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-IMPORTANT : LA PARTIE VOCABULAIRE SE SITUE À LA DERNIÈRE PAGE DU

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Séance 1) la distinction des personnes et


des choses

Pour qu’une personne existe, il lui faut la personnalité juridique qui concerne 2 catégories :
les personnes physiques et les personnes morales (institutions, etps).

La naissance : condition sine qua non de l’obtention de la


personnalité juridique.
- Mais ne suffit pas : déjà il faut qu’il soit vivant (doit pouvoir respirer et être en vie,
on exclut les morts nés) et viable (reste en vie sans assistance) : Notion de « Infans
conceptus » : enfant conçu : enfant fécondé, pas né encore (fœtus) → conçu dans le
but de lui accorder des droits (pour lui accorder une succession, dans le cadre de la
mort du mari d’une femme enceinte par exemple).

- On attribue la personnalité juridique dans le but d’octroyer des droits et devoirs à


l’individu. On obtient un patrimoine : un portefeuille, une tirelire.

Article 515-14 du code civil : les animaux sont des biens.


Prothèse : élément du corps humain si au service de l’homme diminué. Chien d’aveugle :
prothèse pcq l’accessoire suit le principal. Devient un élément du corps humain.

La mort met fin à la personnalité juridique pour une personne physique.

La radiation ou liquidation de la personne morale a ce rôle. Mais pour les personnes


physiques, elle ne met pas fin à la protection du corps humain. Cadavre = chose spéciale :
hors du commerce.

Article 16-1 du code civil dispose que le respect dû au corps humain ne cesse pas avec la
mort.
2 catégories de choses : choses mobiles et immobiles (radiateur : immeuble par
destination). Choses immatérielles (programmes dans le téléphone).

Identification des personnes physique :

L’État civil nous distingue.


Noms de famille : par filiation, par voie judiciaire ou administrative.
Filiation → dévolution par la naissance. « le mot ou l’ensemble de mots désignant une
personne physique composé du nom de famille avec adjonction parfois d’un pseudonyme,
d’un surnom, d’une particule ou d’un titre de noblesse ».
Règle de principe : nom de famille du premier enfant vaut pour les autres.
Si désaccord des parents, l’enfant prend les 2 dans l’ordre alphabétique (article 311-21
alinéa 1 du code civil).

Voie judiciaire ou administrative :

e
→enfant né de parents inconnus : officier d’État civil attribut 3 prénoms, le 3 vaut de nom
de famille.
Accouchement sous X : mère peut choisir les prénoms, le dernier vaut nom de famille.
Si amnésie : on attribue une identité provisoire pour permettre à l’individu de préserver
l’ordre public français et garantir à la personne ses droits.
Prénom : parents choisissent. Jusqu’en 1993, prénoms doivent être dans le calendrier ou
personnes connues.
Aujourd’hui : liberté contrôlée : dans l’intérêt de l’enfant. Le procureur général peut saisir
le JAF.

Revoir le régime juridique des fiançailles.

Séance 2 : Famille
droit de la famille
sert à gérer les personnes liées entre elles par un lien familiale : soit reflet juridique d’une
réalité naturelle (naissance, mort, mariage …).
Aucuns article du code civil ne pose de critère ou de définition pour retenir la qualification
de couple.
→ volonté de s’engager durablement dans une vie commune, d’un point de vue affectif,
matériel, et sexuel.

Les fiançailles : libre de se marier ou non.


Article 12 de la CEDH : garantit la liberté matrimoniale (même si fiançailles avec d’autre
avant).

Rupture libre des fiançailles.


Celui qui rompt les fiançailles n’engage pas sa responsabilité civile (ne risque rien). Mais la
manière de rompre les fiançailles peut constituer une faute.

Théorie de l’abus de droit :


article 1240 du code civil → pour le démontrer, il faut prouver l’existence des fiançailles, le
préjudice et le lien de causalité entre la rupture des fiançailles et le préjudice.

Fiançailles :
= fait juridique donc article 1358 : faits juridiques se prouvent par tout moyens.
Ex : bague, témoins, photos/vidéos, faire-parts, réservation de la salle.
En jurisprudence, on a refusé le fait d’être en concubinage.

Les 2 préjudices en droits : moral et matériel.


Exemples : chagrin, souffrance. Atteinte à la réputation. Frais engendrés non remboursables.

Liens de causalités :
- Pendant longtemps, la personne délaissée devait prouver le caractère fautif de la
rupture. Il fallait des motifs sérieux et légitimes.
Désormais, il incombe à l’auteur de la rupture de se justifier. La justification varie selon le
moment : début de fiançailles : tromperie (improbité morale).
- A la veille du mariage, si rupture sans motif sérieux et légitime, elle est considérée
comme fautive. On aura du mal à concevoir que la personne se rend compte d’un
manque de sentiment si tard.

- 5 jours avant le mariage, 1h avant la célébration, no call no show à la mairie


(préparatifs annulés sans prévenir l’autre).
On octroie des dommages et intérêts pour la personne quitté injustement = réparation par
équivalence.

raisons valables de quitter : violence, erreur ou dol sur les qualités essentielles de la
personne.

Article 1088 du code civil : si il n’y pas de mariage, on restitue les donations et les cadeaux.
Un cadeau d’usage : cadeau offert par affection ou courtoisie.

Article 852 du code civil :


Les cadeaux d’usage sont gardés par les parties eu égard à la fortune et au train de vie du
donateur. Le caractère de présent d’usage s’apprécie à la date où il est consenti. Arrêt du 15
octobre 1954 : un cadeau d’usage : on fiancés le garde, on regarde le train de vie des
donateurs.

Bague de fiançailles : d’ordinaire, présent d’usage qui peut être conservé, sauf si constitue
un souvenir de famille (restituée obligatoirement). Si la valeur dépasse les faculté
financières du donateur, elle doit être restituée.

Cas pratiques : n1 p6.

a) Le fiancé peut il rompre unilatéralement les fiançailles ?

règle de droit (détailler à fond). Les fiançailles sont une promesse de mariage : un fait
juridique. Il existe la liberté de se marier avec la personne de son choix (article 12 de la
CEDH), les fiançailles peuvent être poursuivies ou non jusqu’au mariage.
En l’espèce, le fiancé décide de rompre les fiançailles 2 ans après. Néanmoins, il s’agit
d’une simple promesse qui peut être rompue à tout moment.
Donc, le fiancé peut rompre unilatéralement les fiançailles.

b) Peut il être condamné à des dommages et intérêts ?


rupture libre et loyale à défaut, si les circonstances de la ruptures constituent une faut,
l’article 1240 du code civil permet de réparer le dommage au nom du droit commun de la
responsabilité civile. Pour cela, il faut prouver l’existence des fiançailles, le préjudice subit
et le caractère fautif de la rupture. Il y a faute lorsqu’il y a caprice ou légèreté dans la
rupture (sans motif sérieux et légitime), qu’elle intervient de manière grossière, ou très
tardivement. Mais pas de faute lorsque la rupture est provoquée par une faute antérieure
du ou de la fiancée délaissée.

(finir le cas pratique, plus cas pratique 2 et 3, interro sur mots de vocabulaire et questions
de cours).

Séance 3 : Mariage

Article 144 du code civil : 18 ans minimum pour se marier.


Exception Article 145 : procureur de la République du lieu de célébration peut octroyer une
dispense. En plus, obligatoirement accord des parents.

Article 148 du code civil : désaccord entre les parents vaut consentement pour le mariage si
la personne est mineure.

Article 146 du code civil : Avec intention matrimoniale : animée d’une volonté à se
soumettre à l’ensemble du statut matrimoniale

Article 182 alinéa 2 du code civil : si il y a eu erreur sur la personne dans les qualités
essentiels de la personne on peut demander nullité du mariage.
Nullité du mariage peut être demandée pour erreur violence ou dol

Loi de 1975 : Mariage annulée en cas d’erreurs sur les qualités essentielles sur la personne

Mais le conjoint qui l’invoque doit justifier du caractère essentiel de l’erreur et avoir une
incidence sur la vie matrimoniale.

Article 165 : et 74 du code civil.


Mariage célébré dans la commune d’un des deux époux ou de leurs parents.

A lieu dans tous bâtiments communaux, au choix du maire.


L'officier d'État civil peut se déplacer (en cas de maladie grave par exemple).
Date de mariage fixée par les parties, tout en respectant le délai de publication des bans (
10 jours pour permettre opposition au mariage).

Le mariage nécessite la présence physique des 2 époux.


Exceptions : Mariage posthume avec accord du PDR.

Article 212 à 215 du code civil : devoirs des mariés (secours assistance etc).

Possibilité de contrat de mariage. Si pas de contrat de mariage : communauté des biens (ou
réduites aux acquis) par défaut. Le contrat de mariage permet de choisir le régime
matrimonial.

A l’issue de la cérémonie on remet un acte de mariage par l’officier de l’état civil. C’est une
preuve de mariage.
Fait mention du nom du conjoint et du fait du mariage ajoute sur l’acte de naissance. (Pour
lutter contre la Bulgarie a l’étranger.)

Pour les nullités relatives elle doit être demandée par un conjoint ou par un ascendant
mineur (vices du consentement, erreur).
Délai de prescription : vices du consentement : 5 ans à compter de la célébration du
mariage.

Article 181 du code civil: 5 ans à compter de la célébration du mariage ou pour mineur 5
ans après majorité ou pour parents qui a pas eu les faits à 5 ans après la nouvelle du
mariage.

Nullité absolue : prescription de 30 ans. Quelles causes de nullité absolue ?


- Absence totale de consentement (personne aliène)
- Mariage clandestin
- Inceste
Lorsque le mariage est nul il est nul rétroactivement. Sauf pour les enfants on garde les
effets pour les enfants du mariage (théorie du mariage putatif) pour la filiation.

Les deux types d’effets de mariages.

Effets personnels :

- Droit au respect :
- Communauté de vie
- Devoir de cohabitation
- Direction conjointe

Effets patrimoniaux

- Indépendance financière
- Protection du logement de la famille

SÉANCE 4 : Fiche d’arrêt

Arrêt de cours d’arrêt de Grenoble. Beaucoup de fiches d’arrêt la semaine dernière.


Échec au QCM, être plus précis sur les notions de cours et les relier aux articles.

Quand on rajoute des conditions à la vue de certains articles, c’est un arrêt de principe qui
a une valeur forte pour la jurisprudence.

Concernant les positions exceptionnelles ce sont des fiches d’arrêt qui ne seront pas
publiés au bulletin c’est que la position ne sera pas applicable à la jurisprudence.

L’attendu de la cour de cassation donne deux subdivisions pour un arrêt de principe, le


plan part de cela.
La cour ici n’a pas donné de base juridique à sa décision.

Il est important d'énoncer la solution de la cour de cassation avant de la cité.


Les commentaires d’arrêts sont déjà travaillés par les sections B et C.
Un mariage est-il valide lorsqu’il a pour seuls objectifs de mettre en place des avantages
patrimoniaux ?

La cour de cassation vient dire qu’un mariage n’est pas valable lorsqu’il a pour seul but un
avantage qui est étranger au mariage. Il n’y a pas de mariage sans intentions
matrimoniales. Ce qui est une volonté de communauté de vie qui s’étend à l’exercice des
droits et devoirs matrimoniaux.

Fiche d’arrêt : présentation des faits et des partis juridiquement avec une problématique.
Problème de droit et solution de la cour de cassation.

Exercice de cas pratique.

1 - Cas pratique de fiançailles

Le mariage peut être donné comme nul si comme le dit l’article 11 de la convention
européenne des droits de l’homme.
De plus, l’article 180 du code civil dispose que le consentement est vicié pour violence.
Une nullité relative peut être demandée pour vice de consentement sous 5 ans.
Une nullité absolue peut être demandé pour non respect de l’âge légal, lien de parenté, de
bigamie, d’autres alliances.

En l’espèce, le marié peut demander la nullité relative de son mariage car son
consentement à été vicié par la violence et la menace portée sur lui par une tierce
personne.

Correction :

Le mariage ne peut être formé que sous certaines conditions, par exemple l’âge sauf
exception à l’article 144 du code civil. Il faut également que le consentement soit réel, libre
et éclairé. C’est ce que dispose l’article 146 du code civil. Concernant les violences il existe
des violences physiques et morales comme le dispose l’article 180 du code civil. En cas de
violence pour une nullité relative il faut agir dans un délai de 5 ans après la découverte du
mariage selon l’article 181 du code civil.
En l’espèce, l’époux a été menacé ainsi que sa famille par son beau père. Il reçoit par
exemple des colis contenant des cercueils. Mais le jour de la cérémonie, il a été menacé
avec une arme à feu par son beau-père.
Ainsi la violence morale subit par l’époux est identifiable, il est encore dans les délais
puisqu’il lui reste 3 ans pour agir en nullité relative selon l’article 181 du code civil.
Donc l’époux peut demander la nullité relative du mariage pour violence. Il peut également
demander des dommages et intérêts en guise de réparation de l’injustice subie.

2 - Cas pratique de mariage

Le mariage ne peut être formé que sous certaines conditions, par exemple l’âge sauf
exception à l’article 144 du code civil. Toutefois selon l’article 145 du code civil on peut
demander une dispense d'âge au procureur de la république mais il faut également l’accord
des parents selon l’article 148 du code civil.
En revanche, si un français décide de s’unir à l’étranger pour contourner l’âge légal imposé
en France, il ne pourra pas demander la transcription de son mariage en raison du trouble
à l’ordre public qu’il causerait. Selon l’article 171-1 il est nécessaire pour deux français de
respecter les conditions de formations du mariage. A défaut, le procureur de la république
peut s’opposer à la transcription dans une durée de 6 mois à compter de sa saisine.

En l’espèce, l’épouse mineure ainsi que son conjoint sont tous deux de nationalité française
ce qui les oblige à respecter les conditions du mariage français afin de donner lieu à l’heure
effet en France. Ils doivent tous deux être majeurs, il n’est pas fait mention de la dispense
de procureur de la république. Ce qui est une cause de nullité absolue selon l’article 184
concernant l’âge légal.
Donc le procureur peut s’opposer et proposer la nullité du mariage.

2 - Cas pratique de mariage

L’article 147 du code civil précise que l’on ne peut être polygame. Dans un arrêt de la cour
de cassation est précisé que le mariage polygame si chacun des époux est de la nationalité
qui reconnaît le mariage polygame alors on tolère leur mariage. L’idée est de trouver une
conciliation entre les besoins de l’ordre public français et la sécurité juridique acquise par
les parties, ou éviter une discontinuité dans la situation juridique internationale.
Faire les cas pratiques sur le divorce. Les sujets ont été rendus accessibles par Monsieur
AGGOUNE en ligne.

Séance 5 ) Le divorce

D’abord on procède à une séparation de fait ou une séparation de droit ou de corps.

Séparation de fait :
Cessation de la communauté de vie qui se traduit par une absence de cohabitation.
Mais aussi par la volonté de cesser durablement le partage affectif et la collaboration à des
activités qui caractérisent la communauté de vie.
Mais cette séparation n’a aucun impact juridique envers les tiers, le conjoint ou encore les
enfants.

Séparation de droit (de corps) :


Décision judiciaire, qui autorise les époux à vivre séparément.
Mariage sans cohabitation.
La fin de la séparation de corps prend fin quand les époux ont une vie commune effective.
La mort de l’un des époux mais aussi la fin de cette séparation. Lorsque cette décision a
lieu on inscrit cela sur l’état civil de la personne pour éviter la bigamie.
Article 306 du CC : Après deux ans de séparation de corps, un des époux peut demander à
ce que ce jugement soit conclu comme un divorce de plein droit.

Puis le Divorce :
Article 227 CC : Le mariage prend fin par la mort d’un des époux soit par le divorce
Article 229 CC : Divorce par consentement mutuel, par acceptation du principe de la
rupture, par altération définitive du lien conjugal, par faute.

2 types de divorce par consentement mutuel :

A/ Le divorce par consentement mutuel judiciaire

Uniquement si l'enfant souhaite se faire entendre.


Convention de divorce validée judiciairement, suffit d’un avocat unique.
Quand on passe par le juge on ne peut pas invoquer un vice du consentement.
Depuis un arrêt de la Cour de cassation du 6/05/1997 on considère l’homologation comme
un jugement.
Du fait, on considère que le juge a purgé la convention de tous ses vices éventuels.
Puisque en réalité le juge va devoir auditionner les époux de façon séparée. Puis ensemble.
( Article 250 alinéa 2 du code civil).

Le juge vérifiera également si la convention n’est pas contraire à l’intérêt des enfants ou
des époux. C’est l’article 232 du code civil qui vérifie le consentement des époux à la
convention.

Pour recours l’article 1102 du code de procédure civil dispose que les décisions du juge
au affaire familial sont susceptibles d’appels à l’exception de celle qui prononce le divorce.
L’article 1103 du CPC invoque un délai de 15 jours pour porter recours en cassation à
compter de la décision qui homologue le divorce, avec un effet suspensif sur le jugement
précédent sauf pour les obligations à caractère alimentaire ou l’exercice de l’autorité
parentale.

Enfin le recours en révision article 595 du CPC : Que en cas de faux témoignages,
dissimulation de pièces décisives, fraudes d’une des parties, faux documents.

B/ Le divorce par consentement mutuel par acte sous signature privé contresigné par
avocats déposé au rang des minutes d’un notaire. (Ou divorce par avocats ou non
judiciaire )

Issu de la loi du 18 novembre 2016.


Le divorce mutuel par avocat c’est un divorce contractuel sans juges.
Ce type de divorce repose entièrement sur la volonté des époux.
Il faut que les époux aient tous les deux la pleine et entière capacité, on exclut donc les
époux qui sont sous un régime de protection (tutelle ou curatelle).

Il faut un avocat pour chacun des époux, il faut aussi que toutes les mentions de l’article
229-3 du code civil soient sinon nulles et on doit laisser un délai de 15 jours de réflexion
par les époux.
Enfin la convention doit être signée par les époux et les avocats.
Puis on la dépose chez le notaire qui vérifie les formalités.
Ensuite on enregistre le divorce, c’est à cette date que le divorce prend effet.
Aucune cause de divorce n’est demandée, ils doivent simplement organiser leur divorce, de
plus par accord de volonté ils peuvent modifier la convention.

On accepte comme causes de nullité, l’irrespect des formalités de l’article 229-3 du code
civil mais aussi les vices de consentements que sont l’erreur et la violence (délai de 5 ans
pour agir).
L’enfant mineur peut demander à être entendu par le juge.
Si il le fait, on passe alors sur un divorce par consentement mutuel judiciaire.

Par acceptation du principe de la rupture.


Lorsque sont d’accord sur le divorce mais pas sur les termes. Le juge ne prononce le
divorce qu’en cas de conviction que les époux sont conscients et considère comme apte à
donner leur accord clair.

Par altération définitive du lien conjugal.


Article 237 du code civil dispose que le divorce peut être demandé par un des époux
lorsque le divorce est définitivement altéré.
L’article 238 énonce deux cas nécessaires.
Une cessation de la communauté de vie entre les époux, cessation de la communauté de vie
affective et matérielle. De la part d’un seul des époux ou des deux.
Il faut également une séparation 1 an à compter du jour de la demande du divorce. Et que
cette séparation soit volontaire ( on exclut l’hospitalisation ou l’emprisonnement). De plus,
avant la loi du 23 mars 2019 applicable au premier janvier 2021 le délai était de deux ans.
Si la reprise de la vie commune est brève ou seulement pour l’éducation des enfants, le
délai court tout de même.
Il faut une reprise sérieuse de la vie commune pour mettre fin à ce délai.

Le 19 interro
Le 26 dernier TD

Séance 6 : Divorce pour faute


Article 242 du CC : Il faut une faute, il faut que cette faute soit grave ou renouvelée, il faut
que la faute rende intolérable le maintien de la vie commune.

Le divorce pour faute : Infraction aux devoirs des époux prévus par le code civil, à la
charge des époux, mais aussi tout ce qui constitue une attitude qui doit être réprouvée
entre époux
Manquement à l’obligation de contribuer aux charges du mariage.
Un époux qui ne paît pas les factures
Manquement au devoir d’assistance.
Manquement au devoir de cohabitation
Abandon définitif ou provisoire du domicile sans le consentement de l’autre époux.
Refus systématique de donner son accord pour un domicile commun
Refus d’accès au domicile commun
Apparition épisodique de l’époux au domicile familial
Devoir de communauté de vie : refus ou excès de relation charnelle
Manquement au devoir de respect :
Mépris, ignorance, accusations injustifiées, insultes, violences
Manquement à des devoirs innomés :
Défaut d’assistance, défaut d’attention envers les enfants, ou envers la famille de l’époux.
Un comportement délictueux ou déshonorant. Devoir de loyauté.
Addictions, maladies graves. Grossesse sans l’accord de l’autre époux.
Excès : dans les jeux, la jalousie.

De plus la faute doit être grave ou renouvelée :


Injures répétées, violence une fois.

Et la faute doit être intolérable pour la poursuite du mariage


On ne peut pas faire un divorce pour être enceinte.
Mais ça peut être une faute pour la femme si cette dernière a dis qu’elle ne souhaitait pas
avoir d’enfants.

Cependant il existe aussi les fautes excusable :


Personne incapable. Irresponsable. Poussé à la faute par provocation. Refus de relations
pourrait permettre l'infidélité. Pardon sur la faute et réconciliation, empêche de porter la
faute sur la question.

Concernant le domicile conjugal :


Si le logement est en location il sera accordé à un des époux en fonction des intérêts
sociaux et familiaux en cause.
Si le logement appartient aux deux époux, on vend la propriété puis on répartit en fonction
de la propriété.
Soit il est attribué à un des deux époux à condition de verser la part équivalente de l’autre
époux.
Soit on reste en place car on n'a pas les moyens de racheter les parts à condition de verser
une indemnité d’occupation fixée par le juge.
Dernier cas, si le logement appartient à un seul des époux, on reste propriétaire mais on
peut se voir contraint de le louer à l’ex époux (en fonction des intérêts sociaux et familiaux).

Article 270 : Les prestations compensatoires


Après un divorces les deux époux peuvent se retrouver dans des conditions matérielles
totalement différentes.
Imaginons qu’un époux se donne pour ne pas travailler pour l’autre.
La prestation compensatoire a pour objet de compenser la baisse de niveaux de vie à la
suite d’un divorce.

Article 271 : donne les critères de la prestation compensatoire.


Âge, état de santé, conséquences de choix professionnels.
Peut être refusé si l’équité le commande, ou si le divorce est prononcé aux torts exclusif
d’une conjoint bénéficiaire européen égard des circonstances de la rupture. Ce n’est pas
automatique.
(Arrêt du 23 mars 2011, une épouse infidèle à un enfant avec une autre personne que son mari.
L’épouse est condamnée à verser 5 000€. Sauf qu’on va lui attribuer 140 000€ en guise de prestation
compensatoire. Le divorce pour faute bloque la demande de prestation compensatoire de l’autre
époux.)

Pension alimentaire : versement de pension à une personne envers laquelle il existe une
obligation d’aliment. Nomenclature.

Fiche d’arrêt sur la tromperie intellectuelle :

A/
L’infidélité ce n’est pas qu’une tromperie mais aussi une relation équivoque avec un tiers
irrespectueuse pour le conjoint.
La cour d’appel en 1986 a considéré que l’épouse a cédé à l’influence d’un homme dont la
valeur intellectuelle était supérieure à celle de son époux et qu’elle s’est détachée
progressivement pour ces raisons. Ce qui a donné comme ressenti au mari un manque de
considération.
Ce qui constitue une infidélité d’ordre intellectuel.
Mais on considère aussi comme faute de l’époux le fait d’avoir délaissé sa famille.
Cependant ces fautes de l’époux se justifient par le comportement de l’épouse.

B/
En 1985, on admet qu' un huissier peut être assisté dans sa mission par un serrurier.
Cependant la porte de l’immeuble ne peut être forcée puisque les autres voisins ne sont
pas liés à l’adultère et subiraient un préjudice.
La personne ayant été accusée d'adultère ne peut se plaindre des conséquences de la porte
forcée et de la réputation.
Mots de vocabulaire :

- Personnalité juridique : aptitude à être titulaire de droits et de devoirs.

- Le pourvoi : recours extraordinaire formé devant la cour de cassation ou le conseil d’État


contre une décision de justice rendue en dernier ressort.

- Interjeter l’appel : faire appel de la décision rendu en premier ressort.

- Débouter : décision judiciaire qui rejette la ou les prétention.s d’un demandeur.

- Animal : être vivant doué de sensibilité soumis au régime des biens.

- Nom de famille : nom que reçoivent les enfants à leur naissance, au choix celui du père ou
de la mère ou les 2 accolés, le nom peut être attribué par voie judiciaire ou administrative.

- Famille : ensemble des personnes unies par un lien de sang et descendant d’un auteur
commun (déf restrictive : famille recomposée, lien d’alliance etc).

- Couple : l’union que pose 2 personnes, de sexe différents ou de même sexe entre lesquels
existent des relations charnelles, une communauté de vie : soit dans le cadre du mariage ou
hors mariage, en concubinage ou dans les liens d’un PACS.

- Fiançailles : promesse par laquelle 2 personnes décident de s’unir par le mariage (fait
juridique).

-. Impubère : pas en capacités de mariage.

-. Mariage : Le mariage est l’union de deux personnes de sexe différent ou de même sexe (Articles
143 et suivants du Code civil). Le mariage est célébré par un Officier d'État civil qui recueille le
consentement des futurs époux.

-. Intention matrimoniale : L'intention matrimoniale ne se limite pas à la seule volonté de fonder


une famille, mais s'étend à la volonté d'exercer les droits nés du mariage et de se soumettre aux
obligations matrimoniales : respect, fidélité, secours, assistance, au sens de l'article 212 du Code
civil.
-. Le divorce pour faute : Infraction aux devoirs des époux prévus par le code civil, à la
charge des époux, mais aussi tout ce qui constitue une attitude qui doit être réprouvée
entre époux

-. La prestation compensatoire a pour objet de compenser la baisse de niveaux de vie à la


suite d’un divorce.

-. Pension alimentaire : versement de pension à une personne envers laquelle il existe une
obligation d’aliment. Nomenclature.

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