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Introduction
I. la famille
A. la notion de famille
Le droit de la famille a pour objet la famille. Contrairement aux apparences, la notion de famille se
laisse difficilement appréhender et définir. Exemple: un couple avec quatre enfants forment une
famille, mais est-ce que le cousin au 4ème degré fait partie de ma famille?
S’agissant du temps, on observe que la famille est une constante de l’histoire de l'humanité: la
famille a toujours existé, c’est un phénomène intemporel. En revanche, sa conception a évolué, elle
s’est diversifiée.
Exemple: À Rome, la famille se définit par rapport au patère à cette conception patriarcale, s’ajoute à
partir du 9 e siècle, une conception matrimoniale fondée sur le mariage inspiré du catholicisme.
Arrive le siècle des lumières, la révolution, en 1792, le mariage se sécularise. Les nouvelles valeurs
prônées, liberté et égalité, impactent le mariage. l’année de la création du code civil soit en 1804
marquera le retour des conceptions plus traditionnelles du mariage. il faudra attendre le 20e siècle,
pour plus de liberté dans le mariage, 2013: le mariage homosexuel, de même on admet la famille
monoparentale ou la famille recomposée.
d’où on voit une évolution de la notion de famille dans le sens d’une plus grande diversité, il n’y a
plus de modèle unique de famille (exemple: famille nucléaire: parents-enfants)
S’agissant de l’espace, on constate que la famille existe partout dans le monde: cela veut dire que la
notion de famille est universelle mais celle-ci ne doit pas masquer leur diversité. Exemple: en
Europe, on admet la famille monogamique, dans d’autres continents, on admet la famille
polygamique.
Certains auteurs, la doctrine s’est attelé à définir la famille pour englober toutes les diversité de
famille.
Définition: il est aujourd’hui communément admis que la famille est définit par deux critères
cumulatifs :
➔ famille est un groupe de personnes: cela signifie pour qu’il est famille, il faut au moins
deux personnes , la famille a donc nécessairement une dimension collective. L’ampleur qu’il
faut donner au groupe divise la doctrine:
◆ conception large: la famille regroupe l’ensemble de personne liés entre elles par un
ancêtre commun;
◆ conception étroite: la famille est envisagée comme un ensemble constitué des parents
et des enfants.
➔ une fonction anthropologique qui est liée à notre condition humaine se manifeste:
◆ la fonction de reproduction. Pour le doyen Carbonnier : “ dans le famille, le sexe et
la procréation sont premier” . L'union est donc facteur de natalité au point que
Portalis disait que “ les familles sont la pépinière de l’etat”.
◆ Fonction spirituelle, la famille permet l'enracinement de l'être humain dans le temps
en le remplaçant dans la lignée de ses ancêtres et de ses descendants. Elle donne à
l’humain des racines et le projette dans l’avenir.
◆ Fonction de réalisation du sujet dans l’ordre affectif: d'abord parce que la famille
est lieu de satisfaction sexuelle, permet d’assouvir son désir d’enfants, peut être un
lieu d'épanouissement personnelle
➔ une fonction économique, c’est la première cellule de consommation, elle encourage les
gens à travailler, à épargner. Elle permet la transmission des biens du patrimoine d’une
génération à l’autre. Elle constitue un lien d'économie, on vit mieux à deux quand on partage
les dépenses.
➔ une fonction sociale: la famille est le premier maillon de la société, elle constitue un facteur
de cohésion sociale, elle a une
◆ une fonction éducative:apprentissage de l’autorité
◆ source de solidarité : elle est supposé prendre en charge les plus faible exemple:
obligation alimentaire
◆ facteur de longévité: les structures familiales offrent une protection précieuse contre
l’adversité, on constate qu’une personne entourée d’une famille vit plus longtemps
qu’une sans famille.
On observe que la famille met en jeu des considérations privées mais aussi d'intérêt général.
L'individuel et le collectif sont étroitement mêlés lorsqu’il s’agit de famille. Pour la société, il y a un
intérêt démographique et la solidarité. Parfois , ce qui peut être problématique est que intérêt privé et
intérêt général peuvent entrer en conflit, ainsi c’est au juge de trancher cela ou au législateur.
Exemple: convention de mère porteuse est interdite:
● on ne peut pas disposer de toutes les fonctions du corps humain
● des français vont recourir à cela à l’etranger: le tourisme procréatif → la question de la
reconnaissance de l’enfant né d’une mère porteuse
● intérêt privé: reconnaître à l’enfant un lien de parenté avec les parents commanditaires;
intérêt générale: on reconnaît que des français fraudent la loi, on reconnaît le tourisme
procréatif des plus aisés
Les fonctions reconnues à la famille évoluent en fonction des époques. Exemple : la fonction de
reproduction qui a été importante à certaines époques plus que maintenant où on fait primer les
fonction individuelle que collective qui est liée à l'essor de l'état providence qui rend sans doute
le recours nécessaire à la famille. Néanmoins, le retour de la famille n’est pas à exclure avec les
jeunes adultes qui partent plus tard de chez eux et les chômeurs qui retournent chez leur parents.
A. les fonctions
Le droit de la famille remplit plusieurs fonctions:
➔ le droit de la famille va définir et donner une signification juridique aux institutions
familiales reconnus par l’etat
➔ il contribue à la reconnaissance des relations familiale à l'égard de tous notamment par
l'inscription de ces relations sur les registres d'état civil: il donne une existence civile au
couple
➔ il sert à la protection et au développement des relations familiale, exemple : le fait
d’interdir aux employeurs toutes discrimination en raison de leur situation famillaile,
l’attribution des aides sociles, les congés parentales
➔ protéger chaque membre de la famille au sein de la famille exemple: reconnaisance du
viol en époux
➔ gérer les conflits entre la famille
➔ protéger les intérêts de la collectivité:il constitue une ingérence dans la liberté des individus
d’organiser librement leur relation qui justifie par la protection d’un intérêt supérieur, celle de
l’ordre publique exemple: interdiction des mariages blancs
B. les sources du droit de la famille
Quelles sont les institutions capables de produire du droit de la famille ?
En droit interne, on peut invoquer certains principes à valeur constitutionnelle comme la liberté de se
marier, la liberté de mettre fin aux liens conjugaux.
Le pouvoir réglementaire intervient pour mettre en œuvre certains textes.
Enfin, la jurisprudence qui a un rôle non négligeable. Il est d’autant plus important qu’une juridiction
spéciale dédiée le JAF qui est un juge spécialisé créé en 1993, il compétent au conflit en cours
d’union, le contentieux du divorce et ses suites, de nom et d’autorité parentale, compétent pour la
mise en œuvre des obligations alimentaires. Seul continue de lui échapper les procès relatifs à l'état
civil de l’enfant qui relèvent du tribunal judiciaire ni du juge des enfants.
Toujours est-il qu'on observe une déjudiciarisation du droit de la famille, en effet, on évite que le
contentieux aille devant le juge soit pour un souci d’engorgement des tribunaux soit grâce aux
procédures de médiation et également avec la création du divorce sans juge, mais devant le notaire.
Cela montre aussi l’autonomie de la volonté.
- la convention de New york par l’ONU en 1989, elle a un effet direct(= ne sont pas
directement invocable et applicable dans un contentieux devant le juge) depuis 2005:
- art 3 paragraphe 1: “ dans toutes les dispositions, l'intérêt supérieur de l’enfant doit
être primordiale”
- art 7 paragraphe 1: “ dès sa naissance , l’enfant a le droit à un nom, le droit acquérir
une nationalité et dans la mesure du possible , le droit de connaître ses parents et
d'être élevé par eux”
● le droit traditionnel
Le droit était légitime, inégalitaire et indissoluble.
S’agissant de la légitimité.
Pendant, longtemps, il y avait qu’une seule forme de famille, la famille qui découlait du famille. seul
les unions matrimoniale était reconnu. De même, seuls les enfants issus d’un mariage voyaient leur
filiation établie et reconnu par le droit de sorte que les enfants nés hors mariage dit naturel, leur
condition était inégalitaire. exemple: en présence d’enfants légitime, les enfants naturel ne pouvait
hérité que de la moitié de la part que devait lui être attribuée que si il était légitime.
Si l'enfant était illégitime et adultérin, la filiation était interdite. De même que jusqu’en 1939, les
enfants adoptés n’en rentrait pas dans la famille légitime de l’adoptant.
Bonaparte : “les concubins se passent de la loi, la loi se passe d’eux”.
Il a fallu attendre 1999 pour que le code civil consacre des dispositions pour le concubinage.
Le droit de la famille était inégalitaire, puisqu'il était patriarcal. ces inégalités se manifestait de
trois manières :
● entre mari et femme: le mari dirgeait la femme. Bonaparte: “la femme est donné à l’homme
pour qu’elle lui fasses des enfants est donc sa propriété”. D’ailleurs dans la version de 1804:
“la femme doit obésance à son mari, elle le suit là il juge bon d’habiter”, la femme était frappé
d’incapacité jusqu’en 1965.
● entre le père et mère vis à vis des enfants: l’autorité sur l’enfant appartenait seulement au
père, on parlait de puissance paternel, seul le père donnait son nom, le nom patronymique
● entre filiation légitime et illégitime et adultérin
➔ 2e vague à partir des années 2000 qui est le fruit des évolutions importantes
◆ sur un plan scientifique avec les progrès révolutionnaire de la science qui a une
influence sur le droit de la famille ex: PMA, GPA, test ADN
◆ sur le plan juridique, le droit de la famille a été bouleversé par l’introduction et
l'essor des droit de l’homme et conduit à modifier et prévaloir une conception plus
libérale
◆ sur le plan sociologie , les moeurs ont évolué ex: concubinage, homosexualité,
adultère
◆ Le législateur a pris acte de ces évolutions:
- loi du 15 novembre 1999:; introduction du Pacs et le concubinage
- loi du 26 mai 2004: réformé le divorcé et a prévu la possibilité de divorcer
même en l’absence d’accord de l’autre même si ce conjoint n’a pas commis
de faute
- loi du 17 mai 2013: ouverture du mariage aux personnes homosexuel
- loi du 18 novembre 2016: le divorce hors juge,
- loi 2 août 2022: la loi bioéthique
PARTIE 1 – LE COUPLE
La communauté de vie est le noyau d’une vie de couple, cependant il existe des différences entre les
couples: concubin, pacsé, marié. Le code civile de 1804 ne s'intéressait qu’aux couples mariés de
sorte que les unions libres faisaient parties du non droit. Le mouvement de libéralisation à fait céder
cela.
1er mouvement: cette libéralisation était d’abord au profit des couples hétérosexuels non mariés,
certaines lois ayant reconnu des droits au concubinage. Puis une loi du 15 novembre 1999 ,le
concubinage a été défini par le code civil.
2e mouvement : cette libéralisation a profité aux couples homosexuel, par la dépenalisation de la loi
du 4 aout 1982 puis la création du PACS par la loi du 15 novemebre 1999 puis ouverture du mariage
homosexuel en 2013.
3e mouvement: Il y a un mouvement d’égalisation des couples avec une tendance contemporaine à
l’assimilation. Cependant, pourquoi maintenir trois formes de couple ?
Chiffres de l’insee:
En 2019, 227 milles mariages ont été célébrés comparé à 400 milles il y a environ 50 ans . Le nombre
de pacs a augmenté à partir des années 2000, il a été contracté 22 milles, 60 milles en 2005 en 2019
209 milles. 314 milles couples non mariés, 1990 1,7 millions, 2011 3,6 millions . On constate un recul
du mariage.
Malgré ce recul, le mariage constitue le modèle de référence dont découle les deux autres.
TITRE 1 – LE MARIAGE
Le code civil ne contitent aucune definition du mariage, depuis la loi de 2013, art 143: le mariage est
conctraté de sexes differents ou de même sexe.
3. La santé
Le droit n’interdit pas aux personnes souffrantes physiquement de se marier. cependant, l'état de santé
peut justifier des aménagements:
- marriage avec une personnes malade
pendant un temps le droit exigeait un certificat prénuptial dans les 2 mois qui précédait l’union afin de
dépister certaines maladies, cet examen était strictement obligatoire. l’officier d'état civil ne pouvait
célébrer le mariage sans ce mariage. Les résultats de l’examen n'étaient pas communiqués à l’autre
conjoint. s' il ne disait pas cela qu’il mourait, le mariage pouvait être annulé. En 2007, ce dispositif a
été supprimé pour des raisons économiques car il était financé par la sécu.
- mariage avec une personne mourante
En cas de péril imminent , art 75 prévoit que l'officier d'état civil peut se déplacer pour célébrer le
mariage mais la validité de ce mariage reste subordonnée au qualité intellectuels du mariage sinon il
peut annuler pour défaut de consentement.
- mariage postum
ce mariage peut être admis si le conjoint avait donné de son vivant son consentement sans équivoque:
1° hypothèse de guerre ou d’opération militaire à l’étranger, il possible de procéder au mariages des
militaire décédé au combat: il faut donner son consentement devant un officier d’état civil ou devant
un agent diplomatique, puis il faut un motif grave (grossesse) enfin il ne peut être célébré que sur
autorisation conjointe du ministre de la justice et celui de la défense.
2°hypothèse avec une personne décédé
pas de consentement express: lorsque les circonstance établissent sans équivoque le consentement du
défunt, le art 171, une réunion suffisante de fait (méthode du faisceau d'indice)permettant d'établir
sans équivoque le consentement du défunt. De plus, il faut un motif grave et l’autorisation du
président de la république. On retient, pour le mariage, la date de la veille du décès. le mariage ne
peut pas produire d’effets patrimonial (succession) mais des effets extra-patrimoniaux (porter le nom,
bénéficier de droit sociaux ou d'assurance)
L’erreur provoquée par un dol n’est pas une cause de nullité du mariage. En effet, Loysele disait “ en
mariage trompe qui peut” puisque le contexte (séduction) du mariage qui conduit à dissimuler
certains défauts. on refuse d’annuler le mariage en présence de tromper qui relève de la séduction.
⇒ Cependant, la jurisprudence a tendance à passer par l’erreur spontanée pour permettre
l’annulation du mariage.
C. Les conditions sociologiques
Rappel: Le mariage a une nature hybride : contrat et institution (il confère un staut légale
conformément à un certain modèle qui se traduit par des conditions de fond mais aussi de forme. )
1. Les conditions de fond
Le code civil pose des conditions inspirées de raisons morales ou d’utilité sociale. Ces conditions
varient selon les époques et les régions. certaines conditions ont été abandonnés avec le temps:
ex:
● celle relative à l’identité de couleur de peu entre les époux (dans le code noir),
● délai de viduité supprimé en 2004 : jusqu’a récement la femme veuve ou divorcée ne
pouvait pas se remarier moins de 300 jours après la dissolution du premier mariage si
jamais elle était enceinte pour des question de fillation. ⇒ cause de suppression : test
ADN
● la difference de sexe
Cependant, il existe deux conditions sont toujours exigé : la polygamie et l’exogamie.
a) L’interdiction de la polygamie
Définition : la polygamie designe la situation dans laquelle une personne est mariée au même moment
à plusieurs conjoints.
Elle est strictement interdite en France, le droit français autorise un mariage après la dissolution du
précédent (art 147). Cette interdiction remonte au droit romain et a toujours été maintenue. Pour
prévenir la bigamie, chaque époux doit fournir un extrait de son étét civil de moins de 3 mois qui
permet à l’officer d’état de verifier le staut matrimonial de la personne.
● Que se passe-t-il si un marriage polygame est célébré ?
Sur le plan civil, nullité du second mariage.
sur le plan pénal, la polygame est infraction pénale punie d’un an d’emprisonnment et 45 milles euros
d’ammende. Ainsi, la loi du 4 aout 2021 prévoit qu’aucun document de séjour à un étranger qui vit en
France en état de polygame.
● Quid des mariages polygamique contracté à l’étranger ?
sur le plan civil , il faut distinguer :
➔ selon la nationalité de la seconde épouse , si elle a la nationalité française : le mariage ne
produit pas d’effets en France
➔ Si ils sont de nationnalité d’un état qui autorise la polygamie: il pourra produire certains effets
en France pour protéger les épouses (ex: mort du conjoint: les deux épouses héritent)
b) L’interdiction de l’inceste
Le mariage est interdit entre membres de la même famille, on parle ici d’empêchement. la prohibition
de l'endogamie art 161 à 164. Il s’agit d’un tabou universel qui repose sur trois considérations:
- physiologique: risque génétique associé à la consanguinité
- morale : il faut éviter les troubles au sein de la même famille, éviter la confusion des rôles
- sociale : l’interdiction vise à éviter l’entre-soi, permet la diversité
La combinaison de ces trois considérations ne touche pas tous les membres de la famille mais
certains, de même que cette interdiction n’est pas absolue mais relative, il peut donc avoir lieu à
dispense.
production de certaines pièces : chaque futur époux doit remettre des pièces pour vérifier qu’il n’y a
aucun obstacle s au mariage.
- Pour un remariage :preuve du divorce ou décès
- Pour le mariage avec une personne protégé, il faut informer la personne en charge et en
fournir la preuve.
- En cas de dispense d’âge, il faut transmettre l’âge.
possibilité d’une audition des époux : existe depuis la loi de 2003 pour lutter contre les mariages
blancs. Cette audition faite par l'officier a lieu sauf en cas d’impossibilité ou les conditions au
consentement sont remplies. Si l'audition a lieu, il doit s’entretenir individuellement avec les époux.
L'officier d'état civil ne s'oppose pas en cas de doute, il peut saisir le ministère public.
● célébration du mariage
Le mariage doit être célébré par un officier d’état civil dans un bâtiment communal et c’est une
cérémonie publique (les portes restent ouvertes). Pour se marier, il faut être au moins cinq: les mariés,
les témoins et l’officier.
déroulement de la cérémonie
- lecture des article 112 à 115 puis 371-1 du code civil ( relatif à l’autorité parentale)
- demander aux époux : l’existence d’un contrat de mariage (choix du régime matrimoniale) et
y fait mention dans l’acte de mariage (important à titre de preuve)
- il demande le consentement des époux
- Il unit les époux au nom de la loi et l’acte de mariage est dressé sur le champs et produit des
effets.
● le prononcé de la nullité
Il importe de préciser que la nullité est prononcée par une décision de judiciaire. il y a deux
distinctions:
empêchement dirimant /empêchement prohibitif
Pour savoir si la nullité peut être prononcée, il faut savoir quelle sorte d'empêchement, il s’agit: toutes
les conditions du mariage si elles ne sont pas remplies ne provoquent une nullité.
seuls les empêchements dirimant provoque le recours en nullité tandis les empêchement prohibitif ne
provoque pas la nullité
le non respect d’un empêchement prohibitif conditions peu importante) pourra etre sanctionné par
une peine d’amende
➔ règle violée met en cause l’intérêt generale ⇒nullité absolue ( délais 30 ans)
conséquence: l’action est ouverte à plusieurs personnes : les époux, le ministère public et tous ceux
qui ont un intérêt
Causes:
- polygamie
- défaut de consentement: démence , défaut d’intention matrimoniale
- l’inceste
- l’âge légale
causes de forme : (laissée à l’appréciation des tribunaux et vont l’annuler en raison d’un caractère
frauduleux)
- incompétence de l'officier d’état civil,
- clandestinité du mariage : ex: sans témoins, dans une maison privée, avec les portes fermées
➔ règle violée met en cause l’intérêt privée ⇒ nullité relative (délai de 5 ans à compter du
mariage ou la majorité du mineurs
l’action en nullité pourra être engagée par la personne protégée par certaines règles.
deux cas :
- vice du consentement que par l'époux dont le consentement a été vicié
- le défaut d’autorisation: soit par le mineur ou les parents
➔ exception à la rétroactivité:
◆ art 202 “ la nullité est sans conséquence à l’égard des enfants” et en ce qui concerne
l’autorité parentale, on applique les règles du divorce et pour la nationalité, les règles
d’un enfant née pendant un mariage
◆ sans conséquence dans les rapport entre époux lorsqu’il un caractère putatif (=
ignorance du vice, l'empêchement au moment de la célébration du mariage )(art 201)
et ainsi témoigne d’une bonne foi qui est une présomption simple (celui invoque la
mauvaise foi doit être rapporté par le conjoint qui accuse de la mauvaise foi de
l’autre) . ⇒la nullité n’aura d’effet que pour l’avenir
B) les devoirs
Chaque époux accepte en se mariant certains devoirs, Doyen Carbonnier parlait de code moral
conjugal. le code énumère cinq devoirs mutuels :
➔ art 212: “le respect”, “la fidélité”, “le secours” et “l’assistance”
➔ art 215: “ communauté de vie”
Le devoir de respect
Il a été ajouté à l’article 212 par la loi du 4 avril 2006 dans le but de lutter contre les violences
conjugales. le respect désigne le respect de l’intégrité physique et morale
➔ physique : le texte a une valeur symbolique
➔ morale: ce devoir implique que la personnalité de chacun des époux doit être respecté. il
implique :
◆ une obligation de sincérité
◆ obligation de loyauté ex: concevoir un enfant contre la volonté de son mari, ne pas
divulguer les secrets
◆ obligation de tolérance
Le devoir de fidélité
c’est le droit le plus significatif du mariage qui n’est pas imposé aux concubins ou au partenaire. Il
doit s'abstenir de toutes relations sexuelles avec un autre partenaire.
Certaines cours d’appel retiennent d’autres formes d'infidélités, désormais avec le devoir de respect,
ces formes n’ont lieu d’être.
on observe une perte d’effectivité du devoir de sincérité, la violation du devoir de fidélité est de moins
en moins sanctionnée :
s’agissant du conjoint adultérin , depuis 1975, l’adultère n’est plus une infraction pénale avec une
difference entre l’homme et la femme. l'adultère peut constituer une faute civil, il peut constituer une
cause de divorce mais pas automatiquement, il faudra caractériser une violation grave et renouvelé
⇒ déclin du devoir d'infidélité.
L'adultère peut constituer une cause d’ingratitude arrêt 19 mars 1985 mais elle faut une injure grave
pour le donateur.
s’agissant du complice , la jurisprudence refuse de le sanctionner dans le cadre d’une action en
responsabilité civile “ l’acte adultérin ne constitue pas une faute de nature à engager la responsabilité
de son auteur”. Toutes sanctions n’est pas autant exclu notamment il a montré une intention de nuire
ou à user de mise en œuvre à cet effet.
la donation adultérine est considéré comme nulle car contraire aux bonnes moeurs CC, Ass, 2004
mais n’est pas contraire au bonne moeurs ⇒ l’adultère est ineffectif
Le devoir d’assistance
le Doyen Carbonnier “ le devoir de l’épouse d’apporter une tisane à son epoux and il est malade” .
c’est un devoir d'assistance.
⇒ les devoirs personnels ne peuvent pas faire l’objet d’exécution forcée au motif du respect de liberté
individuelle de contraindre les époux mais peut encourir des dommages et intérêts
§1.- La solidarité
Elle se manifeste de deux manières: au sein du couple et vis-à - vis des tiers.
A) La solidarité au sein du couple
Elle implique l’obligation de chacun des époux de contribuer aux charges du mariage , le devoir de
secours et contribuer au logement de la famille.
2) Le devoir de secours
art 212:
Ce devoir ou obligation alimentaire impose à chacun des époux de fournir à l’autre dans le besoin de
quoi vivre. Il est plus restreint que les charges de mariage, il se limite aux besoins alimentaires et de
santé.
La contribution du mariage vise à assurer une juste répartition des dépenses et une certaine équité
alors le devoir de secours est une charité.
Nombreux sont les auteurs qui plaident pour son abandon du devoir de secours et d’une fusion avec
la contribution au mariage afin de créer une entraide conjugale.
la jurisprudence estime que lorsque les époux vivent ensemble, c’est la contribution au mariage qui est
de mise et si les époux ne vivent plus ensemble le devoir de secours de mise;
1° pendant l’instance de divorce: une pension alimentaire en tant que mesure provisoire
2° en cas séparation de corps: le juge peut fixer une pension alimentaire
3° en cas de décès de l’un époux: les héritiers peuvent tenu de verser une pension au conjoint au
besoin qui sera prélevé sur la succession
3) Le logement de famille
le droit positif édicte des règles qui visent à toucher le logement familial
art 215 al 3: il s’attache à protéger le logement des époux; un époux sans l’accord de l’autre ne peut
disposer ( vendre, louer , donner ) du logement de la famille ou les meubles qui le garnissent. cette
règle est impérative même si le logement est un bien propre de l’un des époux (=limite au droit de
propriété)
si le logement est malgré tout vendu par un des époux , il est possible de faire une action en nullité de
l’acte (délais de prescription 1 an)
dans le cas où, le logement est loué, les deux époux sont titulaires du bail
Depuis 2001, il est prévu, en cas de décès de l’un des conjoints, une protection de l’occupation de
l’époux survivant. si un logement appartenait aux deux époux, l’ époux survivant à de plein droit de
le droit de vivre pendant 1 an.
§2.- L’autonomie
Le mariage implique une certaine indépendance patrimoniale : certaines décisions peuvent être prises
sans l’intervention de son conjoint.
A) Les manifestations de l’indépendance
- art 220: prévoit que chacun époux a pouvoir de passer seul les contrats qui ont pour objet
l'entretien du ménages et l’éducation des enfants: le consentement de l’autre n’est pas requis
- art 221: chaque époux peut ouvrir seul un compte bancaire en nom personnel et peut procéder
à des dépots ou des retraits sans avoir le justifier
- art 222: principe de l'indépendance immobilière; chaque époux peut vendre seul les meubles
qu’il déteint
- art 223 : indépendance professionnelle
-
B) Les correctifs : les mesures de crise
le code civil envisage trois situations de crise :
1) L’époux hors d’état de manifester sa volonté
Cette situation peut résulter d’un éloignement pour une durée plus ou moins longue, mais aussi
résulter d’une altération physique ou mentale. Cette situation n’est pas nécessairement problématique,
parce que de manière anticipée les époux peuvent avoir prévu cet état et donc de donc à l’autre
mandat de le représenter (art 218).
(ar 219) Si les parties n’ont rien prévu, on va voir le juge pour obtenir une habilitation à représenter
l'autre conjoint et le juge va déterminer les conditions de cette habilitation. Plutôt qu’avoir un mandat
général, si c’est pour seulement un acte isolé, il peut demander au juge une autorisation pour cet acte.
2) L’époux refusant de donner son accord à la conclusion d’un acte qui nécessite son
consentement
l'époux peut utiliser l’art 217 et demander un juge à passer seul l’acte et passer outre le refus de
l’époux seulement si ce refus est injustifié au regard de la famille
3) L’époux manquant gravement à ses devoirs au point de mettre en péril les intérêts de la
famille
il peut s’agir de l’hypothèse où l’époux fait des dépenses inconsidérées, ou d’un époux qui manque
aux charges de contribution du mariage
220-1 220-2: le juge a le pouvoir de prescrire des mesures urgentes pour protéger la famille.
- Il peut interdire à l'époux de faire des actes sur des biens propres.
- interdiction de déplacer certain bien meuble
condition : manquement grave à ces devoirs (1) que ce manquement mettent en péril les intérêts de la
famille (2), il faut que ce péril soit imminent (3) .
Le divorce a pendant longtemps été interdit pour raisons de coïncidence religieuse . Ce qui n’est
qu’en 1884, que le divorce a été admis durablement avant qu'il a été mis en place pour le divorce de
Napoléon. à cette époque seul le divorce pour faute était admis. il faut atteindre la loi 11 juillet 1975
pour instituer trois types de divorces:
- divorce accord
- divorce sanction
- divorce faillite
⇒ le divorce pour faute a perdu de son importance en France au point que nombreux sont les etats qui
l’ont abandonnés (italie, hollande, espagne).
Plus récemment , il existe le drivorce extra judiciaire par la loi du 18 novembre 2016 pour les
divorces par consentement mutuelles. Il répond à la volonté d' engorger les tribunaux et diminuer le
prix. au delà de cela, le divorce sans juge témoigne de la privatisation du droit de la famille , il devient
la chose des individus dont il pouvait disposer librement
quant à la loi du 23 mars 2019 a modifié l’aspect procédural.
si il y a une demande pour faute par le demandeur et une demande pour altération du lien pour le
défenseur. Le juge se prononce d’abord sur la demande sur faute s' il n’y a pas de faute, il étudie la
deuxième demande, et le prononce sans vérifier si ces conditions ont été remplies.
A) la phase préparatoire
1. introduction de l’instance
Pendant longtemps la phase de divorce débutait nécessairement par une phase préalable de tentative
de conciliation afin que les époux se réconcilient et renoncent au divorce. Durant celle-ci, le juge
s’entretenait avec chaque époux, puis avec les deux et les avocats, et c’est seulement en cas d’échec
que le juge prenait une ordonnance de non conciliation qui permettait aux époux de l'assigner en
divorce.
En pratique, cette tentative était un échec, les époux ne se réconciliaient pas et elle était longue et
coûteuse. Elle a été donc supprimée par la réforme de 2019.
La procédure commence désormais par une saisine, avec une demande introductive en divorce
251-252:
- l'assignation acte introductif unilatérale: il est fait seulement par le demandeur et est
enregistré par l’huissier de justice
- requête conjointe: hypothès d’un divorce par consentement mutuelle
le jaf dès qu’il est saisis fixe des mesures provisoires
2. les mesure provisoires
art 254-256: les mesures provisoires fixent la vie matérielle des époux pendant la durée du divorce
exemple: organiser la résidence séparé des époux, la garde provisoire des enfants, une pension
alimentaire.
Ces mesures prennent fin le jour où le divorce est prononcé ou rejeté.
B) la phase de jugement
1. la preuve
En matière familiale, les règles de preuve sont aménagées, les parties vont avoir prouvé des fautes.
Rappel: la charge de la preuve pèse sur le demandeur (art 1315)
- preuve des actes juridique, si l’acte juridique est supérieur à 1500 euros =
- les fait juridique= preuve libre
En matière de mariage, il faut rapporter la preuve d’un fait juridique , le principe de loyauté de la
preuve doit être respecté , elle ne peut être recueilli par fraude ou violence ( art 259-1).
En revanche, la vie privée implique le secret des correspondances , il n’est pas appliqué en matière de
mariage, cela doit tout de même être recueilli sans fraude ni violence.
L’un des modes preuve le plus utilisé est le témoignage , ils sont néanmoins interdit vis-à-vis des
descendants (enfants, petits-enfants), c’est une règle d’ordre public (impérative à laquelle on ne peut
déroger)
2. la décision
Le juge va rendre sa décision en prononçant généralement le divorce. Sa décision est susceptible
d’appel, elle a pour effet la suspension du caractère exécutoire de sa décision.
Si le mariage est prononcé, elle a pour effet la dissolution du mariage, la décision sera inscrit dans
l’acte d’état civil, la date où le jugement est inscrit sur les registres d’état civil compte.
Art 279: les époux peuvent prévoir dans la convention qu’en cas de changement, une révision de la
prestation compensatoire.
TITRE 2 – LE PACS
le pacs a crée par la loi du 15 novembre 1999, cette institution a été crée en action à une demande
sociale d’offir la possibilité au couple de même sexe de bénéficier une union en droit. Toutefois, le
pacs est ouvert à tous les couples. On dit que le pacs est à mi-chemin entre le concubinage et le
mariage (art 515-1). Le pacs est un contrat en 1999, le conseil constitutionnel a jugé que la loi était
valide et a rappelé la nature contractuelle du pacs. Pourtant, il est impossible de réduire le pacs à un
simple contrat parce qu’il est calqué à bien des regards à celui du mariage. La jurisprudence a admis
que le partenaire était un membre de la famille, de plus il est régi par la JAF.
TITRE 3 – LE CONCUBINAGE
Le coninabge s’affirme en face du mariage après des années d’aversion contre celui-ci. l'enfant issu du
concubinage était soumis à un statut désavantageux: enfant naturel. Cette période de rejet est révolue
en raison de l'évolution des mœurs. consécration par la loi du 15 novembre 1999 mais il y aussi des
dispositions éparses.
Chapitre 1 – La définition du concubinage
Jusqu'au 15 novembre 1999, il n’y avait pas de définition.
art 515-8 “Le concubinage est une union de fait, caractérisée par une vie commune présentant un
caractère de stabilité et de continuité, entre deux personnes, de sexe différent ou de même sexe, qui
vivent en couple.”
critères:
- la vie commune stable et continue (exit les liaison passagères, )
- deux personnes (exit le trouple)
PARTIE 2 – L’ENFANT
La réglementation de l’enfant était dans la dépendance dont l’union dont résultait l’enfant. cela en
contemplation d’une seule union le mariage.
TITRE 1 – LA FILIATION
Définition: la filiation s'étend comme le lien de droit qui unit un enfant et un parent soit du côté
maternel ou/et soit du côté paternel. Il crée des effets patrimoniaux (succession, obligation
alimentaire) et des effets extra patrimoniaux (dévolution du nom de famille, autorité parentale ).
La filiation trouve généralement sa source dans la procréation, c’est pourquoi le lien de filiation
correspond généralement au lien biologique et cela n’est pas obligatoire ni permanent. En effet , il y
a des hypothèses de déconnexion entre les deux.
ex: un enfant reconnu par sa mère biologique, en droit il n’existe qu’une filiation maternel
même si il existe un lien biologique avec le père
lien de filiation juridique de la mère et le père mais l’enfant n’est pas biologiquement l’enfant
du père
★ la vérité biologique ne coïncide pas avec le lien de filiation juridique
La filiation est d'abord un concept juridique qui ne correspond pas nécessairement à un lien
biologique.
loi de 3 janvier 1972: abandon de distinction enfant légitime/ naturel
arrêt Mazurek,1er fevrier 2000 : la France était coupable d’une discrimination entre les enfants
alduterins et les enfants légitimes (ayant une part moindre dans la succession) interdite sur le
fondement de l’article 14 de la CEDH
Cette condamnation a consacré le principe d'égalité de filiation par la loi du 4 mars 2022 puis
l’ordonnance du 4 juillet 2005 a supprimé les termes de filiation naturelle et filiation légitime et a
introduit un article 310 mais été abrogée par la loi du 2 août 2021 (permet une double filiation
maternel car l’ancien article suppose une filiation paternel d’un côté et filiation maternel) .
art 6-2 du Code civil : “tous les enfants dont la filiation est légalement établis ont dans leur rapport
avec leur parents les même droits et les mêmes devoir, la fillation fait rentrer l’nefant dans la famille
de chacun de ses parents”
La reconnaissance est déclarative et donc rétroactive. Elle est purement personnelle et ne peut être
faite que par les pères et les mères et non par les héritiers.
b) Les effets de la reconnaissance
Elle établit le lien du filiation entre l’enfant et le déclarant, elle est donc mentionnée sur l’acte de
naissance et est portée à la confiance de l’autre parent . La reconnaissance n’établit un lien de filiation
qu’à l’égard de son auteur et n’implique pas ni l’accord de l’autre parent , ni celui de l’enfant quelque
soit l’âge de celui-ci. Si l'enfant majeur ne veut pas de cette filiation, il faudra faire une contestation.
La reconnaissance est irrévocable, son auteur ne peut revenir sur l’aveu de sa paternité même avec
l’accord de l’autre parent. sinon il peut faire une action en nullité pour vice du consentement et une
action en contestation.
3) L’établissement de la filiation par la possession d’état
Définition: la possession d’état est le fait de se comporter et d'être considéré comme le parent de tel
ou tel enfant indépendamment d’un lien biologique. l’enfant possède l’état d’enfant et le parent
possède l'état de père.
La possession d'état donne une force à la réalité sociologique.
En pratique, la fillation maternel ne sera jamais établie par possession d’état soit parce que la mère
assume la maternité dès l’origine (apparaît dans l’acte de naissance =effet de la loi) soit elle assume sa
maternité par reconnaissance après avoir accouché sous X.
cette fillation paternel joue pour le concubin.
1°un homme qui se comporte comme le père de l’enfant mais qui meurt sans l’avoir reconnu
2°un homme qui se comporte comme le père de l’enfant mais qui n’a plus de relation avec la mère
a) Les éléments constitutifs de la possession d’état
art 311-1
il faut qu’une personne se soit comporté comme le parent d’une autre, il faut qu’elle ait subvenu à ses
besoin, il faut que cette personne soit reconnu comme le parent par l’autorité publique (liste
non-exhaustive)
elle renvoie à trois catégorie de fait :
- la tractatus : comportement ils sont se sont comporter comme parents et enfants (le parent a
pourvu à l'éducation et à l'entretien de l’enfant)
- la fama: ce que pense les tiers ,
- nommen : l’enfant porte le nom de l’auteur
S’agissant de la contestation confortée par une possession d’état ( résulte d’un titre acte de
naissance ou acte de reconnaissance) :
Il faut distinguer l’hypothèse selon la durée de la possession d’état:
● En cas d’une possession d’état d’une durée supérieure à 5 ans, la filiation est inattaquable
sauf par le ministère public (art 333 al 2) que si des indices tirés de l’acte la rend
invraisemblable ou en cas de fraude à la loi (art 336) → la possession d’état vient
verrouillée la fillation. Seul le cas où le père biologique et le père juridique décident de faire
une action en contestation, l’enfant en est exclu. ⇒ la question des droits fondamentaux se
pose dans cette restriction Cass, 2017 a rejeté l'argument
● En cas de possession d’état inférieure à 5 ans, 1° un action en contestation si l’enfant à
moins de cinq ans 2° la possession d’état a été cassée au bout de 5 ans ( père a cessé, décès du
père ou de l’enfant). Art 335 l’action est valable à partir de la cession de possession d'état ou
la mort du parent jusqu’à 5 ans , seul peut agir :
○ l’enfant
○ l’un de ses pères et mères
○ la personne qui se prétend être le père
S’agissant de la contestation en l'absence par de possession d’état, la filiation établie par un titre
nu, celle-ci présente une formation douteuse donc elle est ouverte , art. 334 toute personne qui a
intérêt peut agir en contestation de la filiation:
- le parent
- l’autre parent
- celui ou celle qui se prétend être le véritable parent
- l’enfant
- les autre membres
- le ministère public
Le délai est de 10 ans à compter l’acte établissant la filiation , il est suspendu pendant la minorité de
l’enfant pour qu’il puisse agir au moment de sa majorité. tous les moyens de preuve sont autorisés.
B. la contestation par la possession d’état
Cette action est ouverte très largement et est intentée par toute personne qui a un intérêt. Elle doit être
introduite dans un délai de 10 ans à compter de la publication de l’acte de notoriété ou le jugement de
l'établissement. pour la contester, il faut rapporter la preuve que la possession d’état n'est pas continue,
paisible, publique et non équivoque, elle peut être rapporté par tous moyens.
S’agissant de l’adoptant, art.343-2 et 343, 352-2, l’adoption peut être demandée soit par un couple soit
par une personne seule.
- les couples : art 343 l'adoption peut être demandée par un couple non séparé en corps et les
autres couples, ayant plus de 26 ans (av. 28 ans ) où ils doivent prouver qu’ils vivent
ensemble depuis plus d’un an (av. 2 ans)
- les personnes seules:art 343-2 l’adoptant doit être âgé de plus de 26 ans, une personne voulant
adopter doit avoir le consentement de son époux, partenaire ou concubin pour qu’elle puisse
adopter seule. Cette condition d'âge ne s'applique pas dans l’adoption des enfants du
partenaire, conjoint, son mari.
Il faut un agrément du président du conseil départemental du domicile de l’adoptant qui exigé dans
deux hypothèses 1° enfant adopté est une pupille de l’état 2° l’enfant adopté est de l’étranger.
l'adoption plénière est subordonnée au consentement de l’adoptant, il doit être libre et éclairé sans
contrepartie exempte de vice . Il doit être devant le notaire ou l’ASE.
s'agissant de l’adopté,
- art.345: l'enfant adopté doit en principe avoir moins de 15 ans et accueilli au foyer des
adoptant depuis au moins six mois
exceptions
- l’enfant a été accueilli par les adoptants avant d’avoir atteint 15, il peut ensuite être
adopté jusqu'à 21 ans
- l’enfant a été adopté par le biais d’une adoption simple, il peut ensuite jusqu’à 21 ans.
Dès lors que l’enfant a plus de 13 ans, son consentement est exigé.
art 343-3 : adoption prohibée entre adoption descendant en ligne directe, ni entre frère et soeurs sauf si
il existe des motifs grave
C. la cessation
l’adoption simple n’est pas définitive
s’agissant de la révocation de l’adoption simple, art. 370, l’adoption peut être révoquer
- à la majorité pour motifs graves :
- si l’enfant le demande
- si l’adoptant le demande
- Lorsque l’adopté est mineur, la révocation est demandée par le ministère public et est
prononcée par jugement et ne vaut que pour l’avenir.
s’agissant de la conversion de l’adoption, art. 354 al 2, elle peut être prononcé jusqu’à l'âge de 21 ans
si il a fait l’objet d’une adoption simple avant l’âge de 15 ans et si elle remplit les conditions de
l’adoption plénière
Section 2. AMP
on aide une femme à procréer. on distingue l’amp endogène et l’amp exogène
s’agissant de l’amp endogène , l’enfant est issu des gamètes du couple demandeur ⇒ fécondation in
vitro → pas de problème
s’agissant de l’amp exogène, l’enfant est issu d’un seul des demandeur ou aucuns des demandeurs (le
don d’un ovale, don de sperme, don d’embryons)
depuis la loi du 2 aout 2021, la PMA n’était pas ouverte au couple de femme. Désormais, l’amp qui
était conçue comme une aide aux couples hétérosexuels infertiles, donne la possibilité à des couples
lesbiens la possibilité d’avoir un enfant.
§1. les conditions
➔ l'existence d’un projet parentale
Avant la loi du 2 août 2021, l’amp était limité seulement en cas d'infertilité ou un risque de
transmission de maladie génétique grave. code de la santé publique prévoit que peut bénéficier de
l’amp sont :
- les couples hétérosexuels mariés,pacsé, concubins
- les couples lesbiens mariés, pacsé, concubins
⇒ aucune durée de vie n’est exigée.
La loi requiert tout de même l’exigence d'être en couple. La demande en divorce, le décès de
l’insémination fait obstacle à l’insémination ou le transfert d’embryons.
une femme mariés ne peut pas avoir recours à une Amp si son conjoint ni a pas consenti
depuis le 2 août 2021:
● âge maximum 45 ans pour les femmes
● âge maximum 60 ans pour les hommes ou l’autre femme
s’agissant du consentement des donneurs, le donneur doit consentir aux données de non identification
au nom du droit de l’enfant à connaître ses origines.
Les donneurs doivent nécessairement consentir au partage des informations et en contrepartie les
donneurs sont tenus au courant de l’évolution de grossesse ou de l’enfant, les données du donneurs
peuvent être actualisées et conservées et seul l’enfant majeur pourra avoir accès à ses informations.
Cependant, rien n’oblige les bénéficiaires du don de gamètes à dire à leur enfant issu d’une AMP qu’il
en est issu.