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Plan sommaire
0. Introduction
1. Notion de l’obligation
2. Place des obligations en droit civil
3. Le caractère patrimonial de l’obligation
4. La principale classification des obligations
5. L’origine et l’évolution du droit congolais des obligations
Titre I le contrat
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Droit civil III les obligations Me Wanyele Basosila Marcus Pop’s
0. Introduction générale
o Le contrat
o Le quasi contrat (n’est pas vraiment un contrat au vrai sens du
terme)
o Le délit (faute intentionnelle)
o Quasi délit (c’est la faute involontaire, c’est-à-dire que c’est
imprudent mais en droit civil, il faut réparer).
§. 1 Notion des obligations
En droit civil, l’obligation est un lien de droit entre deux personnes en vertu
duquel l’une d’elle, le créancier, peut exiger de l’autre, le débiteur, une certaine
prestation. L’obligation civile s’appelle aussi droit de déchéance, parce que
toute obligation civile peut s’évaluer ou convertis en argent, il s’agit d’un lien
de droit dans ce sens que ce lien est reconnu et protégé par l’Etat,
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La dette civile est quérable et non portable veut dire le créancier a le droit
d’aller auprès de son débiteur pour chercher sa somme, en d’autres termes,
c’est le créancier qui doit aller vers le débiteur pour réclamer et non se
retrouver dans un endroit prévu.
Le droit des obligations fait partie du droit civil et les obliquions sont rangé
parmi le droit patrimonial car, ils sont évaluables en argent.
§. 3 Caractère patrimonial
Les obligations se classent soit, d’après leur objet, soit d’après leur source
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Ex : l’obligation du transporteur
Ex : l’obligation de médecin.
En effet, parmi les conditions que la conférence de Berlin avait imposé au roi
Léopold II qui convoitait le bassin du Congo figurait celle d’y implanter un
droit moderne pour faciliter le commerce international. C’est ainsi que le roi
Léopold II exporta au Congo en tout précipitation le code civil belge qui était
lui-même conforme au code Napoléon de 1804. Il signa ainsi le décret du 30
juillet 1888 de contrat et des obligations conventionnelles sans tenir compte
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Il existe quatre sources des obligations à étudier dans cette première partie
du cours.
TITRE I LE CONTRAT
§. 1 la définition du contrat
Art 1er du code civil livre III définit le contrat comme une convention spéciale
et particulière qui a pour but de produire des effets juridiques. Le contrat est
une convention au sens spécial, mais la convention n’est pas forcément un
contrat.
! Le contrat est définit comme une convention par laquelle une ou plusieurs
personnes s’obligent envers une ou plusieurs autres à donner, à faire ou à
ne pas faire quelque chose.
Alors que le contrat est une convention particulière dans ce sens qu’il s’agit
d’un accord conclu dans le but de créer des effets juridiques. C’est-à-dire
dans le but de faire créer des obligations juridiques.
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A. Le principe
Selon ces principes, toute personne est libre de conclure des contrats,
c’est-à-dire de créer ses propres obligations. Mais ce principe connait
des limitations
B. Les limitations des principes
Les principes de l’autonomie de la volonté consacré à l’art 33 est des
limites par les lois impératives et les bonnes mœurs.
§. 1 le contrat nommé et le contrat innommé
1. Les contrats nommés
Sont ceux auxquelles la loi n’a pas donné un nom, mais dans la pratique ils
peuvent avoir un nom donné par les particuliers (parties)
Est celui dans lesquels une seule partie s’oblige à l’égard des autres.
Ex : le contrat de donation.
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Ex : la vente
C’est celui dans lequel l’avantage poursuivit dans le contrat est soumis aux
hasards ou à l’aléa.
Ex : le contrat de pari
Il est dit consensuel lorsque la volonté des parties suffit pour le former
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4. 2 le contrat solennel
4. 3 le contrat réel
C’est celui qui, outre le consentement de deux parties exige la remise d’une
chose pour être formé.
Est celui dont les obligations peuvent être exécutées en une seule fois
5. 2 le contrat successif
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Aux termes de l’article 8 du code civil livre III quatre conditions sont requises
pour l’existence d’un contrat dont:
SECTION I LE CONSENTEMENT
§. 1 le consentement en lui-même
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Ex : la vente d’un bus par l’UCC à Mr l’abbé Bosco en sachant que c’est Mr
l’abbé qui va signer comme toutes les parties, c’est-à-dire en tant que
vendeur et acheteur.
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Aux termes de l’art 09 du code civil congolais livre III le consentement n’est
pas valable s’il a été donné par erreur, extorqué, par violence ou surpris par
dol. En définitif, il existe quatre type de consentement :
A. l’erreur
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mauvais dol (malus dolus) qui entraine la nullité relative et le bon dol (bonus
dolus) qui n’entraine aucune sanction.
Ex : le dol ou réclame commerciale.
Il faut également distinguer le dol déterminant et le dol incident, le dol
déterminant est celui qui amène l’autre partie à contracter, il est sanctionné
par la nullité relative du contrat. Le dol incident est celui qui convainc l’autre
partie non pas à contracter mais à accepter les conditions beaucoup plus
désavantageuses, il est sanctionné par la réduction de l’avantage exagéré.
C. La violence
C’est le fait d’inspirer à une personne la crainte d’un mal pour
elle-même où pour ses proches en vue de lui arracher un consentement, elle
peut être physique, morale ou pécuniaire. Elle a toujours un effet
psychologique et elle entraine la nullité relative du contrat. Pour être retenu
comme vice de consentement, la violence doit être illicite (injuste ou encore
contraire à la loi) elle doit avoir une certaine gravité.
D. la lésion
Elle est une disproportion manifeste entre l’avantage procuré
et l’avantage reçu par chacune des parties dans un contrat synallagmatique
ou à titre onéreux. La lésion a été ajouté dans le code civil congolais livre II
par le décret du 26 aout 1959 dans l’art 131 bis. La lésion suppose toujours
qu’une des parties à profiter des faiblesses ou de l’ignorance de la partie
victime. En droit positif congolais la lésion n’entraine pas la nullité du
contrat, elle est sanctionnée simplement par la réduction d’avantage exagéré.
En droit comparé français et belge, la lésion est plutôt sanctionnée par la
nullité relative spécialement appelé rescision. La victime de la lésion en droit
congolais dispose d’un délai de 3 ans pour exercer l’action en réduction, ce
délai commence à courir non pas au jour du contrat, mais au jour du
paiement effectif. Il ne s’agit pas d’un délai de prescription, mais d’un délai
préfix.
Ex : l’achat d’un immeuble à un prix un peu plus bas que le prix ordinaire,
alors que le prix normal n’est pas là, dans ce cas on doit réduire dans le
compte de l’acheteur pour ajouter dans le patrimoine du vendeur.
Il existe deux capacités dans l’extrapatrimonial de l’homme dont :
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L’objet du contrat c’est ceux à quoi on s’engage, pour que le contrat soit
valable l’objet doit être licite c’est-à-dire conforme aux bonnes mœurs,
morale, déterminé et possible.
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Ex : une femme qui se prostitue et après elle part demander en justice parce
qu’un client ne s’est pas bien acquitté de ses obligations.
§. 1 définition de la nullité
Elle est une sanction juridique qui frappe un acte qui n’a pas
respecté ses conditions de formation et de validité prévue par la loi. Elle doit
être prononcée par les juges, c’est-à-dire au tribunal, elle n’est pas
automatique.
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§. 1 la nullité absolue
S’agissant d’une nullité d’ordre public, elle peut être sollicitée par tout le
monde, c’est-à-dire par le contractant eux-mêmes, par leurs représentants,
leurs héritiers, par leurs créanciers, et même par le tiers Penitus extranei
« tiers complètement tiers » le juge peut aussi soulever cette nullité absolue
d’office, de même que le Ministère Public
§. 2 la nullité relative
La nullité relative doit être sollicitée dans un délai de 10 ans art 196 du
CCCLIII.
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Ce principe est affirmé à l’article 33 du CCC L III qui dispose que les
conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites
et elles doivent être exécutées de bonne foi. Le principe de la force obligatoire
du contrat entraine trois conséquences :
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Elle peut se faire par une simple lettre missive, par téléphone, par un mail,
par un texto, par une simple déclaration verbale (parler face à face),… ou
encore par une sommation (un acte signifié par un huissier de justice qui a
pour finalité de mettre le débiteur en demeure.
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Remarque
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Aux termes de l’article 63 du CCCL III les contrats n’ont d’effet qu’entre les
parties contractantes, elles ne nuisent point aux tiers et elle ne lui profite
que dans le cas prévue par la loi. Cette disposition a été influencée par le
vieil adage res inter alios acta aliis neque prodesse nec nocere potest « une
chose faite entre les uns ne peut profiter des autres ni nuire à d’autres ou
les effets internes du contrat, c’est-à-dire les droits et les obligations qui
naissent du contrat doivent être limité aux parties, ils ne peuvent pas
s’imposer aux tiers »
R/
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§. 3 le cas de la simulation
§. 4 le cas de représentation
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De l’art 82 dans ce sens qu’elle supprime une supériorité dans ce sens qu’il ;
Introduction
Le principe de la responsabilité civile est consacré par l’art 258 selon lequel
« tout fait quelconque de l’homme qui cause à autrui un dommage oblige celui
par la faute du quel il est arrivé à le réparer, c’est-à-dire tout dommage oblige
à son auteur de le réparer » La philosophie de la responsabilité civile est
différente entre culture occidentale, classique et africaine.
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Les dommages
La faute
Et les liens de causalité entre la faute et le dommage
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SECTION II LA FAUTE
La faute n’a pas été définie par la loi elle-même, la doctrine définit la faute
comme un comportement que dans les mêmes circonstances, un bon père de
famille ne pouvait pas adopter.
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Les infractions sont aussi des fautes civiles, mais toute faute civile n’est pas
nécessairement une infraction.
Lorsque la faute civile est en même temps une faute pénale, l’action pénale
et l’action civile subit le sort de l’action pénale. La victime peut demander
réparation soit au tribunal pénal (répressif) en se constituant en partie civile
soit au tribunal civil en exerçant une action purement civile.
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Car dans ce cas c’est celle qui exercera la puissance paternelle. La mère peut
aussi être responsable même du vivant du mari chaque fois que pour une
raison quelconque elle exerce la puissance paternelle (divorce, malade, …)
C’est donc le père ou la mère qui est responsable, il n’y a pas solidarité de
deux. Ce salut on est contraire au droit traditionnel africain qui consacre la
responsabilité collective. Cette responsabilité exige trois conditions
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Quant aux artisans, il faut comprendre tout ce qui donne une formation
manuelle.
§. 2 Conditions
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§. 1 le principe
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§. 3 fondements
§. 1 principe
§. 3 le fondement
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§. 1 principe
§. 2 les conditions
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Il y a gestion d’affaires toutes les fois qu’une personne appelé gérant d’affaire
accompli un acte dans l’intérêt et pour le compte d’un tiers appelé géré ou
maitre de l’affaire sans avoir reçu mandat de celui-ci, dans ce cas la loi
oblige le gérant à agir de bonne foi et le géré a indemnisé le gérant
2° la gestion d’affaire doit être faite à l’insu du géré sinon ce serait le contrat
au vrai sens du terme.
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A titre d’hypothèse, il y aura payement de l’indu lorsqu’on paye une dette qui
n’existe pas ou qui n’existe plus, il y aura aussi payement de l’indu lorsqu’il
y a payement alors que la dette n’existait plus.
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Selon les ars 252 et 253 celui qui a payé l’indu dispose d’une action en
répétition de cette indu, c’est-à-dire il a une action en réclamation, ou
demander ce qu’il a dû, cette indu peut être un objet en nature ou une
somme d’argent.
SECTION I PRINCIPE
L’enrichissement sans cause n’est pas règlementé par les codes, il s’agit
d’une source d’obligation consacrée par la jurisprudence depuis l’arrêt
BOUDIER du 15 juin 1892 rendu en France. Dans l’espèce (cette affaire) un
marchand (commerçant) avait livré des engins à un fermier insolvable, pour
n’avoir pas été payé le marchand actionnant contre le propriétaire de la
ferme qui avait repris son terrain après le départ du fermier locataire parce
que selon lui, le propriétaire du terrain s’était enrichi sans juste cause à ce
dépend.
SECTION II CONDITIONS
2° il faut qu’il y ait absence de cause (motifs) tant pour l’enrichissement que
pour l’appauvrissement.
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CEDE
CEDANT
CESSIONNAIRE
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§. 2 la créance sera cédée avec tous ces accessoires (garantie essentielle), les
privilèges.
§. 3 la créance sera cédée avec toutes les exceptions qui pouvaient être
opposées par le débiteur cédé.
Elle est une clause par laquelle le cédant garantie la solvabilité du cédé vis-
à-vis du cessionnaire, mais il s’agit de la solvabilité actuelle, c’est-à-dire la
solvabilité appréciée au moment du contrat de cession.
Le payement ;
Les modes volontaires d’extinction
Et les modes légaux d’extinction des obligations.
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CHAP. I LE PAYEMENT
En principe général, c’est le débiteur qui paye, mais il peut aussi être fait par
toute personne intéressée.
Ex : les ayants droit du débiteur, les coobligés, la caution peut aussi payer
ou un mandataire.
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§. 1 définition ou notion
A. La subrogation conventionnelle
C’est la subrogation décidée par la volonté des parties. Elle peut être
consentie par le débiteur ou par le créancier.
Il y a subrogation consenti par le débiteur, lorsque le débiteur contracte
un emprunt pour acquitter sa dette (art 148. 2)
Il y a subrogation consentie par le créancier lorsque le créancier reçoit
payement des mains d’un tiers en concluant avec celui-ci une
convention au terme de laquelle il les substitue dans tous ces droits
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SUBROGEANT SUBROGER
1OOO$
A
1000$
B
1000$
1000$
C
TIERS SOLVENS
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§. 1 notion
Elle est une convention des dettes par laquelle le créancier consent
pratiquement au débiteur qu’il accepte l’abandon complet ou partiel de sa
créance.
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SECTION II LA NOVATION
§. 1 notion
Elle est une opération juridique au moyen de laquelle une obligation nouvelle
est substituée par l’obligation originaire par le fait d’un changement apporté
à l’un des éléments constitutifs de l’obligation.
En effet, la novation exige l’accord des parties et toutes les parties doivent
être habitées par l’animus novandi « l’intention de changer »
Ex : un passager qui refuse de payer son ticket de transport, alors qu’il est
déjà à la destination. Un autre passager qui est encore à l’intérieur peut
accepter de payer lui.
§. 1 notion
La délégation est une opération par laquelle une personne appelée délégant
(débiteur) ordonne à une autre personne appelée déléguée (tiers solvens) de
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SECTION I LA CONFUSION
§. 1 notion
Est la réunion sur la même tête relativement à une même obligation et deux
qualités de créancier et de débiteur. La confusion éteint la créance, car on ne
peut pas être son propre débiteur.
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§. 1 notion
Remarque :
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Les modalités des obligations sont des particularités qui peuvent affecter une
obligation soit dans sa naissance, exécution ou extinction
SECTION I LA CONDITION
§. 1 notion
1. 2 La condition résolutoire
Est une condition qui demande qu’une partie au contrat qui décide et celle
d’une tierce personne pour sa réalisation
4. La condition potestative
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5. La condition impossible
7. La condition immorale
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SECTION II LE TERME
§. 1 notion
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5. Le terme de droit : c’est celui qui est fixé par la loi ou le contrat
6. Le terme de grâce : c’est celui fixé par le juge au profit d’un débiteur
qui serait aux abois.
§. 1 l’obligation conjonctive
Ex :
§. 2 l’obligation alternative
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§. 3 l’obligation facultative
Dans ce cas, le principe est que la dette se divise en autant de fraction qu’il y
a de débiteurs de sorte que chaque débiteur ne peut être poursuivi que pour
sa part. En d’autre terme, le créancier doit diviser la dette et poursuivre
chaque débiteur séparément pour sa part.
La mise en demeure que le créancier peut faire à l’égard d’un débiteur n’a
aucun effet sur les autres.
C’est pourquoi on dit aussi que les obligations conjointes sont en réalité
disjointe dans ce sens qu’elles impliquent une disjonction de poursuite.
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§. 3 l’obligation indivisible
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En droit, prouver c’est établir la véracité d’un fait d’où peuvent découler les
conséquences juridiques.
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Il s’agit des faits qui sont constaté par le tribunal lui-même généralement à
l’occasion de la descente sur le lieu.
Un acte authentique c’est celui qui est reçu par l’officier public en général il
s’agit de notaire
Un acte sous seing privé c’est celui qui est rédigé par le particulier et qui
ne contient qu’une signature privée.
Les contrats solennels ne peuvent être prouvés que par les actes
authentiques, l’acte authentique a une force probante supérieure à un acte
sous seing privée.
Les actes sous seing privées qui servent à constater les contrats
synallagmatiques doivent être rédigés en autant d’exemplaires qu’il y a des
parties, c’est ce qu’on appelle la formalité du double chaque originale doit
contenir la mention du nombre d’originaux qui ont été produit.
NB : en dehors des actes authentiques et les actes sous seing privé, il existe
certains documents qui peuvent servir de preuve en droit tel est le cas de
livre de commerçant (tous les documents qui sont dans un établissement
commercial) et le registre domestique (agenda) article « 211 à 214 »
C’est la preuve par témoin, elle se réalise par des déclarations d’une
personne qui relate des faits dont elle a eu personnellement connaissance.
La preuve par témoin a connu une importance énorme par le passé. Un vieil
adage disait « témoins passent lettres » mais aujourd’hui la preuve
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Droit civil III les obligations Me Wanyele Basosila Marcus Pop’s
La présomption est une conséquence que la loi ou le magistrat tire d’un fait
connu à un fait inconnu.
A première vue, l’aveu apparait comme les meilleurs des preuves, les anciens
auteurs la qualifient de probatio probatissima.
Cependant, il peut se faire qu’un aveu soit volontairement faux, soit pour
égarer la justice, c’est le cas de l’aveu de jactance qui vise à (protéger le vrai
coupable) soit par complaisance soit par plaisanterie soit par pression.
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Droit civil III les obligations Me Wanyele Basosila Marcus Pop’s
Il existe deux types d’aveu, celui qui est fait en justice appelé judiciaire et
celui qui est faite en dehors de la justice appelé extra judiciaire
CHAP. VI LE SERMENT
Le serment est un acte à la fois civil et religieux par lequel une personne
prend Dieu en témoin de la véracité d’un fait ou de la sincérité d’une
promesse et l’invoque comme vengeur de son parjure.
C’est le serment qui est déféré directement par l’une des parties sans en
avoir reçu une demande de l’autre partie
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L’action oblique ou action subrogatoire est définit comme action exercée par
un créancier contre le débiteur de son propre débiteur.
A 1OOO $
B
500$
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Elle a pour raison d’être d’éviter qu’un débiteur ne néglige de faire valoir le
droit qu’il lui importune parce qu’il en profiterait pas.
Pour exercer l’action oblique, il faut que la créance soit exigible (arriver à
l’échéance convenue. Le créancier poursuivant agi au nom de son propre
débiteur, il peut donc recouvrir une créance supérieure à la sienne.
Remarque :
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