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OBJECTIFS : Ce cours est centré sur les notions fondamentales et les principes de
base du droit des personnes et de la famille en général.
Il a pour finalité d’aider les étudiants (es) à se préparer à la défense de
la théorie des personnes ainsi que de la théorie des droits de la personnalité.
De même, les étudiants se verront bien préparer à défendre la famille, cellule de
base de la société.
CONTENU : Ce cours comporte 2 parties principales.
a) La première partie étudie :
- les personnes en leur qualité de sujet de droit.
- les notions de personnes physiques et morales
- l’individualisation de la personne physique, par le nom, le domicile, la
nationalité
- les cas civils seront analysés.
Cette partie se terminera par la capacité juridique.
b) La deuxième partie traitera de la famille ; matière qui régit les relations entre les
membres unis par les liens de parenté ou d’alliance.
On parlera, entre autres du mariage et du divorce, suivis de leurs effets
respectifs, la filiation, etc…
Le droit civil régit ces droits et obligations des particuliers, il est
constitué de l’ensemble des règles juridiques applicables aux personnes (mariage,
naissance, divorce, adoption, minorité, capacité, etc…) et aux biens (meubles,
immeuble, droit de propriété, obligation, etc…)
Le droit civil est la branche la plus importante du droit privé, il est le droit privé par
excellence.
- Droits publics : Qui sont les droits particuliers à l’égard de l’état. Les droits
publics comprennent les droits et les obligations fondamentales tel que
repris dans la constitution
- Droit civil : Droit des personnes dans leurs rapport privés avec les autres.
Parmi les droits civils on distingue :
1. NOTION
Tout être humain est personnes physiques et possède un état civil.
L’état civil d’une personne est l’ensemble de qualités d’ordre physique,
familial et politique qui déterminent sa situation juridique au sein de la société. L’état
civil d’une personne permet d’identifier celle-ci à éviter qu’une confusion ne se
produise en ce qui la concerne.
2. ACTES D’ETAT CIVIL
La situation juridique d’une personne est prouvée par les actes d’état
civil. Un acte d’état civil est un acte authentique, un écrit officiel rédigé par un
officier d’état civil compétent (haut fonctionnaire du territoire, de la commune) avec
toutes les formalités exigées par la loi.
Les principaux actes d’état civil sont :
- L’acte de naissance : la déclaration de naissance doit être faite dans le
mois de la naissance par le père, la mère ou toute autre personne présente
à l’accouchement.
L’acte de naissance comprend :
a) Les lieux et dates de naissance
b) Les noms
c) Le sexe de l’enfant
d) Les identités des parents
- Mineur
- Majeurs aliénés interdits
- Le majeur faible d’esprit, prodigue, affaibli par l’âge ou infirme placé sous
curatelle.
1. Si le mineur est vraiment sans famille (orphelin abandonné, enfant naturel non
reconnu, enfant trouvé)
2. Si les auteurs sont déchus de l’autorité parentale et que personne d’autres n
est jugé apte à assurer la tutelle ordinaire, le mineur sous la tutelle de l’état
est appelé « pupille ». Au niveau de chaque territoire (commune), il existe un
conseil de tutelle.
De la Personne morale
Notion : Une personne morale est un groupement de personnes physique ayant des
intérêts communs et auquel la loi donne les caractères d’une personne. Il s’agit d’une
fiction, d’une création légale mais grâce à cette fiction la personne morale possède
une personnalité propre distincte de celle des personnes qui la composent.
Dès lors comme toutes les personnes physiques, la personne morale est
susceptible de droit et d’obligation propre. Elle possède un nom appelé « Raison ou
dénomination sociale » un domicile appelé « siège social », une nationalité et un
patrimoine toujours distincts de ceux de ses membres.
Avantage de la personnification de personne morale
La création de personne morale permet d’atteindre des objectifs
dépassant largement des possibilités de personnes physique prisent individuellement.
C’est ainsi une société permet de réunir des capitaux considérable ou
continu à exister même après le décès de personnes qui en font partie Ex : Si le
PDG meurt, cette dernière n’en continue pas moins à exister.
La création des personnes morales permet surtout la création d’un
patrimoine distincte de celui de ces membres ; Ce qui permet aux associés ou
actionnaire de limiter leur responsabilité a leur apport.
Le Mariage
1. Définition
"Le mariage est l’acte civil, public et solennel par lequel un homme et
une femme, qui ne sont engagés ni l’un ni l’autre dans le lien d’un précédent mariage
enregistré, établissent entre eux une union légale et durable dont les conditions de
formation, les effets et la dissolution sont déterminés par la présente".
Dans certains cas, il est même prévu "le paiement des dommages et
intérêts", notamment lorsque la fiancée a déjà été déflorée ou rendue enceinte ou si,
en vue du mariage, elle a interrompu prématurément ses études.
"Est nulle toute stipulation visant à écarter l’une des fins essentielles du
mariage".
L’article 350 frappe de nullité toute stipulation visant à écarter l’une des
fins essentielles du mariage.
Ainsi, sera déclarée nulle la convention par laquelle les époux déclarent
se marier mais ne désire pas avoir d’enfants.
Cette clause est nulle car elle va à l’encontre de l’une des fins
essentielles du mariage, à savoir, "la procréation".
Il y a lieu pourtant de préciser que le fait pour les époux de n’avoir pas
d’enfants ne constitue pas une cause de nullité du mariage.
En ligne direct, le mariage est prohibé entre tous les ascendants et descendants.
"En cas d’adoption, le mariage est prohibé entre l’adoptant et l’adopté » (Article 353)
Verser la dote : Le mariage ne peut être célébré que si la dote a été versée au
moins en partie, nonobstant toute coutume contraire, la dote peut-être
symbolique (Article 361)
En ce cas, l’officier de l’état civil dresse aussitôt un acte de mariage (Article 368
alinéa 3 et 4)
d. preuve de mariage
NB : Tant que le mariage célébré en famille n’a pas été enregistré, il ne produit les
effets qu’entre les époux et à l’égard de ceux qui y ont participés conformément à la
coutume.
Lorsque les parents d’un des époux ont incité directement celui-ci à
violer les devoirs conjugaux, le tripaix peut leur infliger les mêmes sanctions que
celles prévues aux alinéas précédents (Article 461)
-Autorité parentale : C’est l’ensemble des droits que la loi accorde au père et à la
mère sur la personne et sur les biens de leurs enfants mineurs non émancipés.
*Le droit d’administrer les biens des enfants jusqu’à leur majorité
L’époux qui ne remplit pas les obligations pourra être condamné à payer
à son conjoint une pension alimentaire (Article 473-486).
(Article 487)
"Quel que soit le régime matrimonial qui régit les conjoints, la gestion des
patrimoines commun et propre est présumée confiée, en concertation avec la femme
sauf pour les choses qui sont réservées à l’usage personnel de chacun, notamment
les vêtements, les bijoux et les instruments de travail de moindre valeur.
"Quel que soit le régime choisi, lorsque l’un des époux ne peut justifier de la
propriété ou de la concession exclusive des biens, celui-ci est présumé indivis.
Les avantages matrimoniaux qui découlent de la répartition des charges entre les
époux sont réputés, quel que soit le régime adopté, biens indivis. La qualité des
biens propres ne peut être opposé à un tier personne que si celle-ci connaissait ou
devait connaître cette qualité » (Article 492).
"Les conventions entre époux sont valables pour autant qu’elles ne nuisent pas aux
droits et intérêts des personnes faisant partie de la famille, aux intérêts pécuniaires
des époux, ainsi qu’à l’ordre légal de succession » (Article 493)
"Sous les mêmes conditions que celles édictées à l’article 494 ci-dessus, les conjoints
peuvent demander de modifier le régime de gestion de leurs biens propres ou
communs » (Article 495 modifié)
"Un époux peut donner mandat à l’autre de le représenter dans l’exercice de pouvoir
que le régime matrimonial lui attribue » (Article 498)
-Aliéner par incorporation d’un immeuble commun ou propre ou le grever d’un droit
réel, d’emphytéose, d’usufruit, d’usage, d’habitation, d’hypothèque ou d’une
servitude et de bail de plus de 9 ans
-Faire une donation de plus de 650000fc congolais ou cautionner la dette d’un tiers
ou d’un montant supérieur à 650000fc congolais sur les biens communs ou propres
de l’autre époux"
(Article 499)
"Les causes de dissolution du mariage sont les mêmes quant au partage des biens
(Article 502).
"Après le partage définitif, les anciens époux ou l’époux survivant reste tenu des
obligations de garde, d’entretien et d’éducation de leurs enfants en proportion de
leurs facultés et de leur état actuel » (Article 530)
Chacun des époux gère ses biens et ses revenus comme il l’entend
(Article 508 modifié), par ailleurs les dettes des époux contractés tant avant et
pendant le mariage leurs restent également propres.
« chacun des époux gère ses biens comme il l’entend » ( Art 508)
Sont propres les bien que chacun des époux possèdes au moment de la
célébration ou de l’enregistrement du mariage ou ils acquièrent postérieurement au
mariage par donation, succession ou testament.
Sont communs et comme tel qualifies acquêts, les biens que les époux
acquièrent pendant le mariage par leur activité commune ou séparé ainsi que les
biens conjointement acquis par les deux époux par donation, succession, ou
testament. »
« Restent propre à chacun des époux, les biens acquis à titre onéreux
pendant le mariage, en échange d’un bien propre, sous réserve des dispositions
spéciales relatives aux concessions frontières, possession des concession
immobilières enregistrées » (Art 517)
« Les dettes dont l’un des époux est tenus, grève ses biens propres ainsi que les
biens communs.
« Les dettes des époux contracté avant et pendant le mariage sur leur
patrimoine, reste propre. En cas de dissolution si ces dettes ont été payer par les
biens communs, conformément aux dispositions de l’art 523 alinéa 1, elles seront
calculées en valeur comme faisait faisant partie de l’actif des biens commun » (Art
528) »
« Celui qui a réglé la dette dispose d’un droit de recours contre le ou les
titulaires des autres patrimoines en proportion de cours part dans le partage de la
communauté » (Art 535 alinéa)
Le mariage se dissout