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"Ces notes ont été élaborées dans le souci d'assister tous


ceux qui ont rencontré des difficultés à prendre des notes lors de ce
cours, en raison de diverses circonstances. En collaboration avec le
ministère des affaires scientifiques, nous avons pu composer ces notes
de manière adéquate.

NB : Toute personne est autorisée à imprimer ces notes, à


condition de ne pas les vendre, sous peine de se voir reprocher
l'infraction de contrefaçon, sanctionnée par l'article 97 de la loi portant
protection des droits d'auteur et droits voisins. Les notes ne portent
aucune atteinte aux droits d'auteur des professeurs, conformément à
l'article 27 de la loi portant protection des droits d'auteur et droits
voisins.

CHEF DE PROMOTION : NKOY MUNANI Ange Michel

Ministre des Affaires Scientifiques : NTUMBA WA KABAMBA Gedeon.

N.B : La lecture de ces notes doit être accompagnée du code de


la famille

« AVEC VOUS ET POUR VOUS »

CP NKOY MUNANI ANGE MICHEL


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NOTES DE DROIT CIVIL

I.DROIT CIVIL : LES PERSONNES ET LA FAMILLE

OBJECTIFS : Ce cours est centré sur les notions fondamentales et les principes de
base du droit des personnes et de la famille en général.
Il a pour finalité d’aider les étudiants (es) à se préparer à la défense de
la théorie des personnes ainsi que de la théorie des droits de la personnalité.
De même, les étudiants se verront bien préparer à défendre la famille, cellule de
base de la société.
CONTENU : Ce cours comporte 2 parties principales.
a) La première partie étudie :
- les personnes en leur qualité de sujet de droit.
- les notions de personnes physiques et morales
- l’individualisation de la personne physique, par le nom, le domicile, la
nationalité
- les cas civils seront analysés.
Cette partie se terminera par la capacité juridique.
b) La deuxième partie traitera de la famille ; matière qui régit les relations entre les
membres unis par les liens de parenté ou d’alliance.
On parlera, entre autres du mariage et du divorce, suivis de leurs effets
respectifs, la filiation, etc…
Le droit civil régit ces droits et obligations des particuliers, il est
constitué de l’ensemble des règles juridiques applicables aux personnes (mariage,
naissance, divorce, adoption, minorité, capacité, etc…) et aux biens (meubles,
immeuble, droit de propriété, obligation, etc…)
Le droit civil est la branche la plus importante du droit privé, il est le droit privé par
excellence.

CP NKOY MUNANI ANGE MICHEL


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PARTIE 1 : LES PERSONNES


On distingue les personnes physiques et les personnes morales.
1° Définition : Personne :
C’est tout être capable de posséder des droits être soumis à des
obligations. On dira en ce sens, que tout être humain jouit de la personnalité
juridique, c’est à dire, un sujet de droit.
L’esclavage a été aboli. L’esclavage était assimilé à un objet et n était pas sujet de
droit.
On classe généralement le droit subjectif comme suite :
- Droits politique : permettent la participation des personnes dans la vie de
l’état. Ex : Droit de voter, droit d’éligibilité aux mandats publics

- Droits publics : Qui sont les droits particuliers à l’égard de l’état. Les droits
publics comprennent les droits et les obligations fondamentales tel que
repris dans la constitution

- Droit civil : Droit des personnes dans leurs rapport privés avec les autres.
Parmi les droits civils on distingue :

1.Les droits extrapatrimoniaux ou personnels : Ce sont les droits tel que


repris dans la célèbre déclaration universelle de droit de l’homme. Ces
droits ne sont pas estimables en argent et sont intransmissibles. Ex :
Droit à la vie, au mariage, à la liberté.

2.Les droits patrimoniaux ou pécuniaires : ce sont droits estimables en


argent et ce qui sont transmissible. Ex : le droit de créance et de
propriété.

2° Durée de la personnalité juridique


Les êtres humains jouissent de la personnalité juridique depuis la
conception jusqu’a leur mort.
L’enfant simplement conçu a déjà des droits, à condition de naitre
vivant et viable. Il a notamment le droit de succéder ou, d’hériter .il a aussi le droit à
la vie.
De là vient la prohibition de l’avortement. Par contre, la personnalité
juridique prend fin avec la mort.

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Les défunts ne sont pas sujet de droit, on leur reconnait cependant le


droit à la réputation. On doit respecter la mémoire du défunt, sous peine de
poursuites judicaire intentées par les héritiers.
3° Catégorie de personnes :
On distingue les personnes physiques et les personnes morales.
a) Les personnes physiques et leur identification

1. NOTION
Tout être humain est personnes physiques et possède un état civil.
L’état civil d’une personne est l’ensemble de qualités d’ordre physique,
familial et politique qui déterminent sa situation juridique au sein de la société. L’état
civil d’une personne permet d’identifier celle-ci à éviter qu’une confusion ne se
produise en ce qui la concerne.
2. ACTES D’ETAT CIVIL
La situation juridique d’une personne est prouvée par les actes d’état
civil. Un acte d’état civil est un acte authentique, un écrit officiel rédigé par un
officier d’état civil compétent (haut fonctionnaire du territoire, de la commune) avec
toutes les formalités exigées par la loi.
Les principaux actes d’état civil sont :
- L’acte de naissance : la déclaration de naissance doit être faite dans le
mois de la naissance par le père, la mère ou toute autre personne présente
à l’accouchement.
L’acte de naissance comprend :
a) Les lieux et dates de naissance
b) Les noms
c) Le sexe de l’enfant
d) Les identités des parents

- L’acte de mariage : l’officier de l’état civil reçoit les consentements des


intéressés (concernés) et dresse l’acte. L’acte de mariage mentionne :
a) Le lieu et la date de la célébration du mariage
b) L’identité des parties et des témoins

- L’acte de décès : La déclaration de décès doit être faites par 2 témoins


dans le mois qui suit le jour du décès. L’acte de décès comprend :

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a) Les lieux et dates


b) Circonstances du décès
c) L’identité du défunt
NB : Il ne faut pas confondre les actes de naissances et de décès avec les
certifications de naissance et de décès.
Les actes sont rédigés par les fonctionnaires du territoire (commune) et
Le certificat par le médecin ayant constaté la naissance ou le décès suivant le cas.
Les certificats sont rédigés par les fonctionnaires du territoire (commune) avant
d’établir les actes correspondants.
A. LES QUALITES DETERMINANTS L ETAT CIVIL
Les principales qualités déterminantes l’état civil d’une personne sont
les suivantes :
- La vie (on est vivant ou mort)
- Le sexe
- L’âge (mineur ou majeur)
- L’état mental (peut être interdit ou prodigue)
- Les noms
- Le domicile
- La nationalité
- La filiation
- La situation matrimoniale (célibataire, marié, veuf (ve) ou divorcé)
Voyons spécialement LE NOM ; LE DOMICILE ; LA CAPACITE
1. LE NOM (Art 56-71 du code la famille)
Le nom est signe extérieur de filiation d’un individu, il est l’élément
nécessaire de sa désignation qui lui permet d’agir et d’exercer son activité sans
risque d’être confondu avec les autres
Il y a plusieurs espèces de noms :
- Le nom famille appelé (nom patronymique) : il est transmis
héréditairement à tous ceux descendent du même ancêtre.
- Le prénom : Qui est destiné à distinguer les personnes appartenant à la
même famille.
Dans le code la famille congolais les éléments de nom sont :
- Prénom, nom et postnom.
Art 56, alinéa 3 code la famille. L’ordre de déclaration des éléments du nom et leur
orthographe son immuable.

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2. LE DOMICILE (Art 161-168) de la loi sous examen.


Le domicile est endroit ou la personne se trouve légalement, le lieu de
son principal établissement, soit qu’elle choisit elle-même, soit la loi le lui impose
(cas de la femme mariée domiciliée chez son mari et des enfants chez leur père)
L’utilité du domicile est évidente surtout en matière de procédure est au
domicile d’une personne qu’on lui adresse la correspondance, l’assignation, les
notifications…
C’est le domicile d’une personne qui détermine la compétence
territoriale c’est à dire les ressorts de tribunaux.
La notion juridique du domicile ne doit pas être confondue avec celle de
résidence.
La résidence d’une personne est l’endroit où elle séjourne durant des
périodes plus ou moins longues. Le lieu du domicile correspond souvent à ce celui de
résidence, mais pas nécessairement. C’est ainsi, une personne domiciliée à Kinshasa
peut avoir une villa à Moanda, un appartement à Bruxelles et un château en Suisse.

3. LA CAPACITE (Art 221 modifié – 329 modifié)

a) Définition : la capacite juridique est l’état d’une personne qui possède la


jouissance et l’exercice de ses droits.
Une incapacité juridique est l’état d’une personne qui possède la
jouissance de ses droits mais qui n’en possède pas l’exercice.
La jouissance est l’aptitude légale d’être investi de ses droits.
L’exercice est le pouvoir de mettre ses droits en action, personnellement
sans l’intervention d’une autre personne. Ex : En naissant toutes personnes
jouissent du droit de se marier mais elles ne peuvent exercer ce droit
avant l’âge de 18 ans.
Le code civil consacre les principes selon lesquels « la capacité est la
règle et l’incapacité est l’exception » ces exceptions sont déterminées par la loi et
sont les suivantes :

Les incapables (Art 215 modifié)

Sont incapable au terme de la loi :

- Mineur
- Majeurs aliénés interdits
- Le majeur faible d’esprit, prodigue, affaibli par l’âge ou infirme placé sous
curatelle.

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a) Mineur (Art 219-297)


Le mineur est l’individu de l’un ou l’autre sexe qui n’a pas encore l’âge
de 18 ans accomplis. Ce dernier est incapable juridiquement parlant et ne peut
exercer ses droits lui-même.
Le mineur est pour ce qui concerne le gouvernement de sa personne
placé sous l’autorité des personnes qui exercent sur lui l’autorité sur lui l’autorité
parental ou tutélaire.
Il est pour ce qui concerne ses intérêts pécuniaire et l’administration de
ses biens, protégé par les mêmes personnes (Art 221)
Cette mesure ne justifie pas le fait qu’elle vise l’intérêt de l’enfant
mineur considéré comme n’ayant pas le jugement pour accomplir par lui-même des
actes juridiques. L’individu jeune a besoin de l’aide et de la protection des adultes.
Ainsi la signature d’un mineur est sans valeur juridique. Une
reconnaissance de dette signée par un mineur est nulle de plein droit, cette mesure
vise uniquement à le protéger, cependant, le mineur est capable de poser certains
actes comme celui de reconnaitre un enfant naturel, de faire un testament.

La tutelle : (Art 222 modifié – 236 modifié)


La tutelle est mandat gratuit et obligatoire (il y va de l’intérêt de
l’enfant) donné à u tuteur pour gouverner la personne et les biens d’un mineur dont
les pères et mère sont décédés ou déchus. Il y a plusieurs espèces de tutelle :

- La tutelle légale : qui appartient à l’époux survivant.


- La tutelle testamentaire déterminée par le testament par le dernier
conjoint survivant (Art 222 modifié,223, 224 modifié,225,226 modifié)
- La tutelle dative destinée par le conseil de famille. Ce dernier est une
assemblée de parents et d’amis du mineur choisi et présidé par le juge de
paix (Art 237- 287)
L’état n’exerce la tutelle que dans deux cas :

1. Si le mineur est vraiment sans famille (orphelin abandonné, enfant naturel non
reconnu, enfant trouvé)
2. Si les auteurs sont déchus de l’autorité parentale et que personne d’autres n
est jugé apte à assurer la tutelle ordinaire, le mineur sous la tutelle de l’état
est appelé « pupille ». Au niveau de chaque territoire (commune), il existe un
conseil de tutelle.

*l’Emancipation (Art 288 abrogé – 292) :

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C’est l’affranchissement du mineur de l’autorité parentale ou de la


tutelle. Elle ne peut se faire qu’à partir de l’âge de 15 ans accomplis par le tribunal
pour enfant, sur requête présentée par son père, mère ou à défaut par le tuteur.
Dans cette dernière hypothèse, le conseil de famille est entendu.
L’émancipation confère au mineur la capacite juridique limitée aux actes
pour lesquels elle a été accordée (Art 292). Le mineur émancipé ne peut passer les
actes pour lesquels il est incapable que représenter par ses pères ou mère ou à
défaut par son tuteur (Art 293).
L’émancipation peut s’avérer utile, notamment pour permettre à un
mineur qui vient de perdre un père commerçant de reprendre immédiatement les
affaires de son père.

b) Les majeurs aliénés interdit (Art 300


modifié,301.303,304,305,306,307,308,309)
L’interdiction juridique qui est l’état d’une personne qui a été privée par
jugement de l’exercice de ses droits civils pour l’aliénation mentale. L’interdiction est
juridiquement assimilée à un mineur et reçoit un tuteur désigné par le tribunal. Le
tuteur a le gouvernement de la personne et la gestion des biens de l’interdit.
L’interdiction peut être requise par le conjoint ou par le propre d’un autre parent de
l’aliéné. L’interdiction légale qui est l’état d’incapacité juridique dans laquelle la loi
place certains condamnés a des crimes criminels, ces derniers peuvent perdre la
jouissance définitive ou temporaire de certains droits civils et politiques.

c)Les majeurs faibles d’esprit, prodigue, affaiblis par l’âge ou infirme


placés sous curatelle (Art 310,311,312 modifié ,313 modifié, 315 modifié)
Le faible d’esprit est celui dont les facultés sont affaiblies sans qu’il ait
perte absolue et habituelle de la raison

Le prodigue est celui qui par de règlement de l’esprit ou de mœurs


dissipe sa fortune à folle dépenses, de telle sorte qu’il risque de tomber dans le
besoin et de compromettre l’exécution de ses obligations familiales.
Pour poser certains actes juridiques, le faible d’esprit et le prodigue
doivent être assisté d’une personne « conseil judicaire » désigné par le tribunal.
Notons la différence importante qui existe entre la situation de l’interdit,
celle du faible d’esprit et du prodigue.
Alors que le premier est incapable d’exercer personnellement ses droits
et est représenté par tuteur qui passe les actes en son nom et pour son compte.
Le faible d’esprit et le prodigue reste capable d’exercer personnellement
leurs droits à condition être assisté par un conseil judicaire.

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DE L’AUTORITE PARENTALE (Art 316-329)

1. De l’attribution de l’autorité parentale (Art 316-325)


2. Des conséquences de l’autorité parentales (Art 326 -329)

De la Personne morale

Notion : Une personne morale est un groupement de personnes physique ayant des
intérêts communs et auquel la loi donne les caractères d’une personne. Il s’agit d’une
fiction, d’une création légale mais grâce à cette fiction la personne morale possède
une personnalité propre distincte de celle des personnes qui la composent.
Dès lors comme toutes les personnes physiques, la personne morale est
susceptible de droit et d’obligation propre. Elle possède un nom appelé « Raison ou
dénomination sociale » un domicile appelé « siège social », une nationalité et un
patrimoine toujours distincts de ceux de ses membres.
Avantage de la personnification de personne morale
La création de personne morale permet d’atteindre des objectifs
dépassant largement des possibilités de personnes physique prisent individuellement.
C’est ainsi une société permet de réunir des capitaux considérable ou
continu à exister même après le décès de personnes qui en font partie Ex : Si le
PDG meurt, cette dernière n’en continue pas moins à exister.
La création des personnes morales permet surtout la création d’un
patrimoine distincte de celui de ces membres ; Ce qui permet aux associés ou
actionnaire de limiter leur responsabilité a leur apport.

Représentation de personnes morales


Les personnes morales n’existant pas physiquement, doit toujours se
faire représenter par des personnes physiques. Ces derniers sont appelés organes de
la personne morale.
Classification des personnes morales

1. Personne morale de droit public Ex : L’état congolais, les subdivisions de


l’état comme les villes et les collectivités locales, les organismes étatique ou
parastataux : BCDC, CNS…
2. Personne morale de droit privé Ex : Les entreprises et les hôpitaux
Entreprises d’utilité publique : Ce sont des entreprises qui servent
généralement à l’intérêt général mais elles sont dû à l’initiative privée.

3. Les sociétés commerciales : Marsavco ,Shalina…Une société commerciale


est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes poursuivent de mettre

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quelque chose en commun dans le but de partager le bénéfice qui pourra en


résulter.
4. Les associations à but lucratif (ASBL) : Forme les associations d’artistes
ou de sportifs, les associations religieuses, scientifique ou philanthropique.

Différence entre les personnes physique et morale quant a leurs droits.


Alors que les personnes physiques ont des droits personnels relatifs a
leur personne et de droit patrimoniaux relatifs à leurs biens.
Les personnes morales étant pas des êtres humains n’ont que des
droits patrimoniaux.

PARTIE 2 : De la famille (Article 330 modifié-754)

Introduction (Exposé des motifs de la loi n•16/008 du 15 Juillet 2016 modifiant et


complétant la loi n•87-010 du 1er Août 1987 portant code de la famille)

Le Mariage

A. Caractéristiques généraux du Mariage (Article 330 modifié-336)

1. Définition

"Le mariage est l’acte civil, public et solennel par lequel un homme et
une femme, qui ne sont engagés ni l’un ni l’autre dans le lien d’un précédent mariage
enregistré, établissent entre eux une union légale et durable dont les conditions de
formation, les effets et la dissolution sont déterminés par la présente".

2. Liberté du mariage (Article 334 modifié-336 modifié)

"Tout individu a le droit de se marier avec la personne de son choix,


de sexe opposé, et de fonder une famille"

B. Les fiançailles (Article 337-348)

1. Définition (Article 337)

Les fiançailles sont une promesse de mariages. Elles n’obligent pas


les fiancés à contracter le mariage.

Le mariage peut être contacté sans célébration préalable des fiançailles.

2. Rupture des fiançailles (Article 344)

En cas de rupture des fiançailles, les prestations et les valeurs données


ou échangées durant les fiançailles sont remboursées conformément à la coutume.

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Ce principe est d’application sauf en cas d’abus, notamment lorsque


celui qui réclame le remboursement a provoqué la rupture des fiançailles par sa
propre faute.

L’auteur de la rupture est responsable de tous les frais occasionnés par


les fiançailles.

Dans certains cas, il est même prévu "le paiement des dommages et
intérêts", notamment lorsque la fiancée a déjà été déflorée ou rendue enceinte ou si,
en vue du mariage, elle a interrompu prématurément ses études.

C. La formation du mariage (Article 349-432 modifié)

1. But du mariage (349-350)

Le mariage a pour but essentiel de créer une union entre un homme et


une femme qui s’engage à vivre ensemble jusqu’au décès de l’un d’entre eux, pour
partager leur commune destinée et pour perpétuer leur espèce

"Est nulle toute stipulation visant à écarter l’une des fins essentielles du
mariage".

L’article 350 frappe de nullité toute stipulation visant à écarter l’une des
fins essentielles du mariage.

Ainsi, sera déclarée nulle la convention par laquelle les époux déclarent
se marier mais ne désire pas avoir d’enfants.

Cette clause est nulle car elle va à l’encontre de l’une des fins
essentielles du mariage, à savoir, "la procréation".

Il y a lieu pourtant de préciser que le fait pour les époux de n’avoir pas
d’enfants ne constitue pas une cause de nullité du mariage.

C’est le fait de convenir de ne pas en avoir qui est interdit.

2. Conditions de fond (Article 351 modifié-357)

Chacun des futurs époux doit personnellement consentir au mariage.

Le consentement est la condition fondamentale du mariage, pas de


mariage sans consentement, étant donné que le mariage est un contrat, un
engagement libre.

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 Toutefois, que le mariage soit célébré en famille ou devant l’officier de l’état


civil, la représentation par mandataire peut être autorisée pour juste motif par
le juge de paix (Article 351 alinéa 2)
 Être de sexe différent
 Capacité, l’homme et la femme avant 18 ans révolus ne peuvent contracter le
mariage (Article 352)
 Absence de tout mariage préexistant : « Nul ne peut contracter un nouveau
mariage avant la dissolution ou l’annulation du précédent » (Article 354), la
polygamie est interdite
 Absence de parenté ou d’alliance au degré prohibé

En ligne direct, le mariage est prohibé entre tous les ascendants et descendants.

En ligne collatéral, le mariage est prohibé entre frères et sœurs germains,


consanguins et utérins.

Il l’est également entre alliés et d’autres parents collatéraux pour autant


qu’il soit formellement interdit par la coutume.

"En cas d’adoption, le mariage est prohibé entre l’adoptant et l’adopté » (Article 353)

 Verser la dote : Le mariage ne peut être célébré que si la dote a été versée au
moins en partie, nonobstant toute coutume contraire, la dote peut-être
symbolique (Article 361)

La dote est une convention sur la fixation des biens ou de l’argent à


remettre par les futurs époux et ses parents aux parents de la future épouse. La dote
est donc obligatoire.

Le versement et l’acceptation de la dote constituent la preuve


nécessaire et suffisante du consentement au mariage de la part des parents et des
membres de la famille des fiancés.

Dans le cas contraire, la dote ne peut être majorée ou réévaluée en


cours de mariage ou lors de sa dissolution

3. Conditions de forme (Article 368-393)

Suivant le nouveau code de la famille, il n’y a plus qu’un seul mariage


en Droit congolais de la famille, lequel peut être célébré sous deux formes différentes
:

a. Le mariage célébré en famille, mariage-constatation

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"Le mariage peut être célébré en famille selon les formalités


prescrites par les coutumes.

Dans ce cas, l’officier de l’état civil enregistre le mariage et dresse un


acte le constatant » (Article 368)

b. Le mariage célébré par l’officier de l’état civil, mariage-célébration

Le mariage peut également être célébré par l’officier de l’état civil


selon les formalités prescrites par la présente loi.

En ce cas, l’officier de l’état civil dresse aussitôt un acte de mariage (Article 368
alinéa 3 et 4)

Ce mariage est célébré publiquement et solennellement (c’est-à-dire en


respectant certaines formes extérieures) au bureau de l’état civil du domicile ou de la
résidence de l’un des époux. Les époux doivent être accompagnés chacun d’un
témoin.

Après la cérémonie, l’officier de l’état civil dresse directement l’acte de


mariage signé par toutes les parties.

c. rédaction de l’acte de mariage (Article 391)

Énonciation requise à l’acte de mariage (article 392 modifié).

Modification de l’acte de mariage et transcription de l’acte de naissance


(article

d. preuve de mariage

Elle se fait ordinairement par la production du livret de mariage dressé


lors de son enregistrement ou lors de sa célébration

Deux personnes ont la possession d’état d’époux lorsqu’elles se


considèrent et se traitent mutuellement comme des époux et qu’elles sont
considérées comme telles par leurs familles et la société.

e. Les effets du mariage (Article 441-537)

Qu’il soit célébré en famille ou devant l’officier de l’état civil, le mariage


produit les mêmes effets.

NB : Tant que le mariage célébré en famille n’a pas été enregistré, il ne produit les
effets qu’entre les époux et à l’égard de ceux qui y ont participés conformément à la
coutume.

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Il ne produit, toujours dans ce cas, aucun effet à l’égard des tiers

Effets extra-patrimoniaux (Article 472)

•Devoirs et droits réciproques des conjoints

-Cohabitation : « Les époux s’obligent mutuellement à la communauté de vie, ils


sont tenus de vivre ensemble et de consommer le mariage (catum et consumatum)

-Fidélité : « Les époux se doivent mutuellement fidélité, respect, considération et


affection"(Article 459,467 modifié)

La loi interdit l’adultère. Lorsque la coutume le prévoit, le tripaix peut


en cas de violation de leurs devoirs par un des époux, les condamner à une
réparation en faveur de l’autre époux.

Dans la mesure du possible, le tripaix évitera d’accorder le


dédommagement en argent et ordonnera la répartition en nature sous forme d’objet
désigné particulièrement par la coutume.

Lorsque les parents d’un des époux ont incité directement celui-ci à
violer les devoirs conjugaux, le tripaix peut leur infliger les mêmes sanctions que
celles prévues aux alinéas précédents (Article 461)

-Secours et assistance : Chaque conjoint doit contribuer aux charges du ménage


selon ses revenues, il doit prodiguer ses soins personnels à son conjoint malade ou
infirme

-Respect et affection : Obligations qu’ils forment avec celle de fidélité les 3


obligations qui établissent les conditions spirituelles de la vie conjugale

•Devoirs et droits propres à chaque conjoint

-Autorité parentale : C’est l’ensemble des droits que la loi accorde au père et à la
mère sur la personne et sur les biens de leurs enfants mineurs non émancipés.

L’autorité sur la personne des enfants comprend :

•Le droit de garde

•Le droit d’entretien et d’éducation

•La responsabilité civile des dommages causés par les enfants

•L’autorité sur le bien des enfants comprenant :

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*Le droit d’administrer les biens des enfants jusqu’à leur majorité

NB : Dans le nouveau code de la famille, le terme "ménage" a été préféré à celui de


famille.

Le ménage désigne uniquement leurs enfants et tous ceux envers qui


les époux sont tenus d’une obligation alimentaire.

La famille par contre, reçoit un sens plus large et désigne l’ensemble


des parents et des alliés d’un individu.

Effets patrimoniaux (Article 453)

Les effets patrimoniaux règlent les effets pécuniaires dérivant du


mariage, d’abord entre les époux, ensuite à l’égard des tiers

•Des dispositions générales : Règles communes impératives

Les époux contribuent aux charges pécuniaires du ménage selon leurs


facultés et leur état.

Les charges du ménage sont celles nécessaires à l’entretien quotidien


de ce dernier ainsi qu’à l’éducation des enfants en proportion de la situation
respective et des possibilités financières des chacune des époux.

L’époux qui ne remplit pas les obligations pourra être condamné à payer
à son conjoint une pension alimentaire (Article 473-486).

•Les régimes matrimoniaux (Article 487)

On appelle régime patrimonial l’ensemble des règles qui gouverne


l’association conjugal quant au bien des époux pendant la durée du ménage. Ces
règles traitent de la transmission, de la gestion et de la protection des biens au
niveau des conjoints pendant le mariage.

L’ancien code la famille ne comportait aucune disposition relative aux


régimes matrimoniaux.

Les colonisateurs en avaient décidé autrement estimant que la


population congolaise de l’époque ne disposait pas de biens en quantité suffisante
pouvant justifier la création d’une législation spéciale et relativement complexe.

La situation depuis lors a bien changé.

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Le code actuel propose une législation appropriée de ce domaine en


instaurant 3 régimes matrimoniaux entre lesquels les futurs époux peuvent opter, il
s’agit :

-Du régime de la séparation des biens

-Du régime de la communauté réduite aux acquêts

-Du régime de la communauté universelle

(Article 487)

C’est au moment de la passation de l’acte de mariage, que l’officier de


l’état civil avertit les époux du choix qu’ils peuvent faire entre les 3 régimes
matrimoniaux organisés par la loi, et qu’à défaut de se prononcer, le régime
matrimonial qu’il leur sera applicable, sera celui de la communauté réduite aux
acquêts (Article 489).

L’officier de l’état civil actera la réponse des époux ou le manque de


réponse, dans l’acte de mariage (Article 488 modifié-489).

Le nouveau code de la famille prévoit la faculté pour les époux de


modifier durant le mariage, mais une fois seulement le régime matrimonial
initialement prévu (Article 494)

"Quel que soit le régime matrimonial qui régit les conjoints, la gestion des
patrimoines commun et propre est présumée confiée, en concertation avec la femme
sauf pour les choses qui sont réservées à l’usage personnel de chacun, notamment
les vêtements, les bijoux et les instruments de travail de moindre valeur.

Toutefois, au moment de leur déclaration d’option d’un régime matrimonial, les


conjoints peuvent convenir que chacun gérera ses biens propres (Article 490 modifié)

"L’assistance du curateur du majeur sous curatelle est requise pour l’exercice de


l’option prévue aux articles 488 à 490 ci-dessus » (Article 491 modifié)

"Quel que soit le régime choisi, lorsque l’un des époux ne peut justifier de la
propriété ou de la concession exclusive des biens, celui-ci est présumé indivis.

Les avantages matrimoniaux qui découlent de la répartition des charges entre les
époux sont réputés, quel que soit le régime adopté, biens indivis. La qualité des
biens propres ne peut être opposé à un tier personne que si celle-ci connaissait ou
devait connaître cette qualité » (Article 492).

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"Les conventions entre époux sont valables pour autant qu’elles ne nuisent pas aux
droits et intérêts des personnes faisant partie de la famille, aux intérêts pécuniaires
des époux, ainsi qu’à l’ordre légal de succession » (Article 493)

"Sous les mêmes conditions que celles édictées à l’article 494 ci-dessus, les conjoints
peuvent demander de modifier le régime de gestion de leurs biens propres ou
communs » (Article 495 modifié)

"Un époux peut donner mandat à l’autre de le représenter dans l’exercice de pouvoir
que le régime matrimonial lui attribue » (Article 498)

"Quel que soit le régime matrimonial, et les modalités de la gestion de ce régime,


l’accord des deux époux est nécessaire pour :

-Transférer une concession foncière commune ou propre, ordinaire ou perpétuelle ou


le grever de droit d’emphytéose, de superficie, d’usufruit, d’usage, d’habitation,
d’hypothèque ou d’une servitude

-Aliéner par incorporation d’un immeuble commun ou propre ou le grever d’un droit
réel, d’emphytéose, d’usufruit, d’usage, d’habitation, d’hypothèque ou d’une
servitude et de bail de plus de 9 ans

-Aliéner un immeuble commun dont la valeur est supérieure à 650000fc congolais ou


de titre inscrit de cette valeur au nom du mari et de la femme

-Contracter un emprunt de plus de 150000fc congolais sur les biens communs de


l’autre époux

-Faire une donation de plus de 650000fc congolais ou cautionner la dette d’un tiers
ou d’un montant supérieur à 650000fc congolais sur les biens communs ou propres
de l’autre époux"

(Article 499)

"Les causes de dissolution du mariage sont les mêmes quant au partage des biens
(Article 502).

Le partage de l’actif et du passif se réalisera quant aux biens communs ou présume


indivis par moitié » (Article 503)

"Après le partage définitif, les anciens époux ou l’époux survivant reste tenu des
obligations de garde, d’entretien et d’éducation de leurs enfants en proportion de
leurs facultés et de leur état actuel » (Article 530)

-Du régime de la séparation des biens (Article 505-515)

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Le régime de la séparation des biens consacre l’existence de deux patrimoines


propres formés par tous les biens acquis à titre onéreux ou à titre gratuit par chacun
des époux ainsi que par leurs dettes (Article 505)

Ces patrimoines comprennent l’entièreté des biens des époux qu’ils


soient acquis avant ou pendant le mariage.

Chacun des époux gère ses biens et ses revenus comme il l’entend
(Article 508 modifié), par ailleurs les dettes des époux contractés tant avant et
pendant le mariage leurs restent également propres.

Au moment de la célébration ou de l’enregistrement du mariage, si les


époux optent pour la séparation des biens, ils peuvent établir et remettre à l’officier
de l’état civil qui célébré ou enregistré leur mariage par un inventaire signé par eux
et précisant leurs biens, meubles et immeubles dont ils ont la propriété ou
possession légale antérieurement au mariage.

Ce document est signalé dans l’acte et fait pleine fois de leur


appartenance sauf preuve légal contraire en matière de bien foncier et immobilier
enregistré (Article 506)

« chacun des époux gère ses biens comme il l’entend » ( Art 508)

2. Le régime des biens réduit aux acquêts (516-527)

Ce régime constitue le régime légal le plus supplétifs, ce régime signifie


que les époux ne choisissent pas expressément un autre régime, c’est celui de la
communauté réduite aux acquêts qui leur sera appliqué.

« Le régime de la communauté réduite aux acquêts est composé d’une


part des biens propres de chacun des époux et d’autre part des biens communs

Sont propres les bien que chacun des époux possèdes au moment de la
célébration ou de l’enregistrement du mariage ou ils acquièrent postérieurement au
mariage par donation, succession ou testament.

Sont communs et comme tel qualifies acquêts, les biens que les époux
acquièrent pendant le mariage par leur activité commune ou séparé ainsi que les
biens conjointement acquis par les deux époux par donation, succession, ou
testament. »

« Restent propre à chacun des époux, les biens acquis à titre onéreux
pendant le mariage, en échange d’un bien propre, sous réserve des dispositions
spéciales relatives aux concessions frontières, possession des concession
immobilières enregistrées » (Art 517)

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« Au moment de la célébration ou de l’enregistrement du mariage, si


les époux optent pour la communauté réduite aux acquêts, ou à défaut des
déclarations d’options, ils peuvent établir et remettre à l’officier de l’état civil qui
célèbre ou enregistre leur mariage, un inventaire signé par eux et précisant les biens
meubles et immeubles dont ils ont la propriété ou la possession légale
antérieurement au mariage.

Ce document est mentionné dans l’acte de mariage et fait pleine fois


de l’appartenance des biens sauf preuve légale contraire, en matière des biens
fonciers et immobiliers enregistrés » (Art 518)

« Tout biens non répertoriés comme propre est présumé commun.


Toutefois chacun des époux peut prouver qu’il en a la propriété exclusive par tous les
moyens sous réserve des dispositions spéciales relatives aux concessions foncières et
aux concessions immobilières enregistré (Art 519) »

« Les dettes dont l’un des époux est tenus, grève ses biens propres ainsi que les
biens communs.

Les dettes contractées par les époux en vue de la contribution aux


charges du mariage, sont des dettes solidaires qui engage tous les biens communs
que les biens propres de chacun des époux (Art (529) »

« Les dettes des époux contracté avant et pendant le mariage sur leur
patrimoine, reste propre. En cas de dissolution si ces dettes ont été payer par les
biens communs, conformément aux dispositions de l’art 523 alinéa 1, elles seront
calculées en valeur comme faisait faisant partie de l’actif des biens commun » (Art
528) »

« En cas de dette solidaire et si celle-ci ont été payer par le patrimoine


propre, conformément aux dispositions de l’art 523 alinéa 2, si celui-ci ne peut en
tout ou en parti apuré la dette, ce qui est et reste du sera payer par moitié par le
patrimoine propre de l’autre époux » (Art 529) »

« Au règlement du passif, le surplus du patrimoine commun est


partagé par moitié entre les époux et leurs héritiers » (Art 530)

« En cas de dissolution du mariage si la gestion des biens est organisée


conjointement aux dispositions de l’article : 520, les articles 524,525,526, alinéa
1,528,529,530 »

Du régime de la communauté universelle (Art (530-537 abrogé)

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« Le régime de la communauté universelle consacre entre les époux la


communauté de tout biens tout meubles, immeubles ainsi que de leurs dettes
présentes et à venir.

Resterons cependant propre aux époux les biens mobiliers et


immobiliers qu’ils requerront à titre gratuit avec exclusion de communauté et les
biens qui leur seront strictement personnel ainsi que le capital d’assurance vie, les
indemnités compensatoires d’un préjudice physique ou moral, les rentes alimentaire,
pension de retraite et d’invalidité » (533 Alinéa 2).

« En cas de modification du régime de la communauté universelle,


conformément à l’article 494, la communauté universelle sera partagé par moitié tant
activement que passivement, comme en cas de dissolution du mariage » (Art 534 ) »

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« Les dettes contractées avant la modification du régime pourront être


poursuivi par les tiers après celle-ci solidairement sur le patrimoine des époux et
éventuellement avant partage sur ce qui subsiste du patrimoine commun » (Art 534
Alinéa 2)

« Le règlement entre époux de ces dettes se fera conformément à


l’article 529 »

« A la dissolution du mariage, l’actif et le passif sont partagés par


moitié entre les anciens époux ou au survivant et aux héritiers de l’ancien époux »
(Art 535 alinéa 1)

Les créances acquises avant la dissolution du mariage ne règle par la


suite sont dues par moitié par le débiteur aux anciens époux ou au conjoint survivant
et aux héritiers des anciens époux. »

Les dettes contractées avant la dissolution du mariage pourront être


poursuivis par des tiers solidairement sur le patrimoine des anciens époux ou par
ceux du conjoint survivant et de héritiers des ancien époux » (Art 535 Alinéa 2) »

« Celui qui a réglé la dette dispose d’un droit de recours contre le ou les
titulaires des autres patrimoines en proportion de cours part dans le partage de la
communauté » (Art 535 alinéa)

« A la dissolution du mariage, les biens propres restent dans le


patrimoine de l’époux auquel ils appartiennent, si ceux-ci sont retrouvé en nature ou
s’il en est établi un compte distinct »

La dissolution du mariage (Art 538 -589 modifié)

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Le mariage se dissout

1. Par la mort de l’un des époux


2. Par le divorce
3. Par le nouveau mariage du conjoint de l’absent, contracté après le
jugement déclarant le décès de l’absent

La filiation ( Art 590-648)

La filiation est le lien qui unit l’enfant de ses parents. On distingue de ce


fait la filiation paternelle, et la filiation maternelle.

L’affiliation est égale reconnaissance

Contestation de parenté égal des aveux.

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