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Dr KODJO MARIE Duvale, université de Yaoundé II

Cours

Voies d’exécution

Niveau :

Master 1

Filière :

Carrière Judiciaire

Campus :

principal SOA

Enseignante :

Dr Marie Duvale KODJO GNINTEDEM

Saisi par le délégué : ZOA MENGUE Arnold

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Dr KODJO MARIE Duvale, université de Yaoundé II

INTRODUCTION

Dans notre société, la justice est regardée avec suspicion. Beaucoup s’interroge : la justice
va-t-elle bien au Cameroun ? Ce qui semblait être présenté comme la plus haute instance
de régulation sociale comporte de nombreuses lacunes, qui sème le doute sur sa
crédibilité.

Si l’on a peur de saisir le juge (pourtant la maxime est clair nul ne peu se rendre justice
soi-même) on a encore plus peur de pouvoir mettre en œuvre la décision rendue, cela
semble être réservé au privilégié sociale, et pourtant si l’on ne va pas a la justice, la justice
viendra nous demander des comptes.

Pour cause, riche ou pauvre, Homme d’affaires ou simple fonctionnaire, Chef d’entreprise
ou salariés, Célibataire ou marié, mineur ou majeur du fait de nôtre existence dans la
société, de notre personnalités juridiques nous sommes tenus de diverses obligations dont
l'exécution peut nous êtres préjudiciables. Or une fois l'obligation née peu importe sa
source elle doit être exécutée si elle ne se sait pas éteinte Par exemple parla prescription,
la remise de la dette, la déchéance ou la perte de la chose.

L’exécution de l’obligation peut être volontaire ou non Si le débiteur si prête


volontairement et spontanément il y a pas de problème par contre s'il fait preuve d'inertie
le créancier va rechercher les moyens visant à obtenir une exécution lesquelles lui sont
permises.

La diversité des situations dans laquelle pourraient se retrouver le créancier est déjà un
indicateur de ce qu'il n'existe pas une seule mais plusieurs voies pour vaincre l'incurie du
débiteur. Quelques illustrations son nécessaire afin de mieux comprendre les mesures
légitimes de contraintes établies par les législateurs permettant aux créanciers d'obtenir du
débiteur ce que celui-ci doit et qu'il n'a pas pu obtenir par la seule vertu de l'effet
obligatoire de l’obligation.

ILLUSTRATION

Monsieur X prends a bail à usage professionnel un local appartenant à dame y moyennant


un loyer mensuel de 500000 francs CFA, après le décès de celle-ci son fils p décide de
détruire les installations de Monsieur X après une proposition juteuse d'une grande Société
de la place société de la place qui décide de s'y installer alors qu'il a déjà reçu de la part de
MX pour le mois en cours la somme d’un 1000000fcfa, cela ne l’empêchera pas

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d’engager une procédure d’expulsion a l’encontre de Monsieur X et de procéder à une


saisine conservatoire de créance sur un compte bancaire recevant la pension retraite de
Monsieur X pour non paiement de loyer et sans aucune instance de recouvrement de
créance.

La société T devenu C est condamnée a versé a la société S la somme de 7 millions de


FCFA, la décision lui est signifiée le 14 juin 2013 relevé appel le 26 juin 2013 et sollicite
devant la cour d’appel une défense a l’exécution qui est signifiée le 27 juin 2013 a la
société S

Malheureusement cette dernière a déjà fait exécuté le 26 juin 2013 la décision et a son
profit aux motifs qu’elle a été assortie de l’exécution provisoire et procède à une saisine
conservatoire des créances a la société C détenus par la banque Y le créancier soutient
qu’en application de l’article 3 alinéa 1 de la loi n°92/008 du 14 août 1992 modifié, fixant
certaines dispositions relatives a l’exécution des décisions de justice. L’exécution
provisoire est de droit en matière de créance contractuelle et même l’article 32 de l’AUVE
énonce que l’exécution provisoire peut être poursuivie jusqu’à son terme en vertu d’un
titre d’exécution par provision.

Madame N bailleresse est créancière cde plusieurs loyers impayés monsieur D officier de
police lui doit deux ans de loyer et refuse de libérer les locaux, en désespoir de cause
celle-ci procède à l’enlèvement des portes et des fenêtres pour contraindre son débiteur,
mais celui-ci l’a fait arrêter et enfermé pour destruction des biens.

Monsieur h jeune étudiant âgée de 17 ans a remis le téléphone de son ami qu'il a emprunté
pour un mois en réparation parce qu’il a abîmé par inadvertance le réparateur lui fait
savoir que le coût de la réparation se fait à 250000,Monsieur h est dans l’incapacité de
payer ce montant le réparateur retient le téléphone qui coûte 1 million, l’ami veut
absolument récupérer son téléphone entre les mains de h qui objecte qu’il ne peut pas le
rendre car il ne peu pas le lui remettre parce qu’il attend de le réparer.

Madame z décédé et laisse un conjoint et 5 enfants ; après 25 ans de mariage de son vivant
pour construire leur petit logement elle avait pris un crédit à la tontine qu’elle faisait avec
des amis d’enfance. elle décède sans rembourser pire encore sa maison avait été
hypothéqué par son mari lui-même avait hypothéqué l’immeuble.

L’échéance étant arrivé la banque veut s’approprier le dit immeuble situé dans une zone
stratégique.

DÉFINITION DES VOIES D’EXÉCUTIONS

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Les voies d'exécution font partie d'un domaine plus large qu'on qualifie de droit judiciaire
privé elle complète le droit processuel pour assurer le respect du droit substantiel, elles
sont définies dans un sens courant comme des procédures par lesquelles un créancier
impayé saisit les biens de son débiteur à fin de les vendre et de ce faire payer sur le prix
de la vente ou de s'approprier les dit biens.

Cette définition pourrait laisser penser que les voies d'exécution rendent seulement à la
vente forcée des biens du débiteur ou à leurs attributions aux créanciers, si la vente forcée
constitue la part importante de cette procédure elle n'en est pas la seule.

On n'y compte les saisies ayant une fonction conservatoire, qui prépare à la solution ou
à la vente du bien du débiteur. Mais également les saisies permettant de faire rentrer un
bien appartenant aux créanciers dans son patrimoine.

Les voies d’exécution doivent alors être comprise dans un sens large mais adéquat comme
toute procédure légale ou judiciaire visant à retenir la réalisation forcée d'un droit obtenu
d'un acte juridique ou d'une décision de justice. Elles permettent à un créancier impayé
Soit de saisir les biens de son débiteur pour les vendre et ce faire payer ou ce les attribuer,
Soit de se faire délivrer ou restituer à un bien meuble corporel ; elles permettent pour
créanciers d'assurer l'exécution forcée de la créance qu'il détient sur le débiteur elle revête
plusieurs caractères qui permettent de leur distinguer d’autres mesures de contraintes
définies par le droit.

Les caractères des voies d'exécution

Les voies d'exécution sont des moyens de contraindre, direct en tant que moyen de
contrainte elles ont un objet pathologique, voire accidentel, elles ont pour cause l'impayé
ou le risque d'impayé.

Aussi le droit des procédures civiles d’exécution apparaît comme un droit de renfort, un
droit de secours, qui consiste à mettre à la disposition du créancier l’usage légitime de la
force en lui permettant aux besoins de contraindre son débiteur à l'exécution.

en effet la contrainte qui blâme sur les débiteurs Vise aussi allez les amener à s’exécuter
sans qu’il ne soit besoin d'aller jusqu'au bout des procédures. On dit alors que les voies
d’exécution on un objet instinctif, comminatoires, et la performance et facteur de crédit il
ne faut donc pas s'étonner que l'acte uniforme sur les voies d'exécution comporte les
aspects qui favorise l'exécution volontaire tel que le délai de grâce Inscrit à l’article 39 du
dis acte, d’autres bien que non organisé par lui ne sont pas du moins exclu il s'agit de
l’astreinte.

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L’astreinte, permet aux créanciers d'exercer une pression sur le débiteur en lui faisant
craindre un préjudice patrimonial considérable.

C’est la condamnation du débiteur à payer pour créancier tels somme d’argent fixée de
manière globale par le juge, soit par jour de retard s'il s'agit d'une obligation de faire soit
par infraction constatée s'il s'agit d'une obligation de ne pas faire.

C’est une mesure d'intimidation dont l'efficacité est fonction du choix du montant
librement fixé par le juge ce montant doit être manifestement supérieur à l’avantage que
procure le débiteur. L’inexécution de son obligation sans être disproportions sonné par
rapport à ces facultés contributives.

L’astreinte ne vise pas la vente forcée du bien ou l’entrée du bien dans le patrimoine du
créancier elle ne permet pas non plus de mettre le bien chemin de justice afin de le
conserver. C’est pour cela qu’elle est une mesure de contrainte indirecte.

Les voies d'exécution ont un caractère protecteur et non sanctionnateur, c'est en cela
qu'elle se distingue des procédures d'expulsion, tout bien immobiliser Peut justifier d'une
mesure d'expulsion dès lors que l'occupant n'a ni le droit de se maintenir dans le local.

L’expulsion suppose que le créancier soit titulaire d’un titre qui lui a permis d’obtenir un
commandement fait à l’occupant illégitime quitter les lieux.

Les cas les plus fréquents d’expulsions, concerne le non paiement des loyers le non-
respect congé donné, L’occupation sans droit ou titre d'un local, l'expropriation à la suite
d'une voie d'exécution qui est la saisine immobilière.

L’admission de cette procédure montre que le respect de la personne a elle-même des


limites et toute contrainte physique n'est pas exclue ni en matière civile, le respect de la
liberté individuelle ne saurait aller jusqu’à permettre le maintien sans aucun titre dans les
milieux appartenant à autrui.

Les voies d’exécution son des procédures de droit privé mais il ne s’agit pas que d’une
variété de bien ou plus important de cette procédure les voix d’exécution ne sont pas les
procédures simplifier de recouvrement de créance de même si en droit elles sont toutes
traités Pas le même acte de procédure civile aménager pour répondre des exigences de
célérité qui caractérise à la matière commerciale.

Les voies d’exécution comprennent les mesures conservatoires et les mesures d’exécution,
précisez au terme de l'article 28 de l'acte uniforme sur les voies d'exécution : «À défaut
d'exécution volontaire, tout créancier peut, quelle que soit la nature de sa créance, dans les
conditions prévues par le présent acte uniforme, pratiquer une saisie pour contraindre son
débiteur défaillant à exécuter ses obligations à son égard ou pratiquer une mesure
conservatoire pour assurer la sauvegarde de ses droits.»

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Cet article consacre le droit d’option du créancier, ce dernier a le choix des mesures
propre a assurer le recouvrement de sa créance ou la conservation de ses droits ; l'on va
plus loin et relève que le créancier peut également opter pour la voie pénale en cas de
réticence à l'exécution d'une décision de justice sur le fondement de l'article 181 du code
pénal.

Au terme de cet article, est punit d’un emprisonnement de un à 5 ans celui qui refuse
d’exécuter une décision de justice devenue définitive, de même celui qui fait entrave à
l'exécution d'une décision de justice devenue définitive sans se référer au juge de
l'exécution. Cette voie ne garantit malheureusement pas la satisfaction du créancier et le
risque de se retrouver dans une sorte de procédure cyclique est grand.

Dans le champ plus large des procédures d’exécution, les procédures civiles d'exécution
sont distinctes des procédures administratives d'exécution ; ces dernières sont nombreuses
(avis a tiers détenteurs) Procédure de recouvrement. Direct des créances, etc. Cela ne veut
pas dire que les voies d’exécution ne peuvent pas. Être utilisé pour ou contre
l’administration. Toujours sur la base de l’article 28 de l’acte uniforme sur les voies
d’exécution. Il faut distinguer les mesures conservatoires des mesures d’exécution.

Les premières sont pratiquées lorsque le créancier a des raisons de craindre que son
débiteur ne dissimule ou fasse disparaître les biens objets de son Droit de gage, ou encore.
Laisse par négligence perdre certains droit ou périr certains biens. Elles ont pour finalités
de parer à Un danger Elles sont nombreuses et. Comprennent les saisies conservatoires,
les. Sûreté judiciaire et autres mesures urgentes susceptibles d’être ordonnée par le juge de
référé, l’apposition des scellés, établissement d’un inventaire. Désignation d’un
administrateur provisoire,. La désignation d’un séquestre.

Les seules mesures retenues par l’article uniforme sont les saisies conservatoires.

Les secondes sont elles aussi bien nombreuse ; Elles se distinguent des premières parce
qu’elle requiert absolument une créance liquide et exigible et un titre exécutoire. On ne se
satisfait d’une créance. Paressant fondé dans son principe.

Les voies d’exécution sont d’ordre public. Cela veut dire qu'en principe les personnes
impliquées n'ont pas le droit de procéder à En tente ou des conventions pour l’exécution
d’un titre exécutoire. Elles n’ont pas. Par exemple le droit de payer une seule créance en
faisant fi des autres pour nuire aux créanciers bénéficiaires de garanties Particulière. Elles
doivent respecter le formalisme qui encadre cette procédure, à peine de nullité.

L’article 28- 3 de l’acte uniforme sur les voies d’exécution énumère un certain nombre
d’actes et de mesures sanctionnées par la nullité pour vice de fond les mesures exercées
par ou contre une personne dépourvue de la capacité d'exercice, les mesures exercées
par une personne agissant pour le compte d’autrui alors qu’elle ne justifie de pouvoir
nécessaire.

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Les actes pris par une autorité chargée de l’exécution en dehors de son ressort de
compétences, les actes pris par toute personne non habilitée en qualité d'autorité
chargée d'exécution.

Les conséquences du caractère d’ordre public ont longtemps été la nullité de la clause des
voies parées et du pacte commissoire.

L’article 742 du code de procédure civile et commerciale dispose que : toute convention
partant qu'à défaut d'exécution forcée des engagements pris envers le créancier aura le
droit de faire vendre les immeubles de son débiteur sans remplir les formalités prescrites
pour la saisie immobilière elle nulle et non avenue.

Cette exigence est reprise sensiblement dans les mêmes mots par l'article 246 de l'acte
uniforme sur les voies d'exécution : le créancier ne peut faire, vendre les immeubles
appartenant virgule à son débiteur qu’en respectant les formalités prescrites par l’acte
uniforme toute convention contraire étant nulle.

La clause à laquelle se réfère ce texte s’appelle la clause de voie paré qui se définit
comme un accord par lequel le débiteur consent a son créancier Le droit de vendre le bien
dudit débiteur sans avoir à se conformer aux formalités légales prescrites

le pacte commissoire quant à lui se définit comme une convention par laquelle le créancier
se ménage le droit de se faire attribuer le bien mis en garantie article de propriété à
l'échéance il est aujourd'hui est valable en matière de réalisation de gages et
d’hypothèques.

Toutefois l’acte uniforme portant organisation des sûretés a fortement encadré ces
conditions, le droit de procédure civile d’exécution a enfin un caractère patrimonial, les
formalités accomplies portent sur les biens et non sur les personnes cela n’a pas toujours
été le cas et on comprend par là que c'est un droit évolutif.

L’ÉVOLUTION DES VOIES D’EXÉCUTION AU CAMEROUN

Les procédures civiles d’exécution sont considérées comme un droit servant au service
des autres, tel que nous les connaissons aujourd'hui elles puisent leur source dans de très
anciens droits Romain.

Il y existait une procédure spéciale appelé manus injecsion judicati c'est-à-dire mains
projetées sur le débiteur.

Le créancier se faisait autorisé par le juge à emprisonner le débiteur sur 3 parcelles


successive et si personne ne présentait pour payer la dette il était vendu comme esclave,
ensuite est apparu le vindisio bonorum, ancêtre des procédures collectives et le distracio
bonorum ancêtre des saisies. Après le droit Romain on retombe dans l’emprisonnement

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seigneurial sous l'ancien droit,le débiteur qui ne s'exécute pas est condamné et
excommunié,les saisies ne concernent que les meubles car la propriété immobilière est
protégée.

C’est avec le code civil de 1804 notamment dans ses dispositions modificatives ultérieures
que disparaît définitivement la contrainte par corps en matière civile il commence par
poser à l'article 1142 Que toute obligation de faire ou de ne pas faire se résout en
dommages et intérêts suite à l’article 2092 il précise que quiconque s'est obligé
personnellement est tenu de remplir son engagement sur tous ses biens mobiliers ou
immobiliers présents et avenir.

La contrainte par corps disparaît ainsi à matières civiles et commerciales pour subsister
qu'en matière pénale, notamment au bénéfice du tresor public pour les amendes et aux
recensions pécuniaires encourues en matière d'infractions de droit commun il faudrait que
le délinquant ne puisse pas justifier de son insolvabilité et qu'il ne soit pas mineur tout
récemment l'on a assisté à la pénalisation des créances civiles qui fait croire que le retour
de la contrainte par corps ou contraintes Judiciaire. Il s’agit tout d’abord de l’article 322-1
du code pénal qui dispose que : elle punit d'un emprisonnement de 6 mois à 3 ans et d'une
amende de 100 à 300000 ou l'une des 2 peines seulement le preneur par bail dûment
enregistré, d’un immeuble bâti ou non qui serait débiteur de 2 mois de loyer, et ne les
aurait pas acquittés ou libéré.

Ce texte pourrait sembler contraire aux dispositions du pacte international relatif aux
droits civils et politiques selon lequel nul ne peut être emprisonné pour la seule raison
qu’il n’est pas à mesure d'exécuter une obligation contractuelle, On pourrait aussi
affirmer qu'il y a pas véritable contrariété entre les 2 textes en n’est interprétation des
dispositions du pacte qui suggère que le nom remboursement qui recèle une intention
vicieuse de nuire au bailleur il est possible d'opter pour les mesures de contrainte par
corps.

ce qui est prohibé c'est la condamnation sur le seul fondement de l'impossibilité à honorer
ses engagements civils.

Le 2e cas de pénalisation relève de la loi fixant certaines règles relatives à l’activité de


crédit dans les secteurs banquiers et 2 micro finances promulgué le 24 décembre 2019.

Il faut noter que la mise en œuvre des sanctions pénales prélevé par ces textes suppose le
non remboursement de mauvaise foi et donc intentionnel il faudra prouver la mauvaise
fois de l'emprunteur car le principe est que la bonne foi se présume.

INTÉRÊTS DES VOIES D’EXÉCUTION

Les voies d’exécution complètent le droit privé substantiel, elle contribue à l’efficacité des
droits de créance et des décisions de justice.

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Les voies d’exécution assurent la cohésion sociale entre le créancier qui attend
impatiemment son paiement et promet de se fait des frustrations et le débiteur pour qui la
mise en œuvre d’une saisie est toujours vécue comme une violence il faut assurer un juste
équilibre.

Les voies d’exécution ont un intérêt politique dans la mesure où elle permet d'évaluer
l'efficacité du système judiciaire et de l'état en matière d’exécution des décisions de justice
et des secours des justiciables dans la de défense de leur droit

les voies d'exécution ont un intérêt économique, elles permettent de faire vivre le droit des
affaires dans un état dont de booster les investissements

LES SOURCES DES VOIES D’EXÉCUTION.

confère les recherches personnelles

CHAPITRE I : LA THÉORIE GÉNÉRALE DES VOIES D’EXÉCUTION

Le droit des voies d’exécution est orienté par des considérations d'ordre économique qui
ne peuvent faire oublier les conquêtes actuelles, des droits fondamentaux. Il devient
aujourd'hui impossible de faire prévaloir à tout moment l'intérêt de l'investisseur sur tous
les intérêts qui peuvent entrer en conflit avec lui, ce droit se doit alors d'assurer un
équilibre entre les différents intérêts en présence Et les rééquilibrer.

Section première : le rééquilibrage des intérêts en présence

Les intérêts en cause dans les voies d’exécution sont aussi bien ceux du créancier à travers
le droit à l’exécution forcée et du débiteur pas le principe général de protection de la partie
faible que du tiers, il s'agit du tiers détenteur ou du tiers dont le bien a fait l'objet de saisies

Paragraphe 1 : le droit à l’exécution forcée du créancier

On a longtemps considéré que, les procédures civiles d'exécution avaient un caractère


individuel pas ce qu’elle était offerte individuellement à chaque créancier pour la
réalisation de ses droits, elle était réputée favorisée les plus prompt au détriment Des
retardataires qui n'auraient d'autre recours que De poursuivre L’exécution forcée de leurs
créances sur les biens épargnés le paiement étant le prix de la course.

Cela permettait de faire la différence entre les voies d’exécution et les procédures
collectives qui impose une discipline collective garantissant l'égalité entre les créanciers,
seulement la généralisation des procédures collectives aux personnes autres que les
commerçants, Les nombreuses entorses au principe de L’égalité, la possibilité offerte aux
créanciers dans les procédures individuelle, de participer aux Diligente autres ont
contribué à relativiser cette distinction et par conséquent le caractère individuel de la
procédure d’exécution celui-ci n’a plus véritablement d’intérêt. L’accent est surtout mis
qu'il soit seul ou en masse sur le droit à l'exécution forcé Du créancier. Sans les

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conditions fixées par la loi, le créancier est en droit de poursuivre l’exécution forcée de
son dû cela implique le choix des mesures propres à assurer l'exécution pour la
conservation de sa créance mais ses prérogatives comportent de nombreuses limites

Le principe

le fondement

tout créancier peut importe la nature de sa créance, est un titulaire du droit de saisir ce
droit a été pleinement affirmé comme un état du procès équitable dans un célèbre arrêt de
la Cour européenne des droits de l’homme rendu en date du 19 mars 1997 affaire hornsby
contre Grèce.

L’exécution d’une décision de quelque juridiction que ce soit doit être considérée comme
faisant partie intégrante du procès

Le droit à un procès équitable serait illusoire si l’ordre juridique interne d’un état
contractant permettait une décision judiciaire définitive et obligatoire restent inopérantes
au détriment d’une partie, cette solution étrangère est valable chez nous dans la mesure où
plusieurs instruments internationaux qui nous sont applicables reprennent Les États du
procès équitable tels que prévus par l’article 6 de la convention européenne des droits de
l’homme, c’est le cas de l’article 7 de la charte africaine et des peuples et de l'article 14 du
pacte international relatif aux droits civils et politiques.

La disposition maitresse ce qui consacre le droit à l’exécution forcée dans l’ordre interne
est l’article 28 de l’acte uniforme sur les voies d'exécution véhicule selon ce texte le droit
de saisir les biens du débiteur appartient à tout créancier, peu importe qu’il soit
chirographaire ou privilégié, son corollaire n'est autre que le droit d'option en vertu de
celui-ci, le créancier a le choix des armes, Sans qu’il y ait véritablement de hiérarchie
entre elles.

Chacune ayant une utilité certaine, pour lui les mesures conservatoires sont destinées à
protéger les intérêts du créancier dans l’attente des mesures d’exécution, qui assureront sa
satisfaction.

Les procédures d’exécution concourent au paiement du créancier et les mesures pénales


visent à sanctionner les personnes qui s’opposent à l’exécution des décisions de justice.

Il convient néanmoins de noter que ce droit d’option autant que le droit à l’exécution
forcée comporte de nombreuses limites dans leur mise en œuvre.

la mise en œuvre

le droit à l'exécution forcée a pour objet une créance. l'assiette de ce droit repose dans les
dispositions du code civil qui confère au créancier un droit de gage général sur les biens
du débiteur

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L’exécution forcée est donc strictement patrimoniale la personne du poursuivant


(Créances originaires, créances sur projet ou agissement obliquement ayant cause dont la
preuve et l'opposabilité sont acquise est indifférente.

Toutefois la capacité est le pouvoir d’agir sont pris en compte dans la mise en œuvre de ce
droit

L’article Le 28-1 nouveau pose le principe selon lequel les mesures conservatoires et les
voies d'exécution ne peuvent être prises ou exercées par ou contre une personne
dépourvue de la capacité des exercices que suivant les règles applicables à la
représentation ou à l'assistance de l'incapable. ces mesures étant considérées comme des
actes d'administration, Les majeures capable et les mineurs émancipés peuvent librement
y recourir Pas contre les mineurs non émancipés et les majeurs sous tutelle doivent en
revanche être représentés.

Le législateur généralise ainsi une exigence qui valait surtout pour la saisine Immobilière
pour laquelle la capacité d'ester en justice et la capacité de disposer était requise.

S’agissant du pouvoir de saisir, il faut dire que la saisie peut être pratiquée par les ayants
droit du créancier ou par un représentant.

Le droit de saisir du créancier originaire en cas de décès est transmis par voie successorale
à ses héritiers appeler, Les ayants causeà titre universel et les ayants cause particuliers
doivent notifier au débiteur le titre en vertu duquel il commence ou poursuivre la saisie en
lieu et place du créer un sien défunt aussi l'héritier légal devra notifier au débiteur l'acte de
décès de son auteur et un acte attestant qu’il est héritier ou légataire si la créance a été
scellée le cessionnaire devra établir la session faite en bonne et due forme.

La saisie peut également être pratiquée par le représentant conventionnel du créancier, par
exemple le créancier peut laisser l’argent des sûretés réaliser, les sûretés pour son compte
l'article 28-2 de l'acte uniforme sur les voies d'exécution rappelle que l'une ne peut prendre
une mesure conservatoire ou exercer une voie d'exécution pour le compte d'autrui s'il ne
dispose pas d'un pouvoir délivré à cet effet.

les limites

aussi important qu'il soit le droit de saisir comporte des dérogations en dehors des
restrictions liées à la protection du débiteur qui seront rappelés plus bas la liberté du choix
du créancier est contrarié par la subsidiarité de certaines mesures d'exécution et la
proportionnalité aux objectifs poursuivis.

les subsidiarité

Antérieurement les créanciers chirographaires étaient tenus de saisir en premier lieu les
biens mobiliers de leurs débiteurs défaillants, c’est seulement en cas d’insuffisance de
ceux-ci que l’exécution pouvait être poursuivie sur les immeubles

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Les créanciers hypothécaires ou bénéficiaires de privilèges ne pouvaient poursuivre la


vente des immeubles qui leur étaient pas affectés qu'en cas des insuffisance de ce qu'il leur
était affecté le nouvel acte uniforme adopté le 17 octobre 2023 dans son article 23 alinéa 4
relativise cette exigence de subsidiarité.

Désormais lorsque la saisie porte sur un immeuble appartenant au débiteur celui-ci peut
sauf si s’agit d’assurer le recouvrement d’une créance hypothécaire ou privilégiée
demandés à la juridiction compétente qu'il soit sursis à l'exécution et que celle-ci soit
poursuivie sur les biens meubles en premier lieu il en indique alors les consistances de la
localisation

De la subsidiarité est redéfinie en matière immobilière au terme de l’article 251 de l’acte


uniforme sur les voies d’exécution nouveau : le créancier ne peut poursuivre la vente
des immeubles qui ne lui sont pas hypothéqués que dans le cas de il est insuffisance Des
immeubles qui lui sont hypothéqués. Sauf si l’ensemble de ces biens constitue une seule et
même exploitation et si le créancier le requiert

la proportionnalité

De part et d’autres dispositions légales il ressort que les mesures propres à assurer
l'exécution ou la conservation de la créance ne peuvent excéder ce qui se révèle nécessaire
pour obtenir le paiement de l'obligation. Le créancier doit donc user avec précaution de
ses mesures.

Il est permis aux débiteurs d’exercer des actions en cantonnement ou en réduction pour
limiter la portée de la saisie point c'est ce principe de proportionnalité qui a justifié
l’abrogation de la saisie-arrêt.

Il ne doit pas les mettre en œuvre sans utilité ou de manière exagérément préjudiciable au
débiteur mais encore faudrait-il que le créancier dispose des informations sur le
patrimoine du débiteur permettant d'apprécier son action nuisible ou non. il faudrait ainsi
qu'il est effectivement la possibilité d'agir contre le débiteur.

Paragraphe 2 : la protection du débiteur

L’identification du débiteur

On pourrait croire que la seule qualité du débiteur est suffisante pour faire l’objet de
saisies il faut savoir que toutefois qu'il existe de débiteurs pouvant être saisi et ce ne
pouvant pas l’être.

le débiteur pouvant être saisi

En principe l'identité du débiteur pas davantage que celle du créancier, n’est déterminante
puisque les voies d’exécution n’ont pour objet essentiel c'est bien et non plus sa personne.
Il n'importe donc seulement que les biens sur lesquels l’exécution est poursuivie lui

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appartiennent C’est pourquoi en cas de décès d’un débiteur le les procédures civiles
d'exécution peuvent être pratiquées contre les héritiers qui recueille ses dettes sous réserve
de la division de celle-ci du jeu de la séparation des patrimoines ou de l'acceptation.
L’article 877 du code civil rappelle que les titres exécutoires contre le défunt sont
pareillement exécutoire contre l’héritier personnellement..

Mais l’héritier accepte ce bénéfice d'inventaire sa qualité de saisie peut-être complexe a


valider, car il ne se trouve en quelque sorte à la tête de 2 patrimoines distincts.

La nature de la créance se peut pareillement semer le doute sur la désignation du débiteur


saisi, c’est généralement les dettes dites solidaires articles d’illustration, l’article 220 du
code civil impose la solidarité entre les personnes mariées pour les dettes relatives à
l'entretien du ménage ou l'éducation des enfants point mais il n'est pas évident d'en
déduire activement que les 2 ont la qualité de saisie surtout, lorsque le titre exécutoire est
délivré à l’encontre de l'une d'entre elles seulement.

La 2e chambre civile de la Cour de cassation française retient que, le titre délivré à


l’encontre d’un époux en recouvrement d’une dette ayant pour objet l’entretien du ménage
ou l’éducation des enfants emporte par le droit de saisir les biens de son conjoint, à défaut
de titre exécutoires pris contre celui-ci ; les 2 époux puissent il tenue solidairement des
dettes du ménage

Il existe des hypothèses dans lesquelles les sociétés subdivise leurs activités entre
plusieurs autres sociétés appelées filiales qui juridiquement ont une autonomie au sein
d'un groupe ou la diversité plus ou moins de leurs dénominations finit par semer la
conclusion la question peut se poser de savoir si :

Sur la base d’un titre exécutoire obtenu à l’encontre d’un membre d’un groupe,
l’exécution pourrait être engagée contre les autres ?

Lorsque la question s'est posée devant les juges internes des États membres ceux-ci ont
déplacé son centre d'intérêt sur le terrain de l'existence ou non du lien de solidarité entre
les différentes sociétés du même groupe ; alors que dans les eaux résultats les juges
retiennent la personnalité juridique distincte des différentes sociétés.

Le juge de l'exécution camerounais rejette les contestations de la société non désignée


dans le titre exécutoire ont un motif qu'il existe un lien économique entre toutes ces
sociétés qui Entraînerait leur solidarité bien que soutenu par une certaine doctrine sous le
prisme de la théorie du groupe des sociétés qui admet certaines actions notamment en
matière de procédure civile, l'argument nous semble trop légers et contraire au caractère
protecteur des procédures civiles d'exécution.

le débiteur ne pouvant être saisi

Le débiteur est le sujet passif de la saisie par exception en raison de la situation ou de sa


qualité particulière, il peut échapper aux procédures civiles d'exécution. En ce qui

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Dr KODJO MARIE Duvale, université de Yaoundé II

concerne sa qualité l’on a déjà évoqué la situation des incapables reste celle des personnes
bénéficiaires des immunités et sous le jour des procédures collectives.

Au terme de l'article 30 de l'acte uniforme sur les voies d'exécution sauf renonciation il
n’y a pas d’exécution forcée ni de mesures conservatoires contre les personnes morales de
droit public notamment l'état, les collectivités territoriales et les établissements publics.

Toutefois les dettes certaines, liquide Et exigible de ces personnes donne lieu à
compensation donc avec les dettes également Certaines liquide et exigible, dont
quiconque sera tenu envers elle point de même sauf renonciation expresse les procédures
civiles d'exécution ne peuvent être engagés contre les personnes morales de droit public
étrangère et les organisations internationales qui bénéficient de l'immunité d'exécution en
vertu de la convention sur les relations diplomatique ou consulaire ou les accords
d'établissement ou de sièges.

Les immunités d’exécution reconnu par ses textes en vertu desquels leurs biens ne peuvent
faire l'objet de saisies point on dit que c'est bien devient en quelque sorte insaisissable.
Cette Insaisissabilité Tiens à la personne même du débiteur et non à la nature des biens
avant la réforme 23 de la jurisprudence et de la cour commune de justice et d'arbitrage
était particulièrement prolixe sur la question de la détermination des personnes
bénéficiaires des immunités d'exécution.

Notamment en ce que concernait les entreprises publiques au regard de la nouvelle


Relation il apparaît clairement que les entreprises publiques ne bénéficient plus( si t’en est
quelles son véritablement bénéficiaire des immunités d'exécution.) Dès immunités
d’exécution. En dehors des immunités d’exécution attachés à la qualité du débiteur la
situation du débiteur peut se justifier que ne soit pas pratiqué les voies d'exécution ou
alors que c'est lorsque le débiteur est sous procédure collective que ces dernières
entraînent suspension ou arrêt des poursuites individuelle.

Les articles 101 à 103 de l’acte uniforme sur les procédures collectives reconnaissent
néanmoins aux propriétaires d’un bien meuble qui se trouve encore entre les mains du
débiteur la possibilité de le revendiquer, cela vaut pour tous les biens meubles corporels
consignés pour être vendu ,remis en dépôt, prêtez ou louer, remis article de mandat ou
vendu avec clause de réserve de propriété.

l'ouverture de la procédure collective peut suspendre les poursuites non seulement à


l'égard du débiteur principal mais également les coobligés.

Avant la réforme de 2015 le créancier pouvait poursuivre le garant face à l’impossibilité


de pouvoir poursuivre le débiteur principal point il était tenu de produire sa créance auprès
du syndic sous peine de forclusion ; la non-production de créances pouvait être invoquée
par le Coobligé comme une exception inhérente à la dette . En cas de production le
créancier pouvant avoir par exemple contre la caution la suspension des poursuites
individuelles étant une exception purement personnelle aux débiteurs désormais ce n'est

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Dr KODJO MARIE Duvale, université de Yaoundé II

plus le cas des personnes ayant consenti une sûreté personnelle ou ayant affecter ou céder
un bien en garantie et les coobligés peuvent se prévaloir des dispositions, des accords de
consignation.

Cette mesure ne concerne que les personnes physiques dans le cadre du règlement
préventif et du redressement judiciaire toutefois, les créanciers peuvent prendre des
mesures conservatoires contre ces coobligés dans le cadre du redressement judiciaire.

Les mesures de protection

Le droit OHADA des voies d’exécution s’inscrit dans la logique d’évolution du Droit des
créances au droit de la protection de la partie faible qu’est le débiteur à cet effet il
aménage plusieurs mécanismes visant à préserver dans la dignité véhicule les intérêts
patrimoniaux du débiteur aux côtés de ceux qui sont reconnus à toute personne en vertu du
procès équitable notamment le droit à un recours.

La protection de la personne du débiteur

En dehors de sa qualité de mineur et de sa situation de débiteur en difficulté ou protéger,


par les immunités le débiteur est protégé dans sa dignité tout au long de la procédure
d'exécution.

Tout d’abord il ne peut être emprisonné pour être obligé de payer ses dettes c’est-à-dire à
moins que il y existe un Contrat de bail enregistré, dans le cas de la procédure l'exécution
forcée ne peut ensuite être poursuivi que par un Créancier ayant la compétence
particulière dans ce domaine plutôt que par le créancier recourant à la justice privée.

la partie saisissante de virgule ne peut enfin sauf nécessité constatée par la juridiction
compétente assister aux opérations de saisie.

le débiteur a droit à l'information s'il est présent, au moment des opérations de saisie un
certain nombre d'informations lui est communiqué verbalement les documents relatifs à la
saisie tels les procès-verbaux doivent lui être signifiés.

la vie privée du débiteur est protégée par la règle qui interdit les mesures d'exécution en
dehors des jours ouvrables si ce n'est en cas de nécessité et en vertu d'une autorisation
spéciale du président de la juridiction compétente ; il est de même pour celles effectuées
avant 8 h ou après 18 h à conditions qu'il ne s'agisse pas de lieu servant à l'habitation.

le débiteur a enfin dans le cadre de certaines saisies mobilières la possibilité de procéder à


la vente amiable des biens saisis.

la protection des intérêts patrimoniaux du débiteur

plusieurs biens du débiteur sont déclarés insaisissables afin de lui permettre d'avoir des
substituts Pour lui et pour sa famille. L’insaisissabilité désignent la situation juridique
d’un bien qui est exceptionnellement soustrait du droit de gage général des créanciers.
15
Dr KODJO MARIE Duvale, université de Yaoundé II

Celle de certains biens est justifié par l'idée que le débiteur ne doit pas être dépouillé
comme un brigand Sur les voies d’exécution

Dans l’acte uniforme en vigueur l’article 51 renvoie à la détermination des biens


insaisissables aux lois nationales par contre l’article 51 nouveau donne lui-même la liste
des biens insaisissables. A côté de ceux qui peuvent l’être du fait des lois nationales il a
ajouté :

Les provisions alimentaires adjugé par les décisions de justice

les sommes et objets déclarer une aliénable par le testateur ou donateur

Les provisions sommes et pension à caractère alimentaire sauf pour le paiement des
aliments déjà fourni par le saisissant à la partie saisie

Les biens mobiliers nécessaires à la vie du débiteur et de sa famille exemple : le lit, les
sacs de mains en réserve chez soi, ainsi que ce nécessaire à l’exercice de l’activité
professionnelle de saisies ; si ce n'est pour le paiement de leurs prix sauf si c’est bien se
trouve dans un lieu où que celui où l’a saisie travail ou demeure habituellement ou s'ils
constituent des meuble corporel de fond de commerce ou t'es bien de Valeur. tous les
objets indispensables ou personnes handicapées ou destinées aux soins des personnes
malades.

les avoirs des banques ainsi que des autres établissements financiers ou de crédits sous
forme de dépôts dans les comptes des banques centrales

dans le contexte camerounais l'article 327 du code de procédure civile et commerciale


rend insaisissable les effets appartenant à la femme lorsque elle n'est pas commune à bien
seulement les formalités imposées aux créanciers sont plus contraignantes et peuvent faire
échapper certains biens familiaux de la procédure.

Toujours dans la même idée de protection des biens du débiteur, ont peu évoqué les
techniques de de protection du patrimoine d'affectation entière qui concerne les sociétés
de capitaux et la subsidiarité de la saisie immobilière.

L’article 265 de l’acte uniforme sur les voies d’exécution permet aux débiteurs d’obtenir
la suspension de la saisie si le revenu net et libre de ses immeubles Pendant 2 années suffit
pour le paiement de la dette ; de même il peut obtenir de la juridiction compétente un
sursis à exécution sur certains de ses immeubles dans le cas où la valeur de tous les
immeubles saisis dépasse le montant de la créance ; l’intervention du juge ici le traduit pas
l'intervention d'un tiers mais plutôt les exceptionnalité de la judiciarisation de la procédure
d'exécution.

paragraphe 3 : la place du tiers

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Dr KODJO MARIE Duvale, université de Yaoundé II

le tiers dans la saisie s'entend de 2 manières : il peut s’agir du tiers détenteur du bien du
débiteur ou du tiers dont le bien a été saisi.

les articles 38,81 ,154 et 156 de l'acte uniforme sur les voies d'exécution consacre le
principe de la responsabilité personnelle du tiers saisi aux courses de la saisie, en cas
d'attitude de nature à faire obstacle à l'exécution ou des déclarations fautives. Ainsi les
tiers sont tenus de prêter leur concours lorsqu'elle sont légalement requis ils doivent
s'abstenir de faire obstacle aux procédures en vue de l'exécution ou de la conservation des
créances au risque d'être condamné au paiement des dommages et intérêts.

L’acte uniforme nouveau précise que le montant de ces dommages est fixé en tenant
compte de la gravité du préjudice causé aux créanciers poursuivant sans toutefois dépasser
le montant global des causes de la saisie.

La parti est saisi il faut entendre 1/3 qui détient un bien du débiteur pour le compte de
celui-ci et non pas pour son propre compte c’est-à-dire que c’est par rapport à l’acte
juridique conventionnel ou juridictionnel que la notion trouve un sens en l'absence de
précision la cour commune de justice Et d’arbitrage a élaboré un ensemble de critères
permettant de définir le tiers saisi ils sont relatifs à la détention indépendante des biens du
débiteur ainsi dans la saisie attribution par exemple : le tiers saisi est une personne
détenant des sommes d'argent du au débiteur saisi en vertu d'un pouvoir indépendant
quand bien même ladite personne les détient pour le compte d’autrui.

L’article 1-1 nouveau permet aujourd’hui de mieux définir le tiers saisi en matière de
saisie sur créance : c’est une personne tout nue au jour de la saisie d’une obligation
portante sur une créance de somme d’argent née d’un rapport de droit qui implique un
pouvoir propre et indépendant à l’égard du débiteur l'indépendance ici s'apprécie par
rapport à la relation entre le créancier saisissant et le débiteur

en matière de saisie sur un bien autre qu'une créance le tiers renvoie à une personne
détenant au jour de la saisie pour le compte du débiteur un bien sur lequel porte la saisie.

l'insistance aussi le rapport Avec le débiteur est important dans la mesure où tout tierce
détenteur n'est pas tierce saisi par exemple : le tiers qui invoque sur un bien du débiteur
tel le créancier gagiste ou le créancier détenteur.Ils sont malgré tout tenus par l’article 38
mais ne peuvent être condamnés aux causes de la saisie ; le tiers peut aussi être celui dont
le bien a été saisi entre les mains du débiteur ou d'un tiers pour la dette du débiteur que
jouer ce secret de l'assiette de la saisie leurs propres biens par l'action de la distraction.

Section 2 : l'intervention de l'autorité publique dans les voies d'exécution

Dans cette disposition générale et commune l'acte uniforme sur les voies d'exécution
consacre plusieurs articles au personnel de la saisie.

L’article 29 particulièrement impose à l’état de prêter son concours à l'exécution des titres
exécutoires et décision de justice dans cette opération œuvre comme le bras séculier de

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Dr KODJO MARIE Duvale, université de Yaoundé II

l'état c'est l'huissier de justice mais il arrive aussi qu'on puisse solliciter l'intervention des
forces de maintien de l'ordre

Paragraphe un : l’intervention de l’organe judiciaire

la saisie relève généralement de la compétence de l'huissier et des agents d'exécution


considérés comme auxiliaire de justice l'autorité judiciaire peut quelquefois être saisie

l'intervention de l’auxiliaire de justice

A l’exception des saisies de rémunération effectuées par le greffier les saisies sont en
principe pratiquer par les huissiers et les agents d'exécution leurs fonctions sont définies
par les lois nationales.

Au Cameroun il s’agit du décret n° 2023/042 du 25 janvier 2023 portant statut et


organisation de la profession d’huissier de justice et d’agent d’exécution

au terme de ce texte ces auxiliaires ont entre autre pour fonction d'exécuter les décisions
de justice et tous les actes susceptibles d'exécution forcée point les actes qu'ils posent dans
ce cadre sont décrits de part et d'autre les différents saisis.

l’intervention du Juge

le juge n'est pas en principe concerné par la saisie, car l'acte qui donne lieu à saisir est une
décision de justice ; il a déjà fait sa part en rendant la décision, toutefois celui-ci est pour
parti omniprésent dans la phase de l'exécution, dans certaines hypothèses le créancier est
tenu d'obtenir une autorisation judiciaire avant d'effectuer une saisie.

La première hypothèse est relative, au saisie conservatoire ,il résulte de l'article 54 de


l'acte uniforme sur les voies d'exécution qui lorsque le créancier ne détient pas un titre
exécutoire, il peut obtenir une autorisation de saisie, s’il démontre qu'il existe des
circonstances de nature à menacer le recouvrement de sa créance Il en est autrement, si la
créance résulte du défaut de paiement Dûment établi, d'une lettre d'échange accepter, d’un
billet à ordre, d’un chèque ou d’un loyer impayé après le commandement dès lors que
celui-ci est dû en vertu d’un Contrat de bail du meubles écris.

La 2nde hypothèse est celle dans laquelle le créancier même titulaire d’un titre exécutoire
faudrait saisir les meubles du débiteur dans le local servant d'habitation d'un tiers, Ce sont
les articles 105 et 230 de l'acte uniforme Sur les voies d’exécution exige une nouvelle
autorisation pour pénétrer le local.

la nature du bien sur lequel l'exécution est poursuivie justifie parfois l'intervention du
juge, lorsqu'il s'agit des rémunérations et du bien immobiliser.

Le juge peut intervenir pour un sur cet à exécution ou pour une défense à exécution

18
Dr KODJO MARIE Duvale, université de Yaoundé II

le succès a exécution est une technique permettant dessus par une mesure d'exécution
à l'égard tu débiteur lorsque cette mesure résulte d'une décision rendue en premier et
dernier ressort ou en appel.

la défense a exécution quant à elle est un aspect particulier des suspensions d'exécution
qui concerne l'exécution provisoire.

à la différence du sursis, elle n’a pas pour cible les actes d’exécution mais le titre
exécutoire, l'article 49 de l'acte uniforme nouveau sur les voies d'exécution donne à penser
que seul le juge de l'exécution est compétent pour spécialement suspendre l'exécution d'un
titre exécutoire faisant l'objet de contentieux, ayant donné lieu à sa saisie ou faisant l'objet
d'appel, c’est le même juge qui serait compétent pour connaître de toute défense à
exécution provisoire d'un titre exécutoire puisque celle-ci rentrerai dans le cadre des
difficultés d’exécution.

Les difficultés d’exécution constituent les cas qui justifient le plus de demande des parties
devant le juge, elle recouvre tout type d'incident susceptible d'être soulevé à l'occasion de
l'exercice d'une mesure d'exécution. Concrètement l’huissier de justice dressera un
procédé verbal de la difficulté à laquelle il se trouve confronté puis il délaissera au frais
du débiteur assignation à comparaître aux parties, en les informant des jours et heures et
lieu d'audience au cours de laquelle les difficultés seront examinées.

L’article 49 de l’acte uniforme en vigueur institut comme juge de l'exécution le président


de la juridiction statuant en matière d'urgence ou le magistrat délégué par lui. la
détermination de ce juge a fait couler beaucoup d’encre et de jurisprudence en droit
camerounais avec la loi de 2007 du 19 avril 2007 instituant le juge du contentieux de
l'exécution est fixant les conditions de l’exécution au Cameroun des décisions judiciaires
et actes publics étrange Aussi des sentences arbitrales étrangères

l'article 49 nouveau met fin au débat dès qu'il entrera en vigueur le juge compétent pour
connaître de tout les litiges ou de toute demande relative à une voie d'exécution en matière
mobilière sera le président de la juridiction compétente dans chaque état partie où le juge
délégué par lui , celui-ci pourra ordonné et Liquidée l’astreinte.

En matière de saisie immobilière l’article 248 de l’acte uniforme sur les voies d’exécution
ne donne néanmoins pas compétence à ce juge point cet article dispose que la juridiction
devant laquelle la vente est poursuivie est celle ayant plénitude de juridictions dans le
ressort territorial où se trouvent les immeubles.

Paragraphe 2 : le secours de la force publique

L’état est tenu de prêter son concours en cas de difficulté à travers l’emploi de la force
publique, le titre exécutoire vaut réquisition directe de la force publique. Généralement les
débiteurs sont violent et tolère difficilement la visite des huissiers point C’est pourquoi il a
été jugé nécessaire d’accorder une assistance à ceux-ci pour les protéger.

19
Dr KODJO MARIE Duvale, université de Yaoundé II

L’acte sur les voies d’exécution prévoit que si l'huissier de justice le désir avant même
toute difficulté il peut se faire assister des forces de l’ordre lorsqu’il ne peut accéder au
lieu de la saisie en raison du refus du débiteur ou de l’absence de celui-ci, l’état se fait
représenter auprès de l’huissier soit par l’autorité administrative compétente, soit par
l’autorité de police ou de gendarmerie. le concours de l'état peut être refusé si celui-ci
risque de provoquer les troubles à l'ordre public , la carence de l'état ou son refus engage
sa responsabilité il s'agit à la lecture de l'article 28 de l'acte uniforme sur les voies
d'exécution d'une responsabilité sans faute.

Chapitre 2 :les conditions générales des voies d’exécution

Dans ses dispositions générales communes aux saisies l’acte uniforme sur les voies
d’exécution prend le soin de préciser les règles qui réside au conditions de saisie il en
résulte des conditions de fond et des conditions de forme.

Section première : les conditions de fond

Les conditions de fond de la saisie sont relatives au sujet de la saisie qui peut saisir ?
Quels créances autorise la saisie et à l’objet de la saisie quel bien peut être saisi. On peut
les a envisager sous l’angle des sujets et des biens.

Paragraphe un : les sujets de la saisie

le débiteur

Il faut revenir aux questions de capacité, de qualité et de situation pour déterminer le


débiteur qui peut être saisi Simplement ,Rappelons Que en ce qui concerne la capacité il
ne peut être exercé contre l'incapable Une voix d'exécution en dehors des règles de
représentation, la règle se comprend aisément étant donné que l’incapable ne peut agir de
lui-même, mais il ne faut pas croire que tout est perdu pour le créancier la réalité et que
toutes les formalités faites à l'encontre De l’incapable qui serait débiteur le son
représentant légal et non à lui personnellement.

S’agissant de la qualité du débiteur il a déjà été évoqué le cas des personnes morales de
droit public qui ne peuvent subir les voies d'exécution sauf hypothèse exceptionnelle une
nuance a également été établie au sein d'air personne morale de droit privé entre les
sociétés des capitaux et les autres entités dans lesquelles il y a confusion de patrimoine ou
solidarité.

Le débiteur qui peut être saisi peut rencontrer des difficultés entraînant l’ouverture des
procédures collectives et le créancier dois encore s'attendre à ce que la possibilité de saisir
soit diminué.

le créancier ( confère supra)

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Dr KODJO MARIE Duvale, université de Yaoundé II

Paragraphe 2 : les biens de la saisie

La créance cause de la saisie

En principe le créancier doit justifier d’une créance certaine, liquide et exigible.

La créance certaine est celle qui est pure et simple pour cette raison ne peuvent justifier
une saisie les créances conditionnelles et les créances éventuelles mais dans le cas de la
saisie conservatoire l'on admet les créances qui paraissent certaines.

une créance est liquide lorsque son montant en argent est connu et bien déterminé cette
exigence est facile à justifier par ce qu'il faut éviter Que le créancier nanti de son droit
n’étende la saisie au-delà de ceux qu’il est nécessaire pour régler sa créance

l'exigibilité veut dire que la créance doit arriver à son terme mais encore une fois cette
règle ne vaut pas pour la saisie conservatoire qu'il peut être pratiqué alors que la créance
n'est pas encore arrivée à terme.

les créances bien saisissables

Dans l’hypothèse de la propriété individuelle

Un créancier peut également s’opposer, À ce que sur un bien du droit soit exercé une
saisie c'est le cas du créancier rétenteur, la possibilité pour le créancier bénéficiaire d'une
garantie avec droit de suite est exceptionnellement présenté comme une exception à la
règle de l'insaisissabilité du bien Du tiers, en effet le créancier hypothécaire par exemple
peut saisir l'immeuble hypothéqué entre les mains d'une nouvel acquéreur.

Le bien du débiteur doit être disponible C’est la raison d’être de la règle saisie sur saisie
ne vaut , Ainsi que des mesures exceptionnelles dans le cadre des procédures collectives.

la règle saisi sur saisie ne vaut tiens en faites que toute saisie place les biens qui en son
objet sous la main de la justice, l'on ne peut plus en disposer, L’indisponibilité provoquer
par la saisine empêche l’exercice d’une nouvelle saisie indépendante afin de pouvoir
prétendre à des droits sur le bien saisi les créanciers subséquent non d'autres possibilités
que de ce joindre au poursuites engagées par le premier saisissant.

L’Etat protège le saisissant contre les aliénations que le débiteur pourrait être contraint de
conclure. cependant les actes matériels d'entretien de sauvegarde du bien peuvent être pris
par le débiteur ou le gardien désigné exceptionnellement.

la saisie d'attribution ne rend pas indisponible toutes les créances ou tout le compte au-
delà de la somme nécessaire au désintéressement du créancier lorsque la saisie porte sur
une somme d'argent, l’acte de saisie la rend indisponible à concurrence du montant
autorisé par la juridiction compétente ou lorsque cette autorisation n'est pas nécessaire a
concurrence du montant pour lequel la saisie est pratiquée.

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Dr KODJO MARIE Duvale, université de Yaoundé II

Le bien ne doit pas être insaisissable confère supra

l'hypothèse de la propriété collective

La saisie des biens indivis peut devenir difficile avec le principe selon lequel les biens
doivent appartenir au débiteur. au terme de l'article 2205 du code civil Néanmoins, la
part indivise d’un cohéritier dans les immeubles d’une succession ne peut-être misé en
vente par ses créanciers personnels, avant le partage ou la incitation qu’ils peuvent
Provoquer s’ils le jugent convenable, ou dans lesquels ils ont e droit d’intervenir

Les créanciers de l’indivision par contre peuvent saisir les biens indivis, Dans le cadre du
mariage, réserve est faite des gain et Salaire, les biens communs reprendre en principe,
sauf fraude des dettes ni de l'un ou de l'autre époux durant le régime si un bien de la
communauté est vendu à l'insu de l'autre ou mis en garantie à son insu l'autre conjoint peut
attaquer la validité de cette vente ou de cette garantie.

Section 2 : les conditions de forme

Les sites des voies d’exécution consistent en l'accomplissement d'un ensemble de


formalités que se doivent de remplir aussi bien le créancier que l'organe d'exécution

La première formalité préalable et rarement non obligatoire s’est la mise en demeure, les
autres formalités sont liées à la nature de l’obligation et aux actes matériels imposés à
l'huissier pendant les opérations d'exécution la plus importante des formalités qui justifient
d'ailleurs la voie d’exécution n’est rien d’autre que le titre exécutoire.

Paragraphe un : la justification du titre exécutoire

le tigre exécutoire est un acte de ou un jugement permettant à un créancier de poursuivre


l'exécution forcée de sa créance à l'encontre de son débiteur il est donc revêtu de la
formule exécutoire. L’article 33 de l’acte uniforme sur les voies d’exécution donne une
liste exhaustive des titres exécutoires il s'agit des décision juridictionnelle revêtue de la
formule exécutoire et celles qui sont exécutoires sur minutes.

Les actes et décisions juridictionnelles étrangères ainsi que les sentences arbitrales
déclaré exécutoire Pas une décision juridictionnelle non susceptible de recours
suspensive d’exécution de l'état dans lequel ce titre est invoqué.

les procès-verbaux de conciliation signés par les juges et les parties.

Les actes notariés revêtis de la formule exécutoire.

les décisions auxquelles la loi nationale de chaque état parti attache les effets d'une
décision judiciaire.

l'article 33 nouveau Ajoute à cette liste les accords de médiation revêtu de la formule
exécutoire en application de l'acte uniforme relatif à la médiation.

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Dr KODJO MARIE Duvale, université de Yaoundé II

Paragraphe 2 : l’efficacité du titre est exécutoire

pour fonder valablement les poursuites en exécution le titre exécutoire doit remplir
certaines conditions nécessaires à son efficacité, il doit tout d'abord évidemment être
revêtu de la formule exécutoire ensuite sauf jeu de la subrogation ou de la transmission de
la créance, constaté par le titre il doit viser nommément le poursuivant et être pris
personnellement contre le débiteur enfin la créance qu'il constate ne doit pas être étendu
par la prescription.

CHAPITRE 2 : LES RÈGLES PROPRES A CHAQUE VOIE D’EXÉCUTION

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Dr KODJO MARIE Duvale, université de Yaoundé II

Les saisies sont classés selon leurs objets, on a les saisies dites mobilières et les saisies
immobilières

Chapitre premier : les saisies mobilières

les saisies mobilières sont des mesures d'exécution forcées portant sur les meubles corporels
et incorporels du débiteur. il faut noter qu'il est possible pour le créancier garant de se faire
attribuer le bien du débiteur en propriété notamment Dans le cadre d’un gage ou d'un
nantissement, l’attribution peut être judiciaire ou conventionnelle il a l'avantage d'éviter aux
créanciers les formalités complexes des saisies.

lorsqu'elle est conventionnelle on parle de pacte commissoire, ces conditions de validités et


ses effets sont strictement encadré par l'acte uniforme portant mesure de sûreté.
Exceptionnellement la saisie immobilière peut porter sur les biens du créancier celle-ci à alors
pour objet de faire rentrer un bien lui appartenant dans son patrimoine. On peut organiser
toutes ces saisies mobilières en 2

 les saisies conservatoires


 les saisies au fin d'exécution

section première : les saisies conservatoires

les saisies conservatoires sont des saisies qui ont pour but de souscrire un bien à la libre
disposition du débiteur et le maintenir En l’état, c'est-à-dire qu'elle préserve son intégrité
juridique et matérielle et pas atteint de sa valeur lorsqu'elles sont menacées, les saisies
empêche le débiteur de disposer du bien. Au détriment du créancier

on peut relever que la fonction de ces types de saisie n’est pas de poursuivre l’exécution
et de réaliser la vente du bien saisi il s'agit de rendre indisponible le bien de manière à en
assurer la conservation.

en général elle préfigure, les saisies afin d'exécution et ont vocation à disparaître en
embrassant par conversion ces dernières, elles obéissent à un régime de base organisée par
les articles 54 à 63 de l’acte uniforme sur les voies d’exécution qui se Signal par des
règles communes qu'il faut analyser avant de s'appesantir sur chaque type de saisine
conservatoire.

Paragraphe premier : les dispositions communes à toutes les saisies conservatoires.

A- Les conditions

Au terme de l’article 54 de l’acte uniforme sur les ventes d’exécution toute personne donc
la créance se paraît fondée à son principe ne peux par requête sollicitée de la juridiction
compétente du domicile ou du lieu ou réside le débiteur , l’autorisation de pratiquer une
mesure conservatoire sur tous les biens mobiliers corporels ou incorporels de son débiteur
sans commandement préalable.

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Dr KODJO MARIE Duvale, université de Yaoundé II

Si elle justifie des circonstances de nature à menacer le recouvrement de cette disposition


il laisse apparaître la souplesse des conditions de saisie conservatoire, justifiés par leur
finalité c'est parce qu'elles sont destiné à sauvegarder les droits du créancier dans l'attente
de l'exécution.

elle échappe naturellement aux exigences Du commandement préalable et du titre


exécutoire qui conditionne les saisies afin d’exécution, elle ne requiert simplement qu'une
autorisation , leur efficacité repose sur la célérité et l'effet de surprise. les mêmes
considérations justifie qu'il ne soit pas nécessaire de se prévaloir d'une créance certaine
liquide et exigible mais simplement qui paraît fondé dans son principe et menacé dans son
recouvrement.

1- la créance paraissant fondée dans son principe et périlleuse

Les saisies conservatoires sont largement couverte à l'origine par leur nature, le fait que la
créance soit constatée dans un acte ou non sont indifférents ; celle-ci doit seulement
paraître fondé en son principe aux commandes dit une apparence de droit et non une
créance liquide exigible est nécessaire

la créance doit être périlleuse c'est-à-dire menacé par exemple par un risque sérieux
d'insolvabilité inhérent de débiteur ou un débiteur qui a des grosses difficultés financières,
présentant un caractère permanent A condition qu’il ne sollicite pas l’ouverture des
procédures collectives ou encore un risque de diminution du gage général orchestré par le
débiteur et aidé par des tiers.

Ces critères sont commutatif et leur caractérisation relèvent de l’appréciation souveraine


du juge du fond.

2- l'autorisation judiciaire préalable

A- le principe

Comme déjà souligné, la saisie conservatoire doit être autorisée par le président de la
juridiction compétente ;cette juridiction relève de l'article 49 de l'acte uniforme sur des voies
d'exécution qui renvoi aujourd'hui sa détermination aux lois nationales. Le problème de la loi
camerounaise de 2007 et qu’elle ne définit que le juge compétent pour connaître ce
contentieux de l’exécution En omettant les saisies conservatoires, à le juge de l'article 49 est
le dépositaire du pouvoir d’examiner toute demande de tout litige relatif à la saisie
conservatoire, l'on pense que le président du tribunal de première instance à pour référant le
code de procédure civil et commercial ainsi qu’à la loi de 2006 portant organisation judiciaire.

Il est de même compétent pour les saisies conservatoires ordonnées dans le cadre de
l’arbitrage conformément à l'article 2 de la loi n°3/003 du 10 juillet 2003 Désignant les
juridictions compétentes en vue dans L’acte uniforme relatif aux arbitrages. par contre la
lecture combinée de cette loi et de celle de 2007 permet d'attribuer également la compétence

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pour autoriser une saisie conservatoire au président de la cour d'appel laquelle cour est
compétente pour connaître les recours en matière d'arbitrage.

l'autorisation étant la forme délivrée par ordonnance sur requête, la procédure est donc
unilatérale la requête doit être motivée et établie les éléments au vue de desquels le juge
ordonnera ou refusera son autorisation en particulier elle doit contenir une identification
sommaire de la créance à peine de nullité de son ordonnance le juge doit déterminer le
montant des sommes pour la garantie dès qu'elle la mesure conservatoire est autorisée, et
précisé la nature des biens sur lesquels elle porte.

B- L’exception

L’article 55 de l’acte uniforme sur les voies d’exécution précise que l’autorisation n’est pas
nécessaire si le créancier procède à un acte exécutoire, si la créance procède d'un bail écrit,
lorsque le débiteur ne s’est pas exécuté après une mise en demeure ou si la créance résulte du
défaut du paiement , d’une lettre de change ,d'un billet à ordre ou d'un chèque.

B- le déroulement

Une certaine exigence est attendue du créancier qui ne justifie pas d’un titre exécutoire, il
doit convertir la saisie conservatoire dans un délai de 3 mois à compter de la décision
d'autorisation du juge compétent. Il doit à peine de caducité décider introduire une
procédure afin d'obtention d'un titre exécutoire dans un délai d'un mois à compter de la
date de la saisie si tel n'est pas le cas le débiteur peut saisir la juridiction compétente qui
est celle qui a autorisé la saisie conservatoire pour obtenir la main levée de la saisie
conservatoire.

Paragraphe 2 : les différentes saisies conservatoires

L’on distingue les saisies conservatoires de biens meubles corporels de la cc


conservatoire des biens meubles incorporels

A- des saisies conservatoires des biens meubles corporels.

1- la saisie de droit commun

L’acte uniforme sur les voies d’exécution réglemente les opérations de saisies portant sur les
biens meubles corporels il revient à l’huissier de justice ou à l’agent d’exécution d’effectuer
les opérations de saisie, celui-ci est tenu d'informer le débiteur qu'il doit faire connaître , si des
biens ont fait l'objet d'une saisie antérieure ensuite l’huissier de justice ou l'agent d'exécution
dresse un procès-verbal de saisie contenant à peine de nullité les mentions de l'article 64. Si le
débiteur est présent aux opérations de saisie l’huissier de justice ou l’agent d’exécution lui
rappelle verbalement que c’est bien sont indisponibles et qu'il a le droit de demander la main
levée de la saisie.

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une copie du procès-verbal portant les mêmes signatures que l'original lui est immédiatement
remise, cette remise vaut significations .

Si le débiteur n’a pas assisté aux opérations de saisie une copie du procès-verbal lui est
signifiée en lui un partisan un délai de 8 jours pour qu’il porte à la connaissance de l’huissier
de justice ou de l’agent d'exécution toute information relative à l'existence d'une éventuelle
saisie antérieur et qui lui a mais communiqué par le procès-verbal.

l'huissier de justice ou agent d'exécution doit procéder à une saisie conservatoire sur les biens
vendus indisponible par une ou plusieurs saisies conservatoires, signifie une copie à chacun
des créanciers dont les diligences sont antérieures au sienne.

si les biens saisis à titre conservatoire font ensuite l'objet d'une saisie l’huissier de justice
signifie le procès-verbal de saisie aux créanciers qui ont pratiqué antérieurement les saisies
conservatoires et faites de même assez qui concerne l’acte de conversion avant la conversion
effective.

La conversion de la saisie conservatoire en saisi vente doit respecter certains règles de


procédure, le créancier doit tout d'abord signifier au débiteur l’acte de conversion et
d’expiration du délai de 8 jours à compter de la signification. L’huissier de justice va procéder
à la vérification des biens qui sont saisis et va dresser un procès-verbal dans ce dernier cas il
est ensuite précisé aux débiteurs qu’il dispose d’un délai d’un mois pour vendre à l’amiable
l’est bien qui ont été saisis et ce dans le respect des articles 115 à 119 de l'acte uniforme sur
les voies d'exécution.

À défaut d’avoir procédé à une vente amiable dans le délai prescrit les biens saisis feront
l’objet d’une vente forcée au regard des dispositions prévues pour faire la vente.

2- Les saisies conservatoire spécial des biens meubles

Les saisies conservatoires spéciales sont organisés autour de mode de saisie :

 les saisies foraines


 les saisies revendications

s'agissant de la saisie foraine elle est prévue par l'article 73 de l'acte uniforme sur les voies
d'exécution et s'applique aux débiteurs n'ayant pas de domicile fixe ou dont le domicile ou
l'établissement se trouve dans un pays étranger, la saisie est alors autorisé par la
juridiction du domicile du créancier.

l'acte uniforme nouveau sous les articles 73 un a 10 organise particulièrement la saisie


foraine du bétail, ces précisions bien venues au regard des difficultés couramment
rencontrer par les créanciers pour saisir les bétails des débiteurs nomade

la saisie revendication quant à elle est une procédure qui permet à la personne titulaire
d’un droit de suite sur un bien meuble corporel de le faire placer sous-main de justice pour

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en assurer la conservation et en obtenir ultérieurement la délivrance le propriétaire d'un


bien meuble perdu ou volé le vendeur réserve bailleur impayés, le vendeur d’un bien
meuble. A la suite de la résolution d’un contrat de vente , le propriétaire d'un bien mis en
dépôt etc.

B- la saisie conservatoire des biens meubles incorporels

2 - la saisie conservatoire des créances

La saisie conservatoire des créances concernent en principe toute créance de somme d’argent
à l’exclusion des créances des rémunérations du travail pour laquelle une saisie spécifique a
été établie aux articles 173 et suivant De l’acte uniforme sur les voies d'exécution.

l'exclusion de cette saisie du cadre de la saisie conservatoire s'explique par le souci de


protéger le salarié en effet les créanciers par leurs actions peuvent donner des saisies à l’heure
employée importuné par des raisons de procédure de se séparer de son salarié.

La saisi conservatoire est alors organisée au greffe de la juridiction compétente la session des
rémunération ne peut intervenir que après une tentative de conciliation au près de cette
juridiction qui n'est autre que celle du domicile du salarié : à défaut de conciliation le
président de la juridiction compétente et vérifie le montant de la créance tranche les
éventuelles des stations soulevées par le débiteur et fait procéder à la saisie. C’est le greffier
qui notifie l’acte de saisir à l’employeur ,à la suite de cette saisie des rémunérations

l’acte uniforme exclut aussi de la saisie conservatoire les créances d'aliments ; pour cette
créance les créances d'aliments peuvent en vertu d'un titre exécutoire pratiquer une saisine
simplifiée sur la partie saisissable des salaires rémunération, traitement et pension payée du
débiteur d’aliments sur le fonds publics ou particuliers leurs créances est préférée à tout autre
qu’elle soit le privilège dont ces derniers peuvent être assortie, les modalités de cette saisie
sont prévues par les articles 213 à 217 de l'acte uniforme sur les voies d'exécution.

2- les saisies conservatoires des droits d'associer et des valeurs mobilières

Les droits d’associé sont des titres sociaux émis par la société en contrepartie des accords fait
par les associés. Les valeurs mobilières quant à elles sont les actions et obligations émises par
les cellules société anonyme, elle revêt la forme soit des titres dû au porteur soit des titres
nominatifs, il est procédé à la saisie de ses biens par la signification d'un acte à la société ou à
la personne morale émettrice ou encore auprès des mandataires chargés de conserver ou de
gérer les titres selon le cas si le débiteur ne s’exécute pas la saisie est convertie en saisie-vente
ou les biens attribués aux créanciers dans les hypothèses ou cela est prévu.

Section 2 : les saisies au fin d'exécution

L’acte uniforme sur les voies d’exécution prévoit s’informant des saisies aux voies
d’exécution certaines concernent les biens meubles corporels et les autres les biens meubles
incorporels

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Paragraphe un : la saisie des biens meubles corporels

Cartes saisit son concerné notamment la saisie-vente la saisie du bétail virgule la saisie des
biens placé dans un coffre-fort appartenant à 1/3 et là saisi appréhension.

A- La saisie vente

La saisie peut se faire de manière sereine ou connaître quelques incidents.

1- La saisie vente sans incident

L’acte uniforme procède à une distinction entre la saisie-vente, de droit commun t et la


saisie-vente des récoltes sur pied la première vise tous les biens meubles corporels des
débiteurs elle commence obligatoirement par un commandement de payer qui doit être
signifié par une personne à domicile si une saisie conservatoire était antérieurement faite
le commandement est compris dans l'acte de conversion.

La saisie des récoltes sur pieds porte sur les fruits non encore recueillis et les récoltes non
encore détachées du sol mais , qui sont proches de la maturité la procédure de saisie vente
est calquée sur celle de la saisine vente de droit commun à savoir : un commandement un
procès-verbal de saisie une tentative de vente amiable par le débiteur formation des
créanciers qui peuvent et accepter ou refuser le prix proposé par les acquéreurs : la
consignation des sols entre les mains de l'huissier de justice en cas de mesure
particulier pour une vente aux enchères en cas de refus.

2- les incidents de la saisie vente

il est possible que des contestations soient soulevées dans le cadre des saisies celles-ci
peuvent être le fait du débiteur ,1 tiers ou des autres créanciers

lorsque le débiteur est saisi par plusieurs créanciers les autres créanciers peuvent se
joindre à la procédure de saisie initiée par l'un d'entre eux au moyen de ce qui est
improprement appelé opposition

au terme de l'article 130 de l'acte uniforme s'élevant d'exécution les oppositions peuvent
se faire par une saisie à adjonction ou par une saisie complémentaire leur but n'est pas de
contrarier la saisie antérieure du créancier premier saisissant mais de ci-joint groupe pour
participer à la répartition du prix de vente.

alors qu'une saisie adjonction consiste dans le fait que le 2nd créancier va se joindre à la
première saisie régule la saisie complémentaire elle permet d’étendre la saisie initiale à
d'autres biens.

les tiers peuvent également soulever une contestation s'ils considèrent que les biens saisis
est leur propriétés ils peuvent demander à la juridiction compétente d'en ordonner la
discrétion dans cette hypothèse la demande du tiers doit être irrecevable. Il faut préciser
les éléments sur lesquels se fondent le droit de la propriété évoquée découle de l'action en
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indiscrétion cesse d'être recevable après la vente des biens saisi, toutefois les tiers
reconnus propriétaires d’un bien déjà vendu peut jusqu’à la distribution des sommes
produites par la vente en discret le prix non diminuer les frais enfin point de débiteur peut
soulever plusieurs contestations notamment la main levée virgule la réduction et le
cantonnement

la main levée perdre amiable ou judiciaire le cantonnement quant à lui peut être défini
comme le fait de souscrire certains bien de la saisie dégueule la réduction est le fait de
diminuer le montant de la créance.

B- la saisie vente du bétail et la saisi des biens placés dans un coffre-fort


appartenant à 1/3

voir les articles 152- un et suivant de l'acte uniforme sur les voies d'exécution

c- la saisie appréhension

Organisé par les articles 219 de l’acte uniforme sur les voies d’exécution la saisie
appréhension vise à délivrer ou restituer un bien meuble corporel aux créanciers
pour son déroulement,1 commandement 2 délivrés ou de restituer un signifié à la
personne tenue de la remise. Toutefois le bien peut aussi être appréhendé
immédiatement sans commandement préalable et sur la seule présentation du tigre
exécutoire si la personne tenue de la remise est présentée et si sur la question qui
doit lui être posée par l’huissier de justice elle ne peut s’offrir à en effectuer le
transport à ses frais.

Paragraphe 2 : la saisie au fin d’exécution des biens meubles incorporels

Dans les rapports entres créanciers et débiteurs la dématérialisation contribue à la


dilution des patrimoines ce qui ne facilite pas la tâche aux créanciers impayés
l'acte uniforme nouveau a fait l'effort de tenir compte pratiquement de tous les
biens immatériels à côté de la saisie attribution des rémunérations.

de la saisie et de la lésion des rémunérations la saisie des droits d’associer des


valeurs mobilières des autres titres négociables et du Fonds de commerce.

A- La saisie des droits des associés, valeur mobilières, titre négociable et fond de
commerce

Confère les articles 236 à 245 sur les voies d’exécution

B- La saisie et la cession des rémunérations


(Confère supra )
C- La saisine attribution des créances
Confère article 153 et suivant de l’acte uniforme sur les voies d’exécution

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Chapitre 2 : les saisies immobilières


Le régime de la saisie immobilière est particulièrement complexe malgré l’effort du
législateur, Qui a tenté de l’alléger et de la rendre moins coûteuse pour le créancier,
elle demeure toujours inquiétante en effet avant d'arriver à la vente de l'immeuble le
déroulement de la saisie impose de nombreuses formalités auprès de la juridiction
compétente susceptible de générer les incidents qui rallongent parfois à l'escrime la
procédure et décourage les créanciers.
section première : le déroulement de la saisie immobilière

paragraphe un : le déroulement paisible de la saisie immobilière

confer article 246 et suivant de l'acte uniforme sur les voies d'exécution, article 254 de
l'acte uniforme pour le délai de saisie immobilier.

Paragraphe de : les incidents de la saisie immobilière


Confère à article 289 à 323 de l’acte uniforme sur les voies d'exécution
 la pluralité des saisies,
 les demandes en distraction,
 les demandes en annulation,
 la folle enchère procédure par laquelle l'on demande la sanction de
l'inexécution par à un adjudicataire de ses obligations afin d'obtenir
l'anéantissement de son tigre et l'ouverture d'une nouvelle adjudication
 La surenchère
 Le sursis a exécution

section 2 : le dénouement de la saisie immobilière

paragraphe un : la vente du bien et la distribution au prix

Confère à article 323 et suivant de l'acte uniforme portant sur les voies d'exécution

Paragraphe 2 : l’arrêt de la saisine

La fin de la saisie immobilière autrement que par la vente et la distribution du prix


peut découler de plusieurs causes :

 la première est l'exécution volontaire du débiteur


 L’autre raison peut être liée à la nullité de la procédure de saisie ou au succès
d'une action en distraction

Dans les autres cas tels que le succès a exécution la procédure ne prend pas fin
mais elle simplement suspendue il pourrait reprendre en cas d'opposition ou
d'obstacle au paiement du créancier.

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C’est au regard de toutes ces difficultés que les créanciers en présence des
débiteurs professionnels ont développé d’autres stratégies leur permettant de saisir
le bien immeuble du débiteur véhicule sans être contraint de passer par la
procédure de saisie immobilière.

certain relève de droit commun des obligations comme les sûretés négative qui
impose des attentions au débiteur afin de préserver l'immeuble dans son
patrimoine ou des garanties qui consistent en la délégation des créances Produite
pas l'immeuble affecté ou encore des pactes commissoire accepter aujourd'hui par
la législation en vigueur et des clauses des voies parées qui continuent malgré leur
grande pratique d'être interdit.

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