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• Entreprise X :
• Le comptable ne doit jamais manipuler des espèces, des chèques ou tout
autre titre de paiement ; et ne doit jamais avoir sa signature autorisée
auprès d’une banque. Le comptable ne doit pas avoir accès au système
qui permet d’effectuer les virements bancaires. Réciproquement : le
trésorier ne doit jamais avoir accès au système d’enregistrement
comptable.
• Dans le cas contraire, les fraudes suivantes sont fort aisées :
• Comptabiliser des achats fictifs et les payer aussitôt,
• Voler des chèques reçus des clients et annuler les créances par une
écriture d’avoir ou de perte sur créance irrécouvrable,
• Comptabiliser une vente pour un montant inférieur à celui qui figure sur la
facture adressée au client, puis une fois le règlement reçu, conserver la
différence entre le montant reçu et le montant comptabilisé,
• Subtiliser une partie du paiement fait par un client et comptabiliser
aussitôt une écriture de remise accordée.
BBBB
• L’entreprise Y:
• -la secrétaire détient le chéquier et en son absence celui-ci
est confié au Comptable.
• - le chef de service financier a sa signature déposée auprès
de la banque de l’entreprise, en son absence et en cas de
nécessité, le comptable peut signer à un montant plafond
de X CFA.
• Risques : en forces et faiblesses des procédures
décrites pour apprécier le système de contrôle
interne.
CCCCCC
• Exemple :
• Mme…, Cadre supérieur et chargé des relations avec les
Fournisseurs de l’Entreprise, bénéficie de la confiance de la
direction générale. Elle a la latitude après l’Expression de
Besoin de la direction concernée, de contacter les
fournisseurs, de négocier et de signer les contrats. Elle
contrôle la livraison si conforme à la demande. Après la
vérification de la conformité, elle autorise le virement bancaire
pour plus de traçabilité et ne manipule pas les espèces.
Ensuite, cette transaction est inscrite à la comptabilité après
confirmation du virement bancaire.
• Risques : en forces et faiblesses des procédures décrites
pour apprécier le système de contrôle interne.
•
•
I: LE CONTRÔLE INTERNE
Section 1: Définition du contrôle interne
• Cet ensemble peut être atteint par la mise en place d’un ensemble de dispositifs
d’autorisation préalable, de contrôle, de pilotage et de maitrise des opérations et des
situations.
• Le contrôle interne est défini comme un dispositif qui vise à assurer :
• la conformité aux lois et règlements,
• l’application des instructions et des orientations fixées par la Direction Générale,
• le bon fonctionnement des processus internes de la société, notamment ceux concourant
à la sauvegarde des actifs,
• la fiabilité des informations financières publiées.
• Ce dispositif doit également contribuer à la maîtrise des activités, à l’efficacité
des opérations et à l’utilisation efficiente des ressources et permettre de prendre
en compte de manière appropriée les risques significatifs, qu’ils soient opérationnels,
financiers ou de conformité. Le dispositif de contrôle interne joue ainsi un rôle clé dans
la conduite et le pilotage des différentes activités.
I: LE CONTRÔLE INTERNE
Section 3: LES PRINCIPES DU CONTOLE INTERNE
1. Le principe d’organisation
2. Le principe d’intégration
3. Le principe de permanence
4. Le principe d’universalité
5. Le principe d’indépendance
6. Le principe d’information
7. Le principe d’harmonie ou d’adéquation
8. Le principe de prévision
9. La qualité du personnel
LES PRINCIPES DU CONTOLE INTERNE
(suite)
• 3.1 L’organisation :
• 3.2 L’intégration :
• 3.3 La permanence :
• 3.4 L’universalité :
• 3.5 L’indépendance :
• 3.6 L’information :
• De façon synthétique, Le contrôle interne repose donc sur les éléments suivants :
• Système d’organisation
• Les différentes responsabilités doivent être clairement définies (organigramme, description de postes, système d’autorisation)
• La séparation des taches doit être réciproque de leur exécution.
• Il faut éviter qu’une même personne puisse commettre une erreur ou une irrégularité en ayant la possibilité de la dissimuler.
• Système de documentation et d’information
• Manuel de procédures précisant les modalités de création, de circulation, de traitement et de classement des opérations.
• Rapport financier ou de gestion établi périodiquement.
•
• Système de preuve : une organisation comptable et de traitement de l’information ;
• - Organigramme
• - Organisation de la comptabilité permettant de fournir les preuves de la validité des enregistrements.
• - Pré numération et contrôle des séquences
• - Contrôle des totaux
• - Rapprochement
• - Documentation
• - Classement des documents
• - Moyens matériels de protection
• - Personnel qualifié
• - Un système de supervision
I: LE CONTRÔLE INTERNE
Section 4 Outils du contrôle interne
I: LE CONTRÔLE INTERNE
Section 5: Distinction Processus-Procédures
Finance
Compta
Moteur
• Quelle que soit l’entreprise concernée, on retrouve toujours les mêmes fonctions qui peuvent être décrites ainsi :
• Achat (de biens et services), qui est en relation avec les fournisseurs,
• Rôle : assurer, dans des conditions compétitives, un approvisionnement conforme aux critères retenus, disponible dans les formes et les délais requis et contrôlable.
• Rôle : mettre à disposition du marché, au rythme et dans les délais requis, avec la qualité exigée, les produis dont la fabrication lui est confiée, dans les conditions de coût de revient fixées.
• Marketing, qui est en veille active pour le secteur d’activité et ses débouchés
• Rôle : identification des marchés potentiels et de leurs besoins et adaptation des produits et services et des méthodes commerciales.
• Rôle : assurer les flux de transport, réaliser la meilleure cohérence possible des flux physiques (distribution, entreposage stockage et contrôle des stocks, manutention, conditionnement). Cette
fonction concerne les achats et les ventes.
• Personnel, gestion des ressources humaines, en prise directe sur le climat social et la culture d’entreprise, l’adaptation aux métiers, mobilité
• Rôle : assurer, de manière qualitative et quantitative, le niveau et la répartition des effectifs/ qualifications nécessaires à l’activité et aux évolutions prévisibles d rythme et de la nature de cette
activité. Assurer l’administration et la paie du personnel, et les obligations déclaratives.
• Rôle : définir, mettre en place et adapter l’organisation du traitement et des é changes automatisés des données et de l’information ; en assurer le bon fonctionnement, la maintenance et l’évolution
technique e opérationnelle.
II : l’analyse de l’entreprise en vue du contrôle interne
Section 2 : l’entreprise, une organisation tournée vers un objectif
• Pou que la fonction de contrôle interne puisse s’exercer réellement, il faut que l’organisation de
l’entreprise, ses objectifs soient clairement définis. Le contrôle interne n’a de sens que dans une
organisation donnée.
• La description de l’organisation d’une entreprise peut prendre plusieurs formes :
• -transcription narrative,
• Organigramme fonctionnel (identifier les personnes qui exercent plusieurs fonctions, les fonctions
partagées entre plusieurs personnes, les fonctions non attribuées et les personnes sans fonction)
• Grille d’analyse de tâches (tableau à double entrée qui serte ensuite à la détection des faiblesses de
l’organisation : tâches affectées aux mauvaises personnes, opération nécessaire et non prévu)
• Diagramme de circulation (cette représentation suit la séquence chronologique des opérations, pour
chaque exemplaire d’un même document, en distinguant l’original des copies).
• L’organigramme met en évidence la répartition des fonctions de l’entreprise entre les différents
responsables et indique les limites de responsabilité de chaque département ou service.
III : la mise en place du contrôle interne
Section 2 : les caractéristiques essentielles du contrôle interne
• Exemple :
• Un service de contrôle interne souhaite vérifier que la procédure « Achats » est suffisamment fiable et décide d’en faire le diagramme.
• Une note en décrit la procédure, dont voici un extrait :
• Le service Production établi une demande d’achat qui est transmise au service Achat. Celui-ci rédige le bon de commande et après réception des fournitures, contrôle le
bon de livraison et la facture et délivre le bon à payer. Le service courrier assure les envois et la réception du courrier. La comptabilité fournisseur enregistre les factures
et prépare les règlements. Les documents internes sont préparés grâce à un logiciel intégré, un chainage automatique permet de passer de la demande d’achat, au bon
de commande, à l’entrée en stocks et à la comptabilisation de l’achat qui n’est valide qu’après réception de la facture originale avec la mention « bon à payer ».
• Liste des documents :
• DA : demande d’achat
• BC : bon de commande,
• BL : Bon de livraison
• Emission de la demande d’achat
• Autorisation de la demande d’achat
• Etablissement du bon de commande
• Validation du bon de commande
• Envoi du bon de commande
• Réception du bon de livraison
• Contrôle fournitures/ du bon de livraison
• Saisie de l’entrée en stock
• Saisie de l’achat en comptabilité
• Réception de la facture fournisseur
• Contrôle de la facture fournisseur
• Apposition du bon à payer
• Validation de la saisie comptable
III : la mise en place du contrôle interne
Section 2 : les caractéristiques essentielles du contrôle interne
III : la mise en place du contrôle interne
Section 2 : les caractéristiques essentielles du contrôle interne
• Tout système de contrôle interne a des limites naturelles. Cette réalité est une évidence pratique. Ne lui
sont étrangers ni la dimension humaine du dispositif, ni les arbitrages intervenus pour concilier au mieux le
niveau de sécurité souhaitable avec le degré de souplesse à ménager pour conserver au dispositif une
fluidité et une réactivité opérationnelles. Le centralisme bureaucratique fait partie des modèles dont une
conception efficace et pragmatique du contrôle interne évite de s’inspirer.
• Au titre des limites naturelles du contrôle interne, les plus classiques sont :
• -le coût d’un contrôle interne ne doit pas excéder les avantages escomptés du dispositif
• - la plupart des opérations internes de vérification concernent les opérations répétitives et familières et non
les opérations non récurrentes, peu habituelles et peu fréquentes,
• - le facteur humain (négligence, distraction, erreurs de jugement, mauvaise compréhension des
instructions)
• - les collusions internes et externes, mettent en échec le dispositif.
• - l’abus éventuel par une personne de ses prérogatives pour ne pas se soumettre au dispositif,
• -l’inadaptation des procédures à la situation
• - la non-application des procédures.
• Les scandales financiers qui ont fait la une des journaux, ont mis en évidence ces limites. Affirmer que les
systèmes de contrôle interne n’étaient pas pertinents peut être une conclusion hâtive et inexacte.
III : la mise en place du contrôle interne
Section 3 : les limites naturelles de tout système de contrôle
interne
• Il faut toujours garder à l’esprit que tout SCI, aussi bien conçu et appliqué soit-il, ne peut fournir au plus qu’une assurance raisonnable à la direction quant à la réalisation des objectifs de
l’office. En effet, étant donné qu’elle est essentiellement basée sur le facteur humain, toute structure de contrôle interne peut être affectée par une erreur de conception, de jugement ou
d’interprétation, par l’équivoque, la noncha- lance, la fatigue ou encore la distraction. Les facteurs suivants peuvent avoir une influence négative sur l’efficacité du contrôle interne:
• • L’erreur de jugement
• Le risque d’erreur humaine lors de la prise de décisions ayant un impact sur les processus de l’office peut limiter l’efficacité des contrôles. Les personnes responsables sont souvent
appelées à prendre des décisions dans un temps limité, en se basant sur les informations disponibles mais incomplètes et en faisant face à la pression liée à la conduite des activités. Mise en
place d’un système de contrôle interne (SCI)
• • Les dysfonctionnements
• Même les SCI bien conçus peuvent faire l’objet de dysfonctionnements, par exemple lorsque les colla- borateurs interprètent les instructions de manière erronée, cèdent à la routine et ne
sont plus attentifs aux erreurs. Une enquête sur des anomalies diverses peut ne pas être poursuivie assez loin ou une personne remplissant des fonctions en remplacement d’une autre
(maladie, vacances) peut ne pas s’acquitter convenablement de sa tâche. Le CDF constate également souvent que des changements dans les systèmes sont introduits avant que le personnel
n’ait reçu la formation nécessaire pour réagir correctement.
• • Les contrôles «outrepassés» ou contournés par le management
• Un SCI ne peut pas être plus efficace que les personnes responsables de son fonctionnement. Même au sein d’un office efficacement contrôlé, un responsable peut être en mesure de
contourner le SCI. Ceci signifie qu’un responsable peut déroger de façon illégitime aux normes et procédures prescrites, par exemple pour en tirer un profit personnel ou afin de dissimuler
la non-conformité de l’activité de son office à certaines obligations légales.
• • La collusion et le recours à des faux
• La séparation des fonctions constitue souvent un instrument privilégié des SCI. La pratique montre cependant que ce type de contrôle a ses limites: deux ou plusieurs individus agissant
collectivement pour accomplir et dissimuler une action peuvent fausser les informations financières ou de gestion d’une manière qui ne puisse être prévenue par la séparation des fonctions.
Un employé chargé d’effectuer des contrôles peut réduire ceux-ci à néant en agissant en collusion avec d’autres membres du personnel ou des tiers externes à l’office.
• L’expérience montre que la falsification des signatures nécessaires au payement de factures de tiers constitue également un défi auquel doit faire face un bon SCI.
• Mettre en place un SCI efficace c’est:
• • créer un environnement de contrôle sain,
• • établir une bonne gestion de l’information et de la communication,
• • modéliser ses processus,
• • définir ses objectifs,
• • évaluer les risques de ne pas atteindre de tels objectifs et
• • intégrer dans les processus les actions de contrôles destinés à minimiser ces
risques.
• Mais cela ne s’arrête pas là! En effet, un tel projet nécessite également une
évaluation régulière de tous les concepts susmentionnés afin de savoir si ces
derniers sont toujours efficients et d’actualité. Un SCI, même mis en place
avec le plus grand soin possible, deviendra en effet rapidement inefficace s’il
reste immobile et statique alors que l’environnement est, lui, en perpétuelle
mouvance. La mise en place d’un SCI est la première étape. Le maintien d’un
SCI efficace est quant à lui un processus continu de réévaluation de chacune
des composantes du contrôle interne qui doit être fait à la lumière des
innombrables changements qui peuvent influencer la vie d’un office.
Evaluation
IV: Evaluation du Contrôle Interne
Prise de connaissance
• La 1ère étape est une prise de connaissance des systèmes de contrôle interne par : l’examen de la documentation existante
(manuel de procédures, organigramme, etc.) – le relevé sur cette base, de l’architecture des systèmes et des relations entre
systèmes.
• Une fois réalisée l’approche préliminaire, l’appréciation du contrôle interne , principalement dans le cas d’un audit fait une
entité externe, se poursuit comme suit :
• Des entretiens avec les responsables des différents niveaux des unités fonctionnelles
• Des entretiens avec le service d’audit interne, l’Inspection Générale
• Des entretiens avec les dirigeants, l’encadrement et le personnel
• L’examen des documents d’origine interne et externe qui transitent dans l’entreprise
• La vérification des documents et des informations issus du contrôle interne comptable et financier
• L’observation des activités et des opérations de l’entité.
• Cette étape permet d’apprécier la qualité des procédures en place par rapport aux risques inhérents qui ont été identifiés. Le
contrôle interne doit en effet être en adéquation avec les caractéristiques de l’entité concernée : sa taille – son activité – ses
principales zones de risques, etc. Elles doivent être pertinentes et adaptées.
• Il s’agit de voir si le système existe réellement tel qu’il a été décrit. Il ne s’agit pas de rechercher des erreurs mais de
s’assurer que le système décrit est bien en place.
TESTS D’EVALUATION DU CONTRÔLE INTERNE
• Organigramme
• Fiches de poste
• Séparation des fonctions
• Manuel de procédures.
• Etude et Evaluation du système de contrôle interne
• En tant que nouveau contrôleur interne de l’entreprise «Lendemain de Saint-
Valentin » qui est spécialisée en revalorisation des sites historiques de la vielle
ville, vous analysez le système de contrôle interne.
• La procédure d’approvisionnements en matières et autres fournitures s’établit
comme suit : le service Demandeur remplit une feuille d’expression du besoin (EB)
signé par le chef de Service. Le service demandeur transmet ensuite l’EB au
directeur hiérarchique.
• Ce dernier peut :
• Accepter la demande, dans ce cas il le transmet au service Achats
• Refuser la demande auquel cas, il la détruit.
Lorsque la demande est acceptée, le service Achats consulte le fichier Fournisseurs
pour obtenir les prix et les conditions de ventes, fait son choix et établit un bon de
livraison en trois (3) exemplaires qu’il ventile comme suit :
• Un exemplaire (blanc) pour le client
• Un exemplaire (vert) pour la comptabilité
• Un exemplaire (rose) conservé par le service Achats
• Les articles livrés par le fournisseur sont réceptionnés par le magasinier qui vérifie
que le bon de livraison est conforme aux articles livrés.
• Il établit un bordereau de réception en deux exemplaires :
• Conserve un exemplaire (blanc)
• Transmet un exemplaire (bleu) au service Achats
• Le service Achats confronte le bon de livraison au bon de réception.
• La facture reçue par la comptabilité qui attend le signal du service Achats (par
téléphone) pour effectuer le paiement.
• TRAVAIL A FAIRE :
• 1°) Présenter les faiblesses du système de contrôle interne
• 2°) Proposer des recommandations pour chaque faiblesse présentée.