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Partie 2 - Chap1 _ Les personnes

DEUXIÈME PARTIE : LES PERSONNES ET LES BIENS

CHAP 1 : LES PERSONNES


I. ANALYSE DE LA PERSONNALITÉ JURIDIQUE

A. DÉFINITION ET INTÉRÊTS

● Personnalité juridique = aptitude – à être titulaire de droits


– à être débiteur d’obligation

● Intérêts de posséder la personnalité juridique :


- se prévaloir de ses droits
- posséder patrimoine (créance, obligation : dettes)
- donne le pouvoir de contracter
- mener une action en justice

B. LA PERSONNALITÉ JURIDIQUE DES PERSONNES PHYSIQUES


● Deux principes déterminent la PP :
- tout être humain a la personnalité juridique physique
- seuls les êtres humains ont la personnalité juridique physique

1) Le commencement de la personnalité :
● Personnalité : début avec la naissance, 2 conditions :
- enfant vivant
- enfant viable (personne qui est capable de vivre mais combien de temps, on ne sait
pas)
Remarque : dès qu’il en va de son intérêt, l'enfant à naître est considéré comme né.

2) Fin de la personnalité
A la mort de la personne, on n’a
● Fin de la personnalité mais il subsiste des obligations juridiques :
- Obligation de respect à l’égard du cadavre
(ex : morgue de Lance, Jettent les visère etc dans un sac poubelle, fermé le cercueil
et interdiction de l’ouvrir, et une dépouille n’a pas eu les visère qui leur appartenait
mais celle d’un autre )
- La volonté du défunt peut produire des effets après sa mort (testament)
- Les droits patrimoniaux sont transmis aux héritiers
- Les atteintes à la mémoire d’un défunt peuvent donner lieu à des réparations civiles
au profit des héritiers.
● Problème de la “disparition et de l'absence"
Mort mais pas le corps
faire reconnaître absence, puis il a 10 ans pour montrer sa présence, sinon considéré comme mort
La disparition c’est la situation d’une personne dont la mort est quasi certaine, mais pour lesquelles
il n’y a pas de cadavre :
Le juge établira un jugement de disparition qui aura les même conséquences juridiques que la mort.
L'absence c’est la situation d’une personne qui est absente mais pour laquelle rien ne laisse penser
qu’elle soit vivante ou morte.
Le juge va constater l'absence et au bout de 10 ans la personne sera considérée comme morte.

Arrêt 1 Chap 5
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C. LA PERSONNALITÉ JURIDIQUE DES PERSONNES MORALES


Personne morale =
- entité dotée de la personnalité juridique dans les conditions prévues par la loi
- groupement créé par plrs PP ou PM
Doc A
Remarque : l’entreprise n’est pas un sujet de droit en tant que telle.
Pour que l’Entreprise existe en droit, il est nécessaire de rattacher son activité à une personne
juridique

1) Le commencement de la personnalité
La personnalité juridique morale, commence :
- Au dépôt des statuts à la préfecture pour les associations.
- A l’immatriculation au registre du commerce et des société (RCS) pour les sociétés …

2) Fin de la personnalité morale


La personnalité morale disparaît (dissolution) :
- selon les statuts
- sur décision des membres
- par jugement

II. L’IDENTIFICATION DE LA PERSONNE JURIDIQUE

A. LES PERSONNES PHYSIQUES

1) L’état civil
Etat civil : ensemble des qualités qui déterminent le statut juridique de la personne.
Il existe trois grands actes d’état civils : naissance, mariage, décés

2) Le nom
Le nom se compose du nom de famille, du prénom, du nom d’usage, du surnom, voir du
pseudonyme.
a) Attribution
● Du nom de famille : Il est attribué par filiation : on a le choix entre le nom du père, de la mère
ou des deux. Le nom légal est celui qui est mentionné sur l’acte de naissance.
(seul un juge peut modifier l’acte de naissance)
● En (ou filiation) légitime
Enfant né pendant le mariage
● Enfant naturelle
Enfant né hors mariage
● Filiation adoptive
- en cas d’adoption simple : C’est le cas d’un enfant adopté pour
lequel des liens subsistent avec sa famille d’origine. On ajoutera à
son nom de famille, le nom de l’adoptant
- en cas d’adoption plénière : Les liens entre l’enfant et sa famille
d’origine sont rompus, le nom de l’adoptant remplace le nom de
famille de l’enfant. Donc il faut une modification de l’acte de
naissance par le juge.
● La femme mariée (ou l’homme marié)
Il existe un droit d’usage pour l’époux(se) sur le nom de son conjoint. Ce droit
se perd avec le divorce sauf cas particulier : d’un point de vue professionnel.
● Le prénom :
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Il permet l’individualisation d’une personne au sein d’une famille. Il est choisi par les parents
et doit respecter l'intérêt de l’enfant

b) Les caractères du nom patronymique


● Obligatoire
● Immuable
● Incessible et indisponible (sauf commercialement)
● Imprescriptible (qui se perd pas parce qu'on l’utilise pas)

c) La protection du nom patronymique


Protection contre les usurpations : Fait de celui qui porte, sciemment ou non le patronyme d’autrui.

3) Le domicile : art 102, c.civ Annexe 1 ( élément qui caractérise la personne, on doit nous identifier
dans un lieu physique )
a) Notion
Il permet de situer l’individu dans l’espace
Fonction spécifique du domicile
- détermination du tribunal compétent
- la sommation (ordonne de faire qc), le commandement(obligation de payer) et la citation
(droit aller en justice) en justice s’effectue au domicile du débiteur (ou à lui-même)

b) Caractère du domicile
● Obligatoire
● Unique

4) La nationalité
C’est le lien juridique entre un individu et en Etat. Chaque individu à une ou plrs nationalité (droit du
sang / droit du sol)
Personne qui ont pas de nationalité, apatrides (citoyen d’un pays qui n’existe plus)

B. LES PERSONNES MORALES


A la création de PM, ses fondateurs rédigent un ace appelé “Statuts” qui précisera notamment le
nom, le siège et la nationalité de la PM (droit du sol).

1) Le nom
Titre pour une association
Dénomination pour syndicat,
Raison sociale pour société civiles
Dénomination sociale pour société commerciale

2) Le domicile : siège ou siège social pour les sociétés

3) La nationalité dépend du lieu du siège social.

III. LA CAPACITE DE LA PERSONNE JURIDIQUE


Capacité juridique = aptitude des personnes juridiques à :
- être titulaire de droits — capacité de jouissance
- les exercer — capacité d’exercice
capacité de jouissance :
donne le droit de faire valoir ses droits : exercer les droits

A. LA CAPACITÉ DES PERSONNES PHYSIQUES


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1) Principe
Toutes PP jouit de PJ (personne juridique) et par conséquent de la capacité juridique.
Capacité = règle
Incapacité = exception
Pourquoi frapper quelqu’un d’incapacité ?
- Incapacité de protection (
- Incapacitéde suspition (proteger les autres de l’incapable)
Quelles sont les prérogatives (avantages) enlevées à l’individu ?
- incapacité de jouissance (capacité de jouissance avoir des droit , ê titulaire de droit)
- incapacité d’exercice
Afin d’analyser la capacité des individus, il est nécessaire de classer les différents actes qu’une
personne peut réaliser. Cela va permettre de définir dans une situation donnée, ce que peut faire ou
ne pas faire un individu.
Les différents actes sont : (classé du moins au plus important)
- Les actes de la vie courante: ce sont des actions ordinaires de la vie quotidienne qui ont
peut d’incidence notamment sur le patrimoine. (Il n’y a pas de liste précise pour ces actes.
- Les actes de conservations : ce sont tous les actes nécessaire à l’entretien d’un bien
- Les actes d’administrations : ce sont des actes d’exploitation ou de mise en valeur du
patrimoine. ( la loi défini dans le cadre de la protection des majeurs ce que sont les actes
d’administration )
- Les actes de dispositions (disposé d’un bien juridiquement = pouvoir le vendre et le detruire)
Ce sont des actes qui egagent et modifient le patrimoine de manière impotant, ces actes ont
un caractère risqué. (comme pour les actes d’administration dans le cadre de la protection
des majeurs il en existe une liste établit par la loi).

2) Les mineurs
Notion
Toutes PP de moins de 18 ans.
Le mineur est placé sous le régime de l’autorité parentale (cad les deux parents). Il peut réaliser seul
les actes de la vie courante, et bénéficier à partir de 16 ans d’une plus large autonomie
patrimoniale.
Il ne peut pas passer des actes de conservation ou d’administration, sous peine de nullité ces
actes doivent être passés par l’un de ses représentants légaux.
Les actes de dispositions ne peuvent pas être placé par le mineur nécessite d’être passé par les
deux parents (si les 2 parents ont l’autorité parentale).
La loi permet au mineur de solliciter le juge à compter de ses 16 ans, afin d’obtenir son émancipation.
L'émancipation va permettre au mineur de disposer de sa capacité de jouissance
L'émancipation permet aux mineurs d’obtenir pleinement sa capacité d’exercice civile.

Remarque : le mineur par définition est un incapable, son émencipation le rend juridiquement
capable.

Les majeurs protégés.

Les incapables majeurs


A 18ans, toutes les PP sont normalement capables.
Néanmoins en raison de l’altération de leur capacité physique et/ou mentale, certains majeurs vont
avoir besoin d’être protégés juridiquement.
Il existe principalement 3 grands régimes de protection.
C’est au juge que revient le choix du régime de protection. Le juge privilégiera le régime le moins
contraignant possible. (confère annexe2)
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a) La sauvegarde de justice
capable
Protection limité, le plus souvent temporaire, mise en place lorsque le majeur a besoin d’être protégé
tout en restant en été d’agir lui-même
Les actes accomplis sont valables mais peuvent être attaqués par :
- l’action en rescision pour lésion
La lésion est la situation dans laquelle il y a disproportion, entre les prestations réciproques
du contrat (exemple : vente d’une maison pour le prix d’un studio)
- l’action en réduction pour excès
L’excès suppose une inadéquation entre l’engagement pris par le majeur et à la fois ses
besoins et ses moyens. (exemple : majeur qui achète 10 machine à laver car moins cher en
lot)
Le juge pourra a postériori faire annuler ou réduire les actes frapées de lésions ou excès.
Action pouvant être excercée par l’incapable, le conjoit, les ascendants, descendant, frères et soeurs
et Ministère Public. Délai de l’action : 5ans

b) La tutelle
incapable _ majeur ss tutelle
Est un régime de protection qui souffre d’une altération de ses facultés physique et ou mentale
Ces altérations sont si importantes que le majeur à besoin d’être représenté en continu.
(régime proche de celui des mineurs).
Lorsqu’une tutelle est prononcée on nomme 2 organes :
- le tuteur
- et le conseil de famille
Le majeur ss tutelle peut seulement passer les actes de la vie courante, il ne peut accomplir aucun
autre actes. Si il accompli un acte de conservation , d’administration et de disposition, il est nul de
droit.
nul de droit : présente acte à un juge et seule conclusion est que l’acte est nul
le tuteur à le droit de passer les actes de conservations et d’administration, pour les actes de
disposition il doit avoir l’autorisation du juge des tutelles

c) La curatelle
capable
La curatelle est un régime de protection altération capacité physique et mentale
et qui nécessite non pas d’être représenté mais d’être assisté par un curateur pour certains actes.
Conditions :
On nomme 2 organes
- le curateur
- et le conseil de famille
Le majeur sous curatelle peut passer tt les actes de la vie courante
Il peut passer tt les actes de conservation et d'administration.
Comme en sauvegarde de justice, en cas de lésion d’excès on pourra solliciter le juge pour annuler
ou réduire les actes.
Pour les actes de disposition le majeur doit être assisté du curateur sous peine de nullité. C’est le
juge qui prend la décision

Remarque
- la curatelle est un régime d’assistance alors que la tutelle est un régime de représentation
- les majeurs protégés seuls les majeurs sous tutelle sont incapables au sens du droit.
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B. LA CAPACITÉ DES PERSONNES MORALES


Les personnes morales ont la pleine capacité de jouissance.
Mais elles sont frappées d’une incapacité générale d’exercice.
Les PM nécessitent une représentation continue par un représentant légal. C’est ce dernier qui pourra
exercer les droits de la PM.
Principe de spécialité ; une PM se procure et met en œuvre les moyens pour réaliser l’objet social
contenu dans les statuts — ne peut agir que dans le cadre de l’objet social (= mission affectée à la
PM).

CHAPITRE 2 : LA THÉORIE DU PATRIMOINE

I. LES DIVERS CONCEPTIONS DU PATRIMOINE


A. LA CONCEPTION PERSONNALISTE (TRADITIONNELLE) DU PATRIMOINE
1) Notion
2) Caractère
B. LA CONCEPTION OBJECTIVE DU PATRIMOINE : LE PATRIMOINE D’AFFECTATION
II. LES BIENS COMPOSANT LE PATRIMOINE
A. DISTINCTION DROITS RÉELS, DROITS PERSONNELS ET DROITS INTELLECTUELS
1) droit réels
Droit réels principaux (droit de propriété, démembrement du droit de la propriété, servitude)
droit accessoires ou de garantie = sûreté réelle (gage, hypothèque)
2) Droit personnels (ou droit de créance)
3) droit intellectuels = propriétés incorporelles
B. LA CLASSIFICATION DES BIENS SELON LE CRITÈRE DE MATÉRIALITÉ
1) biens corporels (consomptibles, non consomptibles, fongibles, non fongibles)
2) biens incorporels
3) Intérêt de la distinction
C. LA CLASSIFICATION DES BIENS SELON LE CRITÈRE DE FIXITÉ : art 516 cciv
1) biens immeubles (par nature, par destination (affectation éco, ornementale), par l’objet auquel
s’applique l’art)
2) biens meubles (par nature, par détermination, par anticipation)
3) Intérêt de la distinction

I. LES DIVERS CONCEPTIONS DU PATRIMOINE

A. LA CONCEPTION PERSONNALISTE (TRADITIONNELLE) DU PATRIMOINE


Dans le sens juridique pas les mêmes choses que dans le sens ordinaire.
Sens ordinaire : bien que l’on possède _ acceptation courante du mot
Sens juridique : (bilan comptable) droit et obligations qui peuvent s’évaluer en argent.
On distingue des droit qualifiés de :
- patrimoniaux = droit que l’on peut évaluer financièrement
- extrapatrimoniaux = droit que l’on peut pas évaluer financièrement (droit de vote)
droit d’acquérir des actifs et de s’obliger vis à vis des passifs
Qui a un patrimoine ? tt les PJ de la naissance au décès
Au décès : on partage les éléments qui constituent le patrimoine et non le patrimoine (pt de vue
théorique)

1) Notion
Aptitude à ê titulaire de droits et d’obligations évaluables en argent (les droits patrimoniaux)
Entité, Abstraite, indépendante des éléments qui le compose : composé d’un actif(droit réels et
de créance) et d’un passif (dettes, charges) indissolublement liés — Universalité du droit. Ils
forment un tout
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La base légale de la théorie du patrimoine est posée par L’art 2284 cciv ; annexe 1
- l’actif (les droits) répond du passif (les obligations) (= l’actif peut ê utiliser pour le
remboursement du passif)
- Le patrimoine est le droit de gage général des créanciers car tous les biens présents et à
venir d’une personne répondant de ses dettes.
(tendant à prêter de l’argent qu’au plus riche (personnes ayant peu de passif))

2) Caractère
● Tt personne a nécessairement un patrimoine
(une personne ne peut avoir qu’un patrimoine : une personne = un patrimoine)
● tt personnes n’a qu’un patrimoine, importance pratique fondamentale :
interdiction de fractionner son patrimoine
● Le patrimoin est lié à la personne et à son existence
(le patrimoine é avec la personne et meurt avec elle)
Le patrimoine est donc :
Caractère du patrimoine :
- unique
- indivisible (on ne peut pas céder son patrimoine mais les éléments à l'intérieur)
- incessible
- insaisissable (huissier prend les éléments à l'intérieur du patrimoine)
- transmissible (peut se transmettre aux héritier mais héritier le liquide)

B. LA CONCEPTION OBJECTIVE DU PATRIMOINE : LE PATRIMOINE D’AFFECTATION


Les éléments du patrimoine sont réunis en fonction de l’activité de la personne.
(un personne doit avoir autant de patrimoine qu'elle n’a d’activité)
(doit avoir au moins 2 patrimoine : un personnel et un professionnel)
== le patrimoine dépend pas de la personne mais des activités de la personne
Pour contourner la thèse personnaliste du patrimoine en Fr, il suffit :
- de créer une PM qui aura un patrimoine distinct (responsabilité des associé en principe limité
aux apport)
- d’instituer un EI si l’on est entrepreneur individuel
- de recourir à la fluidité

II. LES BIEN COMPOSANT LE PATRIMOINE

Patrimoine :
droit obligation

Langage courant, bien = chose


En droit bien = ensemble des choses (droit de propriété) ex : voiture évaluable en argent
et ensemble des droits patrimoniaux ex: droit de créance
(les b à l’actif sont des choses mais aussi des droits)

Droit extra-patrimoniaux = droits non susceptibles d’évaluation pécuiaire (évaluée en argent) ex:
droit de vote, droit au respect du nom)
Bien = chose ou droit ayant une valeur pécuniaire et étant susceptible d'appropriations (donc qui
entre dans le patrimoine)

A. DISTINCTION DROIT RÉELS DROITS PERSONNELS ET DROIT INTELLECTUELS:


Droit patrimonial divisé en 3 grandes catégories
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1) Droits réels
Confère à son titulaire la possibilité de tirer tous les avantages de la chose ou simplement certains
d’entre eux. En fonction de cela, on opère une division des droits réels.

● Droits réels principaux : portent sur la chose elle-même : le droit de propriété


Droit de propriété : comprend toutes les prérogatives que l’on peut avoir sur une chose. Maîtrise
totale de la chose
Démembrement du droit de propriété
- usus (droit user du bien
- fructus (droit d’en récolter / tirer profit)
- abusus (droit d’en disposer) = en faire ce qu’on veut
Servitudes : charge imposée à un immeuble au profit d’un autre immeuble appartenant à un autre
propriétaire (servitude de passage)

● Droits réels accessoires (droit en lien avec un droit sur la chose) OU de garantie = sûretés
réelles
gage : bien meuble affecté à la garantie du paiement (certification de non gage)
hypothèque : bien immeuble affecté la garantie du paiement
Interêt : assurer une meilleure protection que
le simple droit de gage général
Les créanciers munis d’une sûreté réelle accessoire sont appelés créanciers gagiste ou
hypothécaires, par opposition aux créanciers ordinaires appelés chirographaires (qui n’ont que le
droit de gage général)
Les droits réels sont absolus (opposable à tous) et offrent deux prérogatives :
- le droit de préférence (passer avant les autres)
- le droit de suite (exercer le droit sur la choe en quelques mains qu’elle se trouve).

2) Droits personnels : (ou droits de créance)


Le droit de créance ou droit personnels = lien juridique entre deux personnes, créancier et débiteur.
En vertu de ce droit, le créancier du droit peut exiger une prestation.
Créancier: droit d’exiger une prestation Débiteur : obligation d'exécuter une prestation
Objet de droit : prestation
Celui qui est titulaire de ce droit est le créancier et celui contre qui ce droit existe est le débitur. Le
rapport entre les deux se dénomme obligatoire.
Droit personnel = relatifs et non absolus car opposable uniquement au débiteur.

3) Droit intellectuels = propriétés incorporelles


Se situent mal dans une classification,
Confère à leur titulaire un monopole d’exploitation qui porte sur des oeuvres de l’esprit.
Le domaine des droits intellectuels est surtout couvert par :
- les brevets d’invention
- les dessins et modèles propriétés industrielles
- les marques de fabrique
- les droit sur la clientèle (vu avec le fond de cce)
- la propriété littéraire et artistique (loi du 11/3/57 et du 3/7/85)

B. LA CLASSIFICATION DES BIENS SELON LE CRITÈRE DE MATÉRIALITÉ

1) Les biens corporels


Les biens corporels peuvent être :
consomptible = b detruits par le 1er usage
—- restitution par un b identique si prêt ou destruction
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non consomptible = b dont l’usage est prolongé


—- restitution par le bien lui-même si prêt et si destruction = argent

fongible (ou chose de genre) = b interchangeable à l’identique


— transfert de propriété à l'individualisation

non fongible (ou corps certain) = b uniques


— transfert de propriété à la vente

2) les biens incorporels


biens incorporels = ils n’ont pas d’existence matérielle
Ils comprennent :
- les autres droit réels (autre que le droit de propriété qui est un droit corporel) qui porte
sur les choses
- ex : servitudes, usufruit, gage, hypothèque
- les droits dont l’objets n’a aucune existence matérielle
- ex : droit personnels (de créance), droit intellectuel (marque, brevet, dessins…)
-
3) Intérêt de la distinction

CAS PRATIQUE CHAPITRE 2 LA THÉORIE DU PATRIMOINE p84

1) meuble ou immeuble

une grange :
immeuble par nature car batiment qui n’a pas vocation à être déplacé sans être détériorés

les tableaux dans des cadres accrochés au murs d’une maison :


immeuble par destination pour affectation ornemantale

un brevet protégeant une innovation technique :


meuble par détermination de la loi

la baignoire d’une salle de bain encastrés dans une niche dans le mur :
immeuble par destination pour affectation à perpétuelle demeure

une action de la société loréal :


un meuble par determination de la loi

un chien : meuble par nature

le blé qui pousse dans un champs : meuble par anticipation (par nature c’est un immeuble
mais pas vocation à être récolté = meuble par anticipation)

une hypthèque sur un immeuble :


(une hypothèque est que sur un immeuble) immeuble par l’objet auquel il s’applique

le blé qui été récolté et mis dans des sacs :


Partie 2 - Chap1 _ Les personnes

meuble par nature mais is recolté pour le vendre : meuble par nature
ou meuble par destination pour affectation économique : stocké pour semance

Peut repondre aux questions en cas pratique

Pb de droit : Quel sont les caractéristiques d’un meuble et un d’un immeuble


regle de droit : 3 types de meuble (par nature, par détermination de la loi, par anticipation)
et leur def, 3 type d’immeuble + def
solution : dit ce que c’est

2) Si elle continue à avoir des difficultés pour rembourser ses emprunts, le crédit Nord
Pb de droit :
règle de droit : le patrimoine est le droit de gage général des créanciers car tous les B
présents et à venir d’une personne répondant à ses dettes .
solution : marie alice risque de se faire saisr l’ensemble de ses meubles et immubles jusqu’a
rembourser les emprunts.

3) Dans ce litige la juridiction territorialement compétent est le tribunal le plus proche de


Saint Malo
en terme de compétance teritoirial, le tribunal compétant est le pls proche du domicile du
défendeur
le tribunal sci le plus près de l’immeuble
on est matière d’immeuble donc résidence 2nd donc tribunal le plus prochde de Saint Malo

Analyse de document
1) Identifier les parties, résumer les faits, expliquer par qui et pourquoi la juridiction de
première instance à été saisie
Les parties :
demandeur : M.X
défendeur : M.Y
M.X l’éleveuse professionnelle à vendu un chiot ayant un défaut de conformité à M.Y
M.Y demande la reparation du défaut et rembourse dommage et interet
M.X propose le remplacement de l’animal pour une somme moindre
La juridiction de première instance est saisie pour un litige entre un commerçant et un non
commerçant par le non commerçant

CAS PRATIQUE CHAPITRE 3 LA PROPRIÉTÉ page 96

1) Pour chacun des cas ci-dessous, dites s’il s’agit plutôt d’abus de droit ou plutôt de trouble
anormaux du voisinage (faire cas pratique)
Quelles sont les conditions pour qu’il y est un trouble de voisinage anormal
en droit, une trouble de voisinage est carcatérisé par :
un trouble important repétitif et durable +
aucune volonté du propriétaire de nuire à son voisin,
que son activité lui soit utile et légal,
il doit y avoir un dommage à un voisin.
si on a dommage + lien de causalité on peut avoir dommage et indemnisation ; cessation du
trouble
Partie 2 - Chap1 _ Les personnes

- en l’espèce on est face à peu d’éléments pour carcatériser le trouble , on en connait pa


l’intensité, pas d’éléments sur le dommage subit… donc incapable de caractériser le trouble.

a) Pb de droit : comment caractérise t-on l’abus de droit


regle de droit : intention de nuir, aucun interêt à propriétaire, une faute par
négligence/imprudence : violation d’une loi … un préjudice, un lien de causalité entre préjuice
et activité. en droit, une activité doit être utile et légale
solution : en l’espèce, c’est une activité illégale mais utile, donc abus de droit de propriété
(faire tt ce qu’on veut à partir du moment respect : cessasion de trouble (faire démolire
l’immeuble)
non respect du droit

si doute entre abus de droit et trouble anormal : mettre les deux à l’examen
si pas interdiction : trouble anormal de voisine

b) Pb de droit
regle de droit trouble anormal de voisinage ; legal , pas intention de nuir néanmoins ça cause
un dommage au voisin.
solution : trouble anormal de voisinage : enlever l’enseigne …

c) Pb de droit
regle de droit : activité légal, cause un trouble à autrui , il faut préjudice (mur détérioré, doit
refaire restauration du mur et du plafond) et lien de causalité, on est sur un evenement
important,
solution : trouble anormal de voisinage

d) Pb de droit
regle de droit : abu de droit , dommage, activité dépourvue d’utilité pour le propriétaire
solution:

CHAPITRE 4 : LES PROFESSIONNELS DE LA VIE DES AFFAIRES

Plan : I.L’ENTREPRISE INDIVIDUELLE COMMERCIALE = LE COMMERÇANT lire chap 9


II. L’ENTREPRISE INDIVIDUELLE NON COMMERCIALE lire chapitre 10

I. L’ENTREPRISE INDIVIDUELLE COMMERCIALE

A. LA QUALITE DE COMMERCANT

1) L’exercice d’acte de commerce


Art L121-1 : Sont commerçant ceux qui exercent des actes de commerce et en font leur
profession habituelle.

a) les actes de commerce par nature


Liste des principaux actes de commerce : Art L110-1
la loi répute actes de commerce :
1. tt achat de b meuble (tt ce qui peut être déplacé sans être détruit) pour les revendre, soit en
nature soit après les avoir travaillés et mis en oeuvre
2. tt achat de b immeuble au fins de les revendre, à moins que l’acquéreur n’ait agi en vue
d’édifier un ou plrs bâtiment et de les vendre en bloc ou par locaux
Partie 2 - Chap1 _ Les personnes

3. tt opérations d’intermédiaire pour l’achat la souscription ou la vente d’immeuble , de fond de


commerce, d’action ou parts de société immobilière
4. tt entreprise de location de meuble
5. tt entreprise de manufacture de commission de transport par terre ou par eau
6. tt entreprise de fourniture d’agence bureaux d’affaire, établissement de ventes à l’écran
(enchères), de spectacles publiques
7. tt opérations de change (contrat), banque et courtage et tt service de paiement
8. tt les opérations de banques publiques
9. tt obligations entre négociants, marchands et banquiers
10. entre tt personnes, les lettres de change (Comment transformer une créance client en argent)
Confère à celui qui les exerce la qualité de commerçant si spéculation (recherche d’un
bénef) et répétition.
Ces activités peuvent être regroupées sous 3 rubriques :
- l’achat pour la revente
1° conséquence : l’achat nest commercial que si l’intention est de revendre
2° conséquence : si pas d’achat préalable, pas d’acte de commerce
- la fourniture de service
location de meuble
les activités d’intermédiaires : le courtage et la commission
le transport
les entreprises de spectacle
les activités financières et bancaires
les entreprises de fournitures
les entreprises de ventre à l’écran
- Les activités du secteur industriel

b) les actes de commerce par la forme


La LDC par la seule forme est un acte de commerce.
Tout acte réalisés par une société commerciale est commercial par la forme.

c) les actes de commerce par accessoire


C’est la qualité de celui qui accomplit l’acte (le commerçant) qui confère la qualité
commerciale à l’acte.
Tous les actes accomplis par une personne ayant la qualité de commerçant pour les besoins
de son commerce sont des actes de commerce, même s’il échappe à la liste de l’art 110-1 :
L'ACCESSOIRE SUIT LE PRINCIPAL.
Présomption simple de commercialité pensant sur tous les actes réalisés par le
commerçant.

d) les actes mixtes : DOC A EXAM DCG


La juridiction compétente en cas de litige entre un commerçant t un non-commerçant est
déterminée en fonction de la quantité du défendeur ;
le défendeur est le non-commerçant le défendeur est le commerçant

le commerçant doit l’assigner devant une le non commerçant a le choix de l’assigner


juridiction civile (tribunal d’instance ou devant le tribunal de commerce ou une
tribunal de grande instance) juridiction civile
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Remarque : si une clause attributive de compétence est inscrite dans le contrat qui lie le
commerçant et le non commerçant elle est inopposable au non commerçant. Cependant, si
le non commerçant prend l’initiative du procès , il devra assigner le commerçant devant le
tribunal de commerce

2) La caractérisation du commerçant
3 éléments qui caractérisent le commerçant :
- il accomplit des actes de commerce dans le but de spéculation
- il agit à titre de profession habituelle (répétition)
- il agit en son nom et pour son compte (il est indépendant)

3) Le régime juridique des actes de commerce


La rigueur légale des mécanismes des actes de commerce se manifeste principalement par
:
- la solidarité présumée
- le régime procédural :
● tous les litiges relatifs aux actes de commerce relèvent en 1ere
instance de la compétence des tribunaux de commerce
● à côté des juridictions judiciaires , il existe des “juridiction “: ce sont les
institutions arbitrales
- la liberté de la preuve en matière commerciale
- la prescription n'est plus abrégée : 5 ans comme en civil
- (Bénéfice des procédures de conciliation, de sauvegarde de redressement et de
liquidation judiciaires d la loi du 25/07/05)

4) La liberté du commerce
a) Principe
Art 1 de la loi du 27/12/73, dite “loi Royer” : “la liberté et la volonté d’entreprendre sont les
fondements des activités commerciales et artisanales”. Principe à valeur constitutionnelle.

b) les exceptions à la liberté du commerce


● Tenant à la capacité (personnes inaptes à exercer le commerce en raison de leur
incapacité) :
- les mineurs : le mineur non émancipé n’a pas le droit d’exercer le commerce,
le mineur émancipé n’a pas le droit d’exercer le commerce sauf s’il obtient
l’autorisation du juge.
- les majeurs incapables
● Dues à la protection de l'intérêt général
- les interdictions : art L123-11-3 interdit l’exercice du commerce
aux personnes condamnés pour crimes
aux personnes condamnées à une peine égale ou sup à trois mois
d’emprisonnement sans sursis pour des infractions en relation avec les
affaires ou autres
aux personnes frappées de faillite personnelle
- les incompatibilités
La fonction publique
La qualité d’officier ministériel
Partie 2 - Chap1 _ Les personnes

L’appartenance à la plupart des professions! libérales réglementées


- Les activités contrôlées ou interdites
Activités interdites
Activités réglementées

5) Nationalité et commerce
Principe de réciprocité : un étrangé ne peut être commerçant en France que si un français
peut l’être dans son pays d’origine

B. LA SITUATION DES COMMERÇANT MARIÉS


ARt 223 cciv, "Chaque époux peut librement exercer une profession”

1) L’exercice d’un commerce séparé art L221-3 c.cce annexe 1


Art L121-3 : le conjoint d’un commerçant n’est pas réputé lui-même commerçant qu s’il
exerce une activité commerciale séparée de celle de son époux
Pour que deux conjoint soient commerçant, il faut qu’ils exercent le commerce de façon
séparée (dans des commerces différents)

2) Les époux et l’exercice d’un commerce en commun


3 statuts particuliers pour le conjoint (non commerçant) ont été prévus (art L121-4 annexe1)
- conjoint collaborateur
Le conjoint doit collaborer réellement au commerce. Il ne doit pas exercer en // une
autre activité et en principe il n'est pas rémunéré. Ce statut permet u conjoint
collaborateur de passer tous les actes d’administration nécessaire au commerce et
de bénéficier de l’assurance vieillesse (la retraite).
- Conjoint salarié
Doit exercer une activité réelle, habituelle, et à titre professionnel dans le commerce.
Il existe un lien de subordination entre lui et le commerçant (contrat de travail ) en
contrepartie il est rémunéré au moins au niveau du smic. ce statut lui donne des
droits à l’assurance maladie, chômage et retraite.
- Conjoint associé
statut possible lorsque la loi permet la constitution d'une société entre époux.
Chaque conjoint est associé pour la moitié des parts.

Art L121-4 :
1. le conjoint du chef d’une entreprise artisanale commerciale ou libérale qui y exerce de manière régulière une activité
professionnel opte pour l’un des statut suivant :
- conjoint collaborateur
- conjoint salarié
- conjoint associé
2. En ce qui concerne les sociétés, le statut de conjoint collaborateur n’est autorisé qu’au conjoint du gérant associé
unique ou du gérant majoritaire d’une société à responsabilité limitée ou d’une société d’exercice libéral à
responsabilité limitée répondant à des conditions de seuils fixés par décret en Conseil d’Etat.
Le choix effectué par le conjoint du gérant associé majoritaire de bénéficier du statut de conjoint collaborateur est
porté à la connaissance des associés lors de la 1° assemblée générale suivant la mention de ce statut auprès des
organismes mentionnés au 4.
3. les droits et obligations pro et sociaux du conjoint résultent du statut pour lequel il a opté
4. le chef d’entreprise mentionne le statut choisi par le conjoint auprès des organismes habilités à enregistrer
l’immatriculation de l’entreprise
5. la def du conjoint collaborateur, les modalités selon lesquelles le choix de son statut est mentionné auprès des
organisme visés au 4. et les autres conditions d’application du présent article sont fixées par décret en Conseil d’Etat
Partie 2 - Chap1 _ Les personnes

DOC D : Le conjoint
conjoint Principe :
collaborateur Ce statut s’applique à tt conjoint qui n’exerce par // autre profession. Il
collabore à l’ent et est fait mention au RCS. Cette collab n’est pas en
principe rémunérée.
Avantages sur le plan civil :
pas la qualité de commerçant mais il est présumé avoir reçu mandat du
conjoint commerçant d’accomplir en son nom des actes d’administration
de l’ent
Cette présomption de mandat cesse par déclaration notariée conjointe
Avantage sur le plan social :
il est ayant droit du chef d’ent. pour les prestations d’assurance maladie
et prestations familiales. Il n'est pas indemnisé au titre de l’assurance
chômage s’il cesse son activité. Il doit adhérer à l’organisation autonome
d’assurance vieillesse du chef d’entreprise.

conjoint salarié conditions du contrat de travail entre époux.


Le conjoint doit participer effectivement à l’activité commerciale à titre
professionnel et habituel et percevoir un salaire au moins égal au smic
Effets,
le conjoint salarié est affilié au régime général de la Sécu soc. et
bénéficie de la législation du travail . Il bénéficie de l’assurance
chômage.

conjoint Principe :
associé la loi reconnait la possibilité de constitution d’une soc. familiale entre
époux avec l’apport de seuls biens communs. Les deux époux ont la
qualité d’associé pour la moitié des parts souscrites correspondant à cet
apport
Avantage sur le plan social :
le conjoint est affilié au régime social des non-salariés et au régime
d'allocations familiales des travailleurs indépendants. Il adhère à titre
personnel à l'assurance vieillesse du chef d’ent.
Le conjoint qui souhaite s’investir dans le commerce de son époux(se) doit obligatoirement
choisir un des trois statuts.
Les conséquences de l’activité d’un conjoint sur son époux (l’un est commerçant l’autre non
commerçant)

3) Les conséquences de l’activité commerciale d’un époux sur son conjoint


La question qui se pose ici, est de connaître selon le lien qui unit les conjoints, quels sont les
biens qui devront répondre des dettes liées à l’activité du commerçant.
● Les différents régimes matrimoniaux (doc B)
Il existe 2 régimes de famille matrimoniaux :
- le régime légal qui s’applique à tous les couples qui n’ont pas choisi de régime
particulier.
- les régimes conventionnels qui nécessitent la rédaction d’un contrat de mariage
chez le notaire

DOC B : les différents régimes matrimoniaux


Le régime matrimonial désigne les règles qui régissent la
situation patrimoniale des époux entre eux, mais aussi à l’égard des tiers.
Partie 2 - Chap1 _ Les personnes

Les époux peuvent choisir entre :


- un régime légal (depuis 1966) = (supplétif) qui s’applique automatiquement lorsque les époux n’ont pas
passé de contrat de mariage (art 1400 à 1491 cciv)
- un régime conventionnel (en passant un contrat de mariage devant notaire)
90% des époux soumis au régime légal (appelé “la communauté légale réduite aux acquêts)
I. RÉGIME DE LA COMMUNAUTÉ LÉGALE (RÉDUITE AUX ACQUÊTS)
Appelé ainsi car en principe, la communauté est composée uniquement de l’ensemble des biens que les époux
ont acquis pendant leur mariage avec leurs revenus et leurs économies “les acquêts" .
Les autres biens que les époux ont acquis personnellement sont des biens “propres”.
3 masses de biens :
● communauté (biens communs) : constituée par un actif et un passif
au départ la communauté est une “coquille vide” car tt les biens dont les époux étaient propriétaires au jour du
mariage constituent à leur appartenir personnellement
ACTIF : Acquêts : biens de toutes sortes acquis pendant le mariage à titre onéreux, ensemble ou séparément
+ gains et salaires, fruits et revenus de biens propres (ex : un personnes est propriétaire d’un appartement. Elle
se marie sans faire de contrat. les loyers deviennent communs aux époux)
Chacun à le pouvoir d’administrer seul les biens communs mais pour les actes les plus graves, la loi rend
nécessaire, un acte conjonctif, cad accompli par les deux époux. (ex : aliénation, constitution de droits réels)
PASSIF : le paiement des dettes dont chaque époux est tenu pour quelque cause que ce soit pendant la
communauté peut toujours être poursuivie sur les biens communs (art 1413 cciv
Toutefois, les articles 1414 et 1415 du cciv instituent 2 limites :
obligations du conjoint A
- vis à vis des créanciers du conjoint B
gains et salaires du A insaisissable (art 1414cciv)
Sauf si obligation pour entretien du ménage ou l'éducation des enfants
Sauf si solidarité prévue au contrat
- lors d’un emprunt ou d’un cautionnement du conjoint b ( art 1415cciv)
- le conjoint B s’engage sur ses biens propres et ses revenus seulement
Mais si consentement exprès du conjoint A == engagement des biens communs (biens
propres de A exclus)
Même exception de l’art 1414cciv
Tout ce qui n'est pas acquêts est propre à l’un des époux (ne tombent pa dans la communauté)
● propres du mari
● propres de la femme
Les biens propres : biens dont chaque époux était titulaire au jour du mariage et ceux qu’il à pu recueillir, à titre
gratuit, après le mariage par héritage ou donation (pb de la preuve)
Sauf preuve contrainte, tout bien meuble ou immeuble est réputé avoir été acheté durant la communauté (art
1402)
II. LES RÉGIMES CONVENTIONNELS
Si les deux conjoints n’ont pas opté pour le régime légal, ils peuvent choisir l’un des régimes conventionnels
prévus par le code civil. Ils peuvent aussi aménager par des clauses, le régime légal. Nb possibilités
● Le régime de séparation des biens
Dans ce régimeséparatiste, il n’y a que des biens propres quelle que soit leur nature : meuble, immeuble, valeur
mobilières : aucune communauté.
Chacun conserve l’administration la libre disposition de ses biens personnels, qu’ils soient antérieurs au
mariages ou acquis après celui-ci
Ces règles sont quand même tempérées par l’application de règles primaires impératives :
- exception en ce qui concerne le logement du couple : ce régime impératif exige le consentement des
deux époux pour tout acte de disposition portant notamment sur les meubles garnissant le logement de
la famille quel que soit le régime matrimonial
- la solidarité si obligation pour entretien du ménage ou l'éducation des enfants
● Les régimes communautaires (ou de communauté conventionnelle)
Outre le régime légal, 2 régimes communautaires prévus par le cciv
- Communauté de meuble et d’acquêts : bien communs bcp plus étendus puisqu'ils comprennent non
seulement les acquêts mais aussi tous les biens meubles acquis avant le maria et ceux acquis par dons
ou legs — dans la masse commune : tous les meubles antérieurs au mariage (art 1498 à 1501)
Partie 2 - Chap1 _ Les personnes

Anciens régime légal cad celui sous lequel se trouvent les couples mariés sans contrat avant le
01/01/1966
- Communauté universelle : Tous les biens sont communs, il n’existe plus de biens propres (totalité des
biens et des dettes des deux époux (art 1524 à 1527)
Des clauses insérées dans ces régimes conventionnels peuvent prévoir de modifier les regles de gestion des
biens ou de modifier les règles de partage de la communauté

● Régime de la communauté légale (réduite aux acquêts) DOC C


Conjoint A Conjoint A + B Conjoint B

biens propres A Biens communs Bien propres B

* Acquis avant le mariage * Acquis pendant le mariage * Acquis avant le mariage


ou pendant le mariage à à titre onéreux ou pendant le mariage à
titre gratuit. titre gratuit.
Dans le cas du régime légal on distingue deux type de biens :
- les biens propres de chaque conjoint : ce sont les biens acquis avant le mariage ou
pendant le mariage à titre gratuit ( héritage, donation … )
- les biens communs des deux conjoints : ce sont tt les biens acquis pendant le
mariage à titre onéreux
Dans le cadre du régime de la communauté légale réduite aux acquêts, les biens propres du
commerçant ainsi que les biens communs, répondent des dettes professionnelles liées au
commerce.

● Régime de séparation des biens


C’est un régime conventionnel dans lequel il n’y aura que des biens propres à chaque
conjoint. Seuls les biens propres du commerçant répondront des dettes du commerçant.

● Régime de la communauté universelle


Régime conventionnel dans lequel il n’y a que des biens communs
Tous les biens du commerçant répondront des dettes du commerçant.

C. LA SITUATION DES COMMERÇANTS PACSÉS


Def Art 515-1 cciv Annexe 1 :
Un pacte civil de solidarité est un contrat conclu par deux personnes physiques majeurs de
sexe différent ou de même sexe pour organiser leur vie commune
PACS = régime de la séparation des biens
existence du régime de l’indivision , tous les biens acquis pendant le pacse seront réputés
être des biens indivis dont la propriété est à 50% pour chaque partenaire.
Dans ce régime, se sont les biens propres du commerçant ainsi que sa part de bien indivi
qui répondront des dettes professionnelles
(90% des situations dans q exam)
Partie 2 - Chap1 _ Les personnes

D. LA PROTECTION DES COMMERÇANTS


L’ensemble du patrimoine du cçant répond de ses dettes professionnelles.
Son activité étant risquée le législateur à mis en place deux dispositifs pour protéger le
patrimoine du cçant :
- L’insaisissabilité, la loi macron de 2015, prévoit :
* L’insaisissabilité de droit de la résidence principale du cçant
(le cçant peut renoncer à ce droit.)
* la possibilité de rendre insaisissable tous les biens fonciers bâtis ou non bâtis qui ne
sont pas affectés à l’activité professionnelle. Pour se faire : le cçant, doit établir une
déclaration d'insaisissabilité chez le notaire
- la loi de février 2022 entrée en application en mai 2022 prévoit une généralisation de
l'insaisissabilité à tous les éléments qui constituent le patrimoine personnel. En
d’autres termes : seuls les actifs professionnels répondent des dettes
professionnelles. Un créancier professionnel ne pourra donc pas se désintéresser
sur les biens personnels

E. LES OBLIGATIONS DU COMMERÇANT


● Obligation déclarative : dépôt d’un dossier auprès d’un CFE
immatriculation au RCS obligatoire
Fonction du RCS (effets juridiques) :
- fonction de publicité à l'égard des tiers
- fonction de preuve — Immatriculation entraîne présomption de commercial
● Obligation bancaire
● Obligatoire comptables
3 obligations comptables : Art L123-12 Annexe 1
- procéder à l’enregistrement comptable et chronologique des mouvement affectant le
patrimoine de l'entreprise
- Contrôler par inventaire au moins 1 fois tout les 12 mois, l'existence et la valeur des
éléments actifs et passif du patrimoine de l’entreprise.
- Etablir des comptes annuels
Instrument de preuve art L123-23 annexe 1
Partie 2 - Chap1 _ Les personnes

● Obligation fiscale

CAS PRATIQUE CHAPITRE 4 COMMERÇANT page 113

1. a t-elle raison
Quelles sont les caractéristiques d'un commerçant et leurs obligations ?
en droit,
est commerçant toutes personnes qui :
- accompli acte de commerce
- a titre de profession habituelle
- agis en son et en son compte
Obligation du commerçant
- s'inscrire au RCS
en l'espèce , prestation de service donc acte de commerce à titre de profession habituelle ,
travail en son nom et pour son compte , elle a raison de s’inscrire au RCS

2. statue de jean pourrait avoir au sein


Quel statut doit avoir le conjoint?
En droit
Choisir un des trois statut est obligatoire
différents types de statut de conjoints
- conjoint collaborateur
Le conjoint doit collaborer réellement au commerce.
Il ne doit pas exercer en // une autre activité et en principe il n'est pas rémunéré.
Ce statut permet au conjoint collaborateur de passer tous les actes
d’administration nécessaire au commerce et de bénéficier de l’assurance
vieillesse (la retraite).
Son nom doit être mentionné au rcs
- Conjoint salarié
Doit exercer une activité réelle, habituelle, et à titre professionnel dans le commerce.
Il existe un lien de subordination entre lui et le commerçant (contrat de travail ) en
contrepartie il est rémunéré au moins au niveau du smic.
Ce statut lui donne des droits à l’assurance maladie, chômage et retraite.
- Conjoint associé (souvent société familiale)
statut possible lorsque la loi permet la constitution d'une société entre époux.
Chaque conjoint est associé pour la moitié des parts.
En l'espèce, jean pourra être conjoint collaborateur
si souhaité rémunération : seule solution ; conjoint salarié
si peut pas payer personnel : seule solution : conjoint collaborateur
conjoint associé que si l’entreprise est une société

II. L’ENTREPRISE INDIVIDUELLE NON COMMERCIALE

A. L'ARTISANAT
1) Notions
Partie 2 - Chap1 _ Les personnes

L’artisanat est défini dans la loi du 5 juillet 1966 annexe 1


Critères pour être artisan
- Avoir une qualification professionnelle (diplôme, titre ou expériences
professionnelles)
- effectif maximum de 10 salariés
- exercer une activité répertorié comme artisanal art 16 Annexe 1
- il agit en son nom et pour son compte
Remarque :
● l'artisan doit s’enregistrer au répertoire des métiers, auprès de la chambre des
métiers.
● Lorsqu’un artisan exerce une activité annexe commerciale, il conserve son statut
d’artisan tant que l’essentiel de ses revenus proviennent de son activité artisanale. Si
l’essentiel de ses revenus proviennent de l’act commercial il sera considéré comme
un cçant

2) Le statut juridique de l’artisan


Leur activité est civile, ils n’ont pas de statut de cçant. Toutefois :
- conjoint artisan = même statut que conjoint cçant
- possibilité de location-gérance ou ne nantissement de fonds artisanal
- indemnité d'éviction si non renouvellement du bail
- Depuis janvier 2022, le tribunal de commerce est matériellement compétent pour
traiter les litiges en lien avec les artisans.
A retenir : pour un même activité une personne peut être un artisan ou commerçant
si activité annexe si reste petite reste artisan dès lors qu’elle devient importante : plus
artisan

B. L’AGRICULTURE
1. Notions
L’activité agricole est définie à l’article L311-1 du code de la ruralité Annexe 1
Critère pour être agriculteur :
- toutes PP ou PM
- exercer une activité agricole définie dans l'art L311-1 du code rural
l'activité agricole se défini comme la maîtrise d’un cycle d’un biologique (complet ou juste
certaines étapes)
- avoir un droit d’exploitation (propriété, concession …) sur un bien foncier.
- agit en son nom et pour son compte
2. Statut juridique de l’agriculteur
Leur activité est civile, on pas le statut de commerçant.
Ils dépendent du tribunal judiciaire (attention entre un cçant et un agriculteur : on est
dans le cadre d’un de l’acte mixte)

C. LES PROFESSIONS LIBÉRALES


1. Notions Annexe 1 directive européennes
La profession libéral désigne toutes professions exercées sur la base de qualifications
appropriées à titre personnel sous sa propre responsabilité de façon professionnellement
indépendante, en offrant des services intellectuels et conceptuels dans l'intérêt du client et
du public.
Partie 2 - Chap1 _ Les personnes

Critère de profession libérales :


- agit en son nom et pour son compte
- ne doit pas exercer d’activité cciales artisanale ou agricole
- nécessité d'une instruction supérieure (diplôme et/ou titre)
- respecter une déontologie professionnelle (encadrée par une instance/ordre
professionnel) (ordre expert comptable, le barreau, CNCC Commission National )
- Fort intuitu personae entre le professionnel et son client

2. Le statut juridique des professions libérales


Leur activité est civile, pas statut de cçant. Toutefois:
- conjoint profession libéral = même statut que conjoint cçant
- spéculation sur le travail d’autrui
- matériel utilisé important
- activité exercé en société
- possibilité de céder la clientèl au travers de convention de représentation ou de fond
libéral

ARTISAN

L’artisanat est défini dans la loi du 5 juillet 1966 annexe Leur activité est civile, ils n’ont pas de
1 statut de cçant. Toutefois :
Critères pour être artisan - conjoint artisan = même statut
- Avoir une qualification pro (diplôme, titre ou que conjoint cçant
expériences professionnelles) - possibilité de location-gérance
- effectif max 10 salariés ou ne nantissement de fonds
- exercer activité répertorié cô artisanal art 16 artisanal
Annexe 1 - indemnité d'éviction si non
- il agit en son nom et compte renouvellement du bail
- Depuis janvier 2022, le tribunal
Remarque : de commerce est
● l'artisan doit s’enregistrer au répertoire des matériellement compétent
métiers, auprès de la chambre des métiers. pour traiter les litiges en lien
● Lorsqu’un artisan exerce une activité annexe avec les artisans.
commerciale, il conserve son statut d’artisan
tant que l’essentiel de ses revenus proviennent pour m activité une p peut être un
de son activité artisanale. Si l’essentiel de ses artisan ou cçant
revenus proviennent de l’act commercial il sera si activité annexe si reste petite reste
considéré comme un cçant artisan dès lors qu’elle devient
importante : plus artisan

AGRICULTURE

L’activité agricole est définie à l’article L311-1 du code activité est civile, on pas le statut de
de la ruralité Annexe 1 cçant.
Critère pour être agriculteur : Ils dépendent du tribunal judiciaire
- tt PP ou PM (attention entre un cçant et un
- exercer activité agricole définie dans l'art agriculteur : on est dans le cadre d’un
L311-1 du code rural de l’acte mixte)
l'activité agricole se défini cô la maîtrise d’un cycle
d’un biologique (complet ou juste certaines étapes)
Partie 2 - Chap1 _ Les personnes

- avoir un droit d’exploitation (propriété,


concession …) sur un b foncier.
- agit en son nom et compte

PROFESSION LIBÉRALE

Critère de profession libérales : civile, pas statut de cçant. Toutefois:


- agit en son nom et compte - conjoint profession libéral =
- doit pas exercer d’act cciales artisanale ou même statut que conjoint cçant
agricole - spéculation sur le travail
- nécessité instruction supérieure (diplôme d’autrui
et/ou titre) - matériel utilisé important
- respecter une déontologie professionnelle - activité exercé en société
(encadrée par une instance/ordre - possibilité de céder la clientèl au
professionnel) (ordre expert comptable, le travers de convention de
barreau, CNCC Commission National ) représentation ou de fond libéral
- Fort intuitu personae entre le professionnel et
son client

CAS PRATIQUE COMMERÇANT page 115

1. Quel est le statut juridique réel de MM. Comps et Tilitié ?


Qu’est ce qui différencie l'artisan du cçant ?
En droit, les critères pour être artisan sont :
- Avoir une qualification professionnelle (diplôme, titre ou expériences
professionnelles)
- effectif maximum de 10 salariés
- exercer une activité répertorié comme artisanal art 16 Annexe 1
- il agit en son nom et pour son compte
Et est cçant toutes personnes qui :
- accompli acte de commerce
- a titre de profession habituelle
- agis en son et en son compte
Le commerçant à obligation de s’inscrire au RCS
Pour un même activité une personne peut être un artisan ou cçant : si l’activité
annexe reste petite reste artisan dès lors qu’elle devient importante : plus artisan
Sachant qu’ils sont artisans :
Leur activité n’est pas civile, ils ont le statut de cçant.
En l’espèce, le statut juridique de MM. Compas et Tilitié n’est plus civil mais est cçant car tire
essentiellement profit de leur activité par actes de commerce.

2. Devant quel tribunal peut se rendre M.Charly


demandeur = artisan M. Charly et défendeur = commerçant
Quel est le tribunal compétent en cas de litige entre un commerçant et un non cçant ?
En droit,
Compétence matérielle :
● pour l’artisan le tribunal matériellement compétent est le tribunal de commerce
depuis janvier 2022.
● et pour le cçant le tribunal matériellement compétent est le tribunal de commerce.
Partie 2 - Chap1 _ Les personnes

Compétence territoriale :
● tribunal le plus proche du domicile du défendeur
● en matière contractuelle, on peut choisir le lieu le plus proche de la livraison ou de la
prestation de service
En l’espèce, tribunal de commerce le plus proche de M. Compas dans la haute saine. On ne
peut pas utiliser le tribunal compétent en matière contractuelle car aucun lieu n’est précisé.

Quels sont les conditions de validation d’une clause ?

CHAPITRE 5 : APPLICATION PARTICULIÈRE DE LA PROPRIÉTÉ


I. LE FOND DE COMMERCE lire chap 11
II. LA PROPRIÉTÉ COMMERCIALE lire chap 11
III. LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE lire chap 12
IV. LES DROITS D’AUTEUR lire chap 12

I. LE FOND DE COMMERCE FDC

A. ANALYSE JURIDIQUE DU FOND DE COMMERCE (FDC)


Fond de commerce = universalité de fait ou de biens
C’est l’ensemble des biens meubles corporels et incorporel que l’on affecte à une activité
commerciale (même définition pour le fond artisanal ou libéral)
Conséquence juridique : c’est un bien meuble incorporel
FDC = ensemble de biens mais il peut être démembré :
- possibilité de vendre certains éléments séparément
- possibilité de vendre une partie du FDC

B. LA COMPOSITION DU FONDS DE COMMERCE


1. Les éléments corporels
● Le matériel et l’outillage
Problème des immeubles par destination économique : si bien considéré comme
immeuble par destination économique – exclut du FDC
● Les marchandises (tous les stocks : matière première, produits fini, fournitures ..)
2. Les éléments incorporels
● La clientèle : elle comprend :
- les clients qui entraînent des relations régulières avec de cçant.
- l’achalandage : il est en lien avec la zone de chalandise cad la zone
géographique d’origine de la clientèle potentielle
Il n’y a pas de FDC sans clientèle. Elle doit être :
- réelle et certaine, et non potentielle
(S' il n'y a pas de clientèle, il n'y a pas de FDC.)
- rattaché au FDC
● Le non commerciale : c’est l'appellation sous laquelle est effectué le commerce.
Le choix est lire et il est protégé
● L’enseigne : emblème ou le signe extérieur
Le choix est libre et il est protégé
Partie 2 - Chap1 _ Les personnes

● Le droit au bail : c’est le droit d’occuper un local pour expliquer un FDC (Voir II)
(existe que si le commerçant n’est pas propriétaire de l’immeuble)
● La propriété industrielle (Voir II)

C. LA PROTECTION DU FOND DE COMMERCE


1. La protection conventionnelle
● La clause de concurrence :
- en cas de cession du FDC pour protéger l’acquéreur. Pour qu’elle soit valable
la clause doit être limité quant à son objet limité dans le temps et l’espace
(pas le droit d’ouvrir une pizzeria à côte mais autre part oui et si revient 15 ans
après il a le droit)
- en cas de contrat de travail pour protéger le propriétaire, du fonds si départ du
salarié
- même limite que précédemment, de plus la clause doit faire l’objet d’une
contrepartie financière
● La clause d’exclusivité dans les contrats de franchises ou de concession

2. Les actions en justice


● L’action en contrefaçon : permet de faire cesser les usurpations d’un droit de
propriété industrielle. (pour qu’il y ait contrefaçon il faut qu’il y ait propriété
industrielle). L’action en contrefaçon aura deux aspects :
- un aspect civil qui va permettre au propriétaire victime d’obtenir : la cessation
de l’activité, la destruction des produits contrefaits et l’obtention de dommage
intérêt à titre de réparation.
- aspect pénal : l’usurpateur encourt 3 ans de prison et 300 000 d’amende.
● L’action en concurrence déloyale : Elle suppose :
- une faute du concurrent, intentionnelle ou par négligence ou par imprudence
(ce qui fait objet d’une faute : le dénigrement, créer la confusion chez le client,
la désorganisation par le débauchage …)
- un préjudice
- lien de causalité entre la faute et le préjudice
L’action en concurrence déloyale est une action uniquement civile, qui peut conduire
(csq) à dommage intérêt, cessation des actes déloyaux, la publication de la décision
de justice au frais du concurrent.
Remarque : Est ce que lorsque l’on vend fdc avec créance et dettes, la personne qui le
rachète obtient ces dettes & créance ? celui qui achète de fdc le rachète sans dette et sans
créance. = dette & créances ne font pas partie du fdc

II. LA PROPRIÉTÉ COMMERCIALE

A. CONDITIONS D’APPLICATION DE LA LÉGISLATIONS SUR LES BAUX COMMERCIAUX


Le bail commercial = droit d’occuper un local pour exploiter un FDC (cas du cçant locataire)
Durée : Bail pour 9 ans art 145-4 code cce
Le bailleur (propriétaire) ne peut pas résilier le bail avant 9 ans alors que le preneur
(locataire) peut résilier tous les 3 ans à condition d’avertir le bailleur 6 mois à l’avance.
Partie 2 - Chap1 _ Les personnes

Le contrat de baille commercial se renouveler par tacite reconduction au bout des 9 ans (si
au bout de 9 ans personne n’a rien dit, le contrat se renouvelle automatiquement pour 9 ans)
(dès que contrat à l' amiable les parties
Peut rompre au bout de 3 mois en ayant prévenu le proprio 6 mois avant la date
d’anniversaire des 3 ans.
Biens loués :
- immeuble et locaux + accessoir indispensable à l'exploitation du fonds
- sont exclus les terrains nus, trottoirs …
Conditions relatives au preneur
- ê ccant
- ê français ressortissant européens ou étranger
- détenir un fdc

B. LES DROITS ET OBLIGATIONS DES PARTIES


dans un contrat de bail commercial il y a deux parties
Le bailleur : le propriétaire du local
Le preneur : le locataire
Obligation du bailleur
- obligation de délivrance du local
- obligation entretien (les clause de non entretien son legales,mais elles doivent avoir
pour contre partie une baisse du loyer)
- obligation d’occupation

Obligation du preneur
- obligation d’user du local en bon père de famille
- obligation d’user un local conformément à la destination prévue
● déspécialisation partielle : c’est le fait de modifier partiellement la destination
prévue par le contrat de bail en y ajoutant une activité connexe ou
complémentaire. Le bailleur doit ê informé de la déspécialisation partielle, il
ne peut pas s’y opposer mais il pourra réclamer une augmentation du loyer.
● Déspécialisation plénière ou totale : C’est le changement complet de
destination (d'activité) du local. Le bailleur doit être informé, son autorisation
est obligatoire, il peut accepter ou refuser, s' il accepte il pourra réclamer une
augmentation du prix du loyer
modifié activité fdc
Remarque : D’après la jurisprudence (cc) lorsqu'il est difficile de juger entre la
déspécialisation plénière et partielle : on se basera sur le critère de la clientèle. Si la clientèle
est la même = déspécialisation partielle. Si clientèle complètement différente =
déspécialisation plénière.
droit du preneur :
- résilier le nail tous les 3 ans avec préavis de 6 mois
- céder le nail avec le fdc
- sous louer le local avec l’autorisation du ropriétaire
Remarque : toutes clause dans le contrat de bail qui interdisait de céder le bail cciale au
moment de la vente du fdc est nul. on dit qu'elle est "réputée non écrite" (= clause que l’on
appliquera par parce qu’elle est nulle.)
Partie 2 - Chap1 _ Les personnes

C. LE RENOUVELLEMENT DU BAIL
Le droit au bail pour ccant la possibilité d’obtenir le renouvellement de son bail lorsque celui
ci est arrivé à exploitation
En cas de refus de renouvellement par le bailleur, versement au locatiaire d’une indemnité
d’éviction comprenant la valeur de fdc + fraisde réinstallation
Refus de renouvellement sans versement de l’indemnité d’éviction pour
- motif grave et légitime
- immeuble partiellement ou complétement détruit ou travaux ) réaliser pour cause
d’insalubrité
- reprise pour habitation

D. L’AUGMENTATION DU PRIX DU LOYER


Il existe plrs modalité qui permettent d’aug prix du loyer du local cciale
- Existence d’une déspécialisation partielle ou totale
- Tous les 3 ans le bailleur à le droit d’augmenter les loyers en appliquant le barème
INSEE concernant les locaux commerciaux.
- Il est possible d'insérer dans contrat une clause d’indexation ou clause
d’échelle-mobile qui va permettre périodiquement de recalculer le prix du loyer en
fonction d’un indice de référence.
Remarque : dans tous les cas, l'augmentation du loyer ne peut pas être supérieure à 10%
d’une année sur l’autre.
Remarque :
- En matière de bail commercial, le tribunal matériellement compétent sera le tribunal
judiciaire.
- En matière de compétence territoriale, le tribunal compétent est le plus proche du lieu
ou est situé l’immeuble

III. LA PROPRIETE INDUSTRIELLE


lire chapitre 11

A. LES BREVETS D’INVENTION


C’est une protection juridique que peut obtenir celui qui réalise une invention. Celle-ci va le
protéger contre la contrefaçon( = usurpation de propriété intellectuelle).
Sont brevetable les inventions nouvelles impliquant une activité inventive et susceptible
d'application industrielle
Conditions de fond : il faut que l’invention ait
- un caractère nv
- “ “ industriel
- “ “ inventif
- ne soit pas contraire aux bonnes moeurs et à l’ordre public
Remarque : en france c’est INPI ( institut national de la propriété industrielle) qui s’occupe de
délivrer les brevets
Condition de forme : demande de délivrance auprès de l’INPI
- etape 1 : dépôt de la demande
- étape 2 : examen de la demande
Partie 2 - Chap1 _ Les personnes

- étape 3 : décision de l’INPI

2. Les effets du brevet


Le brevet appartient à l'inventeur ou à son ayant cause (entreprise employeur de l'inventeur)
artL611-6 Code prop intel
Si inventeur salarié : (art L611-6 code prop intel)
- si mission inventive (R&D) dans le CT de travail
Le brevet appartient à l’entreprise, et il doit recevoir une rémunération supplémentaire
- si sans une mission inventive mais avec les moyens de l’entreprise et concerne le
domaine d’activité de l’entreprise.
Le brevet appartient à l'employeur
- si sans une mission inventive et sans les moyens de l’entreprise
Le brevet appartient au salarié
Le brevet donne un droit exclusif sur l’invention MONOPOLE D’EXPLOITATION
- droit d’exploiter ou de faire exploiter
- droit de céder ou d’apporter en société
- droit de protéger son monopole d’exploitation contre la contrefaçon

B. LES DESSINS ET MODÈLES


1. Definition : article L511-1 code prop intel
La protection concerne le produit, une sous ârtie du produit, ou encore son ornementation.
Conditions de fond :
- être nouveau
- avoir un caractère propre
- être apparent
- être conforme aux bonnes moeurs et à l’ordre public

2. Les effets de la protection


donne un droit de propriété au créateur (PP ou PM) u à ses ayant cause
Protection pendant 5 ans renouvelable avec maxi 25 ans
La protection donne un droit exclusif sur le dessin ou modèle MONOPOLE D’EXPLOITATION :
- droit d’exploiter ou de faire exploiter
- droit de céder ou de l’apporter en société
- droit de protéger son monopole contre la contrefaçon

C. LES MARQUES
1. Définition
Une marque c’est un signe distinctif qui permet de distinguer les produits ou services d’une
entreprise de ceux de ces concurrentes
Conditions de fond :
- être un signe distinctif
- ne pas être déceptive (trompeuse)
- être disponible (pas d'antériorité)
- être conforme aux bonnes moeurs et à l'ordre public

2. Les effets de la protection


Partie 2 - Chap1 _ Les personnes

Donne un droit de propriété au déposant (PM ou PP) ou à ses ayant cause


Protection pour 10 ans renouvelable indéfiniment
La protection donne un droit exclusif sur la marque MONOPOLE D’EXPLOITATION
- droit d’exploiter ou de faire exploiter
- droit de céder ou d’apporter en société
- droit de protéger son monopole d’exploitation contre la contrefaçon ou par l’action en
concurrence deloyale
Remarque : seul le dépôt de la marque à l’INPI permet de la protéger contre la contrefaçon.
Une marque qui n’a pas été déposée, n’est pas protégée contre la contrefaçon.
L’action en concurrence déloyale quand elle permet de proteger les marques déposé ainsi
que les marques qui n’ont pas été déposé à l’INPI
Remarque :INPI accepte que des marques de faible notoriété soient identiques dès lors
qu’elles concernent des secteurs d’activité différents.
Dès lors qu'une marque a une très forte notoriété , la cohabitation ne sera plus possible

IV. LES DROITS D’AUTEUR

A. DÉFINITION
Les droits d'auteur visent à protéger les auteurs d’oeuvres de l’esprit : art L112-2 cpropintel
Oeuvre de l’esprit art L112-2 cpropintel
Droit auteur = droit de propriété incorporelle exclusif qui comporte 2 catégories d'attributs :
art L111-1 cpropintel
Le droit d’auteur comprend des droits patrimoniaux et des droits moraux (extra
patrimoniaux).
Le droit d’un auteur sur son oeuvre est :
- perpétuel
- Inalienable
- imprescriptible
- transmissible aux héritiers par la partie patrimoniale

B. DROIT MORAL = droit extra patrimoniaux


Le droit moral vise à protéger la personnalité de l’auteur

C. DROITS PATRIMONIAUX
Droit d’auteur = monopole d’exploitation de l'œuvre durant la vie de l’auteur puis pendant 70
ans. Art L123-1 cpropintel

CAS PRATIQUE CHAPITRE 5 FDC, CB page 135

Dans le cadre d’un contrat de bail le bailleur peut-il s'opposer à une déspécialisation du fdc ?
En droit, obligation utilisation du local par le preneur
le preneur a obligation d’user du local commerciale dans le cadre de
- déspécialisation partielle : ajouter au fdc act connexe ou complémentaire non prévue
à l' origine par contrat de bail.
Il faut en informer le bailleur qui ne peut pas s’y opposer mais peut aug prix du loyer
Partie 2 - Chap1 _ Les personnes

- déspécialisation plénière : preneur modifie totalement act du fdc


procédure : en informer le proprio, peut accepter ou refuser, si accepte peut réclamer
aug du loyer
En l’espèce, si le primeur conserve la même clientèle : on fera face à déspécialisation
partielle et le propriétaire ne peut s’y opposer
( ici réponse discutable)

Quelles sont les conditions de non renouvellement d’un bail commercial ?


Sous quelles conditions le bailleur peut s’opposer au renouvellement du bail ?
En droit, le ccial est le droit de l'utilisation d’un local à l’exploitation
Le contrat de bail se renouvelle par tacite reconduction au bout des 9 ans. Le bailleur peut
résilier le bail commercial tout les 9 ans à condition qu’il ait prévu le preneur 6 mois (au plus
tard) à l’avance.
Conséquence du non renouvellement du bail ccial : le bailleur doit verser une indemnité
d'éviction qui est égale à la valeur du fond de commerce + des frais de réinstallation.
Exception : motif grave et légitime, immeuble partiellement ou totalement détruit, reprise
pour habitation.
En l'espèce, M. Proprio peut refuser le renouvellement de bail car il a suffisamment de temps
pour laisser 6 mois de préavis. En revanche, il sera obligé de verser une indemnité d’éviction
au preneur.

Quelle est le tribunal compétent entre en preneur et un bailleur ?


Quelle est la juridiction cciale en matière de bail commercial ?
En droit, dans le cadre d’un lititge entre un preneur et un bailleur, le tribunal matériellement
compétent est le tribunal judiciaire
Le tribunal territorialement compétent est par exception lieu ou est sis l’immeuble.
En l'espèce le tribunal compétent est le tribunal le tribunal judiciaire de paris

Application page 146


Quelles sont les conditions (de fond) de dépôts d’une marque ?
En droit,
- Définition d’une marque : toujours mettre la définition
signe distinctif qui permet de distinguer les produits ou services d’une entreprise de ceux de
ces concurrentes
Pour déposer une marque à L'INPI il faut qu’elle soit :
- être un signe distinctif
- ne pas être déceptive (trompeuse)
- être disponible (pas d'antériorité)
- être conforme aux bonnes moeurs et à l'ordre public
(Remarque) INPI accepte que des marques de faible notoriété soient identiques dès lors
qu’elles concernent des secteurs d’activité différents.
Dès lors qu'une marque a une très forte notoriété , la cohabitation ne sera plus possible
En l’espèce, la marque répond à toute les conditions de fond sauf à l'antériorité hors elles ont
toutes les deux une faible notoriété donc elle peuvent exister
Partie 2 - Chap1 _ Les personnes

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