors que la mission du commissaire
aux comptes est encadrée par un cadre légal et réglementaire ;
✓ l’auditeur interne doit s’assurer que toutes les activités sont sous contrôle, son objectif est une efficience maximale de l’organisation alors que le
commissaire aux comptes certifie que les comptes sont réguliers, sincères et donnent une image fidèle, il vérifie le dispositif du contrôle interne ;
✓ l’auditeur interne est en relation étroite avec le comité d’audit, il y a des échanges alors que le commissaire aux comptes est protégé par son statut et est
totalement indépendant de l’entité, il ne peut recevoir d’instructions ;
✓ l’auditeur interne a une mission permanente (il travaille régulièrement sur les procédures), le commissaire aux comptes a une mission planifiée, sa présence
est rythmée sur l’exercice comptable.
• Mais il existe des similitudes entre les deux auditeurs. En effet, pour que chacun puisse atteindre ses objectifs, il leur faut collaborer. Il s’agit d’une
mission d’intérêt commun : coordination des travaux (le commissaire aux comptes apprécie et évalue le contrôle interne, le travail en commun
permet de revoir, critiquer et analyser les procédures). Le commissaire aux comptes peut se faire communiquer le rapport du contrôle interne. Des
réunions de travail périodiques peuvent avoir lieu.
SPÉCIFICITÉS
DE L’AUDIT
INTERNE ET
DE L’AUDIT
EXTERNE
FINALITÉ
PARTIES
PRENANTES
EQUIPE
D’AUDIT
LA DÉMARCHE DE L'AUDIT FINANCIER
Lors d’un audit, le seuil de signification est le niveau au-dessous duquel les erreurs (ou
risques d’erreurs) relevés ne sont pas de nature à remettre en cause la régularité et
la sincérité des états financiers.
Ce seuil de signification est constitué par la limite en deçà de laquelle une erreur
commise de bonne foi par l'entreprise est sans incidence sur l'image fidèle
des comptes annuels.
DÉTERMINER LE SEUIL DE SIGNIFICATION
•Le seuil de signification préliminaire : qui correspond aux états de synthèse pris
dans leur ensemble
•Erreur tolérable : niveau d’un compte ou d’un groupe de compte
•Seuil de remontée des ajustements
DÉTERMINER LE SEUIL DE SIGNIFICATION
Le seuil de signification peut être égal à : L’erreur tolérable peut être égal à :
•5 à 10% du résultat net avant impôts •50% du SSP
•0,5 à 1% des ventes •75% du SSP
•1 à 2% de la marge brute Le seuil de remontée des ajustements
•0,25 à 0,5% du total bilan peut être égal à :
•1 à 5% des capitaux propres •3% du SSP
•5% du SSP
IDENTIFIER LES COMPTES SIGNIFICATIFS
Il s’agit d’identifier les comptes significatifs, qui peuvent par leur valeur et/ou leur
nature receler des erreurs significatives en se basant sur :
•L’importance des comptes par rapport au SSP
•La revue analytique (analyse de l’évolution par rapport à N-1)
•Comptes qui sont fortement affectés par les jugements et estimations comptables
•Comptes qui font appel à des techniques comptables complexes (valorisation du stock
des contrats à long terme)
•Comptes qui représente des anomalies apparentes (comptes d’attentes, comptes
affectés par des changements de législation) ou comptes présentant des anomalies
N-1
EVALUATION/APPRÉCIATION DU CONTRÔLE
INTERNE
CONTRÔLE INTERNE
1. Définition
2. Etapes du contrôle interne
3. Contrôle interne et contrôle des comptes
4. Cycles opérationnels
5. Travaux du contrôle interne
6. Identification des contrôles
1. DÉFINITION
Le contrôle interne est :
•Ensemble de méthodes et procédures,
•Visant à organiser les activités des entreprises,
•Visant à sauvegarder le patrimoine de l’entreprise,
•Prévenir et détecter les irrégularités et inexactitudes,
•À s’assurer de l’exactitude et de l’exhaustivité des enregistrements comptables,
Dans le respect des instructions de direction et la recherche de l’amélioration des
performances.
1. DÉFINITION
Distinction entre Contrôle Interne et Audit Interne
Objectif :
•Tous les produits expédiés et services rendus sont facturés et enregistrées sur la
bonne période;
•Les prix pratiqués (brut, remises…) sont dument autorisés;
•Les créances sont recouvrées avec célérité;
•Tous les risques de pertes sur vente sont provisionnés.
6. IDENTIFICATION DES CONTRÔLES :
CYCLE STOCKS
Le système de CI de la fonction Stocks doit permettre de s’assurer que:
•Les personnes figurant sur le livre de paie ont bien droit à leur rémunération;
•Les rémunérations sont correctement calculées;
•Le paiement des rémunérations se fait avec une sécurité suffisante;
•Toutes les charges relatives au personnel sont correctement comptabilisées;
•Les dispositions légales en matière de personnel sont respectées;
6. IDENTIFICATION DES CONTRÔLES :
CYCLE IMMOBILISATIONS
Le système de CI de la fonction immobilisations doit permettre de s’assurer que:
Elle est utilisée en début de mission pour comprendre les évènements de l’exercice
audité et déterminer les orientations à donner à l’audit. Elle ne peut être comme
élément de conclusion.
LA CONFIRMATION DIRECTE
1. Définition
Le niveau de preuve ainsi traité peut être considéré comme fiable, l’information
obtenue permettant de vérifier réalité et exhaustivité des opérations.
LA CONFIRMATION DIRECTE
2. Tiers pour lesquels il peut y avoir confirmation directe
Créances et dettes : confirmation des clients et fournisseurs comptes courants, des emprunts,
des prêts auprès des tiers concernés. Outre le solde, d’autres informations peuvent être
obtenues : échéances, intérêts, garanties pour les emprunts et prêts pour confirmer les éléments
des contrats.
Banques : confirmation des soldes et opérations réalisées par la banque, cautions, garanties,
personne autorisées à signer.
Les limites majeures rencontrées lors de la mise en œuvre de cette technique sont
liées au taux de réponse et à la qualité des réponses.
Les demandes de confirmation directe sont établies sur papier en-tête de la société
mais expédiées par l’auditeur et reçues directement par ce dernier.
Les réponses reçues sont ensuite comparées avec les données enregistrées par la
société.
La sélection des tiers circularisés doit permettre d’avoir un niveau de réponses
suffisant pour donner un caractère probant à la démarche ainsi engagée : donc un
nombre de tiers et des valeurs concernées représentatives (en mouvement ou en
solde).
Exemples des lettres de circularisation
L’OBSERVATION PHYSIQUE
L’observation physique consiste à examiner un processus ou la façon dont une
procédure est exécutée par d’autres personnes.
L’observation physique concerne certains postes d’actifs et en particulier les stocks, les
immobilisations corporelles ou les espèces en caisse.
L’OBSERVATION PHYSIQUE
L’auditeur intervient :
Avant l’inventaire physique
Connaissance préalable des stocks, des lieux de stockage, du système de contrôle interne des fonctions achats
et ventes, de procédure de gestion des stocks et des instructions de prise d’inventaire.
Pendant l’inventaire physique
Vérification de l’application des instructions d’inventaire.
Sondages sur les quantités.
Après l’inventaire physique
Contrôle de la centralisation des quantités.
Suivi des sondages et informations relevées.
Séparation des exercices.
LES RECOUPEMENTS INTERNES
Ces contrôles se font par rapprochement d’informations internes provenant de
différentes origines :