Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1
UNJF - Tous droits réservés
Trois questions sont préalables à l'étude du droit de la famille :
• Qu'est-ce que la famille ?
• Quels sont les liens qui unissent les membres d'une famille et qui sont pris en considération par le droit ?
• Quelle a été, et quelle est l'évolution juridique de la famille ?
Le défaut de définition dans notre Code civil n'empêche pas d'en proposer une ce que fait la doctrine
en raisonnant sur les différentes réalités qui sont appréhendées par le droit et les règles qui régissent le
groupement. Ainsi, il incombe de proposer une définition suffisamment large de la famille afin de ne pas
omettre une situation qui relève du droit de la famille. Celle-ci peut donc être définie comme le groupement
de personnes liées par la parenté ou l'alliance. Cependant différentes théories doctrinales proposent des
définitions plus précises de ce groupement. Parmi elles, il convient de retenir les théories fonctionnaliste et
institutionnelle.
La première envisage la famille par rapport à la fonction qu'elle a au sein de la société. Et plus spécialement,
son rôle dans l'établissement d'un ordre juridique. En tant que groupement primaire de la société, la famille a
pour rôle d'enseigner à ses membres les normes fondamentales sur lesquelles est fondé l'ordre social. Elle
produit donc des règles de base qui sont conformes à celles qui sont nécessaires à tout rapport social. Ainsi, les
ascendants transmettent à leurs descendants des normes de conduite qui leur permettront de vivre en société,
tel que le respect d'autrui et la politesse. Dans une certaine mesure le respect des règles sociales inculquées
par la famille conduit l'individu à respecter celles qui sont prescrites par la loi française. D'ailleurs, si la famille
ne parvient pas à assurer ce rôle essentiel d'éducation, c'est L'Etat qui la remplace par différentes mesures.
Exemple
A titre d'exemple, le juge des enfants peut aller jusqu'à placer l'enfant dans un service départemental
tel que l'Aide Sociale à l'Enfance (cf. infra). Le rôle de la famille est si capital qu'en cas de défaillance,
c'est l'Etat qui accomplit cette fonction.
La seconde théorie, institutionnelle, qualifie la famille d'institution, c'est-à-dire un groupement de personnes
doté d'un pouvoir et de biens afin de réaliser un intérêt collectif. En l'occurrence, l'intérêt de la famille est la
norme qui régit le comportement des membres de ce groupement. Les parents sont titulaires de l'autorité
parentale (cf. infra) qui est un pouvoir exercé sur les enfants dans leur intérêt et donc dans l'intérêt du
groupement. Certains biens sont destinés à l'utilisation de la famille. Ainsi en est il des sépultures ou souvenirs
de famille (cf. cours de droit des successions). Cette institution privée qu'est la famille est juridiquement
autonome, c'est-à-dire qu'elle crée des normes qui sont destinées à s'appliquer à tous les membres.
L'exposé de ces deux théories permet d'expliquer les difficultés que pose l'absence de définition de la
famille car il est difficile de trouver une acception susceptible d'expliquer le régime juridique propre à ce
2
UNJF - Tous droits réservés
groupement. En outre, définir la famille peut s'avérer pernicieux car la notion est en perpétuelle évolution.
Certaines situations qui, auparavant n'étaient pas considérées comme des familles, sont désormais qualifiées
comme telles.
Remarque
Les modèles familiaux sont ainsi multiples.
Ainsi, le ménage composé uniquement des personnes mariées constitue une famille. Les personnes vivant
en concubinage ou étant partenaires (c'est-à-dire lié par un pacte civil de solidarité) ne forment pas encore
expressément, au regard du droit français, un ménage et donc un groupement familial, ils forment un couple.
En effet, aujourd'hui aucune disposition relative à ces communautés de vie n'introduit explicitement une finalité
familiale. Cependant, les règles qui régissent leur organisation sont souvent copiées sur le modèle du mariage,
ce qui assimile ces couples à des familles, c'est pourquoi le concubinage et le pacte civil de solidarité seront
traités dans ce cours.
Le groupe parental est plus large que le ménage et le couple, car il est constitué des parents et de
l'enfant, voire des enfants. A priori, le mariage ne joue aucun rôle dans la fondation du groupe. Seul compte
l'établissement du lien de filiation qui fait du couple des parents. Cela étant, le mariage demeurant le seul contrat
créant l'institution familiale, notamment avec l'article 213 du Code civil fixant les devoirs respectifs des époux à
l'égard des enfants, mais surtout avec la présomption de paternité ; faire accéder les couples homosexuels au
mariage, c'était inéluctablement leur autoriser l'accès à l'établissement de la filiation. Si bien que la loi du 17
mai 2013, ouvrant le mariage aux couples de même sexe, aboutit à un paradoxe : jusqu'à présent l'évolution
historique du droit révélait un détachement progressif de la filiation et du mariage permettant d'affirmer que
la filiation pouvait suffire à créer la famille, la loi n° 2013-404 du 17 mai 2013 marque résolument un retour
en arrière. En effet, elle semble aller à l'encontre de cette idée et ce en ne permettant l'adoption plénière que
par les couples homosexuels mariés. En d'autres termes, seul le couple homosexuel marié peut créer de lien
de filiation avec un enfant, ce qui « impose » donc le mariage pour avoir accès à la filiation (sur le sujet, v.
er
notamment : X. Labbé, « Les enfants des épouses lesbiennes», Gaz. Pal., 1 déc. 2013, n° 346, p. 5). Quoi qu'il
en soit, par l'établissement du lien de filiation, le groupement tend à la pérennité car l'enfant demeurera toujours
lié à ses parents. Toutefois, le groupe parental peut n'être formé que d'un seul parent dans l'hypothèse où
l'enfant n'a de lien de filiation qu'à l'égard de sa mère ou de son père. Cette situation ne doit pas être confondu
avec le cas de l'enfant qui n'est élevé que par un seul de ses parents car, en l'occurrence, la filiation est établie
à l'égard des deux parents. Aucun régime juridique particulier n'est rattaché à cette notion. Ainsi, cet état de
fait est souvent qualifié de famille monoparentale et relève de la sociologie voire de la sociologie juridique.
Exemple
C'est l'hypothèse, par exemple, d'une mère divorcée qui exerce seule l'autorité parentale.
Il est plus souvent utilisé l'expression de « parents » que celle de groupe parental. Dans le langage courant, les
parents désignent, généralement, toutes les personnes qui sont liées à un individu par un lien de famille hormis
ceux qui ont un lien d'alliance avec la personne, c'est-à-dire un lien qui résulte du mariage de la personne
(cf. infra).
En définitive, la famille au sens le plus large comprend les parents ainsi que les personnes qui sont rattachées
ensemble par un lien d'alliance. Ces différents types de familles dépendent donc des différents types de liens
qui unissent les individus.
3
UNJF - Tous droits réservés
Section 2. Les liens de famille
Différents liens de famille sont reconnus comme tels par le droit et ont pour effet d'unir les personnes au sein
d'une famille :
« En ligne directe, on compte autant de degrés qu'il y a de générations entre les personnes : ainsi, le fils est, à
l'égard du père, au premier degré, le petit-fils au second ; et réciproquement du père et de l'aïeul à l'égard des
fils et petits-fils. En ligne collatérale, les degrés se comptent par génération, depuis l'un des parents jusques
et non compris l'auteur commun, et depuis celui-ci jusqu'à l'autre parent. Ainsi, deux frères sont au deuxième
degré ; l'oncle et le neveu sont au troisième degré ; les cousins germains au quatrième ; ainsi de suite. » (art.
743 du C. civ.).
« La suite des degrés forme la ligne ; on appelle ligne directe la suite des degrés entre personnes qui
descendent l'une de l'autre ; ligne collatérale, la suite des degrés entre personnes qui ne descendent pas les
unes des autres, mais qui descendent d'un auteur commun. On distingue la ligne directe descendante et la
ligne directe ascendante. » (art. 742 du C. civ.).
4
UNJF - Tous droits réservés
§3. Le lien d'alliance
Le lien d'alliance unit, par l'effet du mariage, chaque époux avec les parents (l'expression étant ici entendue au
sens large) de l'autre. L'époux est ainsi uni à son beau-père, sa belle-mère, ses beaux-frères et belles-sœurs.
Comme il sera étudié ultérieurement, l'alliance peut créer des droits et des obligations entre les personnes
qui sont unies par ce lien.
Remarque
Concernant le concubinage et le pacte civil de solidarité, la question se pose de savoir si ces unions de
personnes sont créatrices de lien de famille.
La loi ne prévoit pas expressément, comme pour le mariage, que ces situations sont créatrices d'une
famille ou du moins que les couples de concubins ou de partenaires (liés par un pacs) sont unis par un lien de
famille. Néanmoins, le droit s'inspire souvent du mariage afin de régir les rapports entre ces personnes, ce qui
tend progressivement à reconnaître que ces couples forment un groupement familial en devenir. Dans tous
les cas, dès que des partenaires ou des concubins ont un enfant à l'égard duquel ils ont un lien de filiation, ils
fondent une famille par le lien de filiation ainsi créé. Par conséquent, les situations qui peuvent être qualifiées
juridiquement de famille sont en évolution comme l'est le droit de la famille.
5
UNJF - Tous droits réservés
Section 3. L'évolution du droit de la
famille
L'évolution du droit de la famille s'apprécie à deux niveaux : au niveau des différentes législations qui se sont
succédées et au niveau des sources.
La Révolution va profondément réformer le droit de la famille. Le mariage devient un contrat civil qui peut
être résilié par le divorce. Il est ainsi mis fin à l'indissolubilité de cette union. La femme obtient certains droits à
égalité avec son époux. Les enfants légitimes et naturels (c'est-à-dire les enfants qui sont nés de parents non
mariés) obtiennent des droits identiques et le droit d'aînesse est supprimé.
Les années 60 marquent le début de grandes réformes en droit de la famille visant à adapter les règles
de droit aux évolutions de la famille et ainsi à sa réalité sociale. Jean Carbonnier sera nommé par Jean Foyer,
garde des sceaux sous le gouvernement du Général de Gaulle afin d'accomplir cette tâche et de préparer
ces réformes. Parmi elles, il convient de retenir la loi n° 65-570 du 13 juillet 1965 qui réforma les régimes
matrimoniaux et le mariage, la loi n° 70-459 du 4 juin 1970 relative à l'autorité parentale, la loi n° 72-3 du
3 janvier 1972 concernant la filiation et la loi n° 75-617 du 11 juillet 1975 sur le divorce. Ces lois eurent
notamment pour effet d'établir l'égalité entre les époux dans la gestion et plus largement dans celle de
la famille. De même, l'autorité parentale mit fin à la puissance paternelle et instaura ainsi une égalité entre
les parents dans les droits et devoirs envers les enfants. Une égalité partielle fut également établie entre les
enfants légitimes et naturels.
Du début des années 80 à 2000 certaines lois vinrent ensuite parachever l'esprit des réformes antérieures
telles que la loi n° 85-1372 du 23 décembre 1985 sur les régimes matrimoniaux qui eut principalement pour
but de parvenir à une égalité concrète entre les époux. D'autres lois ont eu pour effet d'amorcer toute une série
de réformes importantes et consacrant l'évolution des mœurs et l'évolution de la famille particulièrement la loi
n°99-944du 15 novembre 1999 qui a instauré le pacte civil de solidarité.-
6
UNJF - Tous droits réservés
patronyme donné à l'enfant. La loi n° 2002-305 du 4 mars 2002 relative à l'autorité parentale a renforcé le
principe d'égalité et d'accord entre les parents notamment en prévoyant expressément, qu'en cas de séparation
ou de divorce, l'exercice commun de l'autorité parentale perdure et un mode de résidence alternée doit être
mis en place chaque fois que c'est réalisable.
La loi n° 2004-439 du 26 mai 2004 relative au divorce a réformé les causes de divorce en privilégiant
les modes de rupture amiable et la rapidité des procédures. L'ordonnance du 4 juillet 2005 – ratifiée
avec quelques modifications importantes par la loi du 16 janvier 2009 n° 2009-61 relative à la filiation a
eu essentiellement pour finalité de mener à son terme l'égalité des filiations en unissant le mode
d'établissement du lien de filiation pour les enfants légitimes et naturels.
La loi n° 2006-728 du 23 juin 2006 portant réforme des successions et des libéralités poursuit la volonté
de renforcer le principe de liberté de disposition de son patrimoine tout en continuant à assurer une
certaine protection de la famille. Elle permet ainsi une plus grande liberté dans la transmission des biens
tout en facilitant cette transmission pour les membres de la famille notamment par l'instauration d'un plus grand
nombre de pactes familiaux.
La loi n° 2010-769 du 9 juillet 2010, relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences
au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants, est destinée à organiser la protection du
conjoint qui est victime de violences au sein du couple et a également pour objet de lutter contre les mariages
forcés.
ème
La loi du 18 novembre 2016 de modernisation de la Justice du XXI siècle : le divorce sans juge.
ème
La loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016, dite loi de modernisation de la Justice du XXI siècle, se
situe dans le mouvement général de déjudiciarisation très largement entamé au début des années 2000. A
er
partir du 1 novembre 2017, les conclusion, modification et dissolution du PACS ne relèvent plus que
7
UNJF - Tous droits réservés
er
des officiers d'état civil ou, le cas échéant, du notaire. Surtout, dès le 1 janvier 2017, le divorce par
consentement mutuel à la seule responsabilité des notaires et avocats. Le juge aux affaires familiales ne
doit intervenir, aux fins d'homologuer une convention de divorce par consentement mutuel, que dans la seule
hypothèse où un enfant mineur sollicite son intervention. L'objectif premier de cette loi est économique et vise
à désengorger les tribunaux d'un contentieux dont la masse est importante. Cependant, en excluant l'action
des tribunaux dans ces domaines, une plus grande liberté est aussi offertes aux parties. Réciproquement, les
professionnels qui devront guider les parties dans cette liberté auront une responsabilité accrue. Liberté et
responsabilité professionnelle vont ainsi de paires.
Ces dernières réformes démontrent qu'en droit de la famille les principes de liberté et d'égalité cherchent à être
optimisés. Cependant, selon les domaines concernés, la mise en œuvre simultanée de ces principes aboutit
à des solutions nécessairement contradictoires. Ainsi en droit des successions, comment aboutir à plus de
liberté tout en préservant un traitement égalitaire entre les membres de la famille ? L'absolutisme de la liberté
ème
et de l'égalité et l'équilibre entre ces deux principes étant contradictoires, il est prévisible que le XXI siècle
soit jalonnés encore par de nombreuses réformes.
La loi n° 2019-1480 du 28 décembre 2019 visant à agir contre le violences conjugales : évolution de
l'ordonnance de protection et privation de l'exercice de l'autorité parentale.
Cette loi a principalement pour objectif de renforcer l'efficacité de l'ordonnance de protection rendue par le JAF
en instaurant une procédure plus rapide et en coordonnant les actions des différents magistrats intervenant
en matière de violences conjugales (JAF, parquet...). Par ailleurs, la protection de l'enfant et de l'autre parent,
victimes de violences, est également modifiée relativement à l'autorité parentale. Auparavant, seul le retrait de
l'autorité parentale était envisageable et sous certaines conditions. Désormais, le parent auteur peut se voir
retirer, non l'autorité parentale (mesure extrême et donc rare en pratique) mais l'exercice de celle-ci et selon un
régime particulier. Cette réforme laisse néanmoins subsister une difficulté importante : de nombreux magistrats
8
UNJF - Tous droits réservés
peuvent être amenés à connaître des violences conjugales et de leurs suites (JAF, juge pénal, parquet, juges
des enfants...) compliquant ainsi l'accès effectif de la victime à la Justice. Il est regrettable que le législateur,
confronté à la nécessité d'une réponse législative rapide, n'est pas pu instaurer une compétence exclusive en
la matière à l'un des magistrats acteurs de la procédure.
La loi n° 2021-1017 du 2 août 2021 relative à la bioéthique qui a étendu l'accès à l'assistance médicale à
la procréation avec tiers donneur aux femmes seules et couples de femmes. Par ce biais, elle a également
modifié les conditions d'accès à ce mode de procréation qui ne repose plus désormais sur des conditions
médicales mais sur un projet parental. Est aussi créé un nouveau mode d'établissement de filiation pour les
couples de femmes ayant recours à la PMA : la mère qui n'accouche pas voit sa filiation établie à l'égard de
l'enfant par une reconnaissance conjointe avec la femme qui accouche.
Ce sont surtout les sources internationales et européennes qui aujourd'hui prennent de plus en plus
d'importance et méritent un développement un peu plus long.
Dans les sources internationales, bien qu'elle ne puisse être invoquée directement devant le juge français,
il faut évidemment citer la Déclaration universelle des droits de l'Homme qui contient plusieurs textes relatifs
à la famille et aux rapports de celle-ci avec l'enfant. Celui-ci est d'ailleurs mieux protégé par la Convention
internationale relative aux droits de l'enfant du 20 novembre 1989 qui a fait l'objet d'une ratification par l'Etat
français. Ainsi, la loi du 8 janvier 1993 relative à l'état civil, la famille, les droits de l'enfant et le juge aux affaires
familiales a eu notamment pour objet de modifier certains textes afin de les mettre en conformité avec cette
Convention internationale.
9
UNJF - Tous droits réservés
Exemple
La CJCUE règlent les questions d'application des règlements européens notamment ceux concernant
directement le droit de la famille tel que le règlement 2201/2003 du 27 novembre 2003 relatif à la compétence,
la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière matrimoniale et en matière de responsabilité
parentale (sur le déplacement d'un enfant dans l'Union européenne, v. CJUE, 9 oct. 2014, aff. C-376/14).
Outre le droit européen lato sensu, c'est surtout l'appartenance de la France à l'Union européenne et le statut
de résident européen qui a une influence indirecte sur notre droit. La reconnaissance de droits aux résidents
européens non français influe sur notre droit interne car elle crée des paradoxes difficiles à résoudre. Ne serait-
ce qu'avant la loi du 17 mai 2013, comment appréhender les droits des homosexuels, résidents européens,
mariés valablement dans un pays de l'Union et résidant habituellement en France ? (sur cette question avant
la loi, v. notamment : E. Fongaro, « Retour sur les effets en France d'une union homosexuelle célébrée à
l'étranger », JCP N 2005, étude, p. 1238). Ces considérations conduisent à penser que les différents évolutions
probables des institutions composant l'Union européenne conduiront à repenser l'ordre juridique français.
Le droit de la famille peut être classiquement divisé en deux parties : les règles de droit qui sont relatives au
couple et celles qui concernent l'enfant.
10
UNJF - Tous droits réservés