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EXPOSE

Thème : Mariage moderne et mariage traditionnel


Prof : Mr SENE Classe : 1er L2
Etablissement : Cours Privé Complexe Scolaire Cheikh Seydil
Hadji Malick Sy
Plan :
Introduction
I. Mariage moderne
a. Avantages du mariage moderne
b. Inconvénients du mariage moderne
II. Mariage traditionnel
a. Réalité et avantage du mariage traditionnel
b. Les inconvénients du mariage traditionnel
III. Mariage Moderne et traditionnel
1. La rencontre et la présentation des deux familles
2. Mariage Moderne et traditionnelle en Afrique : réalité
religieuse et sacrée
Conclusion

LES EXPOSANTS :
Bouya Ba
Ndeye Deguéne Diaw
Seynabou Diop
Seynabou Ndiaye
Aïda Sylla Mbaye
Astou Seck
Fatou Séne
Introduction :
Le mariage est assurément l'un des plus grands évènements de la vie d'un couple.
Quelle que soit la manière dont il est organisé, il nous laisse de très bons souvenirs sur
le long terme. En fonction des préférences, on distingue le mariage traditionnel et le
mariage moderne qui présentent chacun leurs spécificités.
I. Mariage moderne
Aujourd’hui, les jeunes, ruraux comme citadins, sont très influencés par les idées
nouvelles et modernes. Chacun veut pouvoir choisir sa partenaire pour le mariage et les
parents n’ont plus guère à intervenir dans ce choix. Mais le choix peut être difficile car il
engage les partenaires pour de longues années, et beaucoup ont peur de s’engager pour
la vie. Ils préfèrent le provisoire et se contentent d’une vie de couple à l’essai. Il est donc
important que les jeunes prennent leurs responsabilités s’ils veulent grandir et faire
grandir la société. Mais les motivations pour le mariage peuvent être diverses. Beaucoup
se marient par obligation ou pour trouver la sécurité et le respect social. Surtout il faut
s’assurer le lendemain.
a. Avantages du mariage moderne
Le mariage moderne nous donne l’opportunité de se connaitre avant tout. La vie en
couple sans être engagés par le mariage n’exprime pas la totalité de l’amour. En effet, le
lien physique de l’amour n’est pas seulement un plaisir partagé, mais l’expression d’un
lien plus profond : l’engagement mutuel. L’engagement n’est pas une perte de liberté,
mais un lieu où la liberté peut grandir par le désir d’aimer vraiment ; c’est la voie la plus
profonde de l’amour.
Aimer, c’est reconnaître celui ou celle que l’on aime comme quelqu’un qui a du prix à ses
yeux. C’est vouloir son bonheur et se donner à lui ou elle pour toujours afin qu’il ou elle
soit heureux (se). Et ce don, même s’il est fait d’abord en vue du bonheur, sera confronté
aux épreuves et aux difficultés inévitables de la vie.
b. Inconvénients du mariage moderne
En ville principalement, l’argent prend une place importante dans les choix des futurs
époux. Homme ou femme, chacun veut d’abord réussir professionnellement, avoir une
position confortable avant de s’engager. Cela entraine beaucoup de jeunes femmes à
choisir leur mari d’après son avoir financier. « Peu importe sa beauté, l’amour, son
comportement, si sa poche est remplie, c’est tout. » Malheureusement, la réalité sera
souvent autre. Mariées, elles seront vite confrontées aux véritables comportements de
l’homme, infidèle et orgueilleux à cause de sa fortune.
Autre problème : dans bien des pays, beaucoup d’hommes n’ont pas le courage de
prendre une femme qui a fait de longues études. Ils ont peur qu’elle ne se laisse pas
facilement conduire, d’autant plus que, par son travail, elle amènera aussi sa part dans
le foyer.
Le mariage moderne est encore battu en brèche par des réalités de la coutume : d’abord,
la polygamie qui est admise dans les plupart des pays à majorité musulmane. Même si
elle est condamnée par ceux qui défendent la parité des sexes, certains la soutiennent,
même parmi les femmes, car elle leur apparaît comme un moyen de répartir l’autorité
des hommes et ainsi affaiblir leur pouvoir. Ensuite, le « lévirat » qui est encore fréquent
en milieu rural : le frère du mari défunt épouse la veuve, même s’il a déjà une épouse.
C’est une assurance pour la cohésion de la famille et aussi pour le bien-être matériel de
la veuve. Il faudrait aussi mentionner l’infécondité et le danger.
II. Mariage traditionnel
Dans la société traditionnelle, le mariage est essentiel pour la survie du groupe. Il devait
se préparer dès le jeune âge jusqu’au jour de l’engagement. Tout était programmé, des
premières prises de contact, aux fiançailles et à la conclusion par la célébration du
mariage. En certains pays, on parle encore de fiançailles de coutume, des enfants
(garçon et fille) dont les parents ont décidé le mariage dès la petite enfance. Mais cette
pratique tend à disparaître. Le choix de la fiancée est fait soit par le père du garçon, soit
par le garçon lui-même qui le propose à l’approbation de son père.
a. Réalité et avantage du mariage traditionnel :
Ce qui demeure, c’est le sens du mariage : en plus d’unir les individus, il unit aussi deux
familles. Un des symboles de cette réalité est la pratique de la dot. Elle est versée par le
futur époux à la famille de sa future sous des formes diverses (travail, argent ou biens
matériels). En fait, elle vient compenser la perte causée par le départ de la fille dans une
autre famille. Il faut remplacer la force de fécondité qui est donnée et bien marquer
l’union de deux familles. Cependant, depuis quelques années, le poids de la dot devient
souvent un obstacle au mariage. Les familles des garçons peinent à réunir la somme
exorbitante exigée par les parents de la fille. Perdant son sens de symbole d’alliance, la
dot est devenue une source de revenus.
Malgré ces abus, la dimension communautaire est une des plus importantes
caractéristiques du mariage africain. Il est toujours considéré comme le centre autour
duquel tourne toute la vie de la communauté. Là se rencontrent les vivants, les morts et
les «non-encore-nés». Ces trois catégories de personnes forment une seule communauté
en trois dimensions.
b. Les inconvénients du mariage traditionnel :
Si les « fiançailles de coutume » ôtaient la liberté de choix aux futurs époux, il est un
autre lieu, aujourd’hui, où les filles subissent la même frustration. Il s’agit du mariage
précoce où la fille est donnée en mariage encore adolescente ou encore le mariage forcé.
Il entraîne de graves dommages : d’abord, il présente un aspect ‘commercial’ des plus
détestables. De plus, il peut avoir de lourdes conséquences sur la santé des jeunes filles.
Plus vulnérables face aux grossesses précoces et au VIH/sida, elles donnent naissance
trop tôt avec bien des conséquences pour leur santé et celle de leur enfant.
Célébré dans la tradition, il est à l’abri de la loi qui condamne le mariage forcé et qui fixe
souvent l’âge minimum du mariage à 18 ans pour les filles. On a vu de jeunes
Mauritaniennes, âgées d’à peine six ans, données à des hommes des États du Golfe.
Cela est en train de devenir un trafic juteux à mesure que cette pratique matrimoniale
typiquement rurale est exportée vers les villes.
La pauvreté est l’un des principaux moteurs du mariage précoce et du mariage forcé.
Dans nombre de pays et de communautés pauvres, le mariage d’une jeune fille soulage
la famille du coût d’une bouche à nourrir. La dot que les parents reçoivent en échange
représente une source de revenus importante pour les familles dans le besoin. Seule une
action énergique de l’État peut provoquer le déclin des mariages précoces (élévation de
l’âge légal du mariage, extension de l’éducation, changements des normes sociales).
III. Mariage Moderne et traditionnel
1. La rencontre et la présentation des deux familles
En réalité avant cette phase, certaines démarches ont été déjà menées par la famille du
fiancé auprès des membres influents de la famille de la fiancée. Donc en fait la
présentation des deux n'est la phase officielle de l'opération. Au cours de cette phase,
Sur le plan protocolaire les futurs mariés qui font profil bas, cèdent l'autorité aux deux
chefs de famille qui occupent les premières places cette soirée-là, et qui confient (chacun
de son côté) le pouvoir de négociation à une personne diplomate, doué de tact et du «
savoir parler ».
Ainsi, dans une ambiance rituelle, le diplomate (A) choisi par le chef de famille de la
fiancée interroge la famille hôte (famille du futur marié) à se présenter (filiation, rang
nobiliaire, Etc…) et donner les raisons de leur visite dans la concession. Le diplomate (B)
choisi par le chef de famille du fiancé, sans au préalable répondre qu'il vient chercher la
femme, utilise différentes tournures et formules de langage pour apporter les réponses
les plus courtoises, diplomatiques et indirectes. Ce jeux de questions réponses, s'il
aboutit à une acceptation de la famille du futur marié par celle de la future mariée, la
phase d'échange de cadeaux ou de la dote commence.
2. Mariage Moderne et traditionnelle en Afrique : réalité religieuse et sacrée
Le mariage africain est considéré comme une réalité sacrée et un don exigeant la
réciprocité, « une affaire très sérieuse, longuement négociée, préparée et célébrée par
étapes ». L’anthropologie africaine rapporte que « le mariage profane ou laïc n’existe pas »
et « son schème de pensée ne peut admettre une telle séparation. Son quotidien est pétri
à la fois du religieux que du profane. » La conception du mariage comme réalité sacrée se
définit à travers ses obligations morales et ses rapports étroits avec le lignage considéré
dans sa dépendance des Ancêtres et de l’Être Suprême.
« Dans la religion musulmane, Dieu est considéré comme unique. Il est le Créateur de
l’univers et de toute chose qui existe dans l’univers. C’est en effet lui qui a donné à
l’homme le souffle de la vie. Dieu est également omniprésent, même si sa présence est
invisible, car il est loin et caché à l’homme. Malgré cela, il dirige les choses, divinise et
guide les âmes, et écoute les prières. Omniprésent, il est le juge suprême des morts.
Dans la conception africaine, les êtres humains s’engagent dans le processus de création
ou d’enfantement des êtres mâle (garçon ou homme) et femelle (fille ou femme), comme
leur Créateur, à l’occasion de la réalisation de la fusion ou de l’unité du principe mâle et
du principe femelle.
C’est ici qu’il faut situer la dimension sacrée et indissoluble du mariage africain dont le
couple constitué à l’image du Créateur qui est Unique, devient un et indivisible, comme
le Créateur qui est Un et Indivisible. La sacralité tient aux actes posés dans le processus
matrimonial dans la mesure où « aucun lien conjugal ne se noue sans qu’y interviennent
des moments où l’on accomplit des cérémonies telle que l’implication des bénédictions
de Dieu par le canal des ancêtres, la prière, l’offrande des sacrifices… D’ailleurs, c’est
par un rite du genre que la célébration de l’alliance s’ouvre et se clôture. »
Conclusion
En réalité, le mariage est un phénomène naturel. Selon le Coran, Dieu a créé l'homme le
premier dont le nom c'est Adam ; il est conscient que ce dernier se sentit seul et unique.
Donc, il lui a créé une amie nommée Eva qui est devenue sa femme. Ceci est appuyé par
une citation tiré de la bible : « l'homme quitta ainsi son père et sa mère ; alors, s'unit
avec sa femme ; et ils seront tout en un seul corps » Cependant, chaque pays, chaque
ethnie et chaque tribu ont leur tradition pour célébrer le mariage. A présent la plupart
du pays comme le Sénégal sont influencés maintenant par la culture occidentale. Cela
ne veut pas dire qu'ils rejettent définitivement leur culture. La majorité de ce cas se
manifeste surtout en ville. Même s'ils font le mariage traditionnel, celui-ci suivi d'un
mariage moderne. Par contre, dans le milieu rural, la plupart des cas, ils passent tout
simplement au mariage traditionnel.

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