INTRODUCTION

Le mariage est vu en société comme l'union de deux personnes reconnues de façon

officielle pas la loi ou les règles dans le but de s'unir pour la vie en formant un couple.
Aussi, Le mariage civil est un mariage officialisé par une autorité publique d'un État, à la
différence du mariage coutumier du mariage religieux. Dans certains pays l'institution du
mariage civil répond à une volonté de dégager le mariage de l'influence des institutions
religieuses et s'inscrit dans le mouvement de séparation de l'Église et de l'État. Ainsi
parmi les auteurs ayant écrit sur le thème du mariage figure Mathurin GOLIBI Irié,
homme de lettre, professeur de lycée, enseignant de Français, et actuellement adjoint
au chef d’établissement, censeur au Lycée Moderne 1 de Grand-Bassam. Par ailleurs
écrivain, il est auteur de plusieurs œuvres dont "Sous le voile de la mariée" (2016),
roman au programme en classe de Terminale dans les lycées de Côte d’Ivoire.
Dans notre exposé ayant pour thème : « La conception du mariage civil ou mariage
de blanc dans », nous montrerons dans un premier temps les avantages du mariage
civil et intellectuel dans l’ouvre « Sous le voile de la mariée ». Et dans un second temps,
nous étudierons les inconvénients et donner les solutions pour un bon mariage civil.

I- AVANTAGES DU MARIAGE CIVIL

Le mariage civil permet de jouir d’une protection sociale plus sécurisante : le conjoint est
automatiquement l’ayant droit pour toute souscription d’assurance maladie, d’assurance
décès ou toute autre forme d’assurance prévoyance (sauf disposition contraire) et il
reçoit une rente ou un capital préalablement fixé en cas de décès ou d’invalidité
permanente.
Le mariage civil est également avantageux pour les couples qui ont des enfants ou qui
souhaitent en adopter. Ce contrat confère au couple l’autorité parentale conjointe sur
leurs enfants. Il leur est possible d’effectuer une demande d’adoption plénière s’ils
vivent en communauté et s’ils sont mariés depuis plus de deux ans qu’ils sont âgés de
plus de 28 ans. S’ils n’arrivent pas à avoir d’enfants, les individus liés par un contrat de
mariage civil sont autorisés à accéder sans délai à la procréation médicale assistée.

a- Sur le plan social

 Le brassage culture
Le mariage permet aux hommes de se connaitre de tisser des liens entre les familles,
peuples et groupes ethniques. C'est aussi un cadre de découverte culinaire en
provenance d'horizon divers : un baoulé qui mange du BAWIN ou encore le lobi qui
s'attèle à produire du manioc. Il réunit les alliés inter-ethniques qui passent leurs temps
à se lancer des injures amicales sous le sceau des alliances p8 (13-8).

 Équilibre social individuel

Les hommes sont le plus souvent confronter à plusieurs difficultés de la vie. Voir les
tentations du monde extérieur. De se faite l'union de deux personnes avec des idées
diverses, en comptant l'un sur l'autre, en s'aidant mutuellement arrivent à surmonter les
épreuves. C'est le cas de kirala et de gozie qui respectivement d'une part voulait quitter
la solitude et le vide PS7 (LI-15) et d'autre part Gozie qui rompt avec le libertinage P7
(LI-L5); l'équilibre social viens en effet renforcer les liens d'une coexistence fraternelle
des conjoins.
« Ainsi celle qui mouraient de vide et de solitudes et surtout d'avoir un homme pour
gouter à leur tour au fruit délicieux des rédemptions pas le mariage avait juré sur son
alliances » P.56 (11-15)« J-J-Gozie ne pouvait que décider de rompt les amarres avec
son monde considérer comme celui des hommes du libertinage » P7(113- 116)

 Changement de statut

En ce qui concerne le statut social des conjoints ; il faut noter désormais une attribution
nouvelle de responsabilité. En effet l'un et l'autre en se jurant fidélité, amour et respect,
porte aussi le nom de l'homme, et porte des alliances communes. Dans un sens plus
large les mariés sont désormais une entité symbolique au regard des autres car il forme
un. Dans le chapitre 5 à page 57-58 de l'œuvre sous le voile de la marié de l'écrivain
GOLI BI IRIE mathurin, Kirala s’évente de portée fièrement le nom de son époux.

b- Sur le plan économique

Sur le plan économique le mariage peut dans un premier temps contribuer à un

enrichissement individuel. C'est-à-dire que l'un des conjoints moins nantis bénéficie par
le choix du régime matrimonial qu'il soit commun ou séparer des biens de l'autre. D Cela
s'illustre dans la moitié du chapitre I à la page 26; ou Jean jaques après avoir opté pour
la séparation de bien rassure Kirala et met tous ces biens sa disposition.
« Tu es ma femme. Je suis ton mari. Tout ce qui est à moi est à toi » p26 (13-15)

c- Sur le plan sécuritaire

Notons par ailleurs que famille est le constituant du mariage et donc considéré comme
un nid. Dans cette optique il convient de définir ce cadre comme un réconfort tant les
acteurs ont des pensées mutuelles étant sensible à ce qui touche ces derniers. C'est
pour cela kirala s'empressait de mériter le nom de son homme pour partager avec ce
dernier ses envies et ses craintes. De l'autre côté c'était le rangement et consécration
pour Jean Jaque gozié.

II- INCONVENIENTS DU MARIAGE CIVIL

Le mariage n'est pas souvent I expression d'un bonheur absolu, et cela se décrit dans
plusieurs formes de critère sociétal

a. Les divergences d’idées

Parfois voilé il apparait dans des couples fraichement ou longtemps mariés de

nouveaux comportements qui n'étaient visible. Cela est un moyen absolu de divergence
et crée plus d'angoisses dans le couple entrainant ainsi de nombreux problèmes dans le
coquons familiale. L'auteur MARTURIN GOLI BI IRIE depuis le chapitre 6 de la
première partie (p61) jusqu'à la fin ne Fait que définir la base de la séparation du couple
gozié qui s'est illustrer par le fait que jean jaque gozié était pour la famille élargie ; c'est
la famille vue comme il est en Afrique. Tandis que sa femme prône pour
l'occidentalisation de celle-ci.
 b. Le non-respect des liens sacrés du mariage

On constate que fraichement marié la mésentente avait commencé car ces derniers ne
se fait plus l'amour p65 (l1-111), ajouter à cela le dédain de voir les beaux-parents
s'affichait p63-p64. En effet force est de constater la mauvaise cohésion dans plusieurs
car certains de ceux-ci sont construit sur des bases infondées.

L’inconvénient du mariage réside dans la séparation puisqu’en l’absence d’accord

entre les époux, le divorce peut durer des années avec des procédures souvent
douloureuses. Aussi dans le roman, la femme manipule son mari par la culpabilisation
ou en posant des ultimatums... Il y a une différence entre dire des choses pour faire
grandir son mariage et dire des choses dans le but de contrôler son mariage ! Elle ne lui
fait pas part de ses émotions et de ses sentiments avec honnêteté par
ses paroles, sans volonté de contrôle. À titre d'exemple : « Elle avait ravalé son. ...ses
illusions villageoises » (Référence page 65-66) Ce passage encore une fois nous
montre l'image de la femme manipulatrice.

III- SOLUTION POUR UN BON DU MARIAGE CIVIL

Un bon mariage civil c’est possible. Les deux conjoints doivent se connaitre mieux avant
de s’engager au marier, pour la femme, elle doit être soumise respectueuse quel que
soit son statut financière et autre. Car en Afrique le mariage est différent de celle de
l’œuvre, ici c’est l’homme qui est le maitre et chef de famille alors on lui doit du respect.

L’homme se doit de respecter sa femme, de lui donner de l’amour et l’amour quel

recherche, dans un foyer c’est par seulement la femme mais aussi l’homme.

Les conjoints doivent apprendre à communiquer, se respecter, se confier, être des

complices, en faisant cela le mariage sera solide et ils vivront heureux avec beaucoup
d’homme.

CONCLUSION

En définitive, nous retenons que le mariage civil est un contrat qui implique des
engagements mutuels et permet de bien instaurer les règles qui régissent l’union et la
vie de famille des époux. Aussi l’œuvre « Sous le voile de la mariée » est un roman très
instructif sur le mariage en Afrique. Il montre la vraie vie dans le mariage en Afrique. Ce
sont généralement des réalités que nous constatons aujourd'hui