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L'audit interne et externe : différences et complémentarités

L'audit interne et externe : différences et


complémentarités

Economie et Gestion / août 20, 2009


L’audit interne et L’audit externe : Différences et complémentarités

Section 2: Différences et complémentarités


L’audit interne et l’audit externe ont des différences et des complémentarités.

1) Les différences entre l’audit interne et l’audit externe :

Les différences existantes entre l’audit interne et l’audit externe sont relatives aux statuts, aux
bénéficiaires de l’audit, à l’objectif, au champ d’application, à la prévention de la fraude et
enfin à l’indépendance et la périodicité des audits.

• Au niveau du statut, c’est une évidence mais qui est fondamentale.

L’auditeur interne appartient au personnel de la banque, l’auditeur externe c’est-à-dire un


cabinet international ou commissaire aux comptes, est dans la situation d’un prestataire de
services juridiquement indépendant.

• Quant aux bénéficiaires de l’audit:

L’auditeur interne travaille pour le bénéfice des responsables de la banque par contre
l’auditeur externe certifie les comptes à l’intention de tous ceux qui ont besoin c’est-à-dire les
autorités de tutelle, les clients, les entreprises, etc…

• Pour l’objectif de l’audit

L’objectif de l’audit interne est d’apprécier la bonne maîtrise des activités de la banque et de
recommander les actions pour l’améliorer mais par contre l’audit externe est de certifier la
régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes, résultats et états financiers.

• Champ d’application de l’audit

Dans le champ d’application de l’audit, eu égard à ses objectifs, le champ d’application de


l’audit externe englobe tous ceux qui concourent à la détermination des résultats et
l’élaboration des états financiers, mais dans toutes les fonctions de la banque.

L’auditeur externe qui limiterait ses observations et investigations au secteur comptable ferait
oeuvre incomplète.
Le champ d’application de l’audit interne est beaucoup plus vaste puisqu’elle inclut non
seulement toutes les fonctions de la banque mais également dans toutes ses dimensions.

• Quant à la prévention de la fraude

L’audit externe est intéressé par toute fraude, dès l’instant qu’elle a, ou est susceptible
d’avoir, une incidence sur les résultats. En revanche, une fraude touchant, par exemple, à la
confidentialité des dossiers du personnel, concerne l’audit interne, mais non audit externe.

• Pour l’indépendance

Il va de soi que cette indépendance n’est pas de même nature. L’indépendance de


l’auditeur externe est celle du titulaire d’une profession libérale qui est juridique et
statutaire.

• Enfin

En ce qui concerne la périodicité des audits, les auditeurs externes réalisent en


général leur mission de façon intermittente et à des moments privilégiés pour la
certification des comptes par exemple fin de trimestre, fin d’année.

En dehors de cette période, ils ne sont pas présents, sauf le cas de certains grands
groupes bancaires dans l’importance des affaires exige la présence permanente
d’une équipe tout au long de l’année, laquelle équipe grossie considérablement en
période d’arrêt des comptes.
Par contre, l’auditeur interne travaille en permanence dans sa banque sur des
missions planifiées en fonction du risque.

Il occupe avec la même intensité quelle que soit la période.

Mais par contre on observe que l’auditeur externe est en relation avec les mêmes
interlocuteurs dans les mêmes services, alors que l’auditeur interne change sans
cesse d’interlocuteurs.

Du point de vue relationnel, c’est donc l’audit externe qui est permanent et l’audit
interne périodique.

Le tableau suivant va nous permettre de récapituler les divergences entre les deux
types d’audit :
Source : Ifaci, la conduite d’une mission d’audit interne. Page 43

2) Complémentarités et rapprochements :

A l’opposé des différences, il y’a des complémentarités et des rapprochements entre l’audit
interne et l’audit externe.

a) Les complémentarités :

Cette complémentarité se manifeste par le fait que l’auditeur externe est conduit à apprécier
différemment les qualités de régularité, de sincérité et l’image des comptes qui lui sont
présentés.

Il peut même être amené à se prévaloir de certains travaux de l’audit interne ou pour asseoir
son jugement ou étayer sa démonstration, et c’est la même chose pour l’auditeur interne qui
doit prendre en considération les travaux de l’audit externe pour asseoir son jugement.
La complémentarité peut se manifester à travers l’échange de rapport entre les auditeurs
externes et ceux internes, et ceci tout en respectant le principe de confidentialité des deux
fonctions. Par ailleurs, ils peuvent établir en commun des plannings d’intervention, des
réunions et des travaux périodiques.

Il convient aussi de mentionner ici que les auditeurs internes et externes utilisent des outils
identiques.

L’audit interne est un complément de l’audit externe puisque là où existe une fonction d’audit
interne, l’auditeur externe est tout naturellement conduit à apprécier différemment les qualités
de régularité, sincérité et image fidèle des comptes qui lui sont présentés.

Il peut même être amené à se prévaloir de certains travaux de l’audit interne pour asseoir son
jugement.

A contrario, l’audit externe est un complément de l’audit interne, un élément d’appréciation


sur la maîtrise des affaires : là où un professionnel de talent exerce son activité, la maîtrise des
affaires s’en trouve renforcé.

L’auditeur prend donc en compte cet aspect des choses et peut être amené-lui aussi- à se
prévaloir de certains travaux de l’audit externe pour asseoir son jugement ou étayer sa
démonstration.

On perçoit bien à quel point il va être nécessaire que les deux parties collaborent en bonne
intelligence.

Et c’est de fait ce qui se pratique dans les banques de plus en plus nombreuses où l’on
s’organise pour additionner les talents et les compétences.

Cette collaboration est affirmée dans les normes 2050:

 Coordination des travaux dans la responsabilité incombe au directeur de l’audit


interne, et dans cet esprit, éviter toute duplication des tâches.
 Possibilité laissée aux directeurs de l’audit interne d’effectuer des travaux pour les
auditeurs externes à condition de respecter les normes de l’Institut International
Auditors.
 En contrepartie de ce qui procède : possibilité pour le directeur de l’audit interne, de
porter une appréciation sur les travaux des auditeurs externes.
 Accès réciproque aux programmes et dossiers de travail.
 • compréhension mutuelle des techniques, des méthodes et de la terminologie. Et cet
aspect ne doit pas être omis dans la formation des auditeurs internes
 Transmission des rapports d’audit externe aux auditeurs internes et réciproquement,
bien évidemment sous couvert de la confidentialité attachée aux deux fonctions.
 Réunion de travail périodique une fois ou deux par an où chacun rend comptes de ses
investigations, de ses conclusions et où l’on est en mesure de comparer les
appréciations portées par les deux parties.
C’est souvent l’occasion de découvrir des convergences qui confortent les conclusions
des uns et des autres.
* Audit externe et audit interne de la comptabilité :

Dans son examen du secteur strictement comptable, auditeurs externes, pour apprécier
régularité, sincérité et image fidèle des comptes examine plus particulièrement l’exhaustivité
des enregistrements, la réalité des chiffres, l’évolution correcte des opérations, la période
d’enregistrement, la correction de la présentation en regard des obligations légales.

Donc pour réaliser les objectifs, les auditeurs externes analysent les dispositifs de contrôle
interne mis en place pour assurer la régularité des comptes et résultats.
L’auditeur interne examine dans son examen de la fonction comptable dans quelle mesure les
règles de fonctionnement édictées par la banque sont respectées, par exemple, le partage des
tâches, procédures de travail, etc., et dans quelle mesure l’ensemble des dispositifs d’audit
interne gouvernant le fonctionnement de la comptabilité permet aux responsables de maîtriser
leurs activités.

A ce titre, il doit se pencher aussi bien sur la formation professionnelle des comptables que
sur l’organisation du travail.

L’ensemble de ces observations permet de porter un jugement sur la bonne maîtrise des
opérations comptables et donc de recommander ce qu’il convient de faire pour l’améliorer.

* Audit interne et audit externe de la fonction « trading » :

Dans son examen, l’audit externe va s’assurer que ces opérations complexes ont bien été
enregistrées avec l’irrégularité et sincérité, c’est-à-dire, les enregistrements des opérations au
moment où est intervenu le changement de propriété, exhaustivité des opérations enregistrées
dans la période, valorisation des devises au cours adéquat, calcule des provisions pour
dépréciations, appréciation des quantités et respect des règles d’enregistrement comptable.

Pour ce qui est de l’audit interne, il se préoccupe également de cette fonction essentielle qui
figure à son plan d’audit, mais avec une toute autre optique.

L’auditeur interne regarde en particulier si toutes ces dispositions ont bien été prises pour un
contrôle périodique de la régularité et de la sincérité des comptes.

Donc on déduit que l’auditeur externe dispose d’informations et de connaissances sur


l’environnement et sur d’autres banques de même nature et de même activité. Il peut en
utiliser des référentiels susceptibles d’enrichir ses analyses.

L’auditeur interne qui, par nature, et moins informés sur l’environnement extérieur, a par
contre une connaissance inégalée du fonctionnement interne de la banque, sa culture, son
organisation, ses méthodes et ses habitudes.

b) Les rapprochements :
Les rapprochements entre l’audit interne et l’audit externe se situent au niveau de prestations
externes, ensuite par la cotraitance et la sous-traitance et enfin l’externalisation.

* Les prestations externes :

C’est l’assistante ponctuelle de cabinet externe spécialiste de la discipline audit et, au plan de
la formation, de la méthodologie ou du conseil.

Dans ce cadre, on peut faire appel à des spécialistes de multiples disciplines par exemple des
techniciens, informaticiens, fiscalistes et juristes.

On peut observer que ce type de prestation ne concerne pas nécessairement et uniquement les
auditeurs externes et reste ponctuel.

* La cotraitance :

C’est la constitution d’une équipe commune auditeurs internes et consultants externes en vue
d’une mission déterminée.

Cette équipe est placée sous le leadership de l’audit interne.

La cotraitance implique la concertation. Les observations précédentes restent valables, à ceci


près que le caractère ponctuel s’étend à une mission toute entière.

De ce fait, la collaboration est plus intense et on perçoit bien qu’il peut y avoir là un début de
dérive.

* La sous-traitance :
Le caractère ponctuel devient permanent, mais il reste cantonner à des activités spécifiques,
l’institut de l’audit interne défini comme suit la sous-traitance en audit interne : « action
consistant à confier d’une manière permanente ou ponctuelle à un organisme extérieur, l’audit
d’un ou plusieurs établissements, où d’une ou plusieurs fonctions ou activités spécifiques, le
sous-traitant agit suivant les directives du directeur de l’audit interne.

Les activités spécifiques auxquelles ont fait allusion sont souvent des activités informatiques,
parfois des activités techniques. »

* L’externalisation :
Le mot n’est peut-être pas très heureux et qui prétend désigner la dévolution des
fonctions d’audit interne à une organisation extérieure. Certains vont au-delà en
affirmant que l’externalisation implique le transfert du personnel concerné.

Les grands cabinets d’audit externe ont de plus en plus à exercer des missions des
consultants, dans les domaines les plus variés, et ce faisant ils travaillent aux
frontières de l’audit interne auquel il collabore de plus en plus.
Dès lors, la tentation est grande de prendre la place.

Les normes de l’audit – Section 2


1- Les normes de l’audit :
La fonction d’audit est organisée avec la haute direction, et basée sur des normes
acceptées par la cellule d’audit interne (1).

 – l’objectivité des auditeurs.


 – les qualités personnelles et professionnelles des auditeurs.
Ces normes précisent les règles de comportement qui doivent régir la réalisation de
toute mission d’audit.

a)- La norme d’indépendance :


L’auditeur doit éviter de se déplacer dans une situation qui puisse diminuer son libre
arbitre ou faire obstacle à l’accomplissement de sa mission, et en toute circonstance
l’auditeur doit conserver son objectivité.

b)- La compétence :
L’auditeur doit développer sans cesse sa culture professionnelle mais encore ses
connaissances générales seules sont susceptibles d’affermir son jugement.

c)- La qualité du travail repose sur quatre points :


c-1)-La conscience professionnelle :

La qualité des travaux résulte non seulement de la compétence de l’auditeur mais


aussi de sa mise en œuvre avec la conscience et intégrité .Le fondement même de
la conscience professionnelle réside dans le souci d’assurer un service utile à
l’entreprise

c-2)-Mise en œuvre de diligence suffisante :

L’auditeur doit appliquer les principes généraux admis, et prendre en considération


les recommandations de la profession auditée en vue de les analyser avec la
structure concernée.
c-3)-Limites et modalités de délégation :

L’auditeur doit s’assurer que les collaborateurs ont respecté les critères de qualité
dans l’exécution des travaux confiés à chaque fois qu’une tache est déléguée.

c-4)-Planification des travaux :

Implique l’élaboration d’un programme de travail, qui a un triple objectif :


 – arrêter le planning qui permet la réalisation des travaux à la date prévue.
 – suivre l’état d’avancement des travaux et comparer avec les budgets
précédemment établis.
 – répartir de façon rationnelle le budget temps entre les auditeurs selon la
compétence et la disponibilité de chacun.
d- le secret professionnel :
L’auditeur doit préserver :

 – La confidentialité des informations dont il est détenteur en raison de ses


fonctions
 – Il ne doit tirer aucun profit personnel des informations dont il a eu
connaissance dans le cadre de sa mission.
 – Les mêmes règles s’appliquent aux collaborateurs.
2- La méthode de l’audit :

Une mission d’audit ne se déroule pas


avec l’inspiration de l’auditeur, il ya une méthodologie a suivre quel que soit l’objet de
la mission, la méthode est toujours la même donc la technique d’audit obéit a des
règles précises, pour pouvoir fournir un travail clair, complet et efficace.
Pour l’application de cette méthodologie l’auditeur doit respecter trois principes :
2-1 La simplicité :

Il faut toujours partir de la simplicité parce que la simplicité rend la pratique


compréhensible et facilement applicable.

2-2 La rigueur :

Le déroulement d’une mission d’audit interne exige la plus grande rigueur et pour
l’appliquer, celle-ci doit obéir à des règles
C’est la présence de la méthode qui impose la rigueur des travaux cette méthode
dégagée dés l’instant ou les objectifs de l’audit avaient été clairement défini.

2-3 La relativité du vocabulaire :

Si quelques termes fondamentaux sont admis et reconnus par tous,dés que l’on
approche les pratiques quotidiennes et le vécu des organisations on rencontre des
appellations différentes dans l’application des principes, car pénétrer dans les
processus d’organisation, en analysant les dysfonctionnements et leur causes ;
recommander des solutions qui soient réalistes et donc acceptables par
l’environnement , tout ceci signifie clairement qu’ on ne saurait ignorer le milieu .
Le vocabulaire est donc l’expression et le véhicule de la culture ; l’ignorer serait le
condamner à l’incompréhension et, partant au refus.

2-4 L’adaptabilité :

La méthode est unique mais elle n’est pas identique .On retrouve ici le lien
nécessaire et déjà évoqué avec la culture qui constitue  la grande force de l’audit
interne. Celui-ci est dans son milieu, il travaille avec des collègues et tout
naturellement utilise une méthode qui doit être adaptable à ce milieu.
Et c’est la raison pour laquelle la méthode ci-après décrite énonce des principes à
respecter, mais dans la pratique laisse toute latitude pour les appliquer avec
souplesse.
La définition du contrôle interne et les types de l’audit
La définition du contrôle interne et les types de
l’audit

Economie et Gestion / mars 22, 2012

Généralités sur l’audit – Chapitre 1 :


Introduction :
L’audit a connu un développement important ces dernières années. Il est utilisé tant sur le
plan interne qu’en externe pour des missions légales tel que le commissariat aux comptes ou
contractuelle comme «  l’audit d’acquisition  » il donc essentiel de savoir pourquoi et
comment travaille l’auditeur afin de comprendre l’importance de son rôle.
Dans ce présent chapitre, nous allons définir l’audit toute en illustrant ces diffèrent types, en
suite, nous allons expliquer la conduite d’une mission d’audit et sa démarche.
Section 1 : présentation de l’audit :
Avant de parler de l’audit il faut parler du contrôle interne. On ne peut pas faire un audit sans
contrôle interne.
1) Définition du contrôle interne :
Le contrôle interne a pour finalité la maîtrise des activités, l’efficacité des opérations et
l’utilisation efficiente des ressources de l’entreprise.
Plus précisément, il est défini comme un dispositif visant à assurer:
– la conformité aux lois et règlements ;
– l’application des instructions fixées par la direction générale ;
– le bon fonctionnement des processus internes, notamment ceux concourant à la sauvegarde
des actifs
– la fiabilité des informations financières.
Le contrôle interne est la base de l’audit car il n’intervient qu’au second degré pour contrôler
l’existence et l’efficacité des contrôles.
1-2) Définition de l’audit N°1
Le mot « audit » vient du mot « audir » en latin l’équivalent d’écouter. Son origine remonte à
l’époque sumérienne, ou les sumériens vérifiant si le nombre de sacs de grain entrés dans les
magasins correspondait aux sacs livrés par les fermiers .Plus exactement c’est à partir du
13ème siècle que l’intérêt de l’audit a commencé à être connu, l’exemple de la cité PISE qui a
demandé à un comptable d’exercer le rôle d’un auditeur de la municipalité moyennant des
honoraires(1).

Définition n°2 :

L’audit est l’outil de la maitrise des risques et le garant de la sécurité des biens et des
personnes. C’est un remède qui agit en forçant la prise de conscience puis l’action. C’est une
option qui agit au niveau des organes défaillant à condition que l’on suive les
recommandations (2).

Définition n° 3 :

Action d’investigation et évaluation à partir d’un référentiel, incluant un diagnostic,


conduisant à des recommandations.

Définition n° 4 :

Vérifier la conformité du traitement des faits avec les règles, les normes et les procédures
dans l’entreprise.

Définition générale :

On peut donner une définition générale à l’audit qui se résume à :


L’audit sert à identifier les vraies causes des risques et dysfonctionnement d’une entreprise,
ainsi qu’à ses forces et ses faiblesses
L’audit est le médecin de famille, car il détecte surtout les faiblesses pour donner les remèdes
à temps, et ceci en donnant les recommandations à suivre.

1-3) D’après cette distinction on peut relever quelques différences

AUDIT INTERNE CONTROLE INTERNE

– Son rôle est de présenter les nouveaux règlements aux – Il a pour but de vérifier que les lois et les règle
institutions financières, et contrôler le respect des dispositions s’appliquent aux institutions financières sont re
légales.- il intervient pour contrôler l’existence et l’efficacité des objectif est d’analyser, de surveiller, de détecte
contrôles. difficultés (risques)
– apprécier les risques et voir comment les maitriser. – l’objectif du contrôle interne est de protéger l
– Examiner l’organisation et les procédures, afin d’évaluer et ressources de l’entreprise.
l’efficacité du contrôle interne. – le contrôle interne assure la protection du pat
– formuler des recommandations et inciter les responsables l’entreprise et la fiabilité des enregistrements co
concernés à prendre les mesures de prévention. comptes annuels qui en découlent.
– sanction systématique des établissements qui
règles

1-4) – le rôle de l’audit :

L’auditeur intervient mandaté par la direction afin d’examiner un point ou une activité de
l’organisation ; d’une entreprise ; une filiale, et établir un diagnostic attestant de son plus ou
moins bon fonctionnement , puis un pronostic alertant les responsables et la direction , enfin
une thérapie visant la sécurité des actifs et fiabilité des informations (mais pas plus que le
médecin , l’audit ne met pas en œuvre la prescription qu’il recommande). Il s’agit aussi de
déceler les principales faiblesses de l’entreprise ; en déterminant les causes, évaluant les
conséquences, leur trouver des remèdes.
Le but de l’audit est de motiver les responsables à pratiquer les 3 R c’est à dire :
_ recherché.
_ reconnaitre.
Remédier aux faiblesses pour améliorer l’efficacité.
Enfin le rôle est de s’assurer que les décisions sont prises correctement et non de s’assurer
qu’elles sont bonnes.

1-5) l’objectif de l’audit :

_ La protection et la sauvegarde du patrimoine de l’entreprise


_ L’application des procédures et instructions de l’entreprise.
Identifier et supprimer des taches et travaux conduisant à des dépenses inutiles
_ veillé à l’application des principes de la régularité par la comptabilité

2) les types de l’audit :

2-1) l’audit interne :


L’audit interne se base sur la tâche d’évaluation, de
contrôle, de conformité et vérification. Il est exercé d’une façon permanente par un service
dépendant de la direction seule. Ce service d’audit a pour mission de déceler les problèmes et
donner des solutions.
L’opération d’audit doit être demandée par la direction générale pour auditer une personne, un
service, et à la fin l’auditeur désigne qui est le responsable de la mise en œuvre des actions
correctives.
2-2) l’audit externe :

C’est une mission de vérification réalisée pour la certification, la sincérité et la régularité des
comptes il est exercé par un professionnel indépendant de l’entreprise c’est le « commissaire
aux compte » cette mission est obligatoire pour les entreprises économiques.
L’entreprise peut consulter les autres professionnels d’audit externe parmi eux les bureaux
d’audit et le conseil des commissaires aux comptes qui ont une autre mission que la
certification, c’est  la vérification de la sincérité de l’information destinée au public.

1) l’inspection générale des finances :

qui est sous l’autorité du ministère des finances, cette inspection a une mission de vérification
du :
respect des règlementations externes
respect des règles internes du groupe
l’identification des risques de la fiabilité et de la pertinence de l’information.

2) la cour des comptes :

créée en 1980 sous l’autorité de la présidence sa mission est :


– l’expertise judiciaire
– l’évaluation financière
– l’audit
– l’étude et le contrôle de gestion.
3) les différents niveaux d’audit :

Il existe plusieurs niveaux d’audit les plus importants sont :


_ L’audit bancaire
_ L’audit financier
_ L’audit qualité ou opérationnel.
_ L’audit social
L’audit financier  :
il conduit à la certification des comptes, et reflète leur régularité et représente la sincérité de
l’état financier de l’entreprise
L’audit qualité ou opérationnel :

Il comprend toutes les missions qui visent à améliorer les performances de l’entreprise

L’audit social :

Il contrôle la paie, les ressources humaines, les conditions de travail.

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