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0. INTRODUCTION
1. PROBLEMATIQUE

De tous les actes qui jalonnent une vie, aucun n’est plus important que le
mariage, universel dans l’espace et constant dans l’histoire, il varie selon le temps
et l’espace

Depuis la nuit des temps, dans toutes les sociétés le mariage a fait l’objet d’une
protection de la part des pouvoirs publics à travers plusieurs législations.

La notion du mariage à évoluer au cours de l’histoire, jadis elle désignait l’union


d’un homme et d’une femme dont les conditions de validité sont réglementées par
notre législation de nos jours la famille n’est plus simplement issue de l’union
d’un homme et d’une femme qui partage une communauté de vie et de quelle union
peut résulter une progéniture mais Cette notion s’est étendue car à coté de cette
union légale s’est créée une forme de conjugalité dans la quelle deux personnes
choisissent de faire communauté de vie sans la célébration du mariage devant
l’officier de l’état civil qu’on appelle union libre

L’union libre consiste en ce qu’un homme et une femme vivent ensemble comme
des personnes mariées alors qu’elles ne sont pas.

Au terme de l’article 330 du code de la famille, le mariage est l’acte civil, publique et
solennel par le quel un homme et une femme qui ne sont pas engager ni l’un, ni
l’autre dans le lien d’un précédent mariage enregistré établissent une union légale
et durable dont les conditions de formations, les effets et la dissolution sont
déterminé par la loi.1

Le code de la famille consacre le principe de la liberté du mariage ; en précisant que


tout individu à le droit de se marier avec la personne de son choix de sexe opposé ;
et de fonder une famille (article 334 CF). 2

Et voir la constitution dispose que tout individu a le droit de se marier avec la


personne de son choix, de sexe opposé et de fonder une famille.

Donc nous disons que la famille est la cellule de base de la communauté humaine,
et doit être d’organisée3 de manière à assurer son unité, sa stabilité et sa
protection. Elle est placée sous la protection des pouvoirs publics.les enfant ont de
devoir d’assister leurs parents. La loi fixe les règles sur le mariage et l’organisation
de la famille.

Et la charte africaine des droits de l’homme et des peuples en son article 2 dispose ;
toute personne à droit à la jouissance des droits et libertés reconnues et garantis
dans la présente charte sans distinction, notamment de race, d’ethnie, de couleur,

1
Art . 330 CF
2
Art. 334 CF
3
[2]

de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion


d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. 4

Il ressort du pacte international relatif aux droits civils et politiques ce qui suit : la
famille est l’élément naturel et fondamental de la société et à droit à la protection de
la société et de l’état.

Le cycle d’une vie harmonieuse s’accomplit dans les familles, dans la propagation
de la famille, l’homme nait dans une famille, puis à son tour fonde une autre famille
qui, plus tard, constituera des nouvelles familles. L’être humain est appelé à vivre et
s’épanouir au sein d’une communauté, à savoir la famille considérée comme cellule
de base de la nation où l’individu réalise pleinement sa personnalité.

En effet, dans notre droit, la formation du mariage exige l’accomplissement des


certaines conditions de fond et de forme dont le versement de la dot qui est une
condition de fond et le mariage ne peut être célébré que si celle-ci a été
effectivement versée au moins en partie. Il n’y a pas de mariage sans versement de
la dot, mais la dot peut être symbolique (ARTICLE 361 in fine).

De ce fait la dot est considérée comme l’élément le plus capital du mariage, il n’y a
pas mariage si les prescrits de l’article sus évoqué (361) du code de la famille ne
sont pas respectés.

Il sied de signaler qu’il se pose un sérieux problème sur le taux de la dot en RDC,
jadis ; nos ancêtres ne se mariaient par de choses symboliques et purement
traditionnelles ce là reflètent l’identité propre d’une tribu, différente d’une autre.
Mais aujourd’hui c’est vraiment étrange du nouveau, l’on demande un montant
exorbitant et égoïste, et cet égoïsme est l’une des raisons qui a découragée
beaucoup des jeunes à renoncer au mariage, à s’éterniser dans le célibat, ou encore
se préfèrent se réduire dans le genre d’union libre, tout ça parce qu’il y a certaines
familles ou parents qui prennent la dot comme une source d’enrichissement.

Etant entendu que la famille est le lieu où se passe la socialisation, la réinsertion et


le développement de l’enfant et que la loi reconnait encore les enfants nés en dehors
du mariage et interdit toute discrimination entre congolais, basée sur les
circonstance dans les quelles leur filiation a été établi, l’état doit réglementer la dot
qui est l’élément essentiel pour la célébration du mariage pourvu que tout enfant
(être vulnérable) se retrouve au sein d’une famille qui est d’ailleurs considérée par la
loi portant protection de l’enfant comme le cadre prioritaire de la protection e
l’enfant étant milieu primaire et naturel de socialisation de l’enfant et dans ce sens,
les parents (particulièrement les pères et mères) demeurent le premier responsable
de l’éducation e leur enfant. C’est ainsi que le préambule de la convention relative
aux droits de l’enfant affirme que la responsabilité qui incombe à la famille pour ce
qui est des soins et de la protection de l’enfant.

Napoléon disais «  puisque les concubins se désintéressent du droit, le droit n’a qu’à
se désintéresser d’eux ».5

4
Art. 2 de la charte africaine de droit de l’homme.
5
J.NGWABIKA FUNDA, droit civil : les personnes
[3]

Le droit a abandonné l’attitude d’hostilité qui a régné pendant des siècles envers les
couples non mariés, le code civil de 1804 méconnaissais l’union libre, il ne l’a ni
sanctionné, ni favorisé, le tenant à l’écart du droit.

Depuis plusieurs années, on est passé de la stricte indifférence à une prise en


compte partielle de l’union libre, il serait cependant tout a fait excessif de parler
d’un statut de l’union libre. Il existe aucune condition pour vivre en union libre,
l’union libre reste une situation de fait, le même constant s’impose s’agissant des
effets de l’union libre et ceux de la rupture entre les partenaires de cette union.

Un principe général du droit affirme que « pater is est quam nuptiae demonstant »
c'est-à-dire le père est celui qui indique le mariage (article 602 CF). La loi présume
que le mari de la mère est le père de l’enfant. La gestion de recherche de paternité
semble être vidée de tout sens quand un homme et une femme sont mariés et ce
mariage, il en résulte des enfants.

Quel serait l’intérêt pour un enfant né dans une union libre déjà dissoute de
rechercher son père ou sa mère ?

Pourquoi t’état congolais qui a consacrer la dot comme condition de fond et positive
sans elle le mariage ne peut être célébré n’a-t-il pas réglementé cette dernière pour
éviter l’union libre ?6

L’état congolais tient vraiment compte des effets néfastes que posent l’union libre
dans la société congolaise et des enfants à l’issue de cette union ?

Autant de questions aux quelles il convient d’apporter des réponses dans le cadre
de ce travail et surement dans d’autres à venir qui permettront de comprendre le
phénomène, les effets de l’union libre et l’attrait de plus en plus remarquable qu’il
exerce auprès de toutes les classes d’âge et de toutes les catégories sociales.

D’ores et déjà, il y a lieu d’observer de l’examen de notre législation, que le


législateur congolais ne semble s’intéresser de sort de la dot qui est devenu un
capital ou un fond de commerce pour certaines familles et a perdu son vrai sens or,
c’est un élément capital et nécessaire pour la formation ou la célébration du
mariage.

Nous l’avons dit, à ce jour, il existe aucune réglementation contenue dans un code,
qui organise et réglemente le montant de la dot en droit positif congolais or d’autres
pays comme le Togo et la Cameroun l’ont réglementé pour éviter le mode que
traverse aujourd’hui la RDC sur la dot. Pourtant au regard e l’article 12 de la
constitution tous les congolais sont égaux devant la loi et ont droit à une égale
protection. Quand bien même au regard e l’article 40 de la constitution du 18
Février tel que modifiée et complétée à ce jour, toute personne dispose du droit de
se marier ou non.

2 .CHOIX ET INTERET DU SUJET

6
J. CARBONNIER, droit civil, la famille, l’enfant, le couple, 20 e éd., paris mis à jour en 1999, p.669.
[4]

Consacrer une recherche scientifique sur l’irrégularité de la réglementation de la


dot qui fait qu’ aujourd’hui l’union libre soit la principale conséquence rélèvant d’un
souci de tous les congolais surtout pour ceux qui n’ont pas de moyen pour
s’aligner au mode actuel du montant exorbitant fixé par des familles.

Notre sujet est motivé par le fait que le législateur congolais a consacré la dot
comme condition de fond pour la formation du mariage en droit positif congolais
mais il n’a pas tenu compte de la réglementation ou de la délimitation de la dot et il
a laissé a son propre triste sort que d’autres familles aujourd’hui réclament un
montant d’une manière gourmandise qui décourage certains hommes qui n’ont pas
de moyens et préfèrent se lancer en union libre qui est l’élément de la
désacralisation du mariage laquelle union fait unir deux personnes, et cette union
bien qu’étant un fait sociologique ne croit pas sans entrainer des conséquences de
droit. Si le mariage bien qu’étant une institution, un contrat est susceptible de
dissolution pour diverses causes notamment : par décès de l’un de l’époux, par le
divorce, par le nouveau mariage de conjoint contracter après le jugement déclarant
le décès du conjoint absent de la même façon, le mariage de fait ou l’union libre
entre deux personnes parfaites peux prendre fin soit par décès d‘un des
partenaires, soit par un consentement mutuel des partenaires ou même unilatérale
et ceci par répudiation.

Ignorer d’abord par le droit congolais tout comme la dot qui réglemente le mariage
pour s’échapper à ce phénomène, délaisser à leurs tristes sort, les partenaires de ce
type d’union se font parfois de législateurs et se contentent de régler les contentieux
qui naissent chacun selon son propre entendement.

Dans l’anarchie, c’est la loi de plus fort qui prime. Fort malheureusement nous
constatons que la prolifération de cette union libre n’est pas dans le néant, c’est
suite à l’absence de l’opposabilité d’une loi qui réglemente le montant exacte de la
dot que tout congolais doit sortir et ressortir ses énergies à tout prix pour répondre
et se mettre à la longueur de la loi or l’état congolais qui a d’‘une part la mission de
réguler, de consolider et d’harmoniser la société a laisser la dot que lui même a
consacrer comme condition de fond et sans le versement effectif au moins en partie
le mariage ne peut être célébrer de devenir une situation problème qui fait couler
beaucoup des larmes de gens et surtout des enfants que l’état lui-même est sensé
protégé sont des premiers victimes de telles unions.

Alors nous, dans le plus notre grand regretté, vu l’importance que l’état à donner au
mariage précisément dans la constitution qui est notre loi mère et suprême dans
son article 40 et la manière dont il considère la famille comme la cellule de base de
la communauté humaine, doit être organisé de manière à assurer son unité, sa
stabilité et sa protection. Elle est placée sous la protection des pouvoirs publics.
Elle est considérée comme le lieu primaire de l’épanouissement de l’enfant.

Vu l’importance et la valeur que l’état congolais à donner à la dot en la donnant le


caractère de condition de la formation du mariage et les conséquences néfastes que
porte l’union libre dans notre communauté, dans le cadre de ce travail scientifique
nous tenterons à proposer à l’ état de réglementer la dot comme était prévu dans
[5]

l’article 363 du code de la famille afin d’ épanouir la société que 7 lui même à
l’obligation de protégée.

3. METHODES

Pour bien mener cette étude nous allons recourir à certaines méthodes.

Entant qu’un ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline
cherche à étudier les vérités qu’elle poursuit, le démontrer et les vérifier »8 ainsi
pour y arriver ; nous portons notre choix pour les méthodes : juridiques,
sociologiques.

A. METHODES JURIDIQUES

La méthode juridique consiste à l’étude des textes, elle les compare, recherche les
fondements d’une décision ou les buts d’une loi, les modifications qu’elles
entrainent. Mieux encore elle consiste à l’interprétation des textes juridiques et
doctrinaux dont le sens de la portée est obscur aux sujets en discussion.

Cette méthode nous est donc utile pour analyser les textes juridiques relatifs à la
réglementation de la dot, notamment : la loi n-87-010 du 1er aout 1987 portant code
de la famille, la constitution du 18 février 2006 et d’autres instruments juridiques
internationaux et régionaux.

B. METHODE COMPARATIVE

Méthode comparative constitue l’opération par laquelle on relie plusieurs objectifs


dans un même acte de penser pour en dégager les ressemblances et les divergences.

En droit la méthode comparative consiste notamment à la comparaison des


différents systèmes juridiques et même des institutions au sein d’un même système
juridique dans une perceptive d’évolution des institutions.

C. Méthode sociologique

La méthode sociologique fait appel à l’observation, à la descente sur terrain en vue


de se rendre compte des réalités sociales. Cette méthode s’Evere nécessaire dans la
réalisation de notre travail dans la mesure où elle nous aidera à comprendre
réellement si l’irrégularité de la réglementation de la dot est l’élément causal de
l’union libre.

4. DELIMITATION DU SUJET

Pour mieux cerné le contour de notre étude, une délimitation saveur impérieux ;
notre étude est délimitée dans le temps et dans l’espace :

7
MUNAY MUNTU, cours d’initiation à la recherche scientifique, Kinshasa, UPC faculté de droit, 2010-2011, p.63
8
R. PINTO et M.GRAWITZ., Méthode des sciences sociales, paris, dalloz, 1974, p. 289
[6]

- Dans le temps, nous allons parler de la conception de la dot comme


prévue dans le code de la famille de 1987 et sa conception actuelle.

- Dans l’espace, nous allons mener notre étude sur le territoire congolais en
RDC.

5. PLAN SOMMAIRE

Outre l’introduction et la conclusion ; notre travail compre ndra deux chapitres


subsdivisés chacun en sections et en paragraphes. Le premier sera consacrer à
l’union libre et ses effets et le deuxième portera sur le plaidoyer pour la
réglementation de la dot.

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