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Chapitre 3 : Le régime des biens à l’intérieur du cercle familial

Chaque population a apporté sa tradition juridique sur des questions assez étendu.

Section 1 : La transmission des biens entre les époux

Chaque ethnie peut avoir sa propre tradition et sur ce point là, les règles sont assez simple. C’est
toujours la loi du mari qui prévaut. C’est aussi le mari qui apporte la dot, et le but c’est que la mari
partage son rang avec son époux. La femme peut elle aussi apporter ses biens dans la famille mais
c’est tout a fait minime car de manière générale la femme va apporter des armes pour le combat.
Néanmoins le statut de la femme paraît bien protégé, notamment lors de la conclusion du lien
matrimonial mais aussi a l’égard des bien acquis pendant le mariage.

I. La situation des biens apportés au moment du mariage

c’est le mari qui fait dotation à son époux et non l’inverse, sauf dotation minime. Et cette dotation
elle est donnée lors de la première rencontre entre le mari et le père de l’épouse. Progressivement ce
système de dot va être pérennisé et va se répandre à travers l’ensemble des populations. L’usage du
plus en plus fréquent de ces dotes permet d’établir une différence entre mariage légitime et le
concubinage. Pour ces populations encore païenne, le mariage n’est pas une nécessité ni une
obligation, tandis que la dot elle est une nécessaire et obligé pour qu’il y ai mariage. La dotation elle
est conciliée et valide quand le mariage est célébré.
Concrètement l’essentiel de cet dotation correspond a des biens mobiliers, qui servent notamment a
l’exploitation agricole mais aussi des objets de luxe pour montrer le prestige de la future épouse.
Mais en tout cas ce sont des liens aliénable c’est-à-dire qu’ils peuvent être vendu et qui de manière
général peut être géré par la femme. L’idée est que la femme est libre dans la gestion de ces biens
là, néanmoins la question se complique au moment du veuvage. Lorsqu’il y a des enfants légitimes,
ce sont eux qui héritent de la dot, et en ce qui concerne les biens patrimoniaux, il y a une division
entre tous les enfants légitimes mais la règles veut que ces biens soit inaliénables.
Dans le cas où le couple n’a pas eu d’enfants, et que la femme devient veuve, elle conserve
l’ensemble des biens mis en héritage. Néanmoins si elle se re marie, il y a un risque que la dotation
du premier mari, enrichisse la famille du second. De ce fait, il faut protéger le patrimoine de la
famille du premier époux, et c’est pour cette raison qu’en va de remariage elle doit obtenir le
consentement de la famille de son premier époux, et restituer 10 % de la somme qu’elle a perçu.
Au début de l’époque carolingienne (9 s) d’autres peuples d’origines barbares ont développé des
mesures de protection encore plus protectrice. Par exemple chez les Burgonde, la veuve va
conserver les biens dotaux qui sont versés ensuite aux enfants légitimes, elle perd donc la liberté de
gestion des biens, elle doit les conserver jusqu’à la majorité de ses enfants et lorsqu’il n’y a pas
d’enfants et que la veuve veut se re marier. Chez les visigoths, si elle n’a pas d’enfant légitime,
l’épouse peut disposer de 20 % de la dotation, le reste étant réserver aux enfants. On remarque que
pendant cette période, la femme participe a la vie du foyer qui repose sur la collaboration des 2
époux.
Dans tous les cas ont va protéger les biens pour garantir la transmission des biens aux enfants
légitimes. On constate que ces populations germaniques accordent peut être plus d’importance ou
au moins une importance non négligeable au régime des biens plutôt qu’au mariage.
La question de la possession est une question fondamental. C’est une époque de régression
économique et géographique où la transmission des biens et presque un devoir moral.

II. Les biens apportés au cours du mariage

L’idée de protéger les statuts de la femme et d’assurer la collaboration des époux. De ce fait, on va
admettre que les femmes puissent disposer d’une part des acquêts (= biens acquis pendant le
mariage) et ce principe va se répandre et va devenir quelque chose de pérenne à partir du 9 ème
siècle. Ainsi le mariage germanique à pour vocation de permettre la collaboration entre les époux et
d’améliorer le patrimoine du foyer.

Section 2 : Les dévolutions pour cause de mort

La question de la dévolution pour la mort est une question importante car on est dans une
population qui meurt assez jeune, et la pyramide des ages sont assez courtes. On peut donc estimer
que la transmission des biens est assez rapide. Ensuite la plus part des biens immobiliers sont
inaliénables. En effet, selon la loi salique, il faut prendre en considération que les systèmes de
parentés imposent un ordre successorale donc un ordre légitime. Les systèmes de parenté »s sont
plus ou moins connu mais on sait qu’ils existaient. On sait aussi que les femmes étaient dans une
situation d’inégalités. Il semble qu’il n’y ait pas e dévolution par voie testamentaire ne tour cas pour
les germaniques bien qu’il existe une procédure volontaire.

I. Le système des parenteles

On est devant une situation obscure et on be sait pas dans quelle mesure ce système de parenté
pouvait être appliqué. C’est-à-dire qu’on ne sait pas dans quelle mesure les femmes et les filles
étaient aptes a hérité et dans le cas échéant a quel point et dans quelle mesure ? Dans chaque tribu
chaque peuple se soit développé un mode particulier de succession des biens avec un ordre
successoral fondé à partir de la communauté de sang. Les degrés de parenté pouvaient être variable
entre chaque tribu néanmoins le système de parenté consiste a faire appel lors de la succession a un
degré en particulier a défaut de l’autre.
Par exemple un individu meurt, on va appeler en 1er ses héritier ascendants et avec eux tous les
héritiers de 1er degré c’est-à-dire les enfants et les frères. A défaut de ces premiers degrés on va
appeler le 2nd degré c’est-à-dire les grands parents, les oncles et les tantes, les cousins, et a défaut
ses petits enfants (quand il y a un intermédiaire entre le 1er degré).
Ce système de parenté est un principe légitime pour hériter en cas de décès de l’individu.légitime
pour hériter en cas de décès de l’individu. Néanmoins si on sait qu’il existe on ne connaît pas les
modalités exactes pendant cette période. Système logique mais qui soulève quelque questions quand
la situation est plus complexe.
En effet quand un individu meurt et qu’il a encore son père, lorsque ce dernier meurt il y a une
difficulté quant a la succession de son patrimoine parce que chacun son degré de parenté. Ce
système peut également lésé les héritiers de 2ème générations et ainsi lésé la transmission du
patrimoine. Les mérovingiens vont essayé de corriger par des textes ce type de dispositions, afin
d’assurer un équilibre et une justice dans la succession des biens ? C’est un système qui s’est élargi
parfois jusqu’au 6ème/ 7eme degré de génération. L’objectif est de toujours trouver une solution
pour que le patrimoine ne tombe pas en déshérence. Si il n’y a pas de garçon dans la succession on
va chercher chez les sœurs et les fils. En cas de déshérence complète, ni direct ou indirect, il reste 2
opportunités. D’une part c’est le fisc (l’état) qui va hérité et cas d’absence d’héritiers ça pouvait être
aussi les voisins mais c’est très rare.
Lorsqu’on regarde les règles de la formation du mariage on constate que les francs et les germains
sont restés dans des conditions assez archaïque c’est-à-dire que c’est un arrangement entre les
familles, mais ils ont quand même essayé de trouver des solutions juridiques au problème de la
transmission des biens.

II. Le patrimoine réservé aux hommes

Ce patrimoine réservé aux hommes donc aux époux été ensuite au fils, concerne les biens fonciers
de la communauté. Durant le HMA, il n’y a pas d’idée de propriété. Le terme de propriétaire
n’existe pas. On parle plutôt de possesseur, de possession et ce n’est pas pareil qu’être propriétaire ?
Ce n’est pas la terre qui est transmise mais sa fonction. Et donc cette nature particulière va avoir des
conséquences juridiques directes c’est qu’on ne va pas vendre la terre et en cas de dette jusqu’au 12
ème-13 ème siècle, on ne peut pas saisir la terre. Le principe est que les femmes sont écartées des
biens fonciers. Donc si une femme acquiert des biens fonciers, ces biens vont enrichir le patrimoine
de l’époux, mais on remarque que dans certaines ethnies en cas de déshérence, les femmes vont
pouvoir hérité de biens fonciers. En matière matrimoniale il est difficile de savoir la place de la
femme exacte car on manque de source. Néanmoins on peut dégager un principe : selon lequel la
transmission du patrimoine prévaut sur l’intérêt des époux.

III. La survivance des dévolutions testamentaires

Dans ces pops il existe un système «  affatomie » qui peut être assimilé au testament. Cette forme de
testament est spécifique a la trad germanique et concerne principalement les règles applicables au
nord de la France ? Dans le sud on continu d’appliquer le droit romain et donc conservation de la
pratique testamentaire.
Avec cette affatomie, il existe un dispositif permettant de désigner un héritier a priori et cette
désignation est d’autant plus valable lorsque l’individu n’avait pas d’enfant. Ainsi on va signer dans
un doc officiel la désignation d’un héritier, afin d’assurer la survie du patrimoine. Chez les francs
saliens, eux avaient mis une procédure judiciaire qui nécessite l’intervention d’un tiers pour désigne
un héritiers. Le manque de source nous laisse dans l’ignorance sur la finalité. D’une manière
générale le droit romain est en retrait et c’est la trad germanique qui va prendre le pas sur
l’ensemble de la population. Au fil des siècles, il y a un brassage de la population, et l’appartenance
ethnique n’est plus le déterminant commun à la population. Il y a une sorte d’homogénéisation de la
société française et on débloque les coutumes locales. En effet, la féodalité va déstructurer
l’organisation tribale, et la société qui émerge est la société féodale dont les grands traits vont
perdurer.

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