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Droit de la famille- Cours

Introduction

Section 1 : La famille

Famille = groupe de personne unit en raison d’un lien particulier (lien d’alliance, de filiation, de
sang, de faits)

Le code civil = plan est le MEME depuis 1804 Il n’y a pas une section pour la famille (On
s’intéresse au Titre 1 sur les personnes)

Famille = notion universelle

Peut-être appréhender d’un point de vue NUCLEAIRE (plus petite partie – nucléon) =Enfant et
parent

Peut-être appréhender cela du fait de la MONOGAMIE ou de POLYGAMIE

Conception TRES DIFFERENTE selon les pays

En droit = lien :

- De parenté
- D’alliance
I. Lien de parenté

Lien du sang = lien vertical

Union de générations entre elles

La ligne de parenté=

- Ligne direct = lien entre ascendant et descendant (Ascendant = auteur, Ex : Père auteur du
fils)

En Droit, compter les générations se fait = se compte en DEGRE

- Ligne collatérale = 2 personnes unis car elles descendent d’un AUTEUR COMMUN (Frère et
sœur)

Mariage interdit jusqu’au 3eme degré Le 4eme degré = le cousin Mariage avec le cousin
possible

Il est possible en Droit de succession  D’hériter jusqu’au 6eme degré = au-delà ce n’est plus de la
famille

Pour les lignes collatérales = on distingue les collatéraux avec des PARENTS COMMUNS 
COLLATERAUX GERMAINS (Même père et même mère)
Si ces collatéraux ont un SEUL PARENT :

- Si c’est le même père = COLLATERAUX CO-SANGUINS


- Si c’est seulement la même mère = COLLATERAUX CO-UTERINS
II. Lien d’alliance

Résultat du MARIAGE et que du mariage = non les concubins ou les pacsés

Se crée entre un EPOUX et la PARENTE DE SON CONJOINT Lien avec la BELLE FAMILLE

Lien d’alliance :

- En ligne direct = un EPOUX devient GENDRE des parents du conjoint / Beau-père des
enfants du conjoint si y a eu mariage …
- En ligne collatérale = un époux devient le beau-frère avec la fratrie du conjoint

NB : Au-delà de ces liens

PACS = Pacte civil de solidarité  Proche du mariage par certains d’aspects

Création d’un fondement familial ?

CONCUBINAGE = union libre suffisant pour former une F ?

Section 2 : L’évolution de la famille

I. L’évolution des fonctions de la famille

Droit de la famille = règle encadrant l’existence de la famille

Le législateur = fait la SOCIOLOGIE DU DROIT  faire attention a ce que veut la société et ainsi
adapter RD a cela.

Cette sociologie du droit vient = Doyen Carbonnier – A l’origine des grandes reformes du Droit
de la famille = demande a la société ce qu’elle veut.

Ex : Reformation des régimes patrimoniaux – Si aucun régime n’est choisi = alors il y a par défaut le
régime de COMMUNAUTE DES BIENS

Quand CITOYEN choisit la loi = plus facile de l’APPLIQUER

Evolution des fonctions Ex : Si but du mariage = reproduction, procréation Alors pas d’union si
TROP JEUNE ou TROP VIEUX ou pire INFERTILE (ménopause) = y a un Age minimum

Avec l’évolution- le but du mariage = pas la procréation

Fonctions :

- (Religieuse = la famille et mariage = indépendant de cela)


- Anthropologique = permet epananouissement des membres de la F
F = cellule de base où la REPRODUCTION BIOLOGIQUE = favorisé

F= fonction spirituelle = généalogie possible de le reconstituer connaitre les origines pour se


projeter dans le futur

F= épanouissement personnel = avoir une place dans la société

- Economique = F Unité de production = Enfant reprend l’Entreprise familial

F= Unité principale de consommation

Transmission du patrimoine incite à créer du patrimoine pour le transmettre

- Sociale

F= premier maillon de la société  Premier facteur de COHESION SOCIALE

En théorie = F Apprentissage de l’AUTORITE ; des VALEURS REPUBLICAINES

Là où l’enfant apprend à SOCIALISER

Rôle de solidarité = IMPORTANT  Dans une F y a des obligations = Comme les obligations
alimentaires (Demande en justice possible)

Aide au plus faible

Ainsi décharge en partie l’Etat de cette aide a fournir

Au fil des époques, ces fonctions changent de hiérarchie.

Dans les faits = la fonction AFFECTIVE prend le pas les autres fonctions (NB : Mariage
homosexuel = amour comme les autres/ Divorce = plus facile S’il n’y a plus d’amour = possible)

 Même si fonctions INDIVIDUELS PREPONDERANTES ; fonctions COLLECTIVES demeurent


(NB : Obligation alimentaire)
II. L’évolution du droit de la famille

Conception de la famille = évolue au fil du temps (Ex : Une femme fait un enfant seul = honte/
aujourd’hui = une famille ; Un couple marié sans enfant = famille aujourd’hui)

A. Le droit romain

Epoque primitive du droit romain= F PATRIARCALE  repose sur le PATER FAMILIAS

Un individu est rattaché est UNIQUEMENT A LA F PATERNELLE = 0 lien avec la famille maternelle

La parenté DECONNECTEE de la réalité BIOLOGIQUE =Droit n’imite pas la NATURE


La POTESTAS s’exerce sur la DOMUS (F au sens restreint)  Droit de vie et de mort sur les
membres de la F + TOUS les pouvoirs sur le PATRIMOINE.

Tant que le PATER FAMILIAS VIT = les autres membres sont des Alieni juris

Ainsi, les biens sont mutualisés = mais dans les mains d’une personne

 PARENTE AGNATIQUE

L’apparition de la PARENTE COGNATIQUE = rattache l’enfant au père et à la mère

Baisse de la Patria potestas et naissance de droit pour le fils*

B. L’ancien droit

3 éléments caractérisent la F :

- Importance de la RELIGION (Ve au XVIIIe s) = Droit des personnes et de la famille


Contrôle de l’Eglise = Soumission au Droit canonique
 Mariage au sens chrétien utile pour CREATION DE LA F

Roi essaie d’unifier son pouvoir = Unification du Droit Codification des coutumes

Des auteurs vont théoriser le mariage chrétien et civile

- Importance de la FEODALITE Seigneur ont des pouvoirs sur leur serre = et Droit de
regard sur le MARIAGE de leur SERRE et donne AUTORISATION quand le serre veut
EPOUSER LE SERRE d’un AUTRE SEIGNEUR
- Famille = lignage F étendu
Beaucoup d’interdiction et de droit spécifique
Ex : Mariage interdit jusqu’au 14e degré

Patrimoine = agencé par la F au sens de lignage. Ex : Si y a mariage = et si y a décès Les biens
reviennent dans la F en tant que lignage.

Passage de l’idée de lignage au MENAGE = Favorise la PRISE DE POUVOIR DU PAPE. (Ex : Père
donne autorisation de mariage a son fils jusqu’à 30 ans et 25 ans pour la fille)

*Le père perd le droit de vie = mais peut faire incarcérer ses enfants

 EVOLUTION mais F toujours fondé sur le MARIAGE

La seule filiation reconnue = celle dans cadre du mariage

Dans l’ancien droit = y a une INEGALITE entre les ENFANTS LEGITIMES (Né dans le cadre d’un
mariage) et les ENFANTS NATURELS (Pas le droit juridiquement d’établir sa filiation)

Beaucoup de coutumes = PRIVILIGEANT certains enfants = Privilège d’AINESSE et de MASCULINITE


Intérêt = ne pas diviser le patrimoine, éviter le partage des biens entre les enfants = éviter
l’APPAUVRISSEMENT DE LA FAMILLE (Division lié à la succession)

Ex : Domaine viticole = unifier Mort de l’agriculteur = partage entre les enfants Division de la
vigne

C. Le droit intermédiaire

La RF = rupture idéologique dans le droit de la F

Les révolutionnaires = veulent l’ADHESION DES JEUNES GENERATIONS AUX IDEES


REVOLUTIONNAIRES

Affaiblissement du pouvoir du père + *Egalité entre les enfants (Naturels ou légitimes = même
droit dans la succession)

4 aout 1789 = abolition des privilèges = fin des privilèges d’ainesse et de masculinité

+ mariage devient un MARIAGE CIVIL

Mariage = CONTRAT CIVIL déconnecté de l’Eglise

*Liberté = faire des enfants a qui on veut, concubinage, divorce libre

D. Le code civil

Acte compromissoire

Napoléon demande aux rédacteurs = Fin de la révolution

Fonction SOCIALE mis en avant = résoudre problème au sein de la F

Volonté d’une F = SOLIDE

Ainsi = RETABLISSEMENT DE LA PUISSANCE MARITALE + PUISSANCE PATERNELLE Incapacité


civile de la femme mariée + soumise juridiquement a son mari + Ancien Art 213 – « Femme doit
obéissance a son mari… »

Père exerce AUTORITE sur SES FILS jusqu’à 25 ans (Protection de la F contre les mésalliances) +
Père donne son nom (Nom patronimique)

Mais en 1804 – Divorce reste autorisé = car Napoléon savait qu’il allait l’utiliser  Cas limité

*re-interdit puis remis en place en 1884

« Les concubins se désintéressent de la loi, donc la loi se désintéresse d’eux »

Concubinage = PAS DE VALEUR JURIDIQUE


Adultère = érigé en INFRACTION PENALE Devoir de fidélité = Pour être sur de savoir qui est le
père.

A noter : Si le mari surprend femme adultère = dans la maison Droit de tuer sa femme

Si c’est la femme qui surprend = saisi la justice Amende pour le mariage

 Protection du mariage

NB : Depuis Sarkozy, le divorce SANS JUGE possible = car difficile avant

En 1804 – MARI = présumé père des enfants.

*S’il y a paternité naturel = besoin de reconnaissance volontaire du père

Conservation de l’EGALITE entre les ENFANTS LEGITIMES qu’importe le SEXE.

De plus – MARIAGE DOIT RESTER LAIQUE

E. Le XIXe siècle

Avec la R. Industrielle, l’exode rurale…  Evolution de la F

1816- Le retour de l’INTERDICTION DU DIVORCE

1884- Loi Nacquet = le Divorce est rétabli

Divorce mais = Besoin de PROUVER LA FAUTE

L’ACTION EN RECHERCHE DE PATERNITE est admise

F. Le droit contemporain
1. Les reformes du XXe siècle

Carbonnier = chargé de reformer le droit de la F et le droit des personnes

Il devait respecter la structure du code civil = ainsi 0 modification du plan du code civil

Mai 68 = libération des mœurs + les Guerres mondiales

 De cette époque, femme seule peut ADOPTER + facilite l’égalité de la femme et de


l’homme  Idée que femme peut se débrouiller

Aux années 60 –reforme de Carbonnier *Micro-trottoir 

 2 vagues de reformes :
- Année 60 et 70

LOIS :

13 juillet 1965 – reconnait à la femme mariée une autonomie juridique sur ses biens
11 juillet 1966- reforme de l’adoption

4 juillet 1970 – codirection des époux dans la famille

3 juillet 1972 – loi sur la filiation = reconnait le même droit entre les enfants légitimes et
naturels  Donc enfant ADULTERIN n’ont pas les mêmes droits = Droit moindre en matière de
succession

11 juillet 1975 – plus besoin de faute pour obtenir le divorce = PLUS besoin de simuler des
fautes pour divorcer

8 janvier 1893 – Création du JARF = Juge aux affaires familiales – Evolution de la fonction du
juge

JARF= mission de CONCILIATION avant de trancher *Statue seul

- Année 2000

Evolution scientifique = prise en compte des tests ADN (Sur autorisation du juge uniquement) +
procréation médicalement assistée

CEDH – prend une place GRANDISSANTE

Concubinage = prise en compte + pareil pour l’Homosexualité

LOI :

15 novembre 18 = Validation du PACS + insertion d’un article dans le code civil sur le
concubinage (Union de faits ressemblant au mariage – donc une union hetero = alors définition
dans le code civil pour préciser que l’homosexualité possible)

3 décembre 2001 = épouse si le mari meurt peut hériter

 4 mars 2002 – famille dirigé par 2 parents = possibilité d’obtenir une GARDE ALTERNEE + une
autre loi = Nom du père ou nom de la mère = choix des parents

26 mai 2004 sur le divorce = plus aucune conséquence morale du divorce + création d’un
nouveau cas de divorce= ALTERATION DEFINITIVE DU LIEN CONJUGALE

4 juillet 2005- plus de distinction entre filiation légitime et naturel = égalité entre les enfants

*Mais les enfants incestueux = filiation incestueuse PAS ETABLISSABLE.

17 mai 2013 = mariage pour tous

18 novembre 2016 = divorce sans juge

2 aout 2020= loi bioéthique = PMA pour toute

2. Les caractères du droit de la famille contemporain


Famille :

- Pluraliste « A chacun sa F, a chacun son droit » - Carbonnier

MARIAGE = n’est plus la source juridique de la F = pas plus morale ou préférable que les autres
modèles comme le PACS, le CONCUBINAGE

- Egalitaire = entre les membres du couple *Mariée ou non marié


- Mouvante = en termes de couple et de filiation Couple se font et se défont, du fait des
évolutions scientifiques = reconstruire et défaire une paternité est possible

La seule chose qui n’a pas changée = LE COUPLE (A minima habite ensemble)

PARTIE 1 : LE COUPLE

Couple  forme diverse / non stable dans le temps

Couple marié = mariage On parle d’EPOUX

Couple non-marié = Concubinage On parle de CONCUBINS + PACS  On parle de


PARTENAIRES

 Point commun = COMMUNAUTE DE VIE


 Différence = Mariage Adhésion a un STATUT LEGALE imposée par la loi ; Or sans mariage
 plus de liberté d’organisation

*Mariage = forme le plus commun

Mais depuis le PACS = moins de personnes veulent se MARIER * Il est probable que le PACS
dépasse le mariage

*Autour du mariage = reste bâtit le modèle JURIDIQUE

Titre 1 : Le couple marié

Chapitre 1 : Le mariage

En 1972 = plus de 400000 par an / Aujourd’hui = plus de 200000

Mariage = pas de définition dans le code civil – Mais il y a l’Art 143*Loi du 13 mai 2013 qui en parle

« Mariage est contracté par deux personnes de sexes différents ou de même sexe »

Par une ANALYSE TELEOLOGIQUE = Portalis Donne en 1804 une définition du mariage 
Société de l’homme et de la femme qui s’unissent pour perpétuer leur espèce pour s’aider par des
secours mutuels a porter le poids de la vie et pour partager leur commune destiné. *Ancienne
définition, BUT = ENFANT

Cette définition = pas a jour


Mariage = change donc définition aussi

Mariage = ACCORD DE VOLONTE*(Contrat = consentement) entre 2 personnes (physiques) de


sexes IDENTIQUES ou DIFFERENTS en vue d’adhérer à un modèle légal

*Mariage est un CONTRAT  ne pas confondre avec « CONCLURE UN CONTRAT DE MARIAGE »


qui choisit un autre REGIME MATRIMONIAL que le régime de communauté, l’organisation de la
PROPRIETE des biens.

A noter : La séparation des biens = envisager si UN des COUPLES a un emploi libéral = si y a faillite
éviter que cela englobe les biens du couple / ou si un des couples a une fortune conséquente

Contrat = adhésion a une union devant un OFFICIER D’ETAT CIVIL / pas de DISSOLUTION sans
passage devant un juge

 Mariage est plus qu’un contrat = C’EST UNE INSTITUTION CIVILE et LAIQUE*0
aménagement possible
 Nature hybride du mariage
 Ce n’est pas un CONTRAT comme les autres = il faut la conclusion devant un officier
publique/ Si c’était un contrat normal = il est possible de défaire par la volonté / Si c’était
un contrat normal = les époux pourraient choisir son contenu

*Les époux = ne peuvent organiser leur rapport sans intervention devant autorité publique

Ce n’est pas un contrat COMME les autres = pour PROTEGER LES ENFANTS

Loi du 3 septembre 1791  Mariage religieux = non suffisant + ne peut intervenir qu’après le
mariage CIVIL

Certificat du mariage civil = demandé par le MINISTRE DU CULTE pour donner suite au mariage.

Prêtre contractant mariage religieux sans mariage civil = infraction pénale

Aujourd’hui  ASPECT CONTRACTUEL présent pour la FORMATION et la DISSOLUTION

Pendant la DUREE du MARIAGE ASPECT INSTITUTIONNEL

Section 1 : La formation du mariage

Il y a des conditions prévues par le législateur = pour que les EPOUX voient l’importance de ce
contrat.

Conditions = de formes et de fonds  SANCTIONNES par la NULLITE du MARIAGE

Sous-section 1 : Conditions de formation

I. Conditions de fonds
3 catégories :

- Sociologique
- Physique
- Psychologique
A. Condition sociologique

Prévu pour Respect d’une certaine moralité dans le mariage

Pour l’ordre publique

Ces conditions = pas les mêmes selon les pays

Historiquement  il y avait un DELAI DE VIDUITE = délai pendant lequel une FEMME VEUVE
n’avait pas le droit de se remarier (But = pour s’assurer de la filiation dans le cas où la femme est
enceinte)  300 jours a l’époque

A partir du moment au DIVORCE consacré = étendu a la FEMME DIVORCEE aussi.

Loi du 26 mai 2004  Suppression du DELAI DE VIDUITE

Il y avait une INTERDICTION = Si époux veuf/veuve ou divorcé(e)  Si y a ADULTERE = se marier


avec la personne avec laquelle y a eu adultère = IMPOSSIBLE

2 interdictions existent toujours :

- Interdiction de la POLYGAMIE
- Interdiction de l’INCESTE

 Interdiction de la polygamie – Art 147 C.C  On ne peut contracter un second mariage


avant la dissolution du premier.

Polygamie en France = DELIT PENALE  45 000 euros d’amende + 1 an d’emprisonnement


*(Empêchement d’obtenir la nationalité)

La bigamie non réalisable car  il y a des PERSONNES qui PEUVENT S’OPPOSER AU


MARIAGE*Tout le monde ne peut pas s’opposer et se fait AVANT la cérémonie (Premier
conjoint se manifestant chez l’officier d’état civil)

Le statut matrimonial = placé dans l’ACTE D’ETAT CIVIL *Si l’un des époux était marié, l’officier
civil le verra et dans le cas où il n’y a pas eu DIVORCE = Officier ne peut célébrer le mariage

NB : Polygamie = mariage avec plusieurs personnes

La bigamie = 2e cause de NULLITE DE MARIAGE *notamment pour les étrangers dont les actes
d’état civil difficile a contrôler
Fun fact : Validé en COLOMBIE Le modèle du TROUPLE = Ce n’est pas une polygamie
Communauté de vie a 3

 Empêchement d’inceste = ENDOGAMIE *Interdiction non absolu

Mariage = interdit pour personne ayant une PARENTE*F par le sang/ ou une ALLIANCE*F par le
mariage

Interdiction car :

- Ce n’est pas PHYSIOLOGIQUE = mauvais pour les enfants *Eviter les maladies
- PSYCHOLOGIQUE = éviter la confusion des liens

+ Recherche a éviter le TROUBLE MORAL

Parenté

Interdit de l’inceste – Art 161 = dans la LIGNE DIRECTE = prohibition entre ascendant et
descendant de se marier Cela se joue à l’INFINI entre toutes les personnes en vie

Art 162 -163-164 = en LIGNE COLLATERALE

*Art 162 = entre frère et sœur = interdiction *2 e degré = interdit absolu

*Art 163 = entre oncle et nièce/ tante et neveu/ nièce et neveu *3 e degré  demande au
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE de lever les prohibitions en cas de cause grave. *Si femme est
enceinte

*Art 164 = entre cousins *4e degré  Mariage est POSSIBLE

Alliance

Art 161 – … tous les descendants… les alliées

Un époux = interdiction d’épouser les ascendants en ligne direct *Epouser la belle-mère/ la belle-
fille

*Si l’époux qui fait l’ALLIANCE est MORT

Dispense Art 164 = demande au président

Interdit de l’inceste dans le cas d’un lien d’alliance = dans un cadre de MORALITE

Question sur cet interdit  Liberté de mariage non restreint par cet interdit ?  CEDH protège la
VIE PRIVE et le DROIT AU MARIAGE* Art 8 CEDH

NB : CEDH statue sur cette question dans un ARRET DU 13 SEPTEMBRE 2005

Une femme DIVORCEE veut épouser le PERE DE SON EX-MARI = LOI ANGLAISE L’INTERDIT
CEDH = considère que c’est une ATTEINTE EXCESSIVE a la liberté au mariage – Violation de l’Art 12
CEDH

Cela se retrouve en France devant la C. Cass

Une femme divorcée a une fille. Elle voit le grand-père de sa fille pour ne pas que sa fille perde
contact.

Idylle nait entre GRAND-PERE et la FEMME = il se marie  Apres 22 ans de vie commune le papi
MEURT Problème = Femme succède d’une partie du patrimoine

Apres 22 ans, l’ex-mari revient et défère en NULLITE DU MARIAGE.  Juge du fond considère que
c’est une cause légitime + fils a un intérêt patrimonial

Et la C. Cass = Arrêt du 4 décembre 2013, 1e Chambre Civile  Annulation du mariage = ingérence


injustifiée dans le droit au respect de la vie privée et familial = des lors que mariage est contracté
avec VOLONTE et STABLE

Juge du fond a violé l’Art 8 CEDH  première fois qu’il y a CONTROLE DE PROPORTIONNALITE

NB : normalement C. Cass applique pour HARMONISER L’APPLICATION DE LA RD

Sous l’influence de la CEDH = fait ce contrôle pour éviter la condamnation = DEBAT

C.Cass = précise par un COMMUNIQUE que par des CONDITIONS DE FAITS (*En sachant que C.
Cass ne juge pas les faits) et ne s’applique dans des CAS EXCEPTIONNELS  R de l’interdiction de
l’inceste demeure.

 Sécurité juridique remise en cause ici.

*Avec le contrôle de proportionnalité = C. Cass ECARTE le DROIT a l’EGARD DES FAITS

B. Conditions physiques

Il y avait celle de la DIFFERENCE de sexe entre les epoux  disparait en 2013

Conditions d’AGE MINIMUM ; de VIE, d’INDIFFERENCE DE SEXE

Avant il y avait une APPLICATION DU CODE NOIR = Seul ceux de même couleur peuvent se marier

Il y avait la CONDITION DE BONNE SANTE – en 1942 = obligation d’un examen médical dans les 2
mois avant le mariage = But : lutter contre MST et maladie héréditairement transmissible.

L’officier d’état civil a BESOIN de cet avis médical.

Les conjoints = pas au courant aux époux.

Epoux doit le dire de lui-même a son conjoint= DEVOIR DE SINCERITE


S’il y a découverte de ces conditions = demande de nullité possible  2007 suppressions de cette
condition

 Condition d’indifférence de sexe

1804 – Cela n’est pas marqué dans le Code civil

Dans son ancienne version de 144 Code civil introduit implicitement que la différence de sexe
était importante.

Noel Mamère – Décide de CELEBRER un mariage homosexuel – Arrêt du 13 mars 2007- C. Cass =
refuse ce mariage

A noter : Arrêt du 24 juin 2010- CEDH amené à statuer sur le mariage homosexuel en Autriche = il
laisse le choix au pays

Loi du 17 mai 2013 – validation du mariage pour tous.

DIFFERENCE DE SEXE n’est plus une condition *France est le 9 e pays de l’Europe a validé ce
mariage homo et le 14e pays du monde.

Il y a 17500 mariages homo célébrés la première année où la loi entre en vigueur. (8000-
2015/7000-2017)

Nombreux = contre cela

Des OFFICIERS D’ETAT CIVIL = demande d’une CLAUSE DE CONSCIENCE *refus en cas de mariage
homo refusé par le CONSEIL D’ETAT

Porte cela devant la CEDH = refus

Les officiers d’état civil = devoir de respecter le FONCTIONNEMENT DU SERVICE PUBLIC sinon
peine de 5 ans + 750000 euros d’amende

Cas du mariage transsexuelle – Quelle sexe compte celui avant le mariage ou celui du moment ?
CEDH dit que c’est ce qui est dans l’ACTE D’ETAT CIVIL qui compte

Validité du mariage si y a eu changement de sexe pendant le mariage ?

Caducité = acte valable au départ et perte d’une condition requise

Aujourd’hui = même si époux prennent le même sexe = mariage reste valable

 Condition d’âge

Art 144- version après 2013


Aujourd’hui Condition = 18 ans

Avant – jusqu’en 2006 :

- Fille – 15 ans = Raison  pour la légitimation si la fille tombe enceinte


- Garçon – 18 ans

Question de maturité

Cette condition peut être abaissé selon les conditions de l’Art 145  procureur de la République
décide  PEUT DONNER UNE DISPENSE en cas de GROSSESSE. + BESOIN DE L’AUTORISATION DES
PARENTS.

*400 cas en France par an

 Condition de vie

Existence du mariage :

- In extremis- PERIL DE MORT IMMINENTE pour l’un des époux - Art 75 alinéa 2 – Officier
d’état civil se déplace chez les époux. L’officier besoin d’être en mesure d’ATTESTER que la
PERSONNE MALADE ou VIEILLE a SA CAPACITE INTELLECTUELLE.
- Posthume – mariage APRES LA MORT = admis en France à condition que le DEFUNT AIE
DONNER UN CONSENTEMENT non EQUIVOQUE avant son décès. (Cas des militaires a
l’etranger- Art 96- 1
Besoin d’une autorisation conjointe du MINISTERE DE LA JUSTICE et de la DEFENSE + cas
de grossesse.

De façon plus général- Art 171 – Président de la République = donne autorisation de célébrer ce
mariage en cas de cause grave

Art 171-2 = mariage prend effet à la date du décès

 Pas de REGIME MATRIMONIAL, pas d’EFFET PATRIMONIAL Seulement dans un INTERET


NOBLE = SYMBOLIQUEMENT POUR LA FILIATION
C. Condition psychologique

Il faut être CONSENTANT + CAPABLE

A. Le consentement

Consentir au mariage = LIBRE DE SE MARIER ou NON

1. Liberté de se marier

La liberté du mariage = protégé par la CEDH  Tout le monde libre de se marier ou de ne pas se
marier

Personne n’a le DROIT d’INTERDIRE un mariage, ni DROIT D’IMPOSER un mariage


Droit CONSTITUTIONNEL

Protection DE LA LIBERTE DE SE MARIER - Art 2- DDHC / Art 16 de la Déclaration universelle des DH


de 1948/ Art 12 de la CEDH

3 idées émanent de cette protection :

- Liberté de s’engager dans les liens du mariage


- Liberté de ne pas se marier
- Liberté de choisir son conjoint

Atteinte à cette liberté = Assez rare  se fait dans certains cas de LIBERALITE= acte fait a titre
gratuit *Testament / Donation

Conditions = CLAUSE DE VIDUITE et CLAUSE DE CELIBAT

Condition vue dans des CONTRATS DE DONATION ou dans des CONTRATS DE TRAVAIL

Ces clauses = annulable si y a un MOTIF ILLEGITIME de la part de la personne qui est bénéficiaires

En principe cadre du contrat de travail Elle porte atteinte aux libertés du mariage et
EXCEPTIONNELLEMENT en considère que non si y a un motif légitime.

NB : Hôtesse de l’air = cadre du contrat de travail pas le droit de se marier = et si c’est le cas
annulation du contrat *Cour d’appel de Paris revient là-dessus

Arrêt -Assemblée pleniere, 19 mai 1978

 Enseignante dans un lycée catholique divorce + se remarie = interdit par l’Eglise


Licenciement au motif qu’elle montrait un mauvais exemple.
 A titre exceptionnel – C. Cass prend en compte les conditions religieuses de son embauche
= et adhère au fait que ce licenciement est donc JUSTIFIE

La liberté de ne ROMPRE SES FIANCAILLES = POSSIBLE

Remise en compte de la VALEUR JURIDIQUE des fiançailles

*Fiançailles = promesse réciproque de se marier

Il est possible d’appliquer la THEORIE D’ABUS DE DROIT si fiançailles est rompu= Dans l’irrespect
de l’autre INDEMNISATION

*La fiancée peut-elle garder la bague de fiançailles en indemnisation ? OUI sauf si bijou de
famille ou prix de dingue dans les dépenses

2. Consentement au mariage

Lutte contre les MARIAGES FORCES.

Art 146 – IL N’Y A PAS DE MARIAGE lorsqu’il n’y a pas de consentement


Consentement = aspect du contrat

Il faut vérifier qu’il existe un consentement et l’intégrité du consentement

a. L’existence du consentement

Dans l’hypothèse de la SIMULATION DU MARIAGE  But = obtention des effets du mariage mais
pas la volonté de vivre en communauté

NB : Mariage simulé = mariage blanc

Existence de consentement = recherche de tous les effets du mariage = EFFET PATRIMONIAUX,


EFFET MATRIMONIAL

Hypothèse de mariage simulé :

- Mariage légitimant = juste pour la filiation

Arrêt du 20 novembre 1963 – Arrêt Appietto = 2 personnes qui ont un enfant hors mariage
se marie juste pour la filiation + divorce après

C. Cass estime que le SOUCI D’ASSURER une FILIATION LEGITIME est un but du mariage et
donc mariage est VALABLE.

Invention de faute pour divorcer ensuite

Aujourd’hui

Arrêt du 1er juin 2017 = un homme vit avec une femme qui a une fille qui elle-même a une
fille. L’homme décide d’épouser la fille de son amoureuse pour donner une filiation a la petite-
fille.

C. Cass refuse cela = mariage PAS VALABLE

Autre exemple 

Un homme impuissant épouse son amie homosexuel = Cour d’appel adhère car BUT =
Trouver le réconfort et l’entraide.

Autre exemple

Cour d’appel de Lyon considère qu’un mariage est NUL = Homme agee epouse une femme
jeune pour une ASSISTANCE Pas motif de contraction de mariage

- Mariage pour motif pécuniaire

. Femme épouse un homme car il est fortuné = Seul but de la femme *0 intention matrimonial
 Communauté de lit = refuse cela après la NUIT DE NOCES/ Elle lui inflige des coups et blessures
causant la mort
Devant la C. Cass elle dit que son intérêt est un effet du mariage = ANNULATION car elle a eu
pour but seulement la fortune.

- Mariage pour acquisition de la nationalité

Considéré comme un mariage blanc

Il y a des mesures préventives – Art …Officier d’état civil auditionne les époux et s’il doute des
volontés= annulation possible

Art 21-2 code civil Acquisition de la nationalité après 4 ans de mariage a condition que la
cohabitation n’a pas cessé.

Mariage si est simulée = 5 ans d’emprisonnement + 15000 euros d’amende

Le ministre public = peut agir pour demander la nullité du mariage, ALORS MEME QUE LES EPOUX
SONT DIVORCES.

A noter : Nullité = rétroactif faire comme si mariage n’avait jamais existé *Conjoint perd la
nationalité

Divorce = fin du mariage pour l’avenir

b. L’intégrité du consentement

En droit des contrats = l’intention des contracteurs ne doit pas être VICIER

3 vices du consentement :

- L’erreur = fausse représentation de la réalité


- Le dol = fausse représentation de la réalité car co-contractant induit l’autre en erreur
- La violence

Permet l’obtention de la nullité d’un contrat

Au sujet des vices du consentement en matière de mariage – Art 180 – *Ne parle que de la
violence et de l’erreur

Dol = pas évoqué dans le mariage

Y a certains artifices dans le mariage pour séduire= Cas de la Chine  autorisé

« En mariage trompe qui peut »

Le dol pas mentionné en matière de mariage  artifice trompe l’autre sur une qualité essentielle =
nullité possible

L’important c’est l’IMPORTANCE de la tromperie.


Violence = physique n’arrive pas toujours au moment de l’échange des consentements ; morale =
souvent prise en compte de ce fait

Violence morale = plus présent – Art 1140 – définit la violence morale comme la PRESSION
D’UNE CONTRAINTE inspirant la CRAINTE DE S’EXPOSER A UN MAL CONSIDERABLE.

Normalement = crainte vient d’une AUTORITE PARENTALE  Ce n’est pas un VICE DU


CONSENTEMENT

Sauf loi du 4 avril 2006 Ajout qu’est une violence = EXO D’UNE CONTRAINTE en raison d’une
crainte révérencielle d’un ascendant.

Erreur= Art 180-alinea 2 - nullité s’il y a une erreur + montrer que l’erreur était déterminante du
consentement* « Si on avait su… »

Doit être GRAVE

Si y a eu ERREUR : De la PERSONNE / sur les QUALITES ESSENTIELLES DU CONJOINT.

Jusqu’en 1975 Annulation possible que s’il y a erreur de la personne = sur l’IDENTITE PHYSIQUE
de la personne avec SUBSTITUTION FRAUDULEUSE de la personne/ sur l’ETAT CIVIL D’UN MORT ou
d’une AUTRE.

Arrêt Berton – Chambre réunie 4 avril 1962 = fille demande une annulation car homme BAGNARD
= erreur sur les qualités essentielles

Cela lui est refusé car il faut un MAINTIEN DU MARIAGE

Loi du 11 juillet 1975 = erreur sur les qualités essentielles admis  Objectivement essentiel +
déterminante du consentement du conjoint.

AN : Erreur sur les qualités essentielles = dissimulation des … pénales, erreur sur la qualité
mentale, dissimulation de l’existence d’un premier mariage, dissimulation de l’état de prostitué

S’être trompé sur la fortune = pas une erreur sur les QE/ N’est pas une QE = épouse se rend
compte que l’homme avait une relation avec une femme mariée = trompé avant le mariage pas
erreur sur QE d’après C. Cass (Rien ne prouvait qu’il allait continuer)

B. La capacité

Mariage = consentement doit venir d’une personne pouvant EMETTRE UNE VOLONTE VERITABLE

Dans le cas contraire = annulation du mariage

Mariage des incapables : MINEURS/ MAJEURS PROTEGES

1. Mariage des mineurs

Depuis 2006 = unification de l’âge.


En cas de grossesse = procureur de la République peut permettre un mariage *A ne pas confondre
avec l’autorisation des parents qui est utile tout de même *Art 148

Besoin de l’accord des parents = au moins d’un d’entre eux en tout cas.

Si mineur sous tutelle = c’est sous conseil de famille

Autorisation ici est SOUVERAINE et PAS SUSCEPTIBLE DE RECOURS

2. Mariage des majeurs protégés

Majeur protégé = avec une DEFICIENCE MENTALE

Y a des mesures en fonction de leur état.

Personne sous TUTELLE ou sous CURATELLE Avant besoin du juge des tutelles ou des curatelles
pour leur mariage

Depuis une loi de 2019 =plus besoin de l’autorisation des TUTEURS ou des CURATEURS pour
mariage

Mais ces personnes peuvent s’y OPPOSER.

II. Conditions de formes

Principe en droit des contrats = contrat se fait par le seul échange des consentements.

Le CONSENSUALISME ≠ SOLANITE ?

Il y a des cas où la loi = imposition de forme supplémentaire

But = informer les tiers + conscientiser sur l’importance + ménager la preuve du contrat

A. Avant la célébration

Vérification PREALABLE par l’OFFICIER D’ETAT CIVIL + publication du projet de mariage

Ses formalités – Art 63 Celebration subordonnée a la REMISE DE PIECES (copie de l’acte de
naissance, en cas de dispense en raison de l’âge preuve venant du ministère public, acte d’état
civil des témoins)

S’il a (officier)un DOUTE = auditionne les époux/ si doute persiste = appel au ministère public.

Publication des BANS  Faite au moins 10 jours avant la célébration à la mairie – Art 64

Affichage a la porte de la mairie. BUT = informer le public au cas où y aurait des oppositions.

Si c’est une personne célèbre = ministère public peut dispenser de publication


B. La célébration

Celebration = par un officier d’état civil  que ça ait lieu selon l’Art 74 (Change en 2013)

Mariage possible dans mairie = où un des parents a un domicile/ là où un des époux a un bail.

Cérémonie = publique  il faut au moins 5 personnes (Couples, officiers, au moins un témoin par
époux)

*Max = 2 témoins par personnes

Les 2 époux = présence obligatoire

NB : Certains pays comme le Brésil = mariage par PROCURATION POSSIBLE.

Art 75 = déroulement

Maire lit

Officier d’état civil demande s’ILS ONT UN CONTRAT DE MARIAGE = cela mentionné dans l’acte de
mariage.

« Acceptez-vous de prendre pour époux… ? J’accepte... »

Acte = SIGNEE PAR TEMOINS, EPOUX et OFFICIER  Acte complété au fur et à mesure

Si une condition de formation n’est pas respectée = NULLITE

Sous-section 2 : Conditions de nullité

Sanction de la formation du mariage a posteriori Nullité

Mariage = contrat Sa nullité est spéciale = là se manifeste plus l’aspect institution du mariage

Sanction des conditions du mariage = peut être PENALE Contre les époux ne respectant pas les
conditions de formation du mariage

Ex : bigamie ou officier célébrant en le sachant  Amende et peine

Un mariage = ne s’annule pas comme n’importe quel contrat  car NULLITE = faire comme si le
contrat n’avait jamais existé *Nullité = rétroactif

Le droit évite autant que possible d’avoir recours a cette SANCTION car est EXTREME

Pour éviter il y a :

- MECANISMES PREVENTIFS (Evite d’avoir à recours à la nullité) Officier si voit que les
conditions ne sont pas réunies = refus de célébrer le mariage
Aussi la loi donne a certaine personne = Droit de faire opposition au mariage = Ainsi officier
ne peut célébrer

- MECANISMES REPRESSIVES Nullité du mariage après sa célébration

Remarque : Toutes les conditions n’entrainent pas nécessairement la nullité

2 empêchements :

- Prohibitifs = conditions faisant OBSTACLE A LA CELEBRATION du mariage


Une fois mariage célébré = cet empêchement ne peut pas entrainer la nullité
- Dirimants = conditions pour lesquels loi considère que c’est GRAVE
Permet NULLITE

Remarque 2 :

Droit contemporain Pour éviter nullité = DIVORCE

*Divorce = fin de l’existence du mariage pour le futur Si un des conditions de formation du
mariage = un des époux peur demander divorce

*Nullité = fin dans le passé comme dans le futur

I. Prévenir la nullité par l’opposition

Art 172 – Code civil Opposition = désigne un acte juridique obligeant l’officier d’etat civil a
surseoir aux conditions du mariage

Il attend = 0 célébration tant qu’il n’y a pas d’APPRECIATION

Ne célèbre que si a la mainlevée de l’opposition

Si quelqu’un s’oppose = le fait savoir a l’officier

En amont = tous les empêchements *Prohibitifs et dirimants Pris en compte

En France – Système d’opposition limitée a certaine personne.

A noter : Si opposition et qu’officier célèbre quand meme = impossible de contester sous motif
qu’une opposition a été ignorer.

A. Les titulaires du droit d’opposition

2 catégories de personnes :

- Le ministre public
- Une partie de la famille
Art 173 – Le père, la mère ou leurs ascendants Peuvent invoquer n’importe quel motif
d’empêchement

*Un enfant mineur = besoin de l’autorisation

Pour un enfant majeur = cette autorisation N’est pas un motif

Dans l’acte d’opposition = parents doivent SOULEVER un empêchement légal Parents pas
BESOIN DE JUSTIFIER LA COHERENCE DES BIENS DE L’OPPOSITION

Art 174 – A défaut d’ascendants (*Pas à défaut d’opposition des ascendants)frère, sœur,
cousin(e), tante ou oncle

Art 175 – Le curateur ou le tuteur Peut former mais a 2 conditions (Voir Art 173)

Art 172 – droit d’opposition par un des conjoints déjà mariés a un des contracteurs du mariage 
éviter bigamie

*0 sanctions pour les parents = même si abusif

A côté  Ministère public – Art 175-1 Pour protéger l’ordre publique = peut former opposition
= nullité

Si officier d’état civil a un doute pour célébration = Saisine du ministère public  ce dernier a 15
jours pour faire opposition

Si dans les 15 jours = mariage peut être célébrer

Sinon il peut prendre 1 mois de plus = et au-delà de sa célébration

Art 175-2 – Conditions opposition? – A voir

B. L’acte d’opposition

Acte juridique a caractère formaliste

Forme a respecté = Art 176 du Code civil Acte établit par un officier ministériel

 On va voir un HUISSIER (Vont s’appeler de COMMISSAIRE DE JUSTICE- 2022)

C’est un acte NOMINATIF et MOTIVEE justifiant l’opposition Si opposition reguliere dans la
forme = officier d’état civil OBLIGER de surseoir la célébration

Cette interdiction de célébrer = contestable Futur époux ont 10 jours sur la demande en
mainlevée - Art 177  Quand il y a une mainlevée judiciaire = mariage peut etre célébrer

Art 176 – Alinéa 3 Apres une année révolue = acte d’opposition cesse de produire effet

Au bout d’un an acte d’opposition = CADUC Opposition peut être renouvelée sauf dans le cas
de 173-2 = cas où il y a eu une03 mainlevée
*Personne hormis les parents = si opposition = abusif Dommage et intérêt

Si mariage célébré = opposition  0 opposition possible = seulement un empêchement prohibitif

II. Les demandes en nullité de mariage

Mariage a été contracté

Nullité = anéantissement rétroactif d’un contrat CAR les conditions de formation = pas respecté

Faire comme si le mariage n’a jamais existé

A. Les causes de nullité

Les empêchements dirimants

Principe « Il n’y a pas de nullité sans texte »

Art 180 et suivant *Tous des empêchements dirimants– énumère les cas dans lesquels = possible
de demander la nullité du mariage

*Empêchement prohibitif = Ex : Non publication des bans / opposition

Ex : Officier mal célébration

La nullité peut être :

- Relative
- Absolue

Différence = essaye de savoir l’intérêt mis en cause, celle qui n’est pas respecter

1. Nullité relative

Protège un INTERET PERSONNEL/ INDIVIDUEL  Interet de l’epoux a proteger

Si époux protégé ne demande pas nullite = donc 0 souci avec cette condition

 ART 180 – Vice de consentement = consentement pas integre =nullite *Defaut de


consentement libre

Durée = Demande n’est plus recevable après 5 ans

 Art 182 – 0 autorisation de la famille = problème de capacite


2. Nullité absolue

Protection de l’ordre publique et de la société


Cause décrit – Art 184 et 191 :

Tous les vices de fond que veut protéger la société : Bigamie, inceste, défaut d’âge légale,
absence de consentement (Mariage simulé), absence de présence d’un des époux – Art 184

Tous les vices de formes : absence de public *Mariage contracté pas publiquement,
clandestinité du mariage, incompétence de l’officier public

Personnes pouvant agir : PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE, EPOUX EUX-MEME, ASCENDANTS (Art


191), TOUS CEUX QUI Y ONT UN INTERET, COLLATERAUX, CREANCIERS DES EPOUX si justifient d’un
intérêt pécuniaire (Se révèle au moment de la succession)

Durée = 30 ans a compter de la célébration du mariage

B. Les effets de la nullité

Faire comme si le mariage n’a jamais existé  Effet rétroactif de la nullité

 PRINCIPE DE L’ANEANTISSEMENT RETROACTIF

Par contre = impossible d’anéantir toute une vie conjugale

Dans le cadre du mariage = adapter cette rétroactivité

1. PRINCIPE DE L’ANEANTISSEMENT RETROACTIF

La nullité = revient sur les effets passés *Différence fondamentale avec le DIVORCE

Cette différence explique que même DIVORCEE = action en nullité possible

Ex : Un mariage = consentement fait défaut

Simulation = 1 des deux veut la nationalité

Une fois la nationalité obtenue = divorce  Ministère public = agit pour nullité absolue = perte de
la nationalité

D’un point de vue juridique = s’il y a nullité alors  on considèrera que COUPLE A ETE EN
CONCUBINAGE tout ce temps

Ex : Epoux choisit un régime matrimonial de communauté = plus de bien commun

Ex : Si un des époux meurt = ensuite NULLITE  perte des droits de successions

Effets = RADICAUX

2. Tempérament a la rétroactivité

Prévu par Code civil car effets = radicaux


 La nullité du mariage = aucune conséquence sur les enfants  juridiquement meme si
mariage nulle, ces enfants sont estimees nees dans le mariage et ca reste ainsi

Si père pas besoin de faire présomption de paternité même après nullité

Pas de perte de la nationalité des enfants

= Art 202 Même déclaré nul, le mariage produit ses effets aux enfants

 Rapport entre les époux Quand y a MARIAGE PUTATIF (*Putativité = un des epoux
croyait que le mariage était vrai = 0 idée qu’annulation possible)
Atténuation de la rétroactivité

= Art 201 – Quand mariage putatif = on ne revient pas sur ses effets passés.

Pour cela faut que les époux aient une BONNE FOI (Bonne foi = toujours présumé)

Pour prouver cela = 1 des 2 époux doit ignorer le vice du mariage*lors de la célébration/
Adversaire doit prouver qu’il n’y a pas bonne foi = sinon bonne foi présumée

A l’annulation du mariage = effets passés demeurent *Mariage peut etre PUTATIF pour l’un ou
pour les DEUX EPOUX.

Si 2 époux = bonne foi  Annulation des effets pour l’avenir

Si 1 des époux = bonne foi (Ex : Cas de la bigamie)  Peut garder les benefices du mariage (Garder
droits successoraux, nationalité)

Section 2 : Les effets du mariage

Quand y a accord du mariage = soumission a des DEVOIRS APPLIQUEES PAR LA LOI.

Définition par Art 212 a 226 du Code civil

Evolution des effets du mariage = évolution constante vers l’EGALITE DES EPOUX au sein du couple

Sous-section 1 : Les effets personnels

Remarque : Art 225-1 « Chacun des epoux peut porter a titre d’usage le nom de l’autre par
substitution ou par adjonction … »- date de 2013

I. Les devoirs mutuels

Fait qu’en se mariant = accord a une soummision par devoirs prevue par le Code civil

*Tant que mariage va bien = ces devoirs non percu comme des obligations (Avant comme des
regles de vie commune)

Ces devoirs personnels = en declin Si ne sont pas respectees = de moins en moins sanctionnes

4 devoirs prévues a l’Art 212 du Code civil :


 Respect
 Fidélité
 Assistance

Art 215, alinéa 1 :

 Communauté de vie
A. Le devoir de respect

Art 212 – devoir de respect Ajouté par une loi du 4 avril 2006

Parlementaire = met cela dans le code pour éviter les VIOLENCES CONJUGALES

Chacun doit respecter l’INTEGRITE PHYSIQUE et l’INTEGRITE MORALE(Abstention de violence


légale a l’egard de son conjoint + respect de la liberte de croyance et de conscience)
 2e chambre civile, 8 novembre 1995 = un couple dans lequel Femme adhere a une secte =
demande de divorce en considérant que c’est faute

La C. Cass = ce n’est pas une faute  Tant que 0 impact sur la vie familiale = respect de la liberte
de croyance

Respect aussi = respect de l’honneur et ligné du conjoint

Arrêt de la Cour d’appel de Dijon= couple pratique rigoureuse de la religion puis MARI découvre
homosexualité et a des conversations… (A compléter)

B. Le devoir de fidélité

Symboliquement = c’est le devoir du mariage (Pacs / concubinage = 0 devoir de liberte)

 Restreinte de la liberté volontaire

Entre les epoux

La sanction de l’infidélité =moins d’importance car FIDELITE = moins de valeur

Jusqu’en 1975 – ADULTERE = infraction pénale

La femme adultère et son complice = punit d’emprisonnement

Or  Le mari = amende *Seulement si se passe dans le domicile

Inégalité de traitement car souci de la filiation

En 1975 = adultere RESTE UNE FAUTE CIVILE -Art 212 (Ex : huissier constatation d’adultere)

Payement de dommages-interets + cause de divorce (Dit = CAUSE PEROMPTOIRE DE DIVORCE)

Tant que mariage pas dissous = devoir de fidélité subsiste

La jurisprudence estime = pendant procedure de divorce Non respect de cela = autorisee


Les tiers

Depuis la loi du 3 décembre 2001 = plus de notion d’enfant adulterin

*Il n’est pas possible d’engager une ACTION contre AMANT(E) Pour considerer que c’est une
faute

* Cour de cassation estime que donation / LIBERALITE = a un AMANT(E) = interdit donc


ANNULEE Contraire aux bonnes mœurs

*Annulation des libéralités = que si c’est a titre remuneratoire *A voir

*Apres un arrêt 29 octobre 2004 Liberalite non consideree comme nulle car pas contraire aux
bonnes moeurs

C. Le devoir d’assistance

Devoir d’aider l’autre dans la vie de l’autre Dans la santee et la maladie / aussi au niveau
professionnel si nécessaire

Carbonnier « Le devoir d’assistance c’est le devoir d’apporter du thee a son mari malade »

Ce devoir = gratuit

Devoir de communauté de vie – Art 215 alinea 1

2 formes :

- Communauté de lit Devoir d’avoir des relations sexuelles = un refus si ce n’est pas
médicale peut etre une FAUTE

Cas exceptionnel = sauf en cas de mariage posthume …

Cette communauté = respect de l’integrite physique et morale *Pas d’exces

Le droit sanctionne le VIOL entre epoux (Recent)

Jusqu’à un arret du 17 juin … = Cour de Cassation  y a pas de viol car ce n’est qu’une
violence conjugale*Y a présomption de consentement

Arret … Quand fait = element constitutif du viol

Loi du 4 avril 2006 = modification du code pénal pour inscrire le viol entre époux

- Communauté de toit Etablissement d’une RESIDENCE FAMILIALE


N’oblige pas les époux de vivre ensemble quotidiennement

Art 108 du Code civil depuis 1975 = autorisation d’avoir des domiciles distincts (professionnels)
Il faut quand même un lieu pour se retrouver

S’il y en a un qui quitte la communauté de vie = FAUTE

Cas de dispense de communauté de vie :

 Séparation des corps


 Séparation de faits = juge autorise de faire sa vie pendant la procédure de divorce
 Un époux peut quitter la communauté Si la communauté de vie est INSUPPORTABLE
(Violence)
 Pacte de séparation amiable = dérogation a la communauté avec accord des deux époux
II. Des missions conjointes

2 articles qui parlent :

- Art 213  Direction de la famille « Ep


- Art 215 Commun accord pour le choix de la résidence familiale
A. Direction de la famille

Direction morale et matérielle Epoux se mettent d’accord la dessus

Famille dirigé par une AUTORITE BICEPHALE (2 têtes) = epouse désormais EGALE a son mari

Donc femme = n’est plus soumise au mari + a des responsabilites (Avant l’exercice conjointe
de l’autoritee inexistante)

 Direction morale  ne releve pas du patrimoine. Ex : choix de l’ecole, du lieu de residence
 Direction materielle  dimension patrimoniale. Ex : decision de

Decision de collegialite  pas toujours simple = donc LOI PRESUME QU’EPOUX CENSE ETRE
D’ACCORD  Si un donne son accord on considere que l’autre est d’accord aussi.

Si les enfants = DOMMAGES  les 2 parents TENUS SOLIDAIREMENT RESPONSABLE des


dommages.

B. La résidence de la famille

Art 215 alinéa 2Choix du lieu de résidence d’un commun accord = choix a deux.

Cela a un statut particulier = très protégé

Avant 1970 = exercice de la puissance maritale Choisi par le mari seul

Loi du 11 juillet 1975= choix du lieu fait par les deux époux  Si désaccord = époux DERNIER MOT

Mariage crée LIEN D’ALLIANCE  Effet d’ordre patrimoniale entre les époux.
Sous-section 2 : Les effets patrimoniaux  

Patrimoine = argent, propriété

 Rapport pécuniaire entre les époux = régit par le droit des régimes patrimoniaux

Du seul fait du mariage il y a des règles Régissant ces rapports quelques soit le régime
patrimonial

 « REGIME PRIMAIRE IMPERATIF » = constitue les effets patrimoniaux de base entre les époux.

On a aussi un « REGIME PATRIMONIAL COMPLET ».

Epoux = choix de faire un contrat de mariage pour choisir le régime.

Art 1397- Epoux libre de choisir les régimes patrimoniaux

Choix  A faire avant le mariage MAIS = changement de régime pendant le mariage POSSIBLE / ou
vers fin de vie

NB : Changement de régime dans le sens où possible

NB : Vers fin de vie = changement  pour protection en cas de décès « REGIME PATRIMONIAL
UNIVERSEL » = totalité du patrimoine va a l’autre.

Il y a un modèle PAR DEFAUT = Si 0 choix

REGIME SUPPLETIF = Communauté réduit aux acquêts

 Art 212 à 226 = REGIME PRIMAIRE IMPERATIF  Pas de DEROGATION possible

Art 226 – Les dispositions du précédent chapitre s’applique sauf si loi précise une dérogation =
s’applique tant qu’il y a mariage.

Ce régime primaire impératif = fixe l’association conjugale des époux Solidarité patrimoniale

I. Une idée d’association

Manifestation par = DEVOIR MUTUEL au sein du couple

A. Solidarité au sein du couple

Manifestation sur 3 plans :

- Contribution aux charges du mariage


Art 214 -alinéa 2 et 3 (C’est une règle supplétive – Convention possible d’après alinéa 3)

Notion de charge de mariage = besoin de comprendre le but de cette disposition


But = permettre un même niveau de vie même s’ils n’ont pas les mêmes revenus.

Ici = il y a les besoins vitaux et fondamentaux (Dépense de logement, dépense de transport,


dépense alimentaire, dépense vestimentaire, santé, frais d’éducation des enfants…)

Comme on parle de train de vie = inclut les autres dépenses comme LOISIR, VACANCES.

DANS QUELLE MESURE chaque EPOUX PARTICIPENT ?

Art 214-alinea 2 = « a proportion de leurs facultés respectives » Ne signifie pas nécessairement
FINANCIERE

Peut-être une CONTRIBUTION en NATURE *Comme 0 travail pour s’occuper du foyer/ ou


FINANCIERE

En pratique cet article = utilisé même en cas de séparation de fait Là ON NOTERA QUE L’UN N’A
PAS FAIT SA CONTRABUTION * Action en contribution aux charges du mariage possibleExiste
tant que mariage existe

Mariage DISSOLUT (Voir dictionnaire)

Jurisprudence = même si séparation tant que mariage existe cet article s’applique

Nb : Action en contribution aux charges du mariage = CCM

Force l’un des époux à contribuer

JAF = fixe montant du CCM *Si y a changement de la situation financière de l’un des époux =
changement du montant possible

Important : Abandon de famille – 227-3 du Code pénal = le fait de ne plus contribuer = faute
pénale

- Devoir de secours (DS)*Accidenté = dure que pendant le mariage

Art 212 « respect, fidélité, secours, assistance”

Devoir de secours = l’autre est dans le besoin Chacun des époux =Devoir d’aider l’autre quand
est dans le besoin

But = donner ce qui est strictement nécessaire

Ce devoir Manifestation de l’OBLIGATION ALIMENTAIRE entre les époux

Ce que recouvre ce devoir = absorbé dans la CCM si tout va bien

3 hypothèses où ce DS évoque (champ restreint) *Couple juridiquement marié :

 Pendant instance en divorce = DS prend relais du CMM car époux ne vivent plus ensemble
L’époux ayant le plus les moyens = aide l’autre si ne travaillait pas par exemple
Versement d’une PENSION ALIMENTAIRE (Montant fixé par le juge) *Se fait pendant
l’instance en divorce

Quand divorce prononcé = la somme que l’un doit verser a l’autre = PRESTATION
COMPENSATOIRE

 En cas de S de corps = relâchement du mariage mais 0 dissolution Juge fixe aussi


pension alimentaire
 Décès d’un des époux = héritier tenu a la place du défunt de verser pension alimentaire a
l’autre époux si est dans le besoin
- Régime spécifique de protection de la famille

Logement = bien

Critère matérielle = lieu où vit famille

Critère intentionnelle = volonté d’affecter ce logement a la vie de la famille

Cette protection = traduction par règles spécifiques

 Protection du vivant des époux

Art 215 – alinéa 3 = Règle de cogestion besoin de l’accord des deux

Logement = IMMEUBLE (Bien dans la catégorie des choses)  Dans le logement, il y a des
MEUBLES MEUBLANT = rend l’habitat vivable Ces meubles = ont même protection que le
logement.

Il y a des actes :

- De disposition = acte les plus graves Porte atteinte a l’intégrité du patrimoine. Ex : Vente

Impossible de faire des actes de dispositions sur un bien de la famille SANS ACCORD DE
L’AUTRE.

Ex : Si appartement appartient a l’un des époux et que c’est le logement familiale  Ne peut
pas vendre sans accord de l’autre

Ex 1 : Art 1751 – Si appartement pris en location pour le logement  2 époux = sont réputés
TITULAIRE DU BAIL

Combien même la location s’est faite par 1 des époux avant mariage = besoin des deux
accords si le bailleur veut prendre congé du bail.

 Protection au décès

Loi du 3 décembre 2001

Avant 2001 = conjoint survivant a moins de droit en succession


Depuis 2001 « Quand l’un des survivants, le conjoint survivant qui vit dans l’appartement …
droit d’y rester gratuitement pendant 1 an »  Sans payer à l’héritier = pas besoin des
indemnités

- De conservation
- D’administration

B. Solidarité s’étendant aux tiers au mariage


Solidarité = garantie

Prolongement du lien patrimonial des époux – Art 220 Solidarité pour les dettes ménagères

Chaque fois qu’il y a une dette pour les besoins du ménage.

Le CREANCIER = D de réclamer le payement a l’époux ayant engagé la dépense, celui avec qui il a
conclu le contrat/ ou au conjoint.

Ex : Monsieur décide d’engager une nounou, il signe le contrat. Si nounou pas payée, peut
demander payement aussi bien a la mère qu’au père  Dépense pour la vie du ménage *Dette
ménagère.

Dépense ici = nécessaire a la vie de famille (Toutes dépenses de manière générale)

Pour savoir si c’est une dette ménagère Est-ce pour la vie de famille ?

NB : Exclusion des investissements*Sauf si c’est pour le logement familial, exclusion des dépenses
personnels…

3 conditions pour savoir si la solidarité des dettes s’applique :

- Objet familial de la dette


- Dépense ne doit pas être manifestement excessif du train de vie du ménage, voir si utile
ou inutile
- Dette en cause ne doit pas être dangereuse = si est dangereuse n’engage pas la solidarité
des autres alinéa 2 – Art 220 = achat à tempérament, c’est-a-dire a crédit, a terme
*Etale la dette sur le long terme, pays en plusieurs fois/ emprunt

Principe : Si contrat contracter seul = engage solidairement l’autre

Exception : Il faut que la dépense ne soit pas EXCESSIVE/ Solidarité ne joue pas pour les achats a
tempérament, les emprunts

Exception de l’exception = sauf si emprunt pas une dépense excessive et a un objet familial = alors
a quand même solidarité.

II. Une idée d’indépendance entre les époux


Il y a des actes = pas besoin de l’accord de l’autre Assure une indépendance = règlementé par
REGLE DIRECTRICE]

A. Les règles directrices

Art 220 alinéa 1 Pose une présomption de pouvoir = chacun des époux a le droit de contracter
seul pour l’entretien du ménage ou l’éducation des enfants

Art 221- Prévoit Autonomie bancaire = chacun peut avoir un compte de dépôt ou de titre a son
nom personnel (Loi du 13 juillet 1965)

Avant 1985 = banquier demandait tout de même autorisation du conjoint pour opération par la
femme.

Alinéa 2- Art 221(1985) A l’égard du dépositaire = titulaire du compte Disposition de ce


compte

Art 222Autonomie mobilière = si un des époux fait acte d’administration, de jouissance Sur un
bien meuble = pouvoir de faire seul cet acte

Si un époux = vente du bien meuble + aucune justification du droit sur le bien = acte peut etre
unilatéral

Justification de cela : Bien meuble = moins de valeur

Donne lieu a la THEORIE DE L’APPARENCE = Personne qui rachete a bonne foi de croire que le
bien appartient a celui qui vent

Art 223  Autonomie professionnelle = epoux peut exercer une profession + disposer librement
de son salaire Mais CCM

Art 225 Chacun des epoux ADMINISTRE, ALIENE SEUL = ses biens personnels  BUT DE CETTE
LOI = respect de l’égalité entre les deux membres du couple

B. Les règles correctrices

Il y a des situations de crises ouu independance non possible.

Ces regles = encadrent quand VIE FAMILIALE 

- Menacee par le comportement de l’un des epoux


- Perturbee par la situation de l’un des epoux

Art 216 …

Droit de demander une representation judiciaire

- Mesure de sauvegarde
- Droit de demander l’autorisation judiciaire
1. Autorisation judiciare
Mecanisme assouplissant la cogestion- Art 217

Hypothese 1 = 1 des epoux pas capable de manifester sa volonte. Ex : Distance, alteration des
facultes mentales ou physiques

Hypothese 2= 1 des epoux REFUS de l’ACTE et NON JUSTIFICATION par l’interet de la famille

Art 217 – Un epoux est AUTORISE en justice ci celui-ci Hypothese 1 et 2

ACTE= DETERMINE PAR LE JUGE DANS L’ACTE

2. Representation judicaire – Art 219

Que dans l’hypothese ouu epoux pas les facultés pour donner accord.

L’autre peut demander au juge de reprenseter le conjoint

*Peut être special ou general

3. Mesure de sauvegarde – Art 220 alinea 1

Un epoux manquant gravement a son devoir + met en peril la vie de famille

Juge = peut faire le nécessaire

Mesure urgence = prise pour maximum 3 ans :

- Interdiction pour cet epoux le droit de faire un acte juridique


- Interdiction de deplacer les biens meubles 

Utilisation de cet article = rare en pratique  lorsqu’il y a manquement de devoir = mene en


general a la desunion

Chapitre 2 : Le divorce

Divorce = une des causes de dissolution du mariage

Il y a donc d’autres causes

Chapitre VI- Art 227 « Le mariage se dissout d’abord par la mort » / ou séparation de corps

 Décès des époux = dissolution du mariage a partir de la date du décès Dissolution


accidentel en général

Les ex-époux = juridiquement pas considérés comme des étrangers  Union continue après la
mort.

Ex : Conservation du nom du décès/ Conjoint survivant a des droits dans la succession du défunt.

*Conjoint survivant = hérite même sans testament

Depuis 2001 = Conjoint passe avant les frères et sœurs


 Séparation des corps*Existe déjà dans l’ancien Droit

Appelé le « Divorce des catholiques »

But = mariage reste indissoluble*Art 299 - mais non-respect du devoir de communauté de vie

NB : Historiquement divorce pas autorisé par le Droit canonique =

Juge donne l’autorisation d’une dérogation a la communauté de vie

Art 296 et suivant du Code civil  SDC = possible pour toutes les raisons qu’un divorce

 SDC = fin a la communauté de vie donc fin de la CCM, de la fidélité, la solidarité a l’égard
des tiers

Toutefois, comme le lien du mariage subsiste = remariage interdit + tenu l’un envers l’autre du
DEVOIR DE SECOURS – Art 212

Conversion de la SDC en divorce possible.

DIVORCE = dissolution du mariage du vivant des époux.

Quand une union civile se dégrade, le législateur peut :

- Privilégier la cellule familiale = et volonté de la rendre indissoluble


- A l’opposé, donner des choix aux époux de dissoudre unilatéralement *Cas de
l’incompatibilité d’humeur
- Admettre le divorce = par parallélisme des formes Par consentement mutuel *vision du
mariage comme un contrat
- Combiner l’impossibilité d’un divorce par consentement mutuel = divorce se fait par
volonté d’un seul *Celle du droit français Mariage est CENSE ETRE INDISSOLUBLE sauf
CIRCONSTANCE MUTUELLE :
 Don y a DIVORCE CONSTAT = désunion du couple *0 recherche de sur qui repose la
responsabilité
 DIVORCE SANCTION = divorce mais avec des fautes

Historiquement Dans l’Ancien Droit = Au Nord = dissoudre possible par pater familias

Ou sinon lors du CONCILE DE TRENTE – 1533 = décision qu’en droit canon = mariage indissoluble.

RF -Loi 20 septembre 1792 = consacre le divorce Par consentement mutuel et incompatibilité


d’humeur

1816 Loi BONALD– Restauration de l’interdiction du divorce

IIIe République – Loi NACQUET 27 juillet 1884 – Divorce de nouveau autorisé *Seulement pour
faute (Sévices sur le conjoint, faute)

Loi du 11 juillet 1975 = libéralisation du divorce  autorisation d’une pluralité des cas de divorce
+Admission du divorce constat = pour rupture de la vie commune *Epoux vivent séparés depuis 6
ans ou un des époux a des facultés altérées depuis 6 ans

Modification de la procédure de manière a favorisé accord entre les époux.

Phase de conciliation d’abord, et si refus, juge fait un acte de NON-CONCILIATION et DIVORCE

Divorce = se fait a juge UNIQUE

 Idée de régler le divorce au moment de son prononcé = suppression de la pension alimentaire


et remplacement par une PRESTATION COMPENSATOIRE (A payer en une seule fois  Quand pas
possible demande de dérogation au juge)

Loi du 26 mai 2004 = reforme divorce Maintien des cas de pluralisme pour le divorce pour faute,
promotion de la conciliation, dédramatisation du divorce

Juge ne prend plus en compte les causes et les responsables du divorce Maintien de la
prestation compensatoire

Cree un cas de de divorce = ALTERATION DEFINITIVE DU LIEN CONJUGALE (ADLC)

Loi du 18 novembre 2016 = LOI DE MODERNISATION DE LA JUSTICE = consentement mutuel


possible sans juge

Loi du 23 mars 2019 = entrée en vigueur 1 er janvier 2021 = But : libère un peu le juge 
Suppression de la phase obligatoire de conciliation avant la vraie procédure de divorce.

Section 1 : Les cas de divorce

Jusqu’à la loi du 28 novembre 2016 = divorce sans juge  simple de faire la distinction de la
dissolution mariage et celui du pacte

Mais depuis distinction = moins simple

Mariage = divorce Avant besoin de juge = même cadre de consentement mutuel =


JUGEMENT D’HOMOLOGATION de la convention de divorce entre les époux

Or dissolution du PACS = Toujours sans juge

Des familles = réticence au niveau du divorce sans juge = insécurité

Loi de 2016 = Met en place un DIVORCE EXTRA-JUDICIAIRE, la loi retient « DIVORCE PAR
CONSENTEMENT MUTUEL, PAR ACTE SOUS SIGNATURE PRIVEE, CONTRESIGNEE PAR AVOCATS,
depose au rang des minutes d’un NOTAIRE » - Art 229 alinea 1

Sous-section 1 : Le divorce non judiciaire

1er janvier 2017 entrée en vigueur de la loi du 18 novembre

2 raisons poussent le legislateur a faire ce divorce non judiciaire :


- Alleger le cout de la justice avec PRIVATISATION DU COUT DE LA JUSTICE = Etat plus besoin
de payer de juge
- Recentrer le juge = juge laa pour trancher un différent Essaie de le faire moins
intervenir dans les cas non contentieux
Ici le mariage = contractualisée
ACCORD DE VOLONTE DES EPOUX = Production de la dissolution MAIS besoin
d’accompagnement de professionnels du droit

Pour se faire il faut 1 notaire + 2 avocats

Ce qui a été reproché a cette réforme :

- Suppression = ne permet pas de CONTROLER LES CONSENTEMENTS DES EPOUX


Dans les autres divorces = possible de prendre un AVOCAT pour chacun des epoux
- Risque que la PROTECTION DE L’INTERET DES ENFANTS soit assuree  60 Senateurs/ 60
deputes = saisie le Conseil Constitutionnel

17 novembre 2016 = Conseil constitutionnel valide la LOI = considere que tous les interets de la
famille peuvent etre defendu

I. Les conditions de fond

Aspect positif= Art 229-1 = epoux doivent s’entendre sur la RUPTURE + sur SES EFFETS Chacun
des epoux = assistee par chacun leur avocat

Aspect négatif = Art 229-2 = pour un recours a un divorce non-judiciaire IL FAUT UNE ABSENCE
D’AUDITION DE L’ENFANT MINEUR PAR LE JUGE

*Droit d’etre entendu par le juge quand l’enfant = a un sens du discernement

Si y a des enfants mineurs sans discernement, ou des enfants majeurs, ou des mineurs qui s’en
foutent = divorce sans juge possible

MAIS si ENFANT a le sens du discernement + exprime son droit de se faire auditionner par le juge =
divorce sans juge pas possible

Saisine du Conseil Constitutionnel  car pour certains laisser un enfant exprimer son desir de se
faire auditionner = lourde responsabilité / + devrait être pour les enfants mineurs

Aspect negatif 2 = Divorce sans juge impossible si un des epoux en REGIME DE PROTECTION POUR
ADULTE INCAPABLE

II. Les conditions de forme

3 etapes :

- Un des deux avocats ou les deux Redaction de CONVENTION DE DIVORCE =Adressee a


chacun des epoux
Il faut 15 jours de delai de reflexion apres la remise de la convention aux epoux = epoux
pas le droit d’accepter l’acte d’abord - 229
- Signature de la Convention- Art 229-1

NB : ASSP = acte sous signature privée= acte signé sans aide de d’un professionnel = Acte sous
seing privee

Acte signé par acte authentique = aura une valeur officielle

ASSP = Date de 2016 – Art 1374

Dans cet acte = il y a des exigences, des mentions exigees , A PEINE DE NULLITE

En pratique = le notaire verifie l’acte afin de verifier qu’il n’y a pas de defaillance

- Acte déposé au rang des minutes d’un notaire = pour assurer la CONSERVATION DE L’ACTE
PAR LE NOTAIRE

Notaire = note la date de l’acte Garde les originaux ecrit en petit avec minutie=garantie de la
conservation

*Les minutes = vieux termes datant de l’epoque ouu notaire ecrivait en tout petit

*Actes conservees chez le notaire = appellee les MINUTES

Quand couple veut recuperer acte = copies de l’actes = les GROSSES *car ecrit + plus petit – Art
229-1 alinea 2 Notaire ne contrôle pas le FOND *0 interet pour les epoux + 0 interets pour la
protection des enfants

26 janvier 2017 = notaire doit informer l’avocat si jamais y a defaillance

Sous-section 2 : Les divorces judicaires

Pour 4 causes = prononciation par le juge :

- Constenment mutuel = cas de divorce pas contentieux


- Acceptation de la rutpure
- Alteration definitive du lien conjugal
- Faute
I. Le divorce non contentieux

Divorce par consentement mutuel non judiciaire –Art 230 et suivant = issus de la loi de 2016

Epoux = OK avec rupture et ses effets Mais y a un enfant minuer demandant une audititon au
juge

Art 230 – Juge doit auditionner l’enfant ayant demander a etre entendu puis Etude de la
convention du divroce + voir si les interets des enfants = protegee + verifie si les interets des
epoux est respectee
Juge = peut interdire une clause quand voit qu’y a pas d’interets pour l’

- Juge homologue  Acte si consentement pas vicier + interets des enfants – Art 232-
- Juge n’homologuue pas

Juge -cas ouu refuse l’homologation – 252 – Epoux ont 6 moins pour decider sur l’acte et rediger
un nouvel acte

Sinon = caducite = faire comme si y avait jamais eu = procedure

II. Les divorces contentieux

Epoux = desaccord sur les EFFETS su divorce

A. Les causes de divorce = le divorce par acceptation de rupture du mariage

1. Le divorce acceptee

1975 – besoin d’un aveux de chaque epoux = ecrire un mémoire sur les faits rendant la vie
commune intolerable

Depuis 2004 = intermediaire entre divorce pour faute et par consentement muteull

Art 233 – meme si sont d’accord sur rupture mais pas d’accord sur les effets = donc pas possible
d’utiliser le divorce par consentement mutuel

Juge = constate l’accord des EPOUX SUR LE PRINCIPE DE LA RUPTURE + decide des effets du
divorce sur lesquel les epoux = pas d’accord

Ici on s’en fout de la raison du divorce = juge de facon objective Tant que sont d’accord sur le
principe de rupture

2. ADLC

Art 237 et 238 du Code civil

Avant 2004 = appelee divorce pour rupture de la vie commune  devient ADLC

Cree en 2015 car finit par devenir une repudiation deguisee

Permet la prononciation du divorce meme si un des epoux s’oppose = divorce se fait


unilateralemnt.

Il faut 6 ans de separation de faits des epoux ou 6 ans d’alterations mentales  un des epoux peut
demander le divorce.

Protection de celui qui a pas decide  Celui qui demande le divorce = COUT DE LA PROCEDURE
+ Devoir de secours de l’autre si n’a pas les moyens

Ce divorce = aspect individuel  meme si autre refuse et meme si aucune faute n’existe = un peut
demander quand meme

Avec loi de 2004 = possibilite de divorce meme avec opposition et 0 faute

Obtention de se divorce dans 2 cas – Art 238 :

- Epoux vivent = separes depuis 2 ans *Et depuis 23 mars 2019 = passe a un an  Divorce
pour ADLC

But = simplifier la procédure du divorce

CRITERE MATERIELLE = fin de la communauté de toit

CRITERE PSYCHOLOGIQUE = fin de la communauté de toit avec une intention de se séparer

- Un epoux = dépôt d’une demande de divorce pour faute = et conjoint replique en


demandant ADLC  Finalement époux = ok sur principe du divorce  Divorce pour ADLC
possible MEME SI CA NE FAIT PAS 1 AN
3. Le divorce pour faute

Divorce sanction = 1 des epoux manquement a l’un des devoirs et obligations imposees par le
mariage

Conservation du divorce pour faute – Art 242

Gagner divorce pour faute = symbolique

Le demandeur = devoir de rapporter des preuves de la faute

Depuis 2004  Toutes les fautes = fautes facultatives de divorce *EN 1975= Fautes = causes de
divorce tout court

Juge voit si une faute l’est ou non au regard du couple

Ex : violation du divorce de cohabitation, adultère, entretenir des conversations avec une autre,
consommation de l’adultère

Ex : En 1963 – Cour de cassation = prononciation au tort exclusif de la femme si elle force son mari
à faire la cuisine et lavé son linge

DONC = Faute = commise depuis le mariage et jusqu’au divorce

Art 242 -Faute doit avoir un CARACTERE DE GRAVITE ou un CARACTERE DE RENOUVELLEMENT =


caractère alternatif non successif  Soit la violation = grave soit renouvelée

CAS : Un seul coup violent peut valoir a des insultes quotidiennes


Ces caractères = rend INTOLERABLE le maintien de la vie commune

Faute  Doit avoir un CARACTERE IMPUTABLE = Commise VOLONTAIREMENT *Avoir eu la


conscience au moment où faute commise

Ex : Faute pas imputable si époux a le syndrome de Tourette

NB :

Il y a plusieurs stratégies de défense pour celui qui a commis la faute :

Stratégie 1

- Dire que les fautes ne sont pas caractérisées = Preuve qu’il n’y a jamais eu de faute
- Prouver que ce n’est pas une violation d’un devoir du mariage
- Prouver que les conditions de l’Art 242 par réunis

Faute pas prononcée au tort du défendeur

Stratégie 2 :

Réconciliation – Art 244  La réconciliation des époux depuis les faits

Si y a réconciliation = impossible de fonder une demande de divorce sur une faute déjà pardonnée

Mécanisme « FIN DE NON RECEVOIR » = DEMANDE DE DIVORCE IRRECEVABLE

Faute pardonnée comment savoir ? Elément matériel = epoux vivent ensemble ou revivent
ensemble le cas contraire/ Elément psychologique = volonté de l’epoux innocent

Art 244-alinea 3= BESOIN DES DEUX ELEMENTS

Art 244 alinéa 2 = réconciliation empêche la faute mais si la faute se repete alors ancien fait peut
etre invoquer

Strategie 3 :

- Invoquer les fautes commises par le demandeur. But = permet de prononcer le divorce au
tort partagee -Art 245 alinea 2 = neutralisation des fautes en quelque sorte/ fautes du
conjoint excuse les fautes de l’autre -245 alinea 1

Strategie 4 :

- Faire aussi une demande de divorce mais pour ADLC = Défendeur veut un DIVORCE mais
ne veut pas etre fautif ni invoquer fautes de l’autre

fait reciproquement une demande pour divorce ADLC

Juge va = statuer sur demande principale = Divorce pour faute Si y a pas de FAUTES = devra
prononcer pour ADLC = pas besoin d’un an – Art 246
B. La procédure

Procédure régit par le Code de procédure civile.

Mais aux Art 251 à 259-3 du Code civil

A part le divorce non judiciaire  les divorces judiciaires= regit par des regles communes

1. Les règles de compétence

TJ = compétence exclusive sur les règlements du divorce et ses effets= JAF est concernee

Statue a juge unique

Par principe = Tribunal competent sera celui de la RESIDENCE DE LA FAMILLE / Mais si famille ne
vit plus ensemble ca sera le tribunal du lieu de résidence du defendeur

JAF = competente meme apres le prononce en cas de problème

JAF = statue sur les pensions, les prestations compensatoires…

JAF = peut renvoyee a un jugement collegial

2. Le déroulement de l’instance

Demande en divorce = demande personnel  ne peut etre diriger que contre les epiux

Epoux = qualite a agir  ACTION ATTITRE *Seul ces personnes peuvent agir

Loi impose = la presence d’un avocat *UN avocat le cas echeant sinon 2

Jusqu’en 2021 = 2 phases : phase de conciliation, audience ouu juge prononce une ordonnance de
conciliation ou pas ; puis divorce entamer si c’est non

Loi du 23 mars 2019 = simplifie largement le deroulement de l’instance pour ceux

Une phase seulement = phase d’ORIENTATION Choix du divorce concernee

Vérification des preuves des époux.

C’est apres cela = prise de mesure provisoire -Art 265 du Code civil

direct la procedure de divorce

3. La preuve

« Il revient au meme de ne pas exister ou de ne pas … »  Epoux doit etablir que les FAITS
ALLEGUES = VRAI

Regeles de droit commun de la preuve :

- Qui doit preuver ?  Sur qui pese le CHOIX DE LA PREUVE- Art 1353
- Comment prouver ? 

Mode de preuves -Art 1358 ?

Des lors que l’objet >1500 euros = besoin de signer un contrat ecrit

Volonte de la faute mais pas des effets de la faute

Par tous moyens = recherche des preuves pour le divorce

At 259 = y a des REGLES DEROGATOIRES :

En droit commun :

 Question de la loyaute dans l’obtention de la preuve


 Mode de preuve = doit avoir été obtenu LOYALEMENT (Ex : enregistrer une personne a
son insu = pas preuve/ mais si c’est un message sur repondeur sii c’est valable)
 Respect de la vie privee = element de preuve introduit en justice = ne doit pas etre
intentatoire au respect de la vie privee
Ex : Lettre/ Correspondance
 Temoins

En Droit du divorce :

 Art 259-1 = un epoux ne peut utiliser un element de preuve obtenu par violence ou par
fraude

Mais JPD = applique cela de facon TRES SOUPLE voire LAXISTE

Ex : Arret du 29 janvier 1997, 2e chambre civile C. Cass = possible d’introduire un journal intime
= car n’a pas été obtenu avec violence ou fraude

 Des lors qu’A ETE OBTENU SANS FRAUDE ou sans VIOLENCE = derogation a la vie privee

Dans le couple = pas de jardin secret qui tienne = pas de vie privee

Mais CEDH = conception souple de la vie privee

Ex : Arrêt de la CEDH, 10 octobre 2006  Une femme demande le divorce pour FAUTE DE
L’AUTRE

Faute = alcoolisme du conjoint = rend la vie insupportable

Parmi les différentes preuves = preuve posant probleme Compte rendu post-operatoire de
l’epoux = s’étant enlevé la rate duu a l’alcoolisme

Defendeur = invoque le secret medical

CEDH = Admet violation de l’Art 8 d’avoir invoquee le secret medical  Mais CEDH = invoque
le droit a la preuve
contrôle de proportionnalite entre droit au respect medical et droit a la preuve

Or Femme = apporte autre preuve pour prouver l’alcoolisme = CEDH considere cela comme
une ATTEINTE du coup car aurait pu ne pas s’en servir

 Témoignage = accepté Sauf ceux des descendants- Art 259


 Constat d’huissier  preuve forte = utiliser pour constater adultere, violence de l’un des
époux

*Huissier = peut faire un constat au domicile A LA DEMANDE DE L’EPOUX

Art 259-2 -Si constat chez l’amant ou la maitresse = violation du respect de la vie preivve =
besoin de l’AUTORISATION DU JUGE

 Recours a l’expertise biologique = besoin de l’ordonnance du juge

Ex : JPD = Un époux, père, médecin= fils operation de l’appendicite  Père consulte le dossier =
rend que le fils a un groupe sanguin incompatible

Mari = divorce sur faute par adultère de son épouse

Il introduit cette preuve  Rejet de la preuve= EXPERTISE BIOLOGIQUE admise que dans le
cadre de la filiation

Ex : Arrêt du 26 février 2006, la Cour de cassation estime = preuve se fait par tout moyen = preuve
peut s’utiliser même si ce n’est pas une action en filiation

Divorce est prononcé = donc effets

Section 2 : Les effets du divorce

Aujourd’hui les EFFETS = 0 dépendance de la CAUSE du DIVORCE Ce n’est pas parce qu’une
personne est fautive qu’il ne profite pas de certains avantages. Ex :

Epoux = toujours libre de faire une CONVENTION sur les effets = Juge verra si oui ou non sera
acceptable

I. Date de prise d’effet du divorce

Voir si divorce fait avec ou sans juge

A. Divorce non judiciaire


1. Entre les epoux

C’est le depot de la convention au rang des minutes du notaire – 229-1 alinea 3 Depot donne
ses effets a la convention + donne date CERTAINE et a FORCE EXECUTOIRE

Mariage a la date de depot de la convention

Mais pour les effets patrimoniaux = possibilité des epoux a choisir une date pour ces effets
On peut faire remonter cette date des effets patrimoniaux -Art 262-1  a la fin de la cohabitation
effective.

2. A l’égard des tiers

Situation maritale = public  Pour la SOLIDARITE DES DETTES MENGAGERES

Le divorce = doit être opposable

Art 262= une fois que le divorce en marge des actes d’état civil

B. Divorce judiciaire

Distinction selon la date de prise d’effet :

- Entre les époux


Effets personnels = fin a la date a laquelle le jugement du divorce prend FORCE DE
CHOSE JUGEE
Effets patrimoniaux = fin à la date d’INTRODUCTION de la DEMANDE (dans les
procédures contentieuses) / date d’homologation par le juge (divorce par consentement
mutuel) – 262-1

NB : Ancien couple = peut se mettre d’accord sur les effets du divorce a la DATE DE FIN DE
COHABITATION

A défaut d’accord – l’un peut demander au JAF = de faire une RETROACTIVITE DE LA FIN DES
EFFETS DU MARIAGE

*Force de chose jugée = fin des voies de recours = plus de recours suspensif d’exécution

- Entre les tiers


Au moment au le divorce = devient public – Art 262 = publication sur acte de mariage et
acte d’état civil

II. Les effets personnels du divorce

Divorce Emporte DISSOLUTION DU MARIAGE

Epoux = perte du statut de PERSONNE MARIEE  Prise du statut de divorcé

Si époux veulent se remarier*MEME SI CE SONT LES MEMES PERSONNES  Refaire une


cérémonie = obligatoire – Art 263

Evidemment possible de se remarier avec une autre personne

Plus de DELAI *Notamment fin du DELAI DE VIDUITE

Fin du port du nom de l’époux Art 264 alinéa 1 = chacun des époux perd l’usage du nom de
l’autre
 Art 264 alinéa 2 = possible de garder le nom en demandant au juge / ou avec accord de l’époux

III. Les effets patrimoniaux

Fin des devoirs patrimoniaux

Lors du mariage = y a un REGIME Faut donc SEPARER LE BIEN DU COUPLE en deux dans le cas où
y avait régime de communauté :

- Chacun récupère ses biens propres


- Division des biens communs
LIQUIDATION DU REGIME MATRIMONIAL (Régime des biens issus du mariage)

Perte de la VOCATION SUCCESSORALE du conjoint survivant en l’absence de testament

2 effets patrimoniaux issus du divorce :

- Prestation compensatoire
-
A. Prestation compensatoire

Jusqu’en 1975 – on parlait de PENSION ALIMENTAIRE Versé par l’EPOUX FAUTIF = comme une
sanction qui va au profit de l’époux innocent (Aujourd’hui = en cours de divorce seulement)

C’est a partir de 1975 que l’appellation PRESTATION COMPENSATOIRE (PC) vient

Vocation = de couvrir un minimum les besoins du conjoint (Périodique)

Aujourd’hui = la PC  N’est plus liee a la faute = part de l’idée que les epoux pendant le mariage =
partage du même niveau de vie

Car obligation au CCM

Divorce entraine une différence entre les situations financières des époux = celui pendant le
mariage avait moins que l’AUTRE = situation matérielle dégradée

 Législateur = prévoit un mécanisme de compensation pour remédier a cette différence de


niveau de vie – Art 270

Cette prestation :

- Conçu comme forfaiture – Art 270 alinéa 2 = voir la mesure du déséquilibre Faire un
forfait par rapport a ce déséquilibre Prend la FORME D’UN CAPITAL – Art 274 :
 Possible de verser cette somme d’un coup
 Possible de transmettre un bien a la valeur définit par le juge

Se paye en une fois + pas révisable

Sous forme de capital = éviter que les rapports entre les époux se prolongent
Par exception – Art 276 = possible de transformer cette prestation sous forme de RENTE VIAGERE
= se rapproche des modalités de la pension alimentaire

Le créancier doit être âgées ou dans un état de santé dégradé = pour que cela se fasse ainsi

Exception = si y a une faillite Révision du capital possible

Cas de divorce par consentement mutuel

Par principe PRESTATION COMPENSATOIRE  En cas de divorce par consentement mutuel =


époux divorcés décide de la somme de la prestation + les modalités (Peut cesser a une certaine
date/ peut devenir une rente viagère) Art 278

Pour protéger le consentement Art 279 alinéa 3 = l’un ou l’autre pourra demander au juge de
REVISER

Epoux peuvent demander a ce qu’il n’y ait pas de prestation

Juge peut Fixer une prestation compensatoire si cela est nécessaire en vu de la situation
financière de chacun – Art 271

PC = accordée sur les critères de Art 271 = disparité entre les époux Non prise en compte du
comportement ou tort des époux = 0 rattachés aux fautes

Exception -Art 270 alinéa 3  Permet au juge de refuser une PC si l’EQUITE LE COMMANDE

Lorsque la faute est très grave = NE SERA PAS BENEFICIAIRE DE LA PC *Si c’est un DIVORCE A
FAUTE EXCLUSIF

Morale dans la PC

Ex : Arrêt du 8 juillet 2010, 1ere chambre civile

Jeune épouse se voit refuser PC car peut réussir mais veut vivre au crochet de l’époux

B. Dommages-interets

Quand juge prononce divorce Epoux peut payer dommages-intérêts

Juridiquement ces dommages-interets 2 fondements :

- Art 266 – Sans préjudice de l’Art 270 = DI  faut un dommage grave a cause de la
dissolution du mariage

Préjudice peut être morale ou physique

- Art 1240 – (Droit commun)  Reparation d’un dommage = autre faute


Titre 2 : Le couple non marié

Couple = vivant en union libre

Couple se choisit hors du mariage = ignoré par la loi autrefois

Mais HAUSSE DU CONCUBINAGE – A partir des annees 70 Droit reconnait quelque droit au
concubin

Raisonnement par analogie (JPD = hostilite au couple homosexuel = refus du statut de


concubinage)

Loi du 15 novembre 1999 = introduit dans le code civil – Art 515-8 = définit le Concubinage

Concerne toutes formes de concubinage

Concubinage = prenait pas avant la forme du mariage car union homo interdit

Dans cette loi = de base sur le PACS  Mais Senat opposé au PACS et propose une définition du
statut de concubinage AN consacre PACS mais conserve le concubinage

Chapitre 1 : Le concubinage

Depuis 1999 = ce concubinage reconnu par le droit  Mais il n’y a pas de statut juridique qui va
avec = de fait Reste que 0 regime juridique allant avec

Caa reste une situation de fait Besoin de l’écoulement d’une certaine duree pour devenir
concubins

Il n’y a pas un moment particulier = ouu y a dissolution

Section 1 : La définition du concubinage

Concubinage vient de « cum » « cubare » (Latin) = Cum = coucher – Art 515-8  union de fait
caractérisé par une vie commune

Condition :

- Communauté de vie = affective et matérielle  Communauté de toit et communaute de


lit
Cohabitation peut ne pas etre quotidienne
 Doit avoir un caractere de stabilite et de continuite

Ne sont pas des concubins = si y a des relations periodiques

- Entre 2 personnes *En France ne reconnait pas une union au dela de 2 personnes meme
sexe ou different = vivant en couple (Au regarde des tiers = forme un ensemble)
Pour avoir les effets = besoin de preuve du concubinage Mais cela est difficile car = situation
de fait et 0 acte

Ex de preuve *libre = relevee de compte conjoint…

Section 2 : Les effets du concubinage

Si possible de prouver concubinage Effets

Tant que les concubins s’entendent Indiffèerent du droit

Au moment de la rupture = concubins voient le droit

« Les concubins se désintéressent du droit alors le droit se désintéresse d’eux »- Napoléon

I. Pendant la vie commune

Concubins = 0 lien de droit Juridiquement ils sont considerres comme des etrangers

D’un point de vue FISCAL = concubins  Pas d’IMPOSITION FISCAL COMMUNNE= 2 foyers fiscales
different

Pour LIBERALITE (Acte a titre gratuit) : DONATION (entre des personnes vivantes) / TESTAMENT
(effet a la mort de la personne)

Taxé sur libéralité = a 60%

 Effets personnels = rien  0 obligation de fidelite / 0 obligation d’assistance/ 0 lien


d’alliance avec la famille de l’autre / 0 prise de nom de l’autre
 Effets patrimoniaux = régime primaire imperatif et choix d’un regime matrimonial = 0 y a
pas ca
Pas de régime primaire impératif = pas de contribution proportionnee a la charge du
ménage
*Possible de s’organiser = possible de faire une convention de concubinage Ne doit pas
prévoir une pénalité si y a rupture du concubinage

Au niveau des tiers = PAS DE SOLIDARITE Créancier ne peut demander a l’autre si l’autre fait un
achat

 Revenu reste a chacun / bien acheté par un des concubins = lui reste propre / si les
concubins achètent des biens ensemble = régime d’indivision

REGIME D’INDIVISION ?

Exception – parfois avantages dans bénéficient couple marié :

- Depuis 1978 – Un concubin peut bénéficier de la PROTECTION SOCIALE DE L’AUTRE


- Depuis 1994 – Un couple hétérosexuel de concubins Droit au recours a la PMA
- Art 449 – Concubins peut être nommé curateur ou tuteur de l’autre
II. A la dissolution

Principe de liberté de rompre

Fin = par rupture/ par décès  0 regles en droit pour organiser les effets de la rupture

A. Liberté de rompre

Chacun des concubins en total liberté = peut mettre fin a la communauté de vie *Qu’importe la
durée de la relation

Rupture = jamais une faute (Même manière dans le mariage où fiançailles = pas une faute)
Faute possible = les circonstances de la rupture (Réparation de la faute DANS LA RUPTURE)

Ex : Facon d’annoncer la rupture, rupture juste après la connaissance de la grossesse de la


concubine

 Indemnisation possible

Union = précaire

B. Les effets de la rupture


1. La séparation

Comme = 0 régime matrimonial = pas de liquidation a faire

Seulement si y a bien acheté ensemble = partage de l’INDIVISION

Sinon chacun récupère = biens propres

Concubins = ne peuvent profiter de l’ENRICHISSEMENT DE L’AUTRE

+ 0 prestation compensatoire

Aucune protection des concubins au moment de la rupture

Y a des avocats = essayent de trouver des fondements pour compenser l’absence de régime :

Concubins invoquent alors :

- Société créée de fait = mécanisme du droit des sociétés Prend acte du fait que les
personnes se comportent comme une société sans avoir créer une société juridiquement
 Associés = bénéfice ensemble / perte ensemble
 Faut alors prouver qu’il y a une société – Art 1832 – critères + définitions de la société
Associés doit faire des APPORTS
Associés doit faire une PARTICIPATION aux bénéfices et aux pertes
Affectio societatis = INTENTION DE SE COMPORTER COMME UN ASSOCIE

Ex : Autre collabore aux activités de concubin et rupture = 0 bénéfices a la fin


- Enrichissement injustifiée (Enrichissement sans cause) -Art 1303 et suivant du Code civil
Relatif au quasi-contrat = 0 contrat mais production d’effet comme dans un contrat
Enrichissement = sans contrepartie

Ex : Un concubin finance = mais ne profite pas des résultats de l’enrichissement – faire une maison
et la financer = mais rupture l’autre n’a pas la maison

Condition = faut un enrichissement / cet enrichissement doit etre SUPERIEUR aux charges de la vie
commune / appauvrissement de l’autre

Ex : Héberge concubin a titre gratuit et si y a des travaux donc concubins payent ensemble travaux
= pas enrichissement vu que l’autre 0 loyer

A savoir : Cour de cassation = si concubins 0 intérêt du droit = donc rare que les concubins
obtention de ce qu’ils ont perdu lors du concubinage

Loi permet a celui qui s’est appauvri « Qui est la plus faible des deux sommes entre
l’enrichissement et l’appauvrissement »

- Parfois C. Cass = reconnait obligation naturelle = exécution spontanément  0


remboursement possible
2. Le décès

En vertu de la loi  sans testament = concubin n’hérite de rien

La seule protection = protection existant dans REGIME DU BAIL D’HABITATION

Loi du 6 juillet 1989 – Art 14 = si locataire ou titulaire du bail meurt Bail continue de plein droit
au concubin notoire – A CONDITION QU’ILS AIENT VECU AU MOINS 1 AN

Conclusion du PACS = meilleur protection  Liberté + souplesse

Chapitre 2 : Le PACS

Loi du 15 novembre 1999 = Croisement au droit des contrats et de la famille

Art 515 et suivant = sur PACS

515-1 = définition Un PACS = Contrat conclu par 2 personnes physiques majeurs de sexe
différent ou de même sexe = pour organiser la VIE COMMUNE

PACS = 1999  se trouve dans la partie du Code civil sur les BIENS = pas dans celle de la famille

Dès que PACS autorisé = conclut a une IMMENSE MAJORITE par COUPLE HETERO

2013 – Mariage pour tous = evolution du PACS = disposition du PACS dit MALFAITE sur le PLAN
PATRIMONIAL

Car plan patrimonial plus compliqué dans le PACS


1999 – Par principe – les partenaires pour bien acheté après conclusion – Considéré comme
PROPRIETAIRE

0 Choix de séparation = obligation de communauté

2 grandes reformes faisant évoluer le PACS :

- 23 juin 2006 – Reforme du droit des successions mais touche le PACS


- 18 novembre 2016 – Loi J21

Augmente l’aspect INSTITUTIONNEL du PACS = Se rapproche du mariage

Certains appelle cela INSTITUTION CONJUGAL (Par opposition du mariage INSTITUTION FAMILIALE)

Section 1 : La formation du PACS

I. Condition de fond

Certains proposent = PACS a plusieurs / et PACS entre membre de la même famille (Pas accepté)

Condition de validité

Ces conditions = sont d’ordre publique = nullité absolue si 0 respect de ces conditions

Permet de voir que PACS = ressemble au mariage

 Il faut 2 personnes – 515-2 = prévoit des interdictions  0 PACS entre ascendant en ligne
direct/ alliés en ligne directe/ collatéraux jusqu’au 3 e degré

Mais plus stricte car 0 DISPENSE POSSIBLE comme dans le mariage en cas de motif grave
 PAS DE PACS = si un déjà lié par PACS ou encore déjà MARIE A UNE AUTRE PERSONNE
Couple monogame *Inspiration de l’interdiction de la bigamie
 Partenaires doivent être CAPABLE = majeur  0 dispense *Comme c’est le cas des
mineurs

Depuis loi du 23 mars 2019 = sous curatelle ou sous tutelle Personne doit être assisté
pour SIGNER LA CONVENTION = Droit de conclure un PACS

Avant 2019 = besoin de l’AUTORISATION DU JUGE

 Exige un consentement NON VICIEE + REEL


PACS = conclu pour un des effets (Ex : Avoir un titre de séjour, professeur l’utilise pour
avoir un rapprochement géographique)
Pour l’erreur = JPD l’applique de la même manière que pour le mariage
Dol = same ?
II. Condition de forme

Volonté que PACS = secret Pour éviter de révéler l’orientation sexuel

Pour savoir si PACSER = demande d’un certificat certifiant le statut de non-pacser

3 étapes :

- Rédaction de la convention de PACS = rédigé par acte sous seing privee / ou par acte
authentique fait par un notaire
- Enregistrement du PACS

Jusqu’en novembre 2017 = fallait aller au Tribunal pour se PACSER

Loi J21 = modifie cette condition

Depuis novembre 2017 = 2 façons de rendre PACS officiels : DECLARATION CONJOINE DEVANT L’
OEC (Pas un mariage) / Notaire instrumentaire de la convention peut lui-même proceder a
l’enregistrement de la convention

- Publication du PACS = OEC ou Notaire = demande de mention en marge de l’acte de


naissance des partenaires

*Depuis loi du 23 juin 2006

Art 515-3-1 alinéa 2 = à partir de cette publication  Prise d’effet du PACS

Section 2 : Les effets du PACS

2 types d’effets :

- Effets réciproques
- Effets individuels
I. Les effets reciproques

PACS = Obéissance a la liberte contractuelle

Intérêt de la convention préalable *LIBERTE D’AMENAGER LE CONTENU de la convention

En pratique = personne ne rédige Partenaires utilisent peu cette liberte la

PACS = de plus en plus caractère institutionnel Car union légale entre 2 personnes pas
seulement vie commune

Loi du 23 juin 2006 = créé plupart du contenu a caractère institutionnel

A. Les effets personnels

Art 515-4 du Code civil = engagement a UNE VIE COMMUNE (Communauté de toit et de lit)
Protection en cas de décès = partenaire survivant pourra rester GRATUITEMENT DANS LE
LOGEMENT après le décès du partenaire

Partenaire s’engage à une ASSISTANCE RECIPROQUE (Ajouté en 2006) Donne une dimension
personnelle affective au PACS

Possible de s’obliger a une obligation de fidelite = loi ne prevoit pas cela  0 impact sur la
filiation = 0 vocation de filiation

Si fidélité = ca serait pour certains attentatoire a la liberté sexuel

Ex : Arrêt du 4 janvier 2011, CA de Montpellier

Infidélité ne peut etre invoquer = une promesse de fidélité n’a pas été fait (Promesse de fidelite
possible)

TJI de Lille = exécution loyale de la vie commune Impose de sanctionner l’infidélité = CONTRA
LEGEM

B. Les effets patrimoniaux

Loi a vocation a intervenir = proche du mariage mais pas aussi importante

Pas de direction morale et materielle de la famille

 515-4 alinea 1 = Partenaire s’engage a une AIDE MATERIELLE RECIPROQUE


Aide = a proportion de leur faculte respective *Contribution aux charges du menage
 515-4 alinea 2 = solidarite en cas de dettes *Copiee coller de l’article 220 du Code civil

Seule difference fondamentale = non prise en compte des effets liees aux enfants

Rapprochement du PACS au mariage

 515-5 alinea 3 = COPIE ART 222 – Presomption de puissance ?


 Loi organise un REGIME DES BIENS DES PARTENAIRES – Modifiee en 2006
En 1999 = biens presumees INDIVISIBLES
Désormais = si 0 régime prevu Chacun des partenaires conserve l’administration , la
jouissance … = SEPARATION DES BIENS
 515-5-1 = Choix du regime de l’indivision si le souhaite
Propriétaire 50/50 = sans recours possible

Effets individuels = effets fiscales Partenaires = ont une imposition commune

En cas de LIBERALITE – depuis 2007 = Traitee comme personne mariee = pas prise des 60%

PACS = assimilee au mariage en droit du travail


Section 3 : La dissolution

I. Cas de dissolution

515-7 du code civil = montre effet hybride du PACS

- Décès d’un partenaire


Partenaire survivant n’a pas de vocation légale a être héritier *Besoin d’un testament
- Mariage d’un des partenaires
2 options :
 La vie est belle = mariage entre eux
 La vie est merdique = pas besoin de dissoudre le PACS avant mariage = mariage dissout
automatiquement le PACS
Hiérarchie entre PACS et mariage
- Dissolution par la commune volonté des partenaires
515-7 alinéa 4 = a adresser a l’OEC ou le notaire
- Volonté unilatérale d’un des partenaires Par voie d’huissier – signifier la volonté de
rompre le PACS
II. Effets de la dissolution

Principe = régler les effets de la dissolution a l’amiable

Art 515-7 alinéa 10 = liquidation des partenaires eux-mêmes

En cas de désaccord le JAF = s’en occupe

Art 1240 = possible d’invoquer une faute dans les circonstances de la faute

= 0 clause possible pour exclure les fautes pour rupture

PARTIE 2 : L’ENFANT

(A completer)

 Loi du 3 janvier 1972 = preparer par Carbonnier


 Ordonnance du 4 juillet 2005 (Loi de ratification a lieu en 2009*Modifiee egalement)

Rappel historique :

Avant loi du 3 janvier 1972 Lien de filiation dependant du lien UNISSANT LES PARENTS

Parents mariees = enfant LEGITIME

Parents pas mariees = enfant NATUREL

NB : 3 formes de filiation naturelle :


- Filiation naturel simpleParents célibataires =non mariés
- Filiation naturel adultérine
- Filiation naturel incestueuse Parents dans une situation d’empêchement absolue

Statut d’enfant naturel = établissement de la filiation plus dure *voir interdite  MOINS
FAVORABLE

A partir de 1912 = filiation naturel simple reconnu

A partir de 1972 = filiation naturel adulterine reconnu

Et jusqu’à aujourd’hui = filiation incestueuse toujours impossible

Jusqu’en1972  INEGALITE ENTRE ENFANT NATUREL et LEGITIME

Loi du 3 janvier 1972 = But : EGALITE ENTRE LES FILIATIONS  filiation naturelle = devient un fait

62% des enfants nees hors mariage

But : Recherche de la verite biologique de la filiation Science avance donc possible d’etablir
verite biologique Possible de contester la filiation biologique

Pour proteger enfant Aménagement = recherche de la verite mais prise en compte de la verite
sociologique et affective *Personne s’occupant de l’enfant comme si c’était le sien

NB : A partir de 1981 = tout citoyen en France peut saisir le CEDH

CEDH = influence le droite de la famille

 Inegalite successorale = discriminatoire

Ex : Arret Masurech = France condamnee pour cette inegalite

Défend le fait qu’il existe un DROIT DE CONNAITRE SES ORIGINES

Or en France = enfant pas acces a ses origines Evolution medicale : accouchement sous X,
donation de sperme

Apres 1972= évolution scientifique + technique de procréation a évolué

Dans quel cas est-il possible de mettre en place verite biologique ? Faut-il faire primer la verite
biologique a la vérité affective ?

Ordonnance du 4 juillet 2005 = entrée en vigueur le 1er juillet 2006 + ratification par une loi de
2009 = EGALITE ABSOLUE entre les filiations

ART 310 = Tous les enfants Même droit dans leur rapport avec leur parents
Il n’y a plus de catégorie de filiation SAUF = cas de l’enfant incestueux

Aujourd’hui = filiation dans le cas des parents homosexuels  Loi du 2 aout 2021 = PMA pour
couple de femme

Donc how about  Les hommes homosexuels ? / Et la question des enfants de couple transsexuel

Cas : Homme changeant de sexe et enceinte sa femme

Titre 1 : La filiation par procréation


Procreation = parents a donnee vie a l’enfant

Mais les progres de la medecine = possible sans un lien naturel

Y a procreation naturel et la procreation medicalement assistee

NB : de base PMA = pour a un couple sterile d’enfanter

Mais aujourd’hui = couple homosexuel

Chapitre 1 : La procréation naturelle

Depuis 2005 = 0 difference de statut de l’enfant

Existence d’un mariage ou pas = difference d’etablissement de la filiation

Comment etablir la filiation ?

Section 1 : L’établissement de la filiation

Se fait = hors des tribunaux dans l’immense majorite Non contentieux

La regle de l’Art 320 = REGLE DU PRINCIPE CHRONOLOGIQUE = tant qu’elle n’a pas été conteste en
justice

Si volonte de faire une filiation déjà juridiquement etabli = il faut detruire la filiation déjà existant
pour en etablir une autre

Sous-section 1 : L’établissement de la filiation non contentieuse

Art 310-1 = mode d’etablissement de la filiation non contentieux

 Par l’effet de la loi


 Par la reconnaissance volontaire
 Par la possession d’etat
I. Par l’effet de la loi

Le legislateur utilise « par l’effet de la loi »  2 modes d’etablissement de la filiation


- A l’egard de la mere = etablis non-contentieuse se fait par la DESIGNATION DE LA MERE
DANS L’ACTE DE NAISSANCE (A) = mariee ou non existe toujours
- A l’egard du père = PRESOMPTION DE PATERNITE (B) = reservee aux couples maries
A. Mode d’etablissement a l’egard de la mere

En 1804 = si mere pas mariee  elle devait reconnaitre son enfant

NB : En 1979 – CEDH (13 juin) Discriminatoire d’imposer a le femme non mariee de faire une
reconnaissance or que la femme mariee pas besoin

En 2005 = changement de cela =

Art 311-25 = mention de la mere dans l’acte de naissance

« Mater semper certa est »  Mere = femme ayant accouchee Mere est certaine

Mais aujourd’hui =remise en question de cela  il y a la notion de MERE PORTEUSE

NB : En France = cela interdit  Mais francais = fait a l’etranger

GPA = interdit en France

B. La presomption de paternite

Art 312 = enfant concu ou nee pendant le mariage a pour père le mari

Ne concerne que les hommes mariés

Normalement = enfant d’une femme mariee = est celui du père

En 1804 = mere certaine et père on n’est pas sur = PRESOMPTION que le mari c’est le père

NB : Presomption = technique de preuve A partie des faits connus possible de tirer les faits
inconnus

Ex : femme accouche et elle est mariee = comme il y a le devoir de fidelite Normalement le père
= le mari

Adage : le père est celui que les noces designent « pater is est quam nuptiae demonstrant »

Aujourd’hui = possible de savoir qui est le père Mais difficile d’imposer a tout homme de faire
un test de paternite = donc on garde la PRESOMPTION

« pierumque fit » = paternité du mari au regard des circonstances

Si filiation maternelle établit  application de la présomption  2 modes de filiation = ETABLIT


EN MEME TEMPS

 Champs d’application

Présomption s’applique quand enfant = NE PENDANT LE MARIAGE * ajouté7 ; en 2005


NB : Si couple pas mariée = mais mariage pendant la grossesse Par souci de simplicité =

Présomption s’applique quand enfant = CONCU PENDANT LE MARIAGE

Difficile de savoir quand il y a eu conception exactement donc = présomption – Art 311

la loi présume = enfant conçu pendant la periode s’étendant au 300 e au 380e jours de la date
de la naissance

A partir de 180 jours = enfant considérée viable

Art 311 alinéa 2 = conception n’importe quel moment si c’est pour le bien de l’enfant

 Les exceptions

Art 313 = loi présume qu’improbable que mari soit le père

But d’ecarter la présomption de paternite = eviter a l’enfant de faire plus tard une action en
contestation de la filiation

Hypothese 1 : enfant concu a une periode ouu les parents = legalement le droit de vivre separe ( S
de corps, instance en divorce

Hypothese 2 : Enfant declaree a l’etat civil SANS MENTION DU NOM DU MARI Si mere n’indique
pas le nom du mari = doute sur la qualite de père du mari (Couple déjà separee de fait)

Pas besoin de faire une action en justice pour ecarter la presomption de paternite

Si mari = père Rétablissement de la presomption (3 manieres) :

- Art 314 = Mari de plein droit = retablissement de la presomptionQuand enfant a la


possession d’etat a l’egard du mari et n’a pas déjà une filiation a l ;egard d’un tiers
- Art 315 = Lorsque mari = reconnait enfant Presomption
- Art 315 = mari peut retablir la presomption juridiquement en apportant les preuves du fait
qu’il est le père

NB : Posssession d’etat = etre consideree comme un parent et cela socialement parlant
comme dans les faits

II. La reconnaissance

Historiquement = mode d’etablissement de la filiation naturelleDeclaration de la volonte

Aujourd’hui = s’adresse a tous les types de filiation

Pour les parents maries = reconnaissance utile a titre SUBSIDIAIRE

Quand la presomption n’est pas utilisee = RECONNAISSANCE


Art 316 = Reconnaissance = acte juridique, solennel par lequel une personne declare etre père ou
mère de l’enfant

*Solennel = loi impose une forme particulière

Acte de reconnaissance = Doit se faire par ACTE AUTHENTIQUE *C’est-a-dire acte recu par un
OFFICIER PUBLIC Car declaration = importance particulière

Acte de reconnaissance recu par OEC Quand naissance est déclaré = indication du nom de la
mere + père fait un acte de reconnaissance

Acte de reconnaissance peut aussi etre recu par un NOTAIRE Faire cet acte

Reconnaissance peut se faire a l’occasion d’un autre acte = Ex : Lorsqu’il y a redaction d’un
testament, ou un mariage

Acte plusieurs caracteres :

- Facultatif ne peut pas être forcee


- Personnel que le père ou que la mère qui peut reconnaitre un enfant (Si c’est les deux =
2 actes distincts)
- Unilatéral  lien de filiation = entre l’auteur de la reconnaissance et l’enfant *Sens unique
= pas besoin du consentement de l’enfant a la reconnaissance
 Possible de reconnaitre un enfant majeur = même sans son consentement
- Déclaratif reconnait un fait déjà existant

La filiation reconnue= RETROACTIF Prend effet a la naissance de l’enfant

- Irrévocable impossible de revenir sur sa déclaration mais POSSIBLE DE CONTESTER LA


FILIATION (Peut contester : auteur de la reconnaissance, autres)

NB : Existe la RECONNAISSANCE PRE-NATALE = reconnaissance or qu’enfant pas encore nee *a


condition = que soit VIVANT et VIABLE

Possible qu’il y ait des CONFLITS DE FILIATION :

Si femme a un mec mais est mariee = Mec fait une RECONNAISSANCE PRE-NATALE or a la
naissance on se rend compte que femme est mariee = donc la PRESOMPTION DE PATERNITE DE

Pour regler cela : Art 336-1 = Acte de naissance prime = presomption de paternite etablit filiation

Si y a un souci = saisine du procureur de la republique et doit saisir le juge

III. Possession d’etat

Mode utilisé = quand les autres ne permettent pas d’etablir la filiation

Art 314 = si présomption de paternité ne joue pas  Possible de la faire rejouer s’il y a possession
d’etat
Possession d’état = fait de se comporter et d’etre considéré comme l’enfant ou le parent d’une
personne  fondé sur l’apparence

Basee sur le « plerumque fit » *Ce qui arrive le plus souvent

Possession d’etat = role quand le droit prend en compte la VERITE SOCIOLOGIQUE Filiation
biologique = sera plus dur a etablir

A. Les conditions

Elements constitutifs – Art 311-1 *Reredigee par ordonnance de 2005

 Reunion de faits = en droit de la preuve  besoin d’un FAISCEAU d’indice = disant qu’il y a
bien une filiation

3 elements de faits a reunir « Nomen, tractatus, fama » (Nom, traitement, renommee trilogie
ancienne)

Ordonannce de 2005

- Traitement = personne traite enfant comme parent et vice-versa Pourvu a l’education …


- Renommee = personne reconnu par la famille et la societe comme enfant ou comme
parent / + par une autorite publique
- Nom = porte le nom d’une des personnes pretendu parent ou les deux

NB : ces faisceaux = liste indicative.

B. Les caracteres

Art 311-2 = caractere cumulatif

PDE :

- Continue = comportement habituel


- Paisible = pas de violence
- Publique = personne reconnu socialement comme parent ou enfant de…
- Non equivoque = faits et lien = existence d’une filiation (Peut pas etre un grand frere)
C. La preuve de la possession d’etat

Avant = preuve par tout moyen

Aujourd’hui = plus que 2 modes de preuve autorisee – Art 317

- L’ACTE DE NOTORIETE *Connu de tous *Correspond a la fama Prevu depuis 2019*Avant


fallait voir un juge

Notaire = besoin de 3 temoins pour temoigner du fait que ces personnes se comportent comme
parent-enfant / ou autre document si necessaire

Notaire = dresse l’acte Signeee par notaire et par les temoins


Demandee = uniquement dans un delai de 5 ans a partir de la cessation  Si y a plus de
comportement ou l’un decede ??? (A reflechir)

Une fois acte fait = mention de la filiation dans cet acte et le noter en marge de l’acte de naissance
de l’enfant

- Decision de justice constatant la PDE- Art 330 = toute personne ayant un interet dans un
delai de 10 ans = peut demander de constater la PDE

Sous-section 2 : L’établissement contentieux de la filiation

Différence entre l’établissement de la filiation entre mère et père = notamment en terme de delai

Art 321 = action se prescrit par 10 ans a compter du jour ouu la personne a été privee de l’Etat
qu’elle reclame

Si filiation JAMAIS été établis  père 10 ans a partir de la naissance pour demander = au bout de
10 ans PRESCRIPTION = impossible de demander d’etablir la filiation

Pour mineur = A partir de sa majorité jusqu’à 28 ans = peut etablir filiation

A. Action en recherche de maternité

Art 325 du Code civil = A défaut de titre et de PDE Recherche de maternité = admise

Alinéa 2 -Une fois majeur = seul l’enfant peut le faire

Enfant = pretend qu’une femme est sa mere *Mere pretendu a accoucheeIl doit prouver cela

NB : Donneuse d’ovocyte = pas accouchee so hard to faire action

PREUVE = EXPERTISE BIOLOGIQUE

Cour de cassation = estime qu’expertise biologique en matiere de filiation  de droit

Art 326 = Mere peut demander a accoucher sous X et garder secret l’identite

But : Femme = voulant pas necessairement garder enfant *Enfant sous X= 1993Lutte contre
l’infanticide

Accouchement sous X= PROBLEME :

Droit de l’homme – CEDH = enfant droit de connaitre ses origines

Aujourd’hui COMPROMIS – creation en 2002 = CONSEIL NATIONAL POUR L’ACCES AUX ORIGINES
PERSONNELS (CNAOP) = Reversibilite du secret  Repose sur la femme seulement *Decide des
informations a donner si enfant veut le savoir/ si mere est d’accord= pourra donner identite

*Info = sur patrimoine genetique par exemple

Autre probleme = si père fait une reconnaissance pre-natale or mere accouche sous X
Père reconnait *Sauf que père pourra dire a l’enfant

Art 62-1 = secret sur l’identite de la mere va a l’encontre de la reconnaissance

Accouchement sous X = enfant sur la liste d’adoption Si père veut reconnaitre or qu’enfant

Arret Benjamin, 1 CC, 7 avril 2006

 Reconnaissance pre-natale + accouchement sous X + enfant est adoptee


 Cour de cassation estime que = filiation doit etre etablis dans l’interet de l’enfant

Père a commencee les demarches APRES 1 mois = donc 0 impact sur enfant

B. Action en recherche de paternite

Lorsque père est mariee = pas besoin d’une veritable recherche en paternite Seulement
presomption

Art 329 -Possible de demander en justice = qu’action en retablissmenet de la filiation se fasse

A partir de 1912 = autorisation de l’etablissement de recherche en paternite

Possible d’agir en recherche de paternite = dans les 2 ans apres la naissance = CELA LIBERALISEE
PAR O

Art 328 – Tant qu’enfant mineur = mere peut en recherche de paternite/ enfant majeur = a 10 ans
peut le faire

NB :si père est decede action se fait contre les heritiers

Pour faire recherche en paternite = Besoin de preuve

Arret du 12 mars 2000 Expertise biologique de droit en matiere de filiation = sauf si y a une
motif legitime de ne pas y proceder

Besoin du consentement de la personne = si dit NON juge peut en tirer que donc y a une filiation

NB : Motif legitime = si demande abusive or qu’evident qu’y a pas de lien

Question= Possible de faire une recherche en paternite sur un mort ? – Affaire Yves-Montan ? …

= exumeration pour faire une recherche en paternité

LOI DIT = PAS POSSIBLE DE FAIRE UNE RECHERCHE EN PATENITE POST-MORTEM sauf si personne y
a consenti de son vivant

Section 2 : La contestation de la filiation

 Dans le couple

Jusqu’en 1972 = seul le mari  Pouvant contester une filiation


Contestation de la paternité :

 En DESAVOUANT L’ENFANT DE SA FEMME

Loi de 1972 – volonté de favoriser la volonté biologique  On autorise la mere a elle aussi faire
tomber la PRESOMPTION DE PATERNITE

Mais ne peut le faire que si ELLE SE REMARIE APRES AVEC VERITABLE PERE DE L’ENFANT

Cette contestation possible que  6 MOIS A PARTIR DE LA NAISSANCE si père le fait/ mere
voulant contester paternite – 6 mois a partir du remariage avec vrai père

D’ailleurs – JPD  Accepte que l’enfant lui-même conteste la filiation

ET permet AU PERE VERITABLE DE CONTESTER LA FILIATION

Loi de 2005 « Toute filiation peut etre contester si on apporte la preuve qu’elle n’est pas conforme
a la verite biologique » *Vaut pour paternite et maternite

- Pour contester la maternite – Art 332 = preuve que mere n’a pas accouche de l’enfant

2 cas de figure : SUBSTITUTION DE L’ENFANT / SUPPOSITION D’ENFANT (Fait qu’une femme fait
sembler d’accoucher + récupérer enfant d’une autre)  PAS DE FILIATION BIOLOGIQUE DONC

Fait tomber la FILIATION PATERNELLE AVEC

- Pour contester la paternite – Art 332 = mari pas le père + Art 335 – Possession d’etat

Pour faire cela = ANALYSE BIOLOGIQUE *Aujourd’hui autorisé en filiation

Loi de 2005 = recherche d’un équilibre entre 2 intérêts contradictoire :

 Remettre en cause une filiation quand pas conforme a la realite BIOLOGIQUE


 Respect de la vérité sociologique quand est suffisamment encrée dans le temps

Compromis = encadrement de LA RECEVABILITE DE l’action en contestation = différent selon


la SOLIDITE DU LIEN DE FILIATION

Distinction :

 Cas où y a CUMUL entre TITRE ETABLISSANT FILIATION et une POSSESSION D’ETAT


 Cas où il n’y a pas de cumul entre titre et possession d’état
I. En cas de titre corroboré par la possession d’état

Un cumul entre titre et possession d’état – Art 334

Titre = soit ACTE DE NAISSANCE, soit ACTE DE RECONNAISSANCE *Souvent vient du père mais peut
venir de la mère

a ce titre = il y a une POSSESSION D’ETAT


La personne nommée dans ce titre = comportement comme la MERE ou le PERE de l’enfant

Il faut vérifier que le cumul ait durée 5 ANS ou PAS

- Si cumul a durée plus de 5 ans = Art 333 alinéa 2 = nul ne peut contester la
reconnaissance sauf par le ministère public * Même enfant ne pourra agir

NB : Soit depuis la naissance, soit depuis la reconnaissance qu’on compte les 5 ans

Ministre public tire des faits = conséquences qui rendent filiation invraisemblable * Ex :
comparaison entre age des parents et âge des enfants

 Ici REALITE SOCIOLOGIQUE plus IMPORTANTE que réalité BIOLOGIQUE


 Y A forclusion

NB : Si vrai parent biologique – se comporte 5 ans comme parents = consolidation de la filiation

- Si a pas duree 5 ans = Soit FIN DE LA POSSESSION D’ETAT, soit durée pas arrivé a terme

Ici = plusieurs personnes actions possibles – Art 333 alinéa 1er = Comme enfant a sa majorité,
parents

Ici POSSESSION D’ETAT CONFORTATIVE DE FILIATION = plus difficile de contester

Ici preuve de la possession d’état= PAR TOUS MOYENS Pas obligatoire

II. En cas de non-cumul d’un titre et une possession d’état

Filiation = plus facile a contester Action ouverte plus longtemps et a plus de personne

En cas de non-cumul – Art 334 = contestation ouverte a toute personne qui y a un intérêt

- Père ou mère prétendu


- Personne se prétendant etre le vrai père ou la vrai mere
- Enfant lui-même
- Autre membre de la famille – notamment des heritiers
- Ministère public – Art 336 = indice tiree de l’acte faisant pensé a une fraude

Action ouverte pendant 10 ans

*Quand y a un titre = contesté a compter de la date du titre *repoussé pour enfant a sa majorité

NB : Enfant a partir de sa majorité – 10 ans = pour contestation

*Quand établissement par PDE – 2 façons de le faire *Acte de notoriété ou d’un jugement – 10 ans
a partir de ces derniers

Section 3 : L’action a fin des subsides


Compliqué d’établir preuve certaine de la paternité  A défaut d’une analyse sanguine ou
génétique juge contraint de REJETER ACTION en RECHERCHE DE PATERNITE

Cette action = la pour prendre acte que Beaucoup de père n’assumait pas son erreur

Là pour responsabiliser GENTE MASCULINE sur conséquences de leur acte

Impossible de prouver qui est père = 0 analyse

Mais possible de prouver que l’HOMME A EU DES RELATIONS SEXUELS avec mère pendant la
conception

 Dans ce cas JUGE PEUT CONDAMNER HOMME a versé des SUBSIDES A LA FEMME pour
l’enfant

Tout enfant = peut demander subside a l’homme ayant eu des relations sexuelles avec mère

But = INDEMNITAIRE

Dans le doute = cette action a permis de condamner solidairement Plusieurs homme ayant
entretenu relations avec femme pendant période de conception

*En cas de viol collectif = tous les hommes seront condamnés

Aujourd’hui = si homme peut prouver par analyse que n’est pas père = alors FIN – PAS POSSIBLE
qu’il y ait des SUBSIDES

Utile = permet a enfant INCESTUEUX de demander au père de demander des subsides *Pas
possible de voir filiation établis/ enfant a dépassé le délai de recherche en paternité = demande de
subside *Pas volonté d’établir la filiation

NB : Minorité de l’enfant = mère peut agir ; enfant majeur = peut agir * ne peut demander si déjà a
un père avec lequel établis

Si pendant la minorité mère = mère demande une action a fin de subside  Art 349-8 = action
subside par obstacle a une action en recherche de paternité ultérieur

Chapitre 2 : La procréation médicalement assistée

Filiation pas charnelle quand :

- Enfant vient de la technique médicale


- Enfant vient de l’adoption

Législateur = s’écarte de la réalité biologique = Au PROFIT DE LA VOLONTE DES PARENTS


Progrès de la médicine = moyens de procréation en dehors des cas de procréation charnelle :

PMA / AMP

Gestion pour autrui

Insémination artificielle

 Cela se fait a partir des gamètes

Soit par les gamètes des couples, soit gamètes de donneurs, soit gamètes d’un du couple et un
tiers donneur

En 1983 = CREATION DU COMITE NATIONALE D’ETHIQUE pour les SCES de la VIE et de la SANTE

Consulté pour permettre de voir comment encadrer les problématiques relevant des sces de la
vie et de la sante

Loi bioéthique- 29 juillet 1994 = valide la PMA

 Validé par Conseil constitutionnel le 27 juillet 1994


 Disposition encadrant PMA dans le Code civil et le Code de la Santee publique

En 1994- Création de l’Art 16 et suivant = sur les principes de ce qu’il est possible de faire sur le
corps

Art 311-20 et suivant du Code civil sur la PMA Abrogé par la Loi du 2 aout 2021

Création des Art L 2141-1 et suivant du Code de la santé publique + Art 2141-1 et suivants sur
l’assistance médicale a la procreation

NB : loi bioéthique = reviser en principe tous les 5 ans  But = tenir compte de levolution de la
médicine

n’a pas lieu tous les 5 ans (Car tous les 5 ans fin du quinquennat/ parfois projet de loi deposee
mais pas encore fini)

Première révision = loi du 6 aout 2004  2e révision = loi du 7 juillet 2011 Loi du 2 aout 2020

Art 342-9 a et 342-13= Chapitre V du Code : De l’AMP avec tiers donneur -Cree par la loi
bioéthique de 2021

En France = n’autorise pas TOUS LES MOYENS pour PERMETTRE A UNE PERSONNE D’AVOIR un
ENFANT  limites + conditions strictes *Ainsi le concept de DROIT A L’ENFANT = n’existe pas

But : souligner la responsabilité lors de la fabrication d’un être humain

Rôle du législateur = Doit maintenir équilibre entre des PERSONNES AVEC DESIR D’ENFANT «
projet parental depuis 2021 »Mais pas capable de le faire sans aide de la science
NB : Désir d’enfant appelé en 2021 = PROJET PARENTAL

Législateur = doit tenir compte de l’intérêt d’un ENFANT A NAITRE

Est-ce dans son intérêt de naitre : Or 0 droit de connaitre sa réalité biologique ? Sans un de ses
parents ?

Techniques autorisées = strictement encadrées  Conditions encadrés

 Au-delà d’encadrer les conditions = faut voir les EFFETS sur la FILIATION

Section 1 : Les techniques autorisées

2 types de PMA :

- PMA dite ENDOGENE = PMA pratiqué avec les gamètes du couple demandant la PMA
- PMA dite EXOGENE = PMA avec des gamètes fournit par un donneur extérieur au couple
I. Principes directeurs communs de ces formes de PMA

Définition commune de la PMA – Art L2141-1 du Code de la santé publique – AMP = pratique
clinique et biologique permettant la CONCEPTION in vitro, la conservation des gamètes ou de
tissus…

Critères – portes sur respect des principes de la bioéthique + efficacité + reproductivité du


procédé + sécurité de son utilisation pour l’enfant a naitre et la femme

En France = attachement a la sécurité a la femme et a l’enfant a naitre

CONDITIONS :

- Encadrement administratif
- Qualité pour bénéficier de la PMA
- Vérifier le consentement de celui qui demande PMA
A. Encadrement administratif

Ce ne sont pas tous les médecins = pour faire PMA

PMA = réservés a des PRACTICIENS soumis a un AGREEMENT Faut avoir une autorisation spécial
par l’agence de la BIOMEDICINE

Acte doit être effectuer Dans établissement autorisé

NB : Seul procédé de PMA autorisé SANS SES AGREEMENTS – insémination artificielle = Car plus
simple

Cet agreement = permet a Etat Faire un CONTROLE MEDICALE + DEONTOLOGIQUE

Renouvelable tous les 5 ans

B. Qualité des bénéficiaires


Jusqu’à la loi du 2 aout 2021 = Recours a AMP Sa finalité = pas pour but de satisfaire un désir
d’un enfant

But avant = Remédier a l’infertilité du couple* médicalement constaté / ou éviter de


transmettre a l’enfant une maladie – Art L141-2 – CSP

Cela signifie = avant ne permet pas a FEMME CELIBATAIRE d’avoir accès a PMA = car CELIBAT
PAS UNE CAUSE D’INFERTILITE

De plus, comme il s’agit d’infertilité = OUVERT QUE POUR COUPLE HETEROSEXUEL

Depuis la loi du 2 aout 2021 = Art L141-2 dans sa nouvelle version – CSP = AMP Destinée a
répondre a UN PROJET PARENTAL

Article dit = couples formés d’un homme + femme/ 2 femmes/ toute femme non marié = ACCES
A PMA après entretien particulier

Interdiction aux couples homosexuels pour homme = lié a un OBSTACLE BIOLOGIQUE

NB : Couple peut être marié/ concubin/ partenaire = Doit juste avoir une stabilité soit une
CONDITION DE COMMUNAUTE DE VIE

Jusqu’en 2011 – y avait pour les couples non-maries = condition de communauté de vie de 2 ans

Suppression en 2011 = car de toute façon la procédure prend au moins 2 ans Donc si couple
va au bout de la procédure c’est bon

Cela signifie = demande peut pas être faite si COUPLE SEPAREE Et si demande de S de CORPS ou
de DIVORCE – Directement FIN a la PMA

Aujourd’hui = 2 membres du couple doivent être vivant

NB : PMA POST-MORTEM – projet de loi -2003 = pas encore passer mais sujet de débat

 Aujourd’hui pas consacré = car n’est pas dans l’intérêt de l’enfant en sachant qu’enfant ne
connaitra pas son père
 De plus = bordel au sujet de FILIATION + SUCCESSION = faut rouvrir la succession pour
l’enfant

Insémination d’une femme post-mortem = autorisé dans d’autre pays voisin = faut donc adaptée
cela au droit Si français va a l’étranger = adaptation du droit

Exemple :

- Arrêt du Conseil d’Etat -31 mai 2016 = Un couple ayant nationalité espagnole
Commence un projet de PMA = Gamète du mari garder dans un hôpital français
 Femme demande EXPORTATION des gamètes en Espagne
= En Espagne- insémination possible dans les 12 mois suivant le décès si mari a de son
vivant donné son consentement
 Consentement du CE a l’exportation des gamètes =car attachement avec Espagne
Si REFUS – atteinte disproportionnée a Art 8 de la CEDH
- Arrêt du 24 janvier 2020 – arret de la CEDH
Cas où couple = 0 lien avec Espagne = a déjà un embryon en France
Veut une exportation de l’embryon pour une insémination en Espagne
= refus du Conseil d’Etat

Loi de 2021 = permet a femme seule recours a la PMA Dans les faits suffit d’aller en Belgique
pour le faire Ainsi autorisé en France

*Seule = pas être marié

Condition d’âge

 Jusqu’en 2021 = fallait être en âge de procréer (Car but = fin de l’infertilité)
 Décret du 28 septembre 2021 - *décret d’application de la loi de 2021 = fixe les conditions
d’âge – Art R 2141-36 et suivant CSP

Ex : Insémination artificielle = jusqu’à 45 ans / pour membre du couple qui n’a pas vocation de
porter enfant -jusqu’à 60 ans

C. L’expression du consentement

Faut s’assurer du consentement + accord des demandeurs a la PMA

Consentement = recueilli par EQUIPE MEDICALE – Art L2141-10 CSP

Il y a un ENTRETIEN PREALABLE avec EQUIPE MEDICALE+ PYSCHOLOGUES…

 Equipe médicale chargées de rappeler aux candidats de la possibilité de L’ADOPTION

1 MOIS = Délai de réflexion  Puis demande de PMA REITERE PAR ECRIT a l’EQUIPE MEDICALE

Avant que ACTE DE PMA = soit commencé  Un des demandeurs peut retirer son consentement
jusqu’à la dernière minute  Art L141-2

Si conditions pas respectés = sanctions a l’égard des practiciens – sanctions PENALES ou


PROFESSIONNELLES

D. Les effets communs sur la filiation

La filiation obligatoire = consacree par la JPD  Dans un arret du 10 juillet 1990 = consentement a
l’insemination de sa compagne

Conjoint A OBLIGATION DE SE COMPORTER COMME LE PERE – Nouvel Art 342-13

Celui apres PMA = ne reconnaissant pas l’enfant engage sa RESPONSABILITE ENVERS LA MERE et
l’ENFANT  PATERNITE JUDICIAIREMENT ETABLIE + INCONTESTABLE par qui que ce soit -
Incontestable par enfant et tiers **

Consentement donné a la PMA = Interdit ACTION aux FINS DE CONTESTATION de la FILIATION 


Sauf :

- Si enfant pas issu de la PMA *Si y a adultère – Art 342-10


- Si consentement – privé d’effet = conditions nécessaires a PMA ne sont pas etablies*
Couple divorcé ou mort du mari, révocation du consentement
II. PMA endogène

Biologiquement = enfant du couple

Filiation = comme une filiation charnelle  mere designee dans acte de naissance, presomption
de paternité* si couple marié/ si pas mariee – reconnaissance de paternitee

La seule différence = FILIATION OBLIGATOIRE  Possibilite d’une RECONNAISSANCE FORCEE

III. PMA exogène

Avec 1 ou 2 donneurs

A. Les principes communs

Principes = application qu’importe le nombre de donneurs

 Principe d’anonymat – Art 16-8 = pour le don

Tres discutee car maintenant developpement du DROIT A L’ENFANT de savoir ses origines

En 2011- Possibilite d’avoir acces a des INFO NON-IDENTIFIANTES en cas d’anomalie génétique
grave

Art 16-8-1 = dans cadre d’un PMA Principe d’anonymat = pas obstacle a ce que personne issue
de la PMA puisse avoir ACCES = a SA MAJORITE  des informations non-identifiables mais aussi a
IDENTITE DU DONNEUR

Art L2143-2 CSP = avant de procéder a un DON DE GAMETES ou d’EMBRYON Possible de


consentir a la communication des DONNES pour donner ses gamètes *Sinon impossible de donner

Receveurs = ne peuvent pas sélectionner les donneurs

NB : 1 même donneur = peut pas donner naissance a PLUS DE 10 ENFANTS – Art L244-2 CSP

Avant 2015 = donneur doit déjà avoir un enfant pour faire un don

Depuis 2015 = possibilité de conserver un don pour le donneur

Art 16-6 CC= DON doit être DESINTERESSE + BENEVOLE


Quand PMA = exogène  Formalitee du consentement beaucoup plus renforcé

Consentement du couple ou femme seule = recueilli par un NOTAIRE – Art 342-10

(Art L2141-6 et L2141-10 CSP = équivalent)

Aucun lien de filiation = ne peut être établi entre AUTEUR du DON + ENFANT issu d’une AMP- Art
342-9 CC

Aucune action en responsabilité = ne peut être établie a l’encontre du donneur

= pas de recherche en paternité, action en fin de subside…

B. La procréation avec un donneur

Pour se faire = procréation endogène doit être impossible

Enfant = est génétiquement que l’enfant d’un seul membre du couple

Normalement = filiation maternelle s’applique

 Si couple hétérosexuel marié = reconnaissance par le père


 Si couple pas marié = reconnaissance obligatoire si autre membre du couple = consentant
a la PMA
C. La procréation avec deux donneurs

Encadré par l’Art L2141-4 et suivant du CSP

Implanter chez une femme = embryon surnuméraire d’un COUPLE EXTERIEUR au Couple
souhaitant faire une AMP

Impossible de créer = embryon expres

NB : Si c’est une insémination artificielle = embryon en plus

Pour une insemination artificielle d’embryon surnumeraire = soit destruction, soit don a la science,
soit don a un autre couple

Quant a la filiation = meme si procreation par un donneur  obligation d’établir la filiation

Aucune CONTESTATION possible

Interdiction d’etablir la filiation avec le couple donneur


Section 2 : Les techniques interdites

I. La maternite de substitution

Convention de mere porteuse = une femme va rendre service a un couple en detresse* si ne veut
pas recourir a la PMA

Ex : Couple homo peut recourir a la GPA

2 types de maternite par substitution :

- GPA = fait de porter enfant issu des gametes d’un couple ou avec un donneur --.Mere
porteuse pas biologiquement mere de l’enfant
- Procreation pour autrui = insemination artificielle de la mere porteuse avec gametes de
l’homme mere porteuse biologiquement la mere de l’enfant

Enfant abandonnee par la mere porteuse

Ex : Dans un arret rendu en Ass. Plen – 31 mai 1991 = C. Cass condamne ce procede comme
contraire a l’ORDRE PUBLIC

Contraire a l’INDISPONIBILITE du CORPS HUMAIN de la MERE – mere met a disposition son


corps pour rendre un service a autrui

+ contraire a INDISPONIBILUTE DU CORPS DE L’ENFANT – car contrat sur le corps de l’enfant car
CONTRAT de l’ANDONDONNER

+ INDISPONIBILITE des PERSONNES = pas le droit de choisir le SEXE, FILIATION, date de naissance
 0 filiation avec mere = car renonce a l’etablissement de la filiation

 Filiaion jugee ILLICITE meme a titre gratuit = car porter un enfant puis l’abandonner
IRRECEVABLE

Le COMITE NATIONALE D’ETHIQUE = dit que cela = contraire a l’INDISPONIBILITE DES CORPS

1994 – Consecration de l’art 16-7 CC = « Toute convention portant sur la procreation ou la


gestation pour le compte d’autrui est NULLE »

Sanction penale = 6 mois de prison + 7500 euros d’amende

Cela interdit en France


 Assemblee pleniere- 3 juillet 2015 C. Cass = rend 2 arrêts sur TRANSCRIPTION d’acte de
naissance d’enfant nee par GPA en Russie

Père = reconnait l’enfant – inscrit en Russie comme etant le père

Dans un premier temps – C.Cass = refuse transcription car enfant issu de technique frauduleuse

 REVIREMENT sur la base de l’Art 47 du Code Civil et Art 8 de la CEDH*A voir


impérativement A moins qu’acte soit falsifié, acte doit être transcrit en France
 Recours a la GPA ne suffit pas a faire transcription en France de l’acte de naissance
etranger

Sur la filiation = père est le père biologique Acte de naissance régulière – doit etre transcrit

En revanche – acte vis-à-vis de la mère = irrégularité  pas de filiation a l’égard de la mere


d’intention

 Autre arret – 1ere chambre civil – 4 juillet 2017 – rend 4 arrets = prend acte de l’arret de
2015 Cour Cassation refuse la transcription de la mere d’intention

Signifie = qu’acte irregulier = GPA est une technique frauduleuse

Mais la MERE peut etablir la filiation en faisant une ADOPTION

Probleme = c’est que adoption de l’enfant de l’autre  Parents doivent etre mariee*
POTENTIELLEMENT DISCRIMINATOIRE

Impossible de faire cette adoption si pas mariee

 5 octobre 2018 – demande avis a CEDH sur sa propre JPD – redigee en Assemblée
Pleniere

Protocole numero 16 de la CEDH- 1er aout 2018 – procédure de demande d’avis a la CEDH 
France premier pays a se servir  Signe d’allégeance a la CEDH *Suite a l’Affaire Manson

NB : Condamnation apres CEDH – normalement changement la JPD

Creation de la PROCEDURE DE REEXAMEN – soit en matiere penale soit en matiere d’etat des
personnes  Possibilite apres condamnation de REJUGER et adapter JPD

Apres cette demande de réexamen – demande d’avis a la CEDH

12 avril 2019 – CEDH repond = respect a la vie privee et a la vie familiale = implique une
possibilité du lien de reconnaissance entre enfant et mere d’intention

NB : Possibilite = choix des moyens pour etablir la filiation = laisser a l’appreciation des Etats En
soi la CEDH valide la decision de la Cour de cassation
Dans d’autres arrets – CEDH note que procede choisit = doit garantir la CELERITE et l’EFFECTIVITE
de la filiation dans l’interet de l’enfant (Rappelee dans un arret 16 juillet 2020)

ARRET DEFINITIF – 18 octobre 2019 -Assemblee Pleniere = C. Cass fait un contrôle de


proportionnalite – voit si transcription est de l’interet des personnes en cause

*Affaire Manson – couple attend depuis 15 ans pour etablir la filiation

Ici exceptionnellement – attente depuis 15 ans  Alors si ADOPTION – ne respecte pas le critere
de CELERITE

Ainsi – transcription directe sur acte de naissance

 Arrêt d’espèce

2 mois après – 1ere chambre civile dans 3 arrêts – 18 décembre 2019– considere que principe
pour établissement de la filiation doit etre TRANSCRIPTION

Sur le fondement d’une atteinte a la vie privee et interet supérieur de l’enfant – qu’importe
même si c’est GPA

Donc quelque soit la circonstance – Applicable a la PMA, a la GPA, a l’egard de personne de meme
sexe ou de sexe different

Enfin le législateur agit – Loi du 2 aout 2021 – change Art 47 du Code civil rajoute « Celle-ci est
apprécié a l’égard de la loi francaise » BRIS DE JPD -refus transcription a l’acte d’etat civil si
PARENT PAS PARENT BIOLOGIQUE DE L’ENFANT *Adoption possible

Aujourd’hui – crainte de discrimination au niveau de l’adoption – pas le cas au final car adoption
en cours de reforme

III. Le clonage (II)

Premier clonage effectif – 1996 sur une brebis

Art 16-4 Code civil -alinea 3 = est interdit toute intervention ayant pour but Faire individu
genetiquement identique a une personne vivante ou morte  GOAL = PROCREATION

Clonage reproductif – CONDAMNATION PENALE – 7 millions 500 000 (100000 euros ?) euros


d’amende + 30 ans de reclusion

Alinea 3 = modifiee en 2004

Clonage therapeutique – existe

4 avril 1997 – convention sur biomedicine – interdiction du clonage reproductif –

AG des NU = ETABLIT en 1998 – declaration universelle sur le genome humain = clonage a des
fins reproductifs – Art 11 = Interdit car pas integre
 Avec la PMA – droit s’interesse a verite sociologique

Titre 2 : Filiation par adoption


Fictive = 0 appui sur un lien biologique

Devient interdite si lien biologique trop proche

Adoption = VOLONTE des PARENTS a acceuillir enfant pas les leur biologiquement

En droit romain – connaissance de l’adoption

Concept de la succession = descendant doit faire un culte des ancetres pour ne pas se faire
oublier

Adoption de majeur vers la fin de vie – assure le culte des ancetres pour ne pas se faire oublier

Au moment de la RF = adoption volonte d’avoir plus d’enfant dans un interet successorale

1804- Adoption maintenu dans le code – Napoleon pas encore de gosse

But = pas dans l’interet de l’enfant Volonté d’avoir un heritier – EGOISTE pas ALTRUISTE
comme démarche

Pour adopter = adoption d’un MAJEUR et Adoptant doit avoir PLUS DE 50 ANS et SANS ENFANT

*Adoptee n’integre pas juridiquement la famille de l’adoptant – vocation = heriter des biens de
l’adoptant

Passage a une adoption = donner une famille a un enfant qui n’en a pas

1ere etape – WW1 Nombre d’enfant orphelins + femmes seules ad vit aeternam

1923 = autorisation de l’ADOPTION D’UN MINEUR

Au fur et a mesure du XXe siecle = Assouplissement des conditions d’adoption

Loi du 11 juillet 1966 = assouplissement des conditions  + introduit 2 types d’adoption :

- Adoption pleniere
- Adoption simple

Mais adoption devient une PROCEDURE NECESSAIREMENT JUDICIAIRE (Avant pas le cas)
COnsideration de l’interet de l’enfant

Loi du 14 mars 2016 = rend obligatoire l’AUDITION DE L’ENFANT si il est DOTE DE DISCERNEMENT
+ transformation de «declaration d’abandon » en « declaration de delaissement »

Loi du 21 février 2022 = simplifie acces a l’adoption en s’adaptant aux evolutions sociologiques
Ouvre adoption aux COUPLES NON-MARIES

Habilite le gouvernement a poursuivre reformation - adoption par voie d’ordonnance

Difficulte = adoption pour couples de meme sexe si mariage autorisee pour couples meme
sexe = donc adoption ouverte

Adoption = moyen de donner un enfant a une famille (Pas donner une famille a un enfant)

80% aujourd’hui des adoptions = concernent des enfants nees a l’etranger (En 1970 – c’était 15%)

En France – nombre d’enfant abandonnee EN BAISSE = car EGALITE DE FILIATION + D


d’AVORTER

Chapitre 1 : Adoption pleniere

Efface tout lien avec sa famille biologique

Section 1 : Conditions

Creation artificiellement d’une famille en dehors des liens biologiques

Suppression d’un lien de filiation biologique pour créer une nouvelle filiation

Cette adoption = encadree strictement

Pour pouvoir adopter :

- BESOIN D’UN AGREEMENT ADMINISTRATIF


- Procedure est judiciaire – validee par le juge apres un contrôle des conditions de fond
necessaire
I. Conditions relatives a l’adoptant

Personne pouvant demander adoption – ELARGIE par loi de 2022

2 categories :

- Un couple
- Une personne seule
 Le couple

Avant – besoin d’etre mariee

Législateur aujourd’hui – but =Fin aux discriminations selon différente forme de couple

Tous les couples – Art 343 Code civil = Adoption peut etre demander par un couple mariee non
separee de corps, deux partenaires liees par un PACS, deux concubins

Aliena 2 – Art 343 = adoptant doivent etre en mesure d’apporter la preuve d’une communaute de
vie d’au moins 1 an ou etre agee l’un et l’autre de plus de 26 ans
Ces conditions sont ALTERNATIVES

Avant fallait une communaute de vie de 2 ans = pour s’assurer de la stabilite du couple

Avant fallait avoir 28 ans

 Personne seule

Art 343-2  au moins 26 ans

Sauf si il s’agit de l’enfant de son compagnon -= condition d’age disparait

Si adoption seule alors que couple  Besoin du CONSENTEMENT DE L’AUTRE

Adoption seule = alors que couple homosexuel  Est-ce possible ?

Saisine de la CEDH

 Arret CEDH- 26 fevrier 2002 = refus d’agreement a une personne homosexuel = car peut
pertuber enfant
 22 janvier 2008 – CEDH  Fait remarque de la violation des Art 8 et 14 de la CEDH = car
refus d’agreement sur le fondement de l’homosexualite  Discrimination

Depuis la loi du 22 decembre 1976 = pour pouvoir adopter seule = fallait ne pas avoir de
descendance = car peut compromettre vie familiale

Art 353 - tribunal verifie si cela ne compromet pas vie de famille

Le nouvel Art 348-3 = pour tout adoptant Consentement doit etre RECEUILLIE par un NOTAIRE

II. Conditions relatives a l’adopté

Adoption doit être conforme = a son intérêt

Art 353 dans sa nouvelle version

N’importe quel enfant = ne peut pas etre adopté

3 conditions pour etre adoptable :

- Enfant doit etre abandonne


- Doit avoir moins de 15 ans
- Enfant non-adopté
A. Enfant abandonné

Pour etre adoptable – enfant ne doit pas avoir déjà une FAMILLE BIOLOGIQUE – Art 347 du Code
civil Appelee les PUPILLES DE L’ETAT

Pupilles de l’Etat = reconnu par l’administration en pupille de l’Etat  le rend disponible a


l’adoption
Peut-etre :

- Enfant abandonnee a la naissance ou plus tard par ses parents biologiques sans qu’une
filiation soit etablie
- Enfant ayant des parents biologiques avec lien de filiation etablie Mais parents n’ont
PLUS L’AUTORITE PARENTALE
- Enfant judiciairement déclaré délaissé = Art 381-1 = faut que parents se soient
désintéressés de l’enfant pendant plus d’un an
Personne ayant accueilli enfant = peut faire une REQUETE EN DEMANDE DE
DECLARATION DE L’ABANDON

NB : Ce désintérêt = doit être VOLONTAIRE

Parent biologique = consent a ce qu’enfant soit adopté / Soit le Conseil de famille peut l’autoriser

Faut faire une distinction entre enfant ayant MOINS DE 2 ANS et PLUS de 2 ans

Enfant ayant moins de 2 ans = parent choisi pas personne ADOPTANT – procédure classique

Enfant ayant plus de 2 ans = processus d’ADOPTION DIRECT – Parent peut faire le CHOIX DES
PERSONNES

CONSENTEMENT doit être donné – Par ACTE NOTARIEE + délai de 2 mois après avoir donné
consentement pour se rétracter

NB : Possible d’adopter enfant de l’enfant de l’autre membre du couple – Art 345-1 = EXECPTION
A ENFANT ABANDONNE (Réservé aux couples mariés avant 2022)

Adoption de l’autre membre de couple = possible que s’il n’y a pas de 2 e lien de filiation
reconnue ou si 2e lien de filiation pas etablie car PARENT MORT/ perte de l’AUTORITE PARENTALE

Ex : Pas de lien etablie a l’egard de l’autre

NB : Si femme seule avant faisait PMA = possible reconnaissance de la filiation par adoption

B. Moins de 15 ans

Art 345 – principe = Adoption n’est permise qu’en faveur d’un enfant de moins de 15 ans

Exception

Au-dela des 15 ans = possible de faire une adoption pleniere apres une adoption simple

Apres les 15 ans = si enfant déjà au foyer de requerants = possible de demander adoption
pleniere

Pourquoi ce principe de l’Art 345 ?

- Plus est jeune = plus integration simple


- A 15 ans plus besoin de faire une education complete
Art 345-1 , 2e ment et 3e ment 347 (Loi de 2022 ajout)

Exception :

- Adoption apres 15 ans si enfant PUPILLE de l’Etat et que Conseil de famille l’autorise
- Enfant delaissee
- Enfant de l’autre membre du couple

Possible d’adopter entre 21 ans et 15 ans = apres trop tard

C. Enfant

Art 346 = nul ne peut etre adoptee par plusieurs personnes = impossible de faire deux adoptions
individuelles

Exception = possible de se faire adopter successivement si l’AUTRE EN COUPLE avec l’AUTRE


ADOPTANT

Exception 2 = si un des membres du couple decede, si autre refait sa vie, nouveau compagnon
peut adopter

Expection =

III. Conditions relatives aux rapports entre l’adoptant et l’adopté

« Adoption singe la nature » - Napoleon

Art 344 = faut des conditions d’age Doit y avoir une difference d’age de plus de 15 ans entre les
deux

Sauf si juge considere qu’il y a de juste motifs pour adopter malgree difference d’age / sauf si autre
se met … (A completer en voyant article)

Jusqu’en 2022 = droit indifferent a l’existence d’un lien biologique entre adoptee et adoptant

NB : Une question : Grand-parents peuvent adopter son petit-enfant ?  NON CAR CHANGEMENT
DE L’INTERET DE L’ENFANT

Art 343-3 nouvelle version = Adoption par ascendant en ligne direct et entre frere et sœur

Sauf autorisation du juge

Section 2 : Procedre

Etape 1 : Demande d’agreement = delivree par President du Conseil departementale Donnee
apres une ENQUETE s’assurant qu’enfant bien accueuilli – Art L225-2 Code d’action … famille

= Besoins sociaux et affectifs

Valable 5 ans
Exception a l’agreement – Art 353-1 Peut etre fait exception a l’agreement quand juge decide
oiu si c’est l’enfant de l’autre membre du couple  PAS NECESSAIRE

Pas placee tout de suite

2 mois suivant abandon = pas de placement au cas ouu enfant

Etape 2 : Placement

Enfant placee 6 mois au foyer de l’adoptant  Parent biologique 0 DROIT DE DEMANDER une
RESTITUTION

Etape 3 : Juge verifie que condition de fond remplie + interet de l’enfant

Si enfant a discernement – Art 353 = enfant doit etre capable de discernement

Enfant de plus de 13 ans = doit toujours donnee son enfant – Art 345 = donnee par ACTE
AUTHENTIQUE Consentement RETRACTABLE jusqu’au dernier moment

Etape 4 : Transcription a l’etat civil

I. Creation d’un lien de filiation

Juridiquement = adoptant a autorite parentale sur enfant

- Adoptant = donne nom a l’enfant


- Effet patrimoniaux = obligation alimentaire entre les membres de la famille + adoptee aura
des droits successoraux *Plus prend qualitee d’enfant
- Rompt pour l’avenir – tout lien de filiation avec sa famille par le sang (0 retroactivite)

Enfant PERD NOM , VOCATION SUCCESSORALE (si enfant a déjà heritee car ses parents biologiques
morts – ne revient pas en arriere)

Si adoption seule = rupture de tous liens de filiation  meme si ne reste qu’une seule filiation

Important = inceste avec famille biologique prohibee – Art 356

1 cas = filiation pas totalement rompu – Art 356-2 = adoption par autre membre du couple

II. Irrévocabilité du lien filiation

Car FICTION JURIDIQUE a base volontaire = ADOPTION IRREVOCABLE

Art 359 – adoption irrevocable par quiconque

Quelque soit la gravite des motifs

Seul le deces met fin a cette filiation + permet une nouvelle filiation

Exception : En cas de motif grave = permet enfant a etre adoptee par adoption simple (Ajout
d’une nouvelle filiation
Chapitre 2 : Adoption simple

Ajout d’un nouveau lien de filiation

Art 360 et suivant du Code civil

Ne rompt pas le precedent lien de filiation

Section 1 : Conditions

Art 361

Une difference fondamentale = Adoption simple  Pas de CONDITIONS D’AGE de l’ADOPTE

Avant 13 ans = parent ou Conseil de famille donne consentement

Apres 13 ans = adoptee donne consentement

Doit tout de meme y avoir une DIFFERENCE D’AGE

Section 2 : Procédure

Avant pas besoin de procedure de placement obligatoire

Mais loi de 2022 = marque l’importance du placement Si enfant mineur, pupille de l’Etat

Derniere etape = il n’y aura pas de transcription = car on ne remplace pas un acte d’etat civil 
filiation sera juste en MARGE DE L’ACTE

Section 3 : Effets

Art 364 du Code civil est reecrit = « L’adoption simple confere a l’adopte une filiation qui s’ajoute
a sa filiation d’origine, l’adoptee conserve ses droits dans la famille d’orgine » Date de 2022

Effets extra-patrimoniaux :

- Garde nom d’origine + peut ajouter nom de l’adoptant


- Empechement avec famille d’origine demeure

Effets patrimoniaux :

- Obligation alimentaire = envers que ces parents adoptifs a pas les autres membres de la
famille
- Effets en matiere de droit successoraux mais limitee / consideree comme un heritier

NB : Reserve hereditaire = y a une part du patrimoine quoi qui se passe  va aux enfants
adoptee simple a la qualite d’enfant et donc ne SERA PAS RESERVATAIRE des grands-parents

Si adoption simple alors qu’enfant pas de lien de filiation etablie avec sa famille biologique =
possible d’etablir filiation apres adoption avec sa famille d’origine
Mais du coup famille d’origine a seulement un droit de visite

Il y a une SUBSIDIARITE DES LIENS = LIENS D’ADOPTION PRIMENT ! *Adoptant a par exemple
l’AUTORITE PARENTALE sauf lorsque celui qui adopte est le conjoint

Si dans le besoin = possible de faire une demande d’oblgation alimentaire envers parent
biologique

Adoption simple – Art 370 = revocabilite si motif grave Adoptant et Adoptee majeur = peut
demander revocation

Quand adoptee est mineur = SEUL LE MINISTRE PUBLIC peut faire une revocation

ADOPTION SIMPLE – PAS DEFINITIVE :

- Peut devenir une adoption pleniere


- Revocabilite

En JPD = Question : Adoption simple par l’autre membre du couple ?

Loi de 2022 = ouvre adoption a tous types de couple

Mais avant – CONJOINT pouvait faire une adoption simple *voire pleniere

Art 365 = prevoit que l’adoptant obtient autorite parentale concurrement *si enfant de son
conjoint

Probleme = autres couples (pas mariees et heterosexuel)  volonte de faire = du coup perte de
l’autprite parentale de l’autre membre du couple

2 arrets du 20 fevrier 2007 (2 fevrier ?) = 2 concubines – adoption simple  une femme adopte
gosse de sa concubine / cette derniere perd autorite parentale/ mais fait uen DELEGATION
D’AUTORITE POSSIBLE

C. Cass le dit en 2007 et 2008 et 2011 =dit qu’Art 365 – pas discriminatoire

6 octobre 2010 – QPC = 0 droit d’adopter enfant de son partenaire/ concubins

CEDH – 15 mars 2012 = Pas d’obligation d’ouvrir adoption simple par un des membres du couple
(Selon les Etats)

PARTIE 3 : Les obligations au sein de la famille

Aujourd’hui = femme affranchit de la puissance maritale + enfant affranchit de la puissance


paternelle
Principe de LIBERTE

De plus, Principe d’EGALITE = entre femme et homme / entre les enfants qu’importe la
naissance

Principe de SOLIDARITE

 Ces 3 principes régissent les rapports juridiques au sein de la famille

En droit de la famille = les relations sont :

- Personnelles
- Patrimoniaux

Chapitre 1 : L’obligation alimentaire

Obligation alimentaire = peut ne pas avoir de caractère familial

Ex :Un concubin peut s’engager s’il le souhaite a entretenir sa concubine

Obligation alimentaire peut etre imposer par la loi Peut relever du droit de la responsabilité

Si dommage = doit payer une indemnite

Obligation alimentaire  Si un conjoint meurt = caractère successoral  Droit a des creances sur
la succession du conjoint pre-decede

Ici ce qui interesse  OBLIGATION DE SECOURIR A UN MEMBRE DE LA FAMILLE DANS LE BESOIN

 Obligation alimentaire de droit commun

En 1804 – cette obligation = ne concerne que la FAMILLE LEGITIME

Aujourd’hui = elle vaut pour la famille légitime comme non

Section 1 : Les conditions

Relatif aux personnes ou a l’objet de l’obligation

I. Conditions relatives aux personnes

OA = ne concerne que les personnes ayant des rapports proche = PARENTE EN LIGNE DIRECT /
ALLIANCE en LIGNE DIRECT/ MARIAGE

Lien de parenté – Art 205 = les enfants doivent des aliments aux parents et aux ascendants en
ligne direct A l’infini

ART 206 = OA entre ALLIEES Ne joue qu’en ligne direct *Gendre et belle-fille doit cela aux
beaux-parents ne joue que TANT QUE LE MARIAGE DURE

Mais si mariage est dissout PAR DECES  OA persiste SI IL Y A EU DES ENFANTS issus du mariage
OA joue aussi entre epoux

Famille collaterale = pas de OA + NE VAUT PAS POUR FAMILLE RECOMPOSEE

Néanmoins – si aide des membres de la famille = OBLIGATION NATURELLE  Pas possible d’en
demander un remboursement == pas DE REPETITION (Demander argent donné spontanément)

II. OA relatives aux objets

ETENDU et EXECUTION

 Etendu

Pour qu’une OA = Art 208 Aliment accordee qu’a PROPORTION des besoins de celui qui
reclame + et en accord a la FORTUNE du debiteur

Le creancier = doit etre dans le besoin Absence de RESSOURCES + Absence de MOYEN EFFECTIF
POUR SE PROCURER LES RESSOURCES

Celui qui reclame = doit prouver qu’il est dans le besoin + 0 moyen de se procurer les ressources

Le debiteur = doit etre en mesure de les fournir Prise en compte des ressources = doit pouvoir
se prendre lui-meme en charge avant de prendre en charge l’OA

Ensuite FIXATION D’UNE SOMME

Montant = appreciee selon les conditions sociales et les conditions de vie

Montant Peut etre fixee a l’amiable entre les parties / mais si desaccord = JAF intervient

 Exécution

En principe = prend une forme de PENSION ALIMENTAIRE= Versement périodique d’argent au
créancier

Par exception = peut se donner en NATURE  Peut accueillir le creancier chez lui

 Possible quand le debiteur n’a pas d’argent – Art 210


 C’est le JAF = qui ordonne que l’OA se donne en nature

Le plus souvent- Art 210= pour enfants et parents

La JPD applique la regle comme quoi LES ALIMENTS NE S’ARRERAGENT pas Si pas fait en sorte
de recuperer argent duu, il est impossible de recuperer

Ex : Si creancier ne demande pas argent qui lui est duu = donc sa creance disparait pour toute la
periode ouu il a vecu sans

Section 2 : Le regime


I. Les caracteres
 Caractere personnel

OA = personnel car fondee sur les besoins d’une personne et les rapports personnels entre
debiteur et le creancier

Intransmissible a cause de mort

En cas de deces du creancier = les HERITIERS ne peuvent pas continuer a percevoir la pension
Mort fait s’eteindre les besoins

Si le debiteur meurt = HERITIERS ne sont pas tenus de payer la pension alimentaire a titre
personnel

Mais a la suite d’une action A TITRE PERSONNEL = peut payer (Ex : Petit enfant peut payer OA a
titre personnel envers ses grands-parents)

Pour des parents au meme degre = EGALITE

Pour des parents a des degrees differents = Hierarchie (Mais pas obligatoire selon JPD)

Quand y a une OA SPECIAL :

- Devoir de secours entre epoux

Demande OA a epoux avant de pouvoir demander a une autre personne

- Cadre d’une adoption simple

Demande a … Art 367

O d’entretien = enfant et parent 

 Caractere reciproque

Art 207

Chacun peut éventuellement y avoir droit

Enfant peut avoir droit/ tout comme parent reciproquement

Exception -Art 216

Pour supprimer ou diminuer OA = si CREANCIER a commis une faute a l’egard du debiteur

 D’ordre publique
- Indisponible = on ne peut pas faire cesser OA par convention
- Imperatif = peut pas etre ceder
- Variable = pas fixee de matiere définitive
Toujours provisoire = si plus dans le besoin FIN de la PENSION
- Révisable = s’adapte a la fluctuation des patrimoins de chacun et a la conjoncture
economique
 Soit CLAUSE D’INDEXATION – pour faire evoluer de l’evolution economique / soit demande
au JAF pour la revision ou l’arret de la pension
II. Sanction de l’OA

Si situation conflictuelle = parfois DEBITEUR ne veut pas payer

dans ce cas SANCTION :

- Penale
- Civile
A. Sanctions civiles

Comme tous les creanciers – possible de faire appel a un HUISSIER pour SAISIR les BIENS DU
DEBITEUR

Faciliter pour les créanciers d’aliments = car plus important

Si creancier d’aliments = possible de saisir des biens pas saisissables

Ex : Saisie du salaire

Possible de demander au TRESOR PUBLIC de demander

Possible de demander DOMMAGE-INTERETS Si pas payement de l’argent

B. Sanctions penales

Le fait de ne pas executer une pension alimentaire = DELIT

DELIT D’ABANDON DE FAMILLE = ne pas payer VOLONTAIREMENT pendant plus de 2 mois la


somme a verser au creancier

Cela suppose que le defaut de payement = volontaire

Delit ici = amende + peine de prison JAF peut assortir avec PERTE DE L’AUTORITE PARENTALE/
PERTE DU DROIT DE VISITE

Chapitre 2 : L’education de l’enfant

Lien parent et enfant = y a des devoirs specifiques entre ces deux

 Parent et enfant = pas d’EGALITE au niveau des rapports

Pour les parents = c’est un devoir d’eduquer les enfants jusqu’à la majorite

Volet personnel et pecuniaire


Devoir des parents a l’egard des enfants

Art 371 – A tout age = enfant doit le respect a ses parents

Section 1 : L’autorite parentale

Jusqu’en 1970 = autorite parentale Puissance paternelle

Aujourd’hui AP = definit a l’Art 371-1 = ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalite les
interets de l’enfant

Droit fonction = droit ayant un seul objet

L’alinea 2 = s’applique jusqu’à l’emancipation

La loi sur la fessee – 2019 = ajoute un alinea  pas le droit de faire des violences physiques sur
enfant

I. Devolution
A. La titularite

Qui est titulaire de l’AP ?

En principe ATTRIBUER a EGALITE aux 2 parents

Attribuer qu’aux deux parents

Si un des deux parents meurt = AP exercee par le parent survivant

Si 2 parents meurent = Enfant mis sous TUTELLE

Quel cas = perte de l’AP ?

- Adoption
- Majorité de l’enfant

Y a des cas de RETRAIT DE L’AP ?

- Pour faute civile = Art 371-1 = faut protéger enfant dans sa moralité, sa sécurité, sa sante
Si parent met en danger = retrait de l’AP
Si parent se désintéresse de l’enfant pendant plus de 2 ans
- Pour faute pénale = si délit ou si faute sur enfant = retrait de l’AP
 Au bout d’un AN après retrait = PARENT PEUT DEMANDER A CE QUE L’AP lui soit restituer
s’il y a DES CIRCONSTANCES NOUVELLES viennent
B. L’exercice
Exercice = depend de la situation factuelle

En principe – Art 372 alinea 1er = père et mere exercent en commun AP

Conséquences = y a des PRESOMPTIONS Art 372-2 = chaque parent est reputee ok si un des
parents fait un acte usuel a l’egard de l’enfant

Si la filiation etablit a l’egard d’un parent et l’autre filiation etablit 1 an plus tard Par principe
c’est le PREMIER PARENT QUI L’EXERCE

Sauf par convention entre les epoux, soit par autorisation du JAF

ArT 373 – si un des parents hors d’etat d’exercer d’AP = l’autre le fait

JAF = dans interet des parents Peut decider que seul un parent exerce

Art 373-2 alinéa 1 = S des parents = 0 incidence sur les regles d’exercice de l’AP

Question de la délégation de l’AP ?

Transférer l’exercice de l’AP a un tier = se fait a la DEMANDE DES PARENTS ou a FORCER

Se fait toujours avec autorisation du juge pour voir interet de l’enfant

II. Objet

Prendre toutes les decisions relatifs a la vie de l’enfant

- Religion
- Frequentation
- Education
- Activites
- Vacances

Prise dans l’INTERET DE L’ENFANT – Art 371

Si interet de l’enfant en cause = JAF peut prendre des mesures d’assistance educative (Ex :
Placement de l’enfant a l’aide educative)

Section 2 : L’obligation d’entretien

Parent = droit de jouissance legale = droit des parents sur patrimoins de l’enfant mineur

Art 203 = epoux devoirs de NOURRIR et ENTRETENIR les enfant

Art 371-2 = chacun des parents contribuent a l’entretien des enfants A PROPORTION de ses
ressources

Droit spécial de l’OA


I. La nature de l’obligation

Repose sur la filiation  faut déjà qu’elle soit etablie

C’est la filiation qui entraine OE = pas question d’AP ou non

S’il y a action en CONTESTATION DE LA FILIATION = DISPARITION DE L’OE

Cette obligation = se limite a la PARENTE AU PREMIER DEGRE

NB : dans le cas echeant – Grand-parent peut avoir OA

Si la filiation pas etablie – possible d’obtenir financement grace a une action a fin de subsides

OBJET = EDUCATION DE L’ENFANT Permet de faire la distinction de l’OA

OE = possible de demander les echeances passees non reclamees Si pas reclamees

II. Les modalités de l’obligation

Est d’ordre public

+ modulés selon les ressources de chacun et les besoins de chacun

OE = UNILATERAL pèse que sur le parent  pas RECIPROQUE

OE = par principe s’exécute en NATURE

S’exécute en argent = que si parent séparé/ en crise Prend une forme d’une PENSION
ALIMENTAIRE

Quelle est la durée de l’OE ?

Art 371-2 alinéa 2

JPD = parents ont cette OE tant que l’enfant ne peut pas subvenir a ses besoins lui-même = même
si majeur

Cette JPD = concerne surtout enfant étudiant

CONDITIONS = enfant pas de ressources / enfant poursuit des études/parent a les ressources/
enfant poursuit ses études

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