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Les différences existantes entre l’audit interne et l’audit externe sont relatives aux statuts, aux
bénéficiaires de l’audit, à l’objectif, au champ d’application, à la prévention de la fraude et
enfin à l’indépendance et la périodicité des audits.
L’auditeur interne travaille pour le bénéfice des responsables de la banque par contre
l’auditeur externe certifie les comptes à l’intention de tous ceux qui ont besoin c’est-à-dire les
autorités de tutelle, les clients, les entreprises, etc…
L’objectif de l’audit interne est d’apprécier la bonne maîtrise des activités de la banque et de
recommander les actions pour l’améliorer mais par contre l’audit externe est de certifier la
régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes, résultats et états financiers.
L’auditeur externe qui limiterait ses observations et investigations au secteur comptable ferait
oeuvre incomplète.
Le champ d’application de l’audit interne est beaucoup plus vaste puisqu’elle inclut non
seulement toutes les fonctions de la banque mais également dans toutes ses dimensions.
L’audit externe est intéressé par toute fraude, dès l’instant qu’elle a, ou est susceptible
d’avoir, une incidence sur les résultats. En revanche, une fraude touchant, par exemple, à la
confidentialité des dossiers du personnel, concerne l’audit interne, mais non audit externe.
• Pour l’indépendance
• Enfin
En dehors de cette période, ils ne sont pas présents, sauf le cas de certains grands
groupes bancaires dans l’importance des affaires exige la présence permanente
d’une équipe tout au long de l’année, laquelle équipe grossie considérablement en
période d’arrêt des comptes.
Par contre, l’auditeur interne travaille en permanence dans sa banque sur des
missions planifiées en fonction du risque.
Mais par contre on observe que l’auditeur externe est en relation avec les mêmes
interlocuteurs dans les mêmes services, alors que l’auditeur interne change sans
cesse d’interlocuteurs.
Du point de vue relationnel, c’est donc l’audit externe qui est permanent et l’audit
interne périodique.
Le tableau suivant va nous permettre de récapituler les divergences entre les deux
types d’audit :
Source : Ifaci, la conduite d’une mission d’audit interne. Page 43
2) Complémentarités et rapprochements :
A l’opposé des différences, il y’a des complémentarités et des rapprochements entre l’audit
interne et l’audit externe.
a) Les complémentarités :
Cette complémentarité se manifeste par le fait que l’auditeur externe est conduit à apprécier
différemment les qualités de régularité, de sincérité et l’image des comptes qui lui sont
présentés.
Il peut même être amené à se prévaloir de certains travaux de l’audit interne ou pour asseoir
son jugement ou étayer sa démonstration, et c’est la même chose pour l’auditeur interne qui
doit prendre en considération les travaux de l’audit externe pour asseoir son jugement.
La complémentarité peut se manifester à travers l’échange de rapport entre les auditeurs
externes et ceux internes, et ceci tout en respectant le principe de confidentialité des deux
fonctions. Par ailleurs, ils peuvent établir en commun des plannings d’intervention, des
réunions et des travaux périodiques.
Il convient aussi de mentionner ici que les auditeurs internes et externes utilisent des outils
identiques.
L’audit interne est un complément de l’audit externe puisque là où existe une fonction d’audit
interne, l’auditeur externe est tout naturellement conduit à apprécier différemment les qualités
de régularité, sincérité et image fidèle des comptes qui lui sont présentés.
Il peut même être amené à se prévaloir de certains travaux de l’audit interne pour asseoir son
jugement.
L’auditeur prend donc en compte cet aspect des choses et peut être amené-lui aussi- à se
prévaloir de certains travaux de l’audit externe pour asseoir son jugement ou étayer sa
démonstration.
On perçoit bien à quel point il va être nécessaire que les deux parties collaborent en bonne
intelligence.
Et c’est de fait ce qui se pratique dans les banques de plus en plus nombreuses où l’on
s’organise pour additionner les talents et les compétences.
Dans son examen du secteur strictement comptable, auditeurs externes, pour apprécier
régularité, sincérité et image fidèle des comptes examine plus particulièrement l’exhaustivité
des enregistrements, la réalité des chiffres, l’évolution correcte des opérations, la période
d’enregistrement, la correction de la présentation en regard des obligations légales.
Donc pour réaliser les objectifs, les auditeurs externes analysent les dispositifs de contrôle
interne mis en place pour assurer la régularité des comptes et résultats.
L’auditeur interne examine dans son examen de la fonction comptable dans quelle mesure les
règles de fonctionnement édictées par la banque sont respectées, par exemple, le partage des
tâches, procédures de travail, etc., et dans quelle mesure l’ensemble des dispositifs d’audit
interne gouvernant le fonctionnement de la comptabilité permet aux responsables de maîtriser
leurs activités.
A ce titre, il doit se pencher aussi bien sur la formation professionnelle des comptables que
sur l’organisation du travail.
L’ensemble de ces observations permet de porter un jugement sur la bonne maîtrise des
opérations comptables et donc de recommander ce qu’il convient de faire pour l’améliorer.
Dans son examen, l’audit externe va s’assurer que ces opérations complexes ont bien été
enregistrées avec l’irrégularité et sincérité, c’est-à-dire, les enregistrements des opérations au
moment où est intervenu le changement de propriété, exhaustivité des opérations enregistrées
dans la période, valorisation des devises au cours adéquat, calcule des provisions pour
dépréciations, appréciation des quantités et respect des règles d’enregistrement comptable.
Pour ce qui est de l’audit interne, il se préoccupe également de cette fonction essentielle qui
figure à son plan d’audit, mais avec une toute autre optique.
L’auditeur interne regarde en particulier si toutes ces dispositions ont bien été prises pour un
contrôle périodique de la régularité et de la sincérité des comptes.
L’auditeur interne qui, par nature, et moins informés sur l’environnement extérieur, a par
contre une connaissance inégalée du fonctionnement interne de la banque, sa culture, son
organisation, ses méthodes et ses habitudes.
b) Les rapprochements :
Les rapprochements entre l’audit interne et l’audit externe se situent au niveau de prestations
externes, ensuite par la cotraitance et la sous-traitance et enfin l’externalisation.
C’est l’assistante ponctuelle de cabinet externe spécialiste de la discipline audit et, au plan de
la formation, de la méthodologie ou du conseil.
Dans ce cadre, on peut faire appel à des spécialistes de multiples disciplines par exemple des
techniciens, informaticiens, fiscalistes et juristes.
On peut observer que ce type de prestation ne concerne pas nécessairement et uniquement les
auditeurs externes et reste ponctuel.
* La cotraitance :
C’est la constitution d’une équipe commune auditeurs internes et consultants externes en vue
d’une mission déterminée.
De ce fait, la collaboration est plus intense et on perçoit bien qu’il peut y avoir là un début de
dérive.
* La sous-traitance :
Le caractère ponctuel devient permanent, mais il reste cantonner à des activités spécifiques,
l’institut de l’audit interne défini comme suit la sous-traitance en audit interne : « action
consistant à confier d’une manière permanente ou ponctuelle à un organisme extérieur, l’audit
d’un ou plusieurs établissements, où d’une ou plusieurs fonctions ou activités spécifiques, le
sous-traitant agit suivant les directives du directeur de l’audit interne.
Les activités spécifiques auxquelles ont fait allusion sont souvent des activités informatiques,
parfois des activités techniques. »
* L’externalisation :
Le mot n’est peut-être pas très heureux et qui prétend désigner la dévolution des
fonctions d’audit interne à une organisation extérieure. Certains vont au-delà en
affirmant que l’externalisation implique le transfert du personnel concerné.
Les grands cabinets d’audit externe ont de plus en plus à exercer des missions des
consultants, dans les domaines les plus variés, et ce faisant ils travaillent aux
frontières de l’audit interne auquel il collabore de plus en plus.
Dès lors, la tentation est grande de prendre la place.
b)- La compétence :
L’auditeur doit développer sans cesse sa culture professionnelle mais encore ses
connaissances générales seules sont susceptibles d’affermir son jugement.
L’auditeur doit s’assurer que les collaborateurs ont respecté les critères de qualité
dans l’exécution des travaux confiés à chaque fois qu’une tache est déléguée.
2-2 La rigueur :
Le déroulement d’une mission d’audit interne exige la plus grande rigueur et pour
l’appliquer, celle-ci doit obéir à des règles
C’est la présence de la méthode qui impose la rigueur des travaux cette méthode
dégagée dés l’instant ou les objectifs de l’audit avaient été clairement défini.
Si quelques termes fondamentaux sont admis et reconnus par tous,dés que l’on
approche les pratiques quotidiennes et le vécu des organisations on rencontre des
appellations différentes dans l’application des principes, car pénétrer dans les
processus d’organisation, en analysant les dysfonctionnements et leur causes ;
recommander des solutions qui soient réalistes et donc acceptables par
l’environnement , tout ceci signifie clairement qu’ on ne saurait ignorer le milieu .
Le vocabulaire est donc l’expression et le véhicule de la culture ; l’ignorer serait le
condamner à l’incompréhension et, partant au refus.
2-4 L’adaptabilité :
La méthode est unique mais elle n’est pas identique .On retrouve ici le lien
nécessaire et déjà évoqué avec la culture qui constitue la grande force de l’audit
interne. Celui-ci est dans son milieu, il travaille avec des collègues et tout
naturellement utilise une méthode qui doit être adaptable à ce milieu.
Et c’est la raison pour laquelle la méthode ci-après décrite énonce des principes à
respecter, mais dans la pratique laisse toute latitude pour les appliquer avec
souplesse.
La définition du contrôle interne et les types de l’audit
La définition du contrôle interne et les types de
l’audit
Définition n°2 :
L’audit est l’outil de la maitrise des risques et le garant de la sécurité des biens et des
personnes. C’est un remède qui agit en forçant la prise de conscience puis l’action. C’est une
option qui agit au niveau des organes défaillant à condition que l’on suive les
recommandations (2).
Définition n° 3 :
Définition n° 4 :
Vérifier la conformité du traitement des faits avec les règles, les normes et les procédures
dans l’entreprise.
Définition générale :
– Son rôle est de présenter les nouveaux règlements aux – Il a pour but de vérifier que les lois et les règle
institutions financières, et contrôler le respect des dispositions s’appliquent aux institutions financières sont re
légales.- il intervient pour contrôler l’existence et l’efficacité des objectif est d’analyser, de surveiller, de détecte
contrôles. difficultés (risques)
– apprécier les risques et voir comment les maitriser. – l’objectif du contrôle interne est de protéger l
– Examiner l’organisation et les procédures, afin d’évaluer et ressources de l’entreprise.
l’efficacité du contrôle interne. – le contrôle interne assure la protection du pat
– formuler des recommandations et inciter les responsables l’entreprise et la fiabilité des enregistrements co
concernés à prendre les mesures de prévention. comptes annuels qui en découlent.
– sanction systématique des établissements qui
règles
L’auditeur intervient mandaté par la direction afin d’examiner un point ou une activité de
l’organisation ; d’une entreprise ; une filiale, et établir un diagnostic attestant de son plus ou
moins bon fonctionnement , puis un pronostic alertant les responsables et la direction , enfin
une thérapie visant la sécurité des actifs et fiabilité des informations (mais pas plus que le
médecin , l’audit ne met pas en œuvre la prescription qu’il recommande). Il s’agit aussi de
déceler les principales faiblesses de l’entreprise ; en déterminant les causes, évaluant les
conséquences, leur trouver des remèdes.
Le but de l’audit est de motiver les responsables à pratiquer les 3 R c’est à dire :
_ recherché.
_ reconnaitre.
Remédier aux faiblesses pour améliorer l’efficacité.
Enfin le rôle est de s’assurer que les décisions sont prises correctement et non de s’assurer
qu’elles sont bonnes.
C’est une mission de vérification réalisée pour la certification, la sincérité et la régularité des
comptes il est exercé par un professionnel indépendant de l’entreprise c’est le « commissaire
aux compte » cette mission est obligatoire pour les entreprises économiques.
L’entreprise peut consulter les autres professionnels d’audit externe parmi eux les bureaux
d’audit et le conseil des commissaires aux comptes qui ont une autre mission que la
certification, c’est la vérification de la sincérité de l’information destinée au public.
qui est sous l’autorité du ministère des finances, cette inspection a une mission de vérification
du :
respect des règlementations externes
respect des règles internes du groupe
l’identification des risques de la fiabilité et de la pertinence de l’information.
Il comprend toutes les missions qui visent à améliorer les performances de l’entreprise
L’audit social :